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  • « Raccrocher » les élèves et faciliter la transmission horizontale : un autre enjeu de la classe inversée

    « Raccrocher » les élèves et faciliter la transmission horizontale : un autre enjeu de la classe inversée

    Jean-Jacques Le Quémener est enseignant en physique-chimie en lycée technique dans l’académie de Versailles. Aujourd’hui membre de l’association Inversons la classe !, il avoue pratiquer la classe inversée depuis une vingtaine d’années…

    Sa réflexion a démarré alors qu’il y a vingt ans, il emmenait ses élèves à l’extérieur de la classe, « sur le chantier d’à côté, pour leur montrer les sujets techniques sur lesquels on allait travailler ». Il s’est rendu compte que ce contexte extérieur désinhibait les élèves les plus silencieux et il s’avérait même qu’ils étaient les plus pertinents dans leurs réponses.

    Jean-Jacques Le Quémener réalise alors qu’il a ouvert d’autres portes.

    Il constate également que depuis 10 à 15 ans, de plus en plus d’élèves ne sont plus accrocheurs à la transmission verticale du savoir.

    « L’enseignement inversé permet donc de les raccrocher, de leur apporter une ouverture et si ils y trouvent suffisamment de plaisir, ils ont envie de faire un effort supplémentaire et c’est là qu’on entre dans un cercle vertueux », explique t-il.

    Alors que peu de recherches peuvent attester des résultats de la pédagogie inversée sur la réussite des élèves, Jean-Jacques, lui, a le recul de vingt années d’expérience avec ses élèves pour dresser des constats.

    « Chaque fois que j’ai utilisé une approche, que l’on pourrait appeler aujourd’hui d’inversée, quand cela répondait à une problématique, cela permettait de résoudre la problématique ».

    Mais il avoue fonctionner sur la méthode essai-erreur ; cela ne fonctionne pas toujours mais il se pose toujours la question de savoir pourquoi. Il s’appuie aussi également sur les travaux dans le domaine des neurosciences pour l’aider à comprendre certains mécanismes d’apprentissage.

    Retrouvez l’intégralité du témoignage de Jean-Jacques Le Quémener dans la vidéo ci-contre.

     

     

     

     

  • 1er dispositif de dématérialisation d’aide à la restauration scolaire pour les établissements de Haute-Garonne

    1er dispositif de dématérialisation d’aide à la restauration scolaire pour les établissements de Haute-Garonne

    Développement du tout 1er dispositif de dématérialisation d’aide à la restauration scolaire pour les établissements de Haute-Garonne. Dès juin 2017, les familles pourront effectuer leur demande d’aide à la restauration scolaire pour la prochaine rentrée scolaire directement sur un service numérique innovant et performant.

    Ce nouveau dispositif, développé par Kosmos, est destiné aux établissements publics et privés de Haute- Garonne. Il complète également le bouquet de services d’eCollège31 en rajoutant ce processus de dématérialisation d’aide à la restauration scolaire.

    Les démarches administratives sont ainsi simplifiées pour les familles, les établissements et le conseil départemental.

    L’aide à la restauration scolaire : un dispositif d’envergure

    Du dépôt des dossiers par les familles à l’établissement jusqu’à l’accord donné par le Département, de nombreux acteurs interviennent lors de cette procédure administrative.

    Chaque année, 24 000 dossiers d’aide à la restauration scolaire sont déposés dans les établissements et instruits par le conseil départemental. 20 500 dossiers sont acceptés. 1/3 des collégiens scolarisés dans le public bénéficient de cette aide.

    Pour l’année scolaire 2016-2017, le Conseil départemental prévoit un budget de 6 millions d’euros.

    Le numérique : levier pour un service public efficace et moderne

    Ce projet s’inscrit dans une démarche de dématérialisation de la demande d’aide et de son instruction. Il améliorera les échanges avec les familles et le pilotage de la mesure.

    Objectif : Simplifier la procédure et optimiser la gestion des demandes

    Les familles des élèves de plus de cent collèges publics et privés bénéficieront de ce nouveau service dès juin 2017.

    Toutes les démarches administratives et le traitement des dossiers de l’aide à la restauration scolaire s’effectuent directement en ligne. Grâce à des formulaires et des tableaux de bord ergonomiques à la navigation simple et intuitive, les demandes et l’instruction des dossiers s’effectuent en quelques clics.

