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  • L’environnement personnel techno-cognitif chez les jeunes, c’est quoi ?

    L’environnement personnel techno-cognitif chez les jeunes, c’est quoi ?

    [callout]Sommes nous condamnés à apprendre tout au long de la vie ? Comment développer notre Environnement Personnel d’Apprentissage et de Développement dans un contexte numérique ? Collaborer n’est-ce pas une composante essentielle de l’apprendre enrichie par les outils numériques ?
    A partir des aptitudes initiales de l’enfant à apprendre, à collaborer, à s’organiser, les moyens numériques offrent de nouvelles opportunités de développement de chacun. Or le système scolaire, marqué par l’empreinte du livre et de la forme scolaire, semble s’opposer aux deux dynamiques, celle du développement propre de l’enfant et l’envahissement progressif de la sphère sociale par le numérique. Malgré le volontarisme des décideurs, l’organisation scolaire a encore bien du mal à généraliser, à banaliser le numérique. Or le système scolaire ne peut pas, ne doit pas laisser l’opportunité de ces évolutions s’il veut continuer à garder son rôle dans la société.[/callout]

    Les trois vidéos proposent trois champs de réflexion, parmi d’autres, qui peuvent inciter les acteurs de l’éducation à faire avancer non seulement la réflexion collective, mais surtout les actions concrètes du plus grand nombre. En prenant conscience des enjeux qui se révèlent de plus en plus clairement, chaque éducateur aura à coeur de faire évoluer ses pratiques et de les partager avec les autres.

    Dans cette deuxième vidéo, Bruno Devauchelle propose un éclairage sur « l’environnement personnel techno-cognitif chez les jeunes ».

    Dans les lycées professionnels et Bruno Devauchelle prend l’exemple d’un enseignement en lycée hôtelier, on demande aux jeunes de gérer leur poste de travail, « dans l’espace et dans le temps, gérer tout ce qui se passe ».

    « Finalement, lorsqu’on fait du travail intellectuel, n’a t-on pas aussi un poste de travail à gérer » ?

    L’EPA (Environnment Personnel d’Apprentissage) est en quelque sorte le poste de travail intellectuel. Ceci n’est pas nouveau, explique Bruno Devauchelle et « il est plus ou moins riche selon les individus ; pour certains il y a des livres, il y en a dans la tête ; il y en a un peu partout » et il cite Michel Serres.

    Cette réflexion amène Bruno Devauchelle à nous expliquer que cet EPA a évolué à cause du numérique ; c’est pour cela qu’il le nomme désormais « environnement personnel techno-cognitif » : cognitif pour définir la connaissance et techno car, d’après lui, le numérique et toutes les technologies qui y sont associées ont plus d’importance dans l’environnement personnel de chacun que le livre ne l’était.

    Je suis contraint dans ma pratique par la force technologique alors que le livre était un environnement relativement stable.

    L’environnement technique d’accès à l’information et à la communication est complexe, ce qui nécessite de penser à développer chez les jeunes comme chez les adultes, leur environnement techno-cognitif ; ce qui signifie, « comment maîtriser d’un côté les connaissances et de l’autre côté, maîtriser les technologies qui vont permettre de cheminer vers ces connaissances », explique Bruno Devauchelle.

    Et c’est là où, d’après lui, le bât blesse car les structures scolaires, par exemple, ne sont pas du tout adaptées à cela.

    Bruno Devauchelle évoque la solution du BYOD, pour remédier aux lacunes en matériel dans les établissements, bien qu’il n’affectionne pas particulièrement l’acronyme utilisé. Mais l’avantage qu’il voit à ce que les étudiants amènent leur appareil personnel, c’est qu’ils ont déjà construit leur environnement techno-cognitif avec cet outil.

    « On voit bien qu’il y a là un potentiel d’inventivité pour les enseignants et pour les établissements mais qui ne doit pas se réduire à l’environnement scolaire ».
    La réflexion devrait donc plutôt aller vers un usage de l’outil personnel dans la vie quotidienne qui puisse permettre d’être dans cette société apprenante.

