Catégorie : Espaces Numériques de Travail

  • ENT et classe inversée, une expérience intéressante en cours de maths

    ENT et classe inversée, une expérience intéressante en cours de maths

     

    D’un point de vue technique, l’ENT facilite grandement la mise en place d’une pédagogie de classe inversée.

    Parallèlement à l’ENT, Raphaëlle Vafiades utilise certains outils de l’académie sur l’Eduportail comme par exemple des outils de QCM. Le cahier de textes de l’ENT permet ensuite de diffuser rapidement aux élèves un QCM qui vérifiera certains points de compréhension avant le cours en classe.

    Plus classiquement, l’ENT va servir à Raphaëlle pour déposer des liens vidéo que les élèves devront consulter à la maison. De plus, certaines ressources sont déjà présentes dans l’ENT, ce qui facilite également le travail de recherche (comme le Site.tv, par exemple).

    Les élèves sont-ils consciencieux et réalisent-ils vraiment le travail demandé ?

    Sur les outils comme les QCM, Raphaëlle a le moyen de vérifier si le travail a été bien fait ; pour les vidéos, elle ne peut s’assurer qu’elles ont été visionnées par tous. Cependant, « les élèves qui n’ont pas regardé la vidéo se trouvent en décalage dans la discussion en classe ».

    En général, cela n’arrive qu’une fois car les élèves qui n’ont pas fait « leurs devoirs de visionnage », vont voir la vidéo après le cours et les cours suivants, ils ont bien fait le travail.

    Avec la classe inversée, on gagne du temps sur le cours et on mémorise mieux.

    Au niveau des apprentissages, Raphaëlle Vafiades constate qu’avec une vidéo par exemple, les élèves captent plus facilement l’essentiel, ce qui les prépare bien au cours pendant lequel l’enseignante va ensuite entrer dans le détail de la démonstration mathématique.

    « Aujourd’hui encore, lorsque je leur parle des identités remarquables, ils me récitent tous en cœur la phrase qu’il y a dans la vidéo », souligne t-elle.

     

  • Créer un forum adapté à une activité pédagogique avec Moodle

    Créer un forum adapté à une activité pédagogique avec Moodle

    Christophe David utilise la brique pédagogique Moodle pour la création de forums sur l’ENT, « le forum étant une des nombreuses activités possibles avec Moodle », précise t-il.

    Le forum est un outil collaboratif qui se s’impose bien au fonctionnement en groupes-classe.

    Pendant un cours magistral, ce sont toujours les mêmes élèves qui répondent aux questions.
    « Avec le forum, on essaie de débloquer ces élèves pour que tout le monde puisse participer à la création de l’activité », souligne Christophe David.

    Instituer les forums en classe est quelque chose qui doit être démarré en début d’année, pour que les élèves prennent l’habitude d’y participer. Chaque fin de cours, Christophe David met en place un forum, « qui est quelque chose d’asynchrone ; chacun y répond quand il a le temps ».

    Fonctionnement pratique des forums sur Moodle

    L’enseignant est l’administrateur du forum ; il a donc la main sur tous les commentaires.
    Chaque élève peut voir les contributions des autres à partir du moment où il a contribué lui-même.

    L’enseignant est le guide par rapport aux questions qu’il va poser sur le forum ; il faut adapter le forum à la pédagogie ; le forum n’est qu’un outil.

    Le forum : un outil pour aller vers l’activité pédagogique.

    Netjournees_forum2Christophe David donne l’exemple d’une activité en électricité où il a introduit une information de culture générale pour leur faire aller vers certaines notions : la mort de Claude François. En première question sur le forum, il a interrogé les élèves sur comment était décédé le chanteur et cela a donné matière au débat : « il est mort dans sa baignoire mais pourquoi est-ce dangereux d’utiliser l’électricité dans sa baignoire » ?

    De fil en aiguille, Christophe David va arriver à la notion de cours qu’il souhaite faire acquérir aux élèves à savoir ici dans l’exemple de Claude François : la résistance du corps diminue quand on est dans l’eau et donc l’intensité du courant augmente.

