Catégorie : syndicalisme

  • Pour en finir avec la dévaluation des professeurs

    De ces EPEP doit naître une nouvelle gouvernance de l’école qu’il n’est pas honteux d’appeler Chef d’Etablissement. Dans une profession constituée de plus de 85% de femmes, Avenir Ecoles CFE-CGC, le syndicat des femmes moteures du changement, estime qu’il s’agit là d’une véritable perspective de carrière, que l’on ne doit plus leur refuser.

    Cette perspective doit se traduire par des responsabilités élargies, comme celle de pouvoir évaluer les enseignant(e)s des écoles.  Avenir Ecoles CFE-CGC défend l’idée qu’à Bac + 5, les Professeur(e)s des Ecoles sont désormais des Ingénieur(e)s Pédagogiques. Ainsi, cette évaluation ne peut plus être réalisée par un corps d’Inspection, extérieur à l’établissement, dont les missions et les méthodes n’ont guère évolué depuis sa création sous le Ministre Guizot. Epoque certes fondatrice de l’Ecole Publique, mais révolue car les enseignant(e)s étaient alors recrutés sans aucune formation ! Le monde bouge, l’évaluation doit bouger aussi.

    Notre pays et l’Europe traversent actuellement une grave crise financière. Les salaires des fonctionnaires et donc des professeur(e)s sont désormais bloqués pour de nombreux mois, voire de nombreuses années. Doit-on pour autant être résignés et seulement se lamenter ? Non ! Cette nouvelle évaluation devra pouvoir aussi déboucher sur un système valorisant de primes  et le cas échéant sur des formations remédiatrices. Ce qui actuellement, sous couvert d’égalitarisme, n’a jamais été proposé, avec les désespérances engendrées que chaque enseignant(e) connaît trop bien.

    Avenir Ecoles CFE-CGC entend se saisir pleinement des réflexions actuellement en cours au Ministère de l’Education Nationale, afin de sortir définitivement de la dévaluation des Professeur(e)s.

    Le Président

    F.GIRARD

    Avenir Écoles CFE-CGC
    Fonctions Publiques CGC – 15-17, rue Beccaria – 75012 Paris
    – avenir-ecoles-idf@orange.fr

  • Enseignement : la CFE-CGC contre l’uniforme à l’école

    Un grand parti politique veut ressortir de sa garde-robe présidentiable, l’idée de l’uniforme, comme panacée à la souffrance scolaire.

    Pour le Petit Larousse, l’uniforme est :
    1-Vêtement de coupe et de couleur réglementaire porté par divers corps de l’Etat et diverses catégories de personnel (pilotes de ligne, gardes-chasse, etc.)
    2- Habit militaire.
    Pour la CFE-CGC, l’uniforme à l’école, c’est non !
    Tout d’abord, parce que ce dont l’école a besoin,
    ce n’est pas d’un retour en arrière, mais c’est de bonds en avant !

    Les vrais défis de l’école d’aujourd’hui sont nombreux :
    – Réussir l’accueil de toutes les diversités
    – Introduire enfin la Révolution Numérique dans chaque classe : 1 élève = 1 ordinateur
    – Mondialiser les contenus d’enseignement pour répondre aux attentes des élèves de toutes origines géographiques qui composent nos classes
    – Envisager le mécénat d’entreprise pour sortir des contraintes des déficits publics.
    – Donner plus à celles et ceux qui ont moins : 10 élèves par classe, là où c’est nécessaire, le temps nécessaire.

    Par contre, la CFE-CGC n’exclut pas d’encourager toute mesure qui viserait à réfléchir, ici ou là, à la question de la meilleure tenue vestimentaire souhaitable en classe : polo, chemise, chemisier, aux couleurs de l’établissement scolaire. Ce qui pourrait en effet permettre le renforcement du lien d’appartenance à celui-ci.

    Mais pour la CFE-CGC, attachée à une toujours plus grande autonomie des établissements, cela ne doit se faire que dans la concertation avec les équipes pédagogiques et les jeunes concernés.

    Gommer les inégalités sociales ne se fera pas que dans un symbole ! L’Ecole aujourd’hui a besoin d’actes!

    Le Président
    F. GIRARD

    Avenir Écoles CFE-CGC
    Fonctions Publiques CGC
    06 76 48 79 72 ou 09 65 17 67 74
    avenir-ecoles-idf@orange.fr

  • L’UNI s’oppose à la suppression des notes à l’école et au collège

    En effet, cette proposition est directement inspirée par les théories de la Nouvelle éducation, qui avaient prospérées dans les années 70.  L’objectif est de remplacer l’évaluation des connaissances par une évaluation centrée uniquement sur les compétences et les comportements.

    La suppression des notes est un échec

    Cette évaluation dite « formatrice » est un échec et plusieurs pays (Suède, Suisse, Québec, Danemark) viennent d’abandonner cette pratique après l’avoir expérimentée durant quelques années (cf. à ce sujet la note du Centre d’études et de Recherches de l’UNI).

