Catégorie : RETOURS D’USAGES

  • Articulation TNI, manuel numérique et ENT :  construire son cours en temps réel et le mettre en ligne

    Articulation TNI, manuel numérique et ENT : construire son cours en temps réel et le mettre en ligne

    L’objectif de cet atelier est de présenter aux enseignants ce que l’on peut faire au quotidien dans son cours en utilisant les ressources conjointes d’un manuel numérique, d’un tableau interactif et d’un ENT (eLycée, l’ENT de la région Rhône-Alpes).L’objectif est d’ouvrir de nouveaux horizons pour l’élaboration d’un cours qui diffère des méthodes classiques – cours magistral entièrement rédigé au tableau ou dicté, cours basé sur la distribution de polycopiés à trous complétés par une fiche de synthèse.

    Ici, on construit le cours sur une page blanche du TNI en direct devant les élèves en y intégrant des captures faites à partir des différentes ressources numériques disponibles.

    Le résultat obtenu est mis à disposition des élèves et des parents en fin de séance sous forme d’un fichier « .pdf » qu’ils trouvent attaché à la séquence dans le cahier de textes numérique de l’ENT de l’établissement.

    Ce document, qui intègre tout ce qui a été écrit manuellement par l’enseignant et les élèves, est « illustré » par toutes les captures d’écran (éventuellement annotées) du manuel numérique et des divers logiciels disciplinaires utilisés pendant la séquence.

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    En début de séance, le professeur va récupérer sur l’ENT le « pdf » de la séance précédente afin de rafraichir la mémoire de tous. Il peut ensuite poursuivre sur la même page ou en ouvrir une nouvelle.

    Lors de la construction du cours, le numérique va servir à enrichir le document élaboré. Pour cela, différentes ressources vont être utilisées : logiciels pédagogiques, internet ou encore les ressources présentes dans l’ENT – ressources partagées entre utilisateurs  ou issues du « catalogue » de ressources numériques de l’ENT.

    Ludovia_philippeMichel_ENT2

    Ci-dessus un exemple de cours mis en ligne sur l’ENT tel que les élèves le retrouvent le soir en rentrant chez eux.
    On y trouve, par exemple :

    –        Des images (four solaire, lentille) glanées sur internet.

    –        Des captures d’écran de la calculatrice utilisée par les élèves obtenues à partir d’un logiciel d’émulation.

    –        Des définitions extraites du manuel numérique adopté au lycée.

    –        Une courbe (construite par un élève) capturée à partir du logiciel Geogebra.

    Les avantages induits par cette méthode sont les suivants :

    • L’accès au cours est possible à tout moment depuis n’importe quelle connexion à internet (par exemple pour les élèves absents ou les parents).
    • Les élèves n’ont plus besoin de leur manuel papier en cours (cartables allégés).
    • La connexion à l’ENT permet aux élèves d’accéder à un grand nombre d’autres services (ressources numériques pédagogiques, outils de communications, messagerie, blogs, services de vie scolaire, etc.)

    La construction du cours en direct est une perspective qui se dessine avec la généralisation du matériel informatique en classe (postes connectés à internet, tableaux numériques, tablettes, etc.)

    De plus, la plateforme centralisée via authentification unique que constitue l’ENT permet un accès efficace aux ressources produites en classe.

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    Ci-contre, un autre exemple du résultat obtenu lors d’une séance de travaux dirigés consacrée à l’apprentissage de fonctionnalités statistique de leur calculatrice graphique.

    Un élève a capturé l’exercice dans le manuel numérique et l’a affiché sur une page blanche.

    Grace au logiciel d’émulation affiché en 2m X 2m, l’enseignant n’a plus besoin de passer de table en table pour montrer la séquence de touches à utiliser.

    Des captures sont faites pendant l’explication et sont intégrées au document final.

     

    J’ai mis en place ce fonctionnement depuis 2 ans. Les retours sont très positifs :

    –       Les élèves apprécient le côté « collaboratif » de la construction du cours.

    –       Ils sont fiers de montrer leurs « créations » sur internet à leur entourage.

    –       En cas d’absence, ils n’ont plus besoin d’emprunter le cahier d’un camarade pour faire des photocopies.

    Les parents apprécient de la même façon la grande disponibilité du cours et des TD.

    Ludovia_philippeMichel_ENT4

    Axel corrige un QCM qu’il a capturé dans le manuel numérique. Il entoure directement  les bonnes réponses sur l’énoncé (gain de temps) et justifie ses réponses à coté…

    Les documents produits sont des fiches souvent plus attrayantes que celles produites lors d’un cours « traditionnel » ; de plus c’est une photographie fidèle de ce qui a été fait en cours qui reste disponible toute l’année en un clic.

