Catégorie : z-Newsletter

  • Citoyens multilingues, société multiculturelle

    Citoyens multilingues, société multiculturelle

    Quelques réflexions sur le vécu bilingue et biculturel et ses avantages éducatifs.

    Je ne suis ni expert ni chercheur et je ne vous propose pas de résultats d’une recherche scientifique. J’enseigne depuis 30 ans dans des communautés diverses et je vous propose ma perspective personnelle et professionnelle. Mon vécu bilingue et biculturel n’est pas unique, en fait c’est l’expérience majoritaire dans tous les établissements ou j’ai travaillé.

    Mon récit personnel n’a rien de remarquable. Il commence avec le fait que j’ai une mère française et un père anglais. Cela parait simple, mais cette mère française est Corse et ce père anglais est d’origine écossaise d’un coté et huguenot français de l’autre. Déjà, la perspective se déplace du centre vers la périphérie. Corses, écossais et huguenots partagent une perspective minoritaire. Ils sont d’outre frontière, ils ont lutté pour se faire entendre et pour avoir accès au langage du pouvoir.

    J’ai été éduqué à Londres, un des plus puissants centres de gravité humains du monde. Londres, ce grand creuset métropolitain ou tout le monde est un étranger, ou chacun peut a la fois se perdre et se trouver. Mais j’étais tout aussi à l’aise au village en Corse ou je passais les grandes vacances. Un village ou l’on ne peut pas se perdre, ou les maisons sont ouvertes à tous, ou tout le monde se connaît et connaît les affaires des autres.

    J’étais donc bilingue, avec comme outils, deux langues indispensables qui me permettaient de me débrouiller dans ma ville, Londres, dans mon école, un lycée français et de pouvoir communiquer avec mes amis et tous les membres de ma famille. Je faisais la transition entre ces langues sans effort, me servant des ressources lexiques pour m’exprimer. Il n’était jamais question de traduction, seulement de choix d’expression dans une ou l’autre de ces langues.

    Si on m’avait demandé : ‘tu penses en Anglais ou en Français ?’ je ne pourrais que répondre : ‘les deux’ ou ‘ni l’un ni l’autre’.

    J’étais conscient de la culture et du rapport entre langue et culture. Certaines façons de voir les choses ou de faire les choses s’annonçaient clairement : français, anglais, corse…Mes lectures étaient différentes : Tintin et Astérix en Français, E.Nesbit et Richmal Crompton en anglais entre-autres. Mes parents avaient un cercle d’amis du monde entier, ce qui me démontrait au quotidien que les gens voient les choses, font les choses, expriment les choses de façon très différente et que chaque perspective a de valeur égale.

    On ne m’a jamais sermonné sur le besoin de respecter les autres. Le respect des autres était la norme dans la cadre de toutes les relations sociales. Il m’était évident que la différence était toujours intéressante et méritait toujours notre attention. Une perspective xénophile si vous voulez. J’ai eu très peu de contact avec des propos xénophobes et quand cela m’est arrivé j’étais assez choqué. J’ai compris éventuellement d’où cela provient et à quoi cela peut mener.

    Je suis donc bi-culturel et bi-lingue mais les passions de mes parents pour les cultures africaines et asiatiques ont créé chez nous un environnement multi-culturel et multi-lingue. J’ai été élevé dans un contexte stable mais riche en différence, à la fois très sûr et aussi très stimulant ; une bonne base pour s’ouvrir à tout ce que le monde peut offrir.

    Tout cela m’a semblé très normal mais je suis bien conscient d’avoir eu de la chance.

    Il me semble que la base de tout apprentissage est l’association du connu et de l’inconnu. Pour apprendre il faut aller vers l’inconnu, ce qu’on ignore. Nous nous servons de nos connaissances pour appréhender ce nous ne connaissons pas encore, pour construire des hypothèses et pour les évaluer contre la réalité qui nous confronte.

    Pour vraiment apprendre il faut aller chercher la différence, changer de position et voir les choses autrement, prendre une nouvelle perspective. Pas toujours facile, mais toujours éducatif.

