Catégorie : RETOURS D’USAGES

  • DECLICS ou comment Développer les Échanges entre Chercheurs et Lycéens pour les Intéresser a la Construction des Savoirs

    DECLICS ou comment Développer les Échanges entre Chercheurs et Lycéens pour les Intéresser a la Construction des Savoirs

    Patrick COLLOMBAT et son équipe de l’Institut de biologie Valrose(Inserm/CNRS/Université de Nice Sophia Antipolis ) focalisent leurs recherches sur le diabète de type 1, une maladie auto-immune caractérisée par la perte des cellules du pancréas produisant l’insuline.

    Ils démontrent que le GABA, un neurotransmetteur utilisé parfois comme complément alimentaire induit chez la souris la régénération de ces cellules . Cette découverte pourrait ainsi apporter un espoir aux patients atteints de cette affection invalidante .

    Reconnu pour la qualité de ses travaux par la Fondation Schlumberger pour l’Education et la Recherche Patrick COLLOMBAT a été sélectionné en 2010 parmi les trois jeunes lauréats que la FSER distingue chaque année en leur attribuant un prix qui leur permet durant les premières années de la création de leur équipe l’achat de matériel et le recrutement de personnels .

    Ce réseau d’excellence, constitué aujourd’hui de 57 chercheurs en biologie de niveau international s’est engagé, en fondant le Cercle FSER , à défendre, expliquer et valoriser la Recherche fondamentale en développant le dialogue entre les chercheurs et la société .

    Rien de surprenant donc dans cette rencontre organisée par Héloïse DUFOUR, directrice du Cercle FSER, au lycée du Parc Impérial de Nice entre l’équipe de Patrick COLLOMBAT et la classe de 1ère S d’Isabelle JOUVET LAMORLETTEprofesseure agrégée de SVT . Les élèves, très attentifs à la conférence d’Andhira VIEIRA , post-doctorante dans l’équipe de chercheurs, n’hésitent pas, lors de la séquence suivante, à questionner les scientifiques sur cette passion qui les anime, sur la nature véritable de ce métier dont le Public n’a généralement qu’une vision parcellaire et idéalisée .

    Les échanges sont organisés sous la forme d’un speed-dating afin de permettre à chacun le maximum de rencontres.

    Ce reportage donne bien sûr la parole aux acteurs de cet événement : qu’auront-ils appris au cours de cette opération DÉCLICS ? Des élèves seront-ils tentés par un métier certes passionnant mais terriblement exigeant ? D’autant plus que chercher , ce n’est pas toujours trouver !

    Les chercheurs auront-ils su partager leur passion et montrer combien ce métier est accessible à une génération qui ne manque ni d’énergie, ni de curiosité, ni d’appétit de la connaissance ?

    Mais c’est aussi , comme le font les chercheurs, en se confrontant au réel, en se posant des questions , en partageant et en débattant des réponses possibles , que les jeunes construisent méthodiquement leur savoir et acquièrent le sens critique utile a leur autonomie et leur citoyenneté.

    Il est dans la nature de l’homme d’essayer de comprendre le monde qui l’entoure .Le travail de Recherche est un processus dynamique qui permet rationnellement d’explorer un phénomène pour l’expliquer, c’est à dire en déterminer les causes et en prévoir son déroulement , de résoudre un problème, de questionner des résultats pourtant établis, d’obtenir des réponses précises à partir d’investigations. En s’appuyant sur des faits ce travail contribue à la construction des savoirs de l’humanité .

    Par essence laissée à la curiosité et à la créativité, la recherche fondamentale se justifie pleinement en elle-même parce qu’elle contribue à élargir le champ de notre culture. Mais elle contribue également à l’acquisition de la Sagesse et d’une philosophie de l’humain.

  • La rétroaction pédagogique en contexte numérique

    La rétroaction pédagogique en contexte numérique

    A l’occasion de l’université d’été de Ludovia, 14ème édition, de nombreux enseignants et autres membres de la communauté éducative vont venir présenter leur expérience avec le numérique sur le thème de l’année, « Partages, échanges & contributions avec le numérique ». Ludomag se propose de vous donner un avant-goût de ces ateliers jusqu’au début de l’évènement, mardi 22 août.

     

    Claude Frenette présentera « La rétroaction pédagogique en contexte numérique » sur la session IV : Pratiques pédagogiques

     

    Problématique pédagogique :

    La rétroaction est un des éléments importants de la réussite scolaire. John Hattie, dans ses recherches de 2009 sur l’apprentissage visible (Visible Learning), la classe en tête des facteurs de la réussite scolaire et lui attribue un effet d’ampleur de 0,73. La rétroaction permet à l’élève et à l’enseignant d’entamer un dialogue basé sur des accomplissements et des réflexions et offre des outils précieux pour réguler sa pratique pédagogique ou ses stratégies d’apprentissage. Or, cet élément, trop souvent associé à l’évaluation, survient généralement trop tard dans le processus pédagogique. Cela ne laisse que peu de temps à l’élève pour réinvestir une rétroaction aidante dans ses apprentissages et ajuster ses stratégies.
     
    Dans un contexte numérique où les travaux des élèves prennent des formes de plus en plus diversifiées, une simple note manuscrite laissée sur une copie papier ne suffit plus. Il faut utiliser de nouveaux moyens, mieux adaptés aux nouvelles réalités, plus aidants, plus engageants, plus souples, plus mobiles.
     
