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  • Codage et robotique dans l’académie de Limoges : un projet autour des mini-robots ozobot.

    Codage et robotique dans l’académie de Limoges : un projet autour des mini-robots ozobot.

    270 robots ozobots sont actuellement déployés dans les classes (premier et second degré) de l’académie de Limoges. Le pilote de ce projet, François Coutarel, DAN adjoint, nous en dit plus dans l’article ci-dessous.

    Comment est né ce projet et quels étaient ses objectifs ?

    « Nous avons réfléchi, Jean-Luc Bousquet (DAN) et moi-même, à la manière la plus efficace pour accompagner l’arrivée du codage dans les nouveaux programmes à l’école élémentaire et au collège. Nous voulions sortir de la logique du projet ponctuel ou de l’innovation pour passer directement à un usage courant dans les classes, auprès d’un maximum d’élèves« .

    Cela a été possible en mobilisant différentes structures et moyens de l’académie :

    • Un budget d’équipement, accordé à la Dané par le ministère, qui nous a permis d’acquérir 45 mallettes de 6 robots ozobot (soit 270 robots).
    • La mise en place d’un groupe de travail (ERR Equipe de Réflexion et de Recherche) d’une quinzaine de personnes, qui regroupe des enseignants et des formateurs du premier et du second degré, des personnels de Canopé et de l’Espé. Le dispositif ERR nous permet de nous réunir 3 fois par an et de disposer de quelques vacations.
    • Des formations ont été programmées (PDF du premier degré et PAF du second degré).

    Ce triptyque groupe de travail de formateurs – formation des enseignants – prêt gratuit de matériel sur une période assez longue, a vraiment été la clé du succès de cette opération.

    Le pilotage académique par la Dané est également important, et a permis de donner une cohérence au projet et de mutualiser les ressources.

    Il est important de signaler que tout cela est parti d’un gros travail de la part de l’équipe TICE87, qui a très tôt repéré les potentialités de ces petits robots. Leur travail d’expérimentation, d’accompagnement dans les classes et de conception de modules de formation ont vraiment constitué la solide base de départ de tout ce projet.

    Pourquoi ce choix des robots ozobot ? (Les thymio sont également très utilisés dans les écoles)

    Non, en réalité les robots sont très peu utilisés dans les écoles, essentiellement pour des raisons de coût ! Pour la plupart des écoles, la seule manière d’y avoir accès est de participer à divers projets ou défis (quand ils existent sur leur territoire) ou de faire appel à des prêts ponctuels de la part de Canopé, qui fait un gros travail sur la robotique à l’école.

    Nous avons choisi d’investir dans un seul type de robot, peu coûteux mais avec un potentiel intéressant, afin de pouvoir en acquérir le plus possible.

    Cyril Mistrorigo, IAN de lettres, prépare un circuit pour travailler sur le récit

    Avec une ou deux mallettes de 6 robots dans une classe, il est possible de faire travailler les élèves en petits groupes ou même de manière individuelle si on organise des ateliers différents. Nous avons également recherché la complémentarité avec les 3 ateliers Canopé, qui peuvent prêter quelques thymio et accompagner les enseignants désireux d’utiliser des robots plus complexes.

    Un autre argument important en faveur des ozobot a été l’expertise existante de l’équipe TICE87 qui a fini de nous convaincre du potentiel de ces mini-robots.

    Vous parlez d’écoles, est-ce que le second degré est également concerné ?

    Oui bien sûr. Des robots ozobot sont également prêtés dans des collèges et des lycées (voir la carte).

    Au collège, l’historique est différent, les enseignants de technologie travaillent depuis longtemps avec des robots. Les défis robots organisés avec les classes de 3eme dans les 3 départements ont d’ailleurs un grand succès. Nous avons voulu encourager des projets dans d’autres disciplines (voir les exemples en SVT et français) ainsi que dans les EPI. Nous avons également voulu utiliser ces robots pour favoriser la liaison école-collège au travers de projets en cycle 3.

    Nous avons également des utilisations en lycée et lycée professionnel, par exemple en mathématiques.

    Ozobot est un robot très simple, pourquoi ne pas promouvoir des robots plus complexes comme NAO ou POPPY ?

    Ils sont clairement beaucoup trop coûteux. Notre objectif était une diffusion la plus large possible.

    NAO dans toutes les classes, c’est clairement de la science-fiction.

    Léa et Apolline : élèves béta-testeuses

    Nous avons eu des expérimentations dans quelques écoles de l’académie (grâce à des partenariats avec une fondation ou avec une école d’ingénieurs), avec des résultats très intéressants, mais ce n’est absolument pas transposable ou généralisable : les moyens (budgétaires et humains – programmer NAO est très complexe) ne suivront pas.

