Catégorie : z-Newsletter

  • WHASK , la nouvelle App et réseau social

    WHASK , la nouvelle App et réseau social

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    L’entreprise a été créée en septembre 2015 par deux frères, Edouard et Nicolas Tzipine. Après être passés par la production TV (TF1) et la grande distribution (P&G), ils ont tout quitté pour WHASK !

    Serez-vous convaincus ?

    Vous connaissez tous Snapchat, Tinder et Whatsapp… Vous passez du temps sur une de ces applications ? Ou peut-être même les trois ?

    WHASK est un nouveau réseau social qui est à la fois ludique, rapide et instantané.

    Vous avez déjà eu besoin de conseils instantanés avant de prendre une décision ? Vous souhaitez obtenir des réponses rapides pour organiser un dîner, un match de foot ou un cinéma au dernier moment ?

    Whask1_090516Alors WHASK va vous simplifier la vie !Whask2_090516

    Il s’agit d’une application de sondage instantané : envoyer un whask prend moins d’une seconde !

    Un whask comprend une question fermée et une photo. Celui qui le reçoit n’a qu’à « swiper » à droite ou à gauche pour répondre oui ou non.

    Instantanément, ce dernier accède à une page intermédiaire qui montre de façon ludique les résultats du sondage !

    Mais ce n’est pas tout ! Vous allez également pouvoir suivre vos stars, blogs ou médias préférés et les influencer dans leurs questions quotidiennes !

    Et vous ? Êtes-vous prêts à devenir Whasker ?

     

     

    Plus d’infos :
    L’application WHASK est disponible sur : App Store , Google Play.

    Facebook : Whask
    Instagram : Whaskapp
    Twitter : Whaskapp

     

  • Comment protéger mon enfant accro à Youtube ?

    Comment protéger mon enfant accro à Youtube ?

    [callout]YouTube domine en effet le marché de la plate-forme de partage de vidéo en ligne et remporte un succès notamment auprès des jeunes qui ont largement adopté ce média de masse. Lorsque ces stars sur Youtube participent à une convention, on croirait revivre la Beatlemania ou le phénomène des boysband pour les moins anciens.[/callout]

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    Considérant que 82 % des 7-12 ans regardent des vidéos sur Internet, il est fort probable que votre enfant soit abonné à des chaînes Youtube. Et si Youtube permet de découvrir de la musique, des web-séries, les derniers exploits sportifs et des tutos beauté et coiffure, la plate-forme regorge également de vidéo choquante, voire violente et de défi parfois amusant mais aussi potentiellement dangereux, à l’instar du « Duct Tape Challenge » récemment médiatisé suite à l’hospitalisation d’un ado de 14 ans et qui consiste à attacher une personne à une chaise avec du ruban adhésif pour qu’il tente de se libérer en trois minutes, le tout filmé afin de mettre en ligne cet « exploit ».

    Alors comment faire pour les protéger contre les dangers que représente YouTube ? Comment les aider à prendre du recul pour ne pas suivre à la lettre tous les conseils beauté par exemple ? ou encore comment gérer le fait que son enfant soit fan de YouTubers au langage inadapté à son âge ?

    Pas plus d’une heure par jour et par semaine.

    Pour une utilisation adéquate et saine du PC, smartphone ou tablette à la maison, les enfants nécessitent un cadre adapté à leur maturité. Une bonne règle de base, pour les plus jeunes (moins de 10 ans), est de ne pas dépasser plus d’une heure de connexion par jour en semaine.

    Pour les ados, les plages horaires peuvent être rallongées, avec des bonus le week-end en dehors des périodes d’examens. Des créneaux horaires bien définis, compatibles avec la présence du parent et négociés avec l’enfant, permettent d’éviter les risques de cyberdépendance dont les signes, changement de comportement (irritabilité) ou, par exemple, un besoin impératif de se connecter tous les jours, sont à surveiller.

    Toutes les vidéos ne sont pas vraies, beaucoup sont truquées.

    Pour les protéger efficacement, le rôle des parents est essentiel dans leur éducation sur Internet. Afin de discuter avec eux des risques potentiels, il est conseillé de les accompagner régulièrement lors des navigations sur YouTube pour suivre leurs activités, voir quels types de vidéos sont visionnées ainsi que les traces numériques qu’ils laissent (commentaires).

    Le parent se doit d’anticiper le fait que son enfant peut être confronté, à un moment ou à un autre, à des contenus inappropriés. Il faut expliquer notamment que sur Internet et en particulier sur Youtube, les situations ne sont pas toujours vraies (trucage), que des personnes font des choses improbables, mais que cela ne peut être réalisé dans la vie courante.

    L’enfant construit son identité, il se cherche à travers diverses influences.

    Il n’est pas nécessairement inquiétant qu’un enfant suive des conseils à la lettre d’idoles ou de modèles mais si tel est le cas, il est alors conseillé d’analyser sa réaction face à vos arguments. En effet, si vous constatez que votre fils/fille manque d’autonomie dans ses choix, qu’il/elle se soumet trop de manière générale à l’influence d’un(e) ami(e) ou qu’il/elle se laisse facilement embarquer à faire des bêtises, votre enfant peut avoir besoin de votre aide.

