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  • Le bien-être dans l’éducation : un objet de recherche pour les sciences humaines et sociales

    Le bien-être dans l’éducation : un objet de recherche pour les sciences humaines et sociales

    Colloque « Le bien-être dans l’éducation : un objet de recherche pour les sciences humaines et sociales », sous le haut patronage du Ministère de l’Education Nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, les 2, 3 et 4 octobre 2017 à Paris.

    Les recherches sur le bien-être en milieu scolaire se développent rapidement depuis les années 1970. Elles connaissent un essor important depuis le début du millénaire, dans un contexte marqué par de profondes mutations socio-économiques, alors qu’une attention croissante est accordée au développement des personnes tout au long de la vie.

    Dans le cadre de l’arrivée du numérique, des transitions sociales que nous vivons et de changements que nous observons dans l’éducation, nous avons souhaité faire le point sur le fait qu’il n’y a pas d’éducation sans sécurité physique et psychique et que l’intégration du bien-être dans l’éducation est essentielle. Nous avons choisi de décliner le bien-être en éducation selon trois thématiques :

    . la première, Approches théoriques et pratiques du bien-être dans l’éducation, se situe dans la lignée des savoir-être et de la question de la capacitation (empowerment)
    . la deuxième, Espaces d’apprentissage et bien-être, renvoie à l’environnement d’apprentissage qu’il soit physique ou numérique
    . la troisième, Climat scolaire et vivre ensemble, renvoie au fait que le bien-être doit aussi être pensé dans le cadre d’un collectif
    Quel que soit l’axe, les recherches peuvent concerner les définitions du bien-être dans différentes disciplines, son évaluation – qualitative aussi bien que quantitative –, des projets de recherche-action ou d’intervention visant à améliorer le bien-être des enfants ou des enseignants, ainsi que ses liens avec la santé, la pédagogie, la réussite éducative, etc.

    Focus sur la thématique 2. Espaces d’apprentissage et bien-être

    Depuis la fin des années 90 et les travaux de Marie Claude Derouet-Besson sur l’évolution des bâtiments scolaires, il apparaît clairement que les liens entre pédagogie, architecture, urbanisme, économie et politiques sont complexes et soumis parfois à des tensions contradictoires [1]. Les profondes mutations sociétales induites par le numérique demandent de revisiter complètement ces questions. L’intégration de nouvelles technologies et des usages du numérique appellent ainsi une reconfiguration de l’espace scolaire, voire à « reconceptualiser les espaces d’apprentissage » [2].

    Cette nouvelle réflexion imposée par le numérique replace la question du bien-être des acteurs et utilisateurs de l’école comme paramètre clé du design des lieux, en particulier les questions de l’accueil, de la circulation ou de la communication se trouvent posées aujourd’hui en des termes nouveaux [3]. La modularité des espaces devient alors un objet de nouvelles pratiques pédagogiques, c’est ainsi qu’apparaissent de nouveaux lieux dans les établissements comme les fab labs.

    L’objet des communications proposées dans le cadre de cet axe pourra donc être, sans que ce soit limitatif :

    -> des études sur les liens entre le bien-être et la circulation au sein des espaces d’apprentissage ou plus globalement l’ergonomie de ces espaces.
    On appréciera particulièrement les réflexions sur l’aménagement de la classe, par exemple, en îlots, en forme de U, ou celui des espaces hors apprentissage tels que les cantines ou les foyers, ainsi que les liens avec la pédagogie, l’ambiance de travail et les rapports entre entre élèves et enseignants.

    -> des recherches sur l’aménagement de l’espace qui peut se décliner selon le niveau (primaire, secondaire, universitaire), la discipline enseignée, mais aussi selon le contexte d’apprentissage. La notion d’environnement capacitant et d’ergonomie professionnelle a également toute sa place dans cet axe.

    -> des recherches sur l’évolution de la forme scolaire au travers de la prise en compte du bien-être et des transformations des espaces d’apprentissage liées à l’impact du numérique. On pourra notamment traiter à ce titre des questions de l’ergonomie sonore, des formes d’échanges et de communication médiatisées par le numérique (en présentiel, à distance), les espaces et les temps d’apprentissage dans et hors école.