    En France, des enseignants d’une classe de 6ème du lycée Collège Van der Meersch de Roubaix ont expérimenté, eux aussi,  en 2009,  la suppression des notes.

    Contrairement aux doctrines pédagogistes, ce type d’évaluation n’a permis d’améliorer ni les résultats, ni la motivation  des élèves. Au contraire !

    Dans la monographie rédigée par les enseignants de cette classe en fin d’année, le bilan est sans appel. « Le bilan n’est pas à la hauteur de nos attentes. L’ambiance de travail s’est dégradée [… ] Les élèves ont eu tendance à devenir moins compétents au cours de l’année à cause d’un manque de rigueur. […] Seuls trois élèves ont fait l’effort d’apprendre leurs conjugaisons, les autres ne s’en sont pas donné la peine et il semble que l’absence de note en est une cause aggravante. […] La disparition de la note ne semble donc pas être une solution pour agir sur la motivation des élèves. »

    Les enseignants concluent donc à la nécessité de revenir à un système classique de notation, système qui avait, d’ailleurs, été regretté par les élèves eux-mêmes.

    12 000 signataires contre la suppression des notes

    Déjà 12 000 personnes ont signé la pétition de l’UNI contre la suppression des notes. Ce succès prouve que les français restent attachés au système traditionnel de l’évaluation des connaissances par des notes. Espérons que les pouvoirs publics entendent les 12 000 premiers signataires de notre pétition et pas les 20 hérauts d’un pédagogisme idéologique qui ont signé l’appel du Nouvel observateur.

    Réagir sur http://www.uni.asso.fr

  • Les avancées du plan numérique à l’université : La Cé exige plus de justices

    Pour la Confédération étudiante, ce  bilan positif  (avec le nombre de bornes wifi dans les universités qui double en un an, passant de 10.000 à 20.000 et  le volume de cours disponibles en podcasts à 30.000heures en 2010), masque les inégalités que les étudiants vivent face à l’accès au numérique.

    Ces inégalités sont de trois ordres :
    1)    Un écart trop important entre différentes Universités
    En effet si la couverture wifi est plutôt bonne dans les Universités (hormis quelques problèmes de connexion), l’accès aux cours en ligne en version écrite comme en podcasts reste très inégalement répartie pour les étudiants. Pour ce qui concerne les podcasts par exemple, la moitié des 30 000 heures sont produites par seulement 3 Universités (Paris 10, Paris 5 et Poitiers) ce qui fait une production annuelle  moyenne de 5000heure pour les 3 contre 180heures pour le reste

    2)    Le non prise en compte des résidences étudiantes dans le plan numérique.
    La réussite de l’étudiant est certe liée à la qualité de ses cours, mais elle est aussi fortement liée à leurs conditions de vie. Dans les résidences étudiantes, l’accès à internet est très inégalement réparti dans le territoire. Dans beaucoup d’académies, l’accès à internet est payant et cela peux aller jusqu’à 20 euro  par mois. Ainsi on a par exemple : Dans les résidences étudiantes d’Aix-Marseille (8 à 20 euro par mois),  Lyon (6euro), la Rochelle (5euro).  Au vues des étudiants  qui habitent dans ces résidences (étudiants boursiers ou étudiants internationaux), le wifi payant constitue un frein à leur accès à la connaissance.

    3)    L’insuffisance du matériel informatique.
    L’accès au wifi dans les Universités ne peut pas résoudre à lui seul le  problème de l’accès au numérique.  Les salles informatiques des universités françaises sont souvent dotées de peu d’ordinateurs et rares sont les universités qui mettent à la disposition des étudiants des ordinateurs portables. Ainsi, pour avoir accès à internet il faut d’abord posséder son propre ordinateur ou bien avoir beaucoup de temps et de patience pour accéder à la salle info.

    Pour la confédération étudiante, il est urgent de prendre en compte la situation sociale, les conditions de vie et d’études des étudiants dans le « Plan numérique à l’Université » ainsi les étudiants demandent :
    –    La généralisation de la mise en ligne des cours  sur tous supports afin de mieux prendre en compte la situation réelle des étudiants, notamment ceux qui en plus de leurs études travaillent (40% des étudiants)
    –    La mise en place de salles informatiques équipées dans toutes les résidences étudiantes et l’accès gratuit  au wifi dans toutes les résidences.
    –    La mise en place de matériels informatiques gratuites ou d’un chèque numérique qui permettra à chaque étudiant d’accéder à un ordinateur.

    Nous demandons à la ministre de mieux impliquer les étudiants dans la réflexion sur leurs formations et leur vie d’étudiants : c’est l’un des objectifs fixés par le plan numérique.

    Source : La Cé par email le 09/09/10

  • Le Syndicat National du Jeu Vidéo se félicite de l’élan impulsé par le Ministre de la Culture sur le secteur du Jeu vidéo

    « 40 ans après sa naissance, notre industrie culturelle régulièrement stigmatisée, fait aujourd’hui l’objet d’un anoblissement par le Ministre de la Culture. C’est plus qu’un symbole, cette déclaration place désormais notre secteur au coeur des cultures contemporaines » se félicite Nicolas Gaume, président du SNJV.

