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  • Autoportrait du blogueur en découverte de Médiation : guide du randonneur pédagogique à l’usage des rookies !

    Autoportrait du blogueur en découverte de Médiation : guide du randonneur pédagogique à l’usage des rookies !

    Cela faisait un moment que j’avais laissé mon carnet de voyage pédagogique prendre la poussière. Je ne sais plus comment doser et faire. Je me pose un tas de questions qui vont de la légitimité à la structure de la phrase. Je manque d’un médiateur d’écriture…

    En quête d’un chemin nouveau de lecture, j’ai relu l’Autoportrait de l’auteur en coureur de fond écrit par Haruki Murakami. Je suis un peu comme un rookie face à cet apologue en forme de carnet d’entraînement. En écrivant ces quelques lignes, je reprends après une période de diète kilométrique et, comme pour l’auteur, le plus excitant n’est pas la course mais le chemin pour y arriver.

    Autoportrait pourquoi ?

    J’ai lu, il n’y a pas si longtemps sur un fil twitter que le partage avait quelque chose à voir avec l’ego pour ne pas dire l’auto-promotion. C’est en partie vraie, écrire un article ou un billet est d’abord une aventure personnelle. C’est un partage et souvent on en attend quelque chose de l’autre. C’est un moment de profonde réflexion et d’engagement. Ecrire, comme courir, est un plaisir personnel qui n’a souvent de sens que pour soi.

    Murakami l’exprime bien lorsqu’il écrit“Je crois que j’ai pu courir depuis plus de vingt ans pour une raison simple : cela me convient. Ou du moins, je ne trouve pas cela pénible. Les êtres humains continuent naturellement à faire ce qu’ils aiment et cessent ce qu’ils n’aiment pas.

    Il y a une part de jubilation à l’écriture, comme à celle de la conception d’un scénario pédagogique.

    Un plan qui se déroule sans accroc ?

    On court pour soi mais on écrit, quelque part, pour être lu. Il faut alors que le texte fasse sens, favorise l’apprentissage de l’élève et satisfasse les besoins de l’enseignant. La relation professeur – élève a quelque chose de plus qu’écrivain – héros : la personnalité.

    Enseigner, c’est d’abord le plaisir de concevoir et de rêver. C’est la joie de l’interactivité qui fait qu’un plan ne se déroule pas sans accroc et tant mieux ! Nous ne sommes pas le Colonel Hannibal Smith et la scénarisation n’est pas l’Agence Tous Risques. Nos élèves nous demandent en permanence à (s’) ajuster. C’est une opération bien plus complexe que l’écriture d’un blog ou d’un billet. C’est un monologue interprétatif que j’entretiens avec le livre de Murakami. Avec l’élève, il faut passer au dialogue.

    Du dialogue ou de la médiation

    Si l’on prend la définition de wikipédia : “La médiation est une pratique ou une discipline qui vise à définir l’intervention d’un tiers pour faciliter la circulation d’information, éclaircir ou rétablir des relations. Ce tiers neutre, indépendant et impartial, est appelé médiateur”. Un premier problème se pose alors ; toute mon introduction est-elle donc un hors sujet magistral ? Pas si sûr ! Lire est un dialogue avec soi-même ; une occasion de penser le monde autrement et de se poser des questions. C’est vrai tout cela, mais c’est un peu juste pour parler de médiation. On est tout au plus en dialogue avec soi-même, et alors ?

    Baudelaire, le premier des médiateurs ?

    Oui, mais alors concrètement…. c’est quoi un médiateur et qu’est-ce que la médiation ? Je me souviens de mon formateur de lettres à l’IUFM (oui, oui, il y a eu quelque chose entre l’Ecole Normale et les ESPE) qui nous avait révélé un secret de la poésie. C’était un moment qui tenait moins de l’enseignement que du parcours littéraire. J’ai lu, souvent entendu, mais jamais vraiment écouté, ces quelques vers de Baudelaire :

    La Nature est un temple où de vivants piliers

    Laissent parfois sortir de confuses paroles ;

    L’homme y passe à travers des forêts de symboles

    Qui l’observent avec des regards familiers”.

