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  • Une nouvelle ressource numérique pour les écoles : planetnemo.fr

    Une nouvelle ressource numérique pour les écoles : planetnemo.fr

    L’éditeur multi-primé de ressources numériques Planet Nemo Interactive publie une nouvelle version du site PlanetNemo.fr en partenariat avec deux autres éditeurs jeunesse, La Souris qui raconte et ABC Melody. Leur offre s’adresse cette fois aux écoles et propose un portail commun dédié aux enfants de 3 à 10 ans pour qu’ils puissent apprendre tout en s’amusant.

    Aujourd’hui l’association de ces 3 éditeurs permet effectivement d’offrir un portail interactif complet avec plus de 200 activités regroupées dans des rubriques distinctes pour : lire des histoires interactives, apprendre les langues, découvrir le monde et s’amuser grâce à des jeux ludo-éducatifs.

    Planet Nemo propose également un accompagnement et un support aux professeurs.

    En effet, en plus de proposer des fiches pédagogiques (dont le but est de donner des pistes aux enseignants pour exploiter les programmes à des fins pédagogiques), Planet Nemo interactive s’engage à former les enseignants à cette nouvelle ressource numérique.

    Ainsi ils pourront découvrir les avantages et les apports de cet outil dans leur méthode d’enseignement.

    Les trois univers numériques intégrés dans planetnemo.fr, récompensés par de nombreux prix et nominations, sont déjà largement présents dans les bibliothèques :

    – Avec la série « Cat & Mouse », bien connue des professeurs des écoles ou encore les personnages de Charlie, Lily, Max et Fiona dans l’incontournable collection « Hello Kids » (plébiscitée par les enseignants du primaire à la 6e ), ABC Melody ouvre les portes du voyage et initie les jeunes lecteurs aux langues étrangères avec une quinzaine d’albums interactifs.

    – Planet Nemo Interactive, leader des ressources ludo-éducatives en ligne depuis les années 2000, régalera les enfants avec les recettes faciles et amusantes de Mr Parmentier, éclairera les plus grands sur les sciences de la Terre avec le professeur Jean Bon et amusera les autres avec « Sorcières & Cie » ou des jeux interactifs variés. (MIM d’or à Montréal – Elu meilleurs site web de l’année par le magazine Broadcast – Prix Adélouzes – 1er Prix du Festival du Jeu Vidéo )

    Planetnemo2_170216– Quatre collections d’histoires interactives inédites de La Souris Qui Raconte avec une quarantaine d’albums dont « Conte du haut de mon crâne » (Vidal-Fauché) finaliste des Pépites de la création numérique du SLPJ en 2012 – prix spécial du jury Dem@in le livre en 2013 ; « L’ogresse » (Pellaud des Atomes Crochus-Robach) prix du numérique Enfant magazine en 2013 ; « Pour tout l’or du monde » (Dutruch-Lancien) bonne lecture numérique 2015 du Salon du Livre et de la Presse Jeunesse.

    Marc Boucharlat (Producteur de Planetnemo.fr) déclare : « je suis extrêmement heureux de cette association avec La Souris Qui Raconte et ABC Melody. Nous pouvons maintenant offrir une ressource complète, de grande qualité et très simple à manier, aux enseignants des cycles 1, 2 et 3 pour animer leurs classes. »

    Alors que 80% des enseignants déclarent utiliser régulièrement les technologies de l’information et de la communication en présence des élèves[1], Planet Nemo leur propose un portail qui se renouvelle tous les mois et qui offre la possibilité de créer une meilleure interaction en classe, puisque les contenus de planetnemo.fr peuvent être exploités soit avec toute la classe via les TBI (tableau blanc interactif), soit par des petits groupes ou individuellement avec des ordinateurs et des tablettes.

    [1] Ministère de l’éducation nationale www.education.gouv.fr.

    Source : Planet Nemo interactive

  • ITOP éducation sur Educatice les 9, 10 et 11 mars

    ITOP éducation sur Educatice les 9, 10 et 11 mars

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    ITOP éducation vous invite également à partager avec ses équipes les cocktails déjeunatoires mercredi, jeudi et vendredi à partir de 12 heures 30.

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    À propos d’ITOP éducation

    ITOP éducation occupe une position clé dans le panorama de l’éducation. Présente depuis plus de dix ans sur ce secteur, elle produit une offre complète de logiciels innovants qui couvre tous les besoins des établissements scolaires, de la maternelle au lycée. Plus de quatre millions d’utilisateurs échangent au travers des Environnements Numériques de Travail ou accèdent aux ressources pédagogiques multidisciplinaires ITOP éducation et gèrent notes et absences grâce au module de vie scolaire Educ-Horus. Sur plus de quinze projets ENT en généralisation, ITOP éducation offre également ses services d’accompagnement, formation, hébergement et support. Pour développer les nouveaux usages et conduire une stratégie d’innovation volontariste, plus de 20% du chiffre d’affaires sont consacrés chaque année à la recherche et au développement. Depuis 2012, Hervé Borredon, PDG d’ITOP est élu président de l’Afinef, Association Française des Industriels du Numérique pour l’Education et la Formation. Cette nouvelle entité fédère et structure l’ensemble de la filière numérique éducative et assure l’interface entre industriels et institutionnels.    www.itop.fr www.afinef.net

    Plus d’infos sur Educatec-Educatice : www.educatec-educatice.com

  • Lancement de CLASS’CODE : initier les jeunes aux fondamentaux du numérique

    Lancement de CLASS’CODE : initier les jeunes aux fondamentaux du numérique

    Class’Code a l’ambition d’initier les jeunes de 8 à 14 ans à la pensée informatique en s’appuyant sur un parcours de formation libre et innovant destiné aux professionnels de l’éducation, enseignants et animateurs et aux informaticiens.

    Class’Code sera en place à la rentrée 2016 dans l’Education Nationale.

    L’objectif de Class’Code est de répondre au besoin de formation les professionnels de l’éducation, de leur apporter une compétence nouvelle et l’opportunité d’intervenir aux côtés d’animateurs pour partager leurs métiers liés à l’informatique.

    Il permet également  aux jeunes de comprendre le numérique, le maîtriser et en partager les fondements.

