Étiquette : Afrique

  • Crowdfunding Ecolia Labs, Le premier Tech Hub Social Au Cameroun – Soutenez nous

    Crowdfunding Ecolia Labs, Le premier Tech Hub Social Au Cameroun – Soutenez nous

    Yves Cedric NTSAMA, Co-fondateur de la startup sociale ECOLIA LABS basée au Cameroun a lancéune campagne sur Ulule pour contribuer à améliorer l’accès à une éducation de qualité à l’aide des TIC, et à promouvoir l’entrepreneuriat numérique des Jeunes et des Femmes au Cameroun et en Afrique.

    « Notre objectif est de contribuer à améliorer l’accès à une éducation de qualité à l’aide des TIC, et à promouvoir l’entrepreneuriat numérique des Jeunes et des Femmes au Cameroun et en Afrique ».

    Nous avons initié une campagne de crowdfunding pour lever des fonds afin de créer le premier Tech Hub Social au Cameroun, où les enfants, les Jeunes et les Femmes pourront apprendre les métiers du numérique les plus pointus, et où ils trouveront toutes les ressources nécessaires pour les aider à créer leurs propres startups.

    Cette espace d’innovation Technologique et Sociale comprendra :

    Un incubateur de startups : pour accompagner les jeunes porteurs de projets innovants
    Un Centre de formation professionnelle aux métiers du numérique : afin de former les Enfants, les Jeunes et les Femmes aux métiers du numérique les plus avancés et ainsi améliorer leur employabilité,
    – Un Fablab : véritable lieu d’innovation sociale où les Jeunes et les femmes développeront de solides compétences sur des technologies de pointes (Impression 3D, Internet des Objets, Drone, Robotique, …) et leur utilisation dans les domaines de : l’agriculture, la santé, l’énergie, l’environnement, la menuiserie, …
    Un espace de coworking : pour favoriser une émulation collective et catalyser l’entrepreneuriat technologique au Cameroun

    Cher partenaire du monde de l’innovation numérique et des Technologies Educatives, nous sollicitons votre soutien pour cette campagne, le principe du crowdfunding étant « tout ou rien », c’est maintenant ou jamais ! Nous savons que vous êtes fortement impliqué dans la transformation numérique de l’école à l’échelle mondial.

    Ce projet est aussi un peu le votre, au regard des actions que vous menez pour faire avancer l’innovation technologique spécialement dans le domaine de l’éducation.

    S’il vous plaît, apportez-nous votre soutien et donnez la possibilité aux Femmes et aux Jeunes de notre communauté de changer positivement leur avenir.
    Voici le lien de la campagne : https://fr.ulule.com/ecolia-labs/

  • Les enjeux du leadership à l’ère du numérique

    Les enjeux du leadership à l’ère du numérique

    La révolution numérique affecte toutes les sphères de la vie sociale et communautaire. En effet, l’appropriation des outils numériques par les personnes leur permet de reconstruise un nouveau rapport à la vie en société et surtout des relations interpersonnelles. Le leadership n’y échappe pas. Et, à mon sens, deux des enjeux majeurs du Leadership à l’ère du numérique sont : le développement des compétences en leadership par la formation et l’expression du leadership.

    Mais avant d’aborder ces deux enjeux, il importe de définir ce que c’est que le Leadership.

    De toutes les définitions du Leadership, mot tiré de l’anglais, je retiens celle de Jean Luc Monsempès[1] pour qui « le leadership est un ensemble de compétences relationnelles permettant d’influencer les membres du groupe et leur donner envie de réaliser un projet, créer quelque chose de nouveau, réaliser une vision ».

    Cette définition fait ressortir le fait que le leadership est une autorité d’influence, basée sur l’exemplarité et les relations que le leader noue avec les membres d’un groupe. On retrouve dans cette définition ce que Bertrand Poulet[2] appelle la capacité de donner envie aux autres de s’impliquer et d’agir pour réaliser une ambition collective ou atteindre un objectif commun.

    Le leader apparaît ici comme porteur d’une ambition collective et joue un rôle de catalyseur et d’entraîneur. A cet effet, il est capable de guider, d’influencer et d’inspirer.

    Pour Jean Luc Monsempès , le leadership est au niveau des capacités et il ne s’exprimera que si l’individu s’autorise à mettre en œuvre ses capacités de leadership.

    La définition du leadership telle que abordée nous permet de mieux appréhender ses enjeux à l’ère du numérique : le développement des compétences par la formation et l’expression du leadership.

    Le numérique pour le développement des compétences en leadership

    Le leadership en tant qu’ensemble de compétences relationnelles permettant d’influencer est au niveau des capacités. Mais avant de mettre en œuvre ses capacités de leadership, il importe de les développer et cela à travers la formation. En effet, la formation permettra à l’apprenti leader d’être capable de cerner la bonne adéquation entre ses aspirations au leadership et les besoins réels de sa communauté. Elle lui permettra surtout de développer ses compétences relationnelles, utiles pour son leadership.

    S’il y a un domaine que le numérique est en train de démocratiser, c’est l’accès aux offres de formation de qualité. De plus en plus d’organismes aussi bien nationaux qu’internationaux proposent des formation sur le leadership. Ces formations peuvent être suivies à travers des plateformes de formation ouverte à distance.