    Bien utilisée, et avec des outils numériques appropriés, la rétroaction devient un élément clé d’un enseignement différencié. Ceci permet à l’élève d’exercer un réel pouvoir sur ses apprentissages en favorisant son implication personnelle et son autonomie.
     
    En s’inspirant de la « pensée désign » et notamment du concept d’itération, la rétroaction s’insère tout naturellement dans le processus pédagogique.
     

    Apport du numérique ou présentation de la techno utilisée :

    Nous assistons à l’entrée massive des technologies à l’école. Les personnes, élèves et enseignants, mais aussi parents et citoyens, sont majoritairement branchées, et cela de façon quasi permanente. Cette proximité de la technologie apporte une toute nouvelle relation avec le savoir et impose de nouvelles façons de démontrer ses apprentissages. L’écriture et la parole se sont enrichies du multimédia, de l’intertextualité, de l’hyperlien, de l’image fixe ou animée et du son. Comment utiliser ces divers médias pour communiquer son appréciation du travail d’un élève et le diriger vers un développement global de sa personne, de l’amener à créer une meilleure version de lui-même?
     
    Dans cet atelier, je poserai d’abord les bases de la rétroaction sur le plan pédagogique et numérique pour alimenter la réflexion sur le sujet. Je présenterai par la suite quelques outils numériques (applications iPad, sites Internet, modules complémentaires Google ou logiciels) qui permettent de donner et de recevoir des rétroactions efficaces en lien avec des stratégies pédagogiques, d’établir des dialogues autour du texte (écriture collaborative), de la vidéo, de l’image ou d’un site Internet. Ces outils sont accessibles à tous les niveaux scolaires et sont pour la plupart gratuits. Il serait aussi possible d’aborder la technologie dans une approche de gestion efficace du temps, dans une perspective d’aide et d’allègement de la tâche.
     

    Relation avec le thème de l’édition :

    La rétroaction est essentiellement un acte de communication. Elle doit se baser sur des valeurs de partage, d’échange et de collaboration, dans un contexte où les apprenants se sentent en sécurité, libres d’expérimenter et de faire des erreurs. La classe, réelle ou virtuelle, devrait être un lieu rassurant. Par son attitude bienveillante et ses commentaires constructifs, l’enseignante ou l’enseignant doit créer ce climat de confiance et amener les élèves à adopter un comportement citoyen responsable dans le monde virtuel. L’usage réfléchi des technologies pour accompagner les élèves dans leur cheminement intellectuel et d’apprentissage offrira donc, par le rebond, un modèle positif de citoyenneté numérique, du savoir-vivre ensemble dans un monde connecté.
     

    Synthèse et apport du retour d’usage en classe :

    Au terme de cet atelier, les participants devraient développer une prise de conscience de l’apport du numérique et particulièrement de la rétroaction sur l’engagement, la motivation et le développement de l’autonomie des apprenants. Les outils actuels ont cette capacité de mobilisation dans le changement des pratiques pédagogiques. Ils auront un impact important sur le climat de la classe, mais surtout sur l’attitude des élèves face à leurs apprentissages et aux stratégies à déployer pour être en constante amélioration.
     
     
    Plus d’info sur Claude Frenette
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    aussi, son lien vers sa présentation

  • Classe collaborative connectée en langues : Les espaces numériques pour des scénarios authentiques et une pédagogie active

    Classe collaborative connectée en langues : Les espaces numériques pour des scénarios authentiques et une pédagogie active

    A l’occasion de l’université d’été de Ludovia, 14ème édition, de nombreux enseignants et autres membres de la communauté éducative vont venir présenter leur expérience avec le numérique sur le thème de l’année, « Partages, échanges & contributions avec le numérique ». Ludomag se propose de vous donner un avant-goût de ces ateliers jusqu’au début de l’évènement, mardi 22 août.

     

    Nezha El Massoudi présentera « Classe collaborative connectée en langues : Les espaces numériques pour des scénarios authentiques et une pédagogie active. » sur la session III : Espaces d’apprentissage et de formations

     
    L’usage pédagogique du numérique est devenu incontournable aujourd’hui particulièrement en raison de l’hétérogénéité des classes. Plusieurs questions se posent en terme de plus-value dans l’espace classe et en dehors. L’interrogation s’est imposée d’ailleurs tout naturellement dès l’arrivée de l’équipement mobile et l’expérimentation de deux classes tablettes menées dans mon établissement, avec cette question que les élèves se sont posés : « on va faire quoi avec les tablettes ? »
     
    En tant que professeur d’anglais, la démarche me semblait comme une évidence en terme d’apport en cours de langue, mais nécessitait une réflexion en amont sur la volonté d « ouvrir la classe ». Le terme ouvrir n’est pas choisi par hasard car il s’agit réellement de décloisonner la classe à travers des outils mobiles, tout en gardant à l’esprit les notions d’usage sécurisé relatives à la vie privée, le droit d’auteur, droit de l’image et à l’image ainsi que d’autres règles de diffusion.
    Cette acheminement implique par ailleurs de créer des espaces de partage, des réseaux « soucieux » afin de mutualiser la réflexion commune, dans le cadre d’un travail collaboratif.
     
    Je souhaite à travers cet atelier exposer et partager cette réflexion, à l’aide de démonstration d’outils et de mise en œuvre autour des questions suivantes :
    Dans qu’elle mesure les espaces numériques favorisent-ils les échanges et la collaboration entre pairs, en rendant l’élève actif et « maître de son apprentissage » ? Quelles sont les modalités de mise en place et les indicateurs qui permettent l’évaluation d’un tel dispositif axé sur le numérique ?
     
