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  • Le numérique pour aider les publics en difficulté à créer un projet en langues vivantes au lycée professionnel

    Le numérique pour aider les publics en difficulté à créer un projet en langues vivantes au lycée professionnel

    A l’occasion de l’université d’été de Ludovia, 14ème édition, de nombreux enseignants et autres membres de la communauté éducative vont venir présenter leur expérience avec le numérique sur le thème de l’année, « Partages, échanges & contributions avec le numérique ». Ludomag se propose de vous donner un avant-goût de ces ateliers jusqu’au début de l’évènement, mardi 22 août.

     

    Nathalie Coudore présentera « Le numérique pour aider les publics en difficulté à créer un projet en langues vivantes au lycée professionnel » sur la session IV : Pratiques pédagogiques.

     

    Problématique pédagogique :

    Je cherchais un moyen de favoriser l’expression orale en anglais de mes élèves de CAP ATMFC (Assistant Technique en milieu Familial et Rural). Je voulais aussi les mettre en valeur et les motiver en leur proposant un projet original débouchant sur une réalisation concrète que nous proposerons lors de la journée « Raconte-moi ton lycée » au sein de notre établissement, sur la chaine Dailymotion du lycée, sur la page Facebook du cours d’anglais, ainsi qu’aux journées portes ouvertes. Je voulais mettre en valeurs leurs qualités personnelles, leurs savoir-faire car ce sont des élèves souvent en manque de confiance et de valorisation.

    Ce projet permet de revoir des notions de bases en anglais pour savoir se présenter et parler de soi et permet également de découvrir de nouvelles structures langagières pour pouvoir exprimer ce que l’on sait faire.

    Apport du numérique :

    L’utilisation de la classe d’IPADS disponible au lycée est source de motivation pour les élèves. J’ai choisi l’application Adobe Spark pour permettre aux élèves de choisir des photos qui représentent leur personnalité, leurs goûts et libérer leur parole en langue vivante.

    Elles ont également souhaité parler de leur formation en réalisant un « Mannequin Challenge » avec les Ipads (en collaboration avec l’enseignante du domaine professionnel) puis en expliquant ce qu’elles savent faire en illustrant leur phrase avec une photo.

    Relation avec le thème de l’édition :

    Le partage est au cœur de notre projet : les élèves de CAP font connaitre leur formation et partagent grâce au numérique leurs savoir-faire professionnels. Le numérique étant source de motivation et de partage puisque leur film est diffusé sur la chaine Dailymotion du lycée, sur la page Facebook du cours d’anglais, ainsi que lors de notre journée « raconte-moi ton lycée ».

    Il servira également à promouvoir le CAP ATMFC lors des journées portes ouvertes du lycée.

    Synthèse et retour d’usage en classe :

    Nous avons rencontré quelques problèmes techniques comme le fait que l’application Spark soit en ligne depuis un ordinateur mais qu’il faille télécharger l’application sur les tablettes (ce que j’ai découvert au moment de débuter l’activité avec les élèves).

    Ensuite il a fallu trouvé les codes pour pouvoir télécharger l’application. Nous avons aussi eu des problèmes de connexion internet. J’ai choisi de faire créer les vidéos depuis mon propre compte Spark car les élèves n’ont pas d’adresse mail et perdent souvent leurs identifiants. Du coup il faut que je connecte tout le monde en début de cours, ce qui prend un peu de temps…Sinon la simplicité d’utilisation par les élèves de cette application est très motivante car elles ont vu leur projet avancer rapidement sans difficulté pour chercher les photos ou écrire du texte.

    Le rendu vidéo est aussi très satisfaisant, certaines élèves ont même créé d’autres vidéos Spark pour le plaisir « parce que c’est beau ». Nous avons choisi de présenter notre film au concours Mediatik car la classe était très fière de sa réalisation.

    C’est agréable de voir des élèves en grande difficulté scolaire être fières d’elles même et de ce qu’elles font en classe. Je les ai vu reprendre confiance en elles, demander du vocabulaire pour s’exprimer en langue étrangère et partager leur réalisation avec fierté.

    Retrouvez tous les articles sur Ludovia#14 et toutes les présentations d’ateliers sur notre page www.ludovia.com/tag/ludovia-2017

      Qui est Nathalie Coudore ?

  • Travailler collaborativement avec un MOOC de révision pour le baccalauréat

    Travailler collaborativement avec un MOOC de révision pour le baccalauréat

    A l’occasion de l’université d’été de Ludovia, 14ème édition, de nombreux enseignants et autres membres de la communauté éducative vont venir présenter leur expérience avec le numérique sur le thème de l’année, « Partages, échanges & contributions avec le numérique ». Ludomag se propose de vous donner un avant-goût de ces ateliers jusqu’au début de l’évènement, mardi 22 août.

     

    Virginie Marquet, Géraldine Bridon, Mélanie Fenaert, Geneviève Ponsonnet et Claire Lambert présenteront « Travailler collaborativement avec un MOOC de révision pour le baccalauréat » sur la session III : Espaces d’apprentissage et de formations.

     

    Problématique pédagogique :

    Les élèves de 1ère ES/L passent à la fin de l’année de première, et en même temps que l’épreuve de Français, une épreuve coefficient 2 qui regroupe deux matières : SVT (Sciences de la Vie et de la Terre) et Physique-Chimie. Une heure et demie par semaine en présentiel pour transmettre des connaissances et de la méthode est un défi pour aider au mieux les élèves. Or ils doivent rédiger un commentaire argumenté à l’épreuve anticipée de Sciences, sujet délicat.