    C’est le cas de la formation sur le Leadership Africain dans les TIC (LATIC) délivrée par la Global e-School Communities initiatives (GESCI), fondé en 2003 par la Task Force des Nations Unies pour les TIC.

    Le numérique permet aussi d’accéder à des opportunités d’offres de formation sur le leadership.

    Beaucoup de jeunes en Afrique ont pu ainsi suivre des formations de qualité en leadership comme le Young African Leaders Initiative (YALI) de l’ambassade des USA et le Young Leaders AfricaFrance soutenu par l’Agence Française de Développement (AFD).

    Par ailleurs, le numérique favorise aussi un autre type de formation au leadership : la formation par modelage.

    Suivre des leaders à travers des médias sociaux permet aux apprentis leaders d’apprendre des devanciers. De plus, les possibilités offertes par les médias sociaux de réseautage deviennent aujourd’hui un vrai espace de formation au Leadership. En effet, il est possible d’entrer en contact avec un leader à travers le réseau social, de pouvoir échanger avec lui, d’apprendre de lui et avec lui. Ces outils de réseautage social sont aussi des espaces d’apprentissage entre pairs jeunes leaders. Les interactions entres membres du réseaux peuvent favoriser l’apprentissage social.

    Le numérique pour l’expression du leadership

    L’avènement du Web social a bouleversé les lieux d’expression des citoyens. En effet, en permettant à l’utilisateur d’être au centre de la production de contenu, il a changé notre rapport à l’information sur internet. Désormais, tout individu connecté à internet et détenteur d’un compte sur un réseau social, est un potentiel média. A ce titre, le Web social lui offre la possibilité de s’exprimer sur tous les thèmes. Dans les pays d’Afrique de façon générale, ces outils du numériques permettent aux individus de porter leurs voix au-delà des frontières nationales.

    Les médias alternatifs, nouveaux espaces de communication abordables et accessibles, permettent aujourd’hui à tout un chacun d’exprimer son leadership dans son domaine d’expertise sans forcement passer par les médias traditionnels.

    Par exemple, les médias sociaux offrent des possibilités de pouvoir de guider, d’influencer et d’inspirer une communauté. La plupart des grandes marques en ont pris conscience et ont une présence très remarqués sur ces services numériques. La révolution arabe a aussi montré que ces outils numériques pouvaient permettre à des individus de jouer un rôle de catalyseur et d’entraîneur.

    Le blog est un formidable outil à la disposition de toute personne pour exprimer son leadership dans son domaine d’expertise.

    Il permet à son animateur de s’exprimer sur des thématiques de son domaine d’expertise et mobiliser ses lecteurs autour de celles-ci. En effet, les échanges occasionnées par ces articles publiés sur le blog peuvent donner lieu d’influencer des communautés afin d’elle s’engage pour une cause ou une vision. Facebook et Twitter en tant que plateforme de micro-bloging, sont aussi au service de l’expression du leadership. Ceci à travers du contenu de qualité qui permet d’engager une communauté.

    Ces plateformes favorisent l’expression du leadership collaboratif en permettant aux leaders de collaborer entre eux.

    Youtube, la plateforme de partage de contenus vidéos est devenu le média social le plus prisé. Les Youtubeurs sont de nos jours les plus grands « influenceurs » sur internet. A travers leurs vidéos qui cumulent des centaines de millions de vues, ils arrivent donner l’envie à des communauté de s’engager et réaliser une vision.

    En favorisant le développement des compétences en leadership et son expression, le numérique permet de démocratiser cette notion. Le leadership cesse ainsi d’être la chasse gardée du domaine de la politique, du syndicalisme et s’ouvre à tous les autres domaines.

    [1] Le Leadership pour les nuls http://www.institut-repere.com/Leadership/le-leadership-pour-les-nuls-1-2.html

    [2] La formation au leadership http://www.demos.fr/chaines-thematiques/management-equipe-leadership/Pages/post-200.aspx

    Auteur : Bi Sehi Antoine MIAN, Ph.D.Enseignant-Chercheur TICE, Techno pédagogue à l’Université Virtuelle de Côte d’Ivoire
    www.ticeduforum.ci

     

    source image : pixabay.com

  • 3 raisons pour intégrer le téléphone mobile dans les kits d’alphabétisation en Côte d’Ivoire

    3 raisons pour intégrer le téléphone mobile dans les kits d’alphabétisation en Côte d’Ivoire

    Les derniers chiffres issus de d’Enquête sur le Niveau de Vies (ENV, 2015) sont alarmants sur la question de l’analphabétisme en Côte d’Ivoire. En effet, environ 55 % de la population ivoirienne âgée de plus de 15 ans ne sait ni lire, ni écrite encore moins compter en français. Bi Sehi Antoine MIAN, Ph.D. nous propose une vision bien réaliste sur l’usage possible et pédagogique des outils mobiles comme les téléphones dont le nombre d’abonnés aujourd’ui dépasse le nombre d’habitants !

    Pour parvenir à relever le défi de l’analphabétisme en Côte d’Ivoire, il importe aujourd’hui de faire appels à d’autres outils tels que le téléphone mobile.

