Catégorie : z-Newsletter

  • Innovation Pédagogique, handicap : GEM et CED remportent le Trophée de la Diversité

    Innovation Pédagogique, handicap : GEM et CED remportent le Trophée de la Diversité

    Grenoble Ecole de Management et CED se hissent sur la première marche du podium des Trophées de la Diversité catégorie « Innovation Pédagogique » pour le certificat « Management et Handicap » lancé en 2012.

    Le prix a été décerné jeudi 29 septembre dans le cadre des « Rencontres Internationales de la Diversité ». Il se veut un gage de reconnaissance des bonnes pratiques innovantes de management de la diversité.

    Organisées en partenariat avec l’AFMD (Association Française des Managers de la Diversité), les « Rencontres Internationales de la Diversité » récompensent chaque année des entreprises et organisations qui inscrivent la diversité au cœur de leurs problématiques RH et de leur projet managérial et qui innovent de façon exemplaire. Le thème des Trophées de la Diversité 2016 : « Le rôle de la formation dans la gestion de l’égalité, de la non-discrimination et de la promotion de la diversité« . Six Trophées ont été remis selon les catégories suivantes : « Innovation pédagogique ; Mixité et démarche participative ; Démarche transversale et continue ;  S’adapter à la diversité des publics ; Territoire et égalité des chances ; Diversité et pratiques professionnelles ».

    Près de 50 étudiants ont obtenu le certificat Management et Handicap depuis 2012.

    La formation des futurs managers sur la question du handicap est un enjeu de société. Ces derniers doivent devenir les acteurs de l’insertion professionnelle des personnes en situation de handicap. C’est pourquoi, le dispositif de formation ne doit pas se limiter à la théorie et doit permettre de changer le regard des apprenants. Le Certificat Management et Handicap intègre dans la démarche d’apprentissage les expériences professionnelles et personnelles des étudiants en lien avec le handicap.

    L’apprentissage se déroule en trois temps :

    – Acquisition de connaissances en auto-apprentissage et à distance par storytelling : l’étudiant devra visionner une série de vidéos basée sur des situations types rencontrées par un manager.

    – Valorisation du vécu et prise de recul : pour prendre conscience de leurs propres attitudes à l’égard du handicap, les étudiants sont incités à vivre des expériences, professionnelles ou personnelles, en lien direct avec le handicap, tout au long de leur année de formation. Ils devront ensuite rédiger un « journal d’apprentissage ». Ils peuvent aussi bénéficier d’un « accompagnateur », c’est-à-dire un manager en entreprise qui va partager avec eux son expérience, l’aider à se projeter dans leur futur rôle de manager.

    – Evaluation : Les étudiants sont évalués selon un référentiel de compétences développé par GEM et CED spécifiquement pour ce certificat. Ils sont évalués par les deux institutions et de grandes entreprises impliquées dans la démarche.

  • Comment accompagner les premiers pas de nos enfants dans le numérique ?

    Comment accompagner les premiers pas de nos enfants dans le numérique ?

    « Il faut éloigner les enfants des tablettes », clament des spécialistes lors d’une tribune dans le Monde[1]. Oui, nous voyons les enfants se saisir des appareils mobiles et multimédias tels que la tablette ou le téléphone portable de plus en plus tôt. Avec une dextérité étonnante, parfois presque déconcertante.   Une piste simple est alors avancée : proscrire les écrans à certains moments.

    Et si, en matière d’usages numériques, le rôle des parents passait du stade de « régulateur » à celui « d’accompagnateur » ? Leur rôle n’est-il pas d’éduquer leurs enfants à l’utilisation des outils numériques ? C’est ce que Média Animation asbl, en collaboration avec le Conseil Supérieur de l’Education aux Médias, lance comme message à travers l’outil : www.123clic.be

    123clic.be, un outil pour les parents d’enfants âgés de 3 à 6 ans

    123clic_061016A la suite d’une cartographie des initiatives en éducation aux médias numériques menée en automne 2015 dans le cadre du projet Belgian Better Internet Consortium (B-BICO) co-financé par l’Union Européenne, il a été constaté un manque criant d’outils et ressources d’éducation aux médias numériques à l’attention de parents de très jeunes enfants.

