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  • A ne pas manquer : CLasse Inversée, la SEmaine! Du 30 janvier au 4 février 2017

    A ne pas manquer : CLasse Inversée, la SEmaine! Du 30 janvier au 4 février 2017

    La classe inversée vous intéresse ? Curieux ou praticien, vous vous posez des questions, vous voulez échanger ? La semaine de la classe inversée 2017 (ou CLISE2017) est faite pour VOUS !

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    La CLISE 2017, c’est permettre à chacun de s’informer, d’échanger et de partager localement autour de la classe inversée.

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    Inversons la Classe est fière d’annoncer qu’en France, Mme Najat Vallaud-Belkacem, Ministre de l’Education Nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, a accordé son haut patronage à la CLISE 2017 et que la CLISE 2017 s’appuiera largement sur le réseau Canopé.

    En 2016, la CLISE a compté plus de 170 événements qui ont rassemblé plus de 2500 personnes de l’Aquitaine à la région parisienne, du Nouveau-Brunswick à Taiwan. Des classes ouvertes, des séminaires académiques, des ateliers, des apéros inversés… autant d’opportunités de rencontres, de débats et de partages.

    Vous souhaitez en savoir plus sur ce qui se déroulera dans votre région ? Rejoindre l’organisation de la CLISE 2017 avec Inversons la Classe !, organiser un événement ? Contactez les coordinateurs locaux Inversons la Classe ! les plus proches, ils sont listés sur la carte ici.

    Il n’y a pas encore de coordination locale Inversons la Classe ! dans votre région ? Vous trouvez cela dommage, contactez-les sur contact@clise2017.org !

    Plus d’infos :
    Pour retrouver les événements de la CLISE 2016, c’est par ici !
    #CLISE2017

     

    Crédits logo :
    Idée originale Christophe Le Guelvouit
    Réalisation Julien Ngo dit Gaston

  • L’académie de Montpellier engagée à 100% dans le modèle pédagogique de classe inversée

    L’académie de Montpellier engagée à 100% dans le modèle pédagogique de classe inversée

    L’académie de Montpellier est bien consciente des enjeux des nouveaux modèles pédagogiques utilisés aujourd’hui par les enseignants pour renouveler leurs pratiques et améliorer les apprentissages des élèves. La classe inversée, qui en fait partie, est encouragée à 100% par l’académie au travers du plan académique de formation, d’outils comme la plateforme S@fire sur l’ENT et d’actions comme le séminaire annuel académique sur le numérique éducatif ou encore le partenariat avec la semaine CLISE 2017.

    « Nous remarquons un intérêt croissant pour cette pratique pédagogique qu’est la classe inversée », explique Mathieu Ruffenach, Délégué Académique au Numérique.

    Il note en effet cet intérêt croissant, toute discipline confondue, au travers du plan académique de formation.
    La volonté de l’académie est bien d’accompagner les enseignants qui souhaitent se « lancer » dans ces nouvelles pratiques. Aussi, au-delà de la formation, l’académie tient à mettre à disposition des outils allant en ce sens.

    Avec l’ENT académique, les enseignants ont déjà un environnement qui les aident à compiler des ressources pour être disponibles pour leurs élèves.

    « Nous avons aussi développé un espace sur l’ENT, S@fire, qui permet la mutualisation de capsules vidéo, d’exercices ou d’activités élèves ».

    Ce sujet autour des nouvelles manières d’enseigner est central pour l’académie, argumente Mathieu Ruffenach ; il occupera aussi une place de marque sur le prochain séminaire académique sur le numérique éducatif qui aura lieu jeudi 30 mars 2017 autour du thème « l’Espace et le Temps des apprentissages à l’ère du numérique ».

    Enfin, l’académie de Montpellier est partenaire de la semaine de la CLISE 2017, du 30 janvier au 04 février.

    « Il y a une volonté forte de l’académie de s’inscrire dans cette dynamique », souligne Mathieu Ruffenach.

    Frédéric Davignon (@freddav sur Twitter), collaborateur à la DANE de Montpellier, a la mission d’organiser la CLISE 2017 dans l’académie. Aussi, si vous êtes intéressé pour y participer, n’hésitez pas à prendre contact avec lui !

    Source vidéo : Extraits de la vidéo sur S@fire réalisée par Emmanuel Rémy, DANE Académie de Montpellier

  • Parents parlons-en ! Des vidéos pour les parents pour accompagner et sensibiliser au harcèlement

    Parents parlons-en ! Des vidéos pour les parents pour accompagner et sensibiliser au harcèlement

    Tralalere2_240117Dans le cadre de la 3ème édition de la Semaine Nationale de Prévention à l’École qui s’est déroulée du 16 au 20 janvier 2017, et du Safer Internet Day qui aura lieu le 7 février 2017, la FCPE (Fédération des Conseils de Parents d’Élèves), la MAE et Tralalere ont dévoilé la série “Parents parlons-en!”, composée de cinq vidéos, pour répondre aux questions des parents sur le harcèlement.

