Catégorie : RETOURS D’USAGES

  • Classe inversée : un continuum d’apprentissage entre la maison et la classe

    Classe inversée : un continuum d’apprentissage entre la maison et la classe

    Gagner du temps pour les tâches simples et avoir plus de temps pour aider les élèves sur les tâches complexes : c’est la devise d’Olivier Sauret pour faire réussir ses élèves. C’est ainsi qu’il a basculé dans la classe inversée lorsqu’il cherchait à « gagner du temps ».

    Nous l’avons rencontré sur EduSpot France et il nous explique sa méthode de « classe inversée ».

    « Le point de départ de tout ce qu’on fait en classe, cela a été l’évaluation en se rendant compte qu’il y avait une corrélation assez forte entre les élèves qui savaient intuitivement se corriger et ceux qui avaient des bons résultats« .
    Olivier s’est donc dit « il faut apprendre aux élèves à se corriger« .

    « Il a fallu réfléchir à ce qu’on pouvait retirer du temps de classe et ce qu’on enlève assez facilement, c’est le temps de transmission ».

    Demander à l’élève de regarder le cours en autonomie sous la forme d’une capsule vidéo ne signifie pas de lui demander de le comprendre.
    « La compréhension sera faite en classe, ensemble« , précise Olivier Sauret.

    « Il ne faut pas penser le temps d’apprentissage séparé entre la maison et la classe. C’est vraiment une histoire de continuum ».

    Découvrez toute la philosophie d’enseignement d’Olivier Sauret dans l’interview ci-contre.

    Oliver Sauret enseigne au collège Lycée St Louise Paris XXème et non XXIème arrondissement comme cela est mentionné dans la vidéo, enregistrée dans des conditions du direct. Pardon pour cette erreur d’écriture.

     

     

  • Vaincre l’ennui en classe et regagner en appétence pédagogique

    Vaincre l’ennui en classe et regagner en appétence pédagogique

    Laurence Drouelle est professeur d’éco-gestion en STS à l’ENC Bessières. Elle nous explique comment elle aussi, dans sa discipline, elle a peu à peu approché et adopté la méthode de « classe inversée ». Une interview réalisée dans le cadre de l’évènement EduSpot France.

    « J’ai approché la classe inversée par des pédagogies actives en pré-bac, avec création de mini-entreprises ».

    Elle a ensuite découvert Marcel Lebrun et l’évènement de l’association Inversons La Classe, « le CLIC » qui l’ont conquise. Cela fait maintenant trois ans qu’elle pratique sa classe inversée.

    Tout savoir sur les ressources et les outils utilisés par Laurence Drouelle pour mettre en place cette nouvelle méthode d’enseignement, dans l’interview ci-contre. Une méthode sans capsules vidéo 🙂 car elle estime que ses étudiants la voient suffisamment en classe…Expérience intéressante et originale !

  • Et toi Nicolas, c’est quoi ta classe inversée en physique-chimie ?

    Et toi Nicolas, c’est quoi ta classe inversée en physique-chimie ?

    Au travers de cette rubrique « Classes inversées », nous tentons de relater l’expérience d’enseignants qui pratiquent une forme de classe inversée. Sur le salon EduSpot France, nous en avons rencontré plusieurs et notamment Nicolas Vossier, professeur de physique-chimie dans l’académie de Grenoble. Il nous parle de « sa classe inversée ».

    Je ne peux pas dire depuis combien de temps je fais de la classe inversée car ce n’est pas du jour au lendemain qu’on se dit « je vais faire de la classe inversée ». C’est un long processus qui se met en place dans la durée.

    Au départ, c’est son environnement proche qui lui a donné envie de faire de la classe inversée et notamment son épouse, pour ne pas la citer, qui travaille en pédagogie Freinet depuis plusieurs années.
    « J’ai passé une quinzaine d’années à la regarder faire et à me dire que c’était juste impossible de faire cela en lycée« .

    Cela lui paraissait insurmontable car il se disait qu’il fallait beaucoup de temps pour faire ça.

    Découvrez dans l’interview ci-contre comment il pratique « sa classe inversée » dans sa discipline, la physique-chimie.

     

  • Travailler sur Scratch en étant déficient visuel : c’est possible avec Sandrine Boissel !

