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  • Minecraft à l’université : pour quels usages ?

    Minecraft à l’université : pour quels usages ?

    François Lecellier, maitre de conférences, enseigne à l’IUT de l’université de Poitiers au département génie électrique et informatique industrielle. Nous l’avons interviewé sur le Campus e-éducation, C2E 2017, pour l’interroger sur ses pratiques d’utilisation de Minecraft avec ses étudiants.

    « J’utilise Minecraft pour initier les étudiants à la conduite de projet« , explique t-il.

    Il explique qu’un outil de gestion projet classique va leur permettre de gérer un projet technique ; avec Minecraft, ils vont réaliser le projet !

    Retrouvez les détails du contexte de détournement d’utilisation de Minecraft dans la vidéo ci-contre.

    Source image : pixabay.com

  • Edutainment : École parrallèle ? Décryptage avec Daniel Peraya

    Edutainment : École parrallèle ? Décryptage avec Daniel Peraya

    Daniel Peraya, docteur en communication, a été choisi par le Campus e-éducation, C2E 2017, pour décrypter le thème en conférence d’ouverture. Edutainment : École parallèle ?

    « J’ai trouvé la question intéressante car poser cette question du rapport entre École parallèle et Edutainment, c’est faire un lien historique entre 40 années« , explique t-il en introduction de l’interview ci-contre.

    Il rappelle les questions qui se sont posées à l’époque où la télévision est arrivée…

    Il compare les média d’hier et d’aujourd’hui…

    Retrouvez l’intégralité du propos de Daniel Peraya dans la vidéo ci-contre.

  • Grand Poitiers : une communauté urbaine investie dans le numérique et l’innovation

    Grand Poitiers : une communauté urbaine investie dans le numérique et l’innovation

    La communauté urbaine du Grand Poitiers est un partenaire privilégié du Campus e-éducation, C2E, organisé par l’Université de Poitiers et le Laboratoire Techné.

    Mustapha El Belgsir, vice-président de la communauté urbaine en charge de l’enseignement supérieur de la recherche et de l’innovation, était présent sur ces journées. Il rappelle, dans la vidéo ci-contre, combien ces sujets, qui font partie des compétences de la communauté urbaine, sont importants pour les 27 000 étudiants présents parmi les 150 000 habitants du Grand Poitiers.

     

  • Lancement de l’accélérateur éphémère EdTech au C2E Poitiers

    Lancement de l’accélérateur éphémère EdTech au C2E Poitiers

    Lancement de l’accélérateur éphémère EdTech lors du C2E Poitiers, Campus e-éducation, le jeudi 05 octobre.

    A voir aussi : Le Label FrenchTech, 1 an après…

  • Le collège Olympe de Gouges d’Ingwiller dans le Bas-Rhin joue la carte du BYOD

    Le collège Olympe de Gouges d’Ingwiller dans le Bas-Rhin joue la carte du BYOD

    Le plan numérique du Président de la République François Hollande, lancé en 2015, s’est déployé en plusieurs phases avec pour objectif le développement des usages du numérique au collège. Lors de l’appel à projet 2016, avec le soutien du CD 67, le rectorat a choisi de présenter le collège d’Ingwiller dans le cadre d’une expérimentation « BYOD » (Bring Your Own Device). Ce projet, inédit sur le territoire national, a été retenu par le MENESR et intégré au plan numérique.

    « L’objectif de l’expérimentation au collège Olympe de Gouges est de développer les pédagogies par le numérique et avec le numérique, c’est à dire des pédagogies qui sont actives », souligne Mme la rectrice de l’académie de Strasbourg, Sophie Béjean.

    Le BYOD comme outil quotidien à l’enseignement

    Les enseignants du collège trouvent tout bénéfice à fonctionner avec le BYOD. Pour Bénédicte Pugin, enseignante en mathématiques, qui n’utilise plus les manuels papier, elle demande aux élèves de se connecter via l’ENT aux manuels en ligne, avec leur propre appareil ou avec une tablette dont l’établissement est doté en nombre limité.