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    Des conseils de parent à parent pour mieux comprendre le harcèlement et engager le dialogue avec les enfants.

    Les parents qui n’ont pas d’information sont souvent démunis lorsqu’il s’agit de faire face aux risques du harcèlement et d’amorcer un dialogue crédible avec leurs enfants. C’est pourquoi, la FCPE, la MAE et Tralalere se sont associés pour apporter des éléments de réponse sur différentes thématiques liées au harcèlement : sensibiliser, détecter, en parler, y mettre fin et agir contre le cyberharcèlement.

    Un parti pris original pour aider les parents à mieux comprendre le harcèlement et engager le dialogue avec leurs enfants.

    Des vidéos accessibles gratuitement pour sensibiliser le plus grand nombre.

    Disponibles  sur la chaîne Youtube “Parents parlons-en !”, ces vidéos seront également accessibles librement sur le site de la FCPE, d’Internet Sans Crainte et de la MAE.

    Diffusées largement lors de la Semaine Nationale de Prévention à l’École, mais aussi dans le cadre du Safer Internet Day en février 2017, soutenues par la Mission Ministérielle de Prévention des Violence en milieu scolaire, elles permettront de mieux détecter, comprendre et prévenir les situations de harcèlement, afin de passer du curatif au préventif.

    Un sujet qu’il est en effet nécessaire de prendre en compte, puisque selon une enquête réalisée par l’UNICEF et l’Observatoire international de la violence à l’école, près de 12% des enfants de 7-10 ans et 10% des collégiens ont déjà été confrontés à une situation de harcèlement.

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  • CLAIR ou « Voir l’éducation autrement », du 26 au 28 janvier 2017

    CLAIR ou « Voir l’éducation autrement », du 26 au 28 janvier 2017

    Clair ou « Voir l’éducation autrement », ce sont quatre villages, une école et des élèves heureux d’ »Apprendre pour la vie ».

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    La conférence Clair 2017 aura lieu à guichets fermés du 26 au 28 janvier. Pour se mettre dans l’ambiance, j’ai rencontré M. Roberto Gauvin.

    Clair est ce village mythique du Nouveau Brunswick où, chaque année, des professionnels de l’éducation se rencontrent pour étudier de près cette école différente, le Centre d’@pprentissage du Haut-Madawaska (CAHM) , et y discuter pédagogie nouvelle et pédagogie à l’ère du numérique.

    J’ai eu la chance de vivre « mon Clair à moi » le temps d’une visite et d’une rencontre privilégiée avec son directeur inspiré, M. Roberto Gauvin. Après avoir débuté sa carrière à Saint-Jean au Nouveau Brunswick, ce dernier a migré au Manitoba pour y enseigner les sciences en immersion française. Il est finalement revenu vers son Nouveau-Brunswick natal en 2000, comme directeur du CAHM.

    L’élément déclencheur

    En 1997, le district scolaire du Haut-Madawaska a décidé de fermer les écoles de quatre villages voisins pour établir à Clair, une école différente. On a promis aux populations : « Vous aurez une école dont vous serez fiers ».

    C’est pour réaliser cette promesse que Roberto Gauvin a reçu le mandat précis d’établir une école où le numérique tiendrait une place centrale.

    Les innovations pédagogiques, sa participation et celle de ses écoliers à des conférences et des projets locaux et internationaux n’ont pas cessé depuis. M. Gauvin a reçu dès 2002 le «Prix du Héros communautaire en TI» d’Industrie Canada. Il est l’un des principaux organisateurs du colloque annuel de Clair. Il participe au développement d’un Labo créatif au CAHM et au projet Acadiepédia.

    Sa philosophie de l’éducation

    Pourquoi faire différent ? « Certains parents regardent l’éducation traditionnelle et disent ça marche pour mon enfant, pourquoi doit-on faire différemment. C’est que ça marche pour certains enfants mais ça ne marche pas pour tous les enfants », explique-t-il.

    La philosophie de M. Gauvin s’appuie principalement sur la Théorie du choix de William Glasser et la théorie de l’auto-détermination. Il s’agit d’une approche selon laquelle l’individu est responsable de ses choix et de sa transformation personnelle. C’est cette approche de responsabilisation individuelle qu’il tente quotidiennement d’implanter auprès de tous les élèves de son école avec son équipe d’enseignants, qu’il a su convaincre du bien fondé de cette attitude.

    L’indéniable succès de cette vision de l’éducation n’a pas été instantané. Le changement prend du temps et la petite tortue sur le bureau de Roberto Gauvin vise à lui rappeler qu’il faut avancer un pas à la fois.

    À propos de leadership

    Quand on oeuvre dans l’innovation, on n’a pas de preuves à offrir à ceux qui questionnent. Il faut donc développer une culture où les enseignants acceptent de prendre des risques, sachant que leur directeur les soutient (et les encourage).

