Étiquette : AC Montpellier

  • Cité d’excellence sportive de Font-Romeu : un modèle atypique autour des valeurs d’échanges, de partages et de collaboration

    Cité d’excellence sportive de Font-Romeu : un modèle atypique autour des valeurs d’échanges, de partages et de collaboration

    Armande Le Pellec Muller, recteur de l’académie de Montpellier et recteur de la grande région académique, chancelier des universités et Fabrice Lorrente, président de l’Université de Perpignan, se sont retrouvés aux côtés des collectivités locales et des acteurs de la cité de l’excellence sportive de Font-Romeu pour évoquer les projets de développement.

    Des valeurs fondamentales d’éducation et de citoyenneté

    Au-delà de l’image véhiculée autour des champions dans les différentes disciplines, Camille Lacourt, Killian Jornet, Martin Fourcade, pour ne citer qu’eux et du sport de haut niveau, ce sont aussi la collaboration, les échanges et l’entraide qui en font une cité d’excellence :

    les vraies valeurs du sport et de citoyenneté, en d’autres termes.

    Le titre mis en avant « Collaboration, échanges et partages à 1850m d’altitude » aurait pu laisser penser au prochain thème de l’Université d’été de LUDOVIA#14 « Partages, échanges & contributions » ; en fait, non, mais nous ne sommes pas très loin d’Ax-les-Thermes et nous sommes en montagne !

    Sur ce site d’exception, on est dans le vrai ; aujourd’hui, on ne peut penser un fonctionnement « seul dans son coin », il faut « chasser en meute », comme le souligne Fabrice Lorrente ; et c’est à plusieurs qu’on peut vraiment avancer et progresser.

    La cité de l’excellence sportive de Font-Romeu, qui va fêter cette année le 50ème anniversaire du lycée climatique Pierre de Coubertin et de la création du Centre National d’Entraînement en Altitude du CREPS de Montpellier, accueille également des étudiants en licence STAPS dépendant de l’Université de Perpignan.

    C’est dans ce mélange atypique d’institutions fonctionnant tout aussi bien de manière indépendante qu’ensemble autour d’interconnections qui se sont créées naturellement entre les différents univers (scolaires, universitaire, sportifs de haut niveau, compétitions ou encore de la santé…), que Mme le Recteur a souhaité organiser cette visite :

    « J’avais depuis longtemps le souhait de venir à Font-Romeu et de découvrir un modèle de coopération, à la fois lié aux collectivités et qui met en relation des ministères différents (…), qui fonctionne autour d’une dynamique liée au sport mais surtout autour des valeurs éducatives et positives que le sport peut véhiculer ».

    Une dynamique positive partagée par tous les acteurs de la cité d’excellence sportive.

    Fabrice Lorrente, président de l’Université de Perpignan (UPVD) remercie le rectorat de Montpellier et les collectivités et notamment la région Occitanie, pour leur implication dans le développement de la « Pépite » que représente Font-Romeu.
    Pour lui, c’est l’ensemble des acteurs dynamiques et « en phase » qui font de la cité sportive ce qu’elle est aujourd’hui.

    « Ce sont des aventures d’institution, mais ce sont surtout des aventures humaines avec des équipes qui partagent une vision commune et une passion », souligne t-il.

    Mme le Recteur rappelle tous les ingrédients qui font de Font-Romeu un modèle unique : l’altitude, l’ensemble des acteurs précédemment cités associés à un pôle recherche avec le LEPSA (Laboratoire Européen Performances Altitude) et pour lequel, le président Fabrice Lorrente, mène une politique de recrutement ambitieuse.

    Une image d’excellence, de citoyenneté et de bien vivre ensemble.

    « On a la création d’un écosystème à la fois éducatif, à la fois de construction de soi, d’épanouissement de soi, de bien-être et en même temps de pôles d’excellence auxquels chacun des acteurs participe avec beaucoup d’ambition », tient à souligner Armande Le Pellec-Muller.

    Mme le Recteur insiste sur l’image d’excellence qu’il est nécessaire de montrer à l’échelon national ; « mais de l’excellence qui doit se construire par la pugnacité, par l’enthousiasme, par la rigueur et par la méthode ».