    Voir le programme général de l’Université d’été LUDOVIA 2013 ici

  • Imaginaires & créations Plastiques: le numérique au service de l’expression personnelle des collégiens

    Imaginaires & créations Plastiques: le numérique au service de l’expression personnelle des collégiens

     

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    Comment donner corps, au travers de scénarii divers, à l’imaginaire personnel des élèves de collège. L’heure hebdomadaire d’Arts Plastiques reste un espace ouvert pour l’expression de la sensibilité  de chacun. L’arrivée de numérique mobile donne l’opportunité d’élargir la palette des possibilités plastiques et enrichit considérablement les pratiques. Sans lisser les apprentissages classiques (peinture, dessin, fabrication de volumes…), l’usage de la photographie, de la vidéo et d’autres médias, permet aux élèves de libérer considérablement leur imaginaire et de lui donner une forme sensible de qualité.

    Apport du numérique:

    L’usage des tablettes (ipad2) permet d’aborder des domaines jusqu’à présent complexes (montage vidéo, retouche photo…). Chaque élève peut travailler librement et de manière individuelle (fini le travail de groupe qui appauvrit la diversité des productions). Les nombreuses applications disponibles donnent l’occasion aux élèves d’aborder des pratiques complexes, leur donnent la possibilité de tâtonner, d’être en confiance.

    Relation avec la thématique:

    L’usage des outils numériques nomades est un champ ouvert qui enrichit les pratiques abordées dans cette matière (qui est LA matière créatrice du collège par excellence!). De plus, l’imaginaire est inscrit dans les programmes (ex: en 5° la thématique est IMAGES & FICTION). Il faut aussi ajouter à cela la dimension imaginaire de l’enseignant: nous devons fabriquer nos séquences nous-mêmes, et l’usage des tablettes enrichit grandement les pratiques engagées (manuels enrichis fabriqués avec iBook Author, podcast…).

    Retour d’expérience:

    La salle d’Arts Plastiques est équipée d’un parc de 28 iPad 2 (présentations lors de Ludovia 2012). Les pratiques des élèves ont été grandement enrichies par l’arrivée de ces outils: possibilité de travailler la BD avec ComicBook, montage de films et bandes-annonces (iMovie), photomontages (avec Sketchbook Express…). Les contraintes techniques et matérielles étant grandement abolies, les élèves peuvent alors se focaliser sur leur expression personnelle ,et il est, je pense, important (à leur âge et dans le cycle collège) de leur donner cette fenêtre d’expression que représente l’enseignement des Arts Plastiques par une pratique personnelle enrichie par les usages numériques.

    Les nouvelles pratiques enseignantes sont aussi à aborder: le professeur d’Arts Plastiques doit aussi libérer son imaginaire pour inventer, donner forme et communiquer, les scénarii pédagogiques.

     Voir le programme général de l’Université d’été LUDOVIA 2013 ici 

     

  • Création de contenu multimédia et usages des tablettes à l’école primaire

    Création de contenu multimédia et usages des tablettes à l’école primaire

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    Problématique pédagogique :

    Comment, au travers de projets concrets, organiser les apprentissages de lecture et d’écriture ? Quel apport la production en tâche finale d’une trace de type documentaire vidéo, bande dessinée, document audio peut-il amener ?

    Apport du numérique :

    Les tablettes dans le cadre de cette utilisation permettent de s’affranchir de la technique pour se concentrer sur les visées pédagogique. L’intégration de la caméra et du microphone permet aux élèves de réaliser du début à la fin leurs productions sans l’intervention de l’enseignant.

    Synthèse et apport du retour d’expérience en classe :

    L’intégration naturelle des TIC au sein même des apprentissages dans le cadre de projets multimédias concrets a suscité chez les élèves un intérêt et une implication que je n’avais jusqu’alors jamais vu. La coopération, l’entraide viennent s’ajouter aux enjeux induits par les pratiques que j’ai pu mettre en oeuvre cette année.

  • Elèves et enseignants, les grands vainqueurs des Trophées « Ma Ville en 2020 »

    Elèves et enseignants, les grands vainqueurs des Trophées « Ma Ville en 2020 »

    Comment aborder le projet « Ma ville en 2020 » dans sa classe ?

    Différentes manières d’aborder ce projet pédagogique ont été envisagées par les enseignants. Pour Aline Loisy, du collège les Arcades à Dijon (le deuxième prix !), l’approche par le Serious Game a motivé les élèves, « On a commencé par leur présenter le jeu, Les Enjeux de l’énergie» (les-enjeux-de-lenergie-un-serious-game-adapte-au-college) ; ça a été très ludique et ils ont tout de suite adhéré à la thématique et l’idée de la récompense des Trophées en fin de projet les a extrêmement motivé ».