    Le parcours Class’Code pour les intervenants

    La formation Class’Code en ligne est simple d’utilisation, elle comporte 5 modules, sur un MOOC, pour s’initier à la pensée informatique et savoir la transmettre aux jeunes, pour débuter à programmer afin d’intégrer les fondements et les concepts clefs du numérique, et les enjeux sociétaux.

    Ces modules sont couplés à des temps de rencontres entre des professionnels de l’éducation et de l’informatique,
    pour apporter un accompagnement et un partage de bonnes pratiques. Chaque module comprend une dizaine d’heures réparties sur 3 à 4 semaines, permettant d’animer des premiers ateliers de découverte avec les jeunes, dans les temps péri ou extra scolaires : programmation créative, codage de l’information, robotique ludique et enjeux sociétaux liés à l’informatique.

    Class’Code aide les jeunes  à :
    ·         Comprendre le monde numérique dans lequel on vit
    ·         Disposer de nouvelles façons de créer des objets numériques
    ·         Maîtriser les usages, au-delà d’un simple mode d’emploi
    ·         Dépasser les dangers de ce que nous ne comprenons pas dans le numérique
    ·         Découvrir les métiers du numérique de demain

    Une expérience pilote est actuellement conduite en Provence Alpes Côte D’Azur et en Pays de la Loire, avec le soutien de la région.

    Plus d’infos :
    Sites d’information sur Class’Code : https://classcode.fr  et www.assopascaline.fr

    Les partenaires de Class’Code :
    Les mondes scolaires et périscolaires, les milieux industriel et académique, et ceux qui s’intéressent aux aspects techniques
    et sociétaux du numérique, se retrouvent au sein du projet Class’Code pour se former et échanger.

    Ce projet est soutenu par les associations professionnelles de l’informatique et des réseaux d’éducation réunis par la SIF.
    Il est porté par l’INRIA, Institut public de recherche en sciences du numérique. Les start-up Magic Makers
    et Open Classrooms qui en assurent respectivement la direction pédagogique et la production.

    Class’ Code fait partie du plan d’investissement d’avenir opéré par la Caisse des dépôts. Le déploiement sur les territoires s’effectue sous l’impulsion de l’Association « Les Petits Débrouillards », réseau national d‘éducation populaire à la science et par la science.

  • Et si tous mes cours étaient sur l’ENT LéA ? Retour d’expérience au lycée des Graves

    Et si tous mes cours étaient sur l’ENT LéA ? Retour d’expérience au lycée des Graves

    Dans cet établissement de 1200 élèves et 85 enseignants, le numérique est particulièrement bien présent. A vocation scientifique, l’établissement a toujours été attentif aux équipements ; il sert aussi de site de formation pour les sciences physiques et notamment pour les agents de laboratoire mais également de lieu pour les formations au numérique.

    « Cette généralisation, qui se déroule en plusieurs étapes », précise Pierre Salque, proviseur du lycée des Graves depuis cette année, « s’appuie sur quelques collègues dynamiques mais aussi sur des formations à l’intérieur de l’établissement que ces enseignants assurent dès le début de l’année notamment envers les nouveaux professeurs afin de leur présenter l’ENT LéA ».

    Fréquence des formations en interne pour une meilleure appropriation de l’ENT LéA et des outils numériques.

    Cette stratégie de formation à l’intérieur de l’établissement a été notamment proposée par Luc Vincent : « ce sont des formations courtes, de trente minutes à une heure, mais qui sont proposées très souvent, pour multiplier les temps d’apprentissage et inciter les collègues à venir suivre une formation “clé en main“ ».

    Selon Luc Vincent, ce système de formation en interne a permis de développer considérablement les usages.

    Tous les cours de Luc Vincent sont déjà sur l’ENT LéA ; cela représente un gros travail de préparation qu’il enrichit un peu plus chaque année.
    « La première année, je n’avais déposé que les fiches de cours sur l’ENT ; la deuxième année, j’ai ajouté des QCM et j’enrichis un peu plus chaque année ».

    Mettre tous ses cours sur l’ENT : la solution retenue par Luc Vincent.

    Pour lui, c’est l’intérêt de l’outil, « de pouvoir travailler progressivement » en agrémentant chaque année ses cours de nouvelles ressources. Prochainement, il a pour projet d’inclure des courtes vidéos en support des fiches de cours.

    « Les élèves peuvent voir toutes les activités qui ont eu lieu depuis le début de l’année et au fur et à mesure, j’active d’autres activités qui sont déjà prêtes dans LéA ».

    Chaque activité est construite de la même manière de sorte que les élèves prennent vite leurs repères.

    ENTLEA_lesGraves1_160216Ainsi, une séquence d’enseignement est composée d’ une fiche de cours que M. Vincent introduit en classe, d’un travail à rendre pour la semaine suivante sous la forme d’un projet informatique (déposé dans LéA, corrigé et commenté par l’enseignant directement sur Moodle intégré dans l’ENT) et enfin, une ou plusieurs vidéos pour “se détendre“ sur le thème de la robotique, par exemple.

    Avec les cours en ligne sur l’ENT, chaque élève peut choisir son rythme de travail.

    Grâce à cette méthode de travail, chaque élève avance à son rythme et, comme le précise Luc Vincent, « certains élèves brillants de terminale cette année parviennent à réaliser la totalité de l’activité sur deux heures alors que d’autres auront à la terminer à la maison ».

    Pour lui, cette méthode s’assimile à une forme de classe inversée ; à terme, en classe, ils ne feront, normalement, que du projet.

    Luc Vincent travaille de cette manière avec ses élèves de terminale option ISN et également avec ses élèves de seconde sur l’option Informatique et Création Numérique qui, par contre, ont besoin de plus d’encadrement. « Il faut même prendre soin de faire passer un élève au tableau qui va se connecter et chercher lui-même l’information devant ses camarades ; il est nécessaire de leur apprendre à chercher l’information ».

    L’ENT, un outil de partage, d’échanges et de suivi.

    Il se sert beaucoup de l’outil de suivi des élèves qui lui permet de savoir si les activités et donc les documents qu’il a déposés sont consultés, par quels élèves etc.

    « Par exemple, je peux identifier les élèves qui consultent un peu moins les documents et j’ai l’outil équivalent sur les QCM ».

    Ce partage, qu’il réalise avec les élèves, pourrait aussi être envisagé de la même manière avec d’autres enseignants de la même discipline pour du co-enseignement.