    C’est pourquoi, Média Animation en partenariat avec le Conseil Supérieur de l’Education aux Médias a accompli un premier pas en la matière et a développé un site-ressource « 123Clic.be » destiné aux parents (ou grands-parents) et qui rassemble différentes activités créatives et pédagogiques à mettre en place pour et avec des enfants âgés de 3 à 6 ans.

    Cet outil comporte différentes sections tels que explorer, comprendre, partager, s’exprimer et créer. Il est composé de vingt activités d’une durée de 10 à 15 minutes que les parents peuvent mettre en place ave leurs enfants. L’objectif étant de développer une approche critique dans l’usage de la tablette ou du téléphone mobile et de sensibiliser l’enfant aux dimensions médiatiques spécifiques telles que la communication et l’expression.

    Cette collection de 20 activités est accompagnée de ressources complémentaires et de questions de réflexion en lien avec la parentalité et les médias. L’objectif de cette section est de fournir des repères éducatifs aux parents quant à l’accompagnement des enfants vis à vis de leurs usages des médias digitaux.

    123clic_imge2061016Des situations familiales et des questions (de type F.A.Q) permettent aux parents d’aborder différentes thématiques par un autre angle que celui de la proposition de l’activité pédagogique.

    Quelques exemples : Que penser des tablettes spéciales « enfants » ? Quelle place pour la tablette parmi les autres jeux ? Est-ce un accompagnement des usages comme les autres ? Que faire quand on trouve ce qu’on ne cherche pas ? Les jeux vidéos augmentent-ils l’agressivité ?

    Cet outil connaîtra sa version en Néerlandais et en Anglais dans les prochaines semaines.

    123clic.be, une campagne et des actions

    A la suite d’une première phase de test avec des parents, l’outil est entré en phase de révision et a été officiellement lancé à travers une campagne publique le 28 septembre dernier. Des partenaires du domaine de la parentalité ou de la petite enfance participent déjà au lancement de cette campagne, tels que l’ONE, l’UFAPEC ou Child Focus.

    En effet, 700 lieux de consultation de l’Office de la Naissance et de l’Enfance (ONE) accueillent la campagne d’affichage 123clic.be.

    Depuis le 28 septembre pendant 4 semaines, une courte vidéo d’animation à partager sur les réseaux sociaux veillera à sensibiliser les parents de jeunes enfants à cette accompagnement des médias numériques : https://www.facebook.com/123clic.be

    Ensuite, de nombreuses animations s’organiseront ça et là en Fédération Wallonie Bruxelles avec les parents, notamment lors de la Quinzaine de l’Education aux Médias organisée par le Conseil Supérieur de l’éducation aux médias www.quinzaineeducationauxmedias.be

    [1] http://www.lemonde.fr/sciences/article/2015/09/14/les-tablettes-a-eloigner-des-enfants_4756882_1650684.html

    Source : Media Animation asbl

     

  • Outil d’aide à la scénarisation pédagogique

    Outil d’aide à la scénarisation pédagogique

    Présentation de la plateforme québecoise OAS, Outil d’Aide à la Scénarisation pédagogique, qui vise à accompagner les utilisateurs dans l’élaboration de scénarios, en s’appuyant sur des pédagogies actives et l’usage des technologies numériques, sur le site eduscol.

    Les objectifs pédagogiques

    La plateforme poursuit un triple objectif : aider les enseignants, professionnels et étudiants dans le domaine de l’éducation à élaborer des scénarios d’enseignement-apprentissage, assister ce même public cible en leur offrant un cadre théorique en matière de design pédagogique puis favoriser le partage, la réutilisation et l’amélioration de scénarios dans diverses disciplines, ainsi que le matériel pédagogique et les REA (ressources d’enseignement et d’apprentissage) associés aux dits scénarios.
    L’aide en ligne proposée permet aux utilisateurs inscrits de prendre plus facilement en main l’interface grâce au tutoriel vidéo « Premiers pas » (réalisée par l’Université de Montréal EDUlib) :

    La suite sur eduscol.education.fr/

    Source : Eduscol

  • Lancement de la Semaine Numérique 2016 !

    Lancement de la Semaine Numérique 2016 !

    La Semaine Numérique, organisée en coordination avec la « Digitale Week » néerlandophone, est un moment unique pour réfléchir, s’informer ou s’approprier les technologies de l’information et de la communication qui sont en train de révolutionner petit à petit notre existence.