    Le BYOD est un choix au collège Olympe de Gouges et ce choix a été fait en accord avec le conseil départemental du Bas-Rhin.

    Optimiser l’argent public

    « J’avais vu, dans d’autres départements, l’achat de tablettes et j’avais un retour mitigé », explique Frédéric Bierry, Président du conseil départemental du Bas-Rhin.

    Il explique notamment, parmi les retours qu’il a eus, que certains parents expliquaient que leurs enfants étaient déjà équipés ; parfois même, les familles revendaient le matériel que la collectivité avait fourni !

    « Je me suis dit : comment optimiser l’utilisation de l’argent public ? Partons déjà de la réalité des familles ».

    Les tablettes viennent donc comme un complément au matériel propre de l’enfant. C’est aussi ce qu’explique Elisabeth Gérard, enseignante en sciences physiques qui se partage, avec sa collègue de SVT, 10 tablettes, pour pallier aux problèmes tels que une application qui ne fonctionne pas sur un matériel élève, un élève qui n’a pas de Smartphone, un Smartphone qui n’a plus de batterie etc.

    « En général, 10 tablettes pour une classe, ça suffit et on arrive à travailler avec tous les élèves ».

    Pourquoi le collège Olympe de Gouges ?

    Le collège Olympe de Gouges n’a pas été tiré au sort. « On part aussi d’une vraie volonté des enseignants et du chef d’établissement, de “mouiller la chemise“ sur ces questions-là », rappelle Philippe Meyer, vice-président du conseil départemental du Bas-Rhin.

    Pour Anne Keller, principal du collège Olympe de Gouges, le BYOD permet de laisser la liberté aux enseignants d’être créatifs, imaginatifs ; même si elle a conscience qu’elle prend des risques, « mais je pense que c’est pour la bonne cause », souligne t-elle.

    Marc Neiss, Délégué Académique au Numérique dans l’académie de Strasbourg, explique que la dynamique qui est lancée à Olympe de Gouges, préfigure les usages de demain.

    « C’est une dynamique d’équipe qui est mise en place et c’est ce que nous recherchons »

    « On a aussi la volonté de démontrer par les usages du terrain que si, pédagogiquement, le BYOD pouvait apporter une plus-value aux équipes enseignantes et aux élèves, il y a des raisons pour que le législateur s’en empare ».

    Rendez-vous dans quelques mois pour voir si le pari est gagné… En attendant, il sera difficile de modifier des pratiques déjà bien ancrées à Olympe de Gouges si l’on en juge le propos de Bénédicte Pugin :

    « Question : pourquoi le BYOD ? Aujourd’hui, la question que je me pose, en fait, c’est comment faire sans le BYOD ».

  • MOOCs Éducation par la recherche : la série s’enrichit

    MOOCs Éducation par la recherche : la série s’enrichit

    L’année 2017/2018 s’annonce formatrice pour tous les acteurs du monde éducatif qui souhaiteraient découvrir et/ou introduire les méthodes et l’éthique de la recherche dans les milieux scolaire et périscolaire. La série de MOOCs Éducation par la recherche s’enrichira de 6 nouveaux parcours de formation en ligne et de 5 sessions « bis ».

    Les nouveaux domaines d’investigation des MOOCs proposés par le programme des Savanturiers – École de la recherche, qu’ils correspondent à des disciplines scientifiques comme l’astrophysique, la climatologie, les neurosciences, les sciences du vivant ou à des champs d’exploration tels que l’ingénierie, le numérique, les villes et environnements connectés sont autant d’opportunités pour designer un projet d’apprentissage par la recherche.

    Les MOOCs de la collection Éducation par la recherche ont pour ambition de permettre à chaque participant, enseignant, animateur, éducateur de concevoir, en vue de le mettre en oeuvre, un projet d’Éducation par la recherche.

    Le déroulement des cours

    Au travers des sections Éducation par la recherche, Méthodes et enjeux de la recherche, Design pédagogique et Intégrer le numérique, des ressources vidéo, textes, images guideront les participants dans la découverte d’un mode d’action pédagogique qui place la recherche, la réflexivité et la co-construction des savoirs au coeur des démarches d’apprentissage et d’enseignement.

