Catégorie : z-Newsletter

  • Enseignants : Marbotic lance son programme Ambassadeurs

    Enseignants : Marbotic lance son programme Ambassadeurs

    Marbotic, start-up française pionnière dans le domaine des jouets connectés éducatifs, lance son programme Ambassadeurs pour les enseignants.

    Spécialement conçu pour les professionnels de l’éducation (enseignants, orthophonistes, éducateurs), le programme Ambassadeurs de Marbotic permet aux membres inscrits d’avoir accès à du contenu exclusif : plans de cours, idées d’activités, webinars…

    En créant cette communauté, Marbotic confirme son souhait de travailler main dans la main avec le monde de l’enseignement et de faire de Smart Letters et de Smart Numbers de véritables outils d’apprentissage pour les classes de maternelles ou les enfants présentant des troubles du développement.

    Une initiative qui fait déjà l’unanimité :

    « J’ai une classe de grande section et les apps de Marbotic font partie intégrante des activités quotidiennes des enfants. Merci à toute l’équipe d’être aussi proche des besoins des classes de maternelle. Un très grand bravo. », Marie Desbré – Enseignante en maternelle

    « Ce qui me séduit et me ravit le plus dans les apps Marbotic, c’est l’alliance (intelligente) du virtuel avec la réalité physique. Merci d’avoir fait le choix de collaborer et de communiquer avec les enseignants pour entendre les vrais besoins en classe. », Veronique Favre – Enseignante en maternelle, Paris

    En tant qu’ambassadeurs, les membres du club pourront, s’ils le souhaitent, tester les jeux en avant-première, et partager avis et suggestions afin d’aider la start-up à concevoir les meilleurs applis possibles.

    En plus du contenu exclusif, les ambassadeurs Marbotic bénéficient d’une offre spéciale 1 Smart Letters acheté = 1 Smart Numbers offert. Pour en bénéficier, rendez-vous sur le site de la start-up, sur la page “Ecoles”. Les premiers plans de cours y sont actuellement offerts en accès libres.

    Plus d’infos :www.marbotic.com

     

  • L’inclusion dans la classe inversée

    L’inclusion dans la classe inversée

    Amélie Mariottat est enseignante en français à Piégut-Pluviers dans le Nord Dordogne, en Périgord vert, dans un collège en environnement rural. Elle était au micro de ludomag sur l’université de Ludovia#13, interviewée par Christophe Batier, dans laquelle elle parle de l’évolution de sa pratique de classe inversée.

    « Je me suis rendue compte qu’en français, il était assez difficile de donner toutes les notions en amont (sous la forme de capsules) donc j’ai un peu changé ce modèle et ce sont mes élèves qui sont devenus créateurs de capsules« .

    « Cette année, j’ai travaillé sur l’inclusion afin que tous les élèves soient pris en charge avec de la différentiation ».

    Elle explique la différence qu’elle fait entre l’intégration et l’inclusion pour laquelle elle met en oeuvre des processus pour tous les élèves qui fonctionnent pour la différence de chacun « alors que quand tu intègres un élève, tu fais quelque chose pour lui spécifiquement« .

     

    Découvrez le blog d’Amélie : http://f2epc.eklablog.com
    et suivez la sur Twitter @MariottatAmelie

     

  • Semaine européenne du code 2016 : renforcez vos compétences numériques avec #codeEU!

    Semaine européenne du code 2016 : renforcez vos compétences numériques avec #codeEU!

    Du 15 au 23 octobre, des millions de personnes — enfants, jeunes, adultes, parents, enseignants, entrepreneurs et responsables politiques — se réuniront à nouveau dans toute l’Europe, dans des salles de classe, des bibliothèques ou lors d’événements, pour apprendre à se servir de la programmation comme outil de création.

    Le 14 octobre, les ambassadeurs français organisent le lancement de la Code Week au Ministère de l’Education Nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche à l’invitation de Madame la Ministre Najat Vallaud-Belkacem et en présence de Madame Axelle Lemaire, Secrétaire d’Etat au numérique et à l’innovation.

    La semaine européenne du code est une initiative de terrain menée par des « ambassadeurs » — des bénévoles qui font la promotion de la programmation dans leur pays.