    Au moment des révisions, les élèves sont très souvent perdus. Ne sachant pas comment réviser, ils se connectent et se perdent dans la masse d’informations. Ils utilisent des ressources vidéos, des supports numériques trouvés sur internet sans être capable de choisir les plus pertinents. Pour les plus aisés financièrement, des cours privés leurs sont proposés.

    Avoir un MOOC permet de proposer un accompagnement gratuit quelle que soit la localisation géographique, le niveau social ou les besoins particuliers des élèves.

    Comment optimiser les apprentissages en sciences en proposant aux élèves pendant cinq semaines des révisions au baccalauréat via un MOOC a été la problématique pédagogique de cinq professeurs de différentes académies.

    à souligner : mooc aussi utilisable en classe, avec professeur accompagnant

    Apport du numérique ou présentation de la technologie utilisée :

    Deux compétences ont été au coeur de ce projet grâce à différents outils numériques : l’autonomie et la collaboration.

    Proposer un MOOC de révision gratuit (sur la plate-forme EcoLearning en 2016) permet d’apporter des outils utilisés quotidiennement par les élèves mais dans un cadre répondant aux exigences de l’éducation nationale. Cela permet également de rompre l’isolement des élèves à ce moment clé de l’année quelle que soit leur localisation, leur niveau social ou leurs besoins particuliers.
    Participer à un MOOC pour lycéen permet le développement de compétences variées :

    ● Apprendre à utiliser un nouvel outil de représentation du savoir : le MOOC.
    – développer ses compétences digitales dans un environnement numérique
    – devenir acteur sur Internet
    – apprendre à utiliser une plateforme
    – apprendre à travailler en autonomie dans un environnement numérique

    ● Maîtriser son identité numérique :
    – comprendre que toute trace sur Internet est définitive
    – savoir vérifier ses traces sur le MOOC
    – adopter une attitude responsable et savoir sécuriser son identité numérique

    ● Utiliser des outils collaboratifs
    Nous avons également réfléchi à la liste d’outils collaboratifs à mettre en place pour que tous les élèves puissent co-construire leur savoir. C’est ainsi que nous avons sélectionné :
    – Answergarten : création d’un nuage de mots-clés collaboratif sur le thème étudié. Mobilisation du vocabulaire.
    – Framapad : élaboration d’un glossaire collaboratif
    – Mindmup : création de carte mentale collective

    ● Acquérir de l’autonomie
    Un MOOC se déroule pendant un temps donné et limité, cela oblige donc les élèves à se concentrer sur cette tâche. On note aussi que les élèves acquièrent des compétences en autonomie puisqu’ils peuvent travailler uniquement les parties pour lesquelles ils ont des besoins (principe de la pédagogie différenciée).

    Relation avec le thème de l’édition :

    Pour les élèves :
    ● Apprendre à s’ouvrir aux autres :
    – travailler de manière collaborative avec des élèves de tous les pays francophones
    – trouver sa place dans l’environnement de travail mis à disposition
    – devenir tuteur en proposant son aide à ceux qui en ont besoin

    ● Apprendre à co-construire son savoir :
    – utiliser des outils Web 2 mis à disposition : Framapad (écriture de textes ou glossaires collaboratifs), Answergarten (mobilisation du vocabulaire)
    – évaluer ses pairs pour mieux comprendre les notions, ou les méthodes. Se mettre à la place du professeur
    -correcteur pour l’exercice de style qu’est le commentaire argumenté en sciences permet de mieux appréhender les attentes de l’examen.

    ● Apprendre à communiquer
    – utiliser le forum de la plateforme
    – évaluer ses pairs avec bienveillance
    – savoir utiliser un langage correct et idéal en français, langue du MOOC

    Pour les professeurs :
    Une grande majorité des enseignants ne font qu’utiliser internet. Avoir accès à ce type de dispositif a été apprécié par les collègues pour différentes raisons :
    – avoir un support 100 % numérique, utilisable directement, a permis à certains collègues réticents de se lancer. Ils ont pu mettre en place la classe inversée : le professeur assurent la partie présentielle avec l’aide personnalisée, le soutien face aux difficultés rencontrées (méthodologiques ou cognitives). Il fait faire à ses élèves à distance le visionnage des vidéos, les quiz mais les sujets d’annales de baccalauréat étaient faits en classe. Les professeurs ont donc appris à faire cours côte à côte plutôt que d’avoir des révisions transmissives.
    – Création d’une communauté de partage et d’entraide à l’utilisation de ce nouvel outil. Un grand nombres de collègues sont les seuls enseignants de cette discipline dans cet établissement. Avoir un support de travail commun permet des échanges constructifs pédagogiques. Les professeurs auteurs du MOOC sont à la disposition des collègues se posant des questions.
    – Une pédagogie différenciée a ainsi pu être mise en avant : le professeur pouvait faire le choix de donner le même sujet d’annales à l’ensemble de ses élèves ou les élèves pouvaient choisir un sujet d’entraînement.

