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  • Exporter la classe de langue grâce aux outils numériques

    Exporter la classe de langue grâce aux outils numériques

    Exploiter Moodle et d’autres outils numériques afin de prolonger le travail en classe de langue à l’aide d’un ordinateur, une tablette ou un téléphone portable. Être exposé à la langue cible et diversifier les modes d’expression orale et écrite. Là sont les enjeux que s’est fixée Anne Hatterer, enseignante d’anglais en collège dans l’académie de Strasbourg.

    « Les outils numériques m’ont apporté cette solution, de prolonger le temps d’exposition à la langue pour les élèves qui, seuls, ne vont pas aller regarder un film américain en VO ».

    Il ne s’agit pas uniquement de visionner la vidéo ; Anne donne également un travail à ses élèves qui donnera lieu à une évaluation.

    Retrouvez tous les détails dans l’interview ci-contre.

    Retrouvez tous les articles et interviews en vidéo sur notre lien dédié NetJournées 2017.

  • Différenciation des apprentissages : comment faire ?

    Différenciation des apprentissages : comment faire ?

    En s’imposant comme une réponse à la massification de l’école, la différenciation peut être abordée comme un « processus qui encourage la diversification des apprentissages à l’intérieur d’un cadre souple pour que les élèves travaillent selon leur propre itinéraire dans une démarche collective »(Przesmycki, 1991,2008). Comment le numérique éducatif résonne t-il avec cette pratique pédagogique ?

    Retours de terrain et perspectives avec Delphine Pailler, IA-IPR physique chimie dans l’académie de Clermont-Ferrand lors des NetJournées du 29 au 31 mars 2017.

    « La différenciation, ce n’est pas l’individualisation ».

    Quelques freins évoqués par Delphine Pailler sur cette méthode d’apprentissage, mais que de points positifs !

    Rôle aussi de l’IA-IPR pour aller dans ce sens…

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  • Qualité et bien-être à l’Ecole

    Qualité et bien-être à l’Ecole

    Sophie Grünfelder est consultante après avoir été pendant plusieurs années chef d’établissement. Elle milite aujourd’hui pour améliorer la qualité de vie à l’école. Elle développe son propos dans la vidéo ci-contre en donnant plusieurs exemples.

    Interview réalisée lors des NetJournées à Vichy, du 29 au 31 mars 2017.

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  • Cerveau, apprentissage…et numérique

    Cerveau, apprentissage…et numérique

    Jean Chazal est Doyen-Directeur de l’UFR de Médecine et des Professions Paramédicales à l’Université Clermont Auvergne. Professeur d’Anatomie, neurochirurgien des Hôpitaux, il a occupé des postes de responsabilité nationale et internationale en présidant la Société Française de Neurochirurgie, la Société de Neurochirurgie de Langue Française et le Collège National des professeurs d’Anatomie.

    Il est intervenu sur le sujet « Cerveau, apprentissage…et numérique » lors des NetJournées qui ont eu lieu à Vichy du 29 au 31 mars 2017.

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  • Classe inversée : un continuum d’apprentissage entre la maison et la classe

    Classe inversée : un continuum d’apprentissage entre la maison et la classe

    Gagner du temps pour les tâches simples et avoir plus de temps pour aider les élèves sur les tâches complexes : c’est la devise d’Olivier Sauret pour faire réussir ses élèves. C’est ainsi qu’il a basculé dans la classe inversée lorsqu’il cherchait à « gagner du temps ».

    Nous l’avons rencontré sur EduSpot France et il nous explique sa méthode de « classe inversée ».

    « Le point de départ de tout ce qu’on fait en classe, cela a été l’évaluation en se rendant compte qu’il y avait une corrélation assez forte entre les élèves qui savaient intuitivement se corriger et ceux qui avaient des bons résultats« .
    Olivier s’est donc dit « il faut apprendre aux élèves à se corriger« .

    « Il a fallu réfléchir à ce qu’on pouvait retirer du temps de classe et ce qu’on enlève assez facilement, c’est le temps de transmission ».

    Demander à l’élève de regarder le cours en autonomie sous la forme d’une capsule vidéo ne signifie pas de lui demander de le comprendre.
    « La compréhension sera faite en classe, ensemble« , précise Olivier Sauret.