    Avant d’aller plus loin, je souhaite replacer la démarche dans son contexte initial. Il s’agit d’un travail en pédagogie inversée, afin d’optimiser l’apport du numérique et mettre en place des projets pédagogiques transversaux, d’ouverture à l’international ou d’éducation aux médias et à l’information.
     
    L’expérimentation de la classe inversée sur une année scolaire a en effet été un élément déclencheur pour ma part. Le temps en classe a ainsi été consacré dans un premier temps à une coopération entre les élèves suivi d’une évaluation par les pairs pour envisager ensuite, à un second niveau, la collaboration avec d’autres établissements au niveau international, avec l’Inde, les Etats-Unis ou encore le Pays de Galles.
     
    La finalité du processus est d’amener les élèves à acquérir des compétences multiples, bien entendu, mais également apprendre à apprendre, à mener une réflexion sur leur apprentissage au-delà du fait langagier, transcender le besoin communicatif pour atteindre un niveau de médiation interculturelle.
     
    Au travers des scénarios pédagogiques authentiques, en collaboration avec des correspondants on arrive à un réel échange riche et complémentaire sur des plateformes sécurisées telles qu’Edmodo (le Facebook de l’éducation selon mes collègues anglo-saxons). Un espace sécurisé pour faire réagir les élèves sur l’actualité, déclencher la prise de parole, une réaction ou encore un échange ou un débat. Cela a été particulièrement frappant durant la période électorale américaine ou le Brexit, des sujets qui permettent d’aborder des thématiques transversales, pour ne pas dire universelle et qui m’on fait prendre conscience de la possibilité d’appliquer ce processus à diverses disciplines.
     
    D’autres espaces numériques tel que Quizlet Live ou encore Quizziz permettent de déclencher une prise de contact au travers des activités interactives, favorisant l’échange à diverses niveaux de travail, îlot, classe ou interclasse.
     
    Ainsi, le numérique permet, dans cette démarche en particulier, de construire des passerelles et d’ouvrir des espaces de travail et d’échange. Il apporte une réelle plus-value en tant qu’élément facilitateur sur diverses activités langagières.
     
    Par l’attribution des rôles aux élèves et la mise en place d’un plan de travail, on organise au mieux les activités en classe avec un suivi régulier, ce qui ouvre la possibilité d’apporter à chaque élève une aide personnalisée, par le biais de la différenciation et la remédiation. Des outils, activités ou applications sont proposés aux élèves de manière personnalisée par un « envoi ciblé » sur Edmodo ou Seesaw, apportant le renfort sans stigmatiser ou mettre en exergue la difficulté. L’erreur n’étant pas une fatalité mais un indicateur.
     
    Pour illustrer mon propos, l’exemple le plus significatif fut cette année sur un projet webmedia eTwinning, avec le Pays de Galles. Travailler sur la production commune d’un support audio-visuel, en partenariat avec Le réseau CANOPE, a donné la possibilité d’obtenir l’adhésion de plusieurs élèves, pour certains en décrochage scolaire. Collaborer sur un projet de WebTV avec des élèves britanniques apprenant le français, équilibre le partage, décomplexe l’apprentissage de la langue et permet un usage inter-linguistique et interculturel sur des espaces numériques tels que le Twinspace .
     
    Croiser et multiplier les compétences et les modes d’apprentissages sur les espaces d’échanges est aussi l’occasion de valoriser chaque élève et permettre à des intelligences multiples de s’épanouir. Les espaces numériques deviennent le prolongement ou la genèse de l’interactivité en classe.
    Garder uniquement la langue cible sur l’espace d’échange, était une stratégie pour favoriser l’authenticité des scénarios pédagogiques et inciter les élèves à une recherche lexicale, toujours dans une volonté actionnelle de les rendre plus actifs.
     
    L’effet inattendu fut aussi l’esprit de partage et de bienveillance entre les élèves, survenu assez rapidement après la prise en main de ce type d’outil. Les élèves réagissent mutuellement à leurs publications et répondent aux interrogations de leurs camarades.
    L’espace numérique dans ce cas là en particulier a créé des ponts et des possibilités de travail qui peuvent matériellement être visible sur le travail en îlot.
     
    L’impact d’une démarche de construction commune par le biais des outils numériques collaboratifs ou le travail en îlot est quantifiable par les retours positifs des élèves, des parents et de la cohésion de classe. Le parallèle entre l’espace virtuel et l’espace classe, sans hiatus, n’est plus binaire mais prend forme d’une fusion au service d’une pédagogie active.
     
    Plus d’infos sur le travail de Nezha El Massoudi :

    Exemple d’espace numérique de travail :

    Galerie :

      
     
     
    Plus d’info sur Nezha El Massoudi
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  • Un module Drone en BTS

    Un module Drone en BTS

    A l’occasion de l’université d’été de Ludovia, 14ème édition, de nombreux enseignants et autres membres de la communauté éducative vont venir présenter leur expérience avec le numérique sur le thème de l’année, « Partages, échanges & contributions avec le numérique ». Ludomag se propose de vous donner un avant-goût de ces ateliers jusqu’au début de l’évènement, mardi 22 août.