    Si certains directeurs ont peur de perdre le contrôle sur leurs enseignants, il préfère quant à lui éliminer les barrières en leur donnant le contrôle pédagogique. Il a promis à son personnel qu’il les accompagnera et leur donnera ce dont ils ont besoin pour réaliser leurs projets éducatifs. Il estime en effet que son travail de directeur est de s’assurer que son équipe dispose des outils pour faire ce qu’elle doit faire.

    Être un leader, un directeur d’école, ne signifie pas de contrôler, mais d’encourager les membres de l’équipe pédagogique à travailler dans le même sens, avec la même mission en tête. Lorsque tout le personnel d’une école avance ensemble dans la même direction, c’est alors possible de vivre l’école autrement.

    La gestion du changement

    NinonLouiseCLAIR2_240117Roberto Gauvin propose quelques conseils :

    1 – Développer des leaders au sein de nos établissements pour continuer la culture d’ouverture au changement.

    2 – Responsabiliser les enseignants à faire des choses nouvelles (ce qui développe leur leadership).

    3 – Ne pas être toujours réactif à ce qui se passe.

    4- Briser l’isolement de ceux qui innovent en éducation (c’est d’ailleurs l’un des buts de la conférence «Clair»).

    5 – Avec de la liberté vient aussi de la responsabilité. Il faut être capable de démontrer que ce que l’on fait ajoute de la valeur, de la qualité à l’éducation offerte à nos écoliers.

    6 -Un mercredi après-midi sur deux, tout le personnel de l’école se rencontre pour planifier et coordonner ses activités.

    Le pédagogue formule . . .

    Le modèle pédagogique du CAHM de Clair, qui permet aux élèves d’»Apprendre pour la vie» repose sur les piliers suivants.

    1 – Une direction au service de son équipe d’enseignants et qui s’appuie sur les forces de chacun pour réaliser avec eux leur école rêvée.

    2- Une structure organisationnelle dont les membres savent qu’il peuvent prendre des risques, ont droit à l’erreur et qu’ils sont supportés.

    3 – Le respect des besoins fondamentaux, dont la satisfaction, ce qui permet le développement optimal de l’individu :

    • autonomie, se sentir à la source de ses actions ;
    • compétence, se sentir efficace ;
    • appartenance sociale, se sentir connecté, supporté par d’autres personnes.

    4 – L’appui d’une pédagogie expérientielle et de la métacognition, qui demande au jeune de:

    • planifier et travailler pour atteindre son objectif ;
    • découvrir les connaissances nécessaires à l’accomplissement des tâches ;
    • réfléchissez à son travail,
    • puis, à la fin du processus, devenir un « expert» du sujet sur lequel il a travaillé.

    5 -Le maintien du délicat équilibre entre le souci de réussite des apprentissages tout en permettant à chacun de progresser à son rythme.

    6 – L’amélioration de l’apprentissage chez les élèves sans nuire à ceux qui savent déjà, leur apprendre à aller aider ceux qui ont de la difficulté. Quand les élèves sentent qu’ils sont une partie d’une dynamique d’apprentissage, ils se sentent fiers et confiants.

    Un exemple parmi d’autres, les jeunes « experts » en numérique du CAHM donnent des cours aux personnes âgées de la communauté, selon les besoins exprimés par ces derniers : l’un pour apprendre à écrire des courriels, l’autre faire des recherches sur Internet, ou l’autre encore trouver et jouer des jeux, . . .

    . . . et le didacticien applique

    Au CAHM, on fait des projets, des activités parce qu’on en voit le potentiel pour la formation de leurs écoliers. On désire leur offrir «un coffre à outils de vie» et ces activités dépassent les exigences du ministère de l’éducation.

    A – Laventure numérique

    Le numérique fait partie de la vie scolaire des élèves du CAHM. Ceux qui le désirent travaillent avec des appareils mobiles. Les élèves de 6ème et 5ème ont tous un portable. Les autres peuvent utiliser les appareils disponibles à l’école ou apporter leurs appareils de la maison.

    Les élèves ont la liberté d’utiliser l’outil de leur choix pour réaliser l’activité de leur choix. Il faut toutefois soumettre leur projet par écrit et l’accompagner d’une première ébauche de plan. Les élèves peuvent travailler à leurs projets sur l’heure du midi ou pendant les récréations. L’école dispose d’un réseau sans fil.

    Le numérique force certaines remises en question pédagogiques.   L’ajout d’un jeu vidéo comme Minecraft dans un contexte scolaire, par exemple, favorise le développement de compétences que l’élève appliquera à son quotidien.

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    B- Le Labo Créatif

    Le Labo Créatif du CAHM, mis-en-place en 2014, permet un apprentissage par la pratique à l’aide de technologies variées. À l’image du mouvement mondial Maker, et affilié au programme Brilliant Labs / Labos créatifs du Canada Atlantique, cet espace rend l’apprentissage signifiant pour les élèves car il leur permet de s’appliquer à résoudre des problèmes et de relever des défis qui ont un sens dans leur quotidien.