    Plus de 240 activités autour du numérique du 10 au 21 Octobre en Wallonie et à Bruxelles.

    Objectif

    Le principe est simple et décentralisé : des acteurs locaux proposent au grand public des activités d’animation, de sensibilisation, de formation autour de l’Internet et du numérique dans les différentes communes du pays. L’objectif est de susciter l’appropriation de ces technologies par le plus grand nombre, de permettre aux plus fragilisés
    numériquement de découvrir, de s’initier et/ou de se former, et aux autres d’approfondir leurs connaissances et de développer leur esprit critique vis à vis de ces nouveaux outils.

    Plus de 240 activités

    De la retouche photo au surf sur Internet avec les enfants, en passant par l’utilisation d’imprimantes 3D, des conférences sur les réseaux sociaux et la découverte d’app pour déficients visuels… la Semaine Numérique propose plus de 240 activités, en Wallonie et Bruxelles tant pour les débutants que pour les pro.

    Le concours « Place aux rêves »

    Cette année, la Semaine Numérique organise un concours sur le thème : « Place aux rêves ». Les participants doivent réaliser une image, une vidéo ou une musique qui représente ce que le numérique devrait leur apporter dans leurs rêves les plus fous. La contribution doit ensuite être envoyée avant le 14 octobre sur le site www.placeauxreves.be.

    Un jury attribuera un casque de réalité virtuelle Oculus Rift au meilleur projet et une montre connectée Huawei récompensera le projet le plus liké.

    En partenariat avec la RTBF

    La Semaine Numérique est organisée par PointCulture et Média Animation en partenariat avec la RTBF qui assurera la promotion de ses activités par un spot sur ses cinq chaînes radio et fera écho à différents thèmes dans ses émissions.

    Plus d’infos : www.lasemainenumerique.be

  • Learning analytics et éthique

    Learning analytics et éthique

    Vanda Luengo, Professeure des universités en informatique à l’Université Pierre et Marie Curie, chercheure au LIP6 (laboratoire informatique de Paris VI) dans l’équipe MOCAH, chercheure dans le domaine des EIAH (Environnement interactifs pour l’apprentissage humain), du diagnostic des connaissances, de la modélisation du feedback épistémique, et du learning analytics, a présenté au C2E 2016 les recherches actuelles et les défis dans le domaine du learning analytics.

    « Les analyses autant que les données doivent avoir un regard éthique« , souligne t-elle.

    Les différentes dimensions doivent être prises en compte à savoir comment on fait l’analyse et à quoi va servir l’analyse. En tant qu’informaticien, c’est aussi expliquer comment fonctionne un algorithme pour que, d’un point de vue éthique, l’utilisateur final puisse savoir ce qu’il y a derrière cet algorithme, comment les calculs sont faits et pourquoi il prend telle ou telle décision…

    « Dans nos projets, nous essayons de militer pour cette transparence« , explique Vanda Luengo.

    Elle donne ensuite quelques exemples, notamment aux Etats-Unis, sur des modèles prédictifs.. à suivre dans la vidéo ci-contre.

    Tous les sujets, articles et vidéos réalisés sur le C2E 2016 sur le thème du big data, sont à retrouver dans notre dossier spécial ici.

  • 3 raisons pour intégrer le téléphone mobile dans les kits d’alphabétisation en Côte d’Ivoire

    3 raisons pour intégrer le téléphone mobile dans les kits d’alphabétisation en Côte d’Ivoire

    Les derniers chiffres issus de d’Enquête sur le Niveau de Vies (ENV, 2015) sont alarmants sur la question de l’analphabétisme en Côte d’Ivoire. En effet, environ 55 % de la population ivoirienne âgée de plus de 15 ans ne sait ni lire, ni écrite encore moins compter en français. Bi Sehi Antoine MIAN, Ph.D. nous propose une vision bien réaliste sur l’usage possible et pédagogique des outils mobiles comme les téléphones dont le nombre d’abonnés aujourd’ui dépasse le nombre d’habitants !

    Pour parvenir à relever le défi de l’analphabétisme en Côte d’Ivoire, il importe aujourd’hui de faire appels à d’autres outils tels que le téléphone mobile.