    Devenu adulte, je n’ai pas bien maintenu mon bilinguisme, mais récemment j’ai eu le plaisir de rencontrer de nombreux collègues français et j’ai été intervenant et conférencier en France sur l’éducation. Il m’a fallu faire l’effort de communiquer mes idées plus aisément en français. L’effort de traduction a été lui-même un apprentissage. Cela m’a permis de réfléchir, et m’a obligé à questionner de que je veux dire et la précision de notre vocabulaire, autant en anglais qu’en français.

    Donc, par exemple, apprendre c’est ‘to learn’ et l’apprentissage c’est ‘learning’ mais en Anglais ‘apprenticeship’ s’applique plutôt à la formation. La ‘formation professionnelle’ c’est ‘vocational training’ qui signifie un processus plutôt répétitif. Nous n’avons pas d’adjectif ‘solidaire’ en Anglais ; ‘solidaristic’ nous semble un peu maladroit.

    Pourrions-nous parler de ‘valeurs républicaines’ en Angleterre sans être accusés de haute trahison? Et ces valeurs ressemblent-elles à nos ‘British values’?

    Et les Français ont une expression: ‘projet de société’. Comment traduire en anglais ce sentiment de vouloir un monde meilleur sans sembler utopique? Et surtout, il y a l’idée de l’Education Nationale autour de laquelle la nation se rassemble et qui se débat passionnément. Nous sommes bien fiers de notre ‘National Health Service’ mais malheureusement nous avons peu d’espoir de pouvoir créer un National Education Service.

    Toutes ces traductions ne s’appliquent pas seulement aux mots, ce sont des traductions d’idées, de perspectives et d’émotions dans le cadre d’une culture. Se prononcer dans une autre langue c’est changer la pensée et repenser les objectifs.

    Où se situe l’identité là-dedans?

    Nous construisons notre identité chacun le long de notre vie. Elle est fluide et elle est formée pas nos relations avec les autres, toujours provisoire, une œuvre en progrès, pleine de conflits et de dialectique. C’est un dialogue avec nous-mêmes et avec le monde.

    Il nous faut préserver une identité ouverte et mutable. Il faut se méfier de la politique intransigeante de l’identité fixe et de ceux qui sont convaincus que leur assemblage particulier de valeurs et de perspectives est supérieure aux autres et qui ont perdu la capacité de prendre un pas a côté pour voir le monde d’un autre point de vue.

    Ce n’est pas un souci théorique. Le chef du quatrième parti Britannique s’est plaint l’année dernière de se trouver mal à l’aise quand il n’entend que des langues étrangères dans les transports publics. Plus récemment il a proposé que les enfants d’immigrés perdent leurs droits de scolarité pendant 5 ans. Cela témoigne d’une méfiance envers l’autre et d’un désir qu’il ne se montre pas, qu’il soit exclu de l’éducation et de la vie en commun. Pas besoin d’aller chercher très loin pour comprendre les sentiments qu’il espère encourager.

    En réalité, quand nous rencontrons l’autre, plutôt que de s’obséder sur les différences nous cherchons d’abord ce que nous avons en commun; une langue, une passion, un rapport historique, des intérêts communs. A la base nous sommes tout d’abord des très humains et nous pouvons partager notre humanité commune. Nous savons tous ce qu’est la vie, le désir, la tristesse.

    Je citerai le poète Indien Rabindranath Tagore qui décrit si bien ce que nous désirons peut-être dans son poème Gitanjali : « Là où l’esprit est sans crainte et où la tête est haut portée ; Là où la connaissance est libre ; Là où le monde n’a pas été morcelé entre d’étroites parois mitoyennes ; Là où les mots émanent des profondeurs de la sincérité ; Là où l’effort infatigué tend les bras vers la perfection ; Là où le clair courant de la raison ne s’est pas mortellement égaré dans l’aride et morne désert de la coutume ; Là où l’esprit s’avance dans l’élargissement continu de la pensée et de l’action » (traduction d’André Gide)

    Je citerai aussi en exemple le projet Ponte-Cultura qu’anime ma sœur et qui organise des stages de musique ou les jeunes Corses et Anglais se rencontrent et partagent leur apprentissage musical et culturel.