    Oui, nos élèves et nos stagiaires traversent parfois nos formations un peu comme dans un tunnel. Le paradoxe : Baudelaire dans le poème Correspondance plaçait le poète entre l’humanité et le monde sensible. C’est l’intermédiaire, celui qui accompagne à la recherche du savoir. Accompagner, ce n’est pas faire à la place, mais donner la main.

    L’enseignant est médiateur car il facilite le chemin de l’élève. Sa qualité d’expert lui donne parfois les clefs qu’il convient de dévoiler à l’élève.

    Le plus dur aujourd’hui n’est pas d’accéder à l’information mais de la transformer en connaissance. Il est nécessaire alors d’avoir un intermédiaire. Comme le poète, l’enseignant écoute, transmet et parfois révèle. Le plus important n’est pas la réponse mais la question et la manière d’y répondre. Je suis sur la piste mais ce n’est pas suffisant… comment accompagner les élèves sur les sentiers de la connaissance ?

    Et si c’était finalement Socrate !

    Il y a quelque chose de la maïeutique dans la médiation.

    Pour pasticher, Socrate « L’art de faire accoucher les projets ».

    Il s’agit d’être à l’écoute, poser des questions, accompagner. On l’imagine se promener le long des allées d’Athènes à qui voulait l’entendre. Sa méthode est celle du parcours. Apprendre se fait au travers de l’échange avec l’autre.

    D’ailleurs, son élève Platon se moque un peu de lui quand il ne supporte pas celui-qui écrit au lieu d’écouter. Il y a une mise en abîme de notre sujet dans cet exemple car il a fallu la médiation de ses disciples pour que sa pensée nous arrive. C’est une belle leçon de se dire que celui qui transmet n’est pas le centre de la pièce. Il n’est qu’un intermédiaire au service de l’élève. L’élève n’est pas un passager que l’on prend en charge, c’est un acteur que l’on aide à progresser. L’ego, s’il y en a, ne s’exprime qu’au travers de la réussite de l’autre.

    Et pour aller au biomimétisme

    La comparaison semble facile et drôlement à la mode ; pourtant, il y a quelque chose que la nature nous inspire. La classe ou plutôt l’établissement est une ruche qui s’ignore. Elle permet de connecter des individus pour dépasser le cadre de sa communauté. Elle conduit progressivement l’élève à voler de ses propres ailes. L’École est un projet de société que l’enseignant médiateur fait partager. Il y transmet les valeurs des frontons de la République : liberté, égalité et fraternité. Il pollinise ces principes pour la réussite de tous et l’avenir de chacun.

    La médiation, une posture

    Dans cet incubateur pédagogique qu’est la classe, quelques règles sont à mettre en place : bienveillance, ne pas juger, échanger, partager son savoir, savoir-faire pour engager au changement. Parce qu’adopter la posture de médiateur, c’est accepter une partition qui se joue au rythme de l’apprenant. Peut-être que la médiation n’existe pas en elle-même car le chemin ne se fait jamais tout seul. Peut-être qu’il ne peut y avoir que co-médiation ?

    Pour en revenir à mon problème du début, il y a quelque chose de l’ego dans le fait d’écrire ou d’enseigner pour les autres. Il y a celui de penser que l’on a les qualités pour transmettre aux élèves. Il y a aussi la force du temps qui passe qui nous rend toujours plus humble.

    A ce stade de ce qui ressemble à une conclusion, je n’ai toujours pas parler de numérique. C’est normal, dans ludomag, comme à ludovia,

    ce qui compte c’est le projet de l’élève, par l’élève et pour l’élève. L’outil numérique est le facilitateur au service de la réussite de nos jeunes.

    Vous l’aurez compris, je ne suis pas un spécialiste de la médiation mais j’ai un début de piste : car le plus important ce n’est pas d’écrire mais de réfléchir ensemble.