    D’une façon générale, un kit d’alphabétisation est composé, selon les experts, de livres (lecture, écriture, calcul), de cahiers, de stylos, de crayons, d’ensembles géométriques, de boites de craies et de calculatrices. Ainsi, dans le kit tel que distribué actuellement aux auditeurs des centres d’alphabétisation en Côte d’Ivoire, il n’est point fait mention de téléphone mobiles. Pourtant, selon moi, trois raisons militent aujourd’hui en faveur de l’intégration du téléphone mobile dans les kits d’alphabétisation par la Direction de l’Alphabétisation et de l’Éducation Non Formelle (DAENF) du Ministère de l’Éducation Nationale (MEN).

    D’abord parce que le téléphone mobile est accessible à la population cible. S’il y a une technologie qui a le plus conquis l’Afrique, c’est le téléphone mobile. En effet, une étude menée entre 2011 et 2013 par Afrobaromètre dans 34 pays montre que 93% des Africains ont accès à la téléphonie mobile quand ils ne sont que 88% à pouvoir aller à l’école, 59% à avoir l’eau courante et 28% à être reliés à un système d’épuration des eaux.

    En Côte d’Ivoire par exemple, il y a aujourd’hui plus d’abonnées au téléphone mobile que d’habitants.

    En effet, les indicateurs du 1er trimestre 2016 de l’ARTCI indique que 24 554 491 de puces sont actives pour une population estimée à 22 671 331 d’habitants. De plus, la population cible c’est à dire celle âgée de 15 ans et plus a souvent accès au téléphone mobile.

    Ensuite, parce que le téléphone mobile est un outil d’alphabétisation.

    L’utilisation du téléphone mobile comme outil d’alphabétisation est de plus en plus documentée dans le contexte africain. En Côte d’Ivoire par exemple, depuis environ deux années, MTN Côte d’Ivoire mène des campagnes d’alphabétisation des couches vulnérables de la population à l’aide du téléphone mobile. La dernière en date a été faite avec AmBC, une application mobile, créée par Byte informatique en partenariat avec MTN Côte d’Ivoire et Unesco.
    Cette application qui contient plusieurs modules d’apprentissage avec différents niveaux peut être d’une aide appréciable pour les moniteurs des Centres d’alphabétisation.

    Enfin, parce que le téléphone mobile permet de lutter contre l’illettrisme.

    Tous les experts en alphabétisation vous diront que la difficulté majeure dans le métier c’est le suivi de l’auditeur une fois qu’il a quitté le centre d’alphabétisation. En effet, si ce suivi n’est pas adéquat, l’auditeur peut tomber dans l’illettrisme. C’est à dire qu’il risque de perdre la maîtrise de la lecture, de l’écriture et du calcul.

    Grâce au téléphone mobile, il est aujourd’hui possible de faire face à cette situation. L’utilisation de la fonction SMS par les moniteurs et les auditeurs des centres d’alphabétisation est une piste à exploiter. A cet effet, la formation dans les Centres d’alphabétisation devraient encourager les auditeurs à faire usage du SMS pour échanger entre eux mais aussi avec leurs moniteurs. Elle devrait aussi apprendre aux auditeurs d’utiliser la fonction calculatrice des téléphones mobiles en lieu et place de la calculatrice ordinaire pour apprendre à calculer.

    Ces usages pourraient être très bénéfiques pour la lutte contre illettrisme post-alphabétisation. Mais, bien plus qu’un outil de lutte contre illettrisme, le téléphone mobile pourrait permettre de repérer les illettrées.

    En effet, d’après le site Konbini, une étude faite par Pal Sundsoy, un chercheur norvégien, montre qu’il serait possible de repérer un illettré grâce à son téléphone mobile. Le modèle qu’il a utilisé se fonde sur un algorithme prédictif et une base de données des relevés d’activité des téléphones mobiles : localisations, contacts, nombres de messages et d’appels, heures de réception de ces communications, etc.

    En additionnant les données géographiques, sociales et économiques, le modèle prédictif de Pal Sundsoy parviendrait actuellement à identifier les zones d’illettrisme avec 70 % de précision.

