Catégorie : ACTUALITÉS EN BREF

  • ZINC, une association marseillaise pour les pratiques artistiques et culturelles numériques

    ZINC, une association marseillaise pour les pratiques artistiques et culturelles numériques

    ZINC, Zone d’Intervention Numérique Culturelle, est une association marseillaise qui évolue dans le 3ème arrondissement à la friche Belle de Mai, toujours présente aux Rencontres de l’Orme pour mettre en avant et expliquer les actions menées tout au long de l’année ; essentiellement sur du temps péri-scolaire, à destination des jeunes mais aussi des moins jeunes.

    Comme exemples d’ateliers et d’animations, « découverte de la programmation pour créer des jeux vidéo », « création d’histoires interactives », etc.

    Plus d’infos dans l’interview ci-contre.

    Tous les articles et vidéos des Rencontres de l’Orme 2017 sont à retrouver ici.

  • Le « Fact Checking » ou vérification des faits : explication avec Urban Prod à l’Orme 2017

    Le « Fact Checking » ou vérification des faits : explication avec Urban Prod à l’Orme 2017

    Présentation par Julien Kirsch d’Urban Prod des actions menées par son entreprise dans la cité marseillaise et notamment autour de l’éducation aux médias.

    Aux Rencontres de l’Orme les 31 mai et 1er juin 2017, Urban Prod est venu proposer notamment, un atelier sur le « Fact Checking« , soit la vérification des faits autour des « fake news« , soit fausses informations.

    Plus d’infos sur Urban Prod : www.urbanprod.net

    Tous les articles et vidéos des Rencontres de l’Orme 2017 sont à retrouver ici.

  • L’explorateur de Métiers,  lance son nouveau site de la découverte des métiers en vidéos

    L’explorateur de Métiers, lance son nouveau site de la découverte des métiers en vidéos

    2 ans après son lancement, explorateurdemetiers.tv lance son nouveau site web plus ergonomique et plus clair.

    Ayant récemment franchi les 2 ans d’existence, explorateurdemetiers.tv lance un site Web complètement revisité affichant un visuel davantage actuel et un contenu plus dynamique.

    Repensé pour l’ensemble de ses utilisateurs dans un principe d’efficacité, le site propose une meilleure organisation de l’information et un accès facilité aux différents services proposés. 400 vidéos sur les métiers, sans publicité !

    Le site explorateurdemetiers.tv apporte à ses utilisateurs une approche vivante des métiers, du monde du travail et de l’entreprise en vue de la construction de leur projet professionnel.

    Grâce à son contenu vidéo exclusif réalisé comme un magazine, les acteurs de la recherche découvrent en 2min30 pour chaque métier le quotidien d’un jeune professionnel ainsi que son responsable. Les témoignages concrets, représentatifs de la réalité du monde du travail sont réalisés sans publicité ni sponsor.

    explorateurdemétiers.tv repose sur 10 ans d’expériences et d’usage avec les professionnels de l’orientation et visionnés par 2,5 millions de jeunes : collèges, missions locales, E2C, cités des métiers, CIO, espace jeunesse …

     

    Un quizz des métiers inédit et unique

    Développé avec Gerip, leader des sciences cognitives, en partenariat avec des laboratoires de recherche INSERM/CNRS et sur les travaux relatifs aux 8 intelligences, ce quizz des métiers est inédit en France. Véritable outil de médiation efficace auprès de tous types de publics.

    Destiné aux professionnels de l’orientation, l’insertion et de l’aide à l’emploi, notre quizz métier identifie les compétences individuelles cognitives et ses performances aux 8 types d’intelligence et les projette en métiers.

    A la fin du quiz, l’utilisateur se voit proposer une série de métiers. Il peut alors visionner les vidéos sélectionnées dans la base de l’explorateur de métiers pour préciser ses choix d’orientation avant la rencontre avec un professionnel.
    Plus d’infos :

    www.explorateurdemetiers.fr/notice-explorateur-de-metiers.pdf

  • La classe comme communauté de partage

    La classe comme communauté de partage

    A l’occasion de l’université d’été de Ludovia, 14ème édition, de nombreux enseignants et autres membres de la communauté éducative vont venir présenter leur expérience avec le numérique sur le thème de l’année, « Partages, échanges & contributions avec le numérique ». Ludomag se propose de vous donner un avant-goût de ces ateliers jusqu’au début de l’évènement, mardi 22 août.