    Un enfant est considéré comme étant influençable s’il ne sait pas dire non. Il faut alors l’aider à s’affirmer et à avoir l’esprit critique vis-à-vis des conseils donnés, dans les tutos beauté par exemple : Est-ce que les amis de mon âge se maquillent ? Ai-je besoin de faire cela pour que les garçons soient attirés ? N’ai-je pas d’autres atouts ?

    La vie quotidienne présente de multiples occasions de l’entraîner à choisir, à se poser des questions, à ne pas obéir et à se construire. Même s’il n’est pas toujours agréable de s’entendre dire non…

    Le sens des mots

    Dans le cas précis d’un enfant de 8-12 ans, il faut se demander s’il connaît réellement le sens des mots utilisés par ses YouTubers préférés.

    En général, il n’en a aucune idée, les insultes et expressions vulgaires sont une façon pour l’enfant de signifier qu’ils grandissent et un moyen de se différencier. Il faut donc lui expliquer le sens et insister sur le côté vulgaire du mot, qu’il vaut mieux ne pas les utiliser, car leur sens peut heurter ou faire du mal à celui qui les reçoit.

    Encore une fois, la discussion avec son enfant pour comprendre son intérêt pour ses vidéos est très important (y a-t-il un lien avec une de ses passions ? Cela traite-t-il de problèmes de société ?).

    En général, il n’y a pas lieu de s’inquiéter outre mesure de son abus de langage, car cela passe tout seul (en même temps que la crise d’adolescence).

    Communiquer avec son enfant est essentiel mais comment s’assurer de la bonne utilisation d’Internet et en particulier de YouTube en l’absence du parent ?

    Il est judicieux de s’équiper d’une solution de filtrage de contenus internet afin de pouvoir contrôler son usage dans ce cas. Par ce biais, le parent peut ainsi limiter l’utilisation de YouTube selon des plages horaires, limiter l’accès à certains types de contenus… Cependant, il est important d’expliquer au préalable à son enfant la mise en place de ce filtrage. Cela doit se faire en toute transparence.

    Un logiciel de contrôle parental ne remplace pas la vigilance parentale et le dialogue reste le meilleur moyen pour les sensibiliser aux bons usages d’Internet et détecter des situations potentiellement dangereuses.

    (1) selon un sondage Ipsos réalisé pour l’édition du Journal de Mickey qui paraîtra mercredi 9 mars.

    Écrit par Nicolas Lacourte, Chef de produits Witigo.

  • La table des enfants, un site imaginé par une nutritionniste pour une santé gourmande en famille

    La table des enfants, un site imaginé par une nutritionniste pour une santé gourmande en famille

    Coloré, pétillant et original

    La table des Enfants a pour vocation de faire découvrir aux enfants les aliments et une alimentation équilibrée, avec le soutien des parents et des grands-parents, leur montrer, d’une manière ludique, comment varier et équilibrer le contenu de leurs assiettes, en mettant en avant le côté plaisir et la convivialité.

    Créé et animé par la nutritionniste Agnès Mignonac, le site promeut une alimentation équilibrée et gourmande pour une bonne santé au quotidien.

    Agnès et son équipe donnent accès à des jeux, des quiz, des recettes créatives équilibrées et gourmandes pour les enfants et des rubriques dédiées aux parents et grands-parents.

    Mayo la mascotte de La table des Enfants

    logolatabledesenfants_020516Les enfants se font guider par Mayo, un petit chien malicieux, complice, « pédagogue », qui a plus d’un tour dans son sac !

    Mayo les emmène à la découverte des aliments grâce aux nombreux jeux, quiz, recettes qui allient plaisir et équilibre, mais aussi de bonnes pratiques à adopter comme l’activité physique, l’hygiène dentaire, le sommeil ou encore la lutte contre le gaspillage alimentaire. Chaque semaine, astuces, conseils sont au rendez-vous pour favoriser un apprentissage ludique de l’équilibre alimentaire par l’enfant et développer son savoir-faire.

    Parce que bien manger, cela s’apprend dès l’enfance

    Chacun d’entre nous est concerné, tout au long de sa vie, par son alimentation qui joue un rôle essentiel dans la santé. Le site La table des Enfants veut contribuer à l’éducation alimentaire dès l’enfance, période intense pour l’acquisition de bonnes habitudes d’hygiène de vie.
    Une alimentation équilibrée et diversifiée permet d’assurer chez l’enfant une croissance harmonieuse, notamment en matière de poids.

    Le blog des parents et des grands-parents

    Pour aider les parents et les grands-parents à se retrouver dans la cacophonie nutritionnelle actuelle, et guider leurs enfants et petits-enfants vers une alimentation équilibrée, Agnès et son équipe proposent chaque semaine 3 rubriques sur le site :
    – Une actualité nutrition
    – Les atouts spécifiques de l’aliment présenté à l’enfant
    – Une idée de sortie sur un thème alimentaire à partager en famille

    5 bonnes astuces pour sensibiliser les enfants à une alimentation équilibrée

    1. Faire participer l’enfant : créer un potager, aller au marché… Mettre la main à la pâte les rendra curieux pour sentir, découvrir, tester, toucher….
    2. Faire adopter le rythme de 3 repas par jour, avec un goûter, sans grignotage entre les repas.
    3. Donner le goût de l’eau, de la découverte, des repas partagés, à table sans la télévision.
    4. Faire goûter sans forcer et persister jusqu’à parfois 10 à 12 fois en jouant sur les formes et textures. Plus un aliment est connu, plus il est apprécié.
    5. Entretenir et développer le plaisir de la pratique d’une activité physique régulière.