    Comme on peut le constater, il n’y a vraiment pas de raison pour que que le téléphone mobile soit absent des kits d’alphabétisation. Son intégration devrait même être encouragée aussi bien par le MEN dans le cadre de sa politique d’éducation numérique que par le Ministère de l’Économie Numérique et de la Poste dans le cadre de sa politique de vulgarisation des usages des outils numériques.

    Par ailleurs, alors que le dernier rapport de la Banque Mondiale sur la situation économique de la Côte d’Ivoire fait ressortir la propension des ivoiriens à utiliser les solutions Moble money, l’intégration du téléphone mobile dans le kit d’alphabétisation permettra de parfaire l’autonomisation financière des populations vulnérables.

    Les populations alphabétisées pourront de façon autonome faire en toute sécurité leurs opérations Mobile money. Pour favoriser intégration du téléphone mobile dans le kit d’alphabétisation, le MEN devrait encourager la formation des moniteurs des centres d’alphabétisation et l’élaboration de modules d’alphabétisation avec le téléphone mobile.

    Auteur : Bi Sehi Antoine MIAN, Ph.D.
    Blog www/ticeduforum.ci
    Twitter @mianseh

  • Une enseignante de lycée propose des apprentissages personnalisés grâce à Maple T.A.

    Une enseignante de lycée propose des apprentissages personnalisés grâce à Maple T.A.

    Le défi : Karen Brenneman, enseignante à la Burlington High School dans le Wisconsin (USA), voulait trouver une méthode répondant aux besoins individuels de chaque élève et leur permettant de progresser à leur rythme sur son cours.

    La Solution

    Karen Brenneman a introduit Maple T.A. dans ses cours de géométrie pour permettre à ses élèves d’aborder les leçons, questions et exercices pratiques selon leur niveau d’aptitude. Elle a pu alors évaluer les progrès de chacun des élèves et repérer leurs lacunes.

    Le Résultat

    maplesoft_img2_041016Karen Brenneman a utilisé différents types de questions dans Maple T.A. pour évaluer précisément le niveau de compréhension de ses élèves et adapter les leçons à bon escient, en fonction de leurs besoins individuels. Fort du succès de Maple T.A. dans ses cours de géométrie, le lycée se sert désormais de Maple T.A. en cours d’algèbre.

    Comme la plupart des enseignants, l’une des tâches les plus importantes auxquelles Karen Brenneman est confrontée à la Burlington High School (lycée de Burlington – Wisconsin, USA), c’est de stimuler et faire progresser ses élèves en fonction de leur niveau personnel.
    La progression, au même rythme, des élèves dans un cours suscite l’ennui chez les élèves avancés tandis que les plus faibles sont submergés d’informations nouvelles avant même d’avoir parfaitement assimilé les sujets précédents.

    En conséquence, les élèves brillants sont freinés dans leur élan alors que leurs camarades en difficulté prennent encore davantage de retard. Pour aider les élèves à progresser à leur rythme et en fonction de leur niveau, Karen Brenneman a décidé d’utiliser Maple T.A. dans ses cours de géométrie.

    Karen Brenneman a identifié les compétences spécifiques destinées à ses élèves et a créé des questions Maple T.A. pour évaluer chacune de ces compétences. Elle a utilisé ces questions dans un vaste ensemble de quiz, exercices et problèmes pratiques afin de déterminer à quel point chaque élève maîtrisait les compétences nécessaires.

    Des évaluations informatives sont proposées au début de chaque sujet pour identifier les élèves qui maîtrisent les concepts. Ces élèves sont autorisés à passer à d’autres activités. Elle peut alors consacrer tout son temps à aider les élèves en difficulté, en veillant à ne pas les faire passer à la suite sans avoir acquis la compréhension du sujet.

    « On peut lancer des défis au niveau qui convient aux élèves, même les plus réfractaires aux mathématiques », confie Karen Brenneman. « Maple T.A. rend les mathématiques accessibles à tous les étudiants, y compris ceux en difficulté. En même temps, les élèves possédant des compétences avancées peuvent travailler sur un matériel avancé ».

    Karen Brenneman a trouvé que l’une des caractéristiques les plus précieuses de Maple T.A. résidait dans sa capacité à offrir une rétroaction immédiate et à montrer instantanément aux élèves ce qu’ils ont fait correctement et où ils se sont trompés.