     

    Nathalie Etcheverry présentera « Un module Drone en BTS » sur la session II : Ressources, jeux & contenus

     
    Problématique pédagogique :
    En agriculture et dans différents métiers du civil, l’utilisation de drones devient de plus en plus fréquente dans le monde professionnel.
     
    L’usage de cet outil se développe dans un grand nombre d’exploitations agricoles; Nouveau en agriculture, tout comme l’ont été précédemment les barres de guidage sur les tracteurs ou les robots de binage.
     
    Aujourd’hui, il me semble opportun d’intégrer un module dans l’enseignement agricole public.
    Il ne s’agit pas de former des professionnels du drone mais de permettre aux futurs agriculteurs et techniciens agricoles d’obtenir une formation de base à l’utilisation de cet outil appliqué à leur futur métier.
     
    En agriculture, le drone est utilisé pour :
    • La cartographie de parcelles pour analyser certains taux d’activité des plantes et ainsi améliorer les apports d’intrants au plus précis des besoins des plantes, moduler l’apport d’intrants sur les parcelles sur des préconisations agronomiques en lien avec une gestion plus agroécologique.
    • La surveillance des levées, de la croissance, des maladies, des dégâts des gibiers sur les parcelles.
    • Les prémices de l’utilisation de la lutte biologique sur les plantes, par exemple l’épandage cartographié par drone de trichogrammes sur les parcelles pour lutter contre la pyrale du maïs.
     
    Et en communication : les images vidéo par drone des exploitations permettent aux consommateurs de mieux connaître les installations des agriculteurs possédant une activité commerciale directe.
     
    Pourquoi un module drone en BTSA ?
    Les drones intéressent beaucoup de jeunes aujourd’hui et nombreux sont ceux qui en ont eu comme cadeau. Sur l’établissement, certains jeunes sont déjà équipés de drone de type DJI Phantom et souhaitent pouvoir les utiliser dans le cadre de leurs métiers après la formation.
    Avec les réseaux de CUMA, nombreux jeunes et futurs agriculteurs pourront faire l’acquisition de drones en commun et les utiliser dans le cadre d’une agriculture de précision.
     
    Lors des visites d’exploitations dans le cadre du MIL « Nouvelles technologies au service de l’agroécologie » les agriculteurs souhaiteraient faire l’acquisition de drones.
    En haute Lande à Blagon sur l’exploitation agricole SCA BOUFFLERD de 440 ha , M Delatre le dirigeant souhaite lui aussi investir pour faire de la surveillance de ses cultures et de son irrigation.
     
    En Chalosse à Morganx, le regroupement d’agriculteurs de la CUMA CEDO souhaiterait également s’équiper pour survoler les parcelles. Ils ont un problème de passages d’animaux sauvages (hordes de sangliers) et aimeraient repérer vue du ciel les circuits qui passent sur leurs cultures. Ils pourront ainsi avertir les associations de chasse.
     
    Le module se présentera en 2 parties : une partie théorique de 20H pour préparer le Brevet théorique ULM et une partie pratique « piloter un drone de façon autonome » de 8H.
    Un accent particulier sera mis sur la réglementation et les principes de sécurité.
     
    Présentation de la technologie utilisée :
    Le module drone du MIL « Nouvelles technologies au service de l’agroécologie » comprend la préparation au brevet théorique de pilote ULM et une initiation au pilotage de drones sur une durée totale de 3 journées avec les enseignants.
     
    • Le brevet théorique ULM : Il sera réalisé en cours avec le professeur qui intervient dans le cadre du MIL Nouvelles technologies au service de l’agroécologie Mme Etcheverry et d’un instructeur diplômé pilote d’avions qui travaille à la FDCUMA des Landes M Yann Loubic.
    (En relation avec l’arrêté du 4 mai 2000 relatif aux programmes et régime des examens du brevet et de la licence de pilote d’aéronef ultraléger motorisé, article 2 Examen théorique commun.)
     
    Il est prévu un brevet spécifique théorique Drones dans le courant de l’année 2018.
     
    • Pratique de pilotage : Quelques séances de pratiques sont nécessaires au moment de l’apport théorique pour mieux appréhender certaines notions techniques.
    Les premières séances seront réalisées sur simulateur (Phoenix) en salle informatique pour mémoriser les commandes et acquérir quelques réflexes avant d’utiliser des machines réelles.
    Une fois que les commandes seront acquises au simulateur, les étudiants utiliseront au Gymnase du lycée des mini drones Parrot Mambo pour débutants et Spyrit FPV (ces mini drones peuvent être programmés pour une hauteur et une vitesse maximale) pour les initiés.
     
    L’apprentissage de pilotage en vol à vue avec radio sera réalisé avec des exercices de base et des parcours dans le gymnase.
     
     
    Une à deux séances seront réalisées à l’extérieur avec les demandes réglementaires pour un drone de type quadricoptère et caméra embarquée. Il y aura la possibilité de programmer un parcours de vol : exemple le survol d’une parcelle agricole. (Typhoon H et DJI Phantom)
    Chaque élève passera un à un sur un temps donné (d’où l’intérêt d’avoir plusieurs batteries car le temps de vol est de 25mn maximum).
    Il se pourrait que cette séquence soit réalisée à l’extérieur du périmètre du lycée qui est en zone spécifique à cause de la présence de l’EALAT (formation pilotage aux hélicoptères pour l’armée).
     