    Plus d’infos : www.tabledesenfants.com

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  • Je suis Ton Pair… ou Apprendre ensemble à Grandir Connectés

    Je suis Ton Pair… ou Apprendre ensemble à Grandir Connectés

    Anne Cordier est maître de conférences en Sciences de l’information et de la Communication à l’Université-ESPE de Rouen. Ses travaux de recherche portent sur les pratiques info-communicationnelles des acteurs et les imaginaires liés à l’information, aux outils et aux espaces informationnels, selon une perspective sociale et culturelle. Elle s’intéresse également aux modalités d’enseignement-apprentissage des objets et outils d’information-communication.
    Elle est l’auteure en 2015 d’un ouvrage paru chez C & F Editions intitulé « Grandir connectés : les adolescents et la recherche d’information ».

    Avec les Digital Natives, nous sommes sur un mythe, un idéal type construit socialement, d’un adolescent qui aurait les mêmes comportements, quelle que soit sa personne.

    Les Digital Natives, un fantasme qui met des barrières

    Pour Anne Cordier, c’est plutôt le fait de rentrer « par les individus » qui est important ; et « lorsqu’on va voir chacun, on se rend compte évidemment d’une grande hétérogénéité des pratiques ».

    « L’observation de terrain réduit donc à néant la construction sociale autour de ce fameux mythe des Digital Natives », souligne t-elle.

    En classe, ce « fantasme » va jouer sur deux types de personnes à savoir les enseignants et les élèves.

    « L’impact des Digital Natives en classe est une réalité ». Anne Cordier explique que, pédagogiquement, il est observé que des enseignants qui, lorsqu’ils mettent en place des projets numériques se disent : « à quoi je sers », « quel est mon rôle » ou encore « ils n’ont pas besoin de moi ».

    Côté élèves, ces derniers peuvent souffrir de l’absence de l’engagement d’un enseignant, notamment dans les productions numériques.
    Anne Cordier a déjà remarqué que les enseignants ont tendance à reléguer la phase de production avec le numérique à l’extérieur de la classe. « Il y a des contraintes de temps, c’est évident mais, pour beaucoup, il y a aussi des réflexions du type “mais ça, ils savent faire“ », témoigne Anne Cordier.

    Sans être des Digital Natives, les jeunes développent pourtant de nouvelles formes de capacités et d’apprentissages.


    Ces jeunes ont une vraie vision de la société numérique, de la société sur les réseaux.

    Anne Cordier observe qu’ils font preuve d’un réel engagement en « politique numérique » comme elle l’appelle. Ils baignent dans des outils et se forgent leur éducation citoyenne au travers des discours médiatiques qu’ils peuvent entendre via ces outils.

    Un autre aspect qu’Anne Cordier souhaite porter à notre réflexion est la négligence des connaissances dites informelles que les jeunes peuvent acquérir via leurs outils du quotidien.

    « Cet apprentissage informel n’est effectivement pas académiquement organisé et structuré mais se fait par l’expérience sur les réseaux, par les discussions avec les pairs ou encore par des recherches, via Google par exemple qui les mènent à l’exploration de voies qui les interrogent ».

    « Ils ont tous à disposition des outils d’interrogation du monde ».

    « Avec les innovations techniques, il y a toujours un apprentissage par essai-erreur qui se fait et qui se révèle le plus performant ».

    Anne Cordier souligne que la jeunesse s’est toujours emparée des innovations techniques ce qui fait que le fonctionnement par essai-erreur leur est naturel. Une habitude à « tâtonner » qu’ils ont déjà au travers de leurs pratiques des jeux vidéo, par exemple ; « une forme d’éducation informelle au choix qui s’opère pour eux au travers de la navigation sur les réseaux », ajoute t-elle.

    L’effet « zapping » entre outils ne signifie pas abandon des outils numériques désuets mais plutôt réagencement de l’utilisation de ces outils.

    Une migration d’un outil à l’autre peut s’opérer parce qu’un nouvel outil présente un nouvel intérêt ou par effet de mode, « ce qui n’empêche pas de revenir à l’ancien si on trouve que le nouveau n’est pas si innovant que cela ».

    « Il y a surtout un réagencement de l’utilisation des outils qui va s’opérer par communauté ».

    Anne Cordier décrit par exemple un phénomène où, quand les adultes sont sur tel réseau, les jeunes vont être poussés à utiliser un autre réseau, « ce qui ne signifie pas qu’ils vont complètement abandonner l’outil ».

    On est sur un modèle de gâteau type “Paris-Brest“ c’est à dire que les jeunes vont superposer un certain nombre d’outils avec des usages bien différenciés et les convoquer en fonction des situations, ce qui révèle, d’ailleurs, une vraie intelligence.