    Pour toutes ces raisons, Mme le Recteur, en collaboration avec ses partenaires que sont la région Occitanie, l’UPVD et le proviseur de la cité scolaire Pierre de Coubertin, a entamé une réflexion depuis deux ans, sur la possibilité d’obtenir le label « Campus des métiers et des qualifications ».

    De l’excellence vers le label « Campus des Métiers et des Qualifications Métiers du Sport ».

    Profitant du 5ème appel à projets lancé dernièrement en février 2017 par Najat Vallaud-Belkacem, la cité d’excellence sportive de Font-Romeu est candidate pour devenir « Campus des Métiers et des Qualifications Métiers du Sport ».

    Pour Armande Le Pellec-Muller, tout est rassemblé à Font-Romeu.

    « En ayant sur place tous les dispositifs de formation, du niveau 5 au niveau 1, en réfléchissant avec les laboratoires sur tous les métiers du sport, on a un modèle intégratif sur la question de l’excellence et de tous les champs (…)».

    « Ce qui peut présenter, pour la région Occitanie, un modèle qui n’existe nulle part ailleurs en France métropolitaine ».

    Au vu des atouts précédemment cités, nul doute que le label puisse être attribué à la cité sportive de Font-Romeu.

    Quelques données sur la cité de l’excellence sportive de Font-Romeu

    Ce sont près de 800 élèves qui sont accueillis sur le collège et le lycée Pierre de Coubertin.

    Pôles Espoir et Pôle France de la cité scolaire : Lutte, Natation, Pentathlon moderne, Short-Track, Ski alpin, Ski freestyle, Snowboard, Ski nordique soit 76 élèves.

    Section sportives de la cité scolaire : Athlétisme, Equitation, Football, Hockey sur glace, Luette, Montagne, Natation-Pentathlon moderne, Patinage artistique, Ski alpin, Ski freestyle, Ski nordique, Snowboard, Triathlon, Vol libre soit 217 élèves.

    Le STAPS de l’UPVD au cœur de la cité de l’excellence sportive

    Implanté depuis 1997, le département STAPS s’est doté en 2012 d’un bâtiment neuf, implanté à proximité des structures sportives du Centre National d’Entraînement en Altitude/CREPS.
    Les effectifs (455 étudiants en licence cette année) ne cessent de croître et plus de la moitié des candidatures sont refusées faute de places.

    Quelques données sur le sport en France et en région Occitanie Pyrénées Méditerranée

    Le sport est un moteur de croissance de l’économie. Malgré un contexte économique difficile, le secteur du sport est en forte croissance en France. Il occupe une place importante dans l’économie française :

    -> La dépense sportive s’élève à plus de 36,5 milliards d’euros en 2012, soit près de 2% du PIB français
    -> Le commerce des articles de sport correspond à un chiffre d’affaires de près de 10 milliards d’euros
    -> Près de 300 000 emplois qui sont directement liés au sport avec une croissance de l’emploi entre 1993 et 2010 de 49 %.

    Plus précisément, la région Occitanie / Pyrénées Méditerranée est une région où la pratique sportive est très répandue. On peut retenir les indicateurs suivants :

    . 31,5 millions d’euros consacrés au sport par la Région
    . 17 267 clubs affiliés à une fédération
    . 1 350 986 licenciés
    . 17 000 emplois sportifs

    Le nombre de création d’entreprises dans les activités du Sport, du Tourisme d’Aventure, des Sports de Pleine Nature et des Loisirs n’a cessé de se développer. En 2014, 18 058 entreprises ont été créées au niveau national, soit une croissance de 200 % entre 2002 et 2014.

    Il s’agit d’entreprises du secteur de l’enseignement, du tourisme d’aventure, du fitness et de la culture physique, des parcs de loisirs ou encore des activités de pleine nature.

    Au-delà de la diversité de ces activités, l’entrepreneuriat de la filière s’oriente également aujourd’hui vers des projets plus transversaux liés à l’innovation technologique, l’innovation numérique et l’innovation d’usage.