    Vivre le multilinguisme et le multiculturalisme, c’est dépasser nos différences. L’étudiant multiculturel et xénophile est conscient de son identité plurielle, il reconnait la différence en soi-même et comprend l’autre par ce qu’après tout l’autre c’est aussi lui.

    Mais ce vécu n’est pas unique aux multilingues. Chacun peut être multilingue et multiculturel. Nous pratiquons des lexiques différents et nous jouons des rôles différents dans des contextes différents. Nous sommes tous capables d’aller vers l’autre et d’adopter une nouvelle perspective parce que nous avons tous nos identités uniques, différentes et plurielles.

    Il nous faut simplement refuser d’être prisonniers d’une seule perspective, une seule identité ou une seule voix. Il nous faut simplement rejeter les catégories étroites et les stéréotypes culturels. Ils seront suivis par l’ignorance, le mépris, la haine et la division.

    N’ayons pas peur, célébrons notre diversité, notre multilinguisme et notre multiculturalisme, en commun et en tant qu’individus. C’est là que nous trouverons notre apprentissage de la vie en commun.

    Discours à l’ occasion de la présentation des Palmes Académiques, à NewVIc, Londres le 18 Mars 2015.

  • GPS pour les pilotes de loisirs, un apprentissage indispensable pour déjouer les pièges

    GPS pour les pilotes de loisirs, un apprentissage indispensable pour déjouer les pièges

    L’utilisation du GPS en aéronautique de loisirs s’est généralisée. Pourtant, la précision des navigations ne semble pas s’être améliorée depuis son introduction dans le cockpit.

    Le Bureau Enquêtes et Analyses (BEA) le signale même comme un facteur accidentogène quand parfois, « l’avion percute le relief suivant une trajectoire rectiligne stabilisée avec l’instrument à bord » (BEA, 2005, p. 27). Comment un appareil censé localiser précisément la position du pilote peut-il être source de pertes des repères géographiques ? L’étude présentée dans cette interview s’intéresse à l’écart observé entre les performances du GPS et celles de ses utilisateurs.

    Dans un premier temps sont rappelés les attendus de l’étude. Puis les performances de pilotes sont observées de manière participante et décrites au cours de vols réels. Certains évoluent avec une carte aéronautique en papier, d’autres avec un GPS. Ils ont le choix entre deux routes. La première emprunte le bord de mer et ne présente pas de difficulté ; la seconde passe par des reliefs vallonnés et nécessite davantage de compétences de navigation.

    Les observations participantes montrent que l’instrument n’est pas en capacité de résoudre les difficultés d’orientation rencontrées en vol et qu’il en ajoute de nouvelles.

    En effet, le GPS focalise l’attention du pilote qui cherche à faire correspondre ce qu’il voit à l’extérieur avec l’environnement virtualisé qui se présente comme un défilement permanent.

    Cette instantanéité engendre un besoin « d’hyperlocalisation » qui se manifeste par un rythme des consultations de l’écran bien plus soutenu que ne l’est celui d’une carte papier qui propose une représentation globale de l’environnement. Cela conduit à de nombreux réajustements directionnels pour rejoindre la trace et donc à du surpilotage.

    La présence se distribue entre plusieurs objets et préoccupations, comme le font les apprenants entre plusieurs médias de communication, pendant leurs pauses. Toutefois, l’âge moyen des pilotes les incite à se concentrer du fait des difficultés d’accommodation et à d’éventuelles presbyties.

    Malgré cela, le GPS se généralise dans les cockpits, surtout depuis l’apparition d’applications comme AiNavPro sur les mobiles et les tablettes.
    Il est valorisant, ludique et trouve une réelle utilité par la localisation des terrains et le sentiment de sécurité qu’il apporte.