    En plus des tests de connaissance qui permettront de valider la consultation des différentes ressources dans le cadre du parcours INITIAL, le salon de discussions, les activités évaluées par les pairs et le parcours PROJET permettront de mettre à profit les outils et annexes culturelles proposées dans le MOOC pour prototyper, seul ou à plusieurs, un projet d’Éducation par la recherche.

    En fonction des besoins et du choix de parcours de chacun, le temps consacré à cette formation peut varier de quelques dizaines de minutes par semaine à un temps qui dépendra de vos objectifs pour vous et votre classe.

    À l’issue du cours, une attestation de suivi avec succès sera délivrée aux participants ayant donné au moins 75% de bonnes réponses aux activités.

    Les prochains cours

    Les détails des MOOCs à venir sont disponibles à l’adresse suivante : les-savanturiers.cri-paris.org/formations-savanturiers/moocs-formations-en-ligne/

    Lancement du MOOC Éducation par la recherche : astrophysique à l’École le jeudi 28 septembre 2017

    Lancement de la la session 2 du MOOC Éducation par la recherche : climatologie à l’École le jeudi 26 octobre 2017

     

  • Téléphones en classe au collège : témoignage

    Téléphones en classe au collège : témoignage

    Christian Westphal enseigne la physique-chimie au collège de Truchtersheim (67), dans un environnement socio-économique réputé plutôt favorisé. Il exerce également les fonctions de personne ressource pour le numérique (PRN) dans son établissement depuis plus de 15 ans et de formateur académique, en particulier autour des usages de la plateforme Moodle*.
    Il utilise les smartphones de ses élèves en classe.

    École de demain : Quels sont vos usages des smartphones avec les élèves ?

    Christian Westphal – Le premier usage du téléphone portable en classe a été pour l’appareil photo. Depuis quelques années je demandais aux élèves de rédiger les rapports de TP à la maison mais de façon collaborative sur un wiki** de Moodle. Je leur ai proposé de remplacer les schémas d’expériences par des photos. Évidemment le côté transgressif a beaucoup joué dans la motivation, mais l’effet nouveauté a perduré et au fil des TP les élèves se sont appliqués à faire de la photo un véritable média. J’ai fait de l’EMI sans même m’en rendre compte !

    Il y avait eu un appel à projet de la mission TICE pour des boitiers de vote, mais nous nous avons loupé le coche et compris trop tard leur intérêt pédagogique. J’ai réfléchi à une solution de substitution car le collège n’avait pas les moyens d’investir dans des boitiers. Cela a abouti à la naissance du projet MoodleBox***.

    J’utilise Moodle en classe, pour des activités courtes ou très courtes, pour lesquelles je ne peux pas me permettre de déplacer les élèves – et le matériel de physique-chimie – en salle informatique. Les téléphones sont disponibles (et rangés) très vite, les élèves peuvent progresser à leur rythme et je vais développer cette année des parcours plus individualisés. Avec Moodle, le « feedback » sur les erreurs classiques est immédiat, personnalisé et du coup je suis plus disponible pour ceux qui ont vraiment besoin de moi.

    E. d. D. – Comment les élèves ont-ils vécu ce changement de pratiques ?

    C.W. – Il a eu un effet collatéral qui n’avait absolument pas été prémédité : la coopération des élèves. Cela commence simplement par de l’entraide « pratique » (« Comment tu règles le wifi ? » « Où est-ce que tu as cliqué pour arriver là ? ») pour passer naturellement à de la coopération sur les contenus du cours. Cela n’arrivait jamais lorsque que je leur demandais de faire des exercices « sur papier » : ils se contentaient de recopier.
    Par ailleurs, l’ambiance de classe est apaisée, même avec les classes agitées.

    E. d. D. – Jamais de dérapage ?

    C.W. – Il n’y a eu quasiment aucun « dérapage » avec les téléphones. Ils sont sur la table et plus en dessous, du coup, c’est plus facile de repérer ceux qui font autre chose.
    Si le SMS parental « N’oublie pas que c’est Papy qui vient te chercher à 17h » arrive en plein cours, la règle est simple : on lit le message rapidement, on n’y répond pas et on reprend le boulot.

