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  • Les nouvelles compétences liées au numérique

    Les nouvelles compétences liées au numérique

    Interview de Thierry Karsenti, professeur à l’université de Montréal à la faculté des sciences de l’éducation. Il vient parler au micro de ludomag de toute une série d’articles qu’il a publiés sur les « Nouvelles compétences liées au numérique ». En d’autres termes, « que souhaite t-on que les jeunes maîtrisent au niveau du numérique »?

    « Nous avons également beaucoup travaillé sur le concept de passivité des élèves avec le numérique car c’est un véritable fléau au Canada« .

    « L’idée est maintenant de mettre les élèves en action ».

    Quid du « T » de « Technologie » qui aurait tendance à éloigner les enseignants de l’envie de se plonger dans les usages du numérique…
    Bilan sur l’usage des tablettes par les lycéens à Montréal…

    Interview réalisée à Ludovia#14 par Michel Guillou et Christophe Batier.

     

     

  • Samedi 30 septembre : Adopte un MOOC !

    Samedi 30 septembre : Adopte un MOOC !

    Impossible de passer à côté de ce phénomène d’apprentissage qu’est le MOOC. Ces formations en ligne, ouvertes à tous, ont émergé ces dernières années et font partie de ces modes d’apprentissage à distance de plus en plus utilisés. La Cité des sciences et de l’industrie et FUN, acteur majeur dans le monde des MOOC, proposent une journée spéciale qui leur est entièrement dédiée.

    « Les MOOC (Massive Open Online Course) sont un nouvel exemple de la manière dont le numérique a conquis en quelques années notre quotidien. L’apprentissage en ligne possède ses propres codes, ses propres méthodes, ses propres thématiques. Il nous semblait évident que cette manifestation, conçue avec France Université Numérique avait toute sa place à la bibliothèque de la Cité des sciences et de l’industrie », déclare Bruno Maquart, Président d’Universcience.

    Au programme, 25 MOOC

    (dont certains totalement inédits), workshops et master class, répartis en cinq thèmes : orientation, santé, numérique – technologie, espace et environnement, innovation et entrepreneuriat, pour approfondir ses connaissances en santé, environnement, numérique, développement web, apprendre à innover ou encore à entreprendre.

    ■ Workshops (14h30-17h30) :

    Avec les autres participant.e.s de l’atelier, on manipule, conçoit et fabrique. En moins d’une demi-heure, l’atelier permet de repartir avec un objet unique et de nouvelles connaissances.

    • 14h30 : Imprimer en 3D
    • 15h30 : Ouvrez les portes du laboratoire, cellules et cellules souches
    • 16h : Programmer un objet avec les cartes Arduino
    • 16h30 : De l’atome à l’humain, la racine des mots scientifiques
    • 17h : Du système solaire au Big Bang
    • 17h30 : De la créativité à l’innovation.

    ■ Master Class et « Mon MOOC en 180 secondes » (14h-17h30) :

    Des sessions dédiées aux thématiques liées à l’enseignement par le numérique s’étalent tout l’après-midi, avec des tables rondes suivies de sessions « Mon MOOC en 180 secondes » sur un concept identique à celui de « Ma thèse en 180 secondes ». Montre en main, un membre de chaque MOOC (enseignant, personnel pédagogique ou ancien apprenant) a trois minutes pour convaincre de l’extrême nécessité de s’inscrire dans son MOOC !

    • 14h : Table ronde : « La certification : l’avenir du MOOC ? »
    • 14h30 : Mon MOOC en 180 secondes
    • 15h : Table ronde : « Comment rendre les MOOC plus accessibles ? »
    • 15h30 : Mon MOOC en 180 secondes
    • 16h : Table ronde : « Peut-on apprendre un métier grâce aux MOOC ? »
    • 16h30 : Mon MOOC en 180 secondes
    • 17h : Table ronde : « Quel serait votre MOOC parfait ? »

    ■ La bibliothèque de la Cité des sciences et de l’industrie

    Cet espace de plus de 10 000m² consacré aux sciences est la troisième plus grande bibliothèque de Paris, avec ses 70 ordinateurs et ses 700 places ! Elle propose chaque jourà ses publics plus de 120 000 documents papiers et numériques, ainsi que des services de plus en plus diversifiés et innovants avec sa Cité des Métiers, sa Cité de la Santé, son Studio LEGO® éducation et ses formations aux métiers du numérique.

    ■ FUN

    France Université Numérique opère depuis 2013 la plate-forme d’hébergement des MOOC des universités françaises, des grandes écoles et de leurs partenaires. En juin 2017, elle compte plus d’1 million d’inscrits pour 3,1 millions d’inscriptions et a proposé 301 MOOCdiffusés lors de 539 sessions. Grâce à l’union et aux efforts de ses établissements membres et partenaires, FUN propose un vaste catalogue de cours qui s’enrichit de jour en jour avec des thématiques variées et d’actualité.