    Elle ajoute que ce projet n’est pas arrivé « comme un cheveu sur la soupe » au milieu de l’année scolaire ; il a fait partie d’une continuité de projets qu’ils avaient engagés sur le thème du développement durable.

    C’est également le cas pour Stéphane Delaye et David Egleme,  enseignants à l’IME Georges Loiseau de Villereversure dans l’Ain . « Ma Ville en 2020 » est arrivé à point nommé car ils travaillaient déjà sur la thématique du développement durable,

    « nous avons donc essayé, avec plusieurs collègues, de mettre en place des actions qui répondent au cahier des charges du projet, le but étant de fédérer les élèves autour de ce projet mais aussi de le relier aux différents contenus du programme », souligne David et Stéphane ajoute « la pédagogie de projet correspond tout à fait à notre manière de travailler car cela permet de donner du sens aux apprentissages ».

    Dans leur cas, le Serious Game n’a pas été « l’appât » qui a permis de motiver les élèves au départ, comme pour le collège les Arcades. A l’IME Georges Loiseau, ils sont tout simplement partis d’une situation très concrète comme l’explique Stéphane : « Nous sommes dans un établissement assez vieux avec des soucis d’isolation donc, partis de ce constat, nous avons tenté de trouver des solutions pour améliorer notre quotidien ; et pour les jeunes qui sont à l’internat, ils ont concrètement des soucis d’eau chaude et d’eau froide, ce qui les a aussi motivé » !

    Pour le collège Blanche de Castille dans les Yvelines, c’est l’enseignante de physique-chimie qui a investi les élèves de cette mission ; des élèves déjà sensibilisés à la thématique développement durable puisque, parallèlement  « notre prof de physique-chimie nous avait déjà proposé de réduire la consommation d’énergie chez nous », souligne  Roman, élève de 3ème.

    Un projet multidisciplinaire et une approche transversale

    Comme le détaille Stéphane Delay, un projet comme celui-ci est intéressant car il favorise le travail de groupe entre élèves mais aussi entre enseignants. En effet, il touche plusieurs disciplines ; les élèves de l’IME Georges Loiseau ont travaillé à la fois le français et l’expression orale, les mathématiques, les sciences mais aussi des thèmes comme la connaissance du milieu proche qui les entoure.

    Benjamin, un de ses élèves, décrit par exemple l’objectif « remplacement des fenêtres » du simple vitrage en double vitrage, qui a fait travailler quelques notions mathématiques : « j’ai pris les mesures hauteur et épaisseur de la fenêtre pour pouvoir la changer et éviter que le vent entre dans la classe et supprimer le radiateur électrique qui avait été ajouté en plus du chauffage central pour avoir chaud l’hiver ».

    Pour Valérie Darques du lycée agricole Sainte-Marie à Aire-sur-la-Lys dans le Pas-de-Calais,  c’est une façon courante de travailler que de prendre un projet concret

    « et à travers cela, nous faisons passer des notions en français, maths, histoire-géographie… ».


    « Ma Ville en 2020», un projet motivant pour donner une nouvelle dynamique de classe

    IME, lycée agricole ou enseignement général… quelque soit l’établissement concerné, tous les enseignants nous ont rapporté que ce projet avait permis une vraie émulation en classe et un moyen de redonner confiance à des élèves qui ont souvent décroché.

    Pour les élèves de l’IME par exemple, le fait d’aller interroger des personnes qu’ils n’ont pas l’occasion de rencontrer habituellement, comme le directeur d’établissement par exemple, les a vraiment valorisé, « ils se sont senti missionnés », souligne Stéphane Delay.

    Même constat au collège agricole Sainte-Marie de Aire-sur-la-Lys, où les enseignants prônent ce type de projet dans le but de remotiver des jeunes souvent en échec scolaire. Ce sont d’ailleurs ces jeunes-là qui sortent grand vainqueur du concours !

    Anne Archambault,  membre de l’équipe « J’apprends l’énergie », nous explique d’ailleurs, à propos de cette classe du collège agricole qu’ils  avaient été très surpris d’être sélectionnés parmi les cinq meilleurs sur 35 et n’auraient jamais pensé avoir le premier prix :

    « le résultat les a vraiment galvanisés et, d’après les enseignants, va leur permettre de reprendre confiance en eux ».

    Un projet citoyen au-delà des frontières scolaires

    Ce projet a permis de travailler sur plusieurs disciplines, en corrélation avec le programme de l’éducation nationale ; au-delà, le constat est dressé qu’il a permis de dépasser le cadre purement scolaire pour aborder des notions que nous pourrions qualifier de « bon sens », comme « ne pas laisser les lumières allumées », « ne pas laisser le robinet couler quand on se lave les dents »… Des notions qui peuvent paraître banales mais qui font souvent défaut chez les jeunes aujourd’hui.