    Utiliser de manière efficace ce nouveau système de représentation et de communication du savoir qu’est le MOOC nécessite un apprentissage. En accompagnant les participants dans l’utilisation de ces nouvelles pédagogies collaboratives, cela permet aux élèves et aux professeurs de s’ouvrir à de nouveaux horizons. L’espace classe ne s’est donc plus limité à une classe/un professeur mais à plusieurs professeurs/des lycéens francophones localisés dans le monde entier pouvant interagir grâce au MOOC.

    Synthèse et apport du retour d’usage en classe :

    Des classes entières ont été inscrites aux quatre coins de la planète et de la France (1- établissements scolaires). Ils avaient à faire des carte mentales collectives, un glossaire commun sur chacun des chapitres. En parallèles, ils avaient à rédiger des sujets bac mais également corriger leur pair. Les travaux ont été corrigés par des élèves venant d’autres établissements et même d’autres régions géographiques. Ce travail collectif international est remarquable. Ainsi, le nuage de mots construit de manière collaborative, comme le glossaire, reflétait la dynamique qui était présente. Les collègues ont fait réaliser les exercices complexes en classe avec leurs élèves.

    Retrouvez tous les articles sur Ludovia#14 et toutes les présentations d’ateliers sur notre page www.ludovia.com/tag/ludovia-2017

      Qui sont les intervenants ? Retrouvez les sur la page #Ludovia14 ludovia.org/2017/category/intervenants-moderateurs/

  • Survive On Mars, un jeu sérieux numérique et collaboratif

    Survive On Mars, un jeu sérieux numérique et collaboratif

    A l’occasion de l’université d’été de Ludovia, 14ème édition, de nombreux enseignants et autres membres de la communauté éducative vont venir présenter leur expérience avec le numérique sur le thème de l’année, « Partages, échanges & contributions avec le numérique ». Ludomag se propose de vous donner un avant-goût de ces ateliers jusqu’au début de l’évènement, mardi 22 août.

     

     Mélanie Fenaert, Geneviève Ponsonnet et Grégory Michnik présenteront « Survive On Mars, un jeu sérieux numérique et collaboratif » sur la session II : Ressources, jeux & contenus

     

    Problématique pédagogique :

    SurviveOnMars permet de répondre à de nombreuses problématiques pédagogiques :
    – mettre les élèves en activité au sein de tâches complexes plausibles et motivantes, remobilisant compétences et connaissances déjà acquises
    – entamer une séquence, un thème… avec une accroche engageante, en s’appuyant sur la ludification
    – permettre la différenciation des activités en classe, en proposant une mission en alternative à des exercices classiques, ou après ceux-ci pour les plus rapides
    – donner des informations sur l’orientation dans les filières scientifiques
    – rendre les élèves producteurs de leur propre savoir et créatifs, tout en développant la rigueur scientifique et l’esprit critique
    – éduquer à l’information et aux médias
    – développer la collaboration au sein et entre classes
    – développer l’évaluation bienveillante et entre pairs
     

    Apport du numérique ou présentation de la techno utilisée :

    L’univers de Survive On Mars s’appuie sur de nombreux outils numériques :
    les bases, stations spatiales et vaisseaux sont créés grâce au site genial.ly, et sont le support des ressources proposées aux élèves sous forme de vidéos, liens vers des articles scientifiques… les personnages sont créés avec face.co, et leurs biographies sont présentées avec Adobe Spark Page.
     
    Les documents fournis aux élèves permettent l’utilisation du BYOD en classe, grâce aux ID cards avec QR codes. Une adaptation des ressources est aussi envisageable quand les classes n’ont pas accès à Internet.
    Les formats de productions proposés aux élèves s’appuient aussi sur le numérique : traitement de texte, création de diaporama, de vidéo… avec dépôt sur le site Padlet. Ce site permet de me ttre en œuvre la collaboration entre classes d’établissements différents et l’évaluation entre pairs.
     
    Site pour les professeurs : surviveonmars.portail-svt.com/
    Accès général aux plateaux de jeu pour les élèves : www.genial.ly
    Exemple de productions d’élèves : padlet.com
     

    Relation avec le thème de l’édition :

    Survive On Mars est tout d’abord un projet construit grâce au partage de compétences entre professeurs, qui se sont rencontrés sur le réseau social Twitter.
     
    Les échanges constants entre les professeurs créateurs et/ou utilisateurs ont permis la création d’un univers complexe et adapté aux différentes pratiques des enseignants dans leurs classes.
     
    Le scénario est ouvert et complètement adaptable aux souhaits des enseignants désirant s’impliquer dans le projet, et évolue au fil de leurs contributions : développement de nouvelles missions, nouvelles bases, enrichissement du scénario, création de nouveaux personnages, ouverture à des matières non scientifiques…
    Cette philosophie de travail déteint sur les pratiques en classe : au fil des missions, les élèves développent leurs capacités à coopérer et échanger au sein de groupes restreints, mais aussi avec d’autres classes dans d’autres établissements.
     
    Des missions ont été développées afin de faire collaborer des classes pouvant être de niveaux différents, grâce à Twitter ou Padlet : des élèves ayant déjà accompli une mission devenant les experts en aidant d’autres, ou bien deux classes travaillant sur différents aspects d’une même mission en échangeant des informations et en partageant leurs résultats.
     
    Au-delà du travail en classe autour des missions, des élèves contribuent directement à l’évolution du jeu, avec par exemple la création de personnages, et le développement des biographies des personnages existants.
     