    Plus d’infos :
    Le 30 septembre 2017 – CITÉ DES SCIENCES ET DE L’INDUSTRIE

  • La prérentrée de Jean-Michel Blanquer au lycée Jean-Pierre Vernant de Sèvres

    La prérentrée de Jean-Michel Blanquer au lycée Jean-Pierre Vernant de Sèvres

    Jean-Michel BLANQUER, ministre de l’Éducation nationale, accompagné du secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances, Benjamin GRIVEAUX a effectué sa pré-rentrée scolaire au lycée Jean-Pierre VERNANT de Sèvres . Il a d’abord ouvert en présence de Valérie PECRESSE, présidente de la région Ile de France et de Daniel FILATRE recteur de l’académie de Versailles, la séance de travail avec l’ensemble des quelques 190 enseignants et des personnels de cet établissement qui accueille près de 2000 élèves dans 67 divisions dont 450 en post-bac.

    Puis il a participé à une table ronde portant “sur le rôle des sections internationales des lycées pour le renforcement de l’attractivité de la France” à laquelle participaient des enseignants des sections internationales qui font avec le pôle musique et le pôle Arts appliqués une des caractéristiques de ce lycée .

    Une attractivité que le gouvernement souhaite développer dans le contexte du Brexit qui place nombre de capitales européennes en situation de forte concurrence pour attirer les grands groupes installés à Londres.

     

    Les sections internationales du lycée Jean Pierre Vernant

    Les sections internationales ouvertes dans les lycées publics français permettent à des élèves français ou étrangers bilingues scolarisés en seconde, première et terminale de se destiner au baccalauréat L, ES et S qui intègre l’option internationale (le bac OIB ). Pour l’obtenir, les lycéens passent toutes les épreuves correspondant à leur série, à l’exception de la langue étrangère de la section et de l’histoire-géographie qui font l’objet d’épreuves spécifiques, à l’écrit et à l’oral. Pour les sections chinoises, une épreuve spécifique de mathématiques remplace l’épreuve d’histoire-géographie.

    Le contenu de ces épreuves et le programme correspondant sont arrêtés conjointement par les autorités pédagogiques françaises et étrangères.

    Durant leur scolarité les cours de LV1 et d’Histoire géographie sont en effet remplacés par un enseignement en Langue et Littérature, Histoire et Géographie en langue étrangère. Cet enseignement est géré dans certaines Sections Internationales directement par les pays étrangers partenaires, d’autres par l’Education nationale française, d’autres enfin par des Associations agréées.

    C’est le cas à Sèvres où pour les quelques 350 élèves des sections anglaises et allemandes, ces enseignements spécifiques sont assurés par des natifs professionnels, diplômés dans leur pays de naissance, recrutés sous contrat de droit privé par une association, SIS, les Sections Internationales de Sèvres, régie par la loi 1901 et dont les membres sont les parents inscrits. Par convention avec le lycée Jean Pierre Vernant, cette association inscrit et accompagne, en impliquant les parents, les lycéens amenés à passer plusieurs diplômes : IGCSE pour les anglophones, DSD pour les germanophones, et l‘OIB à la fin de la terminale bien sûr. L’association qui rémunère au total 54 enseignants perçoit des frais annuels de scolarité des familles ( 2838€ pour le lycée )

    Créée en 1960, les SIS comptent aujourd’hui environ 1300 élèves de la maternelle à la terminale, 2/3 en section anglophone et 1/3 en section germanophone. Dans le primaire comme au collège les élèves sont dans des classes françaises et suivent le programme scolaire français auquel s’ajoutent des enseignements spécifiques en section internationale anglophone ou germanophone. Avec le lycée Vernant, six établissements sont concernés, répartis sur Sèvres, Chaville, et Boulogne Billancourt. L’enseignement de langue, littérature et histoire géographie en langue étrangère représent 6 heures au primaire, au collège et en seconde, 8 heures en première et terminale.

    Des sections internationales marquées par la création du CIEP

    Le Centre International d’Etudes Pédagogiques de Sèvres est intimement lié à l’histoire du lycée de Sèvres devenu lycée Jean Pierre Vernant. Cela est rappelé sur le site de l’établissement.

    Le lycée de Sèvres est fondé en 1920 comme école d’application de l’Ecole Normale Supérieure de jeunes filles, puis le bâtiment est occupé par les allemands pendant la guerre“. Les « sévriennes » n’y reviendront pas à la libération.

    En 1945, Gustave MONOD, le Directeur de l’Enseignement de second degré y crée le Centre Internationale d’Etudes Pédagogiques. Le lycée est alors étroitement lié au lieu d’enseignement et d’expérimentation des méthodes nouvelles, qui accueille des enseignants du monde entier. Il est d’abord dit expérimental, puis dans les années 1950 devient un Lycée-Pilote.

    Par les méthodes dites « actives », le principe posé est celui de la participation de l’individu à sa propre formation.

    L’élève y devient « le centre de la classe » et toutes les disciplines se voient reconnaître une égale importance. L’étude du milieu tient une place importante et l’enfant est préparé activement à sa vie de citoyen.Soixante ans plus tard, le Lycée Jean‐Pierre Vernant assume toujours ce double héritage :

    . ouverture à l’international : Sections Internationales, mais aussi jumelages et appariements nombreux, tradition et projets d’ouverture sur l’Europe, formation en commerce international et carte des langues élargies.