    Son utilité n’est pas à démontrer, mais il convient de savoir s’en servir et de ne pas lui donner un rôle supérieur à celui pour lequel il est conçu.

    Sur un plan plus théorique, son utilisation rappelle la distinction faite par Vygostsky entre « les instruments techniques stricto sensu, transformateurs des objets eux-mêmes, de l’environnement, et les instruments psychologiques (l’écriture, les algorithmes de calcul, les abaques, les cartes), réorganisant la cognition individuelle » (Rivière, 1990 cité par Grison, 2004, p. 31).

    Sans expérience ni apprentissage et appropriation, le GPS localise mais il ne situe pas.

    Référence :

    Gobert T. (2012), Supports numériques de prise d’information géospatialisée et désorientation chez les pilotes d’aéronefs légers, Ethologie & Praxéologies n° 17, Paris : Descartes, 17 pp.

  • NetLinks Days, 2 jours pour parler de « perspectives » autour du numérique les 11 et 12 avril

    NetLinks Days, 2 jours pour parler de « perspectives » autour du numérique les 11 et 12 avril

    Actuellement, elle est localisée dans 8 entités de différentes universités tunisiennes : ENICAR (Ecole Nationale d’Ingénieurs de Carthage), ENSI (Ecole Nationale des Sciences de l’Informatique), ENSIT (Ecole Nationale Supérieure d’Ingénieurs de Tunis), INSAT (Institut National des Sciences Appliquées et de Technologie), ISET’Com (Institut Supérieur des Etudes Technologiques en Communications), ISAMM (Institut Supérieur des Arts Multimédias de la Manouba) et Sup’Com (Ecole Supérieure des Communications et IIT (Institut Internationale de Technologies).

    NetLinks Day est la journée nationale des TICs. Organisée chaque année par NetLinks, cette année sera sa cinquième édition.

    Cette journée se présente comme étant toute une expérience vécue par ses participants.

    En effet, le plan de la journée qui s’étale entre conférences, show, exposition et workshops permet à ses participants de se projeter dans le domaine intrigant et passionnant des technologies.

    Comme à chaque année, la journée nationale des tics se présente selon un thème particulier.

    Cette année le thème portera le nom de « Perspectives » Un thème assez abstrait, qui pourra susciter la curiosité du public.

    L’idée de base reflète l’histoire des technologies et même de l’humanité. En effet d’un point de départ commun les différents points de vue conduisent à la divergence, chacun d’entre eux pourra mener à des chemins différents. Mais encore c’est lorsque les différences s’unissent, qu’un ensemble, un tout, voit le jour.

    Une nouveauté pour cette année, est que cette manifestation se tiendra sur deux jours. Le premier sera dédié à l’exposition des projets et innovations technologiques ainsi que des workshpos. Il se passera à la cité des sciences de Tunis le 11 Avril 2015. Quant au deuxième, il sera organisé entre conférences et shows au Colisée le 12 Avril 2015.

    Le comité d’organisation souhaite et serait comblé que vous vous joigniez à NetLinks Day. Une manifestation pendant laquelle art et technologies s’associent pour créer un univers d’inspiration, de créativité et d’innovation.

    Plus d’infos :
    http://www.netlinksclub.com
    https://www.facebook.com/NetlinksClub
    https://www.youtube.com/playlist?list

  • Lancement de l’explorateur de métiers sur internet

    Lancement de l’explorateur de métiers sur internet

    « explorateurdemetiers.tv » une application web d’aide à l’orientation.

    explorateursdemetiers2_200315Explorez 400 métiers en vidéos à l’aide de reportages d’une durée de 2 minutes 30 dans lequel on peut voir une personne de formation récente et son responsable expliquer leur vie professionnelle.

    Un catalogue de 400 reportages sur les métiers, inédit en France, réalisé sans publicité ni sponsors, en respectant une ligne éditoriale forte et indépendante de toute fédération ou branche professionnelle.

    Les séquences couvrent les points suivants : vocation, formation, satisfactions et les difficultés rencontrées, évolutions de carrière, conseils.