    Synthèse et apport du retour d’usage en classe :

    Survive On Mars permet de faire réaliser des tâches complexes en SVT, sciences physique et chimiques, et autres matières… dans un univers scénarisé et ludifié, tout en étant plausible scientifiquement.
     
    L’exploitation de certaines mécaniques des jeux, comme la mise en scène, la scénarisation, les décors de type science-fiction, l’incarnation de personnages, permettent de booster l’engagement des élèves dans les activités en classe, leur motivation.
     
    Selon les souhaits et pratiques du professeur, les missions proposées peuvent servir d’accroche pour une séquence, afin de découvrir de nouvelles notions, ou être exploitées en cours ou en fin de séquence, dans un objectif de remobilisation des connaissances et compétences développées en classe.Les personnages dont les noms cachent des jeux de mots amusent les élèves, ils les incarnent d’assez bonne volonté ce qui les amène à se renseigner sur leurs métiers.
     
    Faire coopérer les élèves au sein d’une classe et entre classes crée de l’émulation, et dynamise des groupes qui ont pu se montrer peu impliqués auparavant.
    Les productions voient leur qualité s’améliorer au fil des missions : les écrits sont plus rigoureux scientifiquement, voire plus critiques. La créativité augmente aussi : les premières missions sont souvent résolues par le biais de textes, puis la nécessité d’illustration pousse de nombreux élèves à créer des diaporamas, voire des vidéos et des BD en ligne.
     
    L’évaluation bienveillante grâce aux badges n’est pas vécue comme une sanction. L’évaluation entre pairs aiguillonne les élèves, pimentant les enjeux de la mission ce qui est encore facteur de motivation ; pour les élèves évaluateurs, se positionner en tant que « professeur » les amène à réfléchir au respect des critères d’évaluation et à la tournure et la bienveillance de leurs appréciations, ce qui les renvoie à la qualité de leurs propres productions et donne du sens aux appréciations de leur professeur.
     

     
     
    Plus d’info sur Mélanie Fenaert, Geneviève Ponsonnet et Grégory Michnik
    Retrouvez tous les articles sur Ludovia#14 et toutes les présentations d’ateliers sur notre page www.ludovia.com/tag/ludovia-2017

  • Convaincre et aider une collègue : atelier tutorat codage en CE2

    Convaincre et aider une collègue : atelier tutorat codage en CE2

    L ‘idée était de montrer de façon pratique à une collègue comment introduire l’activité codage dans sa classe : lien avec le programme, gestion du groupe classe en demi groupe et maitrise de l’outil en sachant qu’elle même n’était pas du tout experte.

    Article par Ch. Billot, professeur des écoles dans l’académie de Toulouse.

    Deux séances de une heure et quelques discussions informelles de 10 -15 minutes ont suffi , maintenant, elle souhaite continuer l’aventure et a découvert qu’il est possible d’apprendre en s’amusant et en jouant.

    La première étape consistait à rappeler les liens avec le programme et lui montrer dans notre livret d’évaluation à quoi cela correspondait :

    Domaine 1 : des langages pour penser et communiquer

    « L’élève sait que de langages informatiques sont utilisés pour programmer des outils numériques (..).Il connaît les principes de base de l’algorithmique et la conception des programmes informatiques. Il les met en œuvre pour créer des applications simples. »

    Deuxième étape lui expliquer avant le déroulement de la séance que j’allais animer dans sa classe sans rien lui demander en retour, juste d’observer si elle en avait envie.

    Je me suis donc lancée, avec des prénoms d’élèves que je ne connaissais pas et des élèves qui n’avaient jamais touché une tablette dans le cadre scolaire d’où une grande excitation.

    (Dans ma classe, je me lance dans la création de contenu avec les élèves lorsque ils ont d’abord eu quelques séances pour maitriser l’outil avec les règles d’utilisation : comment ouvrir, fermer, proprement une application, comment partager un outil à deux ..)

    Très vite, ma collègue est intervenue comme partenaire d’animation.

    Elle s’est aussi rendue compte par elle-même qu’il n’y avait pas besoin de maîtriser les fonctionnalités de l’application, il suffisait juste de maîtriser son intention pédagogique : réaliser les défis, travailler à deux, respecter l’opinion de l’autre…

    En raison d’un manque de temps (classe qui m’attendait revenant de sport, pleine d’entrain…), nous n’avons pas eu beaucoup de temps pour faire le bilan de la séance. Mais le principal est que ma collègue m’a demandé si, à mon avis, elle pourrait recommencer seule la semaine prochaine avec les mêmes défis de codage :-).

    Extra, la démarche était lancée !

    Je suis donc intervenue, une dernière fois avec des défis de codage un plus élaborés : faire disparaître et réapparaître derrière un décor ou un personnage ..

    Lors de cette troisième étape, je lui ai montré l’utilisation de la fonction « recopie vidéo » pour faciliter la présentation des groupes. Volontairement, la première fois, les groupes se déplaçaient pour se brancher au vidéo projecteur en filaire.

    Je pense que la première fois, il ne faut pas vouloir en faire trop pour ne pas « noyer »  la personne à qui on vient donner un coup de main.

    Donc OUI, même les personnes les plus «  allergiques à la technologie » peuvent être initiées au codage car ce sont des éducateurs passionnés qui n attendent qu’un petit coup de pouce dans un domaine qu’ils ne maîtrisent pas.