    « Nous pourrions nous donner en tant que collègues, des droits équivalents sur l’objet », ce qui signifie que Luc Vincent est tout à fait prêt à partager ses cours avec d’autres professeurs qui pourraient eux-mêmes les modifier ; « et imaginer un cours commun entre un établissement bordelais et un établissement palois ».

    Aujourd’hui, il réalise ce co-enseignement au sein de son établissement avec les enseignants de physique car, d’après lui, « ce n’est pas encore quelque chose que l’on peut envisager de façon massive au niveau de l’académie ; ça ne pourra être que des expériences individuelles ».

    Pour Pierre Salque, le chef d’établissement, la réussite des élèves passe aussi par la mise à disposition d’un bon équipement de travail ; il entend par là, le matériel informatique, les réseaux et le débit Internet et enfin l’ENT qui, lorsque les conditions matérielles sont réunies, comme c’est le cas au lycée des Graves, contribue largement à cette fluidité de travail.

     

  • Apprendre à coder en Python en s’amusant !

    Apprendre à coder en Python en s’amusant !

    Divisé en six chapitres qui correspondent à six exercices, ce cahier d’activités va apprendre à l’enfant à créer son premier jeu vidéo (un jeu complet de tank).

    Aucun savoir-faire préalable n’est demandé. Ce cahier est accompagné d’un site Internet qui l’accompagnera pendant tout son apprentissage :

    c’est sur ce site qu’il pourra créer son jeu vidéo, en six étapes de difficulté croissante.

    Il pourra ainsi mettre en exécution immédiatement ce qu’il lit et apprend. Il pourra ainsi tester son jeu vidéo au fur et à mesure de sa construction.

    Pythonpourkids1_160216A propos de l’auteur : David Weinachter est un ingénieur informatique qui a toujours été passionné par la programmation : c’est pour transmettre sa passion à ses enfants qu’il a créé Kidscod.in, la première méthode en ligne pour apprendre aux enfants à coder en toute autonomie, dès qu’ils commencent à savoir lire.
    Convaincu qu’on apprend mieux en s’amusant, David s’attache à faire découvrir le code aux enfants via des histoires interactives ou des jeux vidéo à créer.

  • Quels services et applications de communication dans l’éducation ?

    Quels services et applications de communication dans l’éducation ?

    Introduction par Zahra Essi, Responsable Développement des Activités Stratégiques, SPIE Communications et Jean-Denis Garo, Director of Marketing, Southern Europe, Mitel.

    Les contenus pédagogiques sont au cœur de cette révolution, comme leur accessibilité et la maîtrise des données numériques.

    L’accès au savoir, en mobilité, transcende les secteurs et n’épargne pas celui de l’éducation. La vidéo apparait comme un média privilégié, qui se consomme quel que soit le device. On assiste ainsi à une reconfiguration de l’économie du monde de l’éducation et des usages qui s’y pratiquent.

    Le monde de l’éducation connaît de grands bouleversements aujourd’hui. En effet, l’arrivée des générations “digital natives”, le développement des technologies mobiles, des réseaux sociaux, l’accès à la connaissance grâce au MOOC (massive open online course), et plus récemment l’émergence des objets connectés dans le grand public, font s’interroger tous les acteurs de l’éducation sur les meilleurs outils et solutions pour atteindre les objectifs qu’ils doivent atteindre.

    La course à l’équipement et à son financement n’est plus le seul enjeu, il s’agit à présent pour chacun de s’interroger sur le meilleur choix de média, pour le meilleur usage tout en s’assurant que l’éducation reste au cœur du dispositif.

    Ce handbook nous éclaire sur les principales préoccupations de ces acteurs.

    Méthodologie

    Mitel France et SPIE Communications se sont intéressés aux grandes tendances qui animent le monde de l’éducation en matière de nouvelles technologies et des nouveaux usages qui leur sont associés.

    A cette fin, un questionnaire en 9 points a été élaboré, permettant de couvrir plusieurs thématiques telles que la mobilité, l’accueil, l’accès aux contenus, les infrastructures de communication, ou encore les services attendus par les différentes populations présentes au sein des établissements d’enseignement ou de recherche.

    Le questionnaire a fait l’objet d’un email à destination du secteur de l’éducation, de la mise en ligne sur internet d’un site de collecte des réponses, et d’une télécampagne organisée par DigitalOpinion, prestataire indépendant français spécialisé dans les études de marchés.

    Au final, ce sont 100 répondants qui se sont exprimés sur les thématiques successives proposées. Nous profitons de l’occasion pour les remercier pour le temps qu’ils nous ont consacré.

    Pour son aide et ses remarques dans la phase d’élaboration du questionnaire, nous remercions Thierry Bédouin, DSI de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, et Directeur de l’université Numérique Paris Ile-de-France, porteuse du projet UnivCloud.

    Profil des répondants

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    Les résultats de l’enquête sont analysés et commentés par Didier Lambert (Marketing Manager Mitel) et Eric Ochs (DigitalOpinion)

    Les thèmes sont traités dans l’ordre chronologique du questionnaire. Cet ordre n’indique en rien un degré d’importance particulier d’un thème par rapport à un autre.

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    Ce qu’on peut tout d’abord constater, c’est que la palette de services est large mais qu’aucun n’emporte la préférence de façon marquée. Pour Mitel et SPIE Communications, cet état de fait se confirme sur le terrain où les chantiers engagés sont multiples et variés.

    Cela veut aussi dire qu’il y a sans doute des chantiers d’intégration et de consolidation par rapport à des solutions de communication déjà installées. Et des besoins de prestataires crédibles pour les mener à bien.

    Une ligne directrice dominante émerge malgré tout : la volonté, le partage et l’accès à des contenus spécifiques. Il peut aussi bien s’agir de contenus pédagogiques à destination des étudiants, que de contenus d’analyse et de suivi de performance à destination des enseignants. Dans les deux cas, la sécurisation des accès est un impératif, ce qui en soi n’est pas particulièrement étonnant, mais qui dans les faits pose de véritables questions sur les modes de sécurisation.

    Une autre direction identifiable est l’intérêt des répondants pour des services capables de les affranchir des contraintes géographiques. Ubiquité et réseaux sont rentrés dans les mœurs du grand public et se diffusent au sein des établissements d’enseignement.