    L’année dernière, plus de 500 000 personnes ont participé à près de 8 000 événements organisés dans 46 pays, en Europe et au-delà.

    Günther Oettinger, commissaire européen pour l’économie et la société numériques : « nous devons accélérer le renforcement des compétences numériques, notamment en matière de programmation. Pour réussir dans son travail, son entreprise et dans le secteur productif, il faut avoir une palette de compétences numériques. La semaine européenne du code offre l’occasion d’acquérir une compétence qui est essentielle sur le marché de l’emploi ».

    Andrus Ansip, vice-président pour le marché unique numérique : « tout le monde a besoin de compétences numériques au 21e siècle. La programmation est un moyen ludique et attrayant d’apprendre l’informatique dans un environnement collaboratif. Cette année, nous devons veiller à ce que chacun en Europe puisse participer à la semaine du code. C’est pourquoi je me réjouis des partenariats organisés avec les autorités locales et régionales, les bibliothèques publiques et les associations de jeunes ».

    Alessandro Bogliolo, ambassadeur et coordinateur de la semaine du code : « la programmation permet de traduire des intuitions en solutions, en idées et en innovations. Le raisonnement informatique libère le potentiel de créativité. Il ne s’agit pas de technologie, mais de développement personnel. La semaine européenne du code 2016 offre une belle occasion d’apprendre les rudiments de la programmation et de partager cette découverte avec sa famille, ses élèves et étudiants, ses amis et des millions de personnes dans le monde ».

    Semaine européenne du code : codez comme il vous plaît !

    La programmation est un outil de création pour tous :

    • Les enfants, adolescents et adultes peuvent participer à des événements ou les organiser eux-mêmes afin de partager leurs connaissances lors de cette semaine.
    • Les programmeurs peuvent organiser des ateliers dans des écoles, des hackerspaces (laboratoires ouverts) ou des centres communautaires.
    • Les enseignants peuvent organiser des cours de programmation, expliquer leurs projets pédagogiques, organiser des ateliers pour leurs collègues ou inviter les parents qui savent coder à faire part de leur expérience et à participer au concours CodeWeek4.
    • Les parents peuvent encourager leurs enfants à participer à un atelier de programmation.
    • Les entreprises et les associations à but non lucratif peuvent accueillir des ateliers de programmation, mettre des membres de leur personnel à disposition en tant que formateurs pour des actions de «retour à l’école», organiser des défis ludiques de programmation pour les élèves ou parrainer des événements sur le thème du codage.
    • Vous participez à l’une de ces activités? Faites-nous part de votre expérience, afin de motiver d’autres personnes !

    Lancement de la Code Week France le 14 octobre en présence de Madame la Ministre Najat Vallaud-Belkacem et de Madame Axelle Lemaire.

    Les ambassadeurs français se sont rassemblés pour organiser le lancement de la Code Week en France au Ministère de l’Education Nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche en présence de Madame la Ministre Najat Vallaud-Belkacem et de Madame Axelle Lemaire, qui apportent toutes deux leur haut marrainage à l’événement.

    Au programme de la matinée, des ateliers d’initiation au code à destination d’enfants animés par Simplon.co, Toxicode, Magic Makers, La Ligue de l’enseignement, les Voyageurs du Code et Tralalere. Les ateliers auront pour point commun le thème de cette année : “Code et créativité”. Les journalistes présents ainsi que les marraines de l’événement bénéficieront d’une initiation assurée par les enfants.

    Pourquoi apprendre à coder ?

    Nous vivons dans un monde marqué par la rapidité des progrès technologiques. Notre manière de travailler, de communiquer, de consommer, et même de penser, a changé de façon spectaculaire.

    Afin de faire face à ces changements et de rester en phase avec le monde qui nous entoure, nous devons comprendre comment fonctionnent les nouvelles technologies, mais aussi développer les compétences et les capacités qui nous aideront à nous adapter à cette nouvelle ère.

    Apprendre à coder contribue à améliorer cette compréhension, à développer des idées et à créer, à des fins professionnelles et ludiques. En outre, le codage aide à libérer la créativité qui est en nous et à collaborer avec des gens passionnants, près de chez soi et partout dans le monde. Il est important de faire connaître la programmation à tout le monde.