    Comment serions nous, à leur place si du jour au lendemain, on nous demandait d’être des experts dans … la mécanique ou la couture ou un autre sujet qui ne nous est pas du tout familier ?

    Auteur : Ch.Billot @nerolicaCDB avril 2017

  • Mise en place d’une « pédagogie de l’action » au collège de Lapalisse dans l’Allier

    Mise en place d’une « pédagogie de l’action » au collège de Lapalisse dans l’Allier

    Avec l’arrivée du Plan Numérique et des tablettes au collège Lucien Colon de Lapalisse dans l’Allier, une dynamique s’est construite au fil des semaines et des mois entre les enseignants, pour tendre vers une pédagogie de « l’action » comme aime à le rappeler Thierry Roche, professeur de technologie, référent numérique et initiateur de ce nouvel élan.

    « Dans ma classe, les élèves bougent et ne sont pas assis tout le temps en rang d’oignons ».

    Posture de l’enseignant dans l’espace classe

    La classe de technologie de Thierry Roche est organisée sous forme d’ateliers. Chaque élève avance à son rythme et retrouve toutes les consignes, via les tablettes, grâce aux ressources déposées par l’enseignant sur l’ENT.

    Cet enseignant reste persuadé que ce mode de pédagogie rend les élèves plus autonomes et leur permet d’acquérir une grande confiance en eux. C’est le cas pour tous les élèves mais surtout, pour les élèves en difficultés, comme par exemple les élèves portant des troubles dyslexiques.

    Pour eux, l’arrivée des tablettes est un énorme atout !

    Individualisation du travail et autonomie des élèves

    Julien Rondepierre, élève de 5ème, en témoigne :

    « La tablette m’aide surtout pour être plus en avance et moins pénaliser le cours. Le côté tactile me permet de recopier plus facilement ».

    Le travail avec les élèves atteints de troubles dyslexiques et l’introduction de la tablette sont deux sujets liés qui font partie d’une étude globale à l’échelle de l’académie de Clermont-Ferrand, à laquelle participe Thierry Roche.

    Néanmoins, Thierry Roche insiste sur le fait que la tablette n’est pas une fin en soi et qu’il peut très bien s’en passer. C’est plus son changement de posture en tant qu’enseignant et l’apprentissage de nouvelles méthodes de travail par les élèves qu’il souhaite plébisciter (avec un outil bien utile à cela, représenté par la tablette numérique).

    Le collège de Lapalisse a bénéficié d’un chariot de 48 tablettes qui tourne de classe en classe. Les élèves ne ramènent pas les tablettes à la maison, ce n’est pas leur cartable numérique ; « mais plutôt un cahier, une ardoise, c’est le document qui va leur permettre d’avancer dans le programme et d’acquérir des connaissances », ajoute Thierry Roche.

     

    Ce reportage a été réalisé dans le cadre des NetJournées 2017 qui ont eu lieu à Vichy du 29 au 31 mars, organisées par le groupe ITOP.

    A ce sujet, retrouvez toutes les interviews réalisées sur les NetJournées sur notre page dédiée.

     

  • Dans l’industrie, ce sont les collégiens et lycéens qui refont le monde !

    Dans l’industrie, ce sont les collégiens et lycéens qui refont le monde !

    16 collèges et lycées de l’académie de Montpellier, accompagnés par FACE Hérault, FACE Aude, FACE Gard ont relevé le défi TEKNIK le 11 mai à l’IUT de Montpellier.

    Relever le défi Académique TEKNIK : c’est ce à quoi ont participé 24 groupes de collégiens et de lycéens de 16 établissements de l’Académie de Montpellier, le 11 mai, de 8 à 13 heures, à l’IUT de Montpellier.

    Ce challenge met en compétition les « objets connectés » crées par les élèves, durant les séances de créativité, dans le cadre du programme TEKNIK.

    Durant l’année, ils ont bénéficié de l’intervention de professionnels venus présenter leur métier et secteur industriel tel que l’aéronautique, les énergies renouvelables, l’informatique, l’agroalimentaire, l’environnement, l’électricité… Autant de secteurs qui recrutent dans la région. Autant de métiers d’avenir boudés par les 15-25 ans, pour qui l’industrie évoque le travail à la chaîne (85%), les métiers pénibles (81%), non-mixtes (89%) ou mal rémunérés (68%)[1].

    Après délibérations du jury, les prix ont été remis à 12h par Armande LE PELLEC-MULLER, recteur de la région académique Occitanie, recteur de l’académie de Montpellier, chancelier des universités, Mattéo VALENZA, directeur de l’IUT de Montpellier, Clare HART, présidente de FACE Hérault, Gaëlle ALBARIC, directrice de FACE Aude, Julien ROUYAT, directeur de FACE Gard.

    A l’heure où 1 jeune Français sur 6 quitte le système éducatif sans diplôme, TEKNIK sensibilise les élèves de la 4e à la 1e aux métiers techniques et industriels, via des séances des médiations innovantes déployées en classe avec la participation de collaborateur.rice.s d’entreprises et des enseignant.e.s.

    Pour la première fois en France, ce programme fait le lien entre 3 univers :

    • les acteurs de l’orientation scolaire et professionnelle
    • les experts de la culture scientifique, technique et industrielle (CSTI)
    • les entreprises.