    La relation élève-enseignant ne ressort pas amoindrie de ces constats comportementaux.
    « Parmi tous les adolescents que j’ai rencontrés, à aucun moment je n’ai rencontré un adolescent qui me disait “les enseignants, c’est terminé, vive le numérique“ ».

    « Au contraire, j’ai été très touchée par ces adolescents qui me disent “on a besoin de vous“ », et elle cite, pour conclure, Morgan, un élève qu’elle a rencontré au cours de ses recherches.

     

     

  • Entre Production Graphique et Produits Imprimés : découverte d’un monde « numérique » au lycée Gutenberg à Illkirch

    Entre Production Graphique et Produits Imprimés : découverte d’un monde « numérique » au lycée Gutenberg à Illkirch

    Les Industries Graphiques regroupent plusieurs domaines : la partie prépresse qui consiste à préparer le travail pour l’imprimeur, faire la mise en page, la retouche d’images et la création du fichier numérique ; et la partie Productions Imprimées, qui consiste à passer du virtuel au concret « en passant de l’encre sur une feuille » ; et enfin, la partie finitions.

    Le BTS au lycée Gutenberg propose ces deux options que sont Productions graphiques et Productions Imprimées comme nous l’expliquent Dominique Gendre et Raphaël Pascual, les deux enseignants, professeurs certifiés en Industries Graphiques, qui ont en charge ces deux options.

    Netjournees_Gutemberg1_140416Sur quatre semestres de formation (soit deux ans de BTS), il y a un semestre en tronc commun où les étudiants travaillent sur les deux domaines puis deux semestres dans leur domaine de recrutement et enfin, pour le dernier semestre, « les élèves travaillent sur un projet professionnel où ils touchent à nouveau à la fois à la production prépresse et à la production imprimée », décrit Dominique Gendre.

    Aujourd’hui, les élèves travaillent sur une carte de France avec les nouvelles grandes régions ; thématique qui va être le fil conducteur de la présentation à laquelle nous assistons, de la création graphique à l’impression offset.

    En amont, création graphique et travail prépresse.

    « Il est demandé aux étudiants de partir de documents non exploitables, avec un fond de carte qui a été récupéré sur internet ; ensuite, ils doivent récupérer les fichiers, les traiter, et réaliser la colorisation des différentes régions, ajouter les noms puis préparer le fichier à destination de l’impression », explique Raphaël Pascual.

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    Les étudiants apprennent à utiliser différents logiciels comme Illustrator, « qui est un logiciel qui nous permet de faire des illustrations dépourvues de pixels, de très haute résolution et donc d’une très bonne qualité », décrit Antoine Sertling, étudiant en BTS première année communication et industries graphiques option Productions Graphiques.

    « Après, on importe tout sur InDesign qui est un logiciel de mise en page », ajoute Antoine.

    A la fin de la partie prépresse, le fichier est donc imprimé sur une presse numérique pour être soumis au client.
    « En cas d’accord du client, le fichier informatisé est exporté en PDF » ; « en PDF normalisé », précise Raphaël Pascual, « car nous essayons d’appliquer le plus possible une norme ISO ».

    Cette norme ISO nécessite aussi des informations techniques comme le format papier, le format de la plaque et le nom de la machine « pour pouvoir ensuite graver les plaques destinées à être mises en machine ».

    C’est ensuite Lambert Charoux, élève en BTS première année communication et industries graphiques option Produits Imprimés, originaire de l’Ile Maurice, qui va nous expliquer avec précision en quoi consiste le « gravage » des plaques.

    Graver les plaques avant impression.

    Il y a une plaque par couleur (Magenta, Yellow, Cian et noir) et « l’encre va se déposer là où la plaque a été gravée ».
    Avec le « compte-fils », les élèves vont vérifier à l’œil nu si les 4 couleurs sont bien superposées afin d’obtenir un bon rendu. Puis, avec la borne de contrôle, ils vont pouvoir régler, par zones, le niveau d’encre sur la feuille.

    Travailler sur un simulateur avant de lancer l’impression.

    Netjournees_Gutemberg3_140416Pour les gros travaux d’impression qui nécessite l’usage de machines haut de gamme et afin d’éviter tout gaspillage, les élèves sont invités à s’entraîner sur un simulateur.

    « Sur le simulateur, nous avons exactement la même interface que sur la machine que nous avons à l’atelier, les mêmes écrans tactiles, les mêmes boutons ; cela permet, avec cette interface, de faire un lien beaucoup plus rapide avec la machine », explique Dominique Gendre.

    En 2ème année, de l’apprentissage à la mise en pratique dans la « vraie » vie.

    En 2ème année, le travail devient très concret puisque les élèves ont un projet qui consiste à répondre à une demande réelle d’un client.
    « Ce sont des clients que nous trouvons qui sont uniquement des associations ou des établissements scolaires, afin de ne pas faire de concurrence déloyale à la profession », souligne Dominique Gendre.

    Avant de se lancer dans les projets, « nous élaborons, avec nos clients, la charge de travail qui sera demandée aux élèves et la faisabilité technique » ; les « clients » ne paient en fait « que le papier et l’encre », conclut Dominique Gendre.