    Et puis ozobot permet de faire déjà beaucoup de choses, bien au-delà de ce que demande les programmes en cycle 4.

    N’importe quel enseignant peut l’utiliser après une petite formation. Enfin, son coût (nous utilisons la version ozobot-bit) permet aux enseignants convaincus après un prêt, d’envisager d’en faire acheter suffisamment pour une classe.

    Comment comptez-vous diffuser les exemples d’usages et les productions du groupe de travail académique (exemples d’activités, modules de formation, etc…) ?

    Toutes les productions de notre groupe de travail sont publiées au fur et à mesure, à la fois sur les sites de diffusion des différents acteurs (équipe TICE87, Canopé, sites disciplinaires, etc…), et sur un site dédié au projet : robotcode que j’alimente.

    Nous utilisons également le réseau Viaéduc, mais dans un groupe privé, qui nous sert à échanger et mutualiser entre membres de l’ERR.

    Pour ce qui est des exemples d’usage en classe, nous allons inciter les enseignants à déposer des activités dans Cartoun.

    Pour terminer, pouvez-vous nous citer quelques exemples de productions issues de ce projet académiques ?

    Bien sûr. Parmi les plus intéressants, je pense notamment à :

    • Les modules de formation de l’équipe TICE87 : lien
    • Les modules de formation de Canopé : lien
    • Le formidable travail de Jean-Claude Muracciole, ATICE ASH87 (logiciel pour permettre aux élèves relevant de l’ASH de tracer facilement des circuits pour ozobot, et qui offre également un mode simulation sous la forme de jeu) : lien
    • Des exemples d’utilisation en classe de SVT au collège (avec l’avis de l’IA-IPR) : lien
    • Des exemples d’utilisation en français au collège (avec l’avis de l’IA-IPR) : lien
    • Le remarquable projet « science-fiction » de Cyril Mistrorigo, IAN de lettres, avec une classe de troisième, dans lequel les tablettes numériques et les robots sont des outils au service d’un ambitieux projet : lien
    • Des exemples en mathématiques (à paraitre ici)

     

    En conclusion, je voudrais faire passer le message que les enseignants sont incroyablement inventifs et motivés. Si l’institution parvient à leur donner les moyens pour laisser cette créativité s’exprimer, les résultats sont spectaculaires, aussi bien pour le plaisir d’enseigner (c’est important), que pour le plaisir d’apprendre observé chez les élèves (c’est essentiel).

    Plus d’infos :
    Voir la carte du déploiement des robots sur l’académie de Limoges.

    Merci à François Coutarel, DAN adjoint de l’académie de Limoges pour ce retour d’expérience très complet.

    Crédit photos : François Coutarel

  • Ongola FabLab

    Ongola FabLab

    Ongola FabLab, le 1er atelier de fabrication numérique du Cameroun a été inauguré le jeudi 6 avril 2017 à Yaoundé au sein du Campus Numérique Francophone de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) dans la capitale camerounaise.

    Cette initiative est une des premières illustrations du partenariat signé entre la Fondation Orange et l’AUF en faveur du numérique éducatif.

    Un FabLab pour améliorer l’employabilité

    Le projet « Ongola Fablab » est destiné à aider les jeunes camerounais défavorisés dans leurs projets professionnels, en leur permettant d’intégrer les pratiques numériques et d’accroître leur employabilité, en développant leur créativité et leurs compétences.

    En effet, le FabLab offre un espace et du matériel de prototypage pour faciliter la mise en œuvre d’idées et favoriser l’acquisition de compétences et de connaissances par la pratique à travers le numérique. Si le FabLab s’adresse en priorité aux cibles défavorisées et aux jeunes innovateurs, il pourra accueillir d’autres publics notamment les designers, les artistes, les étudiants, ou encore les jeunes en recherche d’emploi désireux d’expérimenter et de pratiquer les compétences acquises.

    Ongola FabLab : illustration d’un partenariat pour développer le numérique éducatif

    Le projet Ongola Fablab, présenté conjointement par l’AUF et la Fondation Orange, a été retenu fin 2016 dans le cadre d’un programme international d’éducation numérique, « FabLabs Solidaires International », soutenu par la Fondation Orange.

    L’AUF et la Fondation Orange sont des promoteurs du numérique éducatif. Ils œuvrent respectivement pour le développement de l’usage des nouvelles technologies dans l’enseignement afin de favoriser l’employabilité et l’insertion professionnelle des jeunes et des diplômés.

    Cet objectif commun a conduit les deux institutions à signer un accord-cadre de partenariat le 31 mars dernier, en vue de favoriser le numérique éducatif. La création d’ Ongola FabLab est l’une des premières illustrations concrètes de ce partenariat.