    Relation avec le thème de l’édition : partages, échanges et contributions avec le numérique
    Le brevet théorique ULM est basé sur un QCM de 40 questions. Après un apport théorique de base, les étudiants devront s’entraîner au préalable sur ces QCM (comme pour le code de la route). Plusieurs sites dédiés aux ULM et Drones proposent des QCM d’entraînement.
     
    Dans un premier temps, les enseignants fourniront des explications en salle informatique; mais les 20h ne suffiront pas et ils devront continuer par eux-même les entraînements. Une liste des sites de QCM est sur le blog : legtadaxtic.blogspot.fr .
     
    Ces sites réalisés par des passionnés permettent un partage des ressources et des évaluations d’entraînement (FLY AZUR , PARAMOTEUR.PRO, AERO SUD-EST, ULM ACTUALITE, PARIS FRANCE PARAMOTEUR, ULM TOULOUSE ET TARN pour les gratuits).
     
    Il est à signaler que la durée de la partie pratique est très courte, il est donc nécessaire que les étudiants aient une initiation des commandes en simulateur avant de prendre les vraies commandes au risque d’endommager les engins.
     
    En salle informatique, un simulateur gratuit FPV Event avec des manettes de consoles de jeux permettront d’acquérir les notions de base : décollage, atterrissage, vol en translation, en visuel et en FPV , procédures d’urgences, fail safe etc.
    Si nous obtenons le financement du Phoenix Simulateur, un des meilleurs simulateurs de vols, nous pourrons assurer une préparation de qualité.
     
    De plus l’utilisation du quadricoptère et de la prise d’images sur les parcelles permettra une utilisation pratique lors de l’étude de la cartographie sur la partie SIG du MIL en 2ème année.
     
    Cette expérience globale sera partagée sur l’ENT LEA de la région Nouvelle Aquitaine , POLLEN et sûrement Acoustice.
     
    Synthèse et apport du retour d’usage en classe :
    La première édition sera réalisée début novembre 2017. Le nombre d’élèves n’est pas encore définitif mais il y aura au moins 21 étudiants. Une organisation de la partie pratique devra être réalisée : un demi groupe au gymnase (initiation mini drones), et un autre en salle informatique (simulateur et QCM).
     
    Pour l’instant, je n’ai réalisé que des démonstrations et des visites de stands de drones dans les salons Innovagri, Mecamaïs et au SIMA à Paris.
     
    De leur coté, les étudiants semblent enchantés de réaliser ce module et certains de la filière Gestion et Maîtrise de l’Eau souhaitent y participer.
    Il est certain que ces nouveaux outils séduisent de nombreux jeunes et professionnels du monde agricole.
     
     
    Plus d’info sur Nathalie Etcheverry
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  • Le projet Science-Fiction

    Le projet Science-Fiction

    A l’occasion de l’université d’été de Ludovia, 14ème édition, de nombreux enseignants et autres membres de la communauté éducative vont venir présenter leur expérience avec le numérique sur le thème de l’année, « Partages, échanges & contributions avec le numérique ». Ludomag se propose de vous donner un avant-goût de ces ateliers jusqu’au début de l’évènement, mardi 22 août.

     

    Cyril Mistrorigo présentera « Le projet Science-Fiction » sur la session I : Culture numérique & codes

     
    Le projet #SF2017 est longuement présenté ici
     
    Quasiment toutes les séances ont été filmées et expliquées.
     
    L’originalité du projet repose sur la programmation de robots en cours de Français.
    Les élèves d’une classe 3e devaient écrire le journal de bord d’un héros ou d’une héroïne de Science Fiction, en s’appuyant sur le personnage d’Ulysse. Leur protagoniste devait donc retourner sur sa planète d’origine, tout en rencontrant des épreuves évoquant celles de l’Odyssée.
     
    Les élèves ont pu re-découvrir un genre qu’ils connaissent très bien et enrichir leurs connaissances et leurs pratiques d’écriture à l’aide des supports présentés dans la séquence (nouvelles de Verne, de Orwell, Radbury, etc., ainsi que des extraits de IA de Spielberg, de 1984, etc.).
    Ils ont tous pu pratiquer la programmation lors d’exercices de compréhension de l’oral : amener un robot à refaire un trajet entendu.
     
    La réalisation finale a été un court-métrage composé de la rédaction lue et enregistrée, du parcours du robot filmé et d’une bande-son créée à partir de bruitages adaptés.
    Un véritable mouvement de coopération a été constaté et l’esprit de groupe s’est maintenu après la séquence, changeant les relations au sein de la classe.
    Le travail a mobilisé également les collègues d’Arts plastiques (avec intervention du plasticien Maxime Thoreau) pour la réalisation de maquettes, et de Musique pour le travail sur la bande sonore.
     
     
    Plus d’info sur Cyril Mistrorigo
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  • Débuter une nouvelle pédagogie

    Débuter une nouvelle pédagogie

    A l’occasion de l’université d’été de Ludovia, 14ème édition, de nombreux enseignants et autres membres de la communauté éducative vont venir présenter leur expérience avec le numérique sur le thème de l’année, « Partages, échanges & contributions avec le numérique ». Ludomag se propose de vous donner un avant-goût de ces ateliers jusqu’au début de l’évènement, mardi 22 août.