    Ainsi, pouvoir accéder à un bureau virtuel – on parlera plutôt d’espace de travail numérique (ETN)- depuis n’importe quel lieu et avec n’importe quel terminal est un service qui semble important pour 18% des répondants.

    Dans cette même logique, et avec un score comparable, les possibilités d’enseignement à distance sont bien présentes. Qu’elles permettent aux étudiants de suivre un cours à distance, ou à un professeur d’élargir son auditoire à des participants physiquement éloignés.

    D’autres services tels que la gestion de présence en temps réel ou le social learning montre que le potentiel des technologies est bien compris malgré tout.

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    En matière de connectivité, le principal service attendu est sans conteste la connexion mobile et sans contrainte de terminal. Ils sont en effet 32% à estimer prioritaire le développement des connexions sans-fil, tant dans les salles de cours que sur le périmètre d’ensemble de l’établissement. On pense bien entendu à l’accès aux contenus pédagogiques pendant les cours, mais également à la soif d’hyperconnectivité des nouvelles générations tout au long de la journée, même si elle n’est pas forcément orientée vers la productivité.

    Ce dernier point trouve partiellement confirmation dans les 30% de répondants qui voient comme un vrai service la possibilité de se connecter au système d’information de l’établissement en utilisant leurs propres terminaux communicants, qu’il s’agisse de leurs smartphones, de leurs tablettes, ou plus classiquement de leurs ordinateurs portables. Le BYOD* est donc une véritable attente à laquelle les responsables des Systèmes d’Information (SI) sont confrontés, avec toutes les problématiques de sécurité qui leur sont aujourd’hui associées. On touche bien là au cœur des nouveaux usages qui s’installent dans les établissements d’enseignement, et à leurs impacts : Ia multiplicité des usages et de leurs risques induits doit-elle amener à une certaine rationalisation ? Par exemple le CYOD* plutôt que le BYOD pour le corps professoral, technique et administratif ? Ce qui est certain c’est que les cahiers des charges en matière d’évolution des infrastructures mobiles devront détailler minutieusement ces besoins.

    Il est intéressant de noter que la connectivité n’est pas uniquement attendue sur site. Pour une partie significative des personnes interrogées (20%), la possibilité de pouvoir se connecter à distance au réseau de l’établissement, et notamment depuis son domicile, est importante. Bien entendu de manière sécurisée et via un réseau privé virtuel (VPN).

    Enfin, la question de l’interconnexion des SI de différents établissements n’est pas à ignorer non plus. La connectivité ne peut donc se concevoir que de manière globale.

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    La diversité des populations présentes dans les établissements d’enseignement et l’hétérogénéité des besoins et services attendus trouvent ici leur illustration : 38% des répondants déclarent en effet attendre du conseil sur leurs projets numériques, prioritairement en matière d’analyse des besoins et de compréhension des freins des différents acteurs.

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    On comprend au travers de ces chiffres que l’évolution des infrastructures de communication répond bien à un besoin de déploiement de services à valeur ajoutée, avant d’être une problématique technologique. Les partenaires Mitel intervenants régulièrement sur le marché de l’éducation sont les témoins de cet état de fait : la réalité du terrain, qui voit se déployer quasi-uniquement des prises Gigabytes dans les salles des établissements, est un exemple.

    Les responsables d’établissements, comme leurs DSI*, RSSI*, ainsi que les utilisateurs (étudiants, chercheurs, corps professoral) ont chacun leur idée sur l’utilisation et les avantages d’une bande passante confortable : envoi et réception de fichiers lourds, services de vidéoconférence, e-learning de masse, MOOC*, capacité de trafic simultané, dimensionnement de flux et de connexions de terminaux temporaires importants lors d’évènements spécifiques, solutions de communications unifiées démocratisées au plus grand nombre…

    Les attentes d’ordre plus technique réalisent des scores notablement inférieurs : 23% pour les préconisations d’évolution ; 13% pour l’élaboration de schémas directeurs ; 21% pour les questions d’audit et d’état des lieux…. Autant de prestations de conseil qui sont certes nécessaires, mais qui sont toutes orientées vers un seul et même objectif : répondre de manière concrète et technique aux évolutions des usages et des besoins.

    Elles ne sont pourtant pas à négliger, notamment en matière de pérennité des infrastructures, de sécurité, et d’interopérabilité avec des systèmes tiers.

    Infographie-HB Education_Q4_09-15 - copieLa valorisation des contenus, soit par leur partage s’ils sont localement présents (36%), soit par leur accès s’ils sont disponibles sur d’autres sites (28%), est le principal objectif.

    Au total, ce sont 64% des personnes interrogées qui estiment que l’enseignement à distance est avant tout au service d’un partage accru des connaissances. On pourrait même monter ce taux à 79% en y ajoutant les 15 points associés à l’intervention d’experts.

    La capacité pour un enseignant ou un chercheur de démultiplier son audience au travers de (re)transmissions de son cours, en temps réel ou en différé, est également un élément de valorisation. Pour l’intervenant comme pour l’établissement au sein duquel il exerce. On comprend que le e-learning est donc un formidable outil de communication au service de la notoriété d’un établissement et de son corps professoral.
    D’où l’importance de disposer non seulement de contenus éducatifs à réelle valeur ajoutée, mais aussi (du point de vue technique) d’une architecture correctement dimensionnée et d’applicatifs de partage simples à utiliser. Pour le marché de l’éducation peut-être encore plus que pour d’autres, le fond et la forme sont indissociables. A quoi bon disposer de solutions de broadcasting vidéo si la bande passante disponible et la QoS (Quality Of Service) du réseau ne permettent pas de restituer fond et forme de manière optimale ? A quoi bon proposer des cours à contenus interactifs si seuls les étudiants présents physiquement dans la salle de cours sont en mesure d’interagir avec le professeur ?

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    Précisons tout de suite que les réponses sont l’expression d’une vision idéale de l’usage des outils de vidéoconférence, qui ne tient pas compte des contraintes budgétaires ou des capacités réelles d’une infrastructure IT à les supporter.

    De toutes les propositions faites aux participants, aucune ne prédomine vraiment.

    Seulement 19% des personnes pensent que vidéoconférence est synonyme d’espaces dédiés. Un chiffre qui marque bien la tendance forte à la démocratisation de la vidéo et le refus d’en faire une ressource rare réservée à un petit nombre d’heureux élus.