    Un service numérique à la pointe des technologies du web

    Ce service numérique est développé par Kosmos à l’état de l’art des technologies du web : spring boot, HTML 5, CSS et javascript. Il fonctionne de manière autonome et se trouve intégré au bouquet de services (Portail web, intranet et collaboratif, pédagogie, vie scolaire et emploi du temps) proposés aux établissements par eCollège31.

    Ce nouveau dispositif est accessible et adapté aux différents terminaux (tablette, smartphone, ordinateur, etc.)

    Des bénéfices incontestables pour les familles, les établissements et le Département

    La dématérialisation apporte une meilleure qualité des informations, une diminution du temps de traitement administratif pour les familles, les établissements et le Département. Les familles peuvent suivre l’avancement de leur demande dont le délai de traitement est réduit. Leurs informations personnelles sont enregistrées d’une année sur l’autre, le renouvellement des demandes étant ainsi facilité.

    De plus, ce nouveau dispositif assure un suivi plus efficace pour le Département des repas consommés facilitant ainsi le calcul de la compensation financière due aux établissements.

    Grâce à la dématérialisation de l’aide à la restauration scolaire, le Conseil départemental rend ainsi un meilleur service aux usagers tout en capitalisant sur eCollège31 en tant qu’e-service public.

    Plus d’infos : kosmos.fr

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  • Mieux comprendre les enjeux de la Smart City avec l’EPITA

    Mieux comprendre les enjeux de la Smart City avec l’EPITA

    Le mardi 31 janvier 2017, l’EPITA organisait une grande conférence sur la thématique de la Smart City. Animée par le journaliste Cédric Ingrand elle réunissait plusieurs personnalités intéressées par ce concept de la ville nouvelle : Eric Charreyron, directeur de la prospective chez Keolis, Jérôme Coutant, responsable numérique au sein de la direction de la valorisation du patrimoine de la Société du Grand Paris, Jean-Luc Estienne, directeur de STMicroelectronics Montrouge, Carlos Moreno, scientifique humaniste, expert international sur le sujet et envoyé spécial de la Maire de Paris sur la question de la Smart City ainsi qu’Emmanuel Schneider, Country Digitization Acceleration Director à Cisco.

    En préambule à une table-ronde réalisée en compagnie des différents invités, la parole a été donnée à Carlos Moreno.

    Très heureux d’être présent à l’EPITA, école où il a pu donner des cours par le passé et recruter des collaborateurs pour son ancienne activité entrepreneuriale, ce penseur de la Smart City en a profité pour rappeler les enjeux d’un tel projet de vi(ll)e.

    « Ma vision de la problématique urbaine est simple : il n’y a pas de modèle défini. En effet, chaque ville possède son propre contexte. D’ailleurs, les villes sont vivantes : chacune se développe avec son propre métabolisme urbain. Or, on a du mal à connaître ces métabolismes. Pour les comprendre, il faut se plonger dans les villes, leur histoire, leur évolution, leurs besoins. Surtout, il faut bien avoir en tête qu’on est dans la ville pour vivre et avant tout partager. C’est l’essentiel. Améliorer une ville, en la faisant devenir intelligente, c’est donc mettre l’humain et ceux qui partagent ce territoire au centre des préoccupations. Ce sont des projets politiques, sociétaux, culturels : on façonne une ville en fonction de ce que nous voulons donner à ses habitants. »

    L’ère des mégalopoles

    Pour l’expert, le sujet de la Smart City coïncide aussi avec une prise de conscience sur l’environnement (« Ces derniers mois, nous avons tout de même vécu l’accord de la COP 21, la COP22 à Marrakech et la tenue de la conférence Sustainable Developpement Goals avec un accord mondial sur le développement durable »), mais surtout la nouvelle place occupée par les métropoles au 21e siècle.

    « Le monde a changé. En 70 ans, nous sommes passés de 2 à 6 milliards d’habitants. Des villes comme Tokyo, Mexico, Bali et Jakarta possèdent chacune environ 30 millions d’habitants. D’autres, comme Canton et Shanghai sont plus proches des 50 millions d’habitants. Désormais, une région mégalopolitaine équivaut à un pays : le PIB d’une ville pouvant même être supérieur à celui de l’État. Si le 20e siècle était le siècle des nations et qu’avant, c’était le temps des empires, le 21e siècle sera celui des villes et métropoles. Ces dernières deviennent des points de repère, des remparts, et rentrent désormais dans une course d’attractivité entre elles. »

    Évidemment, Carlos Moreno n’oublie pas non plus l’évolution technologique, avec en premier lieu l’hyper connectivité, renforcé par l’essor de l’Internet of Things, qui bouleverse les habitudes.