     

    Julie Vigé présentera « Débuter une nouvelle pédagogie » sur la session IV : Pratiques Pédagogiques

    Problématique pédagogique :
    Comment réussir à différencier ? À offrir du temps à chacun de mes élèves ? À permettre à tous mes élèves, les plus à l’aise comme les moins à l’aise, de progresser quel que soit leur niveau ? Comment rendre mes cours plus attractifs, à la fois pour les élèves et pour moi ? Comment respecter les rythmes de chacun ? Comment développer le tutorat ? Voici quelques questions auxquelles je ne pensais plus pouvoir trouver de réponse l’année dernière.

    Puis, j’ai découvert Twitter et de là, de nombreuses pédagogies alternatives. J’ai alors entrevu des pistes de solution. En septembre 2016, j’ai décidé de bouleverser complètement mes pratiques pédagogiques pour mettre en place des ceintures de compétences, inverser ma classe et y laisser entrer le numérique. J’ai mis de côté l’enseignement frontal que j’exerçais, pour accompagner mes élèves dans leurs apprentissages.

    J’ai choisi de mélanger mes propres ceintures à celles du dispositif Pidapi, ainsi qu’à deux de la professeure bloggeuse Charivari. Effectivement tout construire seul(e) n’est pas possible au début.

    Construire mes propres ceintures de compétences m’a amenée à m’interroger profondément sur les programmes afin de créer des parcours évolutifs pour les élèves. C’est une aventure très riche.
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    Grâce à plusieurs soutiens, inverser ma classe fut également une vraie révélation. Cela signifie pour moi : accorder du temps en classe pour s’exercer. Pour chaque inversion, j’ai recherché ou créé une vidéo, créé une évaluation diagnostique numérique, construit un parcours qui permet à chaque élève de progresser sur la notion travaillée (du pré-requis au niveau expert), invité mes élèves à créer, échanger et partager pour construire un savoir, puis je les ai laissés s’entraîner, manipuler, comprendre et progresser tout en les accompagnant.
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    Créer une twittclasse permet de participer à des projets enrichissants comme la Twictée, de découvrir, échanger et partager avec de nombreuses classes partout dans le monde. L’apprentissage prend alors une nouvelle dimension, plus attractive et actuelle pour les élèves. Elle permet également de les former à l’utilisation d’internet et des réseaux sociaux.

    Apport du numérique ou présentation de la technologie utilisée :
    Comme de nombreux collègues inverseurs, j’utilise un espace numérique de travail pour partager du contenu numérique avec mes élèves. Il s’agit de l’ENT Beneyluschool. J’ai eu la chance de bénéficier d’un prêt de tablettes durant deux périodes ce qui nous a permis d’utiliser des learning apps, de commencer à créer des capsules vidéos, de découvrir et publier plus aisément sur Twitter.

    Effectivement, le reste du temps, nous nous débrouillons en utilisant la salle de vidéoprojection de l’école, la salle informatique (10 postes), ainsi que l’ordinateur fixe de notre classe et mon téléphone portable (réellement indispensable). Dès septembre 2017, nous attendons un TBI dans la classe et une dizaine de tablettes pour notre école.

    Relation avec le thème de l’édition :
    Ces nouvelles pratiques pédagogies mettent en avant le numérique, de manière évidente. Effectivement, celui-ci permet d’offrir du contenu à voir aux élèves lorsqu’ils sont chez eux, il permet d’enrichir les exercices que l’on peut proposer pour les faire progresser. Les élèves sont également amenés à partager, échanger et collaborer pour créer du contenu numérique destiné à leurs camarades.

    Synthèse et apport du retour d’usage en classe :
    Après un an de pratique, je suis très heureuse des avantages de ces nouvelles pédagogies. Les résultats sont à la hauteur de mes espérances même si j’ai eu l’occasion de noter de nombreuses pistes d’amélioration possibles. Je prends bien plus de plaisir à préparer mes cours et j’ai, pour la première fois cette année, eu véritablement le sentiment d’enseigner et d’être utile pour tous.

    Je souhaite maintenant continuer sur cette voie et améliorer ma pédagogie. Même dans les moments de doute, je n’ai jamais pensé à revenir en arrière mais bien à aller encore plus loin.
    Les moments de partage et d’échanges que j’ai pu avoir tout au long de l’année m’ont aidée à peaufiner mon projet. Ce sont des moments essentiels et indispensables tellement ils sont riches.

    En tant que débutante, si mon expérience peut aider de nouveaux collègues à mettre en pratique ces pédagogies, j’en serai très heureuse.

    Plus d’info sur Julie Vigé
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  • The augmented bros (Aurasma & mirage make) la réalité augmentée au service de la différenciation

    The augmented bros (Aurasma & mirage make) la réalité augmentée au service de la différenciation

    A l’occasion de l’université d’été de Ludovia, 14ème édition, de nombreux enseignants et autres membres de la communauté éducative vont venir présenter leur expérience avec le numérique sur le thème de l’année, « Partages, échanges & contributions avec le numérique ». Ludomag se propose de vous donner un avant-goût de ces ateliers jusqu’au début de l’évènement, mardi 22 août.

     

    Sébastien Franc et Fabrice Marrou présentera « The augmented bros (Aurasma & mirage make) la réalité augmentée au service de la différenciation » sur la session IV : Pratiques pédagogiques

     
    Face à une classe (forcément hétérogène), le premier (bon) réflexe est de proposer des supports différents en fonction du niveau des élèves. L’idéal serait de pouvoir travailler sur le même document ou exercice avec toute la classe en prenant en compte les difficultés et les facilités de chacun. Grâce à la réalité augmentée, il est possible d’enrichir les documents en y insérant des aides invisibles.
     