    La différenciation pédagogique est favorisée. On trouvera au Labo créatif des élèves de CE2, de CM2 et de cinquième qui y travaillent au même moment à leurs projets respectifs pendant que d’autres élèves de ces mêmes classes s’appliquent, à l’aide de leurs enseignants, à approfondir quelques sujets d’étude où ils doivent combler certaines lacunes ou alors que d’autres poursuivent leurs recherches en bibliothèque.

    Le Labo créatif du CAHM est spectaculaire tant par la beauté du lieu que par la diversité des usages qu’en font les écoliers. Lors de ma visite, j’ai pu discuter avec plusieurs d’entre eux qui m’ont fait part de leur travail. Certains travaillent en solitaire à construire des robots, à programmer des jeux ou faire parler des plantes, d’autres forment équipe pour construire le modèle de leur village sur Minecraft ou planifier de spectaculaires circuits où ils appliquent et affinent leurs connaissances en programmation et en robotique.

    Le site présente l’impressionnante liste des projets actuellement en cours.

    C – Programme ENVOL

    ENVOL, l’acronyme de Programme d’Exploration Novateur avec des Volets Orientant et en Leadership fait aussi référence à la chanson thème de l’école : Prendre son envol.

    Ce programme, qui existe depuis plusieurs années, se vit un mercredi après-midi sur deux. De la maternelle au CE1, les élèves vivent des activités qui leur permettent de faire des découvertes et développer leurs talents. De CE2 à la Cinquième, les élèves qui le désirent, participent à des projets de type entrepreneurial 

    La Corporation au bénéfice du développement communautaire Madawaska Inc. offre les ressources financières qui assurent le développement entrepreneurial des volets proposés. Un site web permet aux élèves de développer leurs pages d’entreprises et la communauté peut ainsi voir le développement des projets tout au long de l’année scolaire.

    Voici des exemples des projets des élèves cette année :

    D – Acadiepédia

    À l’origine d’Acadiepédia, en 2014, le directeur Roberto Gauvin désirait développer un espace de publication gratuit pour permettre aux autres écoles et leurs élèves de son district de co-construire avec les outils du WEB. 2.0.

    Acadiepédia comporte trois parties.

    1 – Un Wiki de collaboration permet aux élèves de présenter leur communauté comme ils aimeraient la faire découvrir. Ils y décrivent leurs gens et leurs idées à leur manière. On y trouve aussi des vidéos et une liste d’artistes acadiens.

    2- Le Blogue des jeunes invite les élèves à rédiger des articles sur un fil de presse WEB. Près de 1300 élèves ont accès à ce blogue. Plusieurs des billets écrits par les élèves sont partagés avec le public sur la page Facebook d’Acadiepédia. Le but pédagogique de ce blogue est d’encourager les élèves à publier.

    3- La très populaire Radio des jeunes d’Acadiepédia permet à ces derniers de participer à la réalisation et à la production d’émissions de radio en format MP3.

    Témoignage d’une élève sur le Blog des jeunes d’Acapédia «  Oct 11, 2016 ~ Par Amy-Lee Boulay END .entry-meta .entry-header

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    Mon école le CAHM

    Dans mon école, il y a 197 élèves, de la maternelle à la 8e année. À mon école, on a un beau Labo-Créatif .. . . Dans ce labo, on a beaucoup de robots, d’ordinateurs, de matériel et plein d’autres belles choses. .. . «

    « Elle poursuit, on a des activités extraordinaire comme: hot dog roast, déjeuner aux crêpes, un studio d’enregistrement, JAG, ENVOL, une équipe de mini-handball, des équipes de volley-ball masculin et féminin, une belle harmonie et même deux perruches dans notre bibliothèque! »

    .. .

    MERCI!

    Maude, une étudiante de 16 ans en congé pédagogique, m’a accompagné lors de ma visite. Voici son commentaire :

    « De nos jours, nous (les élèves) ne sommes pas évalués pour nos capacités, nos qualités et qui nous sommes vraiment, mais sur des résultats basés sur du «par coeur» en général (mémorisation). L’école où nous sommes allées (le CAHM) est très valorisante pour les jeunes puisqu’elle leur permet de s’épanouir dans ce qu’ils aiment vraiment. Ces jeunes découvrent des choses. Par la suite, ils partagent leurs connaissances avec des plus jeunes ou même avec des adultes, ce qui doit leur donner confiance. »

    • Malgré le fait qu’ils soient dans un petit village, cet établissement est adapté à notre monde technologique bien plus que d’autres écoles qui m’entourent (Maude est de la région de Montréal). Cette école permet à ses jeunes d’exceller dans quelque chose qui les passionnent vraiment puisqu’ils peuvent s’essayer à une variété d’activité»

    En conclusion

    Les conditions gagnantes pour « Voir l’éducation autrement » retenues de ma visite à Clair et de mon entretien avec Roberto Gauvin.