    « Maple T.A. me permet de fournir un retour immédiat, de sorte que les élèves ne persistent pas dans des idées fausses », explique-t-elle. « Au contraire, ils regardent les commentaires, commencent à poser des questions, puis reprennent l’évaluation. Cette approche a stimulé les élèves à tous les niveaux en leur donnant la chance de réussir ».

    Karen Brenneman s’est rendu compte que Maple T.A. l’aidait à évaluer réellement le niveau de compréhension des concepts que possèdent les élèves.
    « A la différence des exercices à choix multiples, les questions que vous pouvez élaborer avec Maple T.A. s’avèrent si variées, judicieuses et stimulantes qu’elles sont à même d’offrir la profondeur nécessaire à l’évaluation des esprits critiques », poursuit-elle.

    Dans ce projet, elle a fait appel à un éventail de questions-types Maple T.A. : questions à réponses mathématiques ouvertes, réponses numériques, tracé de graphiques, texte à trous et questions adaptatives.

    Après le succès obtenu en cours de géométrie, le lycée a élargi l’utilisation de Maple T.A. aux cours d’algèbre.

    « On attend des enseignants qu’ils en fassent toujours plus avec toujours moins. Maple T.A. a sensiblement réduit notre charge de travail d’évaluation et nous pouvons ainsi consacrer davantage de temps à l’enseignement effectif », conclut Karen Brenneman.

    Plus de 1200 questions créées par Karen Brenneman et ses collègues à la Burlington High School sont à la disposition des autres utilisateurs de Maple T.A. dans le Maple T.A. Cloud.

    Plus d’infos :

    Regardez la vidéo sur les 10 raisons d’utiliser Maple T.A.

    A propos de Maplesoft et ses solutions numériques pour l’enseignement :

    Avec plus de 25 années d’expérience dans le développement de produits pour l’enseignement technique et pour la recherche, Maplesoft s’implique particulièrement dans les initiatives innovantes d’enseignement et de pédagogie numériques. Maplesoft a été un précurseur dans l’innovation pédagogique en introduisant un changement fondamental dans l’enseignement technique via son initiative « Mathématiques cliquables et interactives » dans Maple, le développement de Maple T.A. l’outil d’évaluation en ligne, Möbius permettant la mise en ligne des cours de sciences et leurs contenus pédagogiques interactifs.

    Retrouvez tous les articles et retours d’usages sur Maplesoft dans nos articles ludomag.com.

    CONTENU SPONSORISÉ

     

     

  • Regards croisés parents/enfants sur les apprentissages scolaires et parascolaires et le numérique

    Regards croisés parents/enfants sur les apprentissages scolaires et parascolaires et le numérique

    A l’occasion du lancement de Squla, plateforme numérique de jeux éducatifs basés sur les programmes scolaires de la maternelle au CM2, mêlant ludologie et digital, Ipsos a réalisé une étude à leur demande.

    Cette étude porte sur le regard des enfants âgés de 6 à 12 ans et de leurs parents sur les apprentissages scolaires et parascolaires. Quelles sont les matières préférées des enfants et celles jugées les plus essentielles par les parents ? Comment ces deux cibles perçoivent-elles les devoirs à faire à la maison ? Quelles sont les attentes des uns et des autres vis-à-vis d’Internet et des outils numériques dans l’apprentissage scolaire et parascolaire ?

    Maths et français, matières essentielles aux yeux des parents, (presque) préférées des enfants.

    Les parents sont unanimes pour dire que l’apprentissage du français et des mathématiques est essentiel pour leur enfant.

    Ils sont ainsi 99 % à considérer que l’apprentissage du français, à travers l’orthographe, l’écriture et la lecture est essentiel à l’avenir de leur enfant.

    De la même manière, ils attachent une importance considérable aux mathématiques, 91 % estimant que son apprentissage est essentiel. Par ailleurs, une large majorité de parents (71 %) pense aussi que l’apprentissage des langues vivantes est essentiel, devant l’instruction civique et morale (63 %).

    À noter que les parents considèrent que la familiarisation des enfants aux outils numériques (54 %) est plus essentielle que l’apprentissage de l’histoire et de la géographie (49 %).