    Pourquoi utiliser une application d’aide à l’orientation ?

    Accessible depuis un ordinateur, www.explorateurdemetiers.tv est un site web simple et efficace pour animer vos parcours de Découverte des Métiers et des Formations, et préparer des visites en entreprise.

    En libre accès sur les postes destinés au public (auto-documentation), ou pour s’informer en tant que professionnel, cette application est spécifiquement destiné aux 14-35 ans (collégiens, lycéens, et jeunes en insertion professionnelle), et intègre une approche dynamique de l’orientation.

    Tous les secteurs économiques sont représentés : agriculture, industrie, services, fonction publique …Tous les métiers, y compris ceux à très faible niveau de qualification (niveau inférieur au CAP), sont a explorer à travers plus de 14h de vidéos.

    Qu’est-ce que cette application apporte dans un choix d’orientation ?

    L’application permet d’explorer les filières d’études et les métiers d’après une base de plus de 400 métiers régulièrement mise à jour.

    L’occasion pour l’utilisateur de découvrir les métiers, affiner ses choix, ou confronter ses idées à la réalité. Très simple d’utilisation, l’application permet d’explorer plus de 26 secteurs professionnels avec une recherche par thème exclusive, par liste alphabétique et par mot-clé.

    Les utilisateurs apprécient la proximité avec les témoins filmés. Ils comprennent qu’on ne cherche pas à leur vendre un produit, ou à leur montrer le côté flamboyant d’une profession, mais bien à les aider dans leur choix. Ils abordent en auto documentation et de façon ludique l’orientation.

    Les équipes de l’Explorateur de métiers continuent de mettre en image de nouveaux métiers tous les mois pour proposer régulièrement de nouveaux reportages. Nous réalisons les reportages du début à la fin !

    Pour en savoir plus : www.explorateurdemetiers.tv

    OFFRE à tous les lecteurs de ludomag : 30 jours d’usage gratuit de l’explorateur de métiers en cliquant sur ce lien !

  • Après le E-Learning, bienvenue dans l’ère du M-Learning

    Après le E-Learning, bienvenue dans l’ère du M-Learning

    Nouvelle tendance : se former via son mobile

     

    Avec l’explosion des smartphones et tablettes, nos habitudes ont été bousculées. Aujourd’hui, il se vend plus de smartphones que de téléphones fixes et plus de tablettes que d’ordinateurs.

    Cette révolution numérique a permis d’envisager une nouvelle approche de l’apprentissage : l’apprentissage mobile.

    goFLUENT2_200315Il permet de suivre une formation de n’importe quel lieu à n’importe quelle heure et de préparer puis de prolonger l’apprentissage « classique », depuis les terminaux mobiles. Pour les cadres et managers, connectés en permanence, le Mobile Learning s’est imposé comme une évidence, comme LA solution pour un apprentissage ultra pratique mais surtout très flexible.

    « Les technologies mobiles font aujourd’hui partie intégrante de notre quotidien. Elles ont révolutionné toutes nos habitudes et transformé profondément notre façon de vivre mais aussi de travailler. C’est en partant de ce constat que nous avons lancé, dès 2012, une offre de M-Learning permettant à nos apprenants de suivre leurs formations de façon flexible à partir de leurs smartphone et tablette. Ces nouveaux supports de communication offrent un confort d’utilisation incomparable. Les utilisateurs peuvent ainsi profiter de leurs trajets en train ou métro, de leur pause déjeuner … pour lire des articles de presse ou visionner des vidéos en fonction de leur centre d’intérêt ou encore participer à une classe virtuelle. Cela permet également de préparer ou de compléter une formation plus classique, c’est ce qu’on appelle le Blended Learning.

    Le Mobile Learning commence, déjà, à prendre le pas sur d’autres formes d’apprentissage et à être de plus en plus utilisé notamment dans les grandes entreprises. Aujourd’hui, 20 % des apprenants utilisent une application mobile. Cela correspond également aux besoins des entreprises qui souhaitent proposer des formations très flexibles aux salariés mais aussi leur donner un outil permettant de se former au plus près de leurs besoins. L’objectif est de pouvoir mettre en application les compétences acquises en formation.