     

    Sources :
    Autoportrait de l’auteur en coureur de fond, Haruki MURAKAMI, Belfond, 2009
    Médiation, wikipédia
    Les fleurs du mal, Baudelaire, 1857           

     

    Photos : pixabay.com

  • La Grande École du Numérique accueille 70 nouvelles formations dans son réseau !

    La Grande École du Numérique accueille 70 nouvelles formations dans son réseau !

    La Grande École du Numérique élargit son réseau et accueille 70 nouvelles formations aux métiers du numérique, qui viennent de recevoir le label « Grande École du Numérique ». Près de 2,7 millions d’euros ont été accordés pour soutenir cette nouvelle vague de formations innovantes et former au total plus de 5 000 apprenants sur l’ensemble du territoire.

    D’ici fin 2017, l’objectif est de former 10 000 apprenants, notamment 50% de jeunes peu ou pas qualifiés, ni en emploi, ni en formation et 30% de femmes.

    Un réseau de formations aux métiers du numérique sur tout le territoire

    Lancée en 2015 par le président de la République, la Grande École du Numérique est un réseau de 268 formations aux métiers du numérique reconnues pour leur qualité et leur démarche innovante. La Grande École du Numérique porte une double ambition : répondre aux besoins croissants du marché de l’emploi en compétences numériques et favoriser l’insertion socio-professionnelle des publics éloignés de l’emploi et de la formation.

    Au total, 15 millions d’euros de subvention sont mobilisés pour favoriser l’émergence de formations aux métiers du numérique.

    Répondre aux besoins croissants en compétences numériques

    Les formations labellisées de la Grande École du Numérique préparent leurs apprenants aux métiers du numérique : développement web, e-commerce, webmarketing, animation de communautés en ligne, impression 3D, etc.

    Au total, 50 000 postes seraient aujourd’hui non pourvus dans le secteur du numérique et plus de 190 000 postes seraient à pourvoir d’ici à 2022 (source : DARES, 2015).

    Favoriser l’insertion socioprofessionnelle grâce au numérique

    L’ambition de la Grande École du Numérique est de favoriser la mixité des publics dans le secteur du numérique. Les formations labellisées s’adressent en priorité aux jeunes peu ou pas qualifiés et aux personnes issues des quartiers prioritaires de la politique de la ville, avec pour objectif d’accueillir au moins 30 % de femmes, les demandeurs d’emplois et les publics en reconversion professionnelle.

    Afin de toucher les publics les plus isolés, les formations en ligne assurant un accompagnement socioprofessionnel à leurs apprenants seront désormais éligibles au label.

    Il est encore temps de se porter candidat au label !

    Le réseau de la Grande École du Numérique accueillera bientôt de nouvelles formations. Le prochain relevé de candidatures aura lieu le 24 février 2017. Les porteurs de projets sont invités à retrouver l’ensemble des informations sur le site de la Grande École du Numérique.

    Plus d’infos :
    Site de la Grande École du Numérique

     

  • Oh ! L’application de dessin magique

    Oh ! L’application de dessin magique

    Au départ il y a 10 formes de couleurs vives qui glissent sur l’écran. Soudain quelques traits de crayon les transforment en dessins loufoques ou poétiques. Comme par magie, un arbre pousse, un chat miaule, une fillette se met à danser… Voici « Oh ! » une application de dessin ludique signée Louis Rigaud et Anouck Boisrobert. Ces deux auteurs connus pour leurs livres pop-up, ont adapté leur album « Oh ! Mon chapeau » et sa flopée de gommettes colorées.

    Le principe est simple, que voit-on dans un triangle ? Une voiture de course, le tutu d’une fillette, le manteau d’un passant ou l’aile d’un oiseau. Lançons le jeu…

    Une courte introduction nous présente les formes malicieuses qui sortent d’un chapeau et se rangent à gauche de l’écran. C’est parti ! On les déplace du bout des doigts au centre de l’écran et « ding ! » la forme prend vie et le dessin apparaît dans une animation légère. D’une tape, la forme se retourne et le losange qui était un cerf-volant devient le toit d’une maison.