    Crédit photo Homepage : ludomag.com
    Sur cette journée de visite étaient présents Mme le recteur de l’académie de Montpellier, Armande le Pellec-Muller, le Président de l’UPVD, Fabrice Lorrente, La conseillère régionale de la région Occitanie, M. le maire de Font-Romeu, les acteurs et enseignants de la filière STAPS de l’UPVD et du CNEA-CREPS et le laboratoire de recherche LEPSA.

  • Adaptations et bouleversements pédagogiques pour mieux faire apprendre ses élèves

    Adaptations et bouleversements pédagogiques pour mieux faire apprendre ses élèves

    Frédéric Davignon a bouleversé ses pratiques pédagogiques pour aider ses élèves à aller vers un meilleur apprentissage. Professeur d’anglais, il ne pouvait plus supporter d’entendre ses élèves dire qu’ils étaient « nuls » et il voulait leur redonner goût à la discipline. La classe inversée associée à une plus forte utilisation du numérique l’a aidé dans cette transformation.

    Quand tout a démarré…

    Reprenant en main des élèves de seconde et n’ayant pas enseigné en niveau lycée depuis quelques années, il s’est retrouvé face à des jeunes « braqués, se déclarant nuls en anglais ».

    « Ce terme de nul, après 6 ans d’anglais, m’a plutôt choqué, d’autant plus qu’il y avait certains élèves que j’avais eus les années précédentes ».
    Etant bien présent sur les réseaux sociaux, Frédéric a eu l’occasion de dialoguer avec d’autres enseignants qui pratiquent la classe inversée. Au départ, il n’y voyait pas d’intérêt ; puis, creusant un peu le sujet, il s’est dit qu’il pourrait peut-être « sortir certaines parties du cours pour pouvoir gagner du temps de pratique en classe ».

    Complicité avec les élèves : comprendre d’où vient le problème !

    Il a interrogé ses élèves sur cette notion de « nul » et en fait « ils ont fait émerger des besoins, principalement en outils de grammaire et en lexique ». Frédéric a ensuite réfléchi sur comment les aider…Il s’est lancé dans la classe inversée et a expliqué sa démarche aux élèves.

    Le principe, très général, de la classe inversée, se décline en autant d’enseignants qui la pratiquent et est aussi fonction des besoins des élèves, explique Frédéric.

    « Le principe général, c’est de sortir du cours tout ce qui est transmission de connaissances pour lesquelles l’enseignant n’a pas vraiment besoin d’être là et gagner du temps de pratique en classe et d’accompagner les élèves ».

    Mieux accompagner les élèves sur le temps de classe.

    Il n’avait pas le temps de reprendre toutes les bases ; il a donc « isolé » pas mal de notions sur lesquelles il a proposé aux élèves de travailler sous formes de « capsules ».
    Au départ muni de son Smartphone et de sa tablette, il a testé plusieurs applications qui l’intéressaient pour ses productions média.

    Il faut trouver l’outil adapté « qui fait qu’on peut se lancer ».

    En « vrai », comment on fait ?

    Frédéric utilise Adobe Spark Video. « L’idée est qu’on a plusieurs diapositives dans lesquelles on peut mettre du texte, des images, des icônes et on peut enregistrer sa voie dessus ». Frédéric ne tenait pas spécialement à ce que les élèves voient son visage ; la voix, ça suffit !

    Certes, la réalisation des vidéos lui prend du temps mais « elles font partie de ma préparation de cours, entre deux heures de cours ou le soir, aux moments standard où les professeurs préparent leur cours j’imagine », explique t-il.

    Adaptation des élèves à ces nouvelles méthodes d’apprentissage.

    Frédéric a choisi de montrer en classe dans un premier temps, quels usages faire des capsules et quelle devait être la démarche que devaient adopter les élèves.
    Aujourd’hui, environ ¾ de ses élèves vont voir les capsules sérieusement et surtout, il constate un « déblocage des élèves sur la prise de parole en continu, sur l’expression en classe, là où, avant, j’avais des élèves totalement tétanisés ». (la preuve en images, dans la vidéo ci-contre).