  • Au défi de la programmation en maternelle et en primaire avec Bee-Bot et Blue-Bot

    Au défi de la programmation en maternelle et en primaire avec Bee-Bot et Blue-Bot

    A l’occasion des NetJournées 2016 à Bischoffsheim dans l’académie de Strasbourg, nous avons rencontré Karine Sadran, maître animateur informatique sur la circonscription de Grasse. Elle nous a fait une parfaite démonstration des usages possibles des deux robots « abeilles » que sont la Bee-Bot et la Blue-Bot, sur le stand de la société Easytis.

    Karine Sadran intervient dans les classes de la petite section de maternelle au CM2. Elle a proposé les projets liés à la robotique à l’ensemble des classes de sa circonscription et notamment en lien avec la Bee-Bot et la Blue-Bot « ayant trouvé cette petite bestiole à la bouille fort sympathique ».

    Ce robot a notamment reçu un très bon accueil dans les classes de maternelle et de CP dans lesquelles Karine a eu l’occasion d’intervenir.

    La Bee-Bot, le compagnon indispensable des maternelles

    Avec la Bee-Bot, il suffit de programmer un trajet avec les boutons qui sont sur son dos et d’appuyer sur « Go », le bouton vert, pour la faire démarrer. Les enfants peuvent voir immédiatement le résultat de leur programmation et « cela les motive énormément », souligne Karine.

    Cette activité va permettre notamment de travailler sur tout ce qui est organisation spatiale, « repérer un objet par rapport à soi, repérer la gauche et la droite etc ».

    Pour ce qui est du tapis, il est possible pour l’enseignant de fabriquer son propre tapis en y inscrivant ce qu’on veut dessus. Karine donne l’exemple d’un tapis qu’elle a conçu en lien avec la phonologie pour les CP ; pour les classes de maternelle, elle a utilisé un tapis d’une “ville“ avec différents magasins.

    « On avait déterminé la maison de l’abeille puis on a tiré une carte qui disait “aujourd’hui, Bee-Bot va chez le coiffeur“ donc il fallait trouver le salon de coiffure, déterminer un trajet, expliquer par où on allait passer et une fois qu’on était arrivé, dire “je suis bien arrivé au salon de coiffure“ ».

    Ce genre d’exercice aide les enfants à verbaliser ce qu’ils font, à les faire travailler à l’oral.

    « Ça a permis de dédramatiser la prise de parole ; certains enfants qui étaient des petits parleurs se sont engagés volontiers dans l’activité », souligne Karine.

    Avec la Blue-Bot, on va encore plus loin dans la programmation.

    La Blue-Bot est en liaison Bluetooth, soit avec la barre de programmation, soit avec la tablette.

    Pour la barre de programmation, on utilise des cartes qui indique la direction à prendre ou l’action à réaliser (tout droit, tourner etc).
    Lorsque le trajet a démarré, les élèves peuvent suivre sur la barre de programmation où en est l’abeille sur le tapis et vérifier si cela coïncide.
    « Les enfants sont très attentifs à ce que programment les autres et sont très enclin à indiquer une erreur éventuelle ou proposer une correction ».

    C’est aussi très intéressant de voir les interactions élèves.

    Avec la barre de programmation, on peut entrer dans de la véritable programmation avec la possibilité de créer des boucles et de comprendre le fonctionnement des boucles, en utilisant moins de cartes, « puisque quand on programme, on se doit d’économiser les signes », précise Karine.

    Encore un autre stade de programmation en utilisant Blue-Bot et son application sur tablette.

    C’est la dernière étape de programmation que Karine propose aux classes à partir du CE1 où on va utiliser la Blue-Bot avec son application dédiée sur tablette.
    « Il sera possible de créer des programmes beaucoup plus longs avec l’application ».

    « Au niveau de la compréhension spatiale, on passe sur un support complètement virtuel donc cela ne met pas en jeu les mêmes choses pour les élèves par rapport à la visualisation de l’espace », ajoute Karine.

    Et si on faisait un défi à plusieurs abeilles ?

    Enfin, Karine propose aux classes de CM2 qui maîtrisent déjà bien la programmation de la Bee-Bot ou de la Blue-Bot, de créer des défis à plusieurs abeilles, « qui vont permettre un vrai travail de résolution de problèmes ».

    Par exemple, elle va donner trois Blue-Bot aux élèves avec trois points de départ différents sur le tapis mais le même point d’arrivée. La consigne est d’arriver en même temps mais de ne pas se tamponner.

    « Cela va supposer de trouver un parcours, de se mettre d’accord avec les autres pour ne pas se tamponner, éventuellement utiliser le bouton pause pour permettre à l’abeille de s’arrêter et de laisser passer une autre concurrente pour arriver correctement au point final sur le tapis ».