    . respect du parcours des élèves : le lycée permet à des élèves de profils et de talents différents de s’épanouir et de construire leur projet personnel grâce à une très grande palette de formation.

    De nouvelles sections internationales en projet

    La Région va doubler le nombre de places dans les sections internationales des lycées franciliens d’ici à 2020. Après l’ouverture à cette rentrée scolaire du lycée international de l‘Est Parisien à Noisy le Grand qui accueillera en 2019 quelques 1200 élèves dont 300 internes dans cinq sections internationales ( chinois, arabe, brésilien, anglais, américain ), Valérie Pécresse , la présidente de la région Ile de France a annoncé l’ouverture de trois nouveaux lycées internationaux : à Courbevoie (92) en 2018, Saclay (91) en 2021 et Vincennes (94) en 2022 et précise :

    « Nous portons le projet d’une Région bilingue et multilingue ouverte sur le monde. Dans toutes ces sections, les demandes sont très importantes et supérieures à l’offre. Ces sections sont très attractives et extrêmement sélectives. Il faut créer plus de places. Nous voulons, dans une stratégie commune avec l’État, accélérer le développement de ces classes et développer l’offre du privé sous contrat en Île-de-France » .

    Jean Michel Blanquer compte, quant à lui, créer des sections internationales dans des lycées existants.

  • Comment construire une société apprenante?

    Comment construire une société apprenante?

    Polytechnicien, ingénieur devenu généticien, François TADDEI est le directeur du CRI, le centre de recherche interdisciplinaire à Paris qui développe de nombreux programmes innovants. Il œuvre pour la mise en place de l’éducation par la Recherche dans l’École qui développe l’esprit critique de l’élève, sa volonté d’explorer l’inconnu et de travailler en coopération.

    En ouverture de la 14e édition de l’université d’été Ludovia à Ax les Thermes il y donne la conférence : “ Partager pour construire une société apprenante “.

    Dans cet entretien réalisé sur place , Francois Taddei donne une définition de ce concept né des travaux de Chris Argyris et de Peter Senge sur le concept d’organisations apprenantes.

    “ Comment faire pour que la France devienne une société réellement apprenante, une société où tous les potentiels individuels et collectifs se réalisent grâce à une formation de qualité dès la petite enfance et tout au long de la vie ? “

    C’est en partie à cette question que répond le rapport établi par la mission qui lui a été confiée ainsi qu’à Catherine BECCHETTI BIZOT (IGEN) et Guillaume HOUZEL par Najat VALLAUD BELKACEM et remis à Jean Michel BLANQUER au début du mois de juin.

    Pour écrire ce rapport intitulé : Vers une société apprenante : rapport sur la Recherche et développement de l’éducation tout au long de la vie, la mission s’est appuyée sur de nombreux travaux dont le rapport de la straNES (Stratégie Nationale de l’Enseignement supérieur) qui appelait à « construire une société apprenante capable d’évoluer en permanence, au sein de laquelle chacun a appris à apprendre pour progresser tout au long de sa vie, professionnelle et citoyenne »

    Les co-auteurs écrivent alors :

    “Dans un monde où les changements s’accélèrent, il apparaît partout essentiel pour les individus, les organisations et les États d’être en capacité de s’adapter pour évoluer à tous les âges. Alors que les emplois les plus recherchés aujourd’hui n’existaient pas il y a quelques années et que l’on prévoit d’importantes mutations du travail, il apparaît à tous urgent de réfléchir aux conditions et aux compétences transversales qui vont permettre aux organisations et aux individus de se préparer à ces changements.

    Nous proposons des leviers pour permettre le développement de la capacité de questionnement et de réflexivité chez tous les citoyens et dans toutes les organisations. apprendre à apprendre, à interroger et interpréter, plutôt qu’à consommer naïvement les informations disponibles, est sans doute l’enjeu majeur de l’éducation aujourd’hui. Dans cette perspective, la fonction du maître, du formateur ou de l’éducateur passe du professeur ex cathedra qui transmet un contenu figé de connaissances à celle d’un guide ou d’un mentor qui oriente et accompagne, avec sollicitude et bienveillance, le cheminement de l’apprenant et l’aide à progresser.

    Accompagner ces changements nécessite toutefois, à tous les niveaux, de construire dès l’école une culture de la confiance et de la responsabilité, du mentorat bienveillant et de la coopération.”

    Les rapporteurs font dix propositions qui “ ne résument pas l’ensemble des mesures nécessaires au changement de culture attendu, mais représentent des leviers décisifs, sélectionnés en fonction d’un certain nombre de critères :
    . Ambition et contribution à la mise en place d’une société apprenante
    . Faisabilité technique et financière
    . Acceptabilité et appropriation par différents acteurs
    . Mesures qui, individuellement, peuvent avoir un impact positif via un effet de levier aussi important que possible
    Complémentarité des mesures qui, combinées peuvent contribuer au changement systémique nécessaire.”