    Frédéric propose toujours plusieurs activités, à la maison et en classe, toutes aussi variées les unes que les autres ; la classe inversée n’est pas l’unique forme du changement de pédagogie qu’il s’est « astreint » à employer.
    Très au fait du numérique et aussi très bien équipé dans sa classe (ce qui n’est pas toujours le cas…, avouons-le), il met à profit chaque outil à sa disposition.

    Pour exemple, il se plaît à démarrer une séance avec un test de connaissances sur la leçon du cours précédent à l’aide d’un mélange papier et numérique en utilisant Plickers. Chaque élève dispose d’une étiquette sur laquelle est imprimé un symbole de type QRcode qu’il présente à l’enseignant. La réponse choisie est déterminée par l’orientation du QRcode.

    « Cela me permet de faire une évaluation en début de cours et eux, ça les amuse beaucoup. Ça permet de commencer le cours de façon un peu « fun » et j’aime bien le mélange du numérique et du papier qui est à la fois très moderne et très classique ».

    Il prépare sa trame de cours sur l’ENT en utilisant une brique Moodle, sans oublier d’y faire apparaître quelques rubriques d’aide que les élèves peuvent utiliser en flashant des QR codes… ou encore prépare une présentation sous Prezi, disponible sur le TNI en classe, pour aider les élèves à réaliser chaque étape du travail.

    Au-delà des outils et de ses nouvelles pratiques, Frédéric avoue que sa démarche va plus loin.

    « Surtout, cela entame un travail de réflexion sur tout un tas d’autres choses comme l’accompagnement, différencier les parcours en classe, travailler la méthodologie, etc »

    « Parce que j’ai gagné du temps en classe ».

    Frédéric Davignon va tout naturellement participer à la CLISE 2017 qui aura lieu du 30 janvier au 04 février.

    Tout savoir sur la CLISE 2017 : www.laclasseinversee.com/semaine-de-la-classe-inversee-clise

  • L’académie de Montpellier engagée à 100% dans le modèle pédagogique de classe inversée

    L’académie de Montpellier engagée à 100% dans le modèle pédagogique de classe inversée

    L’académie de Montpellier est bien consciente des enjeux des nouveaux modèles pédagogiques utilisés aujourd’hui par les enseignants pour renouveler leurs pratiques et améliorer les apprentissages des élèves. La classe inversée, qui en fait partie, est encouragée à 100% par l’académie au travers du plan académique de formation, d’outils comme la plateforme S@fire sur l’ENT et d’actions comme le séminaire annuel académique sur le numérique éducatif ou encore le partenariat avec la semaine CLISE 2017.

    « Nous remarquons un intérêt croissant pour cette pratique pédagogique qu’est la classe inversée », explique Mathieu Ruffenach, Délégué Académique au Numérique.

    Il note en effet cet intérêt croissant, toute discipline confondue, au travers du plan académique de formation.
    La volonté de l’académie est bien d’accompagner les enseignants qui souhaitent se « lancer » dans ces nouvelles pratiques. Aussi, au-delà de la formation, l’académie tient à mettre à disposition des outils allant en ce sens.

    Avec l’ENT académique, les enseignants ont déjà un environnement qui les aident à compiler des ressources pour être disponibles pour leurs élèves.

    « Nous avons aussi développé un espace sur l’ENT, S@fire, qui permet la mutualisation de capsules vidéo, d’exercices ou d’activités élèves ».

    Ce sujet autour des nouvelles manières d’enseigner est central pour l’académie, argumente Mathieu Ruffenach ; il occupera aussi une place de marque sur le prochain séminaire académique sur le numérique éducatif qui aura lieu jeudi 30 mars 2017 autour du thème « l’Espace et le Temps des apprentissages à l’ère du numérique ».

    Enfin, l’académie de Montpellier est partenaire de la semaine de la CLISE 2017, du 30 janvier au 04 février.

    « Il y a une volonté forte de l’académie de s’inscrire dans cette dynamique », souligne Mathieu Ruffenach.

    Frédéric Davignon (@freddav sur Twitter), collaborateur à la DANE de Montpellier, a la mission d’organiser la CLISE 2017 dans l’académie. Aussi, si vous êtes intéressé pour y participer, n’hésitez pas à prendre contact avec lui !