    1 – Une volonté de l’administration du conseil scolaire.

    2- Présence d’un leader pédagogique. Au CAHM, c’est le directeur, qui définit ainsi son rôle :

    • supporter les démarches innovatrices de ses enseignants ;
    • apprendre aux écoliers à être responsable de leurs apprentissages.

    3 – Une équipe d’enseignants unis qui dirigent tous le bateau dans la même direction.

    4- Une communauté locale qui exprime ses accords et ses doutes, sait discuter, écouter et supporter son école. . ..

    5- . . . et de la patience et du temps.

    Le CAHM de Clair est comme un pré fleuri où butine chaque année, malgré le froid de janvier, un essaim d’abeilles éducatrices qui par la suite s’affairent à nourrir de ce miel pédagogique leur milieu respectif.

    En ce début de 21ème siècle, la « révolution éducative » se fait souvent dans les champs, hors les murs. Ludovia, sous la chaleur d’août et l’air pur des Pyrénées, en est un autre exemple.

    Vous pourrez suivre le fil twitter de la conférence Clair 2017  du 26 au 28 janvier sur le fil twitter #clair2017!

     

    Une version de cet article a été publié sur École branchée les 16 et 17 janvier 2017

     

  • Deuxième édition du MOOC pour apprendre à contribuer à Wikipédia

    Deuxième édition du MOOC pour apprendre à contribuer à Wikipédia

    Web

    Qui ne connaît pas Wikipédia, cette encyclopédie en ligne, collaborative et sous licence libre, dont la fiabilité des informations est parfois remise en cause ?

    Wikipédia est le sixième site web le plus visité au monde, et le premier site sans but lucratif. Le fonctionnement de ce projet d’encyclopédie collaboratif n’en demeure pas moins largement méconnu du grand public. Et les enseignants du secondaire et du supérieur sont souvent réticents à l’égard de Wikipédia en raison des mauvais usages qui en sont faits, par leurs élèves notamment.

    Un nombre croissant d’enseignants voient néanmoins désormais en Wikipédia un outil pédagogique et y font contribuer leurs étudiants. Tant pour former leur esprit critique (réflexion sur la fiabilité des sources) que pour leur faire découvrir des pratiques collaboratives de construction du savoir, sans oublier évidemment les apports disciplinaires plus classiques lorsque les étudiants rédigent des articles sur leur discipline d’études.

    Pour toutes ces raisons, une douzaine de contributeurs et contributrices bénévoles de Wikipédia, soutenus par l’association Wikimédia France, ont créé en 2016 le WikiMOOC, un MOOC pour apprendre à contribuer à Wikipédia en six semaines, sur la plateforme France université numérique (FUN).

    Le cours, destiné tant au grand public qu’aux publics de l’éducation, comprend des vidéos, des tutoriels interactifs et des quizs ; il met l’accent sur les interactions entre les apprenants et avec l’équipe pédagogique, au moyen d’un forum dédié.

    Le MOOC permet aux internautes de découvrir les règles fondamentales de l’encyclopédie, d’apprendre à modifier les articles et de se familiariser avec le fonctionnement (sans hiérarchie) de la communauté bénévole. À la fin du MOOC, chaque apprenant crée son premier article.

    La première édition du WikiMOOC s’est déroulée de février à mars 2016 et a rassemblé plus de 6 000 inscrits, dont 2 000 participants actifs. La seconde session aura lieu du 6 mars au 19 avril 2017.

    Plus d’infos :

    Il est possible de s’y inscrire (gratuitement) sur FUN jusqu’au 20 mars 2017 (deux semaines après le début du cours).

  • «Tranches de vie au Moyen Âge», un site ludo-éducatif pour web et tablettes

    «Tranches de vie au Moyen Âge», un site ludo-éducatif pour web et tablettes

    La collection de sites ludo-éducatifs de la Cité des sciences et de l’industrie s’est enrichie d’un nouveau titre destiné aux jeunes de 9 à 13 ans et aux scolaires (CM et 5e) qui a pour titre « Tranches de vie au Moyen Âge ».

    Interactif, ludique, éducatif, accessible et esthétique (mêlant images vectorielles et images médiévales), il propose trois modules (composés de tableaux animés et de 12 jeux) et d’un module de quiz :

    Le module 1 « Guillaume, apprenti boulanger »

    Il a pour fil rouge la fabrication du pain et aborde la vie et le travail des paysans dans les campagnes françaises du 12e siècle. Les jeux portent sur :

    • Le calendrier agricole et les travaux qui y sont associés ;
    • Les outils des paysans et ce à quoi ils servent ;
    • L’assemblage des différentes parties d’un moulin à grain hydraulique.
    • La nourriture des paysans et celle des nobles, très codifiée et différente en raison des couches sociales et du poids de la religion.