    D’une façon générale, un kit d’alphabétisation est composé, selon les experts, de livres (lecture, écriture, calcul), de cahiers, de stylos, de crayons, d’ensembles géométriques, de boites de craies et de calculatrices. Ainsi, dans le kit tel que distribué actuellement aux auditeurs des centres d’alphabétisation en Côte d’Ivoire, il n’est point fait mention de téléphone mobiles. Pourtant, selon moi, trois raisons militent aujourd’hui en faveur de l’intégration du téléphone mobile dans les kits d’alphabétisation par la Direction de l’Alphabétisation et de l’Éducation Non Formelle (DAENF) du Ministère de l’Éducation Nationale (MEN).

    D’abord parce que le téléphone mobile est accessible à la population cible. S’il y a une technologie qui a le plus conquis l’Afrique, c’est le téléphone mobile. En effet, une étude menée entre 2011 et 2013 par Afrobaromètre dans 34 pays montre que 93% des Africains ont accès à la téléphonie mobile quand ils ne sont que 88% à pouvoir aller à l’école, 59% à avoir l’eau courante et 28% à être reliés à un système d’épuration des eaux.

    En Côte d’Ivoire par exemple, il y a aujourd’hui plus d’abonnées au téléphone mobile que d’habitants.

    En effet, les indicateurs du 1er trimestre 2016 de l’ARTCI indique que 24 554 491 de puces sont actives pour une population estimée à 22 671 331 d’habitants. De plus, la population cible c’est à dire celle âgée de 15 ans et plus a souvent accès au téléphone mobile.

    Ensuite, parce que le téléphone mobile est un outil d’alphabétisation.

    L’utilisation du téléphone mobile comme outil d’alphabétisation est de plus en plus documentée dans le contexte africain. En Côte d’Ivoire par exemple, depuis environ deux années, MTN Côte d’Ivoire mène des campagnes d’alphabétisation des couches vulnérables de la population à l’aide du téléphone mobile. La dernière en date a été faite avec AmBC, une application mobile, créée par Byte informatique en partenariat avec MTN Côte d’Ivoire et Unesco.
    Cette application qui contient plusieurs modules d’apprentissage avec différents niveaux peut être d’une aide appréciable pour les moniteurs des Centres d’alphabétisation.

    Enfin, parce que le téléphone mobile permet de lutter contre l’illettrisme.

    Tous les experts en alphabétisation vous diront que la difficulté majeure dans le métier c’est le suivi de l’auditeur une fois qu’il a quitté le centre d’alphabétisation. En effet, si ce suivi n’est pas adéquat, l’auditeur peut tomber dans l’illettrisme. C’est à dire qu’il risque de perdre la maîtrise de la lecture, de l’écriture et du calcul.

    Grâce au téléphone mobile, il est aujourd’hui possible de faire face à cette situation. L’utilisation de la fonction SMS par les moniteurs et les auditeurs des centres d’alphabétisation est une piste à exploiter. A cet effet, la formation dans les Centres d’alphabétisation devraient encourager les auditeurs à faire usage du SMS pour échanger entre eux mais aussi avec leurs moniteurs. Elle devrait aussi apprendre aux auditeurs d’utiliser la fonction calculatrice des téléphones mobiles en lieu et place de la calculatrice ordinaire pour apprendre à calculer.

    Ces usages pourraient être très bénéfiques pour la lutte contre illettrisme post-alphabétisation. Mais, bien plus qu’un outil de lutte contre illettrisme, le téléphone mobile pourrait permettre de repérer les illettrées.

    En effet, d’après le site Konbini, une étude faite par Pal Sundsoy, un chercheur norvégien, montre qu’il serait possible de repérer un illettré grâce à son téléphone mobile. Le modèle qu’il a utilisé se fonde sur un algorithme prédictif et une base de données des relevés d’activité des téléphones mobiles : localisations, contacts, nombres de messages et d’appels, heures de réception de ces communications, etc.

    En additionnant les données géographiques, sociales et économiques, le modèle prédictif de Pal Sundsoy parviendrait actuellement à identifier les zones d’illettrisme avec 70 % de précision.

    Comme on peut le constater, il n’y a vraiment pas de raison pour que que le téléphone mobile soit absent des kits d’alphabétisation. Son intégration devrait même être encouragée aussi bien par le MEN dans le cadre de sa politique d’éducation numérique que par le Ministère de l’Économie Numérique et de la Poste dans le cadre de sa politique de vulgarisation des usages des outils numériques.

    Par ailleurs, alors que le dernier rapport de la Banque Mondiale sur la situation économique de la Côte d’Ivoire fait ressortir la propension des ivoiriens à utiliser les solutions Moble money, l’intégration du téléphone mobile dans le kit d’alphabétisation permettra de parfaire l’autonomisation financière des populations vulnérables.

    Les populations alphabétisées pourront de façon autonome faire en toute sécurité leurs opérations Mobile money. Pour favoriser intégration du téléphone mobile dans le kit d’alphabétisation, le MEN devrait encourager la formation des moniteurs des centres d’alphabétisation et l’élaboration de modules d’alphabétisation avec le téléphone mobile.