    « Il ne faut pas penser le temps d’apprentissage séparé entre la maison et la classe. C’est vraiment une histoire de continuum ».

    Découvrez toute la philosophie d’enseignement d’Olivier Sauret dans l’interview ci-contre.

    Oliver Sauret enseigne au collège Lycée St Louise Paris XXème et non XXIème arrondissement comme cela est mentionné dans la vidéo, enregistrée dans des conditions du direct. Pardon pour cette erreur d’écriture.

     

     

  • MOOC « Enseigner avec les Serious Games »

    MOOC « Enseigner avec les Serious Games »

    Enseignant, formateur, étudiant, ou simple curieux, vous vous interrogez sur le potentiel pédagogique du jeu ? Le MOOC « Enseigner avec les Serious Games  » est fait pour vous !

    Pour qui ?

    Un MOOC est un cours en ligne, pensé pour être suivi en « dilettante ». Il vise particulièrement les gens qui ont peu de temps libre. Et bien entendu, tout cela est gratuit !

    Pour suivre assidument le MOOC « Enseigner avec les Serious Games« , comptez environ 2h de travail par semaine. Vous pourrez ainsi suivre le cours normal du MOOC, et échanger sur les activités proposés avec l’équipe enseignante et les autres participants. Mais il est bien entendu possible de s’inscrire au cours uniquement pour « picorer » du contenu ça et là, par exemple en regardant les capsules vidéo qui proposent des « points théoriques » en moins de 5 minutes, ou encore pour lire les nombreuses interviews avec des enseignants qui utilisent du jeu en classe.

    Ce MOOC s’adresse avant tout aux enseignants, formateurs, pédagogues ou étudiants en passe de le devenir. Mais il intéressera peut-être aussi ceux d’entre vous qui s’interrogent tout simplement sur le potentiel éducatif du jeu, quel que soit son support.

    Il s’agit d’un cours d’introduction, aucune connaissance préalable n’est donc requise pour le suivre.

    Quand ?

    Les inscriptions au MOOC sont d’ores et déjà ouvertes , mais le cours en lui-même commencera à partir du mercredi 10 mai pour se terminer le mercredi 28 juin.

    Même s’il est forcément plus intéressant de suivre le déroulé initialement prévu, et donc de consulter le contenu et faire les activités chaque semaine, ce n’est pas une obligation : le MOOC est complètement flexible. Une fois inscrit, vous restez libre de consulter (ou non) le contenu, et de faire les activités quand vous le souhaitez. L’idée est que le cours s’adapte à votre emploi du temps, et non l’inverse !

    Quoi ?

    Le contenu MOOC « Enseigner avec les Serious Games » se découpe en six étapes, à chaque fois centrées sur une thématique précise :

    1) Introduction au « Serious Game »

    • Découverte des « Serious Games » et de leur intérêt pédagogique.
    • Etre capable d’appréhender les différentes « formes » de Serious Games, qui peuvent correspondre à différentes approches pédagogiques d’enseignants.

    2) Choisir un « Serious Game » pour ses élèves ou étudiants.

    • Être capable de trouver des « Serious Games ».
    • Être capable d’analyser la pertinence d’un « Serious Game » par rapport à l’usage souhaité en classe.

    3) Le Serious Gaming : détourner les jeux de divertissement à des fins pédagogiques.

    • Comprendre le potentiel pédagogique de tout jeu, vidéo ou non.
    • Imaginer le « détournement pédagogique » d’un jeu originellement conçu pour le divertissement.

    4) Les Serious Games « papier-crayon »

    • Découvrir le potentiel pédagogique des jeux « non numérique ».
    • Être capable d’adapter un jeu « papier-crayon » à une visée pédagogique précise.

    5) Créer des « Serious Games » pour ses étudiants ou avec ses étudiants.

    • Découvrir des outils de création vidéoludique simple permettant de créer soi-même des « Serious Games ».
    • Utiliser ces outils pour mettre en place des activités pédagogiques reposant sur la création de « Serious Games » par les élèves.

    6) Conclusion : Introduire un « Serious Game » dans son cours

    • Evaluation de synthèse, mobilisant toutes les connaissances et compétences des semaines précédentes.