    S’il n’y avait que deux propositions à choisir lesquelles retiendrait-il ?

    Construire une culture de la confiance et de la responsabilité
    Créer des plateformes numériques pour échanger et collaborer

    Créer une intelligence collective dans la confiance cela permet de partager et ça permet d’apprendre

    Mais ajoute-t-il ,

    “Ce n’est pas la rue de Grenelle qui doit penser le passage à l’échelle !”

    La décentralisation est finalement plus équitable et permet l’empowerment des acteurs sur le terrain

    Car prendre DU pouvoir, plutôt que de prendre LE pouvoir , c’est dans l’actualité du numérique et de la formidable explosion des réseaux sociaux.

     

  • Bientôt à Poitiers du 2 au 6 octobre – L’edutainment : vers une école parallèle?

    Bientôt à Poitiers du 2 au 6 octobre – L’edutainment : vers une école parallèle?

    Le Campus E-Éducation (C2E) est une manifestation scientifique et professionnelle organisée par l’Université de Poitiers (laboratoire Techné) et ses partenaires. Cette 13e édition se déroulera du 02 au 06 octobre à Poitiers et portera sur la thématique qui fédère tous les acteurs de la filière numérique e-Éducation de la région Nouvelle-Aquitaine dans le cadre du Réseau thématique FrenchTech : l’edutainment.

    Thématique du C2E 2017

    L’edutainment, contraction de « education » et de « entertainment » suscite de véritables controverses. Pour certains, c’est une révolution pédagogique dont l’efficacité n’a d’égale que l’agrément qu’il procure à ses utilisateurs. Pour d’autres il témoigne de l’abandon de toute exigence éducative et conduit à l’avènement d’une société où ludification rime avec société de consommation.

    Le C2E se propose d’éclairer cette problématique par une mise en perspective de travaux de recherche, de pratiques éducatives, de problématiques institutionnelles et de propositions des entrepreneurs de la e-Éducation. Une question servira de fil rouge aux débats tout au long de la semaine : « L’edutainment constitue-t-il une sorte d’école parallèle ? ».

    Cette interrogation fait écho aux travaux de Georges Friedman et à ceux de Louis Porcher qui s’interrogeaient dès les années 60 sur le rôle de la télévision dans les apprentissages et qui mettaient à jour des formes de complémentarité et de concurrence entre l’école et la télévision.

    Les enjeux sont importants et concernent tous les acteurs de l’éducation : les professionnels de l’éducation, les collectivités, les services de l’État, les entreprises et bien évidemment le citoyen apprenant, qu’il soit élève, étudiant, parent ou autre. Consacrer le C2E 2017 à l’edutainment est une façon de contribuer à la dynamique territoriale autour du numérique éducatif. Le faire dans le cadre du GIS INEFA, créé par la Région Poitou-Charentes, puis étendu à de nouveaux partenaires dans le cadre territorial de la Nouvelle-Aquitaine, atteste de cette dynamique.

    Le Programme

    Cette semaine invite à la réflexion sur la dimension culturelle de l’edutainment, l’expérimentation créative autour de la scénarisation et la conception pédagogique, les projets et applications edutainment.

    Avec l’intervention des experts comme Daniel Peraya ou Pierre Tchounikine l’échange est ouvert à travers une conférence participative et des ateliers animés par des chercheurs et des entrepreneurs du numérique éducatif.

    Pour continuer l’aventure du Créathon, les équipes gagnantes poursuivront l’atelier d’accélération pendant cette semaine avec une présentation de leurs projets devant un jury de professionnels. Un prix du public sera annoncé pour clôturer cette édition. Il est à noter que les hackathons éducatifs organisés par le C2E depuis 2015, en raison de leur échelle et de leur organisation ont fait école et sont considérés en France comme des manifestations fondatrices d’une forme spécifique d’ingénierie pédagogique.

    Plus d’infos :
    Programme et inscription gratuite mais obligatoire sur le site http://c2e-poitiers.com
    Suivez le C2E sur Twitter : @C2Epoitiers et sur Facebook : @LaboTechne

    Présentation générale du C2E
    Le C2E s’adresse à un public national et international et est porté par le Groupement d’Intérêt Scientifique Innover avec le Numérique pour l’Enseignement, la Formation et les Apprentissages (GIS INEFA), structure réunissant les principaux acteurs publics et privés de la filière e-Éducation de Nouvelle-Aquitaine. Cette rencontre originale d’une durée d’une semaine s’articule sous différentes formes de communications et d’échanges (conférences, tables rondes, interventions artistiques et culturelles, concours d’innovation, expérimentations, démonstrations de produits et services innovants) en croisant les approches scientifiques et professionnelles. Cette manifestation, ouverte à tous, associe 200 à 300 professionnels du champ de l’éducation issus d’entreprises, d’établissements publics et de collectivités territoriales ainsi que des chercheurs et des étudiants français et étrangers.