    Auteur : Bi Sehi Antoine MIAN, Ph.D.
    Blog www/ticeduforum.ci
    Twitter @mianseh

  • Les nouvelles technologies au service de l’Afrique

    Les nouvelles technologies au service de l’Afrique

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    Nous n’entrerons pas davantage dans la technique, sachez simplement que ces serveurs s’utilisent dans de nombreux domaines, comme la domotique, la robotique, l’éducation, la santé, la géolocalisation, la vidéosurveillance, l’agriculture, etc. et peuvent être livrés « Clés en main » ou « A intégrer« , en fonction des connaissances en informatique et des besoins de chacun.

    Intéressons-nous plutôt aux services que ces matériels peuvent rendre en prenant comme exemples deux innovations qui se développent actuellement en Afrique et voyons en quoi le parcours de M.T.P. Editions est un témoignage.

    

La plus avancée de ces innovations est un système très original de « Télé-Irrigation mutualisée ».

    Prototypée il y a seulement 3 ans, cette invention de la société Tech-Innov à Niamey est aujourd’hui utilisée au quotidien par plus de 150 agriculteurs nigériens et a déjà reçu de nombreuses distinctions internationales.

    En imaginant et en réalisant un applicatif de Télé-Irrigation à distance permettant aux agriculteurs de son pays d’automatiser et d’optimiser leurs processus d’irrigation, la société Tech-Innov a su, par son savoir faire et sa persévérance, montrer la voie et redonner confiance et perspectives aux agriculteurs de son pays qui subissent sans répit les effets dévastateurs des sécheresses à répétition.

    En proposant aux agriculteurs nigériens des arrosages automatisés, dont les durées sont calculées en fonction des conditions climatiques, des types de culture, du débit des pompes à eau et des engrais utilisés, la société Tech-Innov incite à de nouvelles méthodes de travail aboutissant à des gains de temps considérables, à une gestion de l’eau douce plus rigoureuse,  à des rendements accrus ainsi qu’à une une nette amélioration de la qualité des produits cultivés.

    Les serveurs vocaux interactifs sous Windows de MTP-Editions étant totalement compatibles avec ce type d’applicatif, la société Tech-Innov les a retenus pour transformer son invention en un système mutualisable, accessible à tous, à tout moment, de n’importe où, en multilingue, en multivoies, à partir de n’importe quel téléphone filaire et GSM.
Orange Niger, le troisième acteur dans la mise en place de ce projet agro-écologique, en garantissant l’acheminement des communications et des SMS utilisés par l’application, dans des délais extrèmement courts, apporte la sécurité et la régularité dont les utilisateurs ont besoin pour adopter le système.

    MTEditions2_230614Le second exemple, bien que très différent du premier, est tout aussi crucial pour les populations africaines et fonctionne exactement sur le même principe.

    Il est plus particulièrement destiné à l’enseignement primaire et secondaire, puisqu’il permet à tout moment aux parents d’élèves de récupérer, à partir de leur téléphone ou de leur smartphone, par SMS et par email, les notes obtenues par leurs enfants scolarisés.

    Rappelons que dans certains pays d’Afrique, l’internet n’étant pas aussi fiable qu’en Europe, il est courant de trouver préférable d’utiliser le SMS et l’email plutôt qu’une interface Web pour permettre aux populations d’échanger et d’accéder à leurs données numériques.

    Comme dans l’exemple précédent, le scénario « Télé-Notes » part de l’initiative d’un jeune chef d’entreprise. Basée en Côte d’Ivoire, sa société, en phase de développement, a fait appel à MTP-Editions pour l’aider à finaliser son produit et à le diffuser sur tout le territoire.

    Le fonctionnement de « Télé-Notes » est simple.
Un responsable des notes est désigné par le chef de l’établissement scolaire mettant en place le système.  Son travaille consiste à  communiquer aux parents les identifiants et les codes confidentiels qu’il aura préalablement attribués aux élèves puis à  récupérer auprès des enseignants, par le biais de feuilles Excel préformatées, l’ensemble des notes données aux élèves durant l’année scolaire.

    Un logiciel fourni par MTP-Editions lui permettra d’introduire automatiquement, sans risque d’erreur, le contenu des feuilles Excel reçues dans la base de données de l’applicatif.

    Le serveur fonctionne dans les deux sens puisqu’il permet également au corps enseignant d’envoyer aux parents, lorsqu’il le souhaite, les notes obtenues par les enfants et ce, en quelques instants seulement, grâce au petit soft fourni par MTP-Editions.

    Le système peut sélectionner un élève, une classe, un niveau. Compte-tenu de leurs 160 caractères, les SMS sont envoyés chaque semaine alors que les envois d’emails  peuvent être plus espacés puisqu’ils permettent de regrouper l’ensemble des notes d’un élève au mois, au bimestre, au trimestre, au semestre, à l’année. Tout est facilement paramétrable et interchangeable. Aucune connaissance en informatique pure n’est requise. De simples connaissances bureautiques suffisent au bon fonctionnement du serveur.

    Un des atouts de ces innovations réside dans la possibilité qu’elles offrent de mutualiser le coût des matériels utilisés, ce qui les rend financièrement accessibles et laisse entrevoir une possibilité de les distribuer à grande échelle.

    Avec ces deux exemples, MTP-Editions nous montre à la fois comment les choses sont en train de changer en Afrique et  comment les outils informatiques de communication dont toutes les entreprises françaises, petites et grandes, disposent désormais sur Internet peuvent leur permettre d’accompagner ce mouvement, de prendre part à ces transformations.