  • Différenciation pédagogique avec l’ENT : exemple en cours de sciences

    Différenciation pédagogique avec l’ENT : exemple en cours de sciences

    « Fournir un parcours à chaque élève adapté à ses difficultés et à ses réussites » ; c’est ainsi que Christelle Jacquemin définirait la différenciation pédagogique qu’elle met en place dans ses cours de sciences.

    Avec de 1h30 à 2h de cours de sciences par semaine, il lui paraît assez compliqué de donner un travail individualisé à chaque élève sans utiliser le numérique.

    Avec l’ENT, la différenciation pédagogique est simple à mettre en place.

    « Je pars d’une évaluation diagnostique pour pouvoir mettre en évidence les difficultés des élèves puis je leur attribue un groupe de travail adapté à leur niveau », explique Christelle Jacquemin.

    L’intérêt de l’ENT est que je peux avoir toutes les ressources dont j’ai besoin pour les élèves au même endroit et les évaluations.

    C’est aussi la possibilité pour les élèves de retrouver des remédiations pour s’entraîner sur un exercice qu’ils auraient raté.

    Une différenciation par groupes de travail sans stigmatisation

    L’élève ne connaît pas son groupe de niveau ; il n’y a donc pas de « bons » ou de « mauvais » groupes car grâce à l’ENT, « je peux cacher aux élèves les groupes dans lesquels ils ne sont pas ». L’enseignante attribue des droits aux élèves pour un groupe de travail et « le seul qui voit tous les groupes, c’est le professeur », ajoute t-elle.

    La différenciation, c’est très chronophage !

    Le travail de différenciation nécessite un investissement important en temps de la part de l’enseignant et Christelle Jacquemin ne s’en cache pas. Cela dit, elle relativise car « ce qui est fait une année peut être réutilisé l’année suivante en adaptant ou en transformant légèrement l’activité mais réutilisée malgré tout ».

    Cette manière de travailler est aussi très appréciée des parents ; « à partir du moment où on leur propose des aides pour que leurs enfants progressent, ils vont prendre l’habitude d’aller se connecter ; l’ENT est vraiment un outil formidable pour les parents aussi ! », souligne Christelle Jacquemin.

     

    Netjournees_differenciationpedagogique

     

     

  • Quels usages pédagogiques d’une tablette Android via l’ENT?

    Quels usages pédagogiques d’une tablette Android via l’ENT?

    Dans ses cours d’éco-gestion, il est souvent nécessaire pour les élèves de simuler des tâches d’entreprises, notamment dans la filière du bac gestion et administration. Pour réaliser ces scénarios, elle s’est aidée de l’ENT via les tablettes.

    « Ces applis, que j’appelle les outils du web comme les Padlets par exemple, sont facilement intégrables à l’ENT grâce à l’éditeur de textes en ligne », explique Cécile Tantin. « Ce qui nous permet d’accéder très facilement sans perte de temps », ajoute t-elle.

    Sur tablette Android, elle constate que de nombreuses applications sont dédiées au grand public et très peu à l’éducation ; de plus, l’enseignant n’a pas toujours le temps de créer ses ressources. C’est pourquoi elle a décidé de se servir des outils déjà existants sur l’ENT.

    D’autres exemples d’applications qu’elle utilise avec ses élèves : Tellagami, QR codes Reader etc.

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  • Pourquoi utiliser les wikis de Moodle en sciences physiques ?

    Pourquoi utiliser les wikis de Moodle en sciences physiques ?

    Netjournees_wikis2« Le wiki va servir aux élèves pour rédiger les rapports de TP en physique ou en chimie, mais il peut être utilisé dans toutes les disciplines à partir du moment où il y a un travail rédactionnel à fournir », explique Christian Westphal.

    Rappel : Un wiki est une application web qui permet la création, la modification et l’illustration collaboratives de pages à l’intérieur d’un site web (définition Wikipédia).

    Pourquoi utiliser un Wiki plutôt qu’un traitement de texte classique ?

    Avoir une traçabilité du rédactionnel de l’élève : un atout du wiki

    « Avec un wiki, on a accès très facilement aux différentes versions enregistrées, soit par un élève seul, soit par un groupe d’élèves ». Et Christian Westphal trouve assez intéressant de pouvoir avoir accès aux différentes étapes de rédaction, « ce qui permet parfois de mettre le doigt sur des versions intermédiaires plus intéressantes », souligne t-il.