    Le module 2 « Marguerite, apprentie couturière »

    Il aborde la fabrication des tissus, notamment des draps de laine, de la matière première aux vêtements. L’action se déroule au 13e siècle dans une ville de Flandre et propose les jeux suivants :

    • Classer des vêtements selon l’origine animale ou végétale des fibres ;
    • Associer des pigments (issus de plantes ou d’animaux) à une couleur de tissu ;
    • Retrouver la symbolique d’animaux imaginaires ou réels brodés sur des vêtements ;
    • Habiller correctement un couple de nobles et un couple de paysans en se fondant sur la qualité des tissus, des matières et la symbolique des couleurs.

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    Le module 3 « Gautier, fils de marchand »

    Il rend compte des échanges commerciaux et des conditions de voyage et de transport dans l’Europe du 13e siècle. Les jeux ont pour objectif :

    • de construire une route pavée en temps limité pour échapper aux brigands ;
    • de diriger un bateau en se servant d’une boussole ;
    • de résoudre des devinettes rébus pour retrouver des personnages du Moyen Âge ;
    • de retrouver la provenance de marchandises échangées en Europe et en Méditerranée.

    Le module « Quiz »

    Il proposera 10 questions tirées aléatoirement parmi une soixantaine et se référant à des notions abordées dans les 3 modules.

    De nombreux parchemins imprimables apportent des repères chronologiques et des informations complémentaires sur la paysannerie, le développement des villes, la diffusion des savoirs, les inventions, les nouvelles techniques (agriculture, textile, navigation), la cartographie, les foires, les pèlerinages, les troubadours, etc.

    Enfin, un effort très important a été fait pour rendre accessible ce site interactif. Outre, une attention particulière aux contrastes, des effets sonores pour faciliter la compréhension, des animations graphiques explicites, il est possible de jouer l’intégralité des jeux au clavier et avec une revue d’écran pour les enfants non-voyants.

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    Retrouvez également d’autres de nos productions multimédia destinées aux enfants et scolaires de cycle 3 et Collège, notamment :

     

    Plus d’infos : www.cite-sciences.fr/juniors/moyen-age

    source : Universcience

  • Le Projet Voltaire, un service d’apprentissage en ligne pour les élèves de l’école primaire

    Le Projet Voltaire, un service d’apprentissage en ligne pour les élèves de l’école primaire

    Pour lutter contre la baisse du niveau en orthographe, un service en ligne d’entraînement individualisé vient soutenir l’effort des enseignants de l’école primaire.

    Acquérir tôt et correctement les bases de la grammaire et de l’orthographe est fondamental pour favoriser l’apprentissage de la lecture et de l’écriture. Afin de donner aux enfants du primaire toutes les chances d’y parvenir, l’école cherche à adapter son enseignement aux difficultés et aux besoins de chaque élève.

    Or, cela est très difficile avec une classe de 25 élèves, voire davantage. De plus, les programmes scolaires se sont fortement enrichis ces 30 dernières années (anglais, code de la route, éducation civique…), obligeant les enseignants à diviser de moitié le temps consacré à l’apprentissage de l’orthographe et de la grammaire. Par ailleurs, c’est jusqu’à 10 ans que les automatismes les plus forts se créent chez l’enfant. L’enjeu est de taille.

    C’est pourquoi le Projet Voltaire a créé « Les Fondamentaux », une solution d’apprentissage en ligne auto-adaptative, pour aider l’enseignant du CE1 au CM2 dans sa pédagogie, et fournir à l’enfant un moyen personnalisé et ludique de progresser.

    L’outil a été créé à partir des programmes officiels du primaire et avec la collaboration de 100 écoles pilotes, afin de répondre aux besoins réels des enseignants.

    Toute la puissance du Projet Voltaire au service des élèves du primaire.

    ProjetVoltaire3_200117« Les Fondamentaux » permet aux enseignants d’accompagner leurs élèves dans l’apprentissage de la grammaire et de l’orthographe grâce à un outil ludique et simple d’utilisation. Mis au point par le Projet Voltaire, no 1 de la remise à niveau en orthographe en ligne, les modules reposent sur son savoir-faire et sur la technologie de l’Ancrage Mémoriel.

    Le système repère les lacunes de l’élève, qui peut ainsi s’entraîner à son rythme via un parcours totalement personnalisé : le moyen idéal d’individualiser l’enseignement, chose difficile à faire en classe.

    Grâce à une plateforme totalement dédiée aux écoles primaires, le Projet Voltaire permet aux enseignants d’être autonomes dans la création des comptes et le suivi des progrès de leurs élèves.

    Aucune installation de logiciel n’est nécessaire, il suffit à l’établissement d’être équipé d’un poste informatique (ou de tablettes) avec un accès à Internet, et de se rendre directement sur le site www.les-fondamentaux.fr.