    « Les gens n’ont plus besoin de se déplacer pour acquérir des connaissances. Cela change la donne en matière d’innovation et de développement. »

    « Ce phénomène ubiquitaire, associé au phénomène urbain, amène une nouvelle dimension : certaines villes du Sud n’ont plus à envier d’autres villes du Nord. Cela change aussi le rapport entre gouvernants et gouvernés. Les règles du jeu de la vie urbaine ont changé. »

    Vers la Happy City

    La Smart City qui arrive devra donc savoir relever de nombreux défis, pas seulement technologique (mise en œuvre des solutions, choix des outils), écologique (augmentation des émissions de CO2 et qualité de l’air, stress hydrique…) et sanitaire (nouvelles maladies urbaines, gestion des canicules).

    « Il faut une convergence de cohésion sociale, pour mieux vivre ensemble. Cela passe également par la réinvention des infrastructures urbaines : suppression du diesel, créations de parcs, d’espaces verts, d’espaces publics et penser les nouveaux paradigmes de la mobilité. Pour passer de la Smart City à la Happy City, il faut garantir la sécurité, la santé, l’accessibilité, la prospérité, la sociabilité connectée, une vie culturelle à la hauteur… »

    Un bon exemple selon Carlos Moreno ? Le concept de ville nouvelle imaginé par Rob Adams et Boyd Cohen (voir ci-dessous).

    Électronique et données au cœur du processus

    Organisée à la suite de l’intervention du scientifique, la table-ronde a permis d’entendre d’autres points de vue sur ces villes d’un autre genre.

    Pour Jean-Luc Estienne, l’aspect technologique de la Smart City s’associe à d’autres approches intelligentes destinées à transformer l’environnement, comme le smart driving, le smart grid ou les smart industries. Fort de l’implication de STMicroelectronics sur ces questions, l’invité a estimé que ces avancées ne pouvaient se faire sans l’apport de l’électronique et ses quatre piliers fondateurs : le calcul des données, le traitement de l’énergie, le développement des capteurs et l’inter-connectivité.

    « Pour donner lieu à la Smart City, il faut être pragmatique, rester très agile et ne pas se freiner car, en France, on est très fort pour trouver des raisons pour ne pas agir, précisait-il. Surtout, il faut qu’on applique ces solutions chez nous afin de pouvoir ensuite les proposer à l’international. Si la France les utilise elle-même, cela représente un gain de crédibilité, un gage de sérieux. »

    Selon Emmanuel Schneider, la clé réside dans la capacité à exploiter les données récoltées au sein de la métropole.
    « Pour traiter ces données, il faut aussi tout repenser. Désormais, on imagine de pouvoir les traiter de partout, directement depuis nos vélos, nos voitures… Un autre aspect important est celui de la sécurité informatique. C’est un enjeu capital. »

    Pour le représentant de Cisco, les mégalopoles ne sont pas les seules concernées par cette tendance de la cité augmentée. « Comme on commence à atteindre un niveau de maturité sur les solutions, notamment en matière de cloud, cela devient également abordable pour les villes plus petites souhaitant se lancer dans cette aventure. »

    Enfin, cette révolution ne pourra pas se faire sans l’accord et la volonté des habitants qui, faut-il le rappeler, en seront les acteurs et les premiers bénéficiaires.
    « La technologie peut aider l’aménagement urbain. Prochainement sera lancée une expérimentation sur une grande place de Paris, la place de la Nation, pour justement voir comment les habitants, riverains et travailleurs s’approprient un lieu, l’utilisent. De toute façon, nous avons besoin d’idées : nous passons d’un monde très « technopush » – on a une solution à vos problèmes – à une participation active des citoyens afin de créer de nouvelles solutions. »

    Une évolution à visage humaine

    L’intégration du riverain-utilisateur et de ses habitudes est au cœur même de la réflexion menée par la Société du Grand Paris et les services de Jérôme Coutant.
    « Le simple fait de créer un réseau de transport pour rallier une banlieue à une autre banlieue de Paris, c’est déjà une innovation qui va contre la construction radiale longtemps pratiquée en France, estimait l’intervenant. Le mot « transport » fait désormais place au mot « mobilité » : on ne prend plus un seul transport, mais plusieurs. »