    Nous voyons comment une nouvelle génération d’entrepreneurs en Afrique, formée aux TICs, cherche aujourd’hui à surmonter les défis que leurs pays ont à relever, en développant un système éducatif performant, un système de santé efficace, en produisant suffisamment pour pouvoir continuer à vivre sur place, à entrainer avec elle le plus grand nombre pour lui permettre d’accéder au progrès et comment ces jeunes managers qui partagent avec nous des liens sociaux et culturels forts ne demandent pas mieux que de pouvoir le faire avec nous.

    Plus d’infos :
    Pour toute information complémentaire, consultez les sites Internet de M.T.P. Editions :
 www.servocall.comwww.servisual.comwww.serworker.com.


  • Afripédia : un programme pour l’accès et la production de connaissances libres en Afrique francophone

    Afripédia : un programme pour l’accès et la production de connaissances libres en Afrique francophone

    Afripédia vise deux objectifs. En premier lieu, il favorise l’accès à la connaissance en permettant la consultation des projets Wikimédia dans les zones peu ou mal connectées à Internet. Pour ce faire, le programme met en place une diffusion hors ligne des contenus Wikimédia grâce à un dispositif utilisé pour installer un réseau wifi hors-ligne (Plug computer). Il est prévu aussi l’installation des contenus sur les intranets d’institutions, ainsi que sur des ordinateurs personnels.

    Afripedia_230414En second lieu, il encourage la production de contenus en formant des publics qui jusqu’à présent contribuaient peu à Wikipédia et en encourageant la création de communautés pour pérenniser les actions autour des projets Wikimédia et démultiplier les savoir-faire.

    Afripédia propose des sessions de formation pour des formateurs (enseignants universitaires ; documentalistes ou bibliothécaires). Ces sessions sont ensuite démultipliées par des formations locales, assurées notamment dans les Campus Numériques Francophones (CNF ®) de l’AUF.

    Afripédia a déjà permis le déploiement hors-ligne de Wikipédia dans des universités et écoles d’un grand nombre de pays africains : Burkina Faso, République Centrafricaine, Cameroun, République démocratique du Congo, Guinée, Bénin, Mali, Niger, Burundi, Mauritanie, Côte d’Ivoire.

    Afripédia en chiffres

    ·       Trente installations pour des accès à Wikipédia hors-ligne dans 11 pays africains (universités, campus numériques francophones, écoles).
    ·       42 stagiaires formés en 2012-2013 en Côte d’Ivoire, République démocratique du Congo et Cameroun,
    ·       164 personnes formées à la fin décembre 2012
    ·       dont 151 ont contribué au moins une fois sur Wikipédia.
    ·      Le suivi des comptes créés lors des sessions de formation se fait sur l’outil Wikiscan.

    Contenu apporté aux projets Wikimédia (au 15/12/2013)

    ·         Wikipédia
    – nombre total de contributions : près de 2000, dont 1804 éditions sur les articles

    – nombre d’articles créés : 158

    ·         Wiktionnaire : environ 100 contributions sur le Wiktionnaire en français, principalement en langues africaines

    Plus d’infos : www.auf.org​

  • Côte d’Ivoire : la communauté éducative en réflexion sur les jeux éducatifs

    Côte d’Ivoire : la communauté éducative en réflexion sur les jeux éducatifs

    160320135144bec0a780fUn public de qualité…

    Les participants à la rencontre étaient composé de

    –       Représentants du Ministère de l’Education Nationale et de l’Enseignement Technique (MENET)

    –       Délégués de l’Université Alassane Ouattara de Bouaké

    –       Enseignants chercheurs, personnels administratifs et techniques  de l’Ecole Normale Supérieure (ENS) d’Abidjan

    –       Représentant du Réseau Ouest et Centre Africain pour la Recherche en Education (ROCARE)

    –       Membres de la communauté des développeurs de Côte d’Ivoire.

    –       Spécialistes d’intégration des TIC dans la formation

    …Deux temps forts

    La rencontre qui a durée environ 1h (09 :30 – 10 :30) a été marquée par deux temps forts 

    L’invité, développeur de jeux vidéo éducatifs a fait une présentation sur les jeux éducatifs. Cette présentation  a abordé la place des jeux vidéo éducatifs dans l’éducation en tant qu’accompagnateur de l’éducation du citoyen de demain.

    Il a en effet montré que certains des problèmes actuels d’apprentissage que rencontrent les apprenants dans  notre système éducatif pourraient être adressés par le biais des jeux éducatifs. Ainsi, pour l’invité, la gamification pourrait permettre de répondre à la question du manque de motivation des élèves dans le cadre des apprentissages.

     

    A la suite de la présentation, les débats qui ont suivi ont tourné autour de deux points majeurs.

    • Le premier portait sur la pertinence des jeux vidéo pour l’amélioration du système éducatif Ivoirien.