    L’objectif est :

    – D’augmenter les docs pour permettre à tous les élèves (les élèves avancés, les “moyens”, comme les dys, les non-lecteurs ou autres daltoniens ou mal-voyants…) de travailler sur le même document, en y incluant des apports invisibles inclure les élèves dys sans forcément des documents différents ⇒ valoriser tous les élèves.
    – D’augmenter pour permettre le choix d’en avoir besoin ou pas (comme un joker ou une aide invisible)
    – Permettre d’adapter de remonter
    – De contribuer à une remotivation personnelle et éviter le décrochage
    – D’enrichir pour décloisonner écrit oral.
     

    Aurasma et Mirage Make permettent :

    – de superposer une image incluant l’aide, uniquement visible au travers de la caméra de l’ordinateur, tablette ou smartphone.
    – de proposer un document sonore (lecture immersive) pour aider les dys et les non lecteurs.
    – d’insérer des liens extérieurs pour garder intacte la motivation des élèves avancés.
    – De partager des documents enrichis pour favoriser les intelligences multiples.
    – Escape game permet sur la forme de faire réfléchir sur le fond et de partager ses compétences pour arriver à un objectif.
     
    Le travail réalisé résulte d’un partage, d’échanges suite aux deux derniers épisodes de Ludovia, de la rencontre entre deux enseignants qui croient que le numérique est une solution pour faciliter les apprentissages.
     
    La réalité augmentée est une piste à explorer pour permettre une meilleure inclusion des élèves en difficulté sans les stigmatiser, en leur donnant le choix d’utiliser l’aide ou pas et de différencier pour permettre aussi aux plus avancés d’aller encore plus loin. On peut ainsi aussi envisager des paliers avec en un la préparation des documents, puis en deux leur utilisation en classe et en trois de faire faire créer aux élèves eux-même ces documents afin de les rendre encore plus acteurs et créer ainsi une activité de partage et d’échange afin de créer plus de liens entre les élèves et ainsi les inclure tous.
     

     
     
     Plus d’info sur Sébastien Franc et Fabrice Marrou
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  • Flipmusiclab : penser les transformations de pratiques numériques hors machine dans l’élaboration d’activités en Education Musicale

    Flipmusiclab : penser les transformations de pratiques numériques hors machine dans l’élaboration d’activités en Education Musicale

    A l’occasion de l’université d’été de Ludovia, 14ème édition, de nombreux enseignants et autres membres de la communauté éducative vont venir présenter leur expérience avec le numérique sur le thème de l’année, « Partages, échanges & contributions avec le numérique ». Ludomag se propose de vous donner un avant-goût de ces ateliers jusqu’au début de l’évènement, mardi 22 août.

     

    Rémi Massé présentera « Flipmusiclab : penser les transformations de pratiques numériques hors machine dans l’élaboration d’activités en Education Musicale » sur la session IV, pratiques pédagogiques.

    L’Education Musicale, territoire fertile au métissage des champs d’investigation de l’esprit, peut proposer de multiples façons d’être investie et transmise à son tour.

    L’une d’entre elle, la classe inversée, propose un temps de projet possiblement important, dans lequel aujourd’hui le monde numérique accélère, transforme ou initie de nouvelles pratiques.

    Le geste musical , la création se retrouvent influencés par ces apports tout autant qu’ils les influencent, de même que tout l’aspect méta-musical qu’il soit en lien avec les sciences, l’histoire, l’expression ou la transmission elle-même.

    Pensant le fond et la forme en liens étroits, il m’est apparu pertinent de proposer des formes d’organisations, d’évaluations, des outils, des méthodologies et des activités issues à leur tour de ce trajet passé vers le numérique pour l’emprunter dans l’autre sens, dans un retour vers le sensible à l’image d’un fil à plomb mobile, comme l’un des mouvements d’un pendule de Foucault.

    Le monde numérique apporte par sa nature la possibilité de l’immédiateté de la chose complexe, d’en saisir les résultats dans une perception inconsciente de ses démarches.

    Il suffit de déclencher un ordre pour obtenir quelque chose qui n’est pas séquencé mais achevé. Notre fonction en tant que professeur n’est-elle pas de mettre à profit de la conscience dans le but d’une liberté future d’utilisation des démarches achevées ?`

    Dans cet esprit, le sphérier en évaluation proposant en finalité l’autonomie vis à vis de l’outil numérique et son utilisation radicale, les ilots ludifiés et permutés proposant une vie à l’image des réseaux sociaux, les ludifications proposant des simulations virtuelles au sein même d’un cours pas forcément numériques ainsi que d’autres outils, apportent possiblement cette part d’imaginaire et de structure nécessaires à l’élaboration et à la conception du monde contemporain.

    Partages, échanges et contributions entrent alors comme autant de positionnements tendants vers, et éclairant une complexité de relations humaines déjà présente ou recherchée par le passé.

    Et si chaque partie d’un raisonnement n’était aussi que l’expression d’une complexité précédente ? Et si une pensée globale accompagnait chaque possibilité humaine ? Le numérique pourrait-il reprendre une place d’outil si la démarche d’acquisition de l’information redevenait centrée sur l’humain, d’une manière à inclure la pensée numérique dans ces interactions-mêmes ?