    Julie Roman, enseignante en physique-chimie au collège Blanche de Castille s’est d’ailleurs servi du projet pour entraîner ses élèves à avoir un comportement responsable chez eux, « afin d’éduquer non pas seulement ma classe mais également les parents et frères et sœurs à la maison », précise t-elle.

    Ce dispositif pédagogique semble donc répondre également à un autre enjeu, largement repris dans le projet de Refondation de l’Ecole mis en place par le Ministère de l’éducation nationale, celui « de former des citoyens ».

    Rappel des projets plébiscités par le jury et classement

    • 1er : la classe de 4ème B du collège Sainte-Marie (Aire-sur-la-Lys, Pas-de-Calais) : étude du cas de leurs deux bâtiments scolaires et propositions d’amélioration concrètes à la Direction pour plus d’efficacité énergétique.
    • 2ème : la classe de 3ème PR01 du collège Les Arcades (Dijon, Côte-d’Or) : réalisation d’un blog anti-gaspi et création d’un appartement témoin pédagogique et efficace d’un point de vue énergétique.
    • 3ème : la classe de l’Institut Médico-Educatif Georges Loiseau (Villereversure, Ain) : réalisation d’un diagnostic énergétique et d’un film sur leurs expériences dans le domaine de la biomasse, de l’efficacité énergétique et de l’enfouissement des déchets.
    • 4ème : la classe de 3ème B du collège Blanche de Castille (Le Chesnay, Yvelines) : réalisation d’un film illustrant les comportements irresponsables au niveau de l’emploi de l’énergie, de l’eau et des déchets, et propositions de solutions.
    • 5ème : la classe de 3ème E du collège Rosa Parks (Villabé, Essone) : démonstration mathématique sur un projet alliant l’utilisation d’une peinture solaire et la surface de l’autoroute pour alimenter en énergie le centre commercial et la zone industrielle de Villabé.

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    Plus d’infos :

    « J’apprends l’énergie » a été lancé le 31 janvier 2013 et, aujourd’hui, ce sont déjà 1300 enseignants inscrits sur le site, www.japprends-lenergie.fr ; ce sont aussi plus de 20 000 visiteurs uniques et 180 000 pages vues. 2200 parties jouées aux « Enjeux de l’énergie », premier serious game de l’énergie développé pour les collèges.

    En septembre 2013, l’opération sera reconduite pour une deuxième édition  : à vous de jouer ! Organisateurs !

     

  • Tablettes numériques et ENT : enfin le cartable numérique ?

    Tablettes numériques et ENT : enfin le cartable numérique ?

    L’atelier présentera comment Hugues Laffez a effectué la mise en place d’une classe tablette numérique en lieu et place des manuels scolaires :

    – Environ 35 tablettes Android ont été mises à disposition d’une classe de Sixieme du collège des Baous de St jeannet (élèves + enseignants).

    – Le collège numérique Sidney Bechet d’Antibes a également été doté d’environ 150 iPads pour les élèves de sixièmes.

    Le retour d’expérimentation permet d’envisager ce que pourrait être le cartable numérique de demain par une association ENT– tablette.

    Présentation de la Technologie :

    Lors de ces deux expérimentations, les élèves et leurs professeurs ont eu à disposition des tablettes toute l’année, en classe et au domicile. Ces tablettes ont été configurées par les services du rectorat (Matice, Pam) afin de pouvoir utiliser au maximum les fonctionnalités de l’ENT (messagerie, accès aux notes, groupes de travail), pouvoir se connecter aux modules de e-learning (moodle), aux serveurs pédagogiques (scribe) et aux manuels numériques.

    Ces deux expérimentations, associées aux autres expérimentations de l’académie, orientées disciplinaires (arts plastiques, EPS…) et orientées handicap (cécité, dyslexie…) ont permis d’adapter les configurations, le matériel au fur et à mesure des deux années ainsi que de mesurer les apports pédagogiques.

    Relation avec le thème de l’édition :

    Le couple tablette numérique – ENT ne serait-il pas ce fameux cartable numérique dont on rêve depuis si longtemps, mais que personne n’a pour le moment pas réussi à transformer complètement en réalité ? Par l’état actuel de la technologie, et l’idéal que l’on se fait du cartable numérique, encore du chemin à parcourir, mais de jour en jour, nous imaginons que nous nous rapprochons de cette chimère…. Ou l’on ne se connecte plus à un ENT, mais ou la tablette est l’ENT.