    La semaine européenne du code s’adresse aux filles et femmes autant qu’aux garçons et aux hommes. En 2015, près de la moitié des participants aux événements était des filles!

    La programmation stimule les compétences numériques, au travail et dans la vie de tous les jours.

    La maîtrise de compétences numériques de base est indispensable dans la société et l’économie d’aujourd’hui. Elles font ou feront partie de votre existence, quels que soient votre mode de vie ou votre profession. En outre, les professionnels des TIC constituent un pilier essentiel de la main-d’œuvre moderne dans tous les secteurs de l’économie européenne.

    La demande augmente chaque année de 3 % et le nombre de nouveaux diplômés en informatique ne suffit pas à répondre aux besoins. De ce fait, malgré le taux de chômage élevé en Europe, il reste de nombreux postes à pourvoir dans ce secteur.

    Si nous ne nous attaquons pas résolument à ce problème au niveau national et européen, l’Union européenne risque de connaître d’ici à 2020 une pénurie de 800 000 professionnels de l’informatique.

    Semaine européenne du code : contexte

    La semaine européenne du code UE a été créée en 2013 par le groupe des jeunes conseillers pour la stratégie numérique de la Commission européenne, et ne cesse de prendre de l’ampleur depuis. La Commission soutient cette initiative dans le cadre de sa stratégie pour un marché unique numérique.
    Elle traitera également la question des compétences numériques dans le cadre d’une initiative sur les compétences prévue en juin 2016.

    La semaine européenne du code a obtenu le soutien de mouvements actifs dans les domaines de la programmation et de l’éducation tels que CoderDojo et RailsGirls. Dans le cadre de la grande coalition en faveur de l’emploi dans le secteur du numérique, Microsoft, SAP, Liberty Global et Facebook ont lancé l’initiative européenne pour le codage. De nombreux autres partenaires de cette grande coalition organisent des événements durant la semaine européenne du code.

    Inspirée de l’initiative européenne, la semaine africaine du code est organisée pour la deuxième fois cette année, après un lancement réussi en 2015, auquel ont participé près de 80 000 enfants et jeunes sur tout le continent. Menée par un partenariat de parties prenantes, elle se déroulera dans 10 pays africains, avec des milliers d’événements organisés sur tout le continent pour les enfants et les adultes.

    Plus d’infos, autres liens :

    Site web France de la semaine européenne du code

    Site web de la semaine européenne du code

    CodeWeek4All challenge

    Twitter: @codeWeekEU Mot-dièse: #codeEU #DigitalSkills Facebook: codeEU

    Contacts : les ambassadeurs de la semaine européenne du code dans votre pays

     

    source photo : page de Najat Vallaud-Belkacem

  • Le Blended-Learning Analytics

    Le Blended-Learning Analytics

    Laëtitia Pierrot, doctorante au laboratoire Techné de l’université de Poitiers, a participé à la table ronde sur le C2E 2016 autour du thème « Comment analyser les apprentissages avec les traces numériques de l’activité ». Elle présente son travail de recherche au micro de ludomag.

    Elle réalise en ce moment un travail de collecte de données dans un lycée de l’académie de Poitiers pour envisager des résultats sur la manière dont les lycéens acquièrent de nouvelles pratiques.

    Par exemple, Laëtitia cherche à avoir des informations sur les actions les plus fréquentes des lycéens. « Lors de la table ronde, nous avons présenté, par exemple, le top 10 des applications et des URL utilisés par des lycéens de seconde, classés par genre (masculin ou féminin)« .
    Ce sont des données qui sont collectées sur les équipements personnels des élèves ce qui correspond à une utilisation dans tous les cours, à la fois dans le lycée et hors du lycée.

    Quelques résultats sont évoqués par Laetitia Pierrot dans la vidéo ci-contre.

    Tous les sujets, articles et vidéos réalisés sur le C2E 2016 sont à retrouver dans notre dossier spécial ici.