    Quant à la place du numérique dans un projet tel que celui du Grand Paris, elle doit être pensée « dès la construction du réseau, comme avec, par exemple, l’implémentation de la fibre optique ou imaginer l’insertion de capteurs de toute sorte. Il faut rendre possible la révolution numérique, qui ne cessera pas d’accélérer, de manière collaborative avec des opérateurs télécom, des industriels, des acteurs du transport, de grands acteurs de la ville, de l’énergie, etc. »
    Enfin, pour Eric Charreyron, la construction de la Smart City ne doit pas se faire en se focalisant uniquement sur certaines pratiques.
    « Il y a le côté technique et le côté réflexion globale. Par exemple, on ne parle jamais de la marche à pied, sous-estimée, alors que c’est le moyen de déplacement le plus « démocratique », dans le sens où c’est celui du plus grand nombre. Ainsi, 40 % des déplacements sur la région parisienne se font sur moins d’1 km ! »

    Le risque principal serait surtout d’oublier plusieurs pans de la population.
    « Oui à la Happy City, doit mais pour tout le monde et pas que les habitants des grandes villes ! Aujourd’hui, on gère les villes comme des flux. Pourtant, il y a des personnes derrières ces flux et on ne les voit pas ! Il faut donner du sens aux données et éclairer les collectivités pour permettre aussi d’individualiser les raisonnements. Sans cela, impossible de renforcer l’inclusion sociale, d’intégrer les gens. Il faut enfin s’imprégner de la diversité des citoyens, des vécus. Il connaître les gens. Tous n’ont pas tous la même appétence pour la technologie. En France, 20 % de gens sont encore offline en 2017. D’autres ne possèdent pas de smartphone ou en ont un usage très limité. Il faut arriver à penser cette différence et permettre à ces gens de s’exprimer, pour répondre à des attentes très diverses. Si j’ai bien un conseil à donner aux futurs ingénieurs qui travailleront sur la Smart City, c’est celui-ci : n’oubliez pas l’invisible ! »

     

    Source : EPITA

    Légende photo :
    De gauche à droite : Emmanuel Schneider, Jean-Luc Estienne, Carlos Moreno, Jérôme Coutant et Eric Charreyron

     

  • Entre Bett 2017 et  Eduspot France . . . quelques considérations

    Entre Bett 2017 et Eduspot France . . . quelques considérations

    Le BETT (British Educational Training and Technology Show), salon mondial du numérique pour l’éducation, s’est tenu à Londres du 25 au 28 janvier dernier. Cette manifestation a réuni en quatre jours plus de 800 exposants, 528 conférenciers, quantité d’ateliers et 34 500 visiteurs venus de 138 pays.

    Savez-vous que la France s’est placée en quatrième position parmi les 40 pays exposants au Bett 2017 ?

    Les 8,9, et 10 mars se tiendra au Palais des Congrès de Paris la première édition des rencontres du numérique pour l’Éducation : Eduspot France sous le patronage de l’Afinef.  Il s’agira d’un moment d’échanges sous diverses formes, exposition des innovations en cours, conférences, réunions et formations, lancements et plus encore.

    À la mi-temps entre ces deux évènements, voici mon «rapport  ; )«  sur la présence française à Bett 2017 suivi de quelques considérations sur le numérique dans nos écoles.

    Une québécoise francophone à Bett 2017

    Bavarder en français pendant ces quatre jours en immersion anglaise, quel plaisir !

    Le Guide du salon,  dont vous pouvez voir la couverture ci-dessus, est l’oeuvre de Copilot Partners, membre de l’Afinef.  Ce livret, parfait pour les exposants des firmes françaises explique quelques caractéristiques du Royaume Uni et du Bett 2017.

    Il intéresse aussi le visiteur francophone car on peut y lire le programme des activités du pavillon France, y trouver les 20 organisations françaises exposantes.  On y propose quelques conférences et une sélection des entreprises multinationales membres de l’afinef  particulièrement présentes en France ; un petit bijou qui m’a été très utile.

    CANOPÉ est particulièrement remarquable par l’active présence de l’académies d’Aix-Marseille.  Un court dossier bilingue, anglais/français est offert au visiteur qui lui annonce les prochaines rencontres de l’Orme 2017 qui se tiendront à Marseille les 31 mai et 1er juin prochain.

    Je n’ai pas eu le plaisir de discuter avec chacun des exposants,  mais ceux avec lesquels j’ai échangé quelques mots m’ont patiemment et avec beaucoup de charme expliqué les particularités de leur produit.

    L’excellent tour d’horizon de Benjamin Gans pour le EdFab,  ainsi que le très coloré et dynamique reportage de Jennifer Elbaz dans Educavox, BETT 2017 : mais encore ? affichent chacun à leur manière quelques aspects de la gigantesque foire qu’est le Bett.