    Les autres chiffres illustrent les grandes tendances de l’écosystème vidéo tel qu’il est aujourd’hui perçu (et attendu) par le grand public : être accessible en tout lieu, depuis n’importe quel type de terminal (30%).

    Ils illustrent également la montée en puissance des usages de la vidéoconférence dans les établissements, soit dans les salles de cours elles-mêmes (23%), soit sur l’Espace Numérique de Travail assigné à chaque étudiant (23%). On retrouve là les points précédemment évoqués sur le e-learning, l’enseignement à distance, ou encore les capacités d’interaction visuelles entre corps professoral et étudiants. La vidéoconférence pour tous et partout semble devenir le support de communication naturel et le prolongement de l’enseignement.

    On soulignera l’importance pour les solutions déployées de pouvoir s’ouvrir à l’extérieur, et d’offrir des capacités d’interconnexion poussées avec des systèmes tiers, éventuellement concurrents. Au-delà des architectures IT, le respect des standards et l’interopérabilité envers le plus grand nombre (y compris les solutions vidéo de type grand public) deviennent des éléments clés de démocratisation de l’usage de la vidéo.

    L’accueil, qu’il soit physique, téléphonique ou dématérialisé via internet, fait partie des éléments de différenciation des établissements.

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    L’usage -devenu réflexe- d’internet pour se renseigner sur un établissement ou accéder à son contenu explique sans réelle surprise que 49% des répondants estiment indispensable d’offrir un site internet commun à toutes les populations potentiellement utilisatrices. Puis de se servir de ce guichet d’entrée unique pour orienter les internautes vers des portails spécifiques en fonction de leurs profils.

    Le web, avec ses capacités d’identification et de personnalisation poussées, est de fait le mode d’accueil le plus adapté à cette logique.

    Dans le même ordre d’idée, ils ne sont que 14% à penser qu’un accueil physique identique pour tous peut optimiser l’accueil d’une population qui est – de facto- hétérogène.

    Plus surprenant sont les 13% de répondants qui estiment que différencier les accueils physiques et téléphoniques en fonction des populations peut optimiser leur accueil. Peut-être faut-il comprendre que la notion d’accueil différencié n’a de sens que sur des établissements d’une certaine taille, amenés à gérer des flux importants de visiteurs et d’appels téléphoniques.

    On retiendra au final que la notion d’accueil en self-service n’est pas inexistante dans le domaine de l’éducation, puisque 22% des réponses trouvent un intérêt à la présence de bornes interactives capables à la fois d’informer et d’orienter les visiteurs. En tout cas pour les grands campus.

    On peut imaginer que si les applicatifs de ces bornes disposent en plus de versions téléchargeables sur smartphone, l’accueil physique des visiteurs tend à évoluer plutôt vers une logique de surveillance des entrées / sorties sur le périmètre de l’établissement.

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    Deux enseignements principaux sont à tirer de ce graphique.

    Le premier est que le déploiement d’outils numériques et d’architectures IT associées implique nécessairement la gestion et la maintenance des terminaux et du matériel déployé.

    Cette activité est clairement (23%) une tâche pour laquelle le recours à l’externalisation et à un prestataire externe est une réelle attente. L’évolution rapide des technologies, les mises à jour fréquentes des applicatifs, l’obsolescence des équipements ne font que renforcer ce besoin.

    Le second enseignement est directement lié à l’évolution des usages et à l’appropriation des nouveaux services mis à disposition de la population.

    41% des répondants expriment le besoin d’une assistance aux utilisateurs finaux. Même si les nouvelles générations sont peut-être plus naturellement décomplexées face aux nouveaux outils (collaboratif, vidéo, messagerie instantanée), il n’en reste pas moins que la vision pédagogique assez classique dans les établissements scolaires et les universités perdure.

    Pas étonnant donc que 32% des réponses indiquent que la conduite du changement fait partie des éléments incontournables à associer à tout déploiement de nouveaux outils numériques au sein d’un établissement.

    Accompagnement et assistance, visant à un meilleur usage des outils proposés, sont clairement des points clés pour valoriser les investissements réalisés.

    Pour l’entreprise de services numériques qui fournit l’établissement, la proximité et sa capacité d’intervention rapide sur site est essentielle.

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    On a vu dans la question précédente que les questions de gestion et de maintenance de parc étaient un point non négligeable.

    On retrouve dans le graphique ci-dessus cette préoccupation, mais cette fois appliquée à l’infrastructure de communication de l’établissement : s’il y a encore 44% des répondants qui préfèrent disposer de leurs propres infrastructures et les gérer en direct, ils sont déjà 20% à préférer les faire gérer par un tiers spécialisé. Un chiffre que Mitel et SPIE Communications voient croître chaque année sur leurs bases installées respectives.

    Le point le plus notable est très certainement les 31% d’interlocuteurs qui sont aujourd’hui prêts à s’appuyer sur des solutions de type Cloud pour se donner plus de liberté dans l’accès aux applicatifs de communication.

    La matérialisation de ce chiffre sur les bases installées est une chose différente : on sait que le taux de pénétration du Cloud en France, notamment sur les solutions de communications unifiées, est encore relativement faible. Mais son taux de croissance est rapide, l’expression de besoins est là pour le soutenir… et la maturité du monde universitaire, du moins dans sa branche technologique, explique probablement cette volonté d’aller vers le Cloud.

    Au final, ces chiffres traduisent un mouvement de fond qui vise à dégager les établissements des contraintes techniques de gestion et de maintenance (infrastructures et applicatifs) pour leur permettre de se consacrer à l’appropriation des nouveaux services rendus plus accessibles grâce au Cloud. Ce sont donc une fois de plus les usages (mobilité, partage, sécurité) qui prédominent, au service de la valorisation de l’enseignement, de la réussite de l’étudiant, de l’efficacité des services support, et de la réputation de l’établissement.

    Pour les établissements disposant de résidents permanents (internat, campus, cité universitaire, parc technologique de recherche, etc…) les fonctionnalités principalement attendues sont un condensé des différentes attentes évoquées dans les questions précédentes : disponibilité des contenus (33%), accès facilité à ces contenus au travers d’un réseau performant, et ceci en tout lieu de l’établissement (30%), plan de localisation, réservation de ressources ou de services (20%).