    Travailler sur Scratch en étant déficient visuel : c’est possible avec Sandrine Boissel !

    Sandrine Boissel est enseignante spécialisée pour élèves déficients visuels dans l’académie de Grenoble pour des élèves de la 6ème à la terminale. Elle les fait travailler sur Scratch, de manière assez peu commune… Elle a témoigné de ces usages très novateurs au micro de ludomag, lors d’EduSpot France le 10 mars dernier.

    « Mes élèves doivent travailler en cycle 4 sur Scratch mais le problème est qu’ils ne voient pas ou très peu l’écran et qu’ils travaillent en braille ou en gros caractères ; ils ne voient pas non plus les couleurs, ce qui pose des problèmes sur Scratch« , décrit-elle.

    Pour pouvoir assurer cette formation obligatoire en cycle 4, Sandrine Boissel s’est adaptée.

    « J’ai fabriqué un dispositif avec des Légos et une plaque pour remplacer l’écran, donc un substitut d’écran tactile ».

    « J’ai repris toutes les commandes de Scratch ; j’ai conservé le plus possible les couleurs pour que le copain voyant ne soit pas perdu ; et pour les élèves non voyants, j’ai rajouté sur la tranche droite de chaque pièce une forme géométrique simple qui permet d’identifier les différents types d’instruction« .

    Une activité qui se fait aussi en collaboration entre voyants et non voyants : un formidable projet !

    Découvrez cette expérience novatrice avec Sandrine Boissel dans l’interview ci-dessus et quelques images du dispositif utilisé.

  • Stop Motion « Bonhomme de Neige » en CE2

    Stop Motion « Bonhomme de Neige » en CE2

    Charlotte Billot est enseignante en premier degré à l’école St Thérèse à Toulouse. Elle nous a envoyé un résumé de son projet réalisé récemment au sein de sa classe en Ce2 qui allie l’histoire narrative, le vivre ensemble et le cinéma d’animation.

    Voici ci-dessous le message qu’elle a fait parvenir aux parents d’élèves de sa classe lorsqu’elle leur a communiqué la production finale .

    « Je pense que la démarche pédagogique et la mise en œuvre peuvent intéresser d’autres enseignants sachant qu il n a fallu qu’un seul outil, ici un iPod, même pas une tablette, pour le réaliser. »explique t’elle en s’adressant à vous, lecteurs de ludomag.

    Voici la production finale du projet de film d’animation réalisé en classe en novembre-décembre 2016.

    L’objectif était de créer une histoire sur le thème de la paix, du vivre ensemble et de les initier à la création d’un scénario et à la technique du Stop Motion.
    Par groupes, ils ont donc réfléchi à une histoire sur ce thème (dont la contrainte était d’inclure les acteurs principaux, à savoir leurs bonhommes de neige).

    Ces 8 histoires ont fait l’objet d’une présentation par chacun des groupes (scénario et dessins à l’appui) suivi d’une grande discussion collective. En est ressortie, une histoire commune reprenant les meilleurs éléments de chacun des groupes.

    A partir de là, un texte a été écrit (en collectif oral, dicté à l’adulte) qui a servi de support à un deuxième travail de groupe et individuel. Chaque enfant a rempli les cases de son propre scénario (trace dans le cahier de sciences) pour déterminer les scènes à « capturer en image ».

    Puis par groupe de 5/6, les enfants ont déplacé les personnages et les décors et pris chaque scène en photo avec l’aide de l’adulte.
    Au total :
    . 233 photos prises dont 166 retenues pour le montage,
    . 11 vignettes d’onomatopées,
    . 22 vignettes de narration ou dialogue,
    . 2 vignettes de générique.
    . Et beaucoup d’imagination et de création de la part des élèves !

    Le tout a été monté par mes soins en différé, après une première visualisation collective qui a permis d’effectuer quelques rectificatifs (analyse du lien texte-image, sélection des meilleurs photos, dynamique du rendu du film…)
    L’application de Stop Motion utilisée est « Animation en volume» de CATEATER, LLC , mais il en existe beaucoup d’autres.

    Vos enfants peuvent être fiers de leur projet qu’ils ont su mener à bien en écoutant les idées de l’autre et en partageant « la scène » avec 5 ou 6 copains, tout un apprentissage et chacun a progressé à son rythme dans le bon sens. Félicitations à eux !!