    La « culture matérielle » à l’ère de la transformation numérique de l’école

    Je recoure à l’ancien terme « culture matérielle » au sens ethnographique pour parler des « outils informatiques ».   Si je l’emprunte, c’est pour plaire à Michel Guillou qui propose un petit glossaire  « pour causer du numérique ».  Je crains les erreurs terminologiques.

    Les produits Edtech sont partout.  Bett en a présenté d’innombrables quantités. Mais ils ne sont définitivement pas tous égaux. Voici les questions que Matthew Lynch, dans The TECH EDVOCATE suggère de poser avant de faire l’acquisition d’un produit dans le domaine du numérique pédagogique (EdTech).

    1 – Une formation est-elle offerte avec le produit ?
    2 – Les développeurs du produit proviennent-ils du domaine de l’éducation ou sont-ils principalement Techies?
    3 – Comment est le service à la clientèle.  Seront-ils sensibles aux problèmes rencontrés par le consommateur que vous êtes ?
    4 – Quelles précisions sont offertes relativement l’utilisation du produit (matériel, logiciel, périphérique)?
    5 – Ai-je besoin d’acheter quoi que ce soit d’autre pour faire le fonctionner adéquatement et atteindre son plein potentiel?
    6 – Le produit résulte-t-il d’une recherche et de la contribution d’enseignants à son développement?
    7- Le produit est-il flexible et évolutif?
    8 – Enregistre-t-il des renseignements sur les étudiants et, dans l’affirmative, comment les données sont-elles gérées?
    9 – Y a t-il quelque chose de comparable pour moins cher ou gratuit?

    Assurez-vous de poser toutes les questions qui vous semblent importantes.  Une bonne façon de savoir si vous obtenez un bon produit d’une entreprise fiable est de discuter avec quelqu’un qui travaille pour l’entreprise et lui poser toutes vos questions. Vous saurez alors qu’on vous fournira l’assistance dont vous avez besoin lorsque vous en aurez besoin.

    Et quoi faire de tous ces produits qui envahissent non seulement notre quotidien mais de plus en plus nos écoles ? Je propose cette réflexion de quelques collègues du Québec.

    « À travers des entrevues avec des spécialistes des systèmes éducatifs québécois, découvrez des exemples d’utilisation du numérique en pédagogie, les avantages, mais également les limites et les enjeux éthiques qu’une telle utilisation soulève.
    L’émission, fut tournée en marge du Colloque international e-éducation sur la mobilité et l’enseignement tenu en novembre 2016, à l’Université TÉLUQ. »

    Plus d’infos :
    L’école du futur, TÉLUQ 

    Vous pouvez aussi lire dans École branchée :
    ecolebranchee.com/2017/02/07/tendances-educatives-numeriques-bett-2017/
    ecolebranchee.com/2017/02/08/retour-bett-2017-quelques-decouvertes/
    ecolebranchee.com/2017/02/09/education-industrie-miracles-ken-robinson/

  • Une Direction du Numérique pour l’AUF

    Une Direction du Numérique pour l’AUF

    L’Agence universitaire de la Francophonie déploie sa nouvelle stratégie orientée vers la construction d’un Nouvel Espace Universitaire Francophone (NEUF), avec pour objectif d’aider les établissements d’enseignement supérieur et de recherche universitaires francophones à relever les défis auxquels ils sont confrontés.

    Pour mettre en œuvre sa stratégie, l’AUF a mis en place trois nouvelles directions centrales dont une Direction du Numérique pleinement tournée vers le développement d’une nouvelle offre de services adaptée aux attentes des établissements membres de l’Agence.

    La Direction du Numérique rassemblera les nouveaux services numériques, le numérique éducatif et les systèmes d’information de l’AUF, de manière à renforcer les services internes lui permettant d’améliorer les services offerts à l’externe et à ses membres.

    Le développement de services en adéquation avec les besoins de ses membres est un élément majeur du plan d’actions de la Direction du Numérique de l’AUF, avec notamment des grands projets en lien avec les missions de l’Agence :

    Emergence d’un nouveau modèle de Campus Numérique Francophone

    Une transformation des campus numériques francophones en campus numérique du Nouvel Espace Universitaire Francophone va être opérée pour favoriser l’insertion des universités dans la sphère économique. L’objectif est de créer un nouveau modèle de tiers lieu académique et entrepreneurial, un espace hybride mixant formation, expertise, innovation et opportunités d’affaires.

    Etoffer l’offre de MOOC et de FOAD

    Une diversification et une intensification de l’offre de formation numérique (Cours en ligne Ouverts et Massifs, Formations Ouvertes à Distance, Learning Lab) sera développée notamment pour répondre à la massification de l’enseignement supérieur et ainsi améliorer la qualité de la formation.