    Ce challenge s’inscrit ainsi parfaitement dans la dynamique de l’académie de Montpellier visant à élargir le champs des possible des élèves en matière d’orientation, à leur ouvrir un maximum de perspectives de formations ou de carrières.

    Ces rencontres sont une nouvelle occasion de se mobiliser pour renforcer l’estime de soi des élèves afin que chacun puisse s’orienter vers le niveau de qualification le plus ambitieux.

    ouronnement de la créativité des collégiens et des lycéens, ces prix sont aussi des tickets pour l’édition nationale du défi TEKNIK. Car l’aventure ne s’arrête pas là…

    Avec l’appui de la Fondation TEKNIK, les meilleurs projets de collégiens et lycéens de 15 académies se confronteront le 30 mai 2017, à Paris, en présence de partenaires nationaux tels ENGIE, REXEL, ENGIE HOME SERVICE, DASSAULT…

    Créée en avril 2015, par Najat Vallaud-Belkacem, Ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et Gérard Mestrallet, Président de FACE, la Fondation TEKNIK prévoit de sensibiliser 100 000 jeunes bénéficiaires et de mobiliser 3 500 collaborateur.rice.s d’entreprises dans 14 champs industriels, ces cinq prochaines années.
    Cette mobilisation nationale porteuse d’avenir s’adresse en 2017 à 25 000 bénéficiaires dans toute la France, dont 2000 élèves au total accompagnés par les clubs FACE Hérault, FACE Aude, FACE Gard, plus particulièrement dans les établissements des Réseaux d’Education Prioritaire (REP et REP+).

    TEKNIK bénéficie du concours du Programme d’Investissements d’Avenir (PIA), porté par l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru) et des entreprises membres de la fondation TEKNIK et du soutien du Ministère de l’Éducation nationale.

    « Trop souvent stigmatisé, le secteur de l’industrie a été délaissé par les jeunes générations mais aussi par les structures scolaires, en particulier lors des phases d’orientation. Pourtant, il représente un vivier d’emplois important et un levier majeur d’insertion sociale et professionnelle pour les jeunes.

    Le projet TEKNIK a pour rôle de redonner goût à cette culture et de gommer les stéréotypes liés à ces métiers, notamment sur les questions d’égalité des chances et de mixité. Avec la participation des acteurs de l’orientation scolaire, les experts de la culture scientifique (CNAM, musée des Arts et Métiers), technique et industrielle, les petites et grandes entreprises et en cofinancement avec le Programme d’Investissement d’Avenir (PIA), TEKNIK ouvre de nouvelles perspectives d’orientation aux élèves en créant de nouvelles vocations professionnelles », souligne Vincent Baholet, Délégué Général de FACE.

    [1] IFOP-Institut Lilly (2013), « Les jeunes et les métiers de l’industrie »

  • Le Twittconte aux cycle 1 et 2 : comment tout a commencé…avec Antonia, Laetitia, Séverine et Liliane

    Le Twittconte aux cycle 1 et 2 : comment tout a commencé…avec Antonia, Laetitia, Séverine et Liliane

    Il y a quelques mois, en Août 2016, nous étions toutes les quatre à Ludovia, regroupées autour du stand de Régis et Bruno : Twittcontes. Nous n’entendions que les mots “Cycle 3” et pourtant, nos regards se sont croisés à un moment :

    “Possible au cycle 2 ! Et même au cycle 1 ! En dictée à l’adulte ! Allez chiche , on se lance !”…

    Lors des vacances de février, Séverine nous contacte et nous propose de passer enfin à l’acte ! Elle nous suggère même l’album qui pourrait être le point de départ de notre travail : “Boucle d’Ours” de Stéphane Servant ( très belle découverte d’ailleurs ! ).

    Et nous voilà donc embarquées…et même si deux d’entre nous étions stressées ( bon j’avoue je ne l’ai pas dit au début… ), nous étions très motivées par ce nouveau projet.

    De retour en classe, après les vacances, j’ai donc commencé l’étude de cet album ( tout comme mes collègues ) avec mes élèves, en leur dévoilant, indice après indice, notre nouveau projet : le Twittconte. Cette contraction entre Twitter et conte les a emballés !

    Pendant ce temps, nous, enseignantes, avons communiqué, distribué les rôles/personnages de chaque classe, déterminé un jour et des horaires précis de 13h50 à 15h30, échangé des ressources communes, stressé parfois…mais étions vite rassurées par la sérénité et confiance des collègues…

    Nous avions préparé une trame commune à toutes, avec un certain nombre de tweets préparés en amont dans nos classes respectives. Mais nous savions qu’il y aurait aussi des imprévus, des surprises que nous devrons gérer le jour J, laissant ainsi libre court à la spontanéité des enfants.

    Et ce jour J est arrivé ! Mes élèves connaissaient l’album par coeur.

    Idem pour la trame narrative, et pour leurs différents rôles ( le narrateur et le loup ). Plusieurs photos représentant différentes scènes du twittconte étaient prêtes également. Nous étions donc très confiants ! et pressés aussi de passer à l’oeuvre !

    J’avais également préparé des coloriages pour occuper mes élèves pendant ces deux heures consacrées au twittconte.

    Mais, à l’issue des deux heures, quelle surprise de constater que nous n’avions pas vu le temps passer ! Pas le temps de colorier quoi que ce soit !