     

    Devauchelle_ep2_090315

  • Scratch pour les Kids

    Scratch pour les Kids

    On apprend l’anglais, le chinois, il faut apprendre à coder.

    Une phrase d’Axelle Lemaire, secrétaire d’État chargée du Numérique.

    Eyrolles_scratch_110315Fort de sa réputation d’éditeur de référence en informatique, il était légitime que les éditions Eyrolles lancent cette collection « Pour les Kids » dont les ouvrages d’initiation à la programmation s’adressent aux jeunes lecteurs de 8 ans et plus (et à leurs parents !).

    Avec une approche très visuelle et colorée, ces livres ludiques mêlent code, puzzle, jeux et bandes dessinées.

    Nos jeunes lecteurs apprendront non seulement à créer leurs propres jeux, à écrire des programmes informatiques, mais aussi et surtout à penser de façon créative, à bien raisonner, et à travailler en équipe. Des compétences essentielles pour s’épanouir dans le monde d’aujourd’hui.

    Ce premier livre, « Scratch pour les Kids« , ludique et accessible explique aux enfants les bases de la programmation (variables, boucles, tests…) avec l’aide de Scratch, logiciel libre et gratuit.

     

     

     

     

    D’approche très visuelle, fonctionnant par assemblage de briques de couleur, cet outil éducatif a déjà séduit des millions de débutants en programmation dans le monde. Avec cet ouvrage, les enfants seront amenés à réaliser différents projets, inspirés des classiques jeux d’arcade, afin de développer leurs aptitudes à raisonner, innover et travailler en équipe.

    Plus d’infos :

    ce livre est donné à partir de 8 ans

    Pour consulter un extrait : http://bit.ly/extraitscratchkids

  • Et si l’expertise d’un A.M.O vous permettait de réussir votre Ecole Numérique ?

    Et si l’expertise d’un A.M.O vous permettait de réussir votre Ecole Numérique ?

    Par Marie-France Bodiguian Cabinet AMO-TICE

    MFBodiguianhomep_090315Pour vous assurer le succès de votre Ecole Numérique et trouver les réponses qui correspondent à votre territoire, pourquoi ne pas vous faire accompagner et bénéficier de l’expérience d’une Assistance à Maitrise d’Ouvrage (AMO) ?

    S’il a une expertise spécifique sur l’Ecole Numérique, votre AMO sera force de proposition sur des solutions budgétaires, techniques, organisationnelles voir pédagogique selon les cas.

    Voici les 5 valeurs ajoutées que peut vous apporter un AMO. Telle une cheville ouvrière, il vous accompagnera pour :

     

    Gagner du temps

    Avant d’équiper vos établissements, vos écoles ou vos centres de formation, il est essentiel de bâtir une stratégie sur le long terme. Or, aucune solution standard n’est applicable à l’Ecole Numérique : vous ne pourrez éviter l’état des lieux techniques et pédagogiques de chaque établissement, pour adapter les solutions proposées.

    Or, ce chemin prend du temps, surtout si vous n’avez pas de visibilité d’ensemble sur les expertises* nécessaires à la réussite de ce plan.

    Une Assistance à Maîtrise d’Ouvra respectera l’ensemble des étapes, mènera sa mission dans les délais impartis en vous proposant un calendrier d’actions qu’il respectera.

    Eviter le gâchis d’argent public, voir faire des économies

    MFBodiguian1_090315En ligne de mire : toujours et encore, trouver les solutions correspondants à vos besoins et à votre budget. Car au-delà des modes et des tendances, un AMO vous proposer les équipements et technologies, en phase la configuration des établissements et les besoins des acteurs impliqués à votre projet, qui seront au cœur de la conduite du changement.

    D’autre part le temps est à la baisse des dotations… une des missions de l’AMO peut être selon vos budgets de construire, à la lumière de l’audit détaillé, une stratégie pour redonner vie aux équipements déjà en place.

    Vous éviter les écueils

    Il est indispensable pour réussir votre Ecole Numérique d’ANTICIPER, ANTICIPER et ANTICIPER les évolutions de chaque poste, techniques, organisationnelles, pédagogiques, sur le long terme.