    Création d’un observatoire numérique des métiers

    Pour favoriser l’employabilité des diplômés, un observatoire numérique des métiers sera mis en place afin de faciliter le rapprochement entre les entreprises et les diplômés en recherche d’emploi, et également de réaliser une analyse plus fine de la dynamique locale entre l’offre et la demande.

    Avec ce nouveau positionnement clé du numérique au sein de son organisation, l’AUF veut développer une nouvelle culture, celle de l’innovation, de l’industrialisation et de la création de valeur économique.

     

    Source : AUF

    Plus d’infos :
    www.auf.org

  • Brili, une nouvelle application qui rend les routines plus amusantes et moins stressantes !

    Brili, une nouvelle application qui rend les routines plus amusantes et moins stressantes !

    Brili développe son application dans les pays francophones ! Basée à Toronto, Brili est une plateforme interactive qui facilite le succès des routines quotidiennes des enfants et de leurs parents. Déjà reconnue dans de nombreux pays, Brili cherche à traverser les océans afin d’aider le plus de familles possible.

    L’application est adaptée et utile pour chaque enfant, mais peut être particulièrement bénéfique pour les enfants ayant des besoins spécifiques.

    Comment ça marche

    Les parents créent des routines adaptées à leur(s) enfant(s) : routines du matin, du départ à l’école, du coucher, … et les enfants les mettent en application grâce à un système amusant et divertissant disponible sur leurs appareils numériques.

    • Disponible pour iOS, Android, montres Pebble et les navigateurs Web.
    • Sa minuterie adapte automatiquement la durée des activités pour faciliter les départs à l’heure
    • Les parents peuvent surveiller à distance le progrès des enfants, en temps réel
    • Plusieurs plans disponibles selon les besoins des familles.

    A propos de Brili

    Le fondateur de Brili, Pierre Séguin, est un père dont l’enfant faisait face à des défis de comportement et d’apprentissage qui rendaient stressante la réalisation des routines quotidiennes. Au travers des consultations avec des psychologues et des experts en comportement de l’enfant, Pierre a découvert l’importance et les avantages des routines et des plans visuels. En tant qu’expert en technologie, Pierre a tout de suite pensé que les nouvelles techniques numériques pourraient être mises au service des familles dans leur vie quotidienne.

    Brili collabore présentement avec IBM, l’université de Toronto et les conseils scolaires francophones de l’Ontario afin de développer une version de Brili optimisée pour les écoles.

    Plus d’infos : https://brili.com/accueil

  • Ludovia#14, l’Université d’été du numérique éducatif voit les choses en Grand du 22 au 25 août en Ariège Pyrénées

    Ludovia#14, l’Université d’été du numérique éducatif voit les choses en Grand du 22 au 25 août en Ariège Pyrénées

    Ludovia#14, pour sa 14ème édition, aura lieu à Ax-les-Thermes en Ariège Pyrénées du 22 au 25 août 2017 autour du thème « Partages, échanges & contributions ». Ce thème vous inspire ? Alors retrouvez-nous dès aujourd’hui en ligne pour découvrir intervenants, personnalités, invités d’honneur et autres détails « croustillants » qui vous attendent sur cette prochaine édition de l’Université d’été du numérique éducatif.

    Comme chaque année, nous tenons à donner le cap vers un sujet, réfléchi, discuté et sélectionné dès la fin de l’édition précédente par un comité scientifique et autres membres de la communauté éducative.

    Pour le #14, quoi de mieux que d’engager notre réflexion vers les partages, les échanges et les contributions à l’heure où l’Ecole « s’ouvre » de plus en plus, où les enseignants se dirigent davantage vers de nouvelles formes de pédagogie et où les élèves, au centre de ces profondes mutations, s’enthousiasmeraient de devenir (enfin) acteurs de leurs apprentissages.

    Alors, oui, vous allez venir à Ludovia pour écouter, pêcher des idées, découvrir ce qui se fait ailleurs… ; mais, à Ludovia, vous venez aussi pour échanger, partager (avec un grand P), alors vous serez vite plongés dans le thème de l’année !

    Pour aller plus loin, nous avons décidé d’aménager les formats et nous aussi, nous tentons d’être novateurs et de nous adapter.