    Pendant deux heures, les élèves ont gardé le nez sur leur tablette, à l’affût de tout nouveau tweet, LISANT et RELISANT à voix haute ce qu’ils découvraient.

    Et parfois, souvent même, des rires ont fusé, expliqués par les vidéos qui accompagnaient ces tweets et qu’ils écoutaient et reécoutaient avec plaisir.

    Et des exclamations ont aussi fusé quand ils lisaient les tweets de leur propre personnage ( ces mêmes tweets qui avaient fait l’objet de travail en amont, soit à l’oral, soit à l’écrit ).

    Mais quel plaisir de découvrir enfin ceux des autres personnages ! Et quelle surprise ! Et oui ! nous étions prévenus ! avec twittconte, il faut s’attendre à quelques changements, imprévus, surprises ! Et quel bonheur de pouvoir, savoir les LIRE tout seuls !

    Pendant ce temps, que fait la maîtresse ? Elle gère les différents comptes créés à cette occasion par les “plombiers”, elle saisit les différents tweets au moment convenu ( ou pas ), interroge les élèves, demande confirmation…et cela jusqu’au tweet final qui conclut le twittconte.

    Beaucoup d’émotions à ce moment là ! Nous nous regardons tous dans la classe ! ça y est ! nous l’avons fait ce twittconte ! “Et c’était super !” rajoutent-ils tous en choeur.

    • Pourquoi c’était super ?
    • On ne s’est pas ennuyés ! On a beaucoup ri ! Bon d’accord, on a été un peu bruyants, mais c’était à cause des vidéos trop rigolotes !
    • Vous me dites que vous ne vous êtes pas ennuyés ? Qu’avez-vous fait aussi ?
    • On a ri… On a attendu les tweets…On a tout LU les tweets ! On n’a pas eu le temps de faire les coloriages !
    • Êtes-vous prêts à recommencer ?
    • OUUIIIIIII !!!!

    Que dire de plus ? Effectivement, pendant deux heures, j’ai vu des enfants actifs, concentrés, motivés mais surtout HEUREUX ! et surtout HEUREUX d’avoir relevé ce très beau défi ! Et je suis très fière d’eux ! je n’ai cessé de leur répéter !

    Alors, un twittconte au cycle 2, dès le cycle 1 ? OUI, c’est POSSIBLE ! J’en suis convaincue !

    Et quand je repense au tweet d’un collègue “Mais comment trouvez-vous le temps de faire tout ça ?”,

    je me dis que je n’ai rien fait de plus que d’habitude : mes élèves lisent, écrivent, étudient la langue, mais ils le font autrement, via d’autres supports, d’autres projets…

    Et je suis sûre qu’ils ont fait, étudié et retenu beaucoup plus que ce que je leur proposais avant cette belle expérience…que je renouvellerai, c’est certain !

    Un grand BRAVO à tous nos élèves réunis !

    Un grand Merci à mes collègues Antonia, Laetitia et Séverine ! Sans oublier évidemment Régis et Bruno !

    Plus d’infos :

    le lien vers la page https://twittconte.org

    Auteur :  Liliane Piacenza

  • FCL en France : ben non, ce n’est pas un club de foot !

    FCL en France : ben non, ce n’est pas un club de foot !

    FCL, c’est le sigle de Future Classroom Lab, un projet porté par European Schoolnet (EUN), une association d’une trentaine de ministères de l’éducation européens. Le premier Future Classroom Lab, basé à Bruxelles existe depuis janvier 2012. 

    Il s’agit d’un laboratoire pédagogique où des équipes se retrouvent pour  concevoir « la classe de demain »,  où les technologies numériques sont intégrés  à une diversité de situations d’apprentissages.  Cet espace comporte six zones de travail.

    Elles sont bien définies par leurs tapis de couleur différente et permettent aux visiteurs de vivre diverses expériences :
    . zone de création en vert, une sorte de médialab ;
    . on trouve dans la zone de recherche en violet divers capteurs, robots et autres appareils ;
    . la zone de collaboration en bleu avec son panneau de remue-méninges ;
    . la zone de développement au tapis rouge et au mobilier informel permet aux participants des réaliser des activités d’apprentissages autonomes ;
    . la zone de présentation en orange est l’endroit idéal pour présenter les résultats des travaux
    . la zone d’interaction en rose offre tout le matériel nécessaire aux apprentissages interactifs pour favoriser la création conjointe, nommée aussi co-création, de leçons par les participants.

    Pour intégrer le projet dans des contextes nationaux, les ministères de l’éducation de 12 pays européens, dont la France, se sont entendus pour créer des ambassadeurs dont le rôle consiste à construire et coordonner des réseaux nationaux.

    En France, la Direction du Numérique Éducatif, une des trois directions du ministère de l’Education Nationale français mène le projet et Xavier Garnier, Ambassadeur de la FCL se charge de la tâche de développement et de coordination.

    Deux cents mètres carrés et trois espaces rassemblent au Lycée Pilote Innovant International de Poitiers  (LP2I ) les six zones d’apprentissages aux couleurs du FCL de Bruxelles dans une organisation spatiale différente.