    Grâce à l’expertise d’un AMO, vous éviterez de nombreux écueils qui ont conduit au final tant d’enseignants ou formateurs à relayer les matériels au placard. Son rôle est de penser à tout, d’anticiper et vous faire bénéficier de l’expérience des autres projets, ainsi que de ses réseaux relationnels tant dans les rouages de l’Education Nationale à travers la France qu’auprès des constructeurs, éditeurs ou revendeurs afin de trouver la solution correspondant à vos besoins et à votre budget

    Bénéficier de l’expérience des autres territoires

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    Si votre Assistant à Maitrise d’Ouvrage est spécialisé dans l’Ecole Numérique, vous pourrez également profiter des retours d’expériences des autres territoires, collectivités, écoles ou centres de formation à travers la France.

    Depuis 2002, date des premiers usages des Tableaux Numériques Interactifs en France, puis des classes mobiles, nombreuses communes, départements ou régions ont lancé de multiples expérimentations, évaluations d’usages, bilan technique, etc.

    Votre AMO pourra ainsi vous faire partager ce vécu, afin que les conclusions positives ou négatives servent au succès de votre projet, et vous donne tous les éléments pour arbitrer.

     

     

    Trouver des sources de financement

    MFBodiguian3_090315Selon les enjeux  de votre projet, votre AMO vous peut vous aider à accéder à de nouvelle source de financement français ou européen. Pour cela il vous accompagnera dans la construction d’un projet éligible et la mise en place des indicateurs de suivi afin de donner aux organismes financeurs les garanties de l’efficience de vos futures actions

    Et vous, avez-vous choisi de vous faire accompagner dans votre projet d’Ecole Numérique ? Quelle en a été votre expérience ?

      *lié à l’informatique et aux réseaux, à l’organisation structurelle des écoles et pédagogique, aux spécificités des équipements et technologies, à la mise en scène de l’ensemble dans le cadre d’un budget

     

  • Les Rencontres de l’Orme 2.15, les mercredi 20 et jeudi 21mai 2015 à Marseille

    Les Rencontres de l’Orme 2.15, les mercredi 20 et jeudi 21mai 2015 à Marseille

    Enseigner la science informatique à l’École, pourquoi et pour quoi faire ?

    Orme1_110315À l’heure où François Hollande annonce la création d’une « grande école du numérique », le débat sur l’apprentissage du code informatique à l’école est plus que jamais d’actualité. L’enseignement de la science informatique est-il une composante essentielle, et avec quels objectifs ? Quels sont les outils et méthodes pertinents et quelle approche de la programmation faut-il proposer ? Comment aborder la question de la formation des enseignants ?

    Plus généralement, si le besoin de former des scientifiques et des ingénieurs est au cœur des préoccupations, le propos est aussi de donner à tous quelques notions permettant de maîtriser l’informatique et mieux comprendre le fonctionnement de l’ordinateur, pour utiliser de façon pertinente l’information et les services qu’il propose.

    Responsables d’éducation, professionnels de la formation, collectivités, chercheurs, enseignants, élèves et industriels échangeront pendant deux jours autour de cette thématique.

    La table-ronde inaugurale de la manifestation, en présence d’Axelle Lemaire, secrétaire d’État déléguée au numérique, Philippe Mussi, vice-président du Conseil régional Provence-Alpes-Côte d’Azur délégué au développement du numérique, et de Gilles Dowek, chercheur à l’Inria, lui sera également dédiée : « Enseigner l’informatique, éduquer au numérique ? ».

    Nouveauté 2015 : Le Lab, l’espace des créativités numériques

    Les Rencontres de l’Orme se démarquent cette année en proposant un tout nouvel espace, Le Lab.

    Rassemblant plusieurs acteurs autour d’une logique de projet et de learning by doing dans les domaines de l’éducation, de la formation et de l’innovation, Le Lab est un espace convivial de créativités, d’expérimentations et d’échanges.

    Orme2_110315Ce nouvel espace s’articule autour de 3 pôles qui proposeront une programmation spécifique :

    • . FabLab : ateliers de co-design et d’expérimentation, avec la possibilité de créer des objets inédits et novateurs ;
    • . LearningLab : présentation et manipulations des différents outils, objets et projets innovants ;
    • . LivingLab : laboratoire d’idées et espace de rencontres, avec la participation d’élèves, d’étudiants, de chercheurs et d’industriels.