    Source vidéo : Extraits de la vidéo sur S@fire réalisée par Emmanuel Rémy, DANE Académie de Montpellier

  • Le numérique au service des échanges

    Le numérique au service des échanges

    Armande Le Pellec Muller, recteur de la région académique Occitanie, recteur de l’académie de Montpellier, chancelier des universités, et Béatrice Angrand, secrétaire générale l’Office Franco-Allemand pour la Jeunesse ont ouvert le jeudi 12 janvier, la journée franco-allemande 2017 sur le thème « le numérique au service des échanges ».

    Convaincue que l’apprentissage des langues, la mobilité, le dialogue interculturel et l’ouverture européenne sont indispensables à la formation des citoyens et un atout considérable pour la réussite de tous les élèves, l’académie de Montpellier organise chaque année depuis 2005 une journée franco-allemande à destination des enseignants du 1er degré au supérieur, des assistants et des inspecteurs. Les croisements entre l’enseignement de l’allemand et les autres enseignements seront au cœur des échanges de cette année, avec au programme : présentation d’outils et de ressources pédagogiques, de projets plurilingues et interdisciplinaires, ateliers.

    Cette journée sera cette année consacrée aux échanges franco-allemands et plus particulièrement aux dispositifs et outils numériques qui permettent de les préparer, les faire vivre, les enrichir, avec au programme : présentation d’outils et de ressources pédagogiques, de projets interdisciplinaires, ateliers.

    L’apprentissage de l’Allemand dans l’académie de Montpellier

    • 4,9% d’élèves qui étudient cette langue en primaire (5ème académie de France)
    • 72 dispositifs bilangues anglais/allemand (dès la 6ème lorsque l’apprentissage a débuté dans le 1er degré)
    • 25 collèges proposant l’allemand en LV2 (dès la 5ème depuis la rentrée 2016)
    • 12 lycées proposant une section européenne
    • 3 lycées proposant une section Abibac 
    • le développement de l’apprentissage de l’allemand dans les formations professionnelles : 3 parcours franco-allemands dans le domaine de l’hôtellerie, de la gastronomie et du tourisme

     

  • Remise des 45 l@bels numériques aux lycées de l’académie de Montpellier

    Remise des 45 l@bels numériques aux lycées de l’académie de Montpellier

    Armande Le Pellec Muller, recteur de la région académique Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, recteur de l’académie de Montpellier, chancelier des universités, et Carole Delga, présidente de la région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée ont présidé la cérémonie de remise des l@bels numériques à 45 lycées de l’académie de Montpellier, le vendredi 16 septembre 2016.

    L’académie de Montpellier et  la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée, soucieuses de l’insertion des jeunes dans la société du numérique d’aujourd’hui et de demain, ont fait du développement du numérique éducatif dans les lycées, une de leur priorités communes.

    Pour valoriser l’usage du numérique éducatif dans les lycées d’enseignement général, technologique ou professionnel, l’académie et la Région ont mis en œuvre une démarche de labellisation numérique appelée « L@bel numérique Lycée« .

    Ce l@bel académique atteste la dynamique numérique d’un établissement, tant au niveau de son pilotage, de son équipement, que des usages pédagogiques et de la formation des personnels.

    « L’académie de Montpellier se mobilise afin de développer l’usage du numérique éducatif dans les écoles, les collèges et les lycées. Nous disposons ainsi d’un ENT unique pour le 2nd degré qui enregistre plus de 800 000 connexions par mois, et mettons à disposition de tous des ressources gratuites pour la classe, notamment les cartables numériques du collégien et du lycéen.  Et pour accompagner les équipes éducatives, nous consacrons chaque année 500 000€ à la formation des personnels », rappelle Armande Le Pellec Muller, recteur de la région académique Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, recteur de l’académie de Montpellier, chancelier des universités.

    « La première de nos priorités est l’éducation et, avec  l’Académie de Montpellier,  nous menons des politiques exemplaires pour offrir à nos jeunes les meilleures conditions pour  la réussite scolaire. Dans ce cadre, le développement du numérique éducatif est un vecteur d’innovation qui contribue à promouvoir l’égalité des chances et l’épanouissement  de nos lycéen-nes », souligne Carole Delga, présidente de la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerrannée.