  • Le salon professionnel de l’éducation Educatec – Educatice point d’orgue de la semaine de l’éducation 2016

    Le salon professionnel de l’éducation Educatec – Educatice point d’orgue de la semaine de l’éducation 2016

     A quelques mois des élections présidentielles et législatives, Educatec-Educatice sera le grand temps fort de la Semaine de l’éducation 2016, créée par la Ligue de l’enseignement. Le salon professionnel de l’éducation promet trois jours de réflexions sur l’avenir du système éducatif et sa transformation par le numérique, avec en point d’orgue la 1ère conférence de consensus sur le numérique éducatif en France. Haut lieu depuis 20 ans de rencontres et d’échanges privilégiés, l’événement s’étoffe, cette année, d’un programme de rendez-vous d’affaires à l’attention des élus et représentants des collectivités locales.

    3 journées de débat sur l’innovation pédagogique, les contours du numérique en éducation et l’avenir du système éducatif

    Lieu privilégié d’élaboration des priorités éducatives, Educatec-Educatice abritera un cycle de conférences inédites sur la question du numérique dans l’éducation en France, avec le concours des acteurs de la communauté éducative : les syndicats d’enseignants, les fédérations de parents d’élèves, les collectivités locales, les membres du collectif des associations partenaires de l’Ecole (CAPE) et les acteurs de l’Economie sociale partenaire de l’Ecole de la République (ESPER). Organisées par la Ligue de l’Enseignement, ces journées d’échanges et de débat rythmeront les 3 jours du salon :

    16 novembre : l’innovation pédagogique à l’honneur

    Ateliers, réflexions et démonstrations autour des nouvelles solutions et pratiques pédagogiques innovantes (classe inversée, twictée, réseaux d’éducation prioritaire REP+…), en présence des collectifs de professionnels de l’éducation : Le laboratoire d’idées La Main à la Pâte, Les Savanturiers, le collectif de chercheurs pour une « école ambitieuse »…

    17 novembre : la 1ère conférence de consensus sur le numérique en éducation en France

    Elle viendra clore un parcours préalable de réflexions et de questionnements initié début octobre par une vingtaine de chercheurs sur quatre problématiques liées au numérique éducatif : Quelles nouvelles formes d’apprentissage par les élèves ?, Quel pilotage par les algorithmes ?, Quelle conjugaison possible de l’action publique et du privé à l’égard des équipements et ressources numériques ?, Le numérique, quel objet de culture dans l’enseignement obligatoire ? Les thèmes de dissensus relevés dans chacune d’elles seront soumis, durant le mois d’octobre, à une consultation en ligne, pour être partagés avec la communauté éducative et enrichis.

    18 novembre : la journée 2017-2022

    A l’approche des élections présidentielles et législatives, un débat public de qualité sur l’avenir de notre système éducatif se tiendra en compagnie des organisations représentatives des personnels de l’Education nationale, des parents d’élèves et des jeunes, des réseaux de collectivités locales et des associations complémentaires de l’enseignement public.

    Un rendez-vous privilégié entre élus, porteurs de projet éducatif et équipementiers

    Cette année, le salon Educatec-Educatice répond à une demande particulière de la part de ses visiteurs et exposants. Elus, responsables des services éducation des collectivités territoriales et équipementiers souhaitent pouvoir plus facilement échanger sur les innovations, savoir-faire, solutions concrètes et retour d’expérience sur le terrain. Pour les élus et collectivités territoriales, c’est la volonté de pouvoir réaliser une veille des outils éducatifs, indispensable dans un programme d’investissement et d’équipement à l’échelle locale/régionale. Pour la première fois, l’événement organisera des rendez-vous d’affaires qualifiés selon les attentes et objectifs de chacun.

    Plus d’infos : http://www.educatec-educatice.com

    Le salon professionnel de l’éducation Educatec – Educatice point d’orgue de la semaine de l’éducation 2016

    16, 17 et 18 novembre Paris Porte de Versailles

  • Écrivains reporters en herbe : le numérique à dimension humaine

    Écrivains reporters en herbe : le numérique à dimension humaine

    Un projet où des élèves de CE2 , CM1 et CM2 réalisent des reportages photos accompagnés de textes documentaires et littéraires en exploitant le meilleur du numérique.