  • Mathemagics Multiplication, pour mémoriser les tables de multiplication avec plaisir !

    Mathemagics Multiplication, pour mémoriser les tables de multiplication avec plaisir !

    Mathemagics Multiplication est une méthode innovante de mémorisation des tables de multiplication.

    Vos enfants ont du mal à apprendre leurs tables de multiplication ?
    C’est une corvée pour eux ?
    Redonnez-leur le sourire avec cette application !

    ”Mathemagics Multiplication” est une méthode basée sur la visualisation mentale, elle est adaptée à l’imaginaire des enfants et leur permet de mieux retenir les tables de multiplication.

    Au lieu de confronter les enfants à une suite d’opérations abstraites, nous allons leur raconter des histoires dont les héros sont des nombres.


    Le cerveau retient plus facilement et plus durablement des images qui ont du sens.

    Ainsi, tout en s’amusant, les enfants vont spontanément et durablement mémoriser leurs tables de multiplication.

    Essayez la méthode de notre sympathique petite sorcière et vous verrez que les maths sont magiques…, c’est  Mathemagics !

    Cette méthode a été testée dans plusieurs écoles, elle est recommandée par des enseignants et des orthophonistes.

    « L’aspect narratif et l’humour permettent de toucher l’ensemble des élèves, et de proposer une nouvelle approche. » Marlène D. professeur des écoles CE2

    « Nous l’avons testée en APC, c’est un véritable atout car cela permet une autre approche que celle proposée en classe. » Emma M. directrice d’école primaire

    « Je suis très emballé par cette méthode. » Cédric B. professeur des écoles CE2

    L’application sera disponible sur tous les stores le jeudi 9 mars !

    Vous pourrez tester l’efficacité de la méthode avec la table de 4 en téléchargeant gratuitement cette application.

    Pour les enseignants, une version école de l’application est désormais disponible.

    La version « école » comprenant en plus :
    =>Possibilité de créer jusqu’à 30 profils par application
    =>Plus de statistiques sur la progression de l’apprentissage de chaque élève
    =>Mode ‘libre’ si l’enseignant veut déverrouiller la progression et accéder librement à chaque module
    =>Possibilité de bénéficier du programme d’achat en volume d’Apple (VPP)

    Plus d’infos : Une plateforme web www.mathemagics.tv sera bientôt disponible

    Cette application a également été soutenue par la Région Auvergne-Rhône-Alpes et a remporté le concours d’innovation numérique Rapplic.

    Une App produite par  www.slimcricket.com

     

    Version Apple : http://bit.ly/SCE4Geo

    Version Google : http://bit.ly/E4Google

    Version Amazon : http://bit.ly/FRSCE4

    Version Web : www.mathemagics.tv

    La version « pro » école : itunes.apple.com/fr/app/mathemagics-multiplication

  • Crowdfunding Ecolia Labs, Le premier Tech Hub Social Au Cameroun – Soutenez nous

    Crowdfunding Ecolia Labs, Le premier Tech Hub Social Au Cameroun – Soutenez nous

    Yves Cedric NTSAMA, Co-fondateur de la startup sociale ECOLIA LABS basée au Cameroun a lancéune campagne sur Ulule pour contribuer à améliorer l’accès à une éducation de qualité à l’aide des TIC, et à promouvoir l’entrepreneuriat numérique des Jeunes et des Femmes au Cameroun et en Afrique.

    « Notre objectif est de contribuer à améliorer l’accès à une éducation de qualité à l’aide des TIC, et à promouvoir l’entrepreneuriat numérique des Jeunes et des Femmes au Cameroun et en Afrique ».

    Nous avons initié une campagne de crowdfunding pour lever des fonds afin de créer le premier Tech Hub Social au Cameroun, où les enfants, les Jeunes et les Femmes pourront apprendre les métiers du numérique les plus pointus, et où ils trouveront toutes les ressources nécessaires pour les aider à créer leurs propres startups.

    Cette espace d’innovation Technologique et Sociale comprendra :

    Un incubateur de startups : pour accompagner les jeunes porteurs de projets innovants
    Un Centre de formation professionnelle aux métiers du numérique : afin de former les Enfants, les Jeunes et les Femmes aux métiers du numérique les plus avancés et ainsi améliorer leur employabilité,
    – Un Fablab : véritable lieu d’innovation sociale où les Jeunes et les femmes développeront de solides compétences sur des technologies de pointes (Impression 3D, Internet des Objets, Drone, Robotique, …) et leur utilisation dans les domaines de : l’agriculture, la santé, l’énergie, l’environnement, la menuiserie, …
    Un espace de coworking : pour favoriser une émulation collective et catalyser l’entrepreneuriat technologique au Cameroun

    Cher partenaire du monde de l’innovation numérique et des Technologies Educatives, nous sollicitons votre soutien pour cette campagne, le principe du crowdfunding étant « tout ou rien », c’est maintenant ou jamais ! Nous savons que vous êtes fortement impliqué dans la transformation numérique de l’école à l’échelle mondial.