    D’ici 2020, nous estimons que le mobile représentera 50% du marché de la formation professionnelle », indique Christophe Ferrandou, PDG de goFLUENT.

    Une nouvelle application pour apprendre l’anglais n’importe où et n’importe quand

     

    goFLUENT a su s’imposer sur le secteur de la formation linguistique à distance avec une formule composée de cours par téléphone et de e-learning. Pour compléter cette offre, la société propose une application mobile simple et gratuite :

    – Accès à plus de 2 000 activités mises à jour quotidiennement
    – Accès aux articles et vidéos présentant l’actualité soit 1 000 heures de formation
    – Filtre des contenus parmi 18 champs professionnels tels que l’économie, l’énergie, la finance, le management et bien d’autres encore
    – Choix du contenu le plus adapté en fonction du niveau et des besoins des apprenants
    – Section « Learn » pour approfondir ses compétences en grammaire et vocabulaire
    – Classes virtuelles illimitées 24/24 du lundi au vendredi

    Nouveautés 2015

     

    – Nouveaux outils : Chatroom et le Whiteboard interactif
    – Echange en direct : Chat avec le formateur et/ou un autre apprenant
    – Agenda : Visualisation des cours à venir dans « Next lesson »

     

    L’application est disponible sur Android et iOS

  • Season Panic, le jeu vidéo idéal à découvrir le 1er jour du printemps

    Season Panic, le jeu vidéo idéal à découvrir le 1er jour du printemps

    Pour débloquer sa progression, l’utilisateur doit anticiper les actions pour – à titre d’exemple – transformer l’eau en glace et ainsi franchir un obstacle. En maîtrisant les saisons, il combat l’oppresseur pour ramener la paix et la liberté dans un monde où les saisons étaient devenues une source de profits.

    Epitech_seasonpanic2_200315

    Le gameplay, qui est basé sur la transformation de l’environnement, évolue en temps réel dès que le joueur effectue un changement de saison. Cette particularité, la richesse des décors et l’interaction entre le joueur et les éléments ont séduit les visiteurs du Paris Games Week 2014 qui se sont essayés à Season Panic.

    Ne reposant pas sur les lieux communs de la violence et disposant de plusieurs modes, ce jeu s’adapte aussi bien aux enfants qu’aux adultes et participe à sensibiliser à l’écologie.

    L’équipe a choisi le célèbre moteur de jeu Unity 3D et conçu elle-même les graphismes pour une meilleure immersion.

    3 niveaux de jeux sont disponibles pour le moment sur ordinateur sous Windows, Mac et Linux. Une version sur mobile est en cours de développement.

    Plus d’infos :
    http://www.seasonpanic.com/#beta
    Voir la vidéo de présentation

  • Python pour les Kids, la programmation accessible aux enfants

    Python pour les Kids, la programmation accessible aux enfants

    On apprend l’anglais, le chinois, il faut apprendre à coder.

    Une phrase d’Axelle Lemaire, secrétaire d’État chargée du Numérique.

    Eyrolles_python_200315Fort de sa réputation d’éditeur de référence en informatique, il était légitime que les éditions Eyrolles lancent cette collection « Pour les Kids » dont les ouvrages d’initiation à la programmation s’adressent aux jeunes lecteurs de 8 ans et plus (et à leurs parents !).

    Avec une approche très visuelle et colorée, ces livres ludiques mêlent code, puzzle, jeux et bandes dessinées.

    Nos jeunes lecteurs apprendront non seulement à créer leurs propres jeux, à écrire des programmes informatiques, mais aussi et surtout à penser de façon créative, à bien raisonner, et à travailler en équipe. Des compétences essentielles pour s’épanouir dans le monde d’aujourd’hui.

    Cet ouvrage guide le lecteur parmi les bases de la programmation avec Python, à mesure qu’il s’essaiera à des exemples de programmes uniques et parfois hilarants, qui mettent en lumière des monstres voraces, des sorciers, des agents secrets, des corbeaux voleurs et d’autres curiosités du genre.