    Plus d’infos :

    Retrouvez tous nos articles traitant du numérique dans l’académie de Montpellier ici

  • Engagement de l’élève dans et hors la classe avec MCNC

    Engagement de l’élève dans et hors la classe avec MCNC

    L’université d’été Ludovia aura lieu du 23 au 26 août 2016 dans l’Ariège. Lors de cet événement des ateliers Explorcamps et Fabcamps seront proposés. Pierre Puget présente « Engagement de l’élève dans et hors la classe avec MCNC ».

    Problématique pédagogique 

    S’il est possible, avec l’ENT, de mettre en relation l’élève et l’enseignant, ou les élèves entre eux, afin d’échanger des ressources, il ne permet pas suffisamment à l’élève de s’engager dans la production de ressources. Mon Cartable Numérique du Collégien favorise alors l’engagement des élèves dans la création et l’édition de ressources (audio, vidéo, image, diaporama…) et/ou dans l’exploitation de logiciels disciplinaires. Cette mise en activité ne nécessite pas l’installation d’applications sur une machine parentale (par exemple), les ressources logicielles de MCNC étant complètement portables.

    Apport du numérique ou présentation de la techno utilisée 

    Depuis 3 ans, la DANé de l’académie de Montpellier propose aux collèges de l’académie une suite logicielle « Mon Cartable Numérique du Collégien » dont l’ensemble des ressources a été validé par les corps d’inspection.

    MCNC est envoyé sur une clé USB à chaque collège public de l’académie : les collèges ont ensuite toute latitude pour disséminer cette ressource auprès des enseignants et des élèves. Par ailleurs, MCNC a été inséré sur les EIM (tablette Windows) distribués par le département de l’Hérault et est aussi accessible gratuitement en téléchargement (11 Go) www.ac-montpellier.fr/cid91456/le-cartable-numerique ; enfin, le département de l’Hérault accompagne son déploiement en achetant annuellement 1000 clés qui sont attribuées aux collégiens, après un appel à projet.

    Chaque année, une nouvelle version de MCNC est proposée, en tenant compte des retours d’expérience. La version 4, prévue pour juin 2016, possédera deux entrées – cycle 3 et cycle 4 – afin de coller à la réforme du Collège 2016.

    MCNC s’inscrit dans une cohérence académique en prolongeant MCNE (Mon cartable Numérique de l’Ecolier) ; MCNL (Mon Cartable numérique du Lycéen) étant le dernier maillon de l’ensemble.

    La présentation de MCNC pourra se faire autour d’un ExplorCamp, par le responsable du projet, Pierre Puget, et utilisateur en classe de MCNC.

    Relation avec le thème de l’édition

    Le thème du Ludovia#13 permet de discuter autour de l’engagement de l’élève dans ses apprentissages. Cet engagement peut être facilité si on laisse à l’élève le choix de la mise en forme des ressources qu’il produit, le choix des outils à utiliser, le choix de visualiser quand bon lui semble des ressources numériques qui l’accompagnent en permanence. Cet engagement sera d’autant plus important si la découverte de MCNC s’effectue à l’entrée en 6ème, accompagnant l’élève durant ses 4 années de vie collégienne.

    Synthèse et apport du retour d’usage en classe 

    L’élève qui dispose de la suite logicielle MCNC sur une clé USB, peut ainsi exploiter de nombreuses ressources disciplinaires, mais aussi transversales (édition d’une image, d’une vidéo, d’un enregistrement sonore, réalisation d’une carte mentale, ou d’une écriture collaborative…) dans la classe, et en dehors. En effet, MCNC permet de poursuivre, au CDI ou à la maison, la réalisation d’un travail entamé au cours d’une séance. A l’inverse, il est aussi possible d’engager la séance en amont (principe de la pédagogie inversée) à l’aide de ces ressources numériques.

    Une bibliothèque (gérée par Calibre) donne accès à plusieurs centaines d’ouvrages (en français, mais aussi en anglais, allemand espagnol, et italien).