    Ce projet est aussi un peu le votre, au regard des actions que vous menez pour faire avancer l’innovation technologique spécialement dans le domaine de l’éducation.

    S’il vous plaît, apportez-nous votre soutien et donnez la possibilité aux Femmes et aux Jeunes de notre communauté de changer positivement leur avenir.
    Voici le lien de la campagne : https://fr.ulule.com/ecolia-labs/

  • Numérique & savoirs… autour de la problématique d’écriTech’8

    Numérique & savoirs… autour de la problématique d’écriTech’8

    Nous avons eu le plaisir d’interviewer Catherine Becchetti-Bizot sur le colloque écriTech’8 pour nous parler du thème de cette 8ème édition : « Numérique & Savoirs : appropriation, scénarisation, construction et coconstruction des savoirs ».

    « Nous nous sommes interrogés sur les modes d’appropriation des savoirs avec le numérique »,

    comment les élèves se les approprient de manière pérène.

    comment les enseignants, eux-mêmes, sont amenés à scénariser les savoirs, autrement dit le rôle de l’enseignant et l’évolution de sa mission pour tenter de se mettre dans une posture nouvelle.

    Enfin, comment peut-on coconstruire ses savoirs tout au long de la vie ?

    Retrouvez toutes les interviews et articles d’écriTech’8 ici.

  • Le numérique modifie t-il les processus d’apprentissage ?

    Le numérique modifie t-il les processus d’apprentissage ?

    André Tricot est intervenu sur le colloque écriTech’8 sur le sujet « Le numérique modifie t-il les processus d’apprentissage ? ». Il nous fait une courte synthèse de son intervention.

    Il tient un discours assez nuancé sur le numérique et son action sur les apprentissages. Par exemple, le numérique a des effets positifs sur la motivation ce qui, pour lui, ne signifie pas forcément des effets positifs sur l’apprentissage…

    « Un des problèmes essentiel du domaine du « numérique » : sous le nom numérique, il faudrait apprendre à catégoriser ».

    Retrouvez André Tricot et sa vision « des numériques », dans la vidéo ci-contre.

  • Le MOOC de la classe inversée

    Le MOOC de la classe inversée

    Jérôme Staub, du réseau Canopé de Limoges, est venu présenter sur le colloque écriTech’8, le Mooc de la classe inversée, 2ème session !

    En effet, c’est la deuxième année que le réseau Canopé met en oeuvre ce MOOC.

    « L’idée est de faire comprendre à n’importe quelle personne, qui a envie de monter une classe inversée, comment on fait, soit les éléments pratiques, mais aussi quelle est la philosophie de la classe inversée« , explique Jérôme Staub.

    Un Mooc qui a bien fonctionné puisqu’il a comptabilisé 9300 inscrits.

    Retrouvez toutes les interviews et articles d’écriTech’8 ici.

  • Education par la Recherche avec les Savanturiers

    Education par la Recherche avec les Savanturiers

    Présentation de cette expérimentation menée sur le territoire national et maintenant à l’échelle internationale par Ange Ansour, directrice du programme Les Savanturiers, lors du colloque écriTech’8.

    « Nous expérimentons le fait que les méthodes, les enjeux, les concepts, le paradigme général de mener une recherche rigoureuse peut être un modèle intéressant pour des apprentissages soucieux des compétences souhaitées pour le XXIème siècle et notamment la créativité et l’esprit critique« , explique Ange Ansour.

    Nous n’allons pas dire qu’il y a une méthode unique à adopter ; il est question de faire appel à l’expertise de l’enseignant afin qu’il puisse créer des projets où l’élève va faire l’expérience de la création, de la construction des savoirs (…)

     

    Plus d’infos :
    https://les-savanturiers.cri-paris.org

     

  • Les Banques de Ressources Numériques Educatives de la DNE

    Les Banques de Ressources Numériques Educatives de la DNE

    Axel Jean, chef de projet à la DNE, est venu présenter les Banques de Ressources Numériques Educatives proposées par la Direction du Numérique pour l’Education.

    « Les Banques de Ressources font partie du Plan Numérique et mises à disposition gratuitement aux enseignants du cycle 3 et du cycle 4, du CM1 jusqu’à la 3ème au collège« , explique Axel Jean.

    Elles viennent en complément des manuels scolaires, sur des contenus et des services.


    Les banques de ressources numériques pour l… par EducationFrance

    Plus d’infos : sur http://ecolenumerique.education.gouv.fr/brne/