    Partenaires du C2E 2017
    Le campus européen d’été est organisé par l’Université de Poitiers (laboratoire TECHNÉ), dans le cadre du GIS INEFA, avec la plupart des structures publiques et privées de la filière e-Éducation du territoire régional : Académie de Poitiers, Réseau Canopé, CNAM, CNED, Académie de Bordeaux, Académie de Limoges, ESENESR, Espace Mendès France, ESPE de l’Académie de Poitiers, Grand Poitiers, Les Usines Nouvelles, Pôle image MAGELIS, Région Nouvelle-Aquitaine, SPN, Université de La Rochelle, Fondation Poitiers Université, Laboratoire XLIM (Université de Poitiers), l’AUF, l’OIF et le GAFF. Depuis plusieurs années, le C2E est devenu la manifestation régionale annuelle de référence dans le domaine de la e-Éducation.

  • Réduire les inégalités sociales avec Inversons la classe ! dans une Ecole de la confiance.

    Réduire les inégalités sociales avec Inversons la classe ! dans une Ecole de la confiance.

    Entretien avec Héloise DUFOUR, au CLICx de Ludovia#14

    L’association Inversons la classe! que préside Héloïse Dufour, ancienne élève de l’Ecole Normale Supérieure , docteur en Neurobiologie aura, en deux années d’existence en France, contribué à impulser et nourrir les changements de pratiques pédagogiques enseignantes par les pairs de plusieurs milliers de professeurs de toutes disciplines et de tous niveaux d’enseignement.

    Son partenariat avec Ludovia, cette Université d’été de la e-éducation et des applications ludiques et pédagogiques qui depuis 14 ans, avant la rentrée scolaire, mobilise des centaines d’enseignants, d’Universitaires, de chercheurs, de cadres de l’Education Nationale, d’élus, de chefs d’entreprises , d’associations partenaires dans un lieu d’échanges et de partages où le sérieux côtoie la décontraction, était une évidence.

    Les “inverseurs” confirmés ou débutants , sont donc venus très nombreux de toute la France et même de l’étranger, pour ce premier CLICx , inspiré des conférences TEDx, organisé par l’association Inversons la Classe! à Ludovia#14. Mais aussi de très nombreux collègues avides de réponses aux questions que l’école du XXIe siècle ne manque pas de poser aux praticiens qu’ils sont, sont venus partager et s’inspirer.

    La pédagogie de la classe inversée c’est du Freinet 2.0 affirmait Héloïse Dufour lors du CLIC2015, le congrès classe inversée de 2015 qui accueillait à guichet fermé quelques 200 enseignants . Un an plus tard ils étaient plus de 800 venus des quatre coins de la France et de l’étranger participer au CLIC2016 à l’université Diderot à Paris .

    Depuis sa création en 2014 l’association a accompagné directement plus de 10 000 enseignants de terrain et donc plus d’un million d’élèves en développant des espaces d’échange permettant de promouvoir une posture réflexive sur sa pratique professionnelle. C’est en particulier le cas lors de la semaine de la classe inversée, la CLISE , où chacun est invité localement à organiser des événements sur la classe inversée notamment en ouvrant sa classe aux enseignants qui le souhaitent pour échanger.

    Afin de répondre au rythme de croissance qui est un doublement tous les six mois de sa taille, de ses activités, de ses adhérents, de ses abonnés sur les réseaux sociaux, l’association a décidé de construire une équipe de permanents et d’experts pour l’aider dans cette tâche et répondre à la demande qu’elle a contribué à créer

    Dans cet entretien, Héloise DUFOUR fait le point des activités de l’association et présente trois des principaux projets qui seront développés durant l’année scolaire .

    Le projet CLIP, qui se veut le “YouTube des professeurs inverseurs”, est à cet égard emblématique des projets que porte aujourd’hui l’association.

    Cette plateforme de mutualisation des ressources , en particulier vidéo, libre, gratuite, indépendante et collaborative, pour les enseignants et les élèves, que développe l’association en partenariat avec 42 constitue le projet phare de cette rentrée scolaire.

    Articulé autour de quatre piliers la plateforme doit favoriser les échanges et la co-formation entre enseignants, mais également leurs élèves.

    • L’hébergement de vidéo, tel un “YoutTube” de l’éducation
    • Des quizz, pour accompagner chaque élève au plus près de ses besoins
    • Des cours en ligne, tel un LMS, pour accompagner les vidéos et les élèves
    • Un forum espace d’échanges entre enseignants sur le thème de leurs pratiques pédagogiques et de leur mise en oeuvre.

    Ce projet concourra certainement à rendre réalisable l’objectif de 60000 enseignants sensibilisés et de 5 millions d’élèves en classe inversée d’ici 2021 .

  • Quelle stratégie adopter pour éviter que votre projet pédagogique soit refusé ?

    Quelle stratégie adopter pour éviter que votre projet pédagogique soit refusé ?

    Comme chaque année en septembre de nombreux collègues qui voulaient se lancer dans un nouveau projet se heurtent à un refus de leur IEN ou de leur chef d’établissement. Ils ont pourtant peaufiné leur projet, l’ont expliqué, rédigé soigneusement et voilà qu’on leur oppose un “Non, ça ne va pas être possible / c’est interdit / je ne veux pas…”.

    Alors ils se tournent vers la communauté des enseignants qui mènent déjà ce type de projet, demandent des conseils pour tenter de remédier à ce problème de refus mais… hélas, dans l’immense majorité des cas, il est trop tard !

    Même si les raisons du refus ne tiennent pas la route, même si d’autres collègues mènent déjà des projets similaires avec une reconnaissance institutionnelle, même si aucun élément tangible ne vient à l’appui de la raison invoquée pour dire non, il est extrêmement difficile de faire revenir quelqu’un, qui plus est un supérieur hiérarchique, sur une interdiction qu’il a posée. En effet, même si on est de bonne foi, qu’on peut prouver avec des textes clairs qu’on a raison, qu’on a des appuis plus haut placés, on a toutes les chances de se heurter à un mur et si on obtient gain de cause de le payer, hélas, un jour ou l’autre.

    Faire perdre la face à un supérieur hiérarchique n’est jamais une vraie bonne solution ! Alors comment faire ? Et bien, il faut se montrer malin, anticiper et mettre en oeuvre une stratégie du détour ! Le secret réside dans la mise en place d’un contexte rendant le “non” impossible.  

    Quand vous savez que vous allez bientôt vous lancer dans un nouveau projet, il faut tout de suite échanger avec des collègues qui l’ont fait avant vous. Non seulement cela va vous permettre de peaufiner votre variante du projet en évitant certaines erreurs qu’ils auront repérées mais vous pourrez déterminer les points d’attention, les choses qui pourraient faire peur ou coincer. Pensez à prendre alors les devants en prévoyant un cadre, une charte, la communication aux parents… et tout ce qui permettra de montrer que vous ne partez pas à l’aveugle sans avoir réfléchi à ce qui peut poser problème.

    Toujours avec l’aide de ces collègues précurseurs, documentez-vous sur les mises en oeuvre de projets similaires qui ont donné lieu à des publications sur des sites institutionnels (nationaux ou académiques) ou dans des revues / sites / livres d’associations pédagogiques et de chercheurs. Vérifiez aussi dans l’Expérithèque qui recense les expérimentations présentées lors des journées de l’innovation organisées par le Ministère de l’EN. Faites bien figurer dans votre projet des références à toutes ces publications. Le cas échéant, si des textes autorisent de façon explicite ce que vous proposez dans votre projet citez-les aussi et bien sûr appuyez-vous sur les programmes, les parcours, le Socle Commun, les directives ministérielles, les rapports qui pourraient être en lien, la recherche…

    Faites “valider” votre projet en amont en le soumettant pour avis et conseils. Là l’objectif est double : améliorer votre projet et surtout pouvoir le présenter avec la mention “projet élaboré avec l’aide de…”. De qui ? Là est la bonne question ! Cela dépend de votre projet mais aussi et surtout des personnes dans les différents services / organisations qui pourront être intéressées par votre projet. N’hésitez pas à vous faire aiguiller par les collègues de votre secteur, votre section locale syndicale peut aussi être à même de vous conseiller utilement sur l’interlocuteur qui sera le plus adapté.

    Cela peut être : le CARDIE (Conseiller Académique Recherche – Développement, Innovation, Expérimentation, ils sont listés ici), le DAN (Délégué Académique au Numérique, ils sont listés ), votre antenne CANOPÉ, le Clemi, votre conseiller pédagogique… Indiquez bien de façon explicite dans votre projet rédigé qu’il a été conçu avec cette aide.

    Évitez de demander l’autorisation ! En effet l’idéal est d’informer votre chef d’établissement ou votre IEN sans solliciter frontalement une autorisation qu’il risquerait de vous refuser. Il faut rester sur la ligne de crête entre “faire dans son dos” et demander humblement son aval. Vous lui présentez un projet, bien ficelé, documenté, relu / complété / validé / fait avec le CARDIE / le DAN / CANOPÉ / le Clemi / le CPC qu’il ne pourra pas vous interdire de mettre en oeuvre, tout au plus pourra-t-il, s’il veut vraiment pinailler, vous ajouter des contraintes à respecter.

    Voilà, normalement, en procédant ainsi vous ne devriez pas essuyer de refus !  

    Source image : pixabay.com

  • Retour sur le 9ème séminaire collectivités locales à Ludovia#14

    Retour sur le 9ème séminaire collectivités locales à Ludovia#14

    Cette 9e édition séminaire Collectivités locales proposé par l’ADF, l’ARF et LUDOMAG, inscrite dans la thématique de Ludovia#14, comportait deux tables rondes et un barcamp. Une journée complète pour faire le bilan des politiques d’équipement de ces dernières années, constater la complexité des systèmes, pour évoquer les méthodes et moyens de mutualisation des acquisitions des services et des ressources, et enfin évoquer, de manière prospective, les besoins pressentis concernant l’équipement, les services et les espaces pour les établissements dans les quelques années à venir.

    Un positionnement plus prospectif, une vision à long terme

    La loi sur la refondation a redéfini les nouvelles compétences des départements et des régions en matière d’acquisition et de maintenance des matériels informatiques et des logiciels, leur laissant l’entière charge de cette mission.

    C’est pourquoi, en préambule à la première table ronde, Jean-Pierre Quignaux de l’ADF, rappelle que si les premières années ont été utilisées par les différents niveaux des collectivités pour mettre en place les différents organes, les structures informatiques et les méthodes, le temps est maintenant venu de se projeter à plus longs termes.
    Afin de basculer dans cette vision plus prospective, il est cependant nécessaire de faire un état des lieux. En effet, avec la démocratisation et la massification de certains outils, l’émergence de services numériques facile d’accès, Jean-Louis Schaff du cabinet de conseils ASKA, explique qu’il s’est installé progressivement un décalage entre la consommation du numérique dans les établissements et dans la sphère privée. Associant simplicité d’utilisation, ergonomie, mobilité, fonctions sociales et collaboratives, de nouveaux usages, non encadrés, ont émergé, une évolution, surnommée « Shadow IT » que l’école n’a pas suivie, principalement pour des raisons de structure, de gestion et de sécurité.

    Ajoutant à cela, des difficultés de passage à grande échelle de certains projets pilotes menés ces dernières années, et l’incertitude et aux difficultés liées à la réforme des régions et celle possible des départements, il est nécessaire de baliser clairement les orientations possibles en fonction des usages et des technologies.

    Simplicité fiabilité et robustesse

    « Les choses devraient être faites aussi simples que possible, mais pas plus simples. » proposait Einstein lorsqu’il évoquait l’élaboration des théories physiques. Force cependant est de constater que la complexité est au cœur des systèmes d’information (SI) d’aujourd’hui. On ne peut que remarquer que les différentes collectivités ont à gérer des SI de plus en plus vastes et hétérogènes à tout point de vue : des centaines d’applications, de nombreux serveurs, des utilisateurs de plus en plus nombreux et répartis sur des espaces multiples, avec des profils particuliers et différents qu’ils soient issus de la communauté éducative ou non.

    Pour Christophe Piombo, Délégué Académique au Numérique (DAN) de l’académie de Toulouse, les solutions tiennent en trois mots : simplicité , fiabilité et robustesse.

    La simplicité, mise en œuvre afin de masquer la complexité des systèmes ayant subi une accumulation de technologies hétérogènes et l’empilement de services ou de solutions diverses. Cette simplification doit dispenser l’utilisateur d’avoir à maîtriser cette complexification des systèmes. L’enseignant, en qualité d’utilisateur et de promoteur des usages numériques, doit pouvoir travailler dans une impression subjective de simplicité par la réduction des contraintes.

    C’est d’ailleurs ce que renforce Franck Di Santolo – DSI Département de Meurthe et Moselle, dans l’énumération des caractéristiques du système informatique mis en œuvre dans les collèges du département. A savoir, faire « comme à la maison », en assurant un service simple en utilisant l’ENT pour les briques principales, des services cloud pour le surplus, des équipements personnels et communautaires hétérogènes et un « simple » portail captif comme identification.

    Cette confiance est renforcée dans le département de Meurthe et Moselle, par la mise en place d’un service d’aide technique de terrain, avec des personnes dédiées dans les différents collèges. Proposant ainsi un service local et rapide en cas de soucis.

    La robustesse enfin, car les contextes d’usages du numérique en établissement sont multiples et complexes. Et que quel que soit le contexte, une utilisation incorrecte ou un dysfonctionnement ne doit pas entamer la capacité des enseignants à utiliser, quelquefois avec une dégradation de qualité, les services, outils et équipements.

    Une mutualisation souhaitée à tous les niveaux

    Malgré certaines réticences liées à la perte de souveraineté ou de compétences inhérente à la mutualisation, Malgré le travail énorme de mise en cohérence des politiques des différentes entités à fournir, tous les acteurs semblent s’accorder sur le fait que face au morcellement des territoires et aux impératifs en matière de numérique éducatif, la mutualisation des moyens offre aux collectivités des pistes pour assurer l’équipement numérique des établissements.

    Selon Nicolas Turcat de la Caisse des dépôts et consignations, s’appuyant sur une enquête à paraître, menée auprès des communes françaises, cette mutualisation pourrait prendre plusieurs formes et recouvrir plusieurs objets.

    Au niveau des formes, les structures de mutualisation peuvent être classées en trois catégories en fonction de leur degré d’intégration. Il peut s’agir soit de structures souples de type groupement ou ententes, soit de transfert de compétences en intercommunalité soit enfin une délégation à une structure extérieure intervenant dans l’aménagement numérique.

    Concernant les objets mutualisables, ils sont soit des équipements ou des services numériques (ENT, Cloud, …), soit de l’infrastructure de connectivité interne et/ou externe soit de la maintenance ou du conseil, de l’ingénierie ou du pilotage d’ouvrage.

    La mutualisation ne s’arrête pas aux acquisitions, rappelle Jean-Louis Schaff, en ajoutant qu’il y a un intérêt à mutualiser et à partager certains retours d’expériences et connaissances issus des projets réalisés.

    Et Jean-Pierre Quignaux ADF, de rappeler pour conclure sur ce point que certains besoins numériques sont similaires a toutes politiques et donc que la mutualisation peut-être également mise en place de manière transversale, entre les politiques, dans un même espace.

    Plan numérique pour l’éducation, focus sur les « Collège lab »

    Le plan numérique pour l’éducation propose, dans le cadre de l’appel à projets (AAP) 2017, un nouveau soutien possible pour la transformation numérique des collèges. Celui-ci nommé « Collège Lab » est le fruit de réflexions initiées dans le cadre du Comité des Partenaires pour le Numérique Éducatif et, notamment des échanges avec l’ADF. Il concerne en premier lieu les Collèges, sur la notion de « territoire numérique apprenant ».

    Les projets soumis sont à l’échelle d’un établissement. Ils doivent avoir pour objectifs de proposer et tester des scénarii visant une plus grande efficience et acceptant une certaine agilité dans la mise en œuvre par exemple d’équipements individuels (en particulier selon le mode AVEC/BYOD), de services associés (comme un modèle de cloud à la demande) ou encore d’équipements et services collectifs favorisant les nouvelles formes d’apprentissage, la transformation pédagogique et l’adaptation des espaces.

    Validés au printemps, ces projets sont les précurseurs et les pionniers dans la réflexion de ce que devraient être les établissements numériques dans les prochaines années. Nous attendrons donc la 10ème édition du séminaire Collectivités locales en 2018 pour en analyser les premiers résultats.

    Synthèse par Sebastien Reinders, blogueur sur Ludovia#14.

  • Université numérique d’automne

    Université numérique d’automne

    L’université numérique d’automne est le rendez-vous éducatif de la rentrée. Elle se tient le 4 octobre 2017 à Dijon. Journée d’échanges et de formation, elle réunit l’ensemble de la communauté éducative (enseignants, élus, professionnels, parents d’élèves, etc.). Cette année, elle s’adresse à tous de la maternelle à l’université.

    L’UNA, journée dédiée au numérique éducatif

    Au travers de conférences, d’ateliers de restitution des usages, d’un bar à tweets ou du salon des éditeurs et du numérique éducatif, elle met en avant tous les acteurs du numérique au service de la réussite des élèves. Cet événement est co-organisé par Réseau Canopé, le rectorat de Dijon et la DSDEN de la Côte-d’Or. Réponse au développement croissant de nouveaux enjeux liés aux nouvelles technologies, elle traduit la volonté de développer les usages pédagogiques du numérique dans l’enseignement, quel que soit le niveau ou la matière.

    Fort de ses 2 200 participants en 2016, le programme s’étoffe cette année afin de mieux répondre aux questions d’actualités de l’éducation.

    Le e-gymn@se

    Nouveauté de cette édition, le e-gymn@se, ou gymnase numérique, se déroule toute la journée. Cette initiative inédite met l’éducation physique et sportive à l’honneur. Véritable lieu consacré au sport avec piste d’athlétisme, terrain de badminton et mur d’escalade, ce gymnase propose d’explorer l’EPS 2.0. Des professeurs animent des ateliers de pratiques avec des classes en action. Le numérique peut venir enrichir l’enseignement d’une activité sportive et ces ateliers d’échanges le démontrent.

    Loin d’être antinomiques, EPS et numérique sont complémentaires et ce gymnase numérique en est la preuve.

    Il présente les usages liés aux différentes disciplines et un forum complète les ateliers afin d’apporter à chacun les réponses à ses questions.

    L’espace robotique


    En miroir de cet espace de pratique, humains et robots cohabitent. L’espace robotique aborde, quant à lui, la question de l’apprentissage du codage à l’école. Tout au long de la journée, les médiateurs de Réseau Canopé présentent des animations courtes autour du codage de robots. De la maternelle au collège, les pratiques sont multiples, les activités ludiques et créatives. Impression 3D, programmation de robots, création de jeux vidéos, tous ces défis sont à la portée des élèves. Ils découvrent le codage comme un jeu. Une classe expérimentera, sur l’espace de 10h à 11h30, ces différentes pratiques. Les activités sont toutes mises en situation afin d’être au plus près des réalités des enseignants.

    Conférence inversée

    Invités cette année à l’UNA, Christophe Batier et Marcel Lebrun ont répondu présents. La classe inversée appliquée à la conférence ? Et pourquoi pas ! Cette inversion donne aux participants « l’occasion de la vivre ». Cette causerie sur le thème « Humanité numérique ou numérisée ? » propose d’immerger le spectateur dans la conférence. Les mots clefs #confinversee et #UNA2017 permettent aux participants de préparer la conférence en posant leurs questions en amont sur twitter. Ces derniers pourront interagir de la même manière en direct. Cette conférence se construira au fur et à mesure et sera retransmise en direct sur le web. Nouveauté pour cette année, un robot de téléprésence, guidé par des professeurs nivernais présents à l’Atelier Canopé 58 – Nevers, leur permettra de suivre cette heure et demie d’échanges.

    Retrouver le programme de la journée : http://una.ac-dijon.fr/

    #UNA2017