    Une fine ligne d’horizon découpe l’écran en deux et donne un choix supplémentaire au joueur : au-dessus, les formes seront maisons, avions ou martiens. En dessous, elles seront personnages, véhicules ou petits chiens. De courts bruitages viennent accompagner l’animation sans être trop présent.

    Un menu propose un court didacticiel qui dévoile toutes les possibilités de création. Petit à petit, les formes s’accumulent sur notre feuille et bientôt une scène animée se dessine. Une fois le principe compris, la créativité entre en jeu. Une lune rose ou un soleil vert, des maisons aux toits bariolés ou une forêt multicolore, un drôle d’embouteillage ou un bal de personnages joyeux.

    Surprise quand on retourne la tablette, notre tableau passe en format portrait. La gauche et la droite deviennent le haut et le bas. Tout est chamboulé et une autre scène se dévoile dans une musique douce créée par la foule de dessin qui s’anime sous nos yeux.

    Une fois notre scène terminée, on peut la prendre en photo pour en garder une copie sur son appareil ou l’envoyer à un ami accompagné d’un message.

    Les auteurs ont choisi de laisser les joueurs décider du prix de l’application. Pour qu’elle soit accessible à tous, son téléchargement est gratuit, puis des achats intégrés proposent une participation. N’hésitez pas à soutenir cette création pleine de poésie et ce mode de diffusion innovant !

    Plus d’infos :
    http://ludocube.fr/oh

    Plus d’infos sur les auteurs : http://anouckboisrobert.fr & http://ludocube.fr

    Téléchargement : Télécharger sur l’Apple Store  /  Télécharger sur le Google Play  /  Jouer en ligne

  • Lancement du « TI-Innovator Hub « , un outil de classe qui initie aux bases du codage et à l’ingénierie de la conception

    Lancement du « TI-Innovator Hub « , un outil de classe qui initie aux bases du codage et à l’ingénierie de la conception

    Texas Instruments lance en Europe, le TI-Innovator Hub équipé du TI LaunchPad Board,   une nouvelle solution STEM (Science, Technology, Engineering, and Mathematics). Présentation d’un outil de classe qui met la puissance du codage et de l’ingénierie de la conception entre les mains des étudiants.

    Texas Instruments annonce le lancement européen de son TI-Innovator Hub équipé du TI LaunchPad Board, un outil de classe qui initie les élèves aux bases du codage et à l’ingénierie de la conception pour les préparer aux emplois de demain.

    La plupart des professeurs et des experts s’accordent sur le fait que le codage est une compétence si importante que chaque apprenant a besoin d’en connaître les bases pour réussir dans un monde qui évolue rapidement. Les activités de codage en classe suscitent un intérêt croissant dans plusieurs pays européens comme la France, le Royaume-Uni et les Pays-Bas, qui travaillent à les mettre en application dans leur programme scolaire.

    Le TI-Innovator Hub, un boitier qui tient dans la paume de la main et muni d’un microcontrôleur intégré, se branche à une calculatrice graphique que de nombreux élèves du secondaire possèdent déjà, comme la TI-83 Premium CE, ou la  TI-Nspire CX CAS. Il permet d’analyser et d’expliquer le monde qui les entoure.

    Il a été créé à l’aide de la TI LaunchPad Board, la même technologie utilisée par des ingénieurs du monde entier pour concevoir des produits de pointe allant des montres intelligentes aux imprimantes 3-D.

    Par exemple, les élèves peuvent commencer par apprendre à écrire un programme pour jouer une seule note de musique, puis rassembler des sons à différentes fréquences pour jouer un morceau de musique complet.