    Du côté des enfants, les mathématiques apparaissent comme étant, de loin, leur matière préférée (29 %) suivie par le sport (17 %) et le français (16 %).

    squla_041016

    Si les garçons et les filles déclarent préférer les mathématiques, leurs goûts diffèrent assez largement. Les filles sont ainsi plus nombreuses à préférer le français puisqu’elles sont 24 % à indiquer qu’il s’agit de leur matière préférée, contre 8 % des garçons. Elles sont également davantage attirées par le dessin (16 %) que les garçons (4 %) qui sont quant à eux, 25 % à considérer le sport comme leur matière préférée contre seulement 9 % des filles.

    Enfin, si 20 % des parents disent être précisément au courant du programme scolaire suivi par leur enfant et 58 % être au courant mais pas de manière précise, plus d’un adulte sur 5 (22 %) estime ne pas l’être du tout. Un sentiment plus fréquent chez les ouvriers (33 %) et plus généralement chez les CSP- (27 %) que chez les CSP+ (16 %), mais aussi plus répandu chez les pères (25 %) que chez les mères (19%).

    Les devoirs en famille ne sont pas toujours un moment agréable.

    Parents et enfants s’accordent à dire que les mères aident beaucoup plus souvent les enfants à faire leurs devoirs que les pères (entre 4 et 5 fois plus souvent). Avec une nuance toutefois : les pères sont 23 % à dire que ce sont eux qui aident le plus leur enfant, quand seulement 12 % des mères leur reconnaissent ce rôle. Autre écart, et de taille : 23 % des enfants disent faire leurs devoirs le plus souvent seuls, contre 2 % des parents qui ont ce sentiment !

    squla2_041016

    Globalement, une part importante des parents considère rencontrer des difficultés pour aider leurs enfants dans leurs apprentissages scolaires et parascolaires. La moitié des parents avance le manque de temps (50 %) ou de patience et d’énergie (48 %). 39 % ne savent pas comment donner le goût d’apprendre à leur enfant et 33 % se sentent impuissants quand ils pensent à l’éducation de leur enfant. Un quart (25 %) mettent aussi en cause leur manque de connaissances ou de capacités.

    Au total, c’est près d’un parent sur deux (47 %) qui avoue vivre le moment des devoirs comme un moment de stress.

    Autant de sentiments que restituent les enfants : 22 % de ceux qui font leurs devoirs aidés de leurs parents estiment que ces derniers ne savent pas toujours leur expliquer ce qu’ils n’ont pas bien compris en classe (24 % quand il s’agit de leur mère et 12 % quand il s’agit de leur père). Ils sont plus nombreux encore à témoigner de l’énervement fréquent de leur parent au moment des devoirs : 37 % !

    Pour répondre à ces difficultés, l’usage d’Internet semble fréquent aux yeux des parents. Ils sont 85 % à dire qu’il leur arrive de l’utiliser, dont 11 % souvent et 61 % au moins parfois, pour trouver des réponses et aider leur enfant pendant les devoirs. Les enfants sont moins nombreux (55 %) à déclarer que cet outil est utilisé par leur parents au moment des devoirs.

    Les enfants aiment les devoirs et rêvent de pouvoir apprendre sur tablette ou ordinateur…

    Enseignement majeur de cette enquête : une grande majorité (68 %) des enfants déclare aimer faire leurs devoirs et réviser leurs leçons, dont 20 % qui aiment beaucoup cela. Les filles se montrent encore plus enthousiastes (75 %) que les garçons (61 %), tout comme les élèves du primaire (71 %) le sont plus que les collégiens (62 %).

    Moins étonnant, les enfants adorent jouer sur l’ordinateur ou avec une tablette : 98 % disent aimer cela, dont 80 % l’aimer beaucoup (84 % des garçons).

    C’est donc tout naturellement qu’ils montrent un grand intérêt à l’idée de pouvoir jouer sur ces supports numériques tout en apprenant des choses : 96 % des enfants aimeraient en avoir la possibilité, dont 66 % qui aimeraient beaucoup. Dans le détail, ce sont les plus jeunes (69 % des 6-9 ans aimeraient beaucoup) qui ont le plus fort engouement pour cette idée.