     

    Et toujours au programme : École communicante | ateliers et séminaires professionnels | stands et espaces thématiques (logiciels libres, édition numérique, villes numériques, projets européens) | programme IntégraTice (numérique et handicap) | salon des éditeurs scolaires.

    A propos de Canopé académie d’Aix-Marseille

    Canopé académie d’Aix-Marseille (« Réseau Canopé », nouvelle appellation du réseau SCÉRÉN [CNDP-CRDP] depuis février 2014) agit pour le développement des usages du numérique dans l’éducation. Dans le cadre de partenariats régionaux et nationaux, il observe et promeut les usages des TICE ; élabore et met en œuvre des solutions d’accès aux ressources ; fait connaître l’offre de produits et de services ; met en relation concepteurs, décideurs et usagers pour une meilleure adéquation entre les besoins et les offres.

    Plus d’infos : www.orme-multimedia.org/r2015

     

     

  • Bachelors de France, l’application que tous les lycéens attendent !

    Bachelors de France, l’application que tous les lycéens attendent !

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    Bachelors de France va simplifier la vie des bacheliers et des étudiants en reconversion, en classant et référençant les informations et les programmes bachelors disponibles en France, par région et par spécialité.

    Sous l’appellation « Bachelors de France » se trouvent réunies une communauté digitale et une application mobile capables d’orienter les futurs bachelors dans le choix de la formation la plus adaptée à leurs besoins.

    Véritable lieu d’informations, d’échanges, d’orientation, l’application mobile « Bachelors de France » c’est :

    • Un test personnalisé : il permet de trouver le bon programme bachelor en fonction du rythme scolaire souhaité, de la spécialité envisagée et de la localisation.
    • Une fiche par Bachelor : elle délivre des informations précises sur la formation envisagée, permet de rentrer en contact avec les futurs étudiants du bachelor et d’envoyer des messages à l’école.
    • Une messagerie : les étudiants qui ont mis les mêmes bachelors en favoris peuvent s’envoyer des messages. Ils forment la communauté des bachelors !
    • Une seule source d’information pour être tenu au courant de l’actualité des bachelors, des dates de concours, des JPO…

    Vous pouvez télécharger l’application mobile ici : Android / iOS.

    Plus d’infos : http://www.bachelorsdefrance.com/

  • « Se former pour l’accompagnement à la scolarité »,
 un MOOC inédit !

    « Se former pour l’accompagnement à la scolarité »,
 un MOOC inédit !

    Aujourd’hui, près de 700 000 jeunes sont en grande difficulté scolaire en France. Environ 150 000 élèves quittent l’école à 16 ans sans aucune qualification. Face à cette réalité, de nombreux bénévoles souhaitent accompagner ceux qui décrochent. C’est pour les aider à se former dans ce rôle d’accompagnateur que ce MOOC a été réalisé.

    Comment s’y prendre concrètement pour accompagner les jeunes dans leurs parcours de réussite scolaire?

    Gratuit et interactif, ce MOOC, diffusé sur la plate-forme OpenClassrooms, propose de nombreux témoignages et reportages de bénévoles et d’acteurs de terrain. Les participants découvriront les bases de la pédagogie et de nombreux conseils pour progresser et faire progresser les jeunes qu’ils accompagnent. Des documents ressources, des liens vers des sites utiles, des quiz seront proposés tout au long de ces 4 semaines de formation.

    Les thèmes principaux abordés seront : les missions d’un accompagnateur, comment choisir une association où s’engager, les différentes façons de conduire une séance individuelle ou collective, comment se perfectionner et élargir l’horizon, accompagner les projets professionnels et l’ouverture culturelle des jeunes, l’utilisation des outils numériques, etc. Un forum permettra de répondre aux questions des participants grâce à la participation de nombreux experts.

    « PSB Paris School of Business » (anciennement ESG MS) propose l’obtention de 3 crédits U Discover pour tous leurs étudiants ayant obtenu la certification de ce MOOC.