    L’établissement s’inscrit en ligne pour une durée de 12 mois (renouvelable à volonté), et les enseignants créent leur(s) classe(s) et les comptes de leurs élèves (manuellement ou via un simple import du fichier de la liste de leurs élèves).
    Chaque élève possède alors son propre code d’accès (communiqué par exemple via le carnet de liaison pour les parents) afin de pouvoir s’entraîner en classe ou à la maison (pas d’adresse internet ou de nom à renseigner sur le web : simple et sécurisé !).

    Un outil ludique en appui de l’enseignant

    Le contenu de ces nouveaux modules pédagogiques est exclusivement basé sur la mise en situation des points vus en classe. Il existe un cursus propre à chaque niveau, du CE1 au CM2, conforme aux nouveaux programmes scolaires.

    Ces modules ne se substituent pas à la pédagogie de l’enseignant. Ils viennent en appui. Chaque professeur peut l’utiliser pour inciter ses élèves à s’entraîner sur les notions étudiées en classe, et ce de manière auto-adaptative. Si l’enfant l’utilise aussi à la maison, le professeur pourra alors se connecter avec ses codes pour suivre en détail la progression sur les différents niveaux et règles.

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    « Les Fondamentaux » en pratique

    « Les Fondamentaux » propose de 39 règles, réparties sur 15 niveaux, pour les CE1 à 101 règles sur 27 niveaux pour les CM2. Chaque niveau correspond à un thème (ex. : adjectif et adverbe, pluriels particuliers, l’utilisation de la cédille…), libre à l’enseignant de faire travailler ses élèves en fonction du programme en cours : les niveaux peuvent être lancés indépendamment les uns des autres, en fonction aussi des besoins de l’enfant.

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    Lorsque l’enfant lance un des niveaux, le système le fait jouer sur les notions du niveau lancé. Il lui explique les règles mal maîtrisées, au fur et à mesure. Il va automatiquement mettre de côté les règles maîtrisées pour focaliser l’attention sur les notions qui le nécessitent. Ce système intelligent d’Ancrage Mémoriel, développé par le Projet Voltaire, s’adapte directement au rythme et aux lacunes de son utilisateur. L’outil accompagne ainsi l’élève jusqu’à ce qu’il soit autonome sur les règles pour lesquelles il avait du mal au début de l’apprentissage.

    Un outil créé pour et par les écoles primaires

    500 écoles s’étaient inscrites en 2015 pour faire partie des établissements pilotes qui ont testé l’outil. 100 d’entre elles ont participé à une grande enquête d’utilisation de l’outil. Grâce à leurs retours, les modules et la plateforme de suivi ont évolué pour proposer aux écoles un outil abouti, correspondant à leurs besoins.

    Les écoles nous en parlent

    Viviane Chambon, enseignante à l’école Saint-Joseph Le Rosaire au Puy-en-Velay : « Je connaissais le Projet Voltaire pour les adultes. Vu les grosses difficultés de mes élèves en orthographe, je n’ai pas hésité à le mettre en place dans ma classe, et je ne le regrette pas. La méthode est super : les élèves acquièrent des automatismes d’une autre façon que par les livres, et chacun peut avancer à son rythme. »

    Madame Baylé, enseignante à l’école Ozanam de Lyon : « Le concept du Projet Voltaire m’a plu et m’a donné envie de l’utiliser pour encourager mes élèves. Ils sont ravis du côté ludique de l’outil et certains l’utilisent même de chez eux. Ce qui me plaît également, c’est que tant que la notion ne semble pas acquise, des exercices correspondant aux difficultés rencontrées sont proposés. »

    Après le Projet Voltaire pour les collégiens, les étudiants et les professionnels, les élèves du primaire peuvent désormais profiter d’un module adapté à leurs besoins.

    Plus d’infos :

    Et pour tester gratuitement « Les Fondamentaux » : http://www.projet-voltaire.fr/demo-fondamentaux

     

     

     

     

     

     

  • Résultats de l’enquête le CLEMI : « Vos enfants, les médias et Internet »

    Résultats de l’enquête le CLEMI : « Vos enfants, les médias et Internet »

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    À l’occasion du forum du numérique « Vos enfants, les médias et Internet », les 10 et 11 janvier à Lyon, le CLEMI a présenté les premiers résultats de son enquête nationale menée auprès des familles.

    Contexte et objectif de l’enquête

    La montée en puissance de nos pratiques numériques a redéfini les contours de la parentalité et bouleversé les dynamiques familiales. Quelle attitude les parents peuvent-ils adopter face à l’infobésité et à la désinformation ?

    Pendant deux mois (novembre-décembre 2016), le CLEMI a mené une enquête nationale en lien avec le Réseau Canopé pour faire un état des lieux des pratiques, des doutes et des interrogations des parents sur le rapport que leurs enfants entretiennent avec les médias et Internet.

    Si l’échantillon constitué dans le cadre de cette enquête n’a pas l’ambition d’être représentatif, celle-ci a le mérite d’offrir une vision de terrain sur l’impact des médias et d’Internet dans les vies des familles.