    « Le TI-Innovator est une solution unique en son genre qui exploite la curiosité naturelle des élèves pour les aider à apprendre à utiliser les principes de codage, des mathématiques, des sciences et de la conception technique pour analyser et expliquer le monde qui les entoure », explique Alexandre Titin-Snaider, Directeur de TI Education Technology Europe.
    « Le codage est devenu l’une des compétences essentielles de l’éducation du 21ème siècle et il y a désormais une demande croissante pour enseigner aux élèves comment coder. Le TI-Innovator permet aux élèves de se familiariser avec cette technologie et ceci sans se rendre compte qu’ils apprennent des principes importants de STEM, comme le codage, qu’ils doivent maîtriser en classe aujourd’hui, au collège demain et dans leur future carrière ».

    « Le TI-Innovator Hub permet aux élèves d’acquérir de l’autonomie, des connaissances et de développer leur compétences en informatique. Ils mettent en œuvre la démarche de projet, le travail collaboratif et l’approche par essai-erreur afin de comprendre concrètement le lien entre ce qui est appris en classe et la “vie réelle”. Par exemple ils vont expérimenter et comprendre le fonctionnement d’un radar anti-recul de voiture » explique Florent Girod, enseignant de mathématiques en lycee général.

    Le TI-Innovator Hub a été spécifiquement conçu pour être utilisé dans une salle de classe, partagé entre plusieurs élèves et possède un boîtier protecteur en cas de chocs.

    Le TI-Innovator Hub sera immédiatement disponible à l’achat dans les pays suivants en Europe : France, Allemagne, Autriche, Suisse, Suède, Belgique, Pays-Bas et Portugal.

    Pour plus d’informations : www.education.ti.com

    CONTENU SPONSORISÉ

  • L’offre « leSite.TV » désormais accessible gratuitement via le portail Eduthèque

    L’offre « leSite.TV » désormais accessible gratuitement via le portail Eduthèque

    LeSite.TV, édité par France télévisions dans le cadre du partenariat Eduthèque avec les grands établissements publics à caractère culturel et scientifique, renouvelle son offre.

    L’ensemble des enseignants du premier et du second degrés peuvent dès à présent accéder gratuitement à une sélection de plus de 1 300 ressources vidéo et audio sélectionnées selon les programmes scolaires dans le catalogue des acteurs de l’audiovisuel public : France Télévisions, Arte, Ina, RFI, TV5 monde.

    Les enseignants peuvent ainsi les télécharger pour illustrer leurs cours sur les sujets en lien avec : les programmes scolaires, l’actualité et son décryptage, l’éducation aux médias, le vivre ensemble, etc. Le catalogue est régulièrement enrichi de contenus accessibles en streaming et en téléchargement, expertisés par Canopé, séquencés et documentés de fiches pédagogiques.

    LeSite.TV, site de vidéos pédagogiques à la demande sur Internet, a été lancé en 2003. Cette offre payante souscrite par les établissements scolaires, devient à compter du 12 janvier 2017 entièrement gratuite, via un accès authentifié sur le portail Eduthèque dédié aux ressources pédagogiques des grands établissements publics nationaux à caractère culturel et scientifique.

    France Télévisions, précurseur dans le numérique éducatif, le ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et Canopé renforcent ainsi leur mission de service public auprès de la communauté enseignante.

    Sur leSite.TV, les enseignants peuvent inscrire leur classe aux Master-classes et aux débats organisés par France Télévisions et le CLÉMI, et ainsi permettre aux élèves de rencontrer des professionnels de l’audiovisuel et de débattre sur des sujets d’actualité et de société.

    Plus d’infos :
    pour y accéder : http://www.edutheque.fr/accueil.html

    Source : ecolenumerique.education.gouv.fr

  • Éduquer à la climatologie

    Éduquer à la climatologie

    Présentation d’un MOOC visant à diffuser et sensibiliser les enseignants, animateurs et formateurs au modèle de l’éducation par la recherche dans le domaine de la climatologie. L’objectif pour chaque participant est de mettre en œuvre son propre projet Savanturiers.

    Ce MOOC intitulé Éducation par la recherche : climatologie à l’École offre la possibilité de choisir entre deux parcours possibles de formation : un parcours initial qui permet de mieux comprendre les principes et enjeux d’un projet d’éducation par la recherche appliqué aux domaines de la climatologie en consultant les ressources du MOOC et en participant aux activités proposées; un parcours projet dont l’objectif est de concevoir un projet de classe notamment grâce à un portfolio personnel alimenté par les recherches et les activités faites en cours.