    Permettre un travail rédactionnel collaboratif : le 2ème avantage du wiki

    En effet, l’aspect collaboratif est le deuxième avantage que voit Christian Westphal à l’utilisation des wikis pour faire produire ses élèves. Pour exemples, il constitue des groupes de travail en TP, à deux ou trois élèves, qui peuvent, chacun sur un même wiki, apportait leur contribution au rapport, « ce qui donne matière à des échanges beaucoup plus constructifs entre élèves », ajoute t-il.

  • L’ENT en EPS : prolonger le temps de cours avec de nouveaux usages

    L’ENT en EPS : prolonger le temps de cours avec de nouveaux usages

    Depuis 10 ans que nous bénéficions de l’ENT PLACE dans l’académie de Nancy-Metz, nous nous sommes interrogés sur comment utiliser cet outil alors que nos lieux de pratiques sont souvent excentrés de l’établissement avec des connexions internet aléatoires voire inexistantes.

    La mise en place de projets individuels ou collectifs, en dehors des cours, est une des réalisations qui peut être faite avec l’ENT et qui apporte un plus à la discipline.

    En EPS, Luc Di Pol utilise le service « groupe de travail » dans l’ENT. Pour exemples, l’élève a un projet individuel à réaliser tout au long d’un cycle d’apprentissage ; l’enseignant peut déposer des ressources sur le groupe de travail, « sur les espaces de partage » pour l’aider dans sa mission.

    Le support final réalisée par l’élève va servir pour son évaluation de fin d’année.

    Pour exemple, l’activité choisie au collège peut être le demi-fond. L’élève enregistre toutes ses données de performance dans l’ENT, « ce qui permet à l’enseignant de suivre l’évolution de ce travail, de le recadrer, de le guider etc », explique Luc Di Pol.

    « L’ENT a permis de travailler de manière asynchrone, ce qui n’était pas possible avant… mais aussi d’augmenter le temps de pratique des élèves et enfin à l’enseignant de consacrer plus de temps à ces élèves pour accentuer le côté pédagogique », ajoute Luc Di Pol.

     

  • La préparation au débat avec l’ENT : descriptif d’une activité riche d’expériences

    La préparation au débat avec l’ENT : descriptif d’une activité riche d’expériences

    « L’objectif est d’amener les élèves à réfléchir sur un sujet et à argumenter ; ils apprennent également à s’écouter, à dire qu’ils ne sont pas d’accord tout en construisant un argumentaire ».

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    Bruno Conrard s’appuie sur l’outil mis à sa disposition dans son académie à savoir l’ENT PLACE, pour préparer ses débats. « En effet, avant, sans ENT, le débat était moins bien construit et les élèves n’allaient pas tous voir les documents que je leur indiquais ; avec l’ENT, l’argumentaire se construit avant le débat en classe ».

    Acquérir une culture sur le thème au préalable avant de débattre : un travail préalable indispensable pour un débat construit.

    Dans l’ENT, Bruno Conrard utilise l’outil forum qui permet aux élèves de prendre connaissance du sujet qui va être débattu et de discuter entre eux avant le cours. L’enseignant leur laisse 8 à 10 jours pour s’exprimer sur le forum, ce qui leur permet aussi de recueillir les opinions de leurs camarades sur le sujet et de commencer à construire leur réflexion.

    « Ils peuvent aussi consulter les liens que je leur dépose sur le dossier pour se documenter sur le sujet : vidéos, documents Wikipédia etc », explique Bruno Conrard.

    En ayant préparé de cette manière, les réponses sont moins instinctives.

    Interagir dans un débat de classe : une bonne manière pour les élèves d’acquérir une autonomie dans leur construction d’argumentaire.

    En situation de classe, l’enseignant propose deux équipes sous forme de jeux de rôles ; chacun doit défendre les arguments de son équipe, « même si ce ne sont pas leurs idées personnelles », souligne Bruno Conrard.

    Ce qui est important est qu’ils aient lu tous les arguments issus du forum pour pouvoir défendre ceux de leur équipe.

    Une manière de conduire une séance de cours en débat d’environ une demi-heure où chacun a appris à construire son schéma d’idées.