    Plus d’infos : les appels à communication sont ouverts jusqu’au 1er mars
    well-being-educ.sciencesconf.org/

    [1] Derouet-Besson Marie-Claude (1998). Les Murs de l’école. Paris : Métailié.

    [2] Oblinger Diana G. (dir.) (2006). « Space as a change agent ». In Learning Spaces. Washington: Educause.

    [3] Mazalto Maurice, Bonnault Marie-Claude & Boudjémaï Zahra (dir.) (2008). Architecture scolaire et réussite éducative. Paris : Fabert.

  • EIDOS 64 : éclairage sur les débats avec Catherine Becchetti-Bizot et Mireille Lamouroux

    EIDOS 64 : éclairage sur les débats avec Catherine Becchetti-Bizot et Mireille Lamouroux

    EIDOS 64 est un évènement sur une journée qui a lieu dans les Pyrénées Atlantiques, une année en Béarn, une année côté Basque ; mercredi 25 janvier, ce fut l’occasion de découvrir plusieurs conférenciers et plusieurs ateliers, autour du thème « L’élève hacker de son apprentissage : savoir connecter ses neurones ».

    Catherine Becchetti-Bizot, inspectrice générale de l’éducation nationale chargée de mission numérique et pédagogie, a été le grand témoin de la matinée, suite aux conférences animées par Eric Tardif sur « Neurosciences et éducation : un éclairage nouveau sur les fondamentaux de la pédagogie » et André Giordan sur « A l’ère du numérique, faut-il encore apprendre » ?

    Dans l’interview ci-contre, elle nous offre un condensé de ce qu’il faut retenir.

    « Les enseignants sont de plus en plus désireux de connaître les résultats de la Recherche » .
    « Nous avons déconstruit pas mal de “neuromythes“ ce matin
    « .

    Sur le rapprochement Recherche-enseignants, Catherine Becchetti-Bizot rappelle que La ministre de l’Education a confié à François Taddéi une mission, « Apprendre demain« , qui vise à réfléchir aux meilleurs moyens opérationnels pour que l’enseignement puisse bénéficier de la Recherche et que l’enseignement se fasse aussi par une démarche de recherche ; « former à la Recherche, former par la Recherche, un peu dans l’esprit des Savanturiers« , ajoute t-elle.

     

     

    Enfin, Mireille Lamouroux, chargée de mission à la Direction du Numérique pour l’Education, nous propose quelques éléments de réflexion sur la journée et sur la problématique choisie, « qu’elle trouve particulièrement intéressante car elle a permis de continuer à travailler sur des thèmes qui nous sont chers : apprendre à apprendre à l’ère du numérique, comment travailler en synergie avec la Recherche, comment lier le monde de la Recherche avec le terrain« , parmi quelques exemples de pistes de travail que mène la DNE.

    Elle dresse le constat que la prise de conscience est aujourd’hui évidente, de la part de tous les membres de la communauté éducative, « mais qu’il y a encore des freins et des résistances et que nous devons continuer à travailler dans ce sens ». Des évènements comme EIDOS 64 aident à avancer dans cette voie…

     

    Tous les articles et interviews d’EIDOS 64, janvier 2017, sont à retrouver sur www.ludovia.com/tag/Eidos-64-2017 et sur notre chaîne Youtube.

  • Les Savanturiers du cerveau : un cas concret avec Cédric Pignel et ses lycéens

    Les Savanturiers du cerveau : un cas concret avec Cédric Pignel et ses lycéens

    EIDOS 64 est un évènement sur une journée qui a lieu dans les Pyrénées Atlantiques, une année en Béarn, une année côté Basque ; mercredi 25 janvier, ce fut l’occasion de découvrir une multitude d’usages intéressants avec plus d’une cinquantaine d’ateliers l’après-midi.

    Cédric Pignel, enseignant en SVT au lycée François Mauriac de Bordeaux et Fabien Hobart, ingénieur pédagogique, ont animé un atelier autour du dispositif des Savanturiers du cerveau.

    Qui sont les Savanturiers ?

    Du site les Savanturiers :
    « Les sciences cognitives font appel à de multiples champs disciplinaires (neurosciences, anthropologie, linguistique, philosophie, psychologie ou informatique) pour décrire et expliquer les fonctions mentales comme le sommeil, le langage, le stress, la motricité la mémoire, la perception, l’attention, le raisonnement. Les sciences cognitives contribuent également à la modélisation et la simulation de l’intelligence humaine dans le domaine de l’intelligence artificielle.