    Familles et Éducation aux Médias et à l’Information : des attentes très fortes

    Cette enquête montre que les attentes vis-à-vis de l’École, en termes d’accompagnement, sont extrêmement fortes.

    78% des parents en effet souhaitent des cours d’Éducation aux Médias et à l’Information en classe pour leurs enfants. 83% d’entre eux attendent de la part des organismes publics une sensibilisation aux dangers d’Internet.

    Virginie Sassoon, responsable du Labo au CLEMI précise : “il y a une grande diversité et hétérogénéité des pratiques parmi les parents que nous avons interrogés, mais notre enquête nous a permis d’identifier cinq questionnements communs à tous les parents : comment maîtriser le temps dédié aux écrans en famille? Comment conseiller ses enfants sur l’usage des réseaux sociaux ? Comment apprendre à ses enfants à s’informer ? Comment protéger ses enfants des images violentes et pornographiques et en parler avec eux? Quelles actions, en lien avec l’École et les associations, initier en tant que parent d’élèves sur ces questions? Ces problématiques vont structurer notre guide.”

    Un guide d’Éducation aux Médias et à l’Information pour les familles

    Afin de répondre aux besoins exprimés par les parents, le CLEMI fera paraître à l’occasion de la Semaine de la presse et des médias dans l’École, en mars, un guide d’Éducation aux Médias et à l’Information pour les familles. Ce guide a pour vocation de fournir des éclairages utiles et des conseils pratiques à tous les parents, mais aussi à l’ensemble des acteurs éducatifs et associatifs intéressés par ces questions.

    Plus d’infos :

    Lien vers le programme du forum « Vos enfants, les médias et Internet »

    Infographie des premiers résultats

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    Source image Homepage : pixabay.com

  • Aide à l’écriture : dictées vocales et synthèses vocales avec des outils nomades

    Aide à l’écriture : dictées vocales et synthèses vocales avec des outils nomades

    Lydie Batilly est orthophoniste en cabinet libéral dans la région lyonnaise. Depuis toujours, elle s’intéresse aux nouvelles technologies et a même failli devenir informaticienne ! Dans cette série en trois épisodes sur le handicap et les nouvelles technologies, elle nous décline sa réflexion et ses pratiques en trois sujets : adaptation typographique et dyslexique pour l’écrit, dictées vocales et synthèses vocales et enfin elle aborde le handicap d’un point de vue oral avec l’utilisation des pictogrammes.

    « Je suis persuadée que les nouvelles technologies nous apportent un vrai plus dans notre métier. Encore faut-il savoir s’en servir, et s’en servir avec les patients ! Car on ne le répétera jamais assez, un logiciel, une application iPad, un jeu « grand public » et même un jeu édité par un éditeur spécialisé ne font pas une rééducation. Ce qui fait la rééducation c’est nous, orthophonistes, qui sommes capables d’adapter les outils à notre disposition à la situation particulière de chacun de nos patients ».

    Dans ce deuxième épisode, Lydie Batilly s’intéresse aux aides à l’écriture pour les enfants dyslexiques et dysorthographiques et autres formes de difficultés et parle plus spécifiquement des outils nomades au travers des dictées vocales et synthèses vocales.

    « La dictée vocale, c’est quand on parle et que le texte s’écrit à l’écran ; la synthèse vocale, c’est l’inverse. C’est à dire qu’on a un texte écrit à l’écran et qui est lu par une voix de synthèse ».

    Des outils comme tablettes ou Smartphones, qui se sont aujourd’hui démocratisés, vont servir ces deux méthodes et être d’une aide précieuse aux élèves qui connaissent une forme de handicap à l’écriture.

    « Pouvoir dicter un sms, un courrier électronique ou un travail écrit sur son Smartphone ou sa tablette, va vraiment permettre à l’élève de se concentrer sur le contenu de ce qu’il a à dire et pas sur la forme ».

    Néanmoins, il n’échappera pas au travail de relecture et de correction qui permettra d’affiner le travail.

    Avec la synthèse vocale, l’élève va pouvoir se faire lire un texte, un sms ou autre grâce à la voix de synthèse et là encore, « va pouvoir se concentrer sur le contenu plutôt que sur le déchiffrage ».

    Enfin, un dernier outil mis en avant par Lydie est le prédicteur orthographique : « Quand l’élève commence à taper du texte, le prédicteur orthographique va lui faire des propositions de mots qui pourraient convenir, ce qui va permettre à l’élève de choisir le bon mot avec la bonne orthographe ».

    « Cela va aussi le confronter à la bonne orthographe du mot et par la même occasion, il va pouvoir apprendre et s’imprégner de l’orthographe correct », ajoute Lydie.

    Plus d’infos :
    Le blog de Lydie : http://www.ortho-n-co.fr

    Sur Twitter : https://twitter.com/orthobatilly

     

    source image : pixabay.com

     

    Veuillez nous excuser pour la qualité parfois moyenne de la vidéo, réalisée dans des conditions du direct sur le plateau TV de Ludovia#13 en août 2016.