    L’enseignant n’intervient pas dans le débat de classe ; les élèves « non débatteurs » observent les autres élèves et sont en charge de compléter une fiche relatant ce que chacun a dit au cours du débat , « une sorte d’auto-évaluation entre celui qui débat et celui qui l’a observé ».

    Netjournees_debat2Le débat ne débouche pas sur des idées tranchées ; pour exemple, le dernier sujet proposé par Bruno Conrard était « faut-il changer les paroles de la Marseillaise » ?

    D’autres sujets d’actualité auxquels pense notre enseignant pour son prochain débat : « faut-il rendre le vote obligatoire » ?

    Bruno Conrard organise en général trois débats dans l’année. La motivation des élèves est certaine, même si certains sujets inspirent plus que d’autres ; sachant qu’avant chaque débat, l’enseignant fait toujours un travail de synthèse en classe sur toutes les idées qui ont été évoquées via le forum au cours de la période de 8-10 jours où les élèves sont laissés en autonomie pour s’exprimer sur l’ENT.

  • Travail collaboratif au sein des GIE : améliorer les compétences linguistiques des élèves

    Travail collaboratif au sein des GIE : améliorer les compétences linguistiques des élèves

    Elle a débuté le travail par la mise en relation de deux classes de deux établissements géographiquement éloignés. Puis elle a, dans un second temps, motivé les enseignants du Collège Connecté (CoCon) de Moselle pour s’associer au projet, faisant elle-même partie du CoCon de Meurthe et Moselle.

    Aujourd’hui, ce sont trois établissements qui échangent et collaborent autour de la langue anglaise avec comme outil de fonctionnement essentiel et indispensable : l’ENT.

    L’ENT, un environnement de travail mais surtout un espace d’échanges, de partage et de production.

    « Le projet initial portait essentiellement sur l’expression écrite, pour améliorer les compétences des élèves dans ce domaine ».

    Des binômes ou trinômes ont été formés inter-établissements avec comme objectif d’écrire un récit sur un thème donné ; pour exemple, sur la classe de seconde, le thème était les super héros ; des super héros qui se sont rencontrés ensuite à l’intérieur d’une histoire.

    La communication entre élèves se fait via l’ENT en synchrone (sur une formule équivalente à du « Tchat« ) ou en asynchrone, en dehors des périodes de cours.

    Et pour Laurence Langlois, ces échanges vont bien au-delà du « simple correspondant » linguistique ; « Il s’agit de produire et construire ensemble autour de thèmes motivants ».

    Avec une autre classe, le thème est « la musique britannique des années 60 à nos jours » ; un sujet qui a même impliqué les parents d’élèves, confie Laurence Langlois.

    Cette expérience est rendue possible par la présence d’un ENT commun à toute l’académie et qui permet donc la réalisation de travaux au sein d’un seul et même groupe de travail.

    Pour l’année prochaine, l’expérience devrait se poursuivre et s’étendre en associant les deux autres départements de l’académie à savoir les Vosges et la Meuse.

     

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  • PRO-EPS : première brique ENT disciplinaire

    PRO-EPS : première brique ENT disciplinaire

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    Pour un enseignant, l’arrivée des Environnements Numériques de Travail (ENT) apparaît comme l’impérative nécessité de transformer sa pratique. Cette transformation est parfois perçue comme une avancée ou, à l’opposé, comme une contrainte supplémentaire.

    Le design des environnements devient, de ce fait, un véritable enjeu dans l’intégration de l’ensemble des outils dans l’éducation et la formation des élèves.

    La structure numérique se compose de trois entités :
    . le matériel support
    . la ressource
    . l’ENT

    Dans le domaine des équipements, matériels supports, nous constatons que ce sont souvent les ressources qui conditionnent les choix. Les ressources et aussi les coûts, bien sûr ; mais on constate également des disparités dans les productions actuelles en fonction des systèmes d’exploitation des « devices » utilisés.

    Dans ce système, le choix des ressources demeure prédominant.

    Et parmi ces choix, la capacité des applications utilisées à permettre un travail et des bilans immédiats, pouvant être transmis aux élèves facilement. C’est un argument de poids dans la crédibilité sous-tendue du discours pédagogique.

    L’ENT, support de cette mise à disposition, propose un ensemble de services visant à développer cette stratégie éducative.