    Espace Visio-conférence, Salle collaborative, Espace projet, vous pouvez en lire le détail ici  http://blogpeda.ac-poitiers.fr/fclf/les-future-classroom-labs-en-france/lespace-fclp2i-le-laboratoire-pedagogique-du-lp2i/
    Des enseignants de plusieurs régions oeuvrent déjà à réaliser des activités pédagogiques innovantes dans ces laboratoires pédagogiques.
    FCL Normandie au Collège Denis Diderot, le rectorat de Rouen en Normandie,  FLC@ctif le Petit Quevilly, les experts au Collège Jean Giono du Beausset, les experts en CM1 – Riez en Provence

    Deux initiatives indépendantes, la salle ECLA à Lyon et le projet Fabulis (Sarreguemines), lauréats d’un prix de l’innovation  (2016 et 2917) ont rejoint le projet FCL comme partenaire.

    La Boîte à Outils

    Un produit particulièrement utile élaboré par FCL est la Boîte à Outils où on guide l’utilisateur pas à pas dans la production de scénarios pédagogiques qui utilisent le numérique et la démarche pour mettre ceux-ci en oeuvre.

    La Boîte à Outils propose des conseils qui s’adaptent au contexte local. On peut les utiliser pour apporter des changements soit pour une seule classe ou pour tout un établissement :

    Boîte à Outils 1 

    – Aide à repérer des acteurs et des tendances.  Comment trouver de bons partenaires? Qu’elles sont les tendances identifiables qui influenceront l’éducation? Comment rédiger un scénario pédagogique adapté aux besoins du futur ?

    Boîte à Outils 2
    – Propose une auto-évaluation qui permet aux établissement de vérifier l’efficacité dans leur usage du numérique soit pour apprendre, soit pour enseigner. Ce modèle permet d’analyser comment l’établissement et son personnel correspond à «la classe de demain» selon cinq dimensions :
    – rôle de l’apprenant ;
    – rôle de l’enseignant ;
    – objectifs d’apprentissage et leur évaluation ;
    – capacité de l’établissement à permettre et favoriser l’innovation en classe :
    – liste de moyens.

    Boîte à Outils 3
    – Permet de créer un scénario pédagogique ou adapter des scénarios existants en travaillant en ateliers collaboratifs de 3 ou 4 enseignants.

    La première étape de la rédaction d’un scénario consiste à réfléchir sur les compétences transversales qu’on vise faire acquérir par l’apprenant.
    La deuxième étape de réflexion est se demander comment ce scénario pédagogique permettra au contexte éducatif de l’établissement d’évoluer vers un usage plus complexe du numérique.
    En troisième étape les participants sont invités à réfléchir sur les particularités de leur établissement identifiées en 1 et comment ces caractéristiques influenceront leur choix de scénario pédagogique.

    Boîte à Outils 4
    – Création d’activités pédagogique innovantes.

    Les éducateurs sont guidés pas à pas à partir de la planification de l’activité, en passant par tous les aspects à considérer lors de l’atelier de création de cette activité et se termine par l’énoncé pédagogique qui indique comment plusieurs activités pourraient être utilisées ensembles selon une certaine séquence ou un certain contexte. Ce n’est qu’à cette étape que sera décidé quelles technologies seront utilisées pour réaliser les activités avec les élèves.

    Boîte à Outils 5
    –  Une série de conseils pour évaluer l’innovation en classe.

    Conclusion de la pédagogue

    Le numérique perturbe nos société. Le numérique entre dans nos classes.  On assiste à nombreux débats autour de l’idée de ces classes intelligentes, ces salles de classe interactives où les élèves disposent d’ordinateurs ou de tablettes et où ils sont initiés au travail collaboratif.

    Ces classes intelligentes exigent de nouvelles dynamiques, une diversité de stratégies éducatives et des espaces variés, adaptables, inspirants et au service, au même titre que les technologies, de la scénarisation pédagogique. Future Classroom Lab en France et ses ambassadeurs dévoués et créatifs jouent un rôle dynamique dans le développement d’une pédagogie adaptée à ce nouveau paradigme, l’ère du numérique.

    Plus d’infos :
    Vous pouvez contacter Xavier Garnier,  ambassadeur de la FCL en France et participer à votre façon à l’avancement de l’éducation.
    email : FCL.c@gmx.fr
    Twitter : @XG_lp2i

    En vidéo : Les experts, un scénario de travail collaboratif
    Future Classroom Lab en France blogpeda.ac-poitiers.fr/fclf
    L’éducation et la formation tout au long de la vie – Compétences clés

  • Se réconcilier avec l’orthographe grâce à la Twictée

    Se réconcilier avec l’orthographe grâce à la Twictée

    Karine Stutzmann, professeur des écoles dans l’académie de Strasbourg, a commencé à utiliser le dispositif Twictée en classe de CE1 puis,  en collaboration avec d’autres enseignants, s’est lancée avec ses élèves de CP. Elle témoigne au micro de ludomag lors de l’évènement des Netjournées qui ont eu lieu à Vichy les 29 et 30 mars 2017.

    « Nous avons fait tout un travail collaboratif avec mes collègues enseignants pour adapter le dispositif à des élèves de CP, non lecteurs, et qui ont donc des besoins différents ».

    Comment fonctionne ce dispositif de manière concrète en classe ? Explications avec Karine dans la vidéo ci-contre.

    Un exemple de Twoutils en vidéo :

    Retrouvez tous les articles et interviews en vidéo sur notre lien dédié NetJournées 2017.