    Quelques éléments spécifiques à la condition de ‘résident permanent’ peuvent malgré tout être relevés. Tout d’abord, l’accès mobile aux contenus via le réseau sans-fil de l’établissement doit s’étendre jusque dans les chambres (là où une prise LAN murale classique aurait pu suffire) : la mobilité n’est donc plus une option, mais bien une exigence de ce type de population pourtant ‘sédentaire’.

    *Do Not Disturb : ne pas déranger

    L’accès aux applicatifs et aux ressources spécifiques (type conciergerie) fait partie des éléments identifiés. Tout comme, de manière plus surprenante, la disponibilité d’une ligne téléphonique et des services voix associés dans les chambres (15% seulement) : un point en contradiction avec les usages nomades évoqués précédemment. La présence sur les campus d’étudiants étrangers peut être une explication partielle de ce chiffre, qui reste quoi qu’il en soit très modeste. En effet, les communications internationales mobiles représentent encore, sur certaines destinations, des coûts importants si on ne dispose ni de Skype, ni de forfaits opérateurs optimisés.

     

    Source : MITEL / SPIE Communications

    Jean-Denis Garo, Director of Marketing sur Twitter @JeanDenisG @Mitel

    SPIE Communications sur Twitter @SPIEgroup

  • Des cartes mentales collaboratives… Pas si simple !

    Des cartes mentales collaboratives… Pas si simple !

    [callout]Voici le récit d’une expérimentation qui a plusieurs fois échoué avant que je ne trouve la formule qui me convienne. Les leçons de ces échecs sont multiples et illustrent bien la manière dont doit être envisagé le numérique pédagogique.[/callout]

    Etape 1 : les débuts

    Quelle application ? Je veux que mes élèves puissent réaliser des cartes mentales pour faire des fiches de révisions en 3e, le souci étant qu’ils n’ont jamais travaillé de cette manière jusqu’ici.
    Je décide donc d’utiliser une application (on en trouve de très nombreuses dans tous les magasins d’applications) pour préparer le brouillon avant de recopier le tout sur une feuille. En classe, je consacre une heure entière à cette activité : après la découverte du processus et de l’application, les élèves sont répartis en 6 groupes pour produire leur carte.

    Je passe dans les rangs afin de corriger mais, un mois après le début de cet exercice, après les 3 premiers chapitres (et donc tentatives) je suis assez insatisfait du résultat général. Les productions ne sont pas à la hauteur de ce que j’espérais : l’exercice n’est pas pris au sérieux, la correction est incomplète car trop complexe, la personnalisation absente ou inutile.

    Etape 2 : « exit » le numérique.

    Selon mon analyse, le numérique n’a pas été aussi efficace que je l’espérais : progression par essai/erreur, meilleure organisation et visualisation de la carte, projection de la carte au tableau pour la correction. J’envoie donc sans plus tarder les tablettes au placard et j’entame la partie “découpage et collages”.

    Toujours répartis par groupe, les élèves découpent des rectangles de papier sur lesquels ils doivent ensuite inscrire un mot clé ou un exemple. Une fois ce travail préparatoire terminé, ils réorganisent le tout sur leur table afin d’organiser un sens de lecture.

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    Satisfait ?

    Non, toujours pas…

    Etape 3 : le retour par la petite porte.

    Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que je pense que le plus important est le processus de création en lui-même et non le résultat final. Il me paraît surtout intéressant de discuter les choix des élèves, de les amener se à justifier en comparant ce qu’ils ont produit.

    Or, avec cette méthode des petits papiers, je ne peux partager ni la correction (intermédiaire ou finale), ni la production des élèves. Les rectangles restent désespérément posés sur la table de chaque groupe et je répète inlassablement les mêmes conseils en passant dans les îlots de ma classe.

    Je décide donc de m’armer de ma tablette et de filmer les conseils et remarques que je donne aux élèves en temps réel, dans la salle de classe (je peux ensuite déposer cette vidéo sur l’ENT). Si cette méthode aurait pu marcher, je l’abandonne assez vite car j’en découvre une autre : je laisse toujours les élèves en autonomie au début de l’exercice la deuxième phase est une correction collective durant laquelle je filme leur production tout en projetant ma caméra au tableau.

    Chaque groupe réorganise donc sa carte corrigée par leurs camarades ou mes remarques. Les autres élèves sont autorisés à se lever pour venir compléter à l’aide de leurs mots-clés et exemples cette carte qui devient collaborative. Au fur et à mesure des tentatives, je m’efface discrètement jusqu’à ne même plus tenir la caméra et je me positionne seulement au tableau pour faciliter la compréhension de cette correction.

    Etape 4 : enfin satisfait?

    L’activité me plaît davantage et devient (enfin !) efficace avec cette configuration. Néanmoins, une dernière évolution est venue la remplacer et les élèves travaillent de nouveau sur les tablettes et utilisent l’application wemap qui permet une écriture collaborative.

    Maintenant que l’activité est mieux comprise grâce au moment de correction collective (étape 3 de cet article), les élèves préparent un brouillon plus efficace en groupe en se concentrant sur une seule partie du cours qui leur est dévolue (par exemple le I ou le II).
    Durant cette phase, je créé une session où ils écrivent une fois leur brouillon terminé. La carte se construit ainsi peu à peu et jusqu’à son terme chaque groupe peut compléter les idées avancées par d’autres élèves.

    N’hésitez pas à moduler vos activités, à échouer pour ensuite gagner en efficacité ! Vous découvrirez parfois des solutions auxquelles vous ne pouviez pas penser dans un premier temps simplement en changeant de perspective.

    Retrouvez Nicolas sur Twitter : @Nicoblm

  • La famille iClasse vous accompagne sur la route périlleuse du changement pédagogique.

    La famille iClasse vous accompagne sur la route périlleuse du changement pédagogique.

    Détendez-vous, vous n’êtes plus seul(e) : La famille iClasse vous accompagne sur la route périlleuse du changement pédagogique.

     

    Il semble maintenant que le magister c’est l’internet, wikipédia, et autres colporteurs d’information.

    iclasseep2_imge2_150216« À quoi je sers maintenant se demande l’enseignant ? Suis-je désuet ?  « Peut-on tout apprendre en ligne ?» demandait le Rmn-Grand Palais en partenariat avec les Presses universitaires de France lors de débats sur cette question le 18 janvier dernier.
    « Quoi faire de façon intelligente avec mon iPad ? »  « Comment cerner l’intention pédagogique de l’activité en numérique que je réalise avec mes élèves ? »

    « Les changements vont trop vite. .