    Aujourd’hui, ils sont utilisés sur deux modalités, par deux publics :
    . les parents (cahier de texte, appel, notes,…)
    . les élèves (notes, cahier de texte, informations diverses…)

    Martial_PROEPS2_030315avec, pour chacun d’eux, un lieu d’échange qui permet de prélever et déposer des documents dans des communautés identifiées allant de la classe aux différents groupes pouvant exister dans l’établissement.

    Dans cet ensemble, il nous est apparu intéressant, utile et nécessaire, de pouvoir proposer un écosystème faisant interagir les trois entités définies dans la structure numérique de base : il s’agit de PRO-EPS.

    PRO-EPS est un service en ligne disciplinaire, pouvant être connecté à tous les ENT du territoire, offrant un service complet (et en constante évolution) autour des activités physiques et sportives proposées en EPS.

    Mais pas seulement !
    Intégrant l’ensemble des élèves de l’établissement et professeurs inscrits sur l’interface, la brique permet l’utilisation de son contenu dans d’autres disciplines (performances, valeurs, images), ainsi qu’un usage transdisciplinaire des applications utilisées initialement en EPS.

     

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    Ce service prend en compte, un élément essentiel de la mobilité : la difficulté qu’il y a à être connecté pour pouvoir interagir avec un espace en ligne.

    Ceci est rendu possible par un concept performant qui donne une grande autonomie à l’enseignant sur le terrain dans le choix de son application, dans la création à la volée de ses groupes ou ateliers de travail et par des modules de gestion permettant de transmettre à postériori, des bilans établis à l’identique sur le terrain.

    Avantage supplémentaire, la saisie des élèves et la création de leurs comptes sécurisés individuels, a été réduite à sa plus simple expression par la gestion d’une base de données fournie par l’établissement, et intégrée par identification, par les applications, sans que l’utilisateur multiplie les actions de saisie.

    A l’issue des séances, une fois connectée, la tablette transmet, par une démarche tout aussi simplifiée, les informations sélectionnées par l’enseignant qui pourront être consultées par les élèves sur leurs comptes personnels.

    Pour reprendre les termes de l’Atelier CANOPE de l’Oise, PRO-EPS est un  » Service en ligne simple et intuitif, sécurisé, centré sur les écoles et ouvert à tous les membres de la communauté éducative ; il propose un panel d’applications permettant d’accéder à ses outils de travail et à ses ressources, à tout instant, et en tout lieu. PRO-EPS est le premier ENT pensé pour l’Education Physique et Sportive qui tire pleinement avantage des nouvelles technologies web  » .

    Il y est bien question de faciliter la tâche des enseignants et permettre dans l’esprit des effets recherchés de changer sa posture vis à vis de ses élèves, de leurs parents, en privilégiant ses compétences par une opportunité accrue de délivrer son savoir.

    Comment se positionne PRO-EPS au niveau des développement sur la mobilité ?

     

    Voilà en 9 points, un résumé de ce que représente l’écosystème PRO-EPS à ce jour

    – Intégrer la discipline EPS au projet plus vaste des ENT.
    – Définir une écosystème efficace sur le terrain.
    – Se dégager des impératifs de connexion pour permettre de travailler.

    – Varier les types d’application suivant 3 principes :
    . Des modules de haute performance nécessitant une base d’élèves et des modalités de synchronisation / transmission
    . Des modules autonomes, complexes et enregistrant leurs propres informations à titre d’éléments de comparaison
    . Des modules « flash » pouvant être utilisés sur de multiples supports et diffusés aux élèves simplement

    – Intégrer l’existant en le rendant plus performant dans une logique de connaissance du résultat, de retour d’information immédiat et d’intégration d’informations d’un  nouveau genre sur la base de :
    . d’outils classiques, en faire des outils numériques.
    . faire de ces outils des lieux de traitements immédiats pouvant quantifier et qualifier (comparaison de résultats, notes)
    . afficher des données difficilement identifiables, avec par exemple vitesse, fréquence de répétition, pourcentages de réussite.