    E. d. D. – Quelle a été votre réaction lorsque vous avez appris que le ministre envisageait d’interdire totalement les téléphones dans les écoles et les collèges, comme l’avait promis Emmanuel Macron ?

    C.W. – Lorsqu’Emmanuel Macron l’avait annoncé, nous avions été nombreux à trouver que c’était un peu ridicule tant ça paraissait inapplicable, tant en pratique que par rapport à l’évolution naturelle des pratiques pédagogiques. Philippe Watrelot l’a bien résumé en citant Machiavel : « Il ne faut interdire que ce que l’on peut empêcher » .
    On ne passera pas à côté d’une vraie réflexion sur les apprentissages et l’accès des élèves à l’école, aux savoirs et à la culture au sens large. En deux ans, je bute déjà sur les limites de mon dispositif : je n’arrive pas à accéder facilement à Internet (et je ne souhaite pas imposer l’utilisation du forfait des élèves).
    Du coup, on construit cette année un projet au collège pour demander une couverture complète en wifi « dans les règles de l’art » afin de permettre une généralisation du BYOD****. D’ailleurs le collège Olympe de Gouges à Ingwiller (67) l’expérimente officiellement déjà depuis l’an dernier (voir le reportage de Ludomag à ce sujet).

    E. d. D. – Mais la loi stipule déjà que les téléphones portables sont interdits dans les établissements scolaires, non ?

    C.W. – Je ne me sens pas du tout une âme de délinquant, mais j’essaye de faire preuve de bon sens. Or là, l’article L511-5 est justement une loi qui ne rime à rien.
    « L’utilisation durant toute activité d’enseignement et dans les lieux prévus par le règlement intérieur, par un élève, d’un téléphone mobile est interdite. »
    De quelle utilisation parle-t-on ? D’une utilisation en lien avec le cours ou d’une utilisation « hors sujet » ? Et puis un « téléphone » ça n’existe plus, ce que les élèves ont en poche, c’est un appareil photo, un navigateur, un lecteur d’e-book, un bloc note, un lecteur de QRcode, un GPS, un accéléromètre, etc.

    Si un jour un élève arrivait avec les patins à roulettes (et que je ne trouve pas une bonne idée pour l’intégrer à mon cours de physique) je lui demanderais de ne pas les utiliser en cours et de les garder dans son sac. A-t-on besoin d’une loi qui précise que « l’utilisation durant toute activité d’enseignement et dans les lieux prévus par le règlement intérieur, par un élève, de patins à roulettes est interdite » ?

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    E. d. D. – Comment est-il possible de s’en servir quand même en classe ? Quelles sont les démarches / les précautions à prendre ?

    C.W. – Avant d’utiliser massivement les portables (mais après avoir expérimenté mon dispositif) j’ai demandé leur avis à l’un de mes IA-IPR et à mon chef d’établissement. Jamais je n’ai rencontré le moindre frein. Je côtoie régulièrement la DANE***** qui s’est montrée enthousiaste.

    Du côté des élèves ils ont très vite accroché et je n’ai eu aucun retour négatif de la part des familles. On m’a demandé en conseil d’administration (CA) comment je travaillais avec les élèves qui, par choix éducatif des familles, ne disposaient pas de smartphones personnels. Pour ceux-là (mais aussi en cas de batterie à plat, d’oublis ou de confiscation) je mets à disposition une série de quatre tablettes qui sont suffisantes pour utiliser Moodle.

    Je sais que certains collègues ont élaboré des « chartes BYOD » avec les élèves. Personnellement je n’aime pas trop codifier les utilisations et anticiper les éventuelles sanctions qui placent les élèves comme des délinquants potentiels. Je leur ai simplement présenté les choses comme un principe de confiance. Je pense que c’est surtout cela qu’ils apprécient.

    E. d. D. – Une des motivations de cette interdiction est, d’après le ministre, la nécessité de rétablir l’autorité des enseignants. Quel est votre avis à ce sujet ?