     

    Bruno Vergnes présentera « La classe comme communauté de partage » sur la session III : Espaces d’apprentissage et de formations

     

    Problématique pédagogique :

    Pour améliorer le climat scolaire et l’attention des élèves, nous (les élèves et moi) avons fait le pari que l’aménagement de la classe pourrait s’adapter aux difficultés et aux besoins de chacun.
     
    C’est dans ce cadre que nous avons impliqué les élèves dans le réaménagement de leur salle de classe. Ce nouvel espace devait aussi permettre de favoriser le bien être. Ce lieu permet, si les supports pédagogiques sont bien pensés, de travailler en pédagogie différenciée et de favoriser la collaboration entre élèves.
     
    Ce projet met en avant l’idée que le design des lieux et de la pensée ne font qu’un et que la classe « en autobus » ne correspond plus toujours aux exigences de la formation des citoyens au collège.
     
    De plus, il a fallu accepter que certains enfants avaient besoin de travailler un moment debout ou que leur entrée dans la tâche nécessitait préalablement un moment de pose, un « sas de décompression », et seule une réorganisation du mobilier de la classe permettait cette souplesse.
     

    Apport du numérique :

    Une classe mobile de 15 tablettes est à disposition. Les tablettes sont un outil multifonctions essentiel qui permet :
    – de travailler sur des supports adaptés pour écrire ou dicter en utilisant des app comme Pages, Siri quand l’élève nécessite une prise en charge particulière.
    – de pouvoir écouter et réécouter les textes et les consignes enregistrés par le professeur (accessibles par QR codes).
    – de s’auto-corriger en regardant des vidéos de corrections faites par l’enseignant, ou d’autres élèves (accessible par QR codes qui renvoient au site de l’enseignant).
    – de travailler l’oral et de se filmer dans un coin de la pièce réaménagé en studio en utilisant l’pad sur un trépied pour réaliser des tutoriels ou des vidéos mises à disposition des autres ou bien pour exprimer son ressenti face à une situation, à un texte…
     

    Lien avec le thème de Ludovia #14 :

    La culture numérique est celle du partage, de la recommandation, du tutorat… Nos pédagogies doivent s’inspirer de ces leviers. Les élèves qui apprennent vite peuvent s’auto-corriger et sont disponibles pour aider ceux qui ont besoin d’un étayage. Aider l’autre, c’est bon pour l’estime de soi, les professeurs le savent bien !
     
    Multiplier les échanges dans la classe favorise cette culture de l’entre-aide et du partage. Mais cela n’est possible que si l’on modifie préalablement l’organisation spatiale de la salle de classe, avant de fournir les outils numériques qui rendent le rythme des apprentissages plus souple et plus personnalisable.
     

    Synthèse et retour d’usage :

    Depuis le début de cette expérimentation, les élèves, qui ont tous participé au réaménagement de la classe, sont plus apaisés et plus attentifs. Il est surtout plus facile de les enrôler et de les maintenir dans une tâche. Ceux qui travaillent rapidement passent du temps à aider les autres et en retirent du plaisir ainsi qu’un enracinement de leurs propres connaissances. Mais les élèves en difficultés veulent eux-aussi aider leurs camarades… ça n’était pas prévu ! Il a donc fallu rendre cela possible, en trouvant une manière de valoriser leurs compétences.
     
    Il apparait aussi que les supports de cours doivent être préalablement pensés en fonction de cette organisation spatiale et pédagogique ; c’est là que les outils numériques, par leur souplesse, permettent de différencier les approches et les productions des élèves.
     
    Cependant, les élèves, surtout en sixième, changent vite et l’organisation de l’espace doit régulièrement s’adapter. Le modèle mis en place n’est donc pas stable et je ne cherche plus à le stabiliser mais plutôt à accompagner le changement. L’étape suivante et d’engager des collègues à utiliser cette classe ou à trouver leur propre organisation.
     