    L’assistance a été unanime pour dire que les jeux ont leur  place dans l’éducation. En effet,  la société a de tout temps utilisé les jeux pour l’éducation des citoyens. Aussi,  le système éducatif ivoirien au niveau de la maternelle et du primaire se base essentiellement sur les jeux pour aider  les élèves à apprendre plus aisément. C’est seulement au niveau des enseignements secondaire et  supérieur que la présence du jeu dans le dispositif d’apprentissage est à peine perceptible par les formés. Pour les participants, il importe d’intégrer les jeux dans les programmes éducatifs du secondaire et su supérieur. Sur le plan de la didactique, il ressort que même si les jeux vidéo  éducatifs sont pertinents, il ne faut pas oublier le réel, c’est-à-dire la manipulation des objets  réels afin que ces élèves soient aptes à affronter les complexités du réel et  donner un sens à leurs apprentissages. Les risques d’addiction aux jeux vidéo ont été évoqués en ce sens que ces biais pourraient détourner les jeux de leurs fonctions éducatives pour devenir de véritables dangers pour la jeunesse en formation et l’ensemble de la société. Pour parer aux problèmes de l’addiction aux jeux, les participants ont estimé que l’introduction des jeux sérieux dans le système éducatif devrait être précédé d’une phase pilote afin qu’ils soient  bien encadrés et mieux orientés en fonction des résultats de l’évaluation de cette phase pilote

    • Le second a porté sur les formes de collaboration entre les acteurs majeurs (Ministères, Chercheurs en éducation, professionnels de l’éducation et développeurs informatiques) pour une production de jeux éducatifs de qualité et adaptés à nos réalités nationales. Il ressort des débats que la mise en place d’une telle collaboration est primordiale pour la production de jeux vidéos propres à notre contexte d’enseignement/apprentissage.

    Les participants ont profité l’opportunité de cette matinée des TIC pour souhaiter  que cette collaboration soit plus forte entre l’ENS d’Abidjan, les Ministères de l’Education Nationale et de l’Enseignement Technique et de l’Enseignement Supérieur et la Recherche  Scientifique dans le cadre de la conception, de la mise en œuvre et de l’évaluation du projet d’intégration des TIC dans le système éducatif ivoirien.

    Il faut noter que l’AIITICE, organisatrice de cette rencontre est une association composée d’Enseignant-Chercheurs d’Universités et de Grandes écoles, de formateurs des CAFOP, des enseignants du secondaire et du primaire et des développeurs en informatique. Elle pour objectif principal le renforcement des capacités et le développement professionnel des formateurs du supérieur, des formateurs des CAFOP, des enseignants du primaire et du secondaire pour l’usage pédagogique des TIC.

  • Le MOOC pour la qualité de l’éducation en Afrique ?

    Le MOOC pour la qualité de l’éducation en Afrique ?

     

    Le concept de MOOC

    S’il est né en 2008, c’est réellement en 2011 que le concept de MOOC a été mis en œuvre; aux USA avec une approche pédagogique essentiellement portée sur le contenu de l’enseignement diffusé et, au Canada dans le cadre d’une approche connectiviste avec le développement d’échanges, de forums, de séances synchrones pour encourager l’interactivité. Le Mooc connectiviste a la particularité de permettre la construction de connaissances grâce à la participation des apprenants, à leur collaboration et leurs échanges. En effet, chacun des participants peut, contribuer et enrichir le contenu des cours (vidéo, audio, ressources utiles, série d’exercices en ligne, etc.) en publiant sur le Web, produire de nouvelles ressources, commenter les productions des autres participants, discuter avec eux, ou encore échanger avec des experts lors de réunions.

    Dans cette formation à grande échelle, l’apprenant placé au centre du dispositif est le le seul responsable de sa formation. La volonté et la motivation de l’apprenant semblent ainsi déterminantes pour sa réussite dans le MOOC. En effet, le cours se fait en toute autonomie et c’est à l’apprenant de se prendre en charge, de déterminer ses objectifs et de diriger son apprentissage. Et contrairement à l’approche classique, l’enseignant (l’animateur) dans un MOOC joue un rôle de facilitateur de l’activité de l’apprenant.

    Pour la qualité de l’éducation en Afrique…

    Le MOOC qui est une dématérialisation de l’enseignement supérieur pourrait offrir la possibilité aux étudiants africains vivant sur le continent de pouvoir étudier dans des plus grandes Universités du Monde.

    Ainsi, le MOOC pourrait présenter des avantages:

    • A court et moyen terme

    L’accès aux contenus scientifiques de qualité: Nul n’est sans ignorer la carence en ressources documentaires des Universités d’un bon nombre de pays d’Afrique. Ainsi, à travers une inscription à un Mooc l’étudiant africain aura une grande chance de profiter des ressources mis à sa disposition et aussi celles partager par les autres participants.

    Les échanges avec des experts: le nombre de plus en plus grandissant des étudiants pose la problématique de l’encadrement des étudiants  dans nos Universités. L’étudiants à part son enseignant n’a plus d’autres personnes ressources pour échanger sur des questions liées à sa formation. Ainsi, participer à un MOOC, donne l’occasion aux étudiants de pouvoir échanger avec des experts, avec des participants et aussi avec des animateurs sur des sujets de leur domaine d’étude.

    • A long terme,

    L’élargissement de l’enseignement supérieur: pour les nombreux pays d’Afrique dont les systèmes d’enseignement supérieur souffrent du manque d’enseignants qualifiés, le MOOC apparaît comme un moyen alternatif pour assurer l’accès de la majorité à un enseignement supérieur de qualité. En effet, cette formation à distance permettrait d’éviter les contraintes de gestion des locaux, du manque de matériels didactiques et de l’insuffisance de formateurs compétents.