    Plus d’infos :

    S’inscrire
    Vous pouvez vous inscrire dès à présent au MOOC « Enseigner avec les Serious Games « , qui aura lieu sur la plateforme de MOOC officielle du ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche : FUN.

  • Vaincre l’ennui en classe et regagner en appétence pédagogique

    Vaincre l’ennui en classe et regagner en appétence pédagogique

    Laurence Drouelle est professeur d’éco-gestion en STS à l’ENC Bessières. Elle nous explique comment elle aussi, dans sa discipline, elle a peu à peu approché et adopté la méthode de « classe inversée ». Une interview réalisée dans le cadre de l’évènement EduSpot France.

    « J’ai approché la classe inversée par des pédagogies actives en pré-bac, avec création de mini-entreprises ».

    Elle a ensuite découvert Marcel Lebrun et l’évènement de l’association Inversons La Classe, « le CLIC » qui l’ont conquise. Cela fait maintenant trois ans qu’elle pratique sa classe inversée.

    Tout savoir sur les ressources et les outils utilisés par Laurence Drouelle pour mettre en place cette nouvelle méthode d’enseignement, dans l’interview ci-contre. Une méthode sans capsules vidéo 🙂 car elle estime que ses étudiants la voient suffisamment en classe…Expérience intéressante et originale !

  • EduGameJam 2017 : création de Jeux Numériques autour des programmes scolaires

    EduGameJam 2017 : création de Jeux Numériques autour des programmes scolaires

    Armande Le Pellec Muller, recteur de la région académique Occitanie, recteur de l’académie de Montpellier, chancelier des universités a lancé l’EduGameJam 2017 le vendredi 24 mars 2017 à 18h à l’atelier Canopé de Montpellier.

    L’académie de Montpellier organise ce premier hackaton (« processus créatif pour rechercher l’innovation dans le domaine du numérique ») éducatif qui réunira 50 passionnés du numérique et amateurs de challenge.

    Les équipes devront créer dans le cadre de ce défi de près de 30 heures, un jeu numérique autour des programmes scolaires.

    Les équipes seront constituées d’un ou plusieurs enseignants de l’académie, d‘étudiants (issus des écoles du numérique mais aussi de l’École Supérieure du Professorat et de l’Éducation (ESPE) et de professionnels du numérique. Chaque groupe se répartira les rôles de game designer, de sound designer, de graphiste, de développeur, de concepteur pédagogique et de communicant nécessaires à la création du jeu numérique. La compétition a pris fin samedi 25 mars à 22h.

    L’académie de Montpellier en partenariat avec la direction territoriale de Canopé Occitanie et l’Université de Montpellier se mobilise dans cette action qui s’inscrit pleinement dans l’objectif de développer le numérique éducatif et de favoriser l’innovation.

    L’équipe vainqueur de l’EducGameJam 2017 sera récompensée lors du séminaire académique sur le numérique éducatif qui se tiendra le jeudi 30 mars 2017 à l’atelier Canopé de Montpellier et sera conviée à participer à un Hackathon national à Paris lors du prochain salon Educatice.

    Tous les lauréats de l’EducGameJam sont à retrouver ici.

  • Le TBI au service du handicap en enseignement

    Le TBI au service du handicap en enseignement

    Ce qui est intéressant avec l’usage du TBI (Tableau Blanc Interactif) en situation de handicap, c’est qu’il a permis de mieux comprendre les apports du TBI pour tous les apprenants. Même si l’apport est moins manifeste pour les enfants sans handicap, Il est intéressant d’exploiter les mêmes techniques et outils.

    Cet article est complémentaire d’une webconférence dont vous pourrez trouver le verbatim ici. Vous pourrez vous y référer pour un complément des apports du TBI, en fonction des catégories de handicap.

    Ici, nous proposons la démarche inverse, partir des fonctionnalités du tableau blanc interactif et les associer à des handicaps.

    Big and beautiful

    La grande taille du TBI permet d’étudier en groupe un élément qui peut être coloré, animé ou sonorisé. Pour un déficient visuel, l’affichage en grand, en adaptant la taille des objets, est important. Il est aussi possible d’envoyer en direct le contenu du TBI sur un écran conçu pour les mal voyants.