    … ce que souhaitent les parents, néanmoins effrayés par les dangers d’Internet

    Les parents constatent volontiers que leurs enfants sont des utilisateurs réguliers des outils numériques. Si la télévision fait partie du quotidien des enfants (96 % la regardent au moins une fois par semaine), ils sont aussi régulièrement utilisateurs de l’ordinateur (84 % l’utilisent chez eux, dont 56 % au moins une fois par semaine) ou d’une tablette (80 %, 62 % au moins une fois par semaine).

    Ils sont aussi une majorité (54 %) à utiliser un smartphone mais 32 % « seulement » à l’utiliser chaque semaine.  L’usage des outils numériques a naturellement tendance à augmenter avec l’âge des enfants. A titre d’exemple, les enfants âgés de 10 à 12 ans sont plus nombreux (93 %) à utiliser un ordinateur que leurs cadets âgés de 6 à 9 ans (78 %).
    Le plus souvent, les enfants utilisent ces outils pour regarder des films et dessins animés (96 %, dont 78 % au moins une fois par semaine), des clips musicaux ou les vidéos de Youtubers (83 %), mais aussi dans un but scolaire ou parascolaire.

    77 % des enfants font des recherches pour l’école à l’aide des outils numériques, et 88 % jouent à des jeux éducatifs, dont la moitié (44 %) au moins une fois par semaine.

    Les parents sont conscients des mérites et avantages qu’apportent Internet et les outils numériques à l’apprentissage de leur enfant. 93 % des parents s’accordent à dire qu’il y a beaucoup de choses intéressantes sur Internet, et 85 % que les technologies numériques peuvent épauler les parents afin de mieux aider les enfants dans leurs devoirs.

    La même proportion, 85 %, pense que les outils numériques peuvent aider les enfants à mieux apprendre.

    Les parents reconnaissent également les mérites de l’apprentissage par le jeu. Ils sont convaincus que l’apprentissage doit être un plaisir pour les enfants (99 % le pensent), qu’il peut se faire par le jeu (95 %) et que s’amuser permet d’apprendre plus facilement (95 %).

    Cependant, tous ces mérites ne diminuent pas la vigilance des parents, dont la grande majorité s’inquiète des dangers d’Internet. Plus de 4 parents sur 5 redoutent que leur enfant fasse de mauvaises rencontres sur Internet (81 %) et près de 9 sur 10 pensent qu’il y a trop de contenus dangereux pour les enfants sur Internet (89 %).

    Squla est une initiative qui nous vient tout droit des Pays-Bas, où elle a été lancée avec succès il y a 8 ans. Aujourd’hui, plus d’un tiers des enfants néerlandais l’utilise. Squla est également présent en Pologne depuis 2015, et arrive en France en septembre 2016.

    Son concept : le jeu comme outil le plus puissant pour l’apprentissage des enfants !

    Grâce à un contenu de qualité créé par des professionnels de l’éducation, à la possibilité d’organiser des concours entre camarades de classe, et à la création d’un espace “parents” permettant de suivre les progrès réalisés, Squla plaît tant aux enfants qu’aux parents.

    Composée de 42 personnes, l’équipe internationale de Squla est animée par la volonté de transformer l’éducation grâce aux possibilités offertes par le numérique, pour le plaisir de tous !

    Source : Agence Com&Kids

    Plus d’infos : www.squla.fr

  • Prim à bord, le portail numérique pour le premier degré

    Prim à bord, le portail numérique pour le premier degré

    Présentation de ce portail par Malika Alouani au micro de Ludomag, interviewée par Christophe Batier, au cours de l’Université d’été de Ludovia#13.

    « Je pense qu’il est important que les enseignants ayant des pratiques novatrices puissent diffuser, communiquer ce qu’ils ont pu faire dans la classe« .

    Le portail sert en effet à valoriser et à mutualiser les pratiques pédagogiques utilisant le numérique dans le premier degré.

    Tout le monde peut accéder à Prim à Bord mais il est plus destiné aux enseignants du premier degré pour les aider à intégrer le numérique dans leur enseignement. C’est un portail tout jeune qui date de février 2015 et il évolue de jour en jour.
    Par exemple, la possibilité pour les académies de pouvoir publier leurs propres ressources.

    Le portail va vraiment devenir une co-construction au niveau national dans le but de valoriser les usages dans chaque académie.

    Tous les détails sur le portail et son évolution dans la vidéo ci-contre.

    Plus d’infos : eduscol.education.fr/primabord