    Avec vos élèves, optez pour une question portant sur un phénomène relevant du domaine des sciences cognitives, délimitez  une problématique et construisez un protocole scientifique. Récoltez des données, apportez des éléments de réponse et partagez vos conclusions lors d’un congrès scientifique, comme de vrais cognitivistes ! »

    Cédric Pignel est un « ambassadeur » des Savanturiers. Il a présenté le projet qu’il mène avec ses élèves lycéens autour des neurosciences pour leur « apprendre à monter un projet de recherche ». Les élèves de Cédric ont choisi d’étudier le sommeil.
    Dans ce projet, des chercheurs « mentors » sont là pour guider les élèves, les conseiller « et leur apporter soutien et méthodologie« .
    Découvrez dans l’interview ci-dessus tous les points positifs et atouts pour les élèves, décrits par Cédric, d’adhérer à ce dispositif.

    « Les Savanturiers font le pari que, grâce à la méthodologie de la recherche – se poser des questions, construire un protocole de recherche, mener ce protocole, l’évaluer, communiquer, restituer-, on va pouvoir construire des savoirs efficients et productifs en classe« , explique Fabien Hobart.

     

    Plus d’infos :
    Le site les Savanturiers

    Le blog les Savanturiers du cerveau

     

    Tous les articles et interviews d’EIDOS 64, janvier 2017, sont à retrouver sur www.ludovia.com/tag/Eidos-64-2017 et sur notre chaîne Youtube.

  • A l’ère du numérique, faut-il encore apprendre?

    A l’ère du numérique, faut-il encore apprendre?

    EIDOS 64 est un évènement sur une journée qui a lieu dans les Pyrénées Atlantiques, une année en Béarn, une année côté Basque ; mercredi 25 janvier, ce fut l’occasion de découvrir André Giordan, professeur à l’Université de Genève qui a tenu une conférence sur le sujet : « A l’heure du numérique, faut-il encore apprendre »?

    « Beaucoup de jeunes d’aujourd’hui pensent qu’il n’est plus nécessaire d’apprendre puisqu’avec le numérique, il suffit de cliquer, on a tout de suite le savoir« .

    Pour André Giordan, ce n’est pas aussi simple et ce n’est pas parce que les jeunes ont grandi avec le numérique qu’ils savent.

    « Apprendre, ce n’est pas simplement mémoriser ».

    « C’est gérer des informations et les intégrer par rapport à un système de pensée« , ajoute t-il.

    L’enseignant peut aussi avouer ne pas tout savoir, « c’est un changement de culture éducative ».

    Découvrons en résumé dans l’interview ci-contre, les principaux axes de sa réflexion.

    Plus d’infos : andregiordan.com

    Tous les articles et interviews d’EIDOS 64, janvier 2017, sont à retrouver sur www.ludovia.com/tag/Eidos-64-2017 et sur notre chaîne Youtube.

  • Des migrations et des (dés)informations : regard croisé sur un sujet controversé

    Des migrations et des (dés)informations : regard croisé sur un sujet controversé

    EIDOS 64 est un évènement sur une journée qui a lieu dans les Pyrénées Atlantiques, une année en Béarn, une année côté Basque ; mercredi 25 janvier, ce fut l’occasion de découvrir une multitude d’usages intéressants avec plus d’une cinquantaine d’ateliers l’après-midi.

    Marie Especel, enseignante en lettres, nous présente ce sujet « Des migrations et des (dés)informations : regard croisé sur un sujet controversé » qui mérite un éclairage…

     

    Elle mène ce projet dans le cadre d’un EPI avec sa collègue Marlène Partyka, enseignante en histoire-géographie au collège Jacques Prévert de Bourg en Gironde autour de la problématique « information, communication et citoyenneté« .

    « L’objectif est de construire du sens à partir d’un thème d’actualité, les migrations, d’un chapitre de géographie compliqué, les migrations internationales et d’allier la littérature à tout ça« .

    Ce travail s’est poursuivi dans une classe qui suit l’option « éducation aux médias« .

    Découvrir ce témoignage dans la vidéo ci-dessus.