    Les systèmes et idées présentées ont été presque toutes vécues au collège de la 6° à la 3° ces quatre dernières années. Pour nombre d’entre elles, elles ont été éprouvées, modifiées, améliorées, parfois même abandonnées ou poursuivies.

    Le matériel utilisé en dehors d’internet et de ses services a été 6 tablettes et une station de travail ( Ipad mini et Mac mini ) ainsi que nombre d’objets quotidiens détournés afin de permettre une appréhension plus facile des activités artistiques musicales. Les liens avec d’autres formes d’expressions ou de compréhension du monde y sont inclus, en particulier avec le français mais aussi les maths, les langues, l’EPS, les Arts Plastiques etc.

    Plus d’infos sur Rémi Massé.
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  • eTwinning : un outil pour échanger et partager en milieu scolaire

    eTwinning : un outil pour échanger et partager en milieu scolaire

    A l’occasion de l’université d’été de Ludovia, 14ème édition, de nombreux enseignants et autres membres de la communauté éducative vont venir présenter leur expérience avec le numérique sur le thème de l’année, « Partages, échanges & contributions avec le numérique ». Ludomag se propose de vous donner un avant-goût de ces ateliers jusqu’au début de l’évènement, mardi 22 août.

     

    Pascal Junger présentera « eTwinning : un outil pour échanger et partager en milieu scolaire » sur la session culture numérique & codes.

     

    Problématique pédagogique :

    En classe, il se passe des choses… et après…
    Dans toutes les classes, nous avons des projets spécifiques, et souvent ces projets restent à l’intérieur de la classe, au mieux font l’objet d’un affichage pour les autres classes de l’école.

    Tous ces efforts de préparation, recherche, travail… méritent mieux qu’une diffusion sur site.
    Pour cela il y a un outil « eTwinning », une plate-forme de collaboration sécurisée pour développer des projets avec des classes à l’étranger, Europe continentale, pourtour de la méditerranée et certains pays d’Asie et du Moyen-Orient, en utilisant l’anglais ou toute langue européenne.

    Certains collègues n’utilisent que le français pour communiquer, école en France, collègues francophones ; d’autres préfèrent se servir de cet échange pour faire communiquer en anglais.
    Une des problématiques pédagogiques, à mon sens, est de faire découvrir aux élèves la diversité des modes de vie, de l’alimentation, des paysages…, puis de s’appuyer sur le thème du projet pour faire faire connaître la diversité de chaque « culture », connaître l’autre, c’est contribuer à l’accepter.

    Une autre, qui me tient à cœur, est d’inclure les élèves dans une démarche active de projet avec un calendrier, des contraintes de temps, des obligations de qualité dans la présentation.

    Apport du numérique :

    Dans les écoles maternelle et primaire, les élèves sont souvent habitués, très tôt, à l’utilisation des outils numériques (whatsapp, Facebook, skype).
    Le grand travail de l’école, c’est de donner à tous un accès et une réflexion sur l’utilisation de cet outil numérique. C’est aussi de les informer de leurs devoirs en tant qu’utilisateur d’Internet.

    Dans les classes, il s’agit d’utiliser quelques outils numériques simples : padlet, nuages de mots, learning apps, …
    Cela sans délaisser une utilisation et une réflexion sur la photo et la vidéo : qu’est-ce que j’ai voulu dire, quel est mon message ?

    Dans un projet eTwinning, les élèves deviennent des acteurs de l’outil numérique, chaque étape de l’émission d’un message (quel que soit son format), est soumis à une décision collective. La réception est tout aussi intéressante que formatrice.

    De plus nous sommes parfois amenés à construire des questionnaires en ligne, de se servir de google docs pour produire des contes (chaque pays rédige une étape), de construction de bandes dessinées (Pixton), de présentations plus élaborée (Madmagz).

    Rapport au thème de l’édition :

    La démarche des eTwinners s’inscrit entièrement dans votre problématique, à savoir « comment partager et échanger ». Nous utilisons l’outil numérique pour échanger des photos, des vidéos, des textes, … entre les classes. L’espace sécurisé que nous offre la plate-forme eTwinning, nous permet de partager toutes les informations nécessaires à l’élaboration et la réussite de nos projets. L’important, pour nous, en école maternelle et élémentaire, est d’aider les élèves à se responsabiliser dans l’utilisation d’Internet et à partir du cycle 3 de pouvoir utiliser les outils numériques pour transmettre des données à la classe.

    Synthèse et apport du retour d’usage en classe :

    Outre le fait de présenter la plate-forme eTwinning, en l’illustrant par mon travail en classe, mon expérience d’eTwinner, je souhaite que cette rencontre entre pédagogues, chercheurs et innovateurs soit un réel moment d’échange entre professionnels de l’enseignement. De plus, j’attends vraiment de rencontrer des personnes qui ont un autre vécu que celui de d’un enseignant en école primaire et qui me permettent de me repositionner au niveau pédagogique par leurs travaux ou recherches spécifiques.

    Plus qu’un retour en classe, j’espère pouvoir donner quelques pistes de travail ou d’organisation, tout d’abord à mes collègues au sein de l’école. Et comme il m’arrive d’intervenir au niveau départemental à des informations sur eTwinning et que j’ai comme projet de donner une information aux jeunes collègues débutants dans le cadre de l’ESPE, j’aimerais pouvoir compléter mes présentations par des illustrations recueillies lors de mes rencontres pendant l’université d’été de Ludovia.

    Plus d’infos sur Pascal Junger.
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