    Pour des personnes ayant des difficultés motrices ou des troubles DYS, la possibilité de faire des gestes de grande taille est intéressante.

    L’apport de la couleur est utile. Elle doit cependant être utilisée avec réflexion, par exemple en codifiant certains éléments. C’est très important pour les autistes qui ont besoin de retrouver un environnement constant et clair.

    Les dyslexiques pourront profiter d’une police de caractères adaptée.

    La facilité de créer de nouvelles pages permet d’afficher des pages « allégées », ne comportant que les éléments en cours d’étude, cela fait moins peur aux élèves en difficulté, même sans handicap particulier.

    Un outil à portée de main

    La possibilité de manier à la main ou avec des dispositifs adaptés (balle de tennis, licorne…), facilite l’usage de certains handicapés moteurs et des autistes. Le stylet est en revanche utile pour écrire dans les autres cas.

    Les TBI tactiles sont plus polyvalents, puisqu’ils permettent les deux types de manipulation.

    Un outil de recherche

    Disposant des capacités de l’ordinateur, le TBI permet de tirer parti de deux très gros avantages :

    • La mémorisation de tout ce qui se fait à l’écran.
    • La possibilité d’annuler les erreurs.

    Ces deux points sont très importants pour tous les élèves, car ils autorisent de créer des situations de recherche, en grand ou petit groupe.

    Puisque toutes les étapes peuvent être mémorisées, il est possible de suivre les pistes et idées de chacun jusqu’au bout, de revenir en arrière pour explorer d’autres embranchements.

    La possibilité d’annuler dédramatise l’erreur sans stress, c’est important pour les enfants en difficulté.

    De par ces fonctionnalités, le TBI facilite la prise de parole, l’argumentation et la collaboration.

    Un outil patient

    Les autistes ont une attention beaucoup plus longue et soutenue lors de l’usage du TBI. C’est grâce à l’attrait visuel, mais aussi à la possibilité de refaire une activité avec une réponse identique, avec patience et sans l’obligation d’une médiation avec une autre personne.

    Ces caractéristiques sont également intéressantes pour certains troubles DYS, notamment la dyscalculie.

    En association avec des tablettes ou des ordinateurs personnels, le TBI permet de montrer en grand, sous une présentation identique, des activités qui seront aussi réalisées sur ces outils individuels. Ces derniers sont en effet plus adaptés aux activités d’entraînement, tout comme les cahiers par rapport au tableau traditionnel.

    Une galerie épatante

    Lorsque l’on mène une recherche, il est intéressant d’avoir sous la main des images, des films, des pages et autres éléments. Les logiciels de TBI comportent en général une galerie qui permet d’organiser autant d’éléments que souhaité. En l’absence de cette galerie, on peut utiliser l’explorateur ou autres gestionnaires de fichiers.

    Pour les autistes, il est possible de conserver des éléments auxquels les enfants sont habitués, par exemple les cartes du PECS ou TEACCH qui permettent de codifier le quotidien ou de favoriser la communication.

    Pour les DYS, la galerie permet d’avoir des éléments de référence constants et toujours à portée de main.

    Dans tous les cas, il est précieux de pouvoir conserver des documents réalisés en classe et à usage fréquent, ou bien des fonds de page permettant de proposer des activités sous une forme familière aux enfants.

    Adapter le TBI au handicap

    Il est intéressant de choisir le TBI en fonction de l’usage ou des handicaps qui devront l’utiliser.

    Par exemple, un modèle réglable en hauteur, voire inclinable est indispensable pour le handicap moteur. Lorsque les classes ne sont pas équipées, il peut être utile de fournir à un collégien ou lycéen qui se déplace de classe en classe, un DMI (Dispositif Mobile Interactif), qui se fixe sur un tableau ordinaire et qui permet au professeur de capter tout ce qui est écrit. L’élève peut ensuite retrouver chez lui ce qui a été enregistré.

    L’utilisation à distance du TBI peut être intéressante, pour un élève qui ne peut pas se déplacer ou pour un enseignant handicapé pour lui permettre d’intervenir à distance sur ce que fait un élève. Cela se fait à partir d’une tablette ou d’un ordinateur, y compris à grande distance, par exemple pour un enfant hospitalisé qui peut ainsi suivre la vie de sa classe.

     

     

     

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