     

    Tous les articles et interviews d’EIDOS 64, janvier 2017, sont à retrouver sur www.ludovia.com/tag/Eidos-64-2017 et sur notre chaîne Youtube.

  • Littérature et classe inversée, une idée originale présentée sur EIDOS 64

    Littérature et classe inversée, une idée originale présentée sur EIDOS 64

    EIDOS 64 est un évènement sur une journée qui a lieu dans les Pyrénées Atlantiques, une année en Béarn, une année côté Basque ; mercredi 25 janvier, ce fut l’occasion de découvrir une multitude d’usages intéressants avec plus d’une cinquantaine d’ateliers l’après-midi.

    Géraldine Larguier, enseignante de FLE à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour a animé un atelier lors d’EIDOS 64 sur le thème « Littérature et classe inversée : des pistes pour repenser le temps et l’espace d’apprentissage/d’enseignement ».

    Elle explique en quoi la classe inversée et la littérature peuvent apporter un soutien aux étudiants en FLE, soit « comment on peut faciliter l’entrée en lecture des textes en utilisant des capsules vidéo pour éviter l’anxiété qui peut surgir face au longs textes« .

    Découvrir ce témoignage dans la vidéo ci-dessus.

    Plus d’infos :

    Découvrez le blog de Géraldine Larguier : Français et numérique, saison 2

     

    Tous les articles et interviews d’EIDOS 64, janvier 2017, sont à retrouver sur www.ludovia.com/tag/Eidos-64-2017 et sur notre chaîne Youtube.

     

  • Adaptations et bouleversements pédagogiques pour mieux faire apprendre ses élèves

    Adaptations et bouleversements pédagogiques pour mieux faire apprendre ses élèves

    Frédéric Davignon a bouleversé ses pratiques pédagogiques pour aider ses élèves à aller vers un meilleur apprentissage. Professeur d’anglais, il ne pouvait plus supporter d’entendre ses élèves dire qu’ils étaient « nuls » et il voulait leur redonner goût à la discipline. La classe inversée associée à une plus forte utilisation du numérique l’a aidé dans cette transformation.

    Quand tout a démarré…

    Reprenant en main des élèves de seconde et n’ayant pas enseigné en niveau lycée depuis quelques années, il s’est retrouvé face à des jeunes « braqués, se déclarant nuls en anglais ».

    « Ce terme de nul, après 6 ans d’anglais, m’a plutôt choqué, d’autant plus qu’il y avait certains élèves que j’avais eus les années précédentes ».
    Etant bien présent sur les réseaux sociaux, Frédéric a eu l’occasion de dialoguer avec d’autres enseignants qui pratiquent la classe inversée. Au départ, il n’y voyait pas d’intérêt ; puis, creusant un peu le sujet, il s’est dit qu’il pourrait peut-être « sortir certaines parties du cours pour pouvoir gagner du temps de pratique en classe ».

    Complicité avec les élèves : comprendre d’où vient le problème !

    Il a interrogé ses élèves sur cette notion de « nul » et en fait « ils ont fait émerger des besoins, principalement en outils de grammaire et en lexique ». Frédéric a ensuite réfléchi sur comment les aider…Il s’est lancé dans la classe inversée et a expliqué sa démarche aux élèves.

    Le principe, très général, de la classe inversée, se décline en autant d’enseignants qui la pratiquent et est aussi fonction des besoins des élèves, explique Frédéric.

    « Le principe général, c’est de sortir du cours tout ce qui est transmission de connaissances pour lesquelles l’enseignant n’a pas vraiment besoin d’être là et gagner du temps de pratique en classe et d’accompagner les élèves ».

    Mieux accompagner les élèves sur le temps de classe.

    Il n’avait pas le temps de reprendre toutes les bases ; il a donc « isolé » pas mal de notions sur lesquelles il a proposé aux élèves de travailler sous formes de « capsules ».
    Au départ muni de son Smartphone et de sa tablette, il a testé plusieurs applications qui l’intéressaient pour ses productions média.

    Il faut trouver l’outil adapté « qui fait qu’on peut se lancer ».

    En « vrai », comment on fait ?