    – Faire en sorte que le « design » des applications bénéficie à une manipulation par les élèves, en leur permettant de posséder l’information au même titre que l’enseignant.
    – Changer la posture de l’enseignant en le plaçant en situation de délivrer savoirs et conseils dans un contexte où le temps accordé à la pédagogie ne se gère pas, mais s’apprivoise.
    – Intégrer de nouvelles informations dans un but disciplinaire, mais également les exploiter hors contexte pour permettre de valoriser les compétences acquises en un lieu et utilisées ailleurs.
    – Une pédagogie « inversée » , un aller-retour entre les disciplines et le terrain visant à préparer en amont une séance en fonction de choix bâtis sur la consultation en amont.

    Dans ce dispositif, la place de l’élève est prépondérante.

    C’est un lieu d’accumulation de résultats qui sont intimement liés à sa pratique. il lui permet d’avoir accès à des informations difficiles à transmettre jusqu’à présent et transmises dans un contexte permettant de les retrouver facilement et affichées de manière visible, c’est à dire sans passer par des dépôts de fichiers et/ou des stratégies de compatibilité de systèmes et d’applications.

    C’est ainsi que se développe au mieux la notion de partage : des données partagées entre le professeur et ses élèves. La possibilité pour l’élève de se comparer aux autres, d’évaluer ses progrès.

    Et deux phases aujourd’hui très intéressantes à suivre :

    . partager ses données et montrer, hors de l’école, à la maison ou ailleurs, quel est la qualité et le résultats des prestations.
    . partager des données accessibles à d’autres disciplines afin d’offrir un support personnel à des actions pédagogiques diverses, allant de la simple utilisation pour des calculs, à la récupération pour des travaux plus complexes, synthétiques ou prospectifs.

    A l’heure du développement de formes de pédagogies inversées, c’est potentiellement une démarche qui permet d’introduire, au travers du suivi, des actions d’anticipation sur ce qui pourra être réalisé, testé, évalué et amélioré au sein de l’école, accompagné par l’intervention juste et appropriée des professeurs mettant au service des élèves un savoir qui se personnalise.

    C’est d’ailleurs sur ce sujet qu’il est utile de préciser que PRO-EPS se veut être un service évolutif. Ce n’est pas seulement au travers de l’inscription de performances que ses développeurs (dont je fais partie) voient son évolution, considérant au passage que c’est un mode d’entrée qui se justifie de par la nature spécifique de l’éducation physique et sportive.

    Véritable lieu d’innovation, PRO-EPS renferme différents projets allant des usages spécifiques de l’enseignant à ceux plus individuels de l’élève.

    Un projet comme MY’EPS, basé sur des logiques repensées de BYOD, étudie de manière forte les ponts entre le multimédia et la pratique sportive grand public et le numérique éducatif. Un projet qui se veut collaboratif, à la recherche de partenaires qui vont permettre de finaliser des « solutions » de terrain efficaces, ergonomiques et surtout très fonctionnelles. Un projet numérique et éducatif à suivre !

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    Cet ensemble a pour vocation de s’adapter aux contraintes matérielles des équipes et prend en compte les investissements existants. L’aspect principal qui contribue à l’efficacité de telles démarches est la proximité forte qui existe entre les développeurs, sur le terrain de la pratique pédagogique, l’Atelier CANOPE d’Evry, lieu de valorisation des usages, articulation entre différents acteurs, à commencer par toutes les disciplines d’enseignement.

    Après plus de 3 années d’existence, PRO-EPS s’insère dans les démarches pédagogiques diverses, du 1er degré au secondaire, proposant une action sur les apprentissages et leur évaluation. Le tout sous une forme visant à développer des compétences diverses et variées, propres à définir des contenus propres à une culture numérique éducative.

    Plus d’infos :

    Exemples d’usages de PRO-EPS :
    à retrouver sur www.cddp91.ac-versailles.fr et www.gepeps.ac-versailles.fr

    Renseignements sur PDAgogie.com, le site : http://www.pdagogie.com, contact@pdagogie.com
    PRO-EPS, le site : http://www.pro-eps.fr/site/
    Découvrir PRO-EPS : http://www.pro-eps.fr/site/decouvrir/
    Les applications mobiles (iOS/Androïd) et PC liées à PRO-EPS : http://www.pro-eps.fr/site/applications/

    Nos pages Facebook :
    PDAgogie.com : https://m.facebook.com/pdagogie
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