    Cette formation de quatre semaines, à raison de 3 vidéos par semaine, sera accessible sur le site d’OpenClassrooms à partir du 14 Avril.

     

  • Exerciseur et outil d’évaluation pour les sciences : exemple d’usage de l’INSA de Lyon

    Exerciseur et outil d’évaluation pour les sciences : exemple d’usage de l’INSA de Lyon

    Maplesoft_060315Offrant la notation mathématique standard, des tracés graphiques sophistiqués, des questions mathématiques à réponses libres, la correction intelligente des réponses, et bien plus encore, Maple T.A. apporte de vraies valeurs pédagogiques à l’évaluation automatisée.

    Il s’intègre dans les infrastructures d’apprentissage en ligne (ENT, LMS, MOOCS, …) et prend en charge les stratégies éducatives mobiles permettant aux étudiants d’accéder aux exercices et devoirs depuis une tablette ou un portable.

    Maple T.A. contribue à pérenniser les niveaux de réussite de l’INSA Lyon.

    Afin de maintenir l’enseignement de haut niveau qui a fait la réputation de l’INSA de Lyon, la direction a mis l’accent sur l’importance de la maitrise du calcul et des connaissances de base.

    Mapplesoft2_060315Dans ce contexte et sa démarche d’innovation continue dans le domaine des TICE, l’INSA de Lyon s’est alors mis à chercher un outil de tests et d’évaluation automatique susceptible d’assurer une utilisation plus efficace de ses ressources.

    « Lorsque nous nous sommes mis à la recherche du bon outil d’évaluations, nous voulions trouver un système prenant en charge l’évaluation des expressions mathématiques, une fonction cruciale pour nous en tant qu’école d’ingénieurs », explique Philippe Lonjou, professeur agrégé à l’INSA Lyon. « Nous avons trouvé que Maple T.A. constituait le meilleur choix ».

    Maple T.A. supportant l’écriture des équations mathématiques complexes sous forme libre et l’évaluation intelligente des réponses, il est idéal pour l’enseignement des sciences et des mathématiques. Les enseignants peuvent y créer et personnaliser des milliers de questions à partir de leurs propres contenus ou de la banque de questions existante.

    « Maple T.A. permet non seulement d’évaluer les expressions mathématiques, mais aussi de noter précisément les variantes d’une même question. On peut voir également les progrès accomplis par les étudiants dans différents cours et sujets et leur fournir des questions d’entraînement supplémentaires qu’ils peuvent résoudre à leur propre rythme », poursuit Philippe Lonjou.

    Le temps normalement consacré à l’évaluation et à la notation des étudiants est désormais mis à profit pour enrichir et améliorer notre base de données de questions.

    Lire la suite de ce cas d’usage

    A propos de Maplesoft et ses solutions numériques pour l’enseignement :

    Avec plus de 25 années d’expérience dans le développement de produits pour l’enseignement technique et pour la recherche, Maplesoft s’implique particulièrement dans les initiatives innovantes d’enseignement et de pédagogie numériques. Maplesoft a été un précurseur dans l’innovation pédagogique en introduisant un changement fondamental dans l’enseignement technique via son initiative « Mathématiques cliquables et interactives » dans Maple, le développement de Maple T.A. l’outil d’évaluation en ligne, le projet Möbius permettant la mise en ligne des cours de sciences et leurs contenus pédagogiques interactifs.

     

  • Jusqu’à 5000 tablettes pour les écoliers landais : le pari réussi de MACS

    Jusqu’à 5000 tablettes pour les écoliers landais : le pari réussi de MACS

    [callout]Le territoire des Landes fait encore parler de lui ! Après l’opération menée par le département « Un collégien, un ordinateur portable » et après avoir été précurseur en matière d’ENT dans le premier degré, c’est aujourd’hui le déploiement de près de 5000 tablettes, à terme, qui fait écho dans toute la communauté éducative.[/callout]

    Pour nous conter cette histoire, deux témoins : Christophe Carayon, responsable de la mission numérique MACS, nous rappelle les aspects techniques de cette mise en œuvre ; et Betty Joie, conseillère pédagogique spécialisée dans le numérique à la mission TICE de l’Inspection Académique des Landes, témoigne des usages déjà observés dans les écoles de la région.