     Synthèse et apport du retour d’expérience :

    Par la pratique avec les élèves, les animateurs (dont je fais partie) ont du imaginer, avec les enseignants des solutions techniques afin de servir au mieux la pédagogie… Petit à petit, la tablette devient l’ENT. Diverses documentations (techniques et pédagogiques) sont en cours d’élaboration afin de concrétiser ce cartable numérique. (disponibles à compter du 15 Mai sur le site matice)

    Plus d’infos : www.ac-nice.fr/matice

     Voir le programme général de l’Université d’été LUDOVIA 2013 ici 

     
     

  • L’Académie de Rouen célèbre l’Europe

    L’Académie de Rouen célèbre l’Europe

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    Le concours avait pour but à la fois d’aider les élèves à améliorer leur connaissance de l’Europe et de les encourager à utiliser les nouvelles technologies. Nous étions impatients de soutenir cette initiative pour la troisième année consécutive, avec notamment l’utilisation de notre logiciel d’évaluation Flow et nos boîtiers de réponse CPS Pulse.

    Sur les plus de 1200 élèves des différents niveaux (20 classes d’écoles, 24 classes de collèges et 39 classes de lycées) ayant pris part aux précédentes épreuves, 11 équipes de 10 membres étaient présentes lors de la finale, avec le soutien de leurs camarades, parents et enseignants. Ce public d’environ 150 personnes, réparti dans l’amphi du lycée Georges Baptiste de Canteleu, a eu l’occasion de participer aussi à l’aide des boîtiers de réponse CPS Pulse. Tout le monde était enthousiaste et applaudissait à la fin de chaque question!

    Une vingtaine de questions a été posée en tout, 10 pour les écoles, 15 pour les collèges et 20 pour les lycées. Dans chaque équipe, les 10 élèves possédaient un boîtier et c’est le l’addition des résultats individuels qui constituait le résultat de l’équipe. Il était important que chaque élève se concentre en vue de faire gagner son équipe.

    Le logiciel Flow a permis de faire connaitre en temps réel le pourcentage de réponses obtenues, et à la fin de chaque question, la réponse et une explication de celle-ci était présentée. Cela a fonctionné exactement comme une situation de classe, avec affichage des réponses, pourcentages de participation et pourcentages de bonne réponse obtenue.

    Au vu des scores obtenus, le jury avait décidé de retenir  4 classes de lycée, 4 classes de collège, 3 classes d’école.
    Le classement final  est  :

    Finalistes du quiz Européen

    Catégorie

    Classement

    Etablissement

    Classe

    Lycée

    1er

    Gustave Flaubert – ROUEN

    1ère S3

    Lycée

    2ème

    Gustave Flaubert – ROUEN

    1ère ES3

    Lycée

    3ème

    Jacques Prévert – PONT AUDEMER

    1ère ES1

    Lycée

    4ème

    Jacques Prévert – PONT AUDEMER

     1ère ES2

    Collège

    1er

    Barbey d’Aurevilly – ROUEN

    3 ème 2

    Collège

    2ème

    Léonard De Vinci – BOIS-GUILLAUME

    4 ème 3

    Collège

    3ème

    Barbey d’Aurevilly – ROUEN

    3 ème 4

    Collège

    4ème

    Georges Politzer – EVREUX

    3 ème B

    Ecole

    1er

    Marcelin Berthelot – Mont Saint Aignan

    CM1/CM2

    Ecole

    2ème

    de la Rue Saint Pierre

    CM1/CM2

    Ecole

    3ème

    José Maria de Hérédia – BONSECOURS

    CM1/CM2

     

    Par ailleurs, cette année, 13 classes de lycée hors académie de Rouen ont concouru, notamment le lycée français de Barcelone.

    Félicitations à tous les participants et à leurs enseignants, pour leur enthousiasme et leur dynamisme, et à l’an prochain !

    Plus d’infos sur cette journée : www.ac-rouen.fr/europe-quiz2013

    sur les boîtiers de réponse et le logiciel Flow! : www.einstruction.fr/products

     

     

  • Aborder l’identité numérique au collège

    Aborder l’identité numérique au collège

    identité numériqueLe contenu de ce blog (textes, images, fiches pédagogiques ou diaporamas) placé sous le signe de la mutualisation est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Paternité-Pas d’Utilisation Commerciale-Partage des Conditions Initiales à l’Identique.

    « Actuellement, de plus en plus de gens ont accès à Internet, sur leur ordinateur ou leur smartphone. Internet est très utile pour de nombreux aspects de la vie quotidienne et professionnelle : chercher des renseignements, publier des informations sur un site ou un blog, communiquer par le biais des mails ou des réseaux sociaux (facebook, twitter…). Cette vie numérique prend du temps et on se construit sur Internet une « identité numérique » : c’est l’image que l’on donne de soi, à travers ce que l’on publie (qu’il s’agisse de photos, de commentaires…) ou ce que d’autres publient sur nous ».