    Modalités de participation

    Voir l’article sur eduscol

    Réseaux et médias sociaux

    Source : eduscol

  • Programmation en maths, c’est aussi acquérir des compétences utiles au quotidien

    Programmation en maths, c’est aussi acquérir des compétences utiles au quotidien

    Mireille Gain s’est lancée dans la programmation en maths avec ses élèves du Collège Innovant Pierre Emmanuel de Pau pour leur faire comprendre la programmation en elle-même mais pas seulement ; ces manipulations vont aussi leur permettre d’acquérir, sans en avoir l’air, des notions dont ils auront besoin au quotidien.

    Mireille Gain a toujours utilisé les salles informatique mises à disposition pour faire travailler ses élèves. Bien qu’elle n’était pas favorable, au départ, à travailler la géométrie sur écran, le site Algoblocs l’a fait changé d’avis.

    « Le site Algoblocs est très pratique car il fait construire des figures géométriques en utilisant la programmation ».

    En première étape, les élèves vont travailler en mode individuel d’exercices ; puis, pendant la phase suivante, « ils se créent des défis entre eux ».

    « Le créateur du site m’a proposé de créer une page pour l’établissement où on peut voir tous les défis créés par les élèves », explique t-elle.

    Salle de classe : chacun son espace !

    Au niveau de l’espace, chaque élève a un ordinateur ou une tablette pour travailler, même si beaucoup d’entre eux se sont rués sur les tablettes, la nouveauté de janvier ! L’enseignante, elle, n’était pas très à l’aise sur tablette au départ mais cela ne concerne qu’elle, ironise t-elle !

    Chacun peut avoir son propre espace de travail, en étant éloignés les uns des autres (car la salle est grande), ce qui fait « beaucoup moins d’interactions trop bruyantes », précise l’enseignante.

    Le travail individuel a ses atouts et permet à l’enseignante de se rendre compte de certaines lacunes : ne pas savoir se connecter à l’ENT Argos, ne pas avoir ses identifiants, etc.
    Elle constate que ce mode de fonctionnement facilite les possibilités de différenciation pédagogique.

    Ce que remarque surtout Mireille Gain c’est, autant les élèves ont des facilités à utiliser une tablette, autant certains n’ont pas acquis des basiques comme la droite et la gauche, par exemple.

    « Une autre chose simple, non acquise pour certains élèves, ce sont les angles. Qu’un angle fasse 10° ou 150°, pour eux, c’est la même chose ».

    « On travaille donc les angles à 45, 60, 90°… Et là, forcément, ils sont obligés de l’intégrer ».

    « Et tout ça, ce sont des compétences du quotidien à acquérir ».

  • Construire le modèle éducatif du 21e siècle : les promesses de la digitalisation et les nouveaux modes d’apprentissage

    Construire le modèle éducatif du 21e siècle : les promesses de la digitalisation et les nouveaux modes d’apprentissage

    Comment enrayer l’implacable déclin du système éducatif français qui ne cesse de chuter dans le classement Pisa et que l’OCDE décrit comme l’un des plus inégalitaire au monde ?

    Nous assistons pourtant à une inflation des mentions au bac et une forte augmentation du nombre de diplômés à des Masters 2. Mais cela masque une réalité accablante :

    20 % des élèves qui arrivent en 6e ne savent pas comprendre un texte simple et 40% des élèves ne maîtrisent pas les concepts mathématiques.

    Cet ouvrage clair et informé propose d’inverser cette tendance.

    En s’appuyant sur les dernières découvertes en neurosciences, les nouveaux modes d’apprentissage et les atouts du numérique, les auteurs font le tour de toutes les solutions qui facilitent l’acquisition des savoirs fondamentaux, valorisent les réussites de l’élève, réaffirment le rôle majeur de l’enseignant et gomment les inégalités territoriales. Car si elle veut rester fidèle à ses principes fondateurs, l’école doit repenser ses modes d’apprentissage, d’évaluation et de fonctionnement.