    Les définitions des termes utilisés, le code colorisé et expliqué en détail, ainsi que des illustrations en couleurs agrémentent l’apprentissage et le rendent plus aisé.

    Plus d’infos :

    ce livre est donné à partir de 10 ans

    Pour consulter un extrait c’est ici

  • La Bibliotab 120 T, une armoire modulable de rangement, de sécurisation et de stockage pour tablettes numériques

    La Bibliotab 120 T, une armoire modulable de rangement, de sécurisation et de stockage pour tablettes numériques

    ARMOIRE MODULABLE DE RECHARGEMENT,
    DE SECURISATION ET DE STOCKAGE POUR
    TABLETTES NUMERIQUES.
    Marque et modèle déposés – Copyright MDSYS
    LA BIBLIOTAB 120 T

    Armoire à étagères modulables adaptable à tous types de tablettes jusqu’à 12,5’’. qui comporte 8 étagères avec 15 séparations verticales réglables de 5 mm en 5 mm.

    bibliotab120T

    Dimension des étagères : largeur 34 cm X profondeur 36 cm. Soit 8 casiers modulables : largeur 34 cm X profondeur 36 cm x hauteur 20,5 cm. Comprenant Blocs d’alimentation 12 prises IEC ( 4 X 3 ) en standard et 3 X ou 6 X ou 9 X ou 12 X HUB 10 ports logés dans le compartiment électrique central fermé par une trappe dans sa version pour 120 tablettes. Hub de rechargement délivrant 2, 1 Ampères par port permettant la charge rapide des tablettes. Compartiment électrique central pouvant intégrer sur 8 étagères hubs et alimentations : Hauteur 108 cm x Largeur 23,5 cm. Serrure sécurisée 3 points. La Bibliotab 120 T est livrée avec les câbles USB / Micro USB pour la recharge. [callout]Caractéristiques techniques : Poids à vide : 50 KG . Dimension sans les pieds : Hauteur 108 cm X largeur 95 cm X profondeur 40 cm. Dimension avec les pieds : Hauteur 169 cm X largeur 95 cm X profondeur 40 cm.[/callout] L’armoire Bibliotab a été conçue pour protéger, sécuriser et recharger jusqu’à 120 tablettes 7, 8, 10 ou 12,5 pouces. Grâce à ses séparations réglables de 5 en 5 mm, vous pouvez configurer votre armoire Bibliotab à votre convenance. La Bibliotab fabriquée en aluminium est la plus légère de sa catégorie ; elle est aussi très solide. Les câbles USB sur micro USB pour le rechargement sont livrés et intégrés dans l’armoire, ce qui permet de récupérer les chargeurs livrés avec les tablettes pour une utilisation à domicile par exemple. Plus d’informations sur  Gallerie Photo de la Bibliotab 120 T
    bibliotab2 bibliotab1 bibliotab3
     

    PUBLI-COMMUNIQUÉ

  • Le numérique pour sauver des territoires en grande difficulté sociale : une réalité dans l’académie de Lille

    Le numérique pour sauver des territoires en grande difficulté sociale : une réalité dans l’académie de Lille

    ACLille_sujetDAN2_180315

    Dans l’académie de Lille, l’éducation prioritaire est inscrite comme un axe majeur du projet académique qui court de 2013 à 2016, comme en témoigne Philippe Leclercq, Délégué Académique au Numérique : « le soin apporté aux élèves en grandes difficultés scolaires est une préoccupation que nous vivons au quotidien ».

    Le numérique, un outil indispensable pour enseigner en zone difficile ?

     

    « Dans cet établissement, en raison du public accueilli, en grande partie issu de milieux sociaux défavorisés, les enseignants se sont très vite tournés vers les outils numériques pour trouver des solutions pour pouvoir adapter ou mieux adapter leur enseignement », explique Jacques Melerowicz, Principal du Collège Connecté Pierre Mendès France de Tourcoing.