    Un passeport pour l’Internet

    L’auteure décline l’identité numérique en s’appuyant sur l’image du passeport. Ce livret comporte bien évidemment plusieurs pages qui doivent être renseignées par les élèves. A chaque étape de la progression correspond donc un feuillet pédagogique :

    Données nominatives  (couverture)
    Nom, prénom et classe
    Qu’est-ce que l’identité ? (feuillet n°2)
    Comment te définis-tu ?
    A qui montres-tu ?
    Qu’est-ce que l’identité numérique ? (feuillet n°3)
    Mon état civil
    Ma personnalité
    Mes activités
    Mes goûts et mes opinions
    Mes relations
    Ce qu’il faut retenir (feuillet n°4, « visas »)
    Mes droits
    Mes devoirs

    La réflexion sur la notion d’identité est à priori construite collectivement en classe. On peut en voir le résultat via la carte conceptuelle mise en ligne par l’enseignante. L’identité numérique est définie de manière simple et claire comme la collection des traces laissées volontairement ou involontairement en ligne.

    Quelques réponses à des question récurrentes (Est-ce que je dois donner mon vrai nom et mes coordonnées quand je crée un profil ? Est-ce que je peux effacer ce que j’ai publié ? Est-ce que les informations que je communique peuvent être utilisées malgré moi ? Est-ce que l’on peut tout savoir de moi sur le web ? Quelles traces ai-je laissées sur Internet ? ) sont aussi fournies par l’auteur à la fin du descriptif de la démarche pédagogique. Des ressources complémentaires  sont en outre ajoutées en conclusion du billet : on pourra par exemple consulter le tableau virtuel de l’auteure consacré à cette même problématique.

    Plus d’infos : voir le blog de Mathilde Bernos, Le Bateau Livre : Passeport pour Internet : quelle est ton identité numérique ?

  • L’ENT, un véritable outil d’animation et de motivation pour toute la communauté

    L’ENT, un véritable outil d’animation et de motivation pour toute la communauté

    Corinne Vernezoul, Principal du collège les Roussillous à St Pierre de Lages ne souhaite pas voir l’outil ENT sous exploité. Pour cela, elle  a mis en place une organisation au sein de son établissement pour qu’il ne devienne pas une « coquille vide » et développer ainsi les usages pédagogiques de l’ENT.

    Usages pédagogiques de l’ENT : Responsabiliser les équipes

    « A partir du moment où on a mis en place l’ENT, il fallait s’y plonger entièrement, donc on a responsabilisé chacun dans son champ de compétences (…) », explique t-elle. « Et ça fonctionne bien car chacun est responsable dans sa mission », ajoute t-elle.

    Pour exemple, la page consacrée à la restauration scolaire est entièrement gérée par l’intendance.

    La secrétaire du service intendance, construit ses menus sous word, les transforme en PDF et les met en ligne sur l’ENT, « afin que les parents et les élèves puissent les consulter, ce qui permet à ceux qui ont des régimes alimentaires particuliers ou allergies de faire leur choix au préalable et faire attention à ce qu’ils mangent », souligne t-elle.

    Elle se sert également de l’ENT pour mettre en ligne des messages au sujet de la facturation, par exemple « attention les factures pour les demi-pensions ont été distribuées aux élèves tel jour », « parce que sinon ça se perd, ça se tasse au fond des cartables. Avec un message, les parents sont au courant », ajoute t-elle.

    Des rubriques peuvent être aussi alimentées par plusieurs personnes comme c’est le cas pour « l’Orientation », où trois personnes sont en charge d’animer la page : la documentaliste, la conseillère d’orientation et  la secrétaire du chef d’établissement qui met à jour « les portes ouvertes » des lycées.

    Dans ce collège, les rédacteurs que constitue l’équipe éducative travaillent de manière assidue et sont fiers de pouvoir partager leurs écrits.

    « Les professeurs alimentent très régulièrement le site et il arrive que nous n’ayons pas toujours le temps de regarder les nouveautés donc ils passent nous voir et nous disent, vous avez vu ce que j’ai mis sur l’ENT (…) », confie Corinne Vernezoul.

    Il ressort une motivation certaine de chacun à assurer pleinement sa mission de rédacteur. Catherine Margouet, principale adjointe,  s’avoue avoir été un peu « dépassée » par la technologie au départ, mais comme les autres, elle se prend au jeu et co-anime, entre autres, la page d’accueil, avec la secrétaire de Corinne Vernezoul, elle aussi très active, comme elle nous le décrit : « par exemple, pour les informations sur les transports scolaires, elle était allée trouver un petit bus clignotant pour animer la page d’accueil ; elle essaie toujours de trouver du visuel pour attirer l’attention ».

    Le chef d’établissement, « rédacteur en chef » de la publication sur l’ENT

    Corinne Vernezoul précise qu’en tant que chef d’établissement, elle est aussi en quelque sorte « rédactrice en chef » de la publication. Elle va donc régulièrement vérifier les contenus et « je peux enlever un document si j’estime que les droits de chacun ne sont pas respectés ».