    « Je veux faire des changements, mais je crains de me faire critiquer par mes collègues, d’être isolé dans ma démarche. Mon école est l’une de de celles où il n’est pas bon de penser, d’agir autrement ».

    « J’ai peur de laisser les élèves explorer les applications, j’ai peur de perdre le contrôle de ma classe ».

    Un modèle éducatif pour le 21ème siècle, repensé par des enseignants pour des enseignants, par des gens qui ont les deux pieds dans les écoles, « une cellule externe à la grande machine qu’est l’éducation », disait Ron Canuel,  voilà ce qu’est iClasse, i pour innovation, inspiration, interaction . . .

    Pour iClasse, l’innovation n’est toutefois pas un but ; c’est un ensemble de moyens, pour améliorer, adapter l’éducation.  On cherche à casser l’homogénéité pédagogique. C’est une odyssée, une classe où les élèves en sont les héros et qui offre à l’enseignant participant la liberté d’appliquer des façons de faire, d’adapter une diversité de formules pour répondre aux besoins de ses élèves. C’est une personnalisation de l’enseignement.

    iClasse suggère un ensemble de modifications du quotidien pédagogique pour répondre aux besoins éducatifs des élèves de l’ère numérique tout en favorisant l’épanouissement professionnel des enseignants.  iClasse soutient l’enseignant dans son usage du numérique, mais ne propose pas un usage irraisonné de la technologie.  iClasse est dynamique et cherche à demeurer un laboratoire scolaire permanent, car nous vivons une époque charnière où même les futurologues les plus visionnaires y perdent leur latin.

    Le pont entre la classe réelle et la classe rêvée n’est pas technologique, il est humain, iClasse

    Les 4 blocs d’accompagnement

    La firme de développement professionnel en éducation offre une formation multidisciplinaire en 4 blocs qui représentent entre 40 et 60 heures d’accompagnement sur deux ans et qui mènent à une certification officielle et reconnue par la communauté pédagogique.
    Après chaque bloc, les participants reçoivent un badge numérique qu’ils peuvent afficher dans leur milieu ainsi que sur leurs différents profils sur internet : Twitter, Linkedin, site web, etc. Depuis 2012, ces badges, appuyés et basés sur la recherche, confirment l’acquisition de connaissances, d’aptitudes et de compétences pédagogiques assurant l’engagement des élèves.

    iclasseep2_imge3_150216Tous peuvent s’inscrire au Bloc 1.  La première partie de cette introduction à la pédagogie iClasse est une rencontre de quelques heures.  J’ai assisté au début d’une formation du Bloc 1, une introduction à la pensée iClasse.  Le premier pas vers le changement est l’environnement physique de la classe.  Fini les tables bien alignées et le bureau du maître en face du groupe.Finie la classe homogène où tous les élèves  travaillent en même temps aux mêmes exercices de façon individuelle.

    La suite de la formation iClasse se fait en ligne.  Ce n’est pas un MOOC, c’est un APEL (Accompagnement personnalisé en ligne), un SPOC (Small Private Online Course), une formation à distance spécialisée et personnalisée.  Suite à cette formation, l’enseignant est invité à réaliser les premiers changements dans sa classe.

    L’éducateur n’aura accès aux blocs 2, 3 et 4 que sur invitation suite à divers échanges virtuels avec les formateurs et les collègues.

    iclasseep2_imge1_150216Le bloc 2 s’attaque aux changements pédagogiques : l’ambiance à préconiser dans la classe, certaines innovations et conditions qui favorisent l’usage intelligent du numérique.

    Au bloc 3, on s’attarde à divers types d’activités qui renouvellent la pédagogie et facilitent l’atteinte des objectifs des programmes d’études.  On y présente des situations d’évaluation remodelées et actuelles.

    Puis enfin le bloc 4 qui mène à la certification.  On informe l’enseignant sur un ensemble de neuromythes véhiculés mais non prouvés scientifiquement.  À ce niveau l’enseignant/étudiant démontre sa capacité d’adopter la pédagogie iClasse en partageant ses expériences avec les autres membres de la communauté.

    L’épisode 3 présentera les témoignages de deux enseignantes certifiées iClasse, Édith Beaupré, du Québec et Saira Alvarez, du Mexique.

    Pour en savoir plus

    iClasse : http://iclasse.com/

    sur les neuromyrhes
    http://quiztim.com/blog/neuromythes
    http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2015/06/02062015Article635688253395187294.aspx

  • 20ème édition du salon Educatec-Educatice les 9, 10 et 11 Mars 2016

    20ème édition du salon Educatec-Educatice les 9, 10 et 11 Mars 2016

    C’est en formant les élèves dans les meilleures conditions, avec les meilleurs outils et les approches pédagogiques les plus innovantes, que ces principes prennent racine.
    Alors, Tarsus propose aux professionnels de l’éducation, responsables politiques, décideurs académiques et fournisseurs de technologies et de services numériques de se réunir pendant 3 jours pour avancer et échanger ensemble sur l’actualité du secteur.

    Espaces de démonstration, conférences-débats, animations… La 20e édition du salon propose un programme dédié aux technologies éducatives particulièrement en phase avec les attentes des acteurs du terrain.

    Cette nouvelle édition sera notamment marquée par une présence active du Ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

    Au programme

     

    Les Conférences plénières

     

    Mercredi 9 Mars – 09h30 à 10h45 – Salle de conférence 1 – Plan numérique : comment s’organise une politique réussie d’équipement partout en France ?
    La généralisation des usages numériques dans les collèges passera par un équipement individuel des collégiens ainsi que par des actions de formation des personnels. Comment les acteurs se mobilisent pour assurer la réussite de ce plan ambitieux ? Quels services seront apportés aux enseignants et responsables d’établissements ?

    Jeudi 10 Mars – 09h30 à 10h30 – Salle de conférence 1 – La transformation de l’école est-elle (enfin) une réalité ?
    Nouveaux supports multimédia pour l’enseignement, amélioration constante des conditions d’accès à internet, offre grandissante de ressources éducatives de qualité… Le virage numérique est aujourd’hui pris par l’école. Mais la transformation pédagogique a-t-elle véritablement lieu ? L’innovation se diffuse-t-elle dans les pratiques quotidiennes?