    Écrivains reporters en herbe 2 est, comme son nom l’indique, la 2e édition d’un projet pédagogique invitant les élèves à réaliser des reportages. À la fin du projet, chaque classe participante avait réalisé deux reportages photos accompagnés de textes documentaires et de textes littéraires.

    Les productions finales des écoliers, des photos avec réalité augmentée et la démarche pédagogique qui a mené à tout cela ont été présentées à la 13e université d’été Ludovia par Pierre Clot, conseiller pédagogique départemental, concepteur et coordonnateur du projet, Élise Negre et Grégory Staffoni, professeurs des écoles qui ont participé au projet, et Romain Tessier, maître animateur informatique.

    C’est via l’application Aurasma sur ma tablette que j’ai pu vivre l’expérience de réalité augmentée. En balayant les Auras incrustées dans les photos exposées, j’ai eu accès à des vidéos dans lesquelles les écoliers présentaient eux-mêmes leur travail.

    Le thème d’Écrivains reporters en herbe 2 était le patrimoine industriel local oublié. Ce sujet a été choisi en fonction de l’exposition de la photographe Léah Bosquet, qui présentait les vestiges de mines abandonnées des Pyrénées.

    Malgré l’usage intensif du numérique, c’est la dimension humaine du sujet d’étude qui était favorisée.

    Un projet sur mesure pour la fin du primaire

    ninonlouise_ecrivainsenherbe2_061016Écrivains reporters en herbe 2 est un projet pluridisciplinaire proposé par le centre de ressources TICE-Images-Médias du Tarn de l’Académie de Toulouse en partenariat avec le festival « Échos d’ici, échos d’ailleurs » de Labastide de Rouairoux.

    Ces projets ont été élaborés dans le contexte de la loi du 8 juillet 2013 de l’Éducation nationale qui demande une « approche pluridisciplinaire du numérique, fondée sur une pédagogie de projet, faisant appel à des démarches créatives et collaboratives, et mettant les élèves en situation d’activité avec ces outils » (numériques).

    Ce projet se décline de septembre à mai et exige de deux à trois heures de travail en classe par semaine. Les enseignants y participent volontairement. Ils bénéficient de 2 jours de formation et d’un accompagnement tout au long de l’année.

    Les communications entre l’équipe de coordination du projet et les classes d’écoliers participants se font à partir d’un blog interne à l’ENT dont l’usage est exclusif au projet et où dès le départ chaque classe entre en interactions avec les autres participants et les personnes ressources (coordonnateur, photographe professionnel, auteur littéraire).

    Pour les guider dans le projet, les élèves ont d’ailleurs bénéficié du support de Léah Bosquet, l’artiste photographe dont l’exposition a servi d’amorce au projet, ainsi que de Thomas Vinau, l’auteur de « Ici ça va » (livre d’appui), qui les a orientés dans la rédaction de leurs textes littéraires et dont ils devaient s’inspirer du style.

    Un blog orienté photo permet de partager les productions avec un public élargi.

    Culture photographique et littéraire

    Au cours des Missions qui jalonnent le projet, les élèves sont initiés à des éléments de culture photographique :

    • analyse des photos dont on présente de gros plans aux élèves ou encore de photos floues auxquelles ils doivent trouver un sens ;
    • interprétations de photos ;
    • terminologie propre à la photographie, composition et cadrage, profondeur de champ, gros plan, le zoom, la position du photographe, angle de champ, contrejour, contre-plongée, etc.

    ninonlouise_ecrivainsenherbe3_061016Pour la réalisation, les élèves doivent étudier le style de la photographe professionnelle Léah Bosquet et s’en inspirer. Réagissant à des commentaires d’élèves, cette dernière leur a appris que la racine grecque de « photographie » signifie « écrire avec la lumière », qu’elle est donc porteuse d’émotion.

    Ils doivent aussi lire le livre proposé dans le cadre du projet, « Ici ça va » de Thomas Vinau, afin de s’imprégner de l’univers littéraire de l’écrivain avec lequel ils échangent . Ils peuvent le questionner pour mieux le connaître et mieux apprécier son oeuvre.