     Pour autant, Corinne Vernezoul insiste sur l’importance du travail en amont pour développer des usages pédagogiques de l’ENT, « si on veut avoir un outil performant, il faut que, dès le début, on pense la communication dans ses moindres détails, à la fois sur qui va être responsable de quoi, qui va valider quoi (…) »

    Propos que rejoint Jean-Pierre Crochet, principal du collège Jean Jaurès d’Albi, notamment sur la nécessité d’avoir une réflexion en amont sur la construction des rubriques et du management des équipes chargées du rédactionnel.

    Pour l’heure, ce principal passionné par les TIC, qui a déjà géré un blog dans son précédent établissement, aime l’idée de pouvoir faire partager des informations sur un site dédié.

    Avec l’ENT, il retrouve cet esprit et a décidé de prendre lui-même en charge une grande partie du contenu des rubriques; il a aussi créé un compte twitter accessible dans l’ENT. Pour lui, «  en multipliant le nombre d’intervenants dans l’ENT, chacun n’ayant pas forcément les compétences pour le faire, il est difficile de donner une cohérence au site ».

    Quelque soit le modèle d’organisation choisi pour alimenter l’ENT avec un chef d’établissement, rédacteur en chef accompagné d’une équipe ou non, l’état d’esprit est le même : pour intéresser la communauté, il faut créer du contenu ; et plus il y a du contenu, et plus l’audience monte !

    « Si l’ENT du collège Jean Jaurès est bien consulté, c’est précisément parce qu’il y a de l’information et qu’il y a des mises à jour régulières », conclut Jean-Pierre Crochet.

     

  • Adieu timidité et manque de pratique : le labo, un facteur de progrès en langues !

    Adieu timidité et manque de pratique : le labo, un facteur de progrès en langues !

    Preuve en est à Jean XXIII, Ensemble scolaire de Montigny-lès-Metz où nous avons rencontré Michel Larrory, chef d’établissement converti au numérique, Cécile Loizeau et François Dillinger, respectivement enseignants d’anglais et d’allemand en classes préparatoires.

    Michel Larrory, ex-enseignant en langues, a connu les débuts difficiles des laboratoires de langue traditionnels et la réputation, parfois peu glorifiante, qui s’en est suivie. A son arrivée à Jean XXIII, il a proposé à son équipe d’enseignants en langues de « booster » les apprentissages.

    Convaincu depuis longtemps des vertus du numérique à l’école, son choix, en concertation avec son équipe, s’est alors tourné vers la solution proposée par Kallysta, le labo KallyLang ; le mariage avec Apple de cette solution l’ayant clairement influencé puisque comme il le dit lui-même, avec une touche d’humour : « Je ne suis pas café, mais thé et je ne suis pas PC mais MAC ».

    Kallysta_jean23_130513Plus sérieusement, le fait que la solution ne propose pas d’exercices préconçus a séduit l’équipe, « car elle laisse toute latitude à l’enseignant de faire jouer sa créativité ».

    Dans un premier temps, l’établissement a équipé les salles des classes préparatoires, comme l’explique Michel Larrory, « ce qui m’a guidé, c’est le nombre d’élèves car ce n’est pas évident de travailler avec un laboratoire comme celui-là avec 30 élèves dès le départ ». Mais maintenant qu’il est bien lancé, Michel Larrory s’avoue très intéressé par apiKa la solution « laboratoire sur tablettes » pour ses lycéens.

    Ce matin-là, François accueille un petit groupe d’élèves de neuf étudiants en prépa scientifique dont la particularité est la différence de niveaux : leurs compétences en allemand vont du débutant à la maîtrise bilingue. Il précise que ce cours est facultatif pour eux.

    L’hétérogénéité du groupe fait que l’enseignant doit, sur deux heures, produire quatre cours différents (débutant, moyen, moyen + et bilingue).

    Avec le labo de langues, une pédagogie différenciée est possible

    « Le labo de langues me permet justement de réaliser cela car je peux les faire travailler en autonomie, selon leur niveau et à leur rythme ».

    Alors qu’il donne les consignes au labo de langues, au premier groupe un travail de recherche sur des sites internet allemands, une compréhension d’une vidéo à un autre, François peut, dans une salle mitoyenne, se concentrer sur la correction de travaux avec les autres étudiants.

    C’est un des arguments que retient également le chef d’établissement : « le labo de langues a eu pour effet de nous permettre de gérer les moyens horaires d’une manière différente (…) Au lieu de prévoir 3 heures dans l’emploi du temps pour l’anglais langue 1 et 3 heures pour l’anglais langue 2, l’enseignant peut les prendre ensemble et les faire travailler de manière différenciée ».