    « Les annonces du Ministre de la Culture témoignent de son profond intérêt pour notre industrie et adressent un signal fort à tous ceux qui doutent encore de la richesse créative et artistique de notre filière qui a su, au fil des ans, réunir des équipes d’ingénieurs et d’artistes de talents au sein de studios mondialement reconnus« , poursuit le président du syndicat.

    Parmi ses annonces, le Ministre de la Culture a notamment rappelé que l’Observatoire du jeu vidéo, coproduit par le snjv, délivrera ses premiers résultats fin juin et permettra d’y voir plus clair sur l’état du secteur et des pratiques  des joueurs en France. Il a également déclaré qu’il soutiendra la création du Bureau Export du Jeu Vidéo afin d’amplifier la promotion de la filière à l’international et a invité les professionnels du secteur à se rapprocher du commissaire général à l’investissement afin de déterminer les conditions de l’investissement de l’Etat pour assurer le développement des entreprises de jeux vidéo dans le contexte du Grand Emprunt. Il a enfin annoncé la création d’une mission d’étude sur le régime juridique du jeu vidéo, dont les conclusions devront lui être remises d’ici la fin de l’année.

    « Les annonces du Ministre de la Culture traduisent sa volonté de travailler avec les professionnels à la construction d’un écosystème juridique et économique performant, afin que l’on puisse continuer à produire des jeux vidéo en France dans les prochaines années » se félicite Julien Villedieu, Délégué général du Snjv. « Notre souhait de créer en France un cadre juridique adapté au processus de création des jeux vidéo, et notre volonté de voir l’Etat investir dans le secteur à travers l’enveloppe numérique du grand emprunt ont reçu un écho très favorable du Ministre, nous allons  donc dans les prochaines semaines activer ces chantiers avec les interlocuteurs dédiés » conclue le délégué général.

  • La production française de Jeux vidéo de nouveau sanctionnée au Sénat, le SNJV reste mobilisé

    Il s’agissait, à travers 2 amendements déposés par le député Patrice Martin-Lalande, et présentés au sénat par les sénateurs Philippe Adnot et Michel Thiollière, d’adapter le dispositif d’accompagnement de la production française de jeux vidéo aux nouvelles mutations, vers les jeux vidéo dématérialisés notamment.

    Ces marchés actuellement en très forte croissance, dans un marché global en net recul (-20% de chiffres d’affaires en France sur 2009), permettent en effet aujourd’hui à de nombreuses pme françaises de développer de nouvelles créations originales, avec à la clé de bons espoirs de créer les nouveaux champions français du jeu vidéo.
    Mais ces productions échappent au bénéfice du seul dispositif de soutien à la filière, il s’agissait donc, par un ajustement législatif, de rétablir une équité devant ce dispositif.

    « Nous regrettons la décision du sénat, motivée par la commission des finances qui s’est entêtée à ne pas vouloir prendre en compte les demandes formulées par les parlementaires signataires de ces textes. Nous désapprouvons également les propos du Sénateur Phillipe Marini qui lors de son intervention est allé jusqu’à remettre en cause le seul dispositif  susceptible de réduire les effets négatifs des mesures fiscales et sociales engagées par le Canada et la Corée à l’égard de nos entreprises. Monsieur Marini semble ignorer qu’en seulement 10 ans, le Canada a réussi à créer plus de 12 000 emplois alors que dans le même temps en France nous en perdions 5 000. » souligne Nicolas Gaume, président du Syndicat National du Jeu Vidéo.

    « La commission des finances se trompe de combat car il ne s’agit pas de faire prospérer une niche fiscale mais bien, non seulement de permettre à de jeunes sociétés de développement qui créent sur des marchés d’avenir de bénéficier du même soutien que les entreprises de développement traditionnel, mais aussi de maintenir l’efficacité d’un dispositif qui a perdu 80% de son efficacité en moins de 2 ans. Les critiques, voire la remise en cause du crédit d’impôt jeux vidéo par le rapporteur général de la commission des finances sonne comme une remise en cause de sa part, de la politique du gouvernement – ce dispositif a été mis en place par le premier Ministre actuel, François Fillon, en mai 2008 – à l’égard de la première industrie culturelle, qui plus est loisir préféré des français. » explique quant à lui le délégué général du SNJV, julien Villedieu.

    Le Syndicat qui regroupe les producteurs de jeux vidéo en France regrette également la position défavorable du gouvernement sur ces adaptations car les enjeux de la filière lui sont pourtant familiers.

    « Mais nous restons confiant sur la volonté du gouvernement à faire évoluer dans les prochains mois ce dispositif à la lumière des réalités et des mutations actuelles de notre secteur. Il s’agit d’une course dont les premières places au niveau international s’obtiennent maintenant. Après il sera trop tard, et la France aura laissé passé une occasion unique de créer de nouveaux leaders mondiaux du jeu vidéo. » conclue le président du syndicat, Nicolas Gaume