    « C’est une stratégie à long terme, portée par le Président de l’EPCI, Eric Kerrouche, qui s’est petit à petit étoffée d’outils », explique Christophe Carayon.

    Sur ce territoire des Landes Sud, regroupant 23 communes entre mer et campagne, qui se caractérise par une faible densité de population, une forte attractivité (+ 21,75 % de progression de la population entre 1999 et 2006) mais aussi une forte amplitude saisonnière (avec plus de 300 000 touristes par an), le pari du numérique était essentiel pour « tenter de gommer les inégalités sociales et les discriminations qui concernent les enfants dès le plus jeune âge »,

    Ne pas griller les étapes et architecturer le projet autour d’un écosystème : la stratégie réfléchie de MACS.

     

    De la phase de préparation des sites scolaires à la dotation des élèves en tablettes numériques, il y a eu plus d’une étape.

    « Nous avons d’abord étudié le courant faible des écoles puis nous nous sommes concentrés sur l’équipement en WIFI des classes concernées par le projet à savoir le cycle 2 et le cycle 3 (CP au CM2)», détaille Christophe Carayon. A terme, toutes les écoles du territoire seront reliées à la fibre optique.

    Le deuxième volet a concerné l’équipement des classes en écrans interactifs ; la dernière phase, qui est en cours actuellement, est l’équipement des écoliers et des enseignants en tablettes numériques.

    A terme, ce sont 31 sites scolaires, 5000 élèves et 160 enseignants qui seront impliqués, sachant qu’aujourd’hui, plus de 2000 élèves et près de 90 enseignants sont déjà concernés par le projet.

    « Le déploiement va se poursuivre en direction du cycle 2 d’une part, puis vers les cours préparatoires, mais dans un format un peu différent du cycle 2 et du cycle 3 », précise Christophe Carayon.

    L’opération n’est pas expérimentale ; l’objectif final est bien une massification des usages du numérique à l’école, ce qui nécessite une réflexion globale de tout l’écosystème numérique du territoire.

    Un tandem cohérent, entre volonté politique et compétences techniques : une spécificité du projet.

     

    Ce projet vient s’appuyer sur la création d’un service informatique dédié à l’échelle communautaire ; un service qui va se transformer peu à peu en « Direction des Systèmes d’information » car c’est un métier qui « s’apprend », explique Christophe Carayon.

    Au départ, il a été nécessaire de « garantir le fonctionnement de toutes les briques de services nécessaires à ce type de projet car faire de l’informatique n’est pas suffisant, il faut aussi penser les réseaux, faire des télécoms etc », poursuit Christophe Carayon.

    Pour lui, cette étape n’est pas un détail, elle est une condition sine qua non, souvent « l’oubliée » des différents plans numériques, « la vocation première des collectivités territoriales n’étant pas de se doter de ce type de compétences ».

    Aujourd’hui, après plusieurs mois de travail d’implémentation, c’est presque comme le commencement, explique Christophe Carayon :

    les tablettes sont en effet les supports indispensables mais l’intérêt, ce sont maintenant les usages qui en sont faits ; nous entrons dans cette phase et c’est le début de l’histoire.

    Une histoire qui avait déjà, à ses débuts, un partenaire incontournable : l’éducation nationale.

     

    Betty Joie rappelle les débuts du projet où tous les enseignants ont vu débarquer dans leur classe, un écran interactif. « Cela a suscité beaucoup d’inquiétude chez les enseignants », précise t-elle.

    Mais, très vite, ils se sont appropriés ces outils car ils se sont aperçus de l’enrichissement que cela apportait à leur pédagogie ;

    un plus qu’ils ont eu l’occasion de percevoir, notamment au travers des six heures de formations dispensées par l’équipe TICE de l’inspection académique des Landes, après l’arrivée des écrans interactifs.

    « Dans chaque formation, un moment était réservé à une présentation technique par les services de MACS, mais le temps global d’apprentissage était essentiellement axé sur la pédagogie », souligne Betty Joie.