    Et comme le numérique transforme des pans entiers de l’économie et de la société, l’éducation ne peut plus s’y soustraire. C’est pourquoi les auteurs proposent 12 mesures et 1 méthodologie pour mieux utiliser le numérique à l’école et dans l’enseignement supérieur. Ils démontrent qu’il peut être le support d’un renouveau éducatif fondé sur l’audace, l’ouverture au monde et l’adaptation à la vitesse du changement.

    Au moment où l’éducation va être un axe majeur des programmes électoraux, cet ouvrage de référence livre des réponses concrètes et non partisanes aux défis de notre système éducatif, en conciliant les intérêts des élèves, des enseignants et de toute notre société.

    Il permet de repenser la pédagogie et la transmission des savoirs tout en redonnant une nouvelle force au modèle de l’école républicaine.

    Biographie des auteurs :

    Fondateur de la maison d’édition Lelivrescolaire.fr et président de Gutenberg Technology, François-Xavier Hussherr travaille depuis sept ans dans le domaine de l’éducation numérique en Europe et aux États-Unis. Normalien, agrégé et docteur en économie, il travaille depuis dix-huit ans dans le domaine du software, de l’Internet et de l’éducation.

    Maître de conférences en littérature comparée et ancienne élève de l’École normale supérieure (Ulm), Cécile Hussherr poursuit ses recherches dans trois domaines : les rapports entre littérature et nouvelles technologies, l’e-éducation comme nouveau mode d’enseignement de la littérature, les études de mythe. Elle est membre du laboratoire LISAA de l’université de Paris-Est Marne-la-Vallée.

    Ce document a été créé et certifié chez IGS-CP, Charente (16)
  • Apprendre à argumenter en cours de français avec une webradio

    Apprendre à argumenter en cours de français avec une webradio

    En cours de français, Bruno Vergnes a décidé d’intéresser ses élèves au débat en leur faisant construire tout un scénario et argumentaire sur un sujet pour ensuite l’exposer sous la forme d’une émission webradio. La preuve en images : ça marche !

    Bruno Vergnes est enseignant en français au collège Innovant Pierre Emmanuel de Pau. Cet établissement a mis en place une webradio. Bruno Vergnes a décidé d’utiliser cet outil pour rendre ses élèves encore plus actifs.

    Avant de les « lancer » en studio, ils préparent le débat sur une quinzaine de minutes : arguments pour, arguments contre et exemples doivent être couchés sur le papier. Un animateur, « présentateur » du débat, est ensuite désigné ainsi qu’un technicien qui assure le bon déroulement de l’émission ; le présentateur reçoit un panel « d’invités » qui devront ensuite interagir avec le public.

    La question du jour : les nouvelles technologies nous empêchent-elles de bien apprendre ? Les rôles sont distribués.

    « Cela les forme à tout un tas de compétences liées à l’oral, liées à la coopération ; ils s’entraident », explique Bruno Vergnes.

    Un petit groupe s’isole dans une pièce à côté regroupant le présentateur et ses invités. Pendant ce temps, l’enseignant prépare avec les autres invités, « le public« , les interventions qui auront lieu après l’exposé des différents invités.

    « Ce travail est complètement lié à des compétences que nous travaillons en cours de français sur le texte argumentatif qui sont souvent des choses un peu difficiles à travailler », souligne t-il.

    Et là, le fait de passer par le biais de la radio, c’est de suite plus ludique et ils sont obligés d’avoir des arguments pour être convaincants.

    « Alors on peut choisir de faire travailler ceux qui sont bons là où ils sont bons et puis après, d’inverser les rôles pour que chacun développe des compétences qu’il n’a pas ».

    Une réussite pour impliquer les élèves si on juge par le reportage que nous avons réalisé juste avant la journée événement EIDOS 64 du mercredi 25 janvier 2017.