    Des ateliers de toutes formes ont déjà vu le jour sur les précédentes éditions ; nous allons les faire évoluer et les enrichir : Explorcamps, « toujours fidèles au poste », Fabcamps pour vous faire travailler un peu 🙂 et interagir, créer…et enfin les Workshops, soit des sessions de formation, qui pourront durer jusqu’à une demi-journée.

    Les tables rondes, toujours interactives à Ludovia, se verront « griller la priorité » par les ateliers et auront lieu en fin de session par demi-journée « pour discuter de ce qui s’est vu en amont ». Une « personnalité » connue du monde de l’Education, ouvrira les débats sur chaque session.

    Parmi ces personnalités justement, nous pouvons dores et déjà annoncé la venue de :

    . Thierry Karsenti, directeur du Centre de recherche interuniversitaire sur la formation et la profession enseignante (CRIFP) et titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les technologies en éducation.

    . Ange Ansour, directrice des Savanturiers, École de la Recherche, chargée de mission numérique à la Ligue de l’Enseignement.

    . Marcel Lebrun, docteur en Sciences, professeur en technologies de l’éducation et conseiller pédagogique à l’Institut de Pédagogie universitaire et des Multimédias de l’UCL, Université catholique de Louvain à Louvain-la-Neuve en Belgique.

    . Roberto Gauvin, directeur au Centre d’apprentissage du Haut-Madawaska au Nouveau-Brunswick au Canada, principal organisateur de CLAIR, conférence annuelle pour « voir l’éducation autrement ».

    Et encore d’autres noms à venir pour animer et enrichir les débats avec le public présent.

    Comme chaque année, l’Université d’été mettra à l’honneur un territoire, ses projets, ses réalisations et ses pratiques pédagogiques autour du numérique par la voix des enseignants, élus et techniciens ou tout autre membre de la communauté éducative.

    Pour cette édition 2017, c’est la Nouvelle Aquitaine et ses trois académies, Bordeaux, Limoges et Poitiers, qui seront mises sur le devant de la scène.

    Enfin, Ludovia ne serait pas Ludovia sans la présence d’évènements « associés » qui participent grandement au dynamisme, à la bonne humeur et à la richesse de ces rencontres.

    Nous pouvons dores et déjà parler du colloque scientifique de Ludovia et sa trentaine de communications autour du thème de l’année, de la rentrée des Twictonautes, de la rentrée des Edmus, de la présence des équipes de la DNE et du réseau des « Experts », de la venue des équipes des Délégations Académiques au Numérique Educatif de Toulouse et Montpellier (partenaires officiels de Ludovia) ; sans aucun doute des équipes des DANE de Bordeaux, Poitiers et Limoges… Et, nous espérons, encore cette année, la venue, fidèle, des collaborateurs des DANE de Créteil, Versailles et Strasbourg pour qui, ils nous l’ont avoué, cela permet de « bien démarrer l’année scolaire ».

    Nous espérons bien sûr accueillir les équipes de toutes les autres DANE de France métropolitaine et d’Outre-Mer !

    Et pour terminer, le côté institutionnel n’est jamais laissé de côté à Ludovia et bien qu’il se mêle à l’ambiance générale, nous mettrons en lumière les efforts et les projets des territoires au travers de la 9ème édition du séminaire collectivités locales, établissements du XXIème siècle et numérique avec la présence, notamment (et à confirmer) du Président de la Nouvelle Aquitaine, Alain Rousset, pour ouvrir les débats.

    A vos agendas, du 22 août matin au 25 août matin, vous ne pourrez pas avoir « piscine » ou « poney », car vous serez à LUDOVIA#14 !

    D’autres surprises, dont nous avons le secret, vous attendent…

    Et pour ceux qui comptent les jours (ils se reconnaîtront), il reste 199 dodos J

    Plus d’infos :
    www.ludovia.org/2017
    Twitter : @ludovia14  #ludovia14
    Page Facebook : facebook.com/ludovia.org/

     

    Crédit Photo : photo récupérée sur Twitter lors de l’édition 2016, où il faisait très chaud…!

    L’Université d’été de LUDOVIA est un évènement porté par l’Agence de développement économique Ariège Expansion et le Département de l’Ariège.

  • Décloisonner l’Ecole et la pensée des élèves pour enseigner et apprendre autrement

    Décloisonner l’Ecole et la pensée des élèves pour enseigner et apprendre autrement

    Mila Sainte-Anne est enseignante en histoire-géographie en collège dans l’académie de Rouen. Dès l’apparition du numérique, elle est « tombée » dedans et l’a aussi amené tout naturellement dans sa classe. La pédagogie inversée a suivi…

    Mila Sainte-Anne a connu les salles informatiques et a même assuré la maintenance à l’époque où elle était responsable informatique ! Aujourd’hui, elle avoue préférer se concentrer sur les aspects pédagogiques, son vrai cœur de métier.