    Aujourd’hui, au lieu d’avoir deux fois 3 heures de cours, les élèves en prépa ont deux fois 4h30 ; c’est donc pour eux tout bénéfice pour leur apprentissage en langues étrangères « et ils apprécient », souligne Michel Larrory.

    Les temps de travaux sont calculés par l’enseignant pour permettre à chaque groupe de « tourner » sur une même séquence de cours. A la fin de chaque séquence, les étudiants se rassemblent au labo et « libèrent la parole ».

    Kallysta2_jean23_130513Discussions au labo, la clé des progrès

    « Pratiquement toujours, en fin de séquence, il y a cette prise de parole qui est très importante et qui est possible justement grâce au labo de langues (…) Tous peuvent prendre la parole en même temps, sans se gêner car chacun est concentré avec son casque sur ce que dit l’autre et sur ce qu’il dit lui-même, c’est le « pairing » », explique François.

    Dans un cours normal, sans labo, chaque élève peut s’exprimer l’un après l’autre. On comprend aisément le gain de temps que le labo permet et le « gain de pratique » aussi.

    « Avant, un bon élève dans une classe de 25 pouvait avoir un temps de parole d’une minute dans l’heure ; là, ils peuvent parler des demi-heures entières », argumente Cécile Loizeau, l’enseignante d’anglais.

    Cette année, les étudiants qui passent les concours pour entrer dans les grandes écoles, sont la première génération à avoir eu la chance de pouvoir suivre leurs cours de langues pendant deux ans avec le labo et les résultats à l’oral sont « surprenants », aux dires des enseignants.

    « Récemment, quand ils ont eu à faire des débats en pairing, on ne pouvait plus les arrêter ; j’ai eu à écouter des discussions allant jusqu’à trois quart d’heure » !, souligne François.

    Adieu timidité et appréhension, la parole se désinhibe !

    Avant le labo de langues, les élèves plutôt timides n’osaient pas lever la main, par peur du regard des autres ou bien parce qu’ils accusaient une forme de « trac ».

    « Tout cela disparaît totalement car c’est noyé dans le brouhaha des personnes avec leur casque qui parlent en même temps ».

    Avec le labo, la prise de parole devient presque banale et tellement naturelle « qu’ils finissent par ne plus en avoir peur », décrit François.

    Travailler la langue en profondeur et dans le détail

    Avec tous les différents médias qui peuvent être utilisées au travers du labo de langues, l’enseignant peut beaucoup plus approfondir chaque sujet.

    François nous décrit cette richesse d’usages : « avant, on se limitait à travailler un texte (…) Maintenant, pour un sujet, je débarque en classe avec 5 vidéos que chaque étudiant va travailler en parallèle ; une fois en pairing, ils pourront faire découvrir, en discutant avec leur camarade, ce qu’ils avaient sur leur vidéo ».

    Côté élève, c’est aussi l’enthousiasme qui règne, depuis que le labo de langues a fait son apparition.

    Concentration et motivation au labo de langues

    « Globalement ils aiment cette façon de travailler », souligne Michel Larrory. Il est toujours très surpris, lorsqu’il assiste à un cours, de constater le calme qui règne en classe, la concentration dont font preuve les élèves, « c’est assez impressionnant ».

    Ils apprécient aussi de pouvoir mesurer leur progression à tout moment de l’année.

    « Un des principaux intérêts de cet outil, c’est que les traces écrites ou orales des interventions des élèves restent et sont disponibles, ce qui permet de vérifier à chacun sa progression de septembre à juin, par exemple », précise Cécile.

    Un argument des plus valables dans des classes où les étudiants préparent des concours et où il est important « de mesurer comment on a amélioré sa prononciation, son intonation et sa connaissance », ajoute t-elle.

    Et progression incontestable du niveau de chacun

    Aux dires des enseignants, les élèves progressent mieux en utilisant le labo de langues.  Aussi, la différenciation possible des supports permet de faire travailler chaque élève en fonction du niveau où il entre dans la langue, ce qui est réellement intéressant

    « car chacun progresse par rapport à lui-même et non par rapport à la classe et un niveau théorique attendu », tient à souligner Michel Larrory.

    Un argument qui est repris par Cécile qui remarque souvent que, sur un même laps de temps, les élèves ne travaillent pas de la même façon. Certains ont déjà terminé un exercice de compréhension alors que d’autres ont besoin d’écouter plusieurs fois.

    « Je peux même intervenir en allant aider ceux qui ont du mal, mais ce qui est bien, c’est qu’ils n’ont jamais l’impression de ralentir la classe ».

    Avec ces nouveaux labos de langues modernes et simples d’utilisation, finies timidité, peur ou appréhension, adieu complexes et comparaison ; chaque étudiant des sections préparatoires de Jean XXIII fait son bout de chemin à son rythme au sein du labo, résultats à la clé !