    Voici le lien de leur super production :  https://drive.google.com

    Soyez patients pour le téléchargement car le film dure 3 :46 et « pèse » 417 Mo donc en fonction de votre débit internet, cela peut prendre un peu de temps.

  • Le FabUlis 3.0 : un tiers lieu pour tous les enfants

    Le FabUlis 3.0 : un tiers lieu pour tous les enfants

    Nous avons rencontré Baptiste Melgarejo lors d’EduSpot France pour nous parler de la création de son tiers lieu, « le FabUlis 3.0 », un laboratoire pour l’Ecole Inclusive, qui favorise la mutualisation des moyens humains et matériels permettant l’apprentissage de tous pour tous.

    « C’est un lieu où on change notre posture d’enseignement et où on permet aux élèves de faire de l’apprentissage pair à pair ».

    C’est un tiers lieu qui est à la frontière avec l’école, la société, les industriels et les professionnels et qui permet à tous d’apprendre autour de la question du handicap.

    « C’est un lieu multi-pédagogies, pluridisciplinaires et inter-niveaux« .

    Plus d’infos dans l’interview ci-contre et sur respire.eduscol.education.fr

  • L’Education différenciée : grâce au numérique, c’est possible !

    L’Education différenciée : grâce au numérique, c’est possible !

    Patrice Renaud, chargé (et non chargée avec un e, comme cela est indiqué dans le titre de la vidéo prise dans des conditions du direct ! mille excuses :-)) de mission numérique et handicap à la Direction du Numérique pour l’Education a modéré une table ronde sur le sujet « L’Education différenciée : grâce au numérique, c’est possible ! » sur EduSpot France vendredi 10 mars 2017.

    « Notre coeur de cible sur cette mission à la DNE sont bien évidemment les élèves. Aujourd’hui, nous atteignons 300 000 élèves en situation de handicap et scolarisés en milieu ordinaire ».

    « Le numérique, pour ces publics, constitue une des solutions les plus pertinentes pour aider à leur scolarisation et leur donner les meilleures chances de réussite », ajoute t-il.

    Leurs objectifs sont bien évidemment aussi d’aider les enseignants dans le cadre du Plan Numérique et de ses volets formation et équipement. Patrice Renaud veille notamment à ce que l’équipement, ressources et services, soit conforme aux règles d’accessibilité.

    Explications et éclairages dans la vidéo ci-contre.

    Plus d’infos, « Numérique et handicap » sur eduscol.

    Tous les articles, interviews et vidéos EduSpot France 2017 sont à retrouver ici.

     

    source image : pixabay.com

  • L’Edtech au service de l’éducation du plus grand nombre avec Svenia Busson, « exploratrice »

    L’Edtech au service de l’éducation du plus grand nombre avec Svenia Busson, « exploratrice »

    Témoignage de Svenia Busson, « exploratrice », lors de l’évènement EduSpot France les 8, 9 et 10 mars dernier.

    Svenia Busson a entrepris un premier tour du monde il y a un an et demi et a parcouru 10 pays dans lesquels elle est resté un mois à chaque fois « pour vraiment explorer la culture, le contexte socio-économique pour parler au plus grand nombre d’acteurs dans le monde de l’éducation et surtout de l’innovation éducative« .

    Aujourd’hui, elle est sur le point de réitérer l’expérience en Europe pour partir à l’exploration de sept pays.

    Retour d’expériences de cette citoyenne engagée et surtout convaincue par ce que le numérique peut apporter en termes d’éducation.

    Tous les articles, interviews et vidéos EduSpot France 2017 sont à retrouver ici.

     

    source image : pixabay.com

  • Architecture et numérique : retour d’expérience de Finlande

    Architecture et numérique : retour d’expérience de Finlande

    Jarmo Suominen de l’Université d’Aalto en Finlande est intervenu sur le salon EduSpot France le 09 mars dernier. Il a notamment exposé ce qui a été mis en place dans son université en termes « d’architecture numérique ».

    Cela part de l’idée que l’école n’est pas un environnement unique mais qu’il faut également utiliser les ressources disponibles à l’extérieur pour tenter de construire une architecture en réseau et « a new model of schools« .

    Interview en anglais.

    source image : pixbay.com

     

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