    Bien avant que l’établissement reçoive la reconnaissance de « Collège Connecté », le numérique avait déjà fait ses gammes et il est aujourd’hui vu comme un outil précieux pour enseigner à des élèves, pour la majorité, en grande difficulté.

    L’arrivée plus récente des outils nomades, plus simples à gérer pour les enseignants que des réservations de salles informatiques par exemple, a été la « cerise sur le gâteau ».

    « Sur une heure de travail, l’enseignant peut multiplier les activités et pratiquer de la différenciation entre les élèves », souligne Jacques Melerowicz ;

    sans parler que les élèves deviennent beaucoup plus vite autonomes et donc acteurs de leurs apprentissages.

    Une écoute attentive des équipes enseignantes sur leurs besoins en équipement, un dynamisme pour développer de nouveaux usages, le tout « soutenu par un plan académique de formation d’envergure», comme le précise Philippe Leclercq : un ensemble qui fait ses preuves !

    A cela s’ajoute l’accompagnement des corps d’inspection, comme c’est le cas au collège Mendès France et que Jacques Melerowicz tient à souligner car « l’investissement des IA-IPR notamment et donc le soutien du Rectorat, sont pour beaucoup dans le succès de nos différentes incubations numériques ».

    Comme c’est le cas au collège Mendès France, les établissements deviendraient en quelque sorte « auto-apprenants » ; une idée qui rejoint la politique du Ministère de l’Education Nationale à savoir « l’établissement comme lieu de formation ».

    Cet intérêt d’une implantation du numérique dans les établissements est doublement partagé, à savoir par les équipes de l’Education Nationale mais aussi par les collectivités territoriales qui n’ont pas ménagé leurs efforts pour répondre aux besoins du terrain.

    Des élus convaincus et solidaires pour le développement du numérique sur leur territoire : la clé de la réussite ?

     

    Comme le souligne Philippe Leclercq, que ce soit du côté des départements du Nord ou du Pas-de-Calais ainsi que de la Région Nord-Pas-de-Calais, les investissements ont été nombreux : salles informatiques, matériels nomades, installations du WIFI dans les établissements, câblages et mise en place des réseaux, etc ; et un ENT « Savoirs numériques 59-62 », unique pour toute l’académie dans les collèges et les lycées ;

    L’ENT, un outil commun de services numériques, de travail, de partage et d’échanges, déployé dans les 560 établissements de l’académie.

    C’est une chance pour l’Académie de compter ces trois collectivités parmi ses plus fidèles partenaires, qui croient au numérique. « Effectivement, ce n’est pas évident partout, de réussir à avoir un même regard sur les projets numériques et nous en constatons progressivement les bénéfices », souligne Philippe Leclercq.

    Et il poursuit : « nous sommes dans une académie dont le contexte social est souvent complexe et peu favorisé, et le travail d’équipe, avec les collectivités, avec les corps d’inspection, avec l’ensemble des acteurs et des partenaires de l’école est essentiel si nous voulons être efficaces ».

    Le professeur, seul dans sa classe, c’est du passé !  C’est une autre vision de l’enseignement, du rapport à l’élève et aux savoirs, qui se met en place.

    Dans l’académie, le numérique va bien au-delà du contexte de l’Ecole. Il a également un impact indirect sur le rapport aux familles.

    Le numérique : le vecteur social qui profite à toute une population jusqu’alors coupée de l’Ecole.

     

    « On peut imaginer que le numérique éloigne ; de mon côté, je suis convaincu du contraire.

    Pour exemple, dans un contexte de ruralité, que nous connaissons également dans notre académie, où les familles sont éloignées physiquement de l’école, le constat des équipes locales est que le numérique les rapproche.

    Ainsi conclut Philippe Leclercq.

    Le numérique aurait donc des effets « collatéraux » positifs, qui n’étaient pas envisagés au départ et qui démontrent encore tout l’intérêt, économique et sociologique, du déploiement de ces outils. L’exemple de l’Académie de Lille peut certainement se transposer à d’autres territoires.