    Frédéric utilise Adobe Spark Video. « L’idée est qu’on a plusieurs diapositives dans lesquelles on peut mettre du texte, des images, des icônes et on peut enregistrer sa voie dessus ». Frédéric ne tenait pas spécialement à ce que les élèves voient son visage ; la voix, ça suffit !

    Certes, la réalisation des vidéos lui prend du temps mais « elles font partie de ma préparation de cours, entre deux heures de cours ou le soir, aux moments standard où les professeurs préparent leur cours j’imagine », explique t-il.

    Adaptation des élèves à ces nouvelles méthodes d’apprentissage.

    Frédéric a choisi de montrer en classe dans un premier temps, quels usages faire des capsules et quelle devait être la démarche que devaient adopter les élèves.
    Aujourd’hui, environ ¾ de ses élèves vont voir les capsules sérieusement et surtout, il constate un « déblocage des élèves sur la prise de parole en continu, sur l’expression en classe, là où, avant, j’avais des élèves totalement tétanisés ». (la preuve en images, dans la vidéo ci-contre).

    Frédéric propose toujours plusieurs activités, à la maison et en classe, toutes aussi variées les unes que les autres ; la classe inversée n’est pas l’unique forme du changement de pédagogie qu’il s’est « astreint » à employer.
    Très au fait du numérique et aussi très bien équipé dans sa classe (ce qui n’est pas toujours le cas…, avouons-le), il met à profit chaque outil à sa disposition.

    Pour exemple, il se plaît à démarrer une séance avec un test de connaissances sur la leçon du cours précédent à l’aide d’un mélange papier et numérique en utilisant Plickers. Chaque élève dispose d’une étiquette sur laquelle est imprimé un symbole de type QRcode qu’il présente à l’enseignant. La réponse choisie est déterminée par l’orientation du QRcode.

    « Cela me permet de faire une évaluation en début de cours et eux, ça les amuse beaucoup. Ça permet de commencer le cours de façon un peu « fun » et j’aime bien le mélange du numérique et du papier qui est à la fois très moderne et très classique ».

    Il prépare sa trame de cours sur l’ENT en utilisant une brique Moodle, sans oublier d’y faire apparaître quelques rubriques d’aide que les élèves peuvent utiliser en flashant des QR codes… ou encore prépare une présentation sous Prezi, disponible sur le TNI en classe, pour aider les élèves à réaliser chaque étape du travail.

    Au-delà des outils et de ses nouvelles pratiques, Frédéric avoue que sa démarche va plus loin.

    « Surtout, cela entame un travail de réflexion sur tout un tas d’autres choses comme l’accompagnement, différencier les parcours en classe, travailler la méthodologie, etc »

    « Parce que j’ai gagné du temps en classe ».

    Frédéric Davignon va tout naturellement participer à la CLISE 2017 qui aura lieu du 30 janvier au 04 février.

    Tout savoir sur la CLISE 2017 : www.laclasseinversee.com/semaine-de-la-classe-inversee-clise

  • EIDOS 64 « L’élève hacker de son apprentissage : savoir connecter ses neurones »

    EIDOS 64 « L’élève hacker de son apprentissage : savoir connecter ses neurones »

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    Les inscriptions à Eidos 64 sont ouvertes ! La prochaine édition d’Eidos64 se tiendra le mercredi 25 janvier 2017, à Lons (matin) et Lescar (après-midi), sur le sujet « L’élève hacker de son apprentissage : savoir connecter ses neurones ».

    La journée commencera par un tour d’horizon des avancées de la recherche en neurosciences dans ce qu’elles peuvent apporter à l’éducation. Eric Tardif, professeur à la Haute école pédagogique Vaud (Lausanne, Suisse), en profitera pour évoquer quelques croyances erronées sur le fonctionnement cérébral (ou neuromythes) souvent présentes chez les enseignants et les étudiants qui se destinent l’enseignement.

    Il abordera en outre des études en psychologie cognitive, notamment en ce qui concerne les processus de la mémoire, qui pourraient apporter des pistes intéressantes pour l’école.

    La matinée se poursuivra par une conférence d’André Giordan, auteur de nombreux ouvrages sur apprendre et apprendre à apprendre.  Professeur à l’Université de Genève, il a créé en 1980 le Laboratoire de Didactique et Epistémologie des sciences. Il posera d’une façon générale la question de ce qu’apprendre veut dire, à l’heure du numérique, quels sont les outils qui facilitent l’apprendre, ce que devient le métier d’élève et ce que les enseignants peuvent faire (ou ne pas faire) pour accompagner leurs élèves dans leurs apprentissages.