    La formation initiale et continue des enseignants: les systèmes éducatifs de la plus part des pays d’Afrique souffrent d’un manque d’enseignants qualifiés aussi bien au secondaire que dans le primaire. Ainsi, le MOOC pourrait bien servir d’alternatif pour la formation initiale mais surtout pour la formation continue des enseignants.

    …sous certaines conditions

    Certaines conditions devront être satisfaites afin que l’Afrique puisse profiter du MOOC. Parmi celles-ci, nous citerons deux, dont l’une est liée à l’accessibilité des TIC et l’autre  à la problématique du taux d’abandon au MOOC:

    • L’accessibilité aux TIC : La réalité des TIC dans la majorité des pays de l’Afrique est caractérisée par de grandes difficultés d’accès aux matériels informatique, d’accès à  internet et de la régularité de la fourniture en électricité. Ce problème d’accessibilité semble à la base des cas d’abandon des participants africains à certains MOOC comme celui de ITyPA, l’un des tous premiers Mooc francophones par exemple.
    • La problématique du taux d’abandon au MOOC : Comme mentionné plus haut, la volonté et la motivation de l’apprenant semblent déterminantes pour sa réussite dans le MOOC. Et l’un des sujets de préoccupation est le taux élevé d’abandon qui sévit sur les Moocs. En effet, sur les 160 000 personnes qui se sont inscrites au cours d’intelligence artificielle de Norvig et Thrun, seulement 14 % ont terminé le cursus. De même, sur les 155 000 étudiants qui se sont inscrits à un cours du MIT sur les circuits électroniques en 2012, seulement 23 000 ont terminé le premier jeu de problèmes et seulement 7 000 (soit 5 %) ont réussi le cours. Le Mooc ITyPA n’échappe pas à ce phénomène. En effet selon un rapport des organisateurs, sur 1300 personnes inscrites au début, seulement une quarantaine de personnes ont laissé une trace de leur passage sur les différents pads. Et sur ces 40 personnes, on peut compter une quinzaine de personnes impliquées à des niveaux divers. Pour des spécialistes, La plus grande crainte envers les Moocs est que les grandes écoles risquent de l’intégrer sans en évaluer soigneusement les inconvénients possibles.

    Que ce soit à court, à moyen ou à long terme, on voit bien que le MOOC pourrait avoir un effet indéniable sur la qualité de l’éducation dans la plus part des pays d’Afrique. Ainsi, au moment ou l’éducation dans la majorité des pays africains traverse des crises de qualité, les décideurs devraient faire une analyse pertinente des possibilités offertes par le MOOC. Et pour pleinement profiter du MOOC afin d’améliorer la qualité de l’éducation, les différents pays d’Afrique devraient adresser quelques un des problèmes identifiés ci-dessus.

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  • Les TIC et le marché de l’éducation en Côte d’Ivoire

    Les TIC et le marché de l’éducation en Côte d’Ivoire

    050320135135c6a33c56cD’entrée de jeux, l’invité a fait un état des lieux de l’éducation en Côte d’Ivoire. Il ressort que l’éducation en Côte d’Ivoire, c’est plus de 4 000 000 d’élèves du primaire et du secondaire, 80 000 enseignants du primaire et du secondaire, 160 000 étudiants, 1 500 enseignants du supérieur. L’éducation Ivoirienne c’est aussi un taux de scolarisation de 54, 6% dont 40% de femme, un taux d’analphabétisme des adultes qui ne dépasse guère 55%. Bref, l’éducation ivoirienne, c’est une éducation qui sort de plus d’une décennie de crise et qui est en reconstruction.

    L’invité a aussi fait ressortir la volonté des politiques à s’appuyer sur les potentialités éducatives des TIC pour améliorer la qualité du système éducatif ivoirien. Pour ce faire, le Gouvernement a mis en œuvre le projet E-éducation, une composante majeure de son programme E-Gouv. La manifestation de cette volonté politique se traduit par l’équipement et l’interconnexion des cinq Universités publiques de Côte d’Ivoire. Elle se traduit aussi par la prise d’un décret par le Président de la République portant la création d’une discipline TICE dans l’enseignement de base (du CP1 à la classe de 3ème). Elle se manifeste sur le terrain par la mise en œuvre de plusieurs initiatives d’usage des TIC pour la formation continue et le développement professionnel des enseignants.

    Pour l’invité, la meilleure des portes d’entrée des professionnels et acteurs des TIC sur le marché de l’éducation en Côte d’Ivoire est celle de la pédagogie. En effet, selon lui, la conception d’une ressource éducative pertinente ne peut être possible sans y avoir associé ou sans le regard d’un pédagogue. Il a alors encouragé les développeurs à toujours partir des besoins réels exprimés par les spécialistes de l’éducation et de la formation afin de concevoir des ressources éducatives.

    Cette démarche, selon l’invité, permettra de disposer de ressources éducatives de qualité dans un marché de l’éducation qui sera très ouvert et très concurrentiel. Par ailleurs selon l’invité, vu le taux de pénétration des terminaux mobiles en Côte d’Ivoire (75%), les professionnels des TIC devraient penser mobile dans la conception des ressources éducatives.