    Sa classe inversée à elle, « c’est un élément de sa palette pédagogique ; ce n’est pas quelque chose que je vais utiliser systématiquement », décrit-elle.

    « Je vais utiliser la classe inversée parce que j’ai l’idée pédagogique qui va avec ».

    Elle n’utilise plus les salles informatiques car elle ne veut pas « faire du numérique » mais « utiliser le numérique en histoire-géographie ». Aujourd’hui, elle préfère que les élèves utilisent leur Smartphone, dans un but pédagogique, « et je préfère qu’ils l’aient à la main pour chercher sur Wikipédia plutôt qu’ils l’aient dans leur sac à essayer de faire des photos de leurs camarades sous la table » !

    Mila dépose tous ses cours sur un blog à destination des élèves ; ses vidéos sont hébergées sur le site du rectorat.
    Elle demande aux élèves de visionner la vidéo, de compléter un questionnaire de compréhension mais également de donner leur avis sur ce qu’ils ont vu « pour qu’ils apprennent à sortir du domaine scolaire », explique t-elle.

    Pratiquer la classe inversée, c’est une des manières d’enseigner autrement pour Mila Sainte-Anne.

    Et ce n’est pas le matériel qui pose problème mais bien le cloisonnement de la pensée des élèves qui sépare le monde de l’école du monde de la « vraie vie ».

    C’est sur ce point qu’il faut encore travailler…

    Plus d’infos :
    retrouvez Mila Sainte-Anne Sur Twitter

     

     

  • Les pictogrammes au secours des élèves à besoins spécifiques

    Les pictogrammes au secours des élèves à besoins spécifiques

    Lydie Batilly est orthophoniste en cabinet libéral dans la région lyonnaise. Depuis toujours, elle s’intéresse aux nouvelles technologies et a même failli devenir informaticienne ! Dans cette série en trois épisodes sur le handicap et les nouvelles technologies, elle nous décline sa réflexion et ses pratiques en trois sujets : adaptation typographique et dyslexique pour l’écrit, dictées vocales et synthèses vocales et enfin elle aborde le handicap d’un point de vue oral avec l’utilisation des pictogrammes.

    « Je suis persuadée que les nouvelles technologies nous apportent un vrai plus dans notre métier. Encore faut-il savoir s’en servir, et s’en servir avec les patients ! Car on ne le répétera jamais assez, un logiciel, une application iPad, un jeu « grand public » et même un jeu édité par un éditeur spécialisé ne font pas une rééducation. Ce qui fait la rééducation c’est nous, orthophonistes, qui sommes capables d’adapter les outils à notre disposition à la situation particulière de chacun de nos patients ».

    Dans ce dernier épisode, Lydie s’intéresse aux handicaps liés à l’oral, pour des jeunes enfants à besoins spécifiques, de la maternelle aux classes primaires, et comment les compenser avec l’aide des nouvelles technologies.

    « Ce sont des élèves qui vont souvent avoir besoin d’une aide visuelle qui peut se concrétiser notamment par les pictogrammes ».

    Dans les outils numériques dont on dispose aujourd’hui, Lydie souligne que certains d’entre eux sont très simples d’utilisation pour créer des emplois du temps, des consignes ou encore des histoires, des phrases en pictogrammes.

    Elle mentionne notamment le portail ARASAAC qui propose une banque de pictogrammes gratuits sous licence Creative Commons. Ces pictogrammes sont intégrés dans plusieurs logiciels comme, par exemple, ARAWORD, qui permet de traduire un texte écrit en français, directement sous la forme de pictogrammes.

    « Cela peut aussi aider des élèves qui ne sont pas en situation de handicap à progresser dans leur apprentissage de la lecture, au CP, par exemple », souligne Lydie.

    En 2ème outil fort utile pour l’aide à l’écriture, Lydie a choisi Picto Selector, un logiciel gratuit mis au point par un papa « qui permet de créer des grilles de pictogrammes très facilement ».
    Ce logiciel intègre déjà la base de données ARASAAC.

    Plus d’infos :
    Le blog de Lydie : http://www.ortho-n-co.fr

    Sur Twitter : https://twitter.com/orthobatilly

    source image : pixabay.com

     

    Veuillez nous excuser pour la qualité parfois moyenne de la vidéo, réalisée dans des conditions du direct sur le plateau TV de Ludovia#13 en août 2016.