    Plus d’infos :
    Ne manquez pas les démonstrations de Karine en images en regardant la vidéo ci-contre.
    Encore un doute ou des questionnements ?
    N’hésitez pas à contacter la société Easytis qui distribue ces matériels : www.easytis.com

  • Tableau interactif eBeam Edge +, pour révolutionner vos présentations à l’école

    Tableau interactif eBeam Edge +, pour révolutionner vos présentations à l’école

    Au fil du temps, les termes « eBeam » et « tbi mobile » sont devenus synonymes en France. L’eBeam est le tableau interactif le plus vendu en France. C’est une solution mobile parfaitement adaptée à l’utilisation à l’école notamment qui équipe plus de 60 000 salles de classe dans toute la France.

    Le TBI mobile eBeam est composé d’un capteur interactif fin et aimanté, qui s’accroche tout seul sur votre tableau blanc ; et d’un stylet interactif permettant d’interagir sur la surface de projection. Il s’adapte à tous les vidéoprojecteurs et ordinateurs (Windows, Mac OS ou Linux).

    Le tableau interactif qui capte des deux côtés, sur plus de 5 m.

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    C’est la nouveauté la plus marquante de l’eBeam Edge Plus : il est désormais possible d’utiliser la partie interactive digitale (avec stylet interactif) d’un côté du capteur interactif, et la partie prise de note physique (avec marqueur) de l’autre, pour une surface interactive de plus de 5 m de long.

    Il devient ainsi facile de jongler entre tableau interactif et tableau physique, avec le même tableau interactif eBeam Edge +.

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    100 grammes de simplicité dans un monde de brutes


    La simplicité d’utilisation du tableau interactif mobile
    eBeam qui a fait son succès, avec plus de 60 000 utilisateurs en France. Le tableau interactif eBeam Edge transforme votre salle de classe (ou de réunion) en salle interactive très facilement, en s’adaptant à votre matériel existant (ordinateur, tableau blanc et vidéoprojecteur).

    L’eBeam Edge est de plus très léger, il se transporte et s’échange entre collègues sans problème. Ce qui en fait une solution interactive très simple, puissante, partageable et, ce qui ne gâche rien, très économique.

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    Découvrez le tableau interactif eBeam Edge Plus en vidéo

    De nouvelles fonctionnalités pour un tableau interactif plus mobile, plus simple et plus performant

    Par rapport à l’eBeam Edge, l’eBeam Edge Plus est plus précis, plus rapide, plus intégré et dispose d’un nouveau logiciel plus pratique, permettant l’usage du feutre.

    Un nouveau stylet fin et rechargeable 

    Speechi4_190416Le stylet interactif est maintenant rechargeable via prise USB sur ordinateur. Il est ainsi possible d’écrire avec pendant 15 heures, soit environ un mois d’usage normal. La batterie du stylet de son côté ne nécessite que 3 heures de charge.

    Un capteur rechargeable sans fil (8 heures d’utilisation continue)

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    Le TBI eBeam Edge Plus sans fil dispose de sa batterie intégrée, lui permettant d’être utilisé sans fil jusqu’à 8 heures en continu.

    Plug and play, le tableau interactif eBeam Edge peut être utilisé partout, sans aucun fil qui traîne

    Une précision améliorée, un logiciel plus accessible

    Le tableau interactif est devenu plus précis que jamais : latence et précision de l’interaction sont améliorées de 30%. Ce qui veut dire que les erreurs de positionnement sont devenues négligeables et ne sont ainsi plus visibles.

    Le logiciel qui accompagne l’utilisateur du TBI eBeam a été également amélioré. Il est maintenant disponible sur Windows, Mac OS, Android, Chromebook et Linux. L’interface a été également améliorée, pour rendre l’interaction toujours plus simple.

     

     

    A propos de Speechi

    Depuis 2004, Speechi développe des solutions interactives (tableaux blancs interactifs ou TBI, vidéoprojecteurs interactifs, écrans interactifs…), des logiciels innovants et brevetés pour la communication interactive à l’école et en entreprise, ainsi que la formation à distance.
    A ce jour, les solutions Speechi équipent plus de 60 000 salles de classe en France, ce qui fait de Speechi le leader national des solutions interactives. 

    Speechi est aussi la première entreprise au monde à avoir adopté les statuts du Capital Altruiste : elle réserve 10% de son capital à une ONG, l’International Gorilla Conservation Programme. L’ONG dirigée par Eugène Rutagarama effectue un travail considérable de conservation des gorilles des montagnes au Rwanda.

    CONTENU SPONSORISÉ

  • ENT27 : Success story d’un changement d’ENT en un temps record

    ENT27 : Success story d’un changement d’ENT en un temps record

    Les besoins énoncés

    La solution précédente du département de l’Eure ne correspondait plus aux attentes des utilisateurs exigeant un ENT efficient, répondant aux pratiques et usages actuels et permettant l’accès à un bouquet de services étendus.

    L’enjeu était de déployer un ENT de qualité sur 56 collèges de l’Eure très rapidement, en intégrant l’ensemble des contenus de la solution logicielle abandonnée.

    La souplesse du nouvel outil devait pour les utilisateurs se traduire par une prise en main rapide, accompagnée par des sessions de formation. La performance de l’ENT en termes de stabilité et de temps de réponse étaient également un des enjeux du projet.

    Enfin, il était attendu pour la solution proposée d’être hébergée de façon sécurisée, d’être évolutive, adaptable et d’être appuyée par un service de conseil, d’assistance et de maintenance présent, réactif, et pédagogue.