    Des débats qui ont suivi, il ressort que les ressources éducatives  devraient être sous licence Creative Common; licence qui semble bien adaptée pour la production collaborative comme c’est le cas pour les ressources éducatives.   Pour le format, bien que le prix des bandes passantes soit élevé actuellement en Côte d’Ivoire, les participants ont estimé qu’il ne faudrait pas se limiter aux seuls formats audio, textes et images. Il faut prévoir le format vidéo en anticipant sur une baisse future du prix de la bande passante et, surtout parce que le marché du contenu éducatif est un marché qui va au-delà des frontières ivoiriennes.

    Quels modèles économiques pour le marché des TIC en éducation en Côte d’Ivoire? 

    Selon une participante, une réponse à cette question pourrait se trouver du côté de certaines déclinaisons de la licence Creative Commons. Ceci a été corroboré par l’exemple de sesamath une association française qui a pour but de diffuser sous une licence libre des documents et des logiciels éducatifs de mathématiques.  Par ailleurs, vue la taille de la population cible (élèves, étudiants, enseignants et parents d’élève), un autre participant a estimé qu’une autre réponse pourrait résider dans la prise en compte de la vente d’espace publicitaire sur des portails de ressources éducatives.

    Source : Bi Sehi Antoine MIAN, Ph.D.
    Enseignant-Chercheur à l’ENS d’Abidjan
    Spécialiste des TIC en Education

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  • Accompagnement et formation sur le devant de la scène en Afrique avec le modèle CERCO

    AntoineMian_01021341Le dernier né du réseau est l’Institut CERCO Côte d’Ivoire qui a ouvert ses portes le samedi 19 janvier 2013 à Abidjan dans la commune de Cocody. A l’occasion de cette ouverture, le groupe a donné de voir son modèle d’intégration des TIC dans l’enseignement supérieur.

    Les responsables du groupe CERCO ont très tôt compris que c’est en intégrant les TIC en éducation que l’on pourra doter les futurs citoyens africains de compétences leur permettant de travailler dans ce siècle du numérique. Ils ont dès lors fait de l’utilisation des TIC pour la formation leur cheval de bataille et leur marque déposée.

    Cette politique d’intégration des TIC semble se nourrir des résultats de la recherche en la matière. En effet, ces résultats suggèrent que l’intégration des TIC en éducation passe par l’équipement, le contenu éducatif, la formation des usagers et l’accompagnement ou le soutien technique dans la mise en en œuvre.

    En termes d’équipement, toutes les salles de cours de CERCO Côte d’Ivoire sont dotées d’un Tableau Blanc Interactif (TBI) et d’un système de caméra pour enregistrer des enseignements qui peuvent être mis à la disposition des apprenants. L’institut dispose aussi d’un système de visioconférence. En lieux et place d’une salle informatique, CERCO Côte d’Ivoire a décidé de doter chacun de ses étudiants d’un ordinateur portable de dernière génération de marque CERCO. Une couverture Wifi permet un accès à Internet sur tout le campus de CERCO Côte d’Ivoire, toute chose qui favorisera encore plus l’apprentissage mobile.

    Concernant le contenu éducatif, CERCO Côte d’Ivoire dispose d’un fond documentaire composé de supports de cours harmonisés à partir des contenus dispensés dans les autres instituts du réseau.  Ces supports de cours sont accessibles aussi bien en version numérique via une plateforme e-Learning qu’en version papier. En plus des supports de cours, CERCO Côte d’Ivoire est doté d’une bibliothèque numérique qui, en plus des abonnements à des bibliothèques numériques et base de données internationales, dispose de 50000 ouvrages de références consultables sur place.
    La gestion de la scolarité dans le canevas de la réforme LMD est rendu possible grâce au PGI Cocktail dont dispose CERCO Côte d’Ivoire.

    Pour favoriser un usage intelligent de tous ces équipements, CERCO Côte d’Ivoire a entrepris depuis plus d’un mois une série de formation à l’intention des étudiants et des formateurs. Ainsi, les étudiants ont été formés aux logiciels de bureautiques, à la prise en main de la plateforme e-Learning, de la bibliothèque numérique et à l’utilisation du TBI. Quant aux enseignants, ils ont commencé depuis une semaine une série de formation qui porte essentiellement sur le TBI et sur le logiciel de présentation PowerPoint. Les formations sur l’utilisation de la plateforme e-Learning pour la mise des cours en ligne suivront.

    Le volet de l’accompagnement et du soutien pour un usage efficient des équipements par les enseignants et les étudiants en situation d’enseignement/apprentissage  a aussi été pris en compte. Ainsi, dans chaque salle de classe de CERCO Côte d’Ivoire il y’aura un technicien dont la présence libérera les enseignants et les apprenants des éventuels soucis techniques afin qu’ils se concentrent sur les contenus d’enseignement/apprentissage.

    Au moment ou les Universités de la Côte d’Ivoire comme la plus part des Universités de l’Afrique de l’ouest se lancent sur le chantier de l’intégration des TIC, l’institut supérieur CERCO Côte d’Ivoire pourrait leur servir de modèle.

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