    Vendredi 11 Mars – 11h15 à 12h15 – Salle de conférence 1 – Comment s’organisent les collectivités et les académies en vue de la mise en œuvre du plan numérique ?
    Les partenariats entre conseils départementaux et académies sont au cœur de la logique du plan Hollande. Ces politiques doivent cependant se construire sur la base de projets pédagogiques élaborés dans les académies. Comment évolue aujourd’hui ce dialogue entre acteurs ? Les stratégies poursuivies diffèrent-elles sensiblement d’un territoire à un autre ?

    Pour accéder au programme complet des plénières, cliquez ici

    Les espaces de démonstrations

     

    Le stand du Ministère de l’Education Nationale

    Tout au long du salon, des animations, des démonstrations et des présentations d’innovations pédagogiques seront présentées sur le stand du Ministère: classe virtuelle M@gistère pour la formation des enseignants, trophées EducNUM co-organisés avec la Cnil pour encourager les 6-14 ans à mieux protéger leur vie privée, pratiques enseignantes autour des ressources en sciences et culture du portail Éduthèque, usages innovants des services du CNED D’col et English for schools…

    Cette année, le Ministère organise pour la première fois avec le réseau Canopé, le CNED et l’Onisep, un hackathon durant les trois jours du salon pour encourager la production de ressources numériques par et pour les enseignants de toutes les académies.

    Sous le hashtag #HackÉdu, le Ministère propose aux visiteurs et exposants de participer à cette initiative originale où les équipes seront composées d’enseignants, de personnels et d’étudiants, puis départagées par un jury d’experts enseignants, universitaires et industriels !

    Tous les visiteurs du salon sont invités à assister le jeudi 10 mars matin à une «cour des  idées», pour débattre des attentes du terrain, des opportunités offertes par le numérique et du potentiel de créativité des professionnels de l’enseignement.

    La remise des prix se fera le vendredi après-midi, ouvrant ensuite sur un temps d’échange entre lauréats et amateurs d’inventivité !

    Plateforme Démotice : A ne pas manquer

    Jeudi 10 mars, de 16h30 à 17h45
    Académie de Strasbourg / Tablettes « hybrides » et pédagogie inversée en classe dyslexie

    Démonstration en présence d’élèves de 6ème du Collège François Truffaut de Strasbourg
    Au collège François Truffaut de Strasbourg, classé REP+, les 500 élèves et les enseignants font un usage quotidien du numérique (tablettes, TNI, ENT), dans le cadre de plusieurs projets pédagogiques innovants.
    En janvier 2015, une classe numérique pour des élèves dyslexiques de sixième équipée avec trente tablettes hybrides connectées à internet, a été ouverte. L’utilisation de cet outil favorise un travail en groupe hétérogène placé en ilots dans la classe.

    Cet atelier exposera un module de ce dispositif illustrant une pratique pédagogique expérimentale, ouvrant des perspectives de suivi plus individualisé. Il s’agira de proposer, via Moodle, un parcours différencié aux élèves qui devront réaliser une première tâche de compréhension de texte, conditionnant la suite de leur travail. Cette séance sera menée en interdisciplinarité (Français, SVT, Documentation).

    Mercredi 9 mars 2016, de 11h à 12h15
    Département du Val de Marne et Académie de Créteil / Le dispositif ORDIVAL et le plan numérique pour l’éducation

    Démonstration en présence d’élèves du Collège Daniel Féry de Limeil Brevannes (94)
    Le dispositif Ordival a pour but de s’inscrire dans une volonté d’agir en faveur de la réussite de tous les jeunes. Ainsi depuis 2012, un ordinateur portable est mis à disposition de chaque élève à son entrée au collège.  L’Education nationale a développé la formation des professeurs à l’usage de cet ordinateur en classe, et a créé un portail de ressources pédagogiques. Des ressources culturelles (visites virtuelles du MacVal) ou éducatives (jeux sérieux sur la santé), des liens avec les sites départementaux, viennent compléter les nombreux logiciels installés sur Ordival.

    A propos du travail pédagogique présenté : « Détournement pédagogique d’un jeux vidéo en SVT »
    Présentation d’une activité mêlant jeu sérieux et Ordival.

    Au programme de la présentation Démotice :
    ° Découverte de la plateforme créée par l’enseignant
    ° Démonstration de l’utilisation du jeu par une classe d’élève de 6ème

    A voir également : L’Académie de Lille et « les intelligences multiples », l’Académie de Nancy-Metz et « la collaboration inter-établissements »…

    Pour accéder au programme complet des démos sur Demotice, cliquez ici

    ET AUSSI…

    Plateforme Démosciences

    Espace dédié aux démonstrations des usages innovants pratiqués dans les sections STI2D, STL, Physique-Chimie et classes préparatoires, Demosciences proposera notamment cette année des démos autour de la Réalité Virtuelle (plateforme STI2D) et de l’Étude de la structure de l’ADN par diffraction (plateforme physique-chimie).

    Pour accéder au programme complet des démos sur Demoscicences, cliquez ici

    L’Académie de Versailles

    L’Académie propose durant ce salon la possibilité de participer aux animations et aux ateliers sur les projets innovants des établissements pilotes ainsi qu’aux échanges d’expériences sur le numérique éducatif.

    Pour plus d’infos sur le stand de l’Académie de Versailles, cliquez ici

    L’Espace num@creteil

    Le stand de l’académie de Créteil aura pour thème cette année : le numérique éducatif : l’affaire de tous. Mobilité, collaboration, multi-contextualisation à l’aide du numérique seront au programme des animations.

    Pour plus d’infos sur le stand Num@Créteil, cliquez ici

    La 7ème édition des Trophées des Technologies Educatives

    Organisés avec le soutien du ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et en partenariat avec l’UGAP, les Trophées des Technologies Éducatives, qui récompensent l’engagement technologique des collectivités territoriales et des établissements de l’enseignement supérieur, sont de retour cette année.

    Une occasion unique de montrer les innovations qui améliorent l’environnement de travail des élèves et des étudiants.

    Quatre catégories sont proposées :
    Collectivités Villes / Mairies
    Collectivités Régions
    Collectivités Conseils généraux
    Etablissements d’enseignement supérieur