    Catherine Becchetti-Bizot, Inspectrice générale de l’éducation nationale, chargée de mission numérique et pédagogie clôturera la matinée par une synthèse des débats et leur mise en pratique dans la classe à l’ère du numérique.

    L’après-midi vous propose de choisir parmi 57 ateliers sur des usages pratiques.

    A 17h, clôture par le grand témoin de la journée, Elisabeth Laporte, Inspectrice générale de l’éducation nationale, et pot de l’amitié.

    Infos pratiques

    Le repas est gratuit, mais le nombre de places est limité. Nous vous invitons donc à vous inscrire le plus vite possible pour être sûr(e) d’avoir une place dans les ateliers qui vous intéressent et pour le déjeuner. En outre, il sera indispensable d’avoir un badge pour accéder aux ateliers et une inscription préalable vous évitera l’attente de l’inscription sur place.

    Enfin, comme chaque année, le Département affrète un bus pour transporter gratuitement les participants depuis St Pierre d’Irube et Orthez jusqu’à Lons et Lescar. Cette année, un 2e départ est proposé à la mi-journée aux enseignants qui travaillent le matin mais souhaitent participer aux ateliers de l’après-midi. Il faut réserver sa place lors de l’inscription. L’équipe d’organisation invite tous ceux qui préfèrent venir avec leur véhicule à co-voiturer avec leurs plus proches collègues.

    Plus d’infos :

    Le programme complet avec la liste précise des ateliers est accessible à l’adresse http://eidos64.fr/programme-2017/

    UN ÉVÈNEMENT COUVERT PAR LUDOVIA MAGAZINE, ludomag.com.

    Tous les articles et interviews d’EIDOS 64, janvier 2017, sont à retrouver sur www.ludovia.com/tag/Eidos-64-2017 et sur notre chaîne Youtube.

  • Utiliser YouTube en classe, pourquoi pas ?

    Utiliser YouTube en classe, pourquoi pas ?

    Certains d’entre eux étaient d’ailleurs invités à une table ronde au salon de l’Éducation en novembre dernier intitulé : « Les YouTubeurs bouleversent-ils l’enseignement ?« .

    Sciences, histoire, art, droit, philo, littérature, SVT, linguistique, mathématiques… on y trouve des contenus dans toutes les disciplines ! Les vidéastes qui alimentent ces chaines sont des passionnés, parfois ils ont même été profs… Ils abordent avec légèreté, mais sérieux, des thématiques très variées et n’entendent évidemment pas faire concurrence à l’école.

    Ces vidéastes, modestes et talentueux, acceptent tout juste le qualificatif de “vulgarisateurs”. Ils le sont néanmoins de fait et ce serait dommage de ne pas profiter de leur travail pour enrichir nos cours !

    Concrètement ces vidéos peuvent être utiles à l’enseignement de plusieurs façons.

    Tout d’abord elles peuvent servir aux professeurs pour creuser une thématique, se former à une démarche, se tenir à jour dans une discipline. On trouve vite à partir d’une chaine qui nous intéresse, d’autres vidéastes travaillant sur des thématiques voisines et le choix est souvent assez large. Par exemple les chaines “Hygiène mentale” et “La tronche en biais” sont idéales pour s’initier à la zététique (ou scepticisme scientifique), bien utile en cette période où il est demandé aux enseignants de savoir faire face aux théories du complot.

    Des vidéos peuvent aussi être utilisées avec les élèves, non pour remplacer un cours, mais pour l’introduire ou l’enrichir : comme point de départ, pour une analyse critique en cours de chapitre, en guise de complément ou comme élément de révision tout est possible. Le plus souvent les sources indiquées en description sous la vidéo ou les commentaires permettent de creuser le sujet, de relativiser un point de vue exprimé ou de corriger une erreur éventuelle.

    De plus les élèves peuvent solliciter directement le vidéaste via les commentaires ou les réseaux sociaux pour poser des questions et avoir des précisions.

    Les coups de coeur « Youtubeurs » de Stéphanie à découvrir ici.