    Après cette exploration, les élèves se lancent dans la production de textes littéraires individuels, textes qui deviendront des textes de groupe et, enfin, un texte de classe par améliorations successives. C’est une démarche d’écriture collaborative où ces élèves sont initiés à une démarche « active, productive, critique, réflexive et citoyenne », explique Pierre Clot, le coordonnateur du projet. Le texte final du groupe est envoyé au coordonnateur du projet, qui apporte quelques conseils de réécriture. Enfin, c’est Thomas Vinau lui-même qui agit comme ultime critique littéraire.

    Chaque classe réalise trois photos par reportage. Pour le produit final (exposition et livret imprimé), les écoliers auront produit pour chaque reportage un texte documentaire et un texte littéraire d’environ 1000 caractères chacun.

    Madame Marie José Charrin, présidente de l’Office Central de la Coopération à l’École du Tarn écrit : « La découverte du monde par les élèves n’est pas simple car il est foisonnant et complexe. Il est plus nécessaire que jamais de savoir l’analyser. Au cours du projet, les élèves apprennent à décrypter des images, se confronter aux techniques de prises de vue, rechercher des informations sur un passé local, travailler à l’amélioration et l’enrichissement des textes, confronter leurs points de vue et argumenter, utiliser en situation les blogs et les outils informatiques . . .»

    Qu’est-ce qui est transposable?

    • Principe général du projet.
    • Utilisation humaniste des réseaux sociaux.
    • Collaboration à distance avec un photographe professionnel.
    • Idée de partenariat avec des associations culturelles.
    • Collaboration inter-classes.

    Explorez les sites des projets

    La première édition d’Écrivains reporters en herbe http://cr81projet2013-2014.blogspot.ca avait comme point de départ une exposition sur Cuba du photographe Jean-François Baumard. Les reportages des élèves s’articulaient essentiellement autour de belles rencontres.

    Suivez ce lien http://cr81projet2015-2016.blogspot.ca pour en savoir plus sur l’édition 2015-2016.

    Il est possible de commander les 2 livrets réalisés (avec présentation détaillée de la démarche) auprès de l’OCCE du Tarm : ad81@occe.coop.

    Conclusion de la pédagogue

    Ce sont des projets du niveau de la REDÉFINITION de la classification SAMR, et il s’agit véritablement de projets du domaine des «Humanités numériques».
    Un première version de cet article est parue sous le même titre dans École branchée http://ecolebranchee.com/2016/09/19/projet-ecrivains-reporters-herbe/

    Pour en savoir plus sur ces projets pédagogiques :

    http://web.ac-toulouse.fr/automne_modules_files/pDocs/public/r25382_61_texte_de_m._clot-2.pdf

    http://www.occe.coop/~ad81/spip.php?article68

    http://eduscol.education.fr/experitheque/fiches/fiche10107.pdf

    Toutes les photos sont de Écrivains reporters en herbe 2   http://cr81projet2015-2016.blogspot.ca

  • Twictée en CP : oui c’est possible et c’est bien !

    Twictée en CP : oui c’est possible et c’est bien !

    Démonstration et argumentation avec Céline Laumonier, enseignante premier degré en CP à Évry dans l’Essonne lors de l’Université d’été LUDOVIA#13, au micro de ludomag, interviewée par Christophe Batier.

    Rappelons que le dispositif Twictée est un dispositif d’enseignement pour enseigner l’orthographe et les règles grammaticales et il est prévu à la base pour le cycle 3.

    « Le CP s’est incrusté dans le dispositif et il a fallu tout revoir puisque les CP ne savent pas lire« , du moins au début. « Nous avons donc du adapter tout ce qui était supports pour des élèves de cet âge qui sont apprentis lecteurs, apprentis scripteurs« , explique Céline Laumonier.

    Comment en venir à utiliser Twitter en tant qu’enseignante pour sa classe de CP ?

    C’est effectivement la question que pose Christophe Batier à Céline Laumonier et que se posent peut-être nombre d’enseignants et aussi peut-être vous, lecteur !

    Céline avoue que c’est surtout la communauté d’enseignants qu’elle a trouvé sur Twitter et la facilité de dialogue qu’elle a pu y trouver qui l’a tout d’abord attirée.