    « Ce qui nous a fait trancher pour Kosmos face aux propositions concurrentes lors de l’appel d’offres sont le prix, la qualité de sa solution et sa couverture technique et fonctionnelle », déclare Sylvie Le Gratiet, directrice de l’éducation du département de l’Eure.

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    Le projet

    Livré par Kosmos en moins d’un mois, l’ENT27 a été déployé en une seule fois avec une reprise des contenus de la solution ENT précédente.

    L’ENT des collèges de l’Eure propose un bouquet de services complet couvrant la scolarité (notes, absences, sanctions…), la pédagogie (cahier de textes, évaluation des compétences…), les ressources pédagogiques multimédia, les éditions de cours et les documents partagés.

    Il offre des fonctionnalités collaboratives et de communication avancée de type Web 2.0 aux élèves et à leurs parents, tous titulaires de comptes : accès à la messagerie, porte-document…

    Chacun des 56 établissements de l’Eure dispose d’un portail internet public et d’un espace privatif intranet sécurisé pour échanger avec la communauté éducative : procédures d’inscription, restauration scolaire, bourses, actions éducatives, etc.

    « Kosmos a été pour nous un ballon d’oxygène. Leur support N1 est d’une très grande qualité technique et humaine. La moindre difficulté est résolue dans la journée », souligne Frédéric Hamelin, enseignant en SVT, utilisateur de l’ENT27.

    La synthèse du projet

    100% des collèges de l’Eure dispose aujourd’hui d’un ENT performant. Déployé en un temps record et réalisé en étroite collaboration avec les utilisateurs et les représentants des institutions, le projet est un succès !

    Les parents et les élèves se sont réunis naturellement autour de la solution K-d’école grâce à une meilleure expérience utilisateur.

    La qualité technique et fonctionnelle de la solution K-d’école et l’accompagnement poussé des équipes de Kosmos garantissent aux collectivités la mise à disposition d’un ENT efficace auprès de la communauté éducative.

    Les points clés

    • REPRISE DES CONTENUS : reprise et migration des contenus existants
    • DÉPLOIEMENT RAPIDE : un projet réalisé en 1 mois seulement
    • FORMATION : un programme de formation sur-mesure réalisé par des consultants de Kosmos
    • SUPPORT N1 : un service d’assistance aux utilisateurs assuré par des interlocuteurs métiers de Kosmos

    Quelques chiffres

    • 56 collèges
    • 90 000 utilisateurs
    • 30 000 élèves
    • 80 % des utilisateurs se déclarent être satisfaits de l’ENT27

    « Le déploiement de l’ENT27 est une réussite. Nous constatons une véritable augmentation des usages : ce sont déjà 30% des parents et 54% des élèves qui se servent de l’ENT27 », ajoute Sylvie Le Gratiet, directrice de l’éducation du département de l’Eure.

    Plus d’infos :
    Lien vers le site ENT27 : projet.ent27.fr
    L’article sur le sujet sur kosmos.fr 

  • Médiation, Collaboration… les usages au-delà des contraintes

    Médiation, Collaboration… les usages au-delà des contraintes

    Pourquoi tant de précautions à présent ? Une récente discussion, au sein d’un organe institutionnel voué à la promotion des usages, mais apparemment très en difficulté dans l’accomplissement de sa mission, m’a permis de constater avec une certaine déprime, qu’à nouveau le débat s’oriente sur ce qu’il ne sera pas possible de faire, et toute l’énergie dépensée à s’y atteler, sans proposer, en échange, des solutions qui devront fonctionner.

    Je suis très inquiet. Persuadé du peu de cohérence derrière tout cela et du climat de psychose qui s’entretient, dans le but unique de promouvoir un marché numérique désorienté avant d’en valoriser les effets positifs pour les élèves.

    Car comment expliquer que l’on ne cesse de nous dire que cela fonctionne bien, et de plus en plus, tout en ne constatant que des difficultés doublées de contradictions ? Une réalité qui se développe à année plus quelle chose, alors que c’est à l’instant que se cherchent des solutions.

    Préambule

    Pour remettre un peu d’enthousiasme là dedans, je me permets de vous faire part d’une nouvelle expérience, pas forcément récente (deux mois déjà !) qui relance débat et motivation sur les usages numériques.

    Cela se passe dans un lycée de banlieue parisienne, à Evry, avec une classe de première littéraire ayant eu la chance de pouvoir se rendre dans un des hauts lieux de notre histoire humaine : Auschwitz.

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    Genèse d’un projet

    Les choses ont été très vite. Elles s’articulent autour de la motivation forte de faire de cet évènement un prétexte à dépasser le cadre des exigences traditionnelles de retours et productions. Un cadre très simple à envisager : comment les utiliser, les exploiter ?

    L’équipe d’enseignants concernés, avec Christine Fiasson (@ChrisFiasson), une collègue particulièrement investie dans la e-formation et proche des actions et innovations de terrain, voyagera au-delà du moment pour proposer un travail de réflexion et de présentation, allant sur le terrain avec les plus simples outils numériques du moment.