    Des outils d’accessibilité pour les élèves à besoins éducatifs particuliers sont intégrés à MCNC.

    Certains collèges de l’académie fournissent désormais en début d’année, à l’ensemble de leurs élèves, une clé USB avec MCNC. Afin d’alléger le poids des cartables, il est aussi possible d’insérer des livres numériques (une clé de 32 Go est alors nécessaire) ; mais les nombreuses règles de sécurité de certains livres numériques rendent leur utilisation très difficile.

    MCNC, s’appuyant sur des logiciels libres portables, est complètement ouvert en modification au niveau de son contenu, ainsi que de son ergonomie.

    Un FabCamp pourra d’ailleurs être proposé autour de la modification du contenu et de l’ergonomie de MCNC et/ou de MCNE (Pierre Puget).

    Plus d’infos sur les ateliers EXPLORCAMPs Ludovia#13
    http://ludovia.org/2016/ateliers-sur-explorcamps-ludovia13/

    A propos de l’auteur 

  • La pédagogie inversée et le numérique : comment en arriver là ?

    La pédagogie inversée et le numérique : comment en arriver là ?

    L’académie de Montpellier a organisé jeudi 7 avril 2016 son troisième séminaire académique sur le numérique éducatif à CANOPÉ Montpellier. Un certain nombre d’ateliers, retours d’usages et nouveautés, ont été présentés à cette occasion. Frédéric Davignon nous a fait l’exposé de comment il en est arrivé à utiliser une méthode de classe inversée avec ses élèves de seconde, pour les remotiver d’une part et pour qu’ils apprennent, d’autre part.

    La classe inversée : un outil à la disposition des enseignants pour remotiver les élèves et favoriser la persévérance scolaire ainsi qu’un vecteur d’intégration du numérique dans l’enseignement et de son utilisation par les élèves.

    Cette approche alternative permet aussi une réorganisation des moments d’apprentissage et permet de mieux accompagner les élèves.

    Qu’est-ce que la classe inversée ? Comment créer une séquence en intégrant le principe de classe inversée ? Y a-t-il une classe inversée ou plusieurs voies ? Illustration en vidéo avec Frédéric Davignon en anglais.

    Suivre aussi Frédéric sur Twitter sur @freddav

  • Les Serious Games, plaisir de jeu et/ou plaisir d’apprendre ?

    Les Serious Games, plaisir de jeu et/ou plaisir d’apprendre ?

    Les Serious Games ou Jeux Sérieux, sont un support pédagogique qui tente d’associer plaisir de jeu et plaisir d’apprendre. Encore relativement expérimentale, cette approche nécessite un réel investissement de la part des enseignants pour identifier des jeux à potentiel pédagogique, ainsi que pour les adapter à leur classe.

    Damien Djaouti a tout d’abord fait découvrir les avantages et les limites des Serious Games pour l’enseignement, à grand renfort d’exemples. Puis il a abordé des questions plus pratiques à savoir « où trouver des Serious Games » ? « Comment sélectionner un jeu adapté à ses élèves » ? « Comment le mettre en œuvre dans sa classe » ?

    Retrouvez une synthèse de l’atelier dans la vidéo ci-contre.

  • Au cœur des pratiques numériques des jeunes dans le cadre de la Vie Lycéenne

    Au cœur des pratiques numériques des jeunes dans le cadre de la Vie Lycéenne

    [callout]Des jeunes élus lycéens faisaient la démonstration de leurs pratiques très actives sur le net : blog, pages Facebook et vidéos sur Youtube ! Souvent une meilleure manière de faire passer les informations que par les canaux classiques…[/callout]

    Témoignages de Valérie Descours, chargée de mission à la délégation académique et à la vie lycéenne et collégienne du rectorat de Montpellier ; de Tom Belhomme, élu CVL au lycée Jules Raimu de Nîmes qui a notamment aidé à la création de « Raimu fait son blog » et qui a fait également des vidéos ; de Nicolas Cohen, alias Nico’s Diesel, vice-président au CVL du lycée Joliot Curie de Sète.