    « J’ai une ouverture sur de nouvelles pédagogies grâce à tout ça. »

    Et alors, avec la Twictée, c’est mieux ?

    Sans étude approfondie sur la question ni assez de recul, Céline s’aventure à annoncer qu’elle voit des évolutions dans le sens où les enfants s’appuient sur ce qu’ils ont vu en Twictée pour le transposer sur la lecture, par exemple.

    #ponctuation, #pluriel… des hashtags qui aident les automatismes à se mettre en place !

     

     

  • Importance de la donnée dans les nouveaux métiers de la communication et de l’information

    Importance de la donnée dans les nouveaux métiers de la communication et de l’information

    David Pucheu, enseignant chercheur au laboratoire MICA de l’université Bordeaux Montaigne est intervenu, lors du C2E 2016 organisé par le GIS INEFA de Poitiers, sur une table ronde sur le sujet de « comment former aux données ».

    David Pucheu est formateur dans les métiers de la communication et de l’information et depuis une dizaine d’année, avec l’arrivée des nouveaux médias, il réalise à quel point l’évolution vers de nouveaux métiers a été importante.

    « Une évolution qui va vers une fuite en avant en permanence, ce qui est lié à l’évolution technologique et à l’accélération fulgurante que le numérique a induit« , souligne t’il.

    Surtout très vite,  nous avons vu l’importance des données dans ces métiers-là et le community management, par exemple, s’est transformé.

    L’importance de la capacité à mettre en relation les données issues des utilisateurs peut être une nouvelle compétence, par exemple.
    Il est donc désormais indispensable aujourd’hui de former les étudiants au traitement et à l’analyse des données et à avoir un recul critique sur ce traitement.

    Un enjeu crucial pour ces nouveaux métiers est de développer une intelligence de la mise en relation des données car fondamentalement, ce sont ça les nouveaux « Business Model » d’aujourd’hui.

    Retrouvez l’intégralité de l’interview de David Pucheu dans la vidéo ci-contre.

    Tous les sujets, articles et vidéos réalisés sur le C2E 2016 sont à retrouver dans notre dossier spécial ici.

     

  • TROPHÉE SHANNON 100 : exposez vos projets sur « la théorie de l’information »

    TROPHÉE SHANNON 100 : exposez vos projets sur « la théorie de l’information »

    TROPHÉE SHANNON 100 : Concours ouvert du 14 septembre au 18 novembre 2016 aux élèves, étudiants, enseignants et membres d’associations.

    L’année 2016 marque l’anniversaire du centenaire de la naissance de Claude Shannon, considéré comme « le père de l’âge numérique », sa théorie mathématique de l’information a donné naissance à la compression numérique. Sans cette théorie, pas de portable, pas de jeux vidéo, de visioconférence ou de Wikipedia…

    A cette occasion, l’Institut Henri Poincaré et l’association Pasc@line proposent aux élèves, étudiants, enseignants et membres associatifs de concourir avec des projets originaux et créatifs autour de la « théorie de l’information« .

    < Trois prix seront décernés d’une valeur totale de 4000€ aux lauréats :

    • 1° prix d’une valeur de 1.500 €
    • 2° Prix, attribué aux deux lauréats suivants, d’une valeur chacun de 800 €
    • 3° Prix, attribué aux trois lauréats suivants, d’une valeur chacun de 300 €

    < Date limite d’envoi des projets : le 18 novembre 2016, par mail, à l’adresse :

    trophee.shannon@ihp.fr

    La remise des prix aura lieu le 19 décembre 2016, au Musée des Arts & Métiers à Paris

    Les projets devront illustrer la thématique de la théorie de l’information et proposer une réflexion autour des notions d’algorithmique, d’encodage et de traitement de l’information, de qualité d’information ou bien d’échange de données.

    Ils pourront prendre diverses formes ( vidéo, poster..) et devront être accompagnés d’une note de présentation montrant le travail et la progression des apprenants, de schémas et de photos en format numérique et de vidéo. Ces projets devront être issus d’une initiative pédagogique à destination d’élèves du primaire ou du secondaire, mise en œuvre dans un cadre scolaire ou périscolaire.

    Toutes les informations sur : Shannon100.com