    L’idée est d’investir le champ du numérique multimédia de la mission de marquer les esprits en associant le vécu aux émotions, tout en les partageant. Une mission de « médiation » qui verra le jour au sein d’une collaboration forte avec l’Atelier CANOPÉ local et les partenariats d’entreprises.

    « Auschwitz16 » sera le projet, incluant la collaboration des élèves, des enseignants et des acteurs du numérique locaux.

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    Les journées « portes ouvertes » du Lycée du Parc des Loges à Evry, vont offrir le support idéal pour permettre aux élèves d’évaluer la valeur de leur travail. Car sous la pression de Christine, et avec mes exigences permanentes, ce sont eux qui vont apporter le contenu de l’application qui va servir de support à cette médiation, par le biais de QRCodes qui vont être associés à des photographies sur format A4.
    Le tout, dans un environnement totalement déconnecté.

    Un travail collaboratif

    Le contenu est initialement très varié. C’est du son, de la photographie, de la vidéo. Ce sont des textes écrits sous des formes différentes (poèmes, proses, résumés), très souvent avec une mise en forme en relation avec toute l’émotion portée.

    Pour les élèves, c’est à leur savoir que nous nous adressons. C’est à leurs compétences, et à leur investissement. De fait, tous les supports n’ont pas été uniformes.

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    Les quelques jours que nous avons pu y consacrer ont été intenses. Et c’est au résultat que nous nous sommes attachés.
    J’ai pu assister à la présentation du compte-rendu du voyage aux parents et à l’ensemble des personnes qui ont franchi les portes de cette petite salle dédiée à l’exposition des photographies du voyage.

    Une médiation de terrain

    Un vidéo-projecteur au fond de la salle accueillait les badauds, présentant fièrement une des vidéos, entièrement réalisée par une élève, et contenue dans l’application. A l’entrée, des élèves à qui nous avions offert une formation expresse sur le fonctionnement de l’application juste cinq minutes avant l’ouverture des portes, accueillaient le public en leur proposant de faire le tour de la pièce, une tablette (prêtée par l’Atelier Canopé) … à la main.

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    Aucune magie, aucun artifice.

    La transformation s’est opérée d’elle-même, dépassant même la simple satisfaction d’avoir fait quelque chose. Tout d’abord timides, et concentrés sur l’explication du fonctionnement de l’objet, les élèves présents se sont très vite vus accompagner les visiteurs sur le fond de cette présentation.

    L’objet, devenu média et médiateur, au départ objet de l’attention, se présente comme un support venant renforcer l’expression orale des élèves, leurs explications, leur spontanéité.

    Des textes non appris mais tirés de la mise en relation, à cet instant de ce qu’ils ont créé, vécu et ressenti avec l’impérative nécessité de le transmettre.

    Pour le public, c’est autant de surprise et de satisfaction. Tout d’abord, nous avons constaté que cette salle aurait pu être traversée en quelques minutes avec peu de mots échangés. Dans la réalité, le simple passage par le média tablette aurait suffit à « garder » les personnes captivées quelques minutes de plus.

    Et cette réalité s’est trouvée démultipliée par le dialogue entre adultes et élèves, pour des échanges allant au-delà des photographies, de leurs QRCodes et des contenus auxquels ils donnaient accès. Et également des échanges en marge de l’exposition initiale, se laissant aller même à des détails sur les techniques utilisées pour prendre les images, élaborer les contenus, et restituer l’ensemble.

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    Une expérience de plus

    Nous avons tiré de cette journée une somme conséquente d’informations. Quand un tel évènement s’avèrera reconduit, nous pourrons bénéficier de ce premier jet, et nous pourrons y ajouter tous ces petits détails qui nous ont manqué.

    La production de contenus est apparue plus concrète dans son utilisation, aux élèves.

    Voir son travail utilisé et exploité, restitué au-delà d’une copie rendue ou d’une note obtenue a eu comme impact un fort sentiment de valorisation.

    C’est une chose que nous devons intégrer, car ma réflexion immédiate a été qu’il fallait pousser, de fait, cette création et production avec, par exemple, l’élaboration de capsules vidéos plus conséquentes. Un autre point non négligeable dans l’utilisation des QRCodes est l’intensité lumineuse à prendre en considération afin de faciliter la lecture.

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    Un point très positif sur la qualité de l’application qui nous a permis de développer des techniques interactives, comme la navigation sur l’écran, à travers le plan du camp. Une qualité doublée de fiabilité car aucun problème technique n’est survenu pendant cet évènement. Ceci est d’autant plus nécessaire à préciser que, comme pour « 1871 » la contrainte technique  principale à la réussite de cette journée était l’absence impérative de réseau permettant d’avoir accès à internet !

    Si votre projet comporte des éléments similaires, ou si vous souhaitez pouvoir en développer d’autres, que vous soyez enseignant ou autre, je vous invite à contacter : contact@pdagogie.com ou à entrer en contact avec le Réseau Canopé à ce sujet.
    Martial, @MarsPinko

    Les articles « officiels » associés à cette action seront publiées sous peu sur les espaces de Canope et du réseau des interlocuteurs académiques. Ils seront accessibles en lien via les commentaires.