    C.W. – Qu’il est urgent d’interdire les patins à roulettes pour rétablir l’autorité des enseignants !

    Blague à part, il n’y a, à mon avis, aucun rapport entre autorité et smartphones.
    Leur utilisation en classe pose par contre deux autres questions importantes.
    Tout d’abord celle du sens que l’on met derrière le mot autorité : s’agit-il d’instaurer une autorité fondée sur les savoirs ou d’une autorité instaurée par la coercition ?
    Ma vision est peut-être biaisée par le public scolaire qui est le mien, mais il me semble que plus on interdit, plus on donne des idées et des envies aux élèves. Bien sûr que certains ont essayé ou ont réussi à faire des photos, à filmer en cours, à envoyer des SMS, etc. mais avec le téléphone sur la table, ils savent qu’ils seront moins discrets. Et puis finalement, ils sont comme tout le monde : ils n’arrivent pas à faire deux choses à la fois ; s’ils travaillent ils n’ont pas le temps de faire les andouilles.

     


    * Moodle est une plateforme communautaire d’apprentissage en ligne : https://moodle.org/
    ** Un wiki est une application web qui permet la création, la modification ey l’itilisation collaborative de pages à l’intérieur d’un site web.
    *** Le projet Moodlebox
    **** BYOD : Bring Your Own Device (en français « Apportez votre appareil personnel« ) est une pratique qui consiste à utiliser ses équipements personnels (smartphone, ordinateur portable, tablette) dans un contexte professionnel. On utilise aussi parfois l’acronyme  « AVEC«  pour « Apportez Votre Équipement personnel de Communication« .
    ***** DANE : Acronyme de Direction Académique au Numérique Éducatif

     

    Source : Un article sur le blog ecolededemain

  • Les chercheurs apportent leur expertise aux 36 collèges pilotes « La main à la pâte »

    Les chercheurs apportent leur expertise aux 36 collèges pilotes « La main à la pâte »

    S’inspirant des principes expérimentés depuis plusieurs années à l’école et au collège, la Fondation La main à la pâte et les Maisons pour la science ont lancé, au cours de l’année scolaire précédente, avec le soutien de la Fondation Bettencourt-Schueller et de la Fondation Schlumberger pour l’Education et la Recherche le réseau des collèges pilotes La main à la pâte.

    Ce réseau d’établissements innovants vise à favoriser au sein des classes, une pratique des sciences et de la technologie attrayante, créative, contemporaine et formatrice, en s’appuyant sur des relations privilégiées avec des chercheurs, des ingénieurs , des techniciens.
    Les établissements pilotes sont situés pour moitié d’entre eux en zone d’éducation Prioritaire ou en zone rurale.

    Ils sont considérés comme des prototypes où l’expérimentation pédagogique se nourrit des apports du monde scientifique et technique, dans l’esprit de la réforme du collège engagée en 2016.

    Les collèges pilotes dans l’académie de Bordeaux  

    Dans l’académie de Bordeaux ce sont deux collèges qui ont été volontaires pour rejoindre ce réseau.

    Le collège Auguste Blanqui se situe dans le quartier de Bacalan au nord de Bordeaux, quartier qui relève de l’éducation prioritaire. Depuis la rentrée scolaire 2013, le collège propose l’EIST (Enseignement Intégré des Sciences et de la Technologie) aux élèves de 6èmes et aux 6èmes et 5èmes depuis 2015.
    Des actions ponctuelles autour des sciences sont mises en place avec les écoles du réseau et un temps de valorisation des projets scientifiques a lieu chaque année au mois de juin : « la semaine de la science » permettant d’accueillir les élèves de CM2 du réseau et de travailler autour d’ateliers expérimentaux, les collégiens jouant le rôle de tuteur auprès des écoliers.
    Quatre professeurs de sciences sont impliqués dans le projet : 2 professeurs de physique-chimie, un professeur de SVT et un professeur de technologie.