            
     
     
    Plus d’info sur Bruno Vergnes
    Retrouvez tous les articles sur Ludovia#14 et toutes les présentations d’ateliers sur notre page www.ludovia.com/tag/ludovia-2017

  • Création de la Fédération Française des Clusters de la Robotique

    Création de la Fédération Française des Clusters de la Robotique

    Plusieurs clusters, associations et dynamiques régionales se sont développés en France ces cinq dernières années sur le thème de la Robotique. Depuis le début de l’année 2016, les dirigeants de ces clusters ont décidé de se rencontrer plusieurs fois par an et d’évaluer leurs opportunités de collaborations.

    En ce début d’année 2017, ces organisations ont décidé de formaliser leur partenariat en créant la Fédération Française des Clusters de la Robotique (FFC Robotique).

    Philippe Roussel, Délégué Général de la FFC Robotique, a été heureux d’annoncer aujourd’hui 16 mai, la création de la Fédération Française des Clusters de la Robotique en présence des représentants des Clusters fondateurs :

    Aquitaine Robotics – 82 adhérents (Nouvelle-Aquitaine)
    Coboteam – 261 entreprises suivies (Auvergne – Rhône – Alpes)
    Proxinnov – 100 adhérents (Pays de Loire)
    Réseau 3R – 27 adhérents (France)
    Robotics Place – 78 adhérents (Occitanie)

    Cette nouvelle Fédération a pour objectif principal de soutenir la dynamique de croissance d’un écosystème français robotique en appui en priorité des TPE – PME/PMI, entreprises françaises de robotique, dans leur développement en France et à l’international.

    Il s’agit d’une démarche collective, au plus proche des entreprises, voire initiée par elles.

    « Chaque région française développe ses compétences en robotique, de la recherche à l’application terrain, et il devenait urgent de coordonner nationalement tous ces efforts au sein d’une association représentative du tissu économique robotique national, qui devrait rapidement être rejointe par d’autres organisations ou régions… » précise Philippe Roussel.

    A propos des membres fondateurs de la FFC Robotique :

    Aquitaine Robotics : Le cluster Aquitaine Robotics structure la filière robotique de la région Nouvelle-Aquitaine, accompagne les projets collaboratifs de R&D et développe des compétences en recherche scientifique et formation. Il rassemble les acteurs dans 3 domaines : la robotique manufacturière et logistique, la robotique de service, et la robotique en milieu ouvert. Créé en juillet 2013, il regroupe à ce jour 82 adhérents.

    www.aquitaine-robotics.com

    Coboteam : Le cluster Coboteam a pour principaux objectifs d’animer et d’aider à la structuration de la filière robotique d’Auvergne-Rhône-Alpes en favorisant les collaborations entre ses acteurs, en suscitant et détectant des projets accompagnés en synergies avec d’autres filières. Les technologies et produits concernés sont notamment la robotique, la cobotique, la robotique personnelle, les drones professionnels et leurs sous-systèmes, les plates-formes mobiles ainsi que les systèmes de planification de mouvement, de traitement de données et d’intelligence artificielle pour la prise de décision. Les marchés concernent l’industrie et la sous-traitance industrielle, le transport, l’agriculture, la santé, la sécurité, les services, l’aide à la personne ainsi que les loisirs.

    http://www.coboteam.fr

    Proxinnov : PROXINNOV est une Plateforme Régionale d’Innovation (PRI) dédiée à la robotique industrielle, inaugurée officiellement en octobre 2013 qui dispose de différents moyens dont un plateau technique avec des robots industriels et équipements périphériques, mais également des compétences et logiciels spécialisés. Un des rôles non négligeable de la Plateforme est aussi de créer une dynamique de Cluster.

     http://www.proxinnov.com

    Réseau 3R : Le Reseau3R est la mutualisation d’une trentaine d’entreprises spécialisées en Robotique Industrielle et réparties sur la France. Elles couvrent l’essentiel des compétences de services autour des robots industriels. L’objectif étant de s’apporter des affaires par une complémentarité au niveau des Marques de robot, des Process, des Métiers ou des Régions.  Financement du réseau : 100% par ses membres.

    www.reseau3r.com

    Robotics Place : créé en 2011, Robotics Place regroupe les entreprises, de la start-up aux groupes internationaux, les laboratoires de recherche et les acteurs du monde de la formation de la robotique et des drones dans la région Occitanie. Robotics Place compte 78 adhérents répartis en 3 DAS (Robotique Industrielle, Robotique de Service, Drones) et 4 pôles transverses (Technologie, Education, Recherche, Besoin et usages).

     www.robotics-place.com

    A propos d’Innorobo

    Innorobo est une entreprise d’Impact Consulting spécialisée dans le business développement par l’innovation et un expert international des marchés robotiques mondiaux. Les actions d’Innorobo s’expriment selon 3 axes : son évènement international, ses « Ressources » et sa communauté.

    Tout au long de l’année, Innorobo interagit avec un réseau de plus de 3 500 organisations robotiques dans le monde et 20 000 leaders et décideurs, tous acteurs de l’innovation ouverte, qui voient les technologies, produits et services robotiques non seulement comme des opportunités de croissance et de compétitivité par l’innovation, mais aussi comme une source de progrès pour l’Humain. Innorobo est fermement convaincu que les objectifs économiques peuvent servir et être alignés avec une plus grande cause, celle d’une humanité durable. www.innorobo.com – Une approche humaine des technologies robotiques.

  • Classe inversée en cours de langue : quelques pistes d’exploitation

    Classe inversée en cours de langue : quelques pistes d’exploitation

    A l’occasion de l’université d’été de Ludovia, 14ème édition, de nombreux enseignants et autres membres de la communauté éducative vont venir présenter leur expérience avec le numérique sur le thème de l’année, « Partages, échanges & contributions avec le numérique ». Ludomag se propose de vous donner un avant-goût de ces ateliers jusqu’au début de l’évènement, mardi 22 août.

     

    Géraldine Larguier présentera « Classe inversée en cours de langue : quelques pistes d’exploitation » sur la session IV : Pratiques pédagogiques

     
    Grâce à l’évolution des nouvelles technologies, il est désormais facile de créer des capsules, ces petites vidéos que l’on donne en amont du cours pour inverser la classe, c’est-à-dire donner sinon un « savoir », du moins une « mise en bouche » du cours à venir, afin que pendant le cours en présentiel, les apprenants soient plus actifs et manipulent directement les outils linguistiques, méthodologiques ou autres, donnés avant le cours.

    Toutefois, comment éviter l’écueil du cours n’offrant qu’une démarche déductive dans les vidéos, si éloigné de l’approche communicative et de la perspective actionnelle, incontournables en cours de langue ? Est-il possible de conserver une démarche inductive qui invite les apprenants à faire des hypothèses et à découvrir par eux-mêmes les règles avec une vidéo qui est, par principe, figée ?

    D’autre part, la pratique de la classe inversée ne se réduit pas à l’utilisation de capsules à distance : il est intéressant de se demander comment le cours en présentiel en est modifié et surtout enrichi, et, comment, grâce à cette approche, le curseur peut réellement se déplacer vers la tâche finale qui donne un sens réel à tous les apprentissages.

    Enfin sur le plan des stratégies d’apprentissage que met en place l’apprenant, la classe inversée joue-t-elle un rôle dans les stratégies socio-affectives, notamment en ce qui concerne la gestion du stress étant donné qu’elle permet d’acquérir à son rythme et en autonomie certaines notions ? On peut aussi s’interroger sur son impact sur les stratégies méta-cognitives dans le sens où l’apprenant a davantage conscience de l’importance de planifier et de gérer son apprentissage.

    Pendant cet atelier qui proposera une approche modérée et sporadique de la classe inversée, nous verrons, à travers des exemples concrets de cours de Français Langue étrangère donnés à des étudiants étrangers de l’UPPA, comment cette pratique peut enrichir le cours de langues et comment elle peut remettre les apprenants au centre de l’apprentissage. Seront évoqués des cours inversés pour les faits de langue, pour l’apprentissage du lexique, mais aussi pour la méthodologie de l’écrit et de l’oral, ou encore pour la présentation de tâches finales.

    Les outils numériques sont importants dans le sens où ils vont permettre aux apprenants, entre autres, de travailler à distance et en autonomie comme dans toutes les pratiques de classe inversée. Toutefois en cours de langue, force est de constater que l’utilisation de capsules enrichit d’autant plus l’apprentissage qu’elle sollicite les différents canaux sensoriels des apprenants et contribue dans une certaine mesure à prolonger le bain linguistique. La capsule, que l’apprenant regarde à son rythme, avec la possibilité de la visionner plusieurs fois, fait travailler la compréhension orale, la compréhension écrite, l’orthographe, la prononciation, etc.

    De nombreux sites ou applications permettent de créer ces vidéos : lors de cet atelier, plusieurs outils seront proposés, toutefois, la scénarisation de la séquence et la scénarisation de la capsule importent tout autant que le choix d’un outil pour créer des capsules. L’essentiel étant sans doute de s’approprier un ou deux outils pour éviter de perdre du temps sur le plan technologique.

    D’autre part, d’autres outils numériques, comme les quiz en ligne, permettent de reléguer les exercices structuraux qui systématisent les acquisitions à distance et de privilégier les activités et les tâches en présentiel. Le fait que la correction soit faite par une machine dédramatise les erreurs et contribue à augmenter la confiance en soi. Ainsi, les outils numériques sont d’autant plus importants qu’ils contribuent à augmenter la qualité de la présence en cours.

    La notion de collaboration, de partage est fondamentale dans la classe inversée dans le sens où les connaissances sont co-construites par les apprenants en présentiel au moment où les connaissances sont reformulées et questionnées par les apprenants : le fameux conflit socio-cognitif y trouve un terrain de prédilection. D’autre part, la notion d’échanges est renouvelée sur le plan de la relation entre les apprenants et l’enseignant dont le rôle est modifié et qui aide à la maïeutique, dans une relation encore plus horizontale que dans un cours de langue traditionnel.

    De mon expérience, je peux tirer comme conclusion que le classe inversée en langues permet à mes apprenants (étudiants étrangers en cours de FLE) d’arriver en cours en ayant un horizon d’attente bien défini, par conséquent de connaître quels sont les pré-requis pour le cours suivant tout en ayant préparé des questions, annoté les points obscurs sur des (nouveaux) outils qu’ils ont commencé à découvrir chez eux et qu’ils vont essayer, manipuler, tester en présentiel : la priorité est donnée à la co-construction des savoirs par les apprenants et surtout, au réinvestissement des outils linguistiques. Ainsi, l’apprentissage d’un point de langue par exemple n’est plus une fin en soi, mais un outil pour réussir la tâche finale.

    L’autre avantage de la classe inversée est qu’elle redonne un espace et un temps de paroles aux apprenants : c’est au départ le douloureux constat que mon temps de paroles était beaucoup trop important par rapport à celui de mes apprenants qui m’a fait essayer cette pédagogie active. Depuis, il me semble que la classe inversée est une des approches actives qui contribuent à rééquilibrer les prises de parole apprenants/enseignant et qui rendent réellement actifs ces derniers en présentiel, à condition d’alterner les approches et de ne pas faire que de la classe inversée pour éviter toute monotonie.`
     

     
     
    Plus d’info sur Géraldine Larguier
    Retrouvez tous les articles sur Ludovia#14 et toutes les présentations d’ateliers sur notre page www.ludovia.com/tag/ludovia-2017

     
     

  • Augmenter un roman pour mieux comprendre la réalité : co-construction des savoirs en Lettres-Géographie-EMI

    Augmenter un roman pour mieux comprendre la réalité : co-construction des savoirs en Lettres-Géographie-EMI

    A l’occasion de l’université d’été de Ludovia, 14ème édition, de nombreux enseignants et autres membres de la communauté éducative vont venir présenter leur expérience avec le numérique sur le thème de l’année, « Partages, échanges & contributions avec le numérique ». Ludomag se propose de vous donner un avant-goût de ces ateliers jusqu’au début de l’évènement, mardi 22 août.

     

    Marie Especel et Marlène Partyka présenteront « Augmenter un roman pour mieux comprendre la réalité : co-construction des savoirs en Lettres-Géographie-EMI » sur la session IV : Pratiques pédagogiques

     

    Contexte :

    Projet mené durant l’année 2016-2017en 4ème au collège Jacques Prévert de Bourg sur Gironde (33) par deux enseignantes, Marie Especel (Lettres) et Marlène Partyka (Histoire-Géographie). La classe et les deux enseignantes sont également engagées dans l’option média de l’établissement.
     

    Histoire du projet :

    Durant l’année 2015-2016, les deux enseignantes avaient expérimenté un EPI autour du roman Eldorado de Laurent Gaudé. L’objectif était de porter un regard croisé sur un sujet controversé : « les migrations internationales ».
     
    Ce projet interdisciplinaire Lettres-Géographie s’est également articulé autour de l’EMI. Il a été remarqué, suivi et présenté lors de diverses manifestations (FEI 2016, EIDOS64).
    Il mettait l’accent sur la collaboration entre élèves grâce au travail par groupes et à l’articulation entre les disciplines permettant de faire progresser le projet.
     
    Le numérique était au cœur de ce travail, favorisant le travail collaboratif de rédaction (via Google docs), permettant d’avoir des supports de travail communs d’une discipline à l’autre (via Padlet). Il favorisait aussi la partie EMI du projet (formation à la recherche et la vérification de l’information, travail de publication en ligne et utilisation d’un réseau social, Twitter).
     
    Plusieurs types de productions ont été demandées aux élèves : analyses de dessins de presse, production d’objets médiatiques, réécriture du roman sous forme de Twittroman (storify.com/mespecel/litterature-et-geographie-des-personnages-de-rom).
    Pour retrouver le projet dans son intégralité 
     

    Le projet 2016-2017 :

    Les enseignantes ont décidé de poursuivre sur la dynamique de l’année écoulée considérant le caractère urgent de travailler sur une thématique sujette à controverse (les migrations internationales, en particulier les migrations africaines) et donc d’armer les élèves face aux informations qu’ils reçoivent en masse, en particulier via Internet. La production attendue est nouvelle cette année.
     
    L’objectif est de produire une version augmentée du roman de Laurent Gaudé en ajoutant au texte des éléments issus des recherches des élèves et favorisant la compréhension du récit (production de résumés, de cartes d’identité des personnages) tout en élargissant les perspectives et en travaillant sur les thématiques abordées : ajout de cartes de géographie, lien vers des articles évoquant les thèmes du roman à travers le parcours d’un jeune soudanais fuyant vers l’Europe.
     
    Ainsi, la littérature amène les élèves à s’interroger sur l’actualité, l’actualité éclaire la littérature. Objectifs :
    – Etudier la manière dont la littérature évoque un sujet d’actualité.
    – Donner du sens à des concepts de Géographie abstraits grâce à la fiction.
    – Lire des documents littéraires et non littéraires (en particulier des articles) sur des supports médiatiques variés se rapportant à un même événement : les migrations internationales.
    – Acquérir des compétences en recherche et vérification d’information, en particulier en ligne.
    – Produire des informations sous des formes variées, textes et images : partage d’articles, résumés, synthèse de documents, cartes, infographies, interviews.
     

    Modalités pédagogiques et utilisation du numérique :

    Deux séquences, une en Lettre, une en Géographie, sont menées en parallèle avec la classe.
    Les élèves sont répartis en 6 groupes qui correspondent aux 6 chapitres pairs du roman Eldorado. Chaque élève travaille donc pour son groupe, chaque groupe pour la classe, chaque discipline pour l’autre discipline.
     
    Les travaux de recherche des élèves sont menés à partir d’un Padlet regroupant des supports interdisciplinaires provenant de différents médias. Au fil de leurs recherches élargies à l’ensemble du web, les élèves ajoutent des ressources au Padlet.
     
    Chaque groupe a un document de travail (Google doc) utilisé dans les deux disciplines.Les documents de travail sont ensuite utilisés pour ajouter des éléments dans le texte du roman grâce à l’outil en ligne Génial.ly : localisation sur une carte des lieux du roman et carte d’identité du pays, résumé de chaque chapitre, analyse de dessins de presse en lien avec les thématiques abordées dans le roman, partage d’articles permettant d’éclairer la fiction à la lumière de l’actualité, synthèses.
     
    Pour avoir un aperçu du travail (en cours de production à l’heure où nous déposons le projet pour Ludovia) 
     

    Relation du projet avec le thème de l’édition :

    Ce projet est au cœur du thème de l’édition 2017 de Ludovia. Le numérique, dans ce projet, permet à la fois la recherche et la collecte, mais aussi la production et le partage d’informations. Il s’agit également de collaborer au sein du groupe classe, en classe et hors la classe (via un groupe Messenger de classe par exemple).
     
    On demande par ailleurs aux élèves d’inscrire leur démarche dans un objectif de partage au sein du groupe classe (chaque groupe se charge d’une partie de la production finale), mais également de diffusion à destination d’un public plus large. Inscrire le projet dans une dimension collaborative favorise la motivation des élèves et permet à chacun de faire montre de ses capacités, quel que soit son niveau.
     

    Synthèse et apport du retour d’usage en classe :

    Travailler sous forme de projet a pour objectif premier de placer les élèves au centre des apprentissages. Les supports sont donnés en amont aux élèves en parallèle de la lecture du livre. Ils arrivent donc en classe sensibilisés au sujet et au thématiques abordées.
     
    La dimension transversale des activités donne du sens aux apprentissages et permet une meilleure construction du savoir. Les élèves ont pu comprendre que la littérature n’était pas forcément un objet déconnecté de la réalité. Plus encore, le personnage du roman a permis d’incarner des concepts assez complexes pour des élèves de 4ème.
     
    Au final, il s’agit d’un projet qui, de par les thématiques choisies et les modalités de travail, propose d’interroger le rapport au savoir : apprendre, c’est chercher ensemble, se poser des questions et relever collectivement des défis.
     
     
    Plus d’info sur Marie Especel et Marlène Partyka
    Retrouvez tous les articles sur Ludovia#14 et toutes les présentations d’ateliers sur notre page www.ludovia.com/tag/ludovia-2017

  • Travailler collaborativement avec un MOOC de révision pour le baccalauréat

    Travailler collaborativement avec un MOOC de révision pour le baccalauréat

    A l’occasion de l’université d’été de Ludovia, 14ème édition, de nombreux enseignants et autres membres de la communauté éducative vont venir présenter leur expérience avec le numérique sur le thème de l’année, « Partages, échanges & contributions avec le numérique ». Ludomag se propose de vous donner un avant-goût de ces ateliers jusqu’au début de l’évènement, mardi 22 août.

     

    Virginie Marquet, Géraldine Bridon, Mélanie Fenaert, Geneviève Ponsonnet et Claire Lambert présenteront « Travailler collaborativement avec un MOOC de révision pour le baccalauréat » sur la session III : Espaces d’apprentissage et de formations.

     

    Problématique pédagogique :

    Les élèves de 1ère ES/L passent à la fin de l’année de première, et en même temps que l’épreuve de Français, une épreuve coefficient 2 qui regroupe deux matières : SVT (Sciences de la Vie et de la Terre) et Physique-Chimie. Une heure et demie par semaine en présentiel pour transmettre des connaissances et de la méthode est un défi pour aider au mieux les élèves. Or ils doivent rédiger un commentaire argumenté à l’épreuve anticipée de Sciences, sujet délicat.

    Au moment des révisions, les élèves sont très souvent perdus. Ne sachant pas comment réviser, ils se connectent et se perdent dans la masse d’informations. Ils utilisent des ressources vidéos, des supports numériques trouvés sur internet sans être capable de choisir les plus pertinents. Pour les plus aisés financièrement, des cours privés leurs sont proposés.

    Avoir un MOOC permet de proposer un accompagnement gratuit quelle que soit la localisation géographique, le niveau social ou les besoins particuliers des élèves.

    Comment optimiser les apprentissages en sciences en proposant aux élèves pendant cinq semaines des révisions au baccalauréat via un MOOC a été la problématique pédagogique de cinq professeurs de différentes académies.

    à souligner : mooc aussi utilisable en classe, avec professeur accompagnant

    Apport du numérique ou présentation de la technologie utilisée :

    Deux compétences ont été au coeur de ce projet grâce à différents outils numériques : l’autonomie et la collaboration.

    Proposer un MOOC de révision gratuit (sur la plate-forme EcoLearning en 2016) permet d’apporter des outils utilisés quotidiennement par les élèves mais dans un cadre répondant aux exigences de l’éducation nationale. Cela permet également de rompre l’isolement des élèves à ce moment clé de l’année quelle que soit leur localisation, leur niveau social ou leurs besoins particuliers.
    Participer à un MOOC pour lycéen permet le développement de compétences variées :

    ● Apprendre à utiliser un nouvel outil de représentation du savoir : le MOOC.
    – développer ses compétences digitales dans un environnement numérique
    – devenir acteur sur Internet
    – apprendre à utiliser une plateforme
    – apprendre à travailler en autonomie dans un environnement numérique

    ● Maîtriser son identité numérique :
    – comprendre que toute trace sur Internet est définitive
    – savoir vérifier ses traces sur le MOOC
    – adopter une attitude responsable et savoir sécuriser son identité numérique

    ● Utiliser des outils collaboratifs
    Nous avons également réfléchi à la liste d’outils collaboratifs à mettre en place pour que tous les élèves puissent co-construire leur savoir. C’est ainsi que nous avons sélectionné :
    – Answergarten : création d’un nuage de mots-clés collaboratif sur le thème étudié. Mobilisation du vocabulaire.
    – Framapad : élaboration d’un glossaire collaboratif
    – Mindmup : création de carte mentale collective

    ● Acquérir de l’autonomie
    Un MOOC se déroule pendant un temps donné et limité, cela oblige donc les élèves à se concentrer sur cette tâche. On note aussi que les élèves acquièrent des compétences en autonomie puisqu’ils peuvent travailler uniquement les parties pour lesquelles ils ont des besoins (principe de la pédagogie différenciée).

    Relation avec le thème de l’édition :

    Pour les élèves :
    ● Apprendre à s’ouvrir aux autres :
    – travailler de manière collaborative avec des élèves de tous les pays francophones
    – trouver sa place dans l’environnement de travail mis à disposition
    – devenir tuteur en proposant son aide à ceux qui en ont besoin

    ● Apprendre à co-construire son savoir :
    – utiliser des outils Web 2 mis à disposition : Framapad (écriture de textes ou glossaires collaboratifs), Answergarten (mobilisation du vocabulaire)
    – évaluer ses pairs pour mieux comprendre les notions, ou les méthodes. Se mettre à la place du professeur
    -correcteur pour l’exercice de style qu’est le commentaire argumenté en sciences permet de mieux appréhender les attentes de l’examen.

    ● Apprendre à communiquer
    – utiliser le forum de la plateforme
    – évaluer ses pairs avec bienveillance
    – savoir utiliser un langage correct et idéal en français, langue du MOOC

    Pour les professeurs :
    Une grande majorité des enseignants ne font qu’utiliser internet. Avoir accès à ce type de dispositif a été apprécié par les collègues pour différentes raisons :
    – avoir un support 100 % numérique, utilisable directement, a permis à certains collègues réticents de se lancer. Ils ont pu mettre en place la classe inversée : le professeur assurent la partie présentielle avec l’aide personnalisée, le soutien face aux difficultés rencontrées (méthodologiques ou cognitives). Il fait faire à ses élèves à distance le visionnage des vidéos, les quiz mais les sujets d’annales de baccalauréat étaient faits en classe. Les professeurs ont donc appris à faire cours côte à côte plutôt que d’avoir des révisions transmissives.
    – Création d’une communauté de partage et d’entraide à l’utilisation de ce nouvel outil. Un grand nombres de collègues sont les seuls enseignants de cette discipline dans cet établissement. Avoir un support de travail commun permet des échanges constructifs pédagogiques. Les professeurs auteurs du MOOC sont à la disposition des collègues se posant des questions.
    – Une pédagogie différenciée a ainsi pu être mise en avant : le professeur pouvait faire le choix de donner le même sujet d’annales à l’ensemble de ses élèves ou les élèves pouvaient choisir un sujet d’entraînement.

    Utiliser de manière efficace ce nouveau système