    Les tablettes numériques sont, à leur tour, arrivées en classe et distribuées aux élèves, parfois même avant que les formations ne soient dispensées, « ce qui a accentué l’inquiétude des enseignants au démarrage », précise Betty Joie.

    Une inquiétude qui, après trois séances de trois heures, avait majoritairement disparu et où « les enseignants avaient vraiment trouvé un intérêt à l’usage de ces outils en classe ».

    Des contenus et des supports ont dû être créés et cela a été assez chronophage, comme le rappelle Betty Joie, vantant le « mérite » des enseignants « qui ont passé beaucoup de temps sur ces outils ».

    Pour exemples, au départ, des élèves arrivaient en classe avec leurs photos personnelles et les partageaient avec leurs camarades pendant les heures de cours ; afin de cadrer l’utilisation des tablettes en classe, une charte des usages de la tablette de l’élève a du être rédigée.

    « Nous avons démarré à zéro et nous avons compris, dès le départ, qu’il fallait poser des règles, pour que toute cette nouveauté soit gérable ».

    Plus largement, ces outils sont aujourd’hui particulièrement appréciés pour l’éducation aux usages d’internet et tout ce qui touche au B2i ; « le travail autour de ces thématiques en est facilité », souligne Betty Joie.

    En termes de contenus, des applications, choisies par les équipes de l’éducation nationale et financées par la collectivité, ont permis d’agrémenter les tablettes et d’offrir des ressources aux enseignants.

    Au bout d’un an, le pari de « 1 écolier, 1 tablette » semble réussi d’un point de vue intégration. Côté usages, il faut laisser le temps aux enseignants, aux élèves et aux parents de devenir coutumier de l’outil qui, de l’avis de Betty Joie, est « un outil formidable pour acquérir des compétences numériques, indispensables aujourd’hui comme le sont écrire, lire ou compter ».

    Une réussite du projet que Betty Joie et Christophe Carayon attribuent en grande partie à l’entente et au partenariat étroit mis en place entre la collectivité et l’éducation nationale, et « au respect mutuel du rôle de chacun dans le projet », conclut Betty Joie.

  • Invitation Presse NetJournées 2015 : Strasbourg, en immersion dans un collège labellisé REP+

    Invitation Presse NetJournées 2015 : Strasbourg, en immersion dans un collège labellisé REP+

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    ITOP éducation et l’Académie d’Alsace vous invitent à découvrir deux séances pédagogiques innovantes en immersion dans 2 classes du Collège Truffaut (labellisé REP+) à Strasbourg :

    La Pédagogie inversée dans une classe de 6ème Dyslexie.

    et

    l’initiation à la programmation avec l’aide du programme SCRATCH dans une classe de 5ème.

    Le voyage de presse sera suivi par la 7ème édition des NetJournées qui se tiendra au Bishenberg à Bischoffsheim.
    Déjà + de 15 Académies et + de 10 collectivités inscrites à cette 7ème édition !

    ITOP_netjourneesInvitVoypresse_020315

    En savoir plus sur les NetJournées : www.netjournees.fr

    Plus d’infos sur l’invitation presse :
    Afin de prendre en charge votre participation (déplacement, hébergement, repas) et de vous accueillir dans les meilleures conditions, nous vous remercions de confirmer votre présence auprès de Yannick Joly (yjoly@itop.fr / 06 59 68 05 12).

    A propos de NetJournées :

    Développer les échanges, créer l’interactivité entre utilisateurs, recueillir leurs témoignages pour faire évoluer les solutions… Tels sont les objectifs de ces trois jours d’événement, qui ont réuni en 2014 près de 500 personnes. Académies, collectivités, professeurs, associations, industriels de l’éducation, élèves, parents d’élèves… Les NetJournées rassemblent tous les acteurs de la communauté éducative et créent la rencontre à travers plus de 130 ateliers pour qu’à tous les niveaux, les enjeux de l’Education numérique ne visent qu’un seul et même objectif : faire évoluer l’Ecole dans l’ère du numérique, pour la rendre toujours plus moderne et performante.