    Le collège Pierre de Castelnau de Geaune est quant à lui situé dans les Landes au sud de Mont-de-Marsan, dans le Pays Adour-Chalosse-Tursan. Le collège qui vient de fêter ses cinquante ans accueille un public majoritairement rural de 225 élèves. L’EIST y est mis en place depuis 2008.
    Là encore, les professeurs impliqués dans le projet sont les 3 enseignants de physique-chimie, de Technologie et de SVT du collège qui a établi depuis de nombreuses années des liens forts avec les écoles du secteur. Les enfants des écoles y sont accueillis tous les ans en octobre lors de la fête de la science organisée par le collège.

    Ce sont à cette rentrée scolaire 36 collèges venant de 8 régions qui se sont lancés dans cette expérimentation.

    Dans chacun d’eux, « un noyau dur d’enseignants travaille à la mise en place d’un projet scientifique en collaboration avec des membres de la communauté scientifique » nous confie Katia ALLEGRAUD coordonnatrice de ce projet à la fondation la MAP dans la vidéo ci-dessus.

    Les professeurs de ces collèges travaillent en équipe en partenariat étroit avec des laboratoires et des entreprises de leur territoire, pour mettre en place des activités scientifiques dans leurs domaines et en interdisciplinarité sur plusieurs années. Celles-ci s’attachent à développer la curiosité, l’imagination, la créativité, les capacités de raisonnement et de discernement, d’expression et de communication des jeunes tout en les aidant à acquérir des connaissances solides.
    Il s’agit avant tout de “rendre l’élève acteur de ses investigations, de le rendre à même de s’emparer de questionnements qui le concernent et d’aller chercher par lui même des réponses” .

    Le dialogue entre les acteurs du projet se décline sous différentes modalités : accueil de professeurs dans les laboratoires, visite en classe de scientifiques et de personnels d’entreprise, défis scientifiques proposés par des professionnels, prêt de matériel, échanges à distance, projets collaboratifs entre élèves, initiation aux sciences du numérique, classes inversées, stages d’élèves dans les structures partenaires…

    Séminaire national du réseau des collèges pilotes la MAP

    Le premier séminaire national du réseau des collèges pilotes La main à la pâte réunissant les professeurs référents et coordinateurs régionaux s’est tenu au collège Guillaume Budé à Paris , les 5 et 6 juillet dernier. Cet établissement de l’Education Prioritaire depuis 2015 situé dans le 19e arrondissement est le collège pilote LMAP de l’académie de Paris .
    Nous avons pour l’instant une collection de 36 collèges pilotes, l’idée c’est que cette collection devienne un réseau avec des échanges de pratiques, avec des correspondances, avec des projets communs” ajoute Katia ALLEGRAUD . Leur nombre sera porté à 55 au cours de cette année scolaire.

    Au programme de ce séminaire, une conférence de Daniel ROUAN astrophysicien , membre de l’Académie des Sciences et président de la fondation La main à la pâte, des ateliers d’échanges de pratiques et de réflexion, des moments de partage et de co-construction avec des scientifiques, un atelier expérimental au cours duquel les enseignants en petits groupes devaient reproduire avec du matériel très simple une éclipse solaire totale et la modéliser pour ensuite partager démarche, observations et résultats.

    Deux journées riches de partage.

    Voir aussi l’interview de Daniel Rouan, Président de la Fondation la MAP :

  • La carte rasberry Pi : intérêts et décryptage lors du colloque robotique INRIA Bordeaux

    La carte rasberry Pi : intérêts et décryptage lors du colloque robotique INRIA Bordeaux

    Le colloque robotique et éducation « Recherches et Usages autour des robots Poppy et Thymio » a eu lieu à l’occasion de la conférence mondiale Scratch 2017 à Bordeaux du 18 au 21 juillet. A cette occasion, Ludomag était présent avec son micro pour récolter quelques retours d’expérience.

    Alan Mc Cullagh a présenté à cette occasion la carte Rasberry Pi. Il explique au micro de ludomag d’où vient cette carte Rasberry Pi et tout ce qu’on peut faire avec !! Et notamment en classe, à un tarif très accessible d’où le double intérêt.

    Comme il le précise, on peut l’utiliser déjà comme un outil bureautique, surfer, lire ses mails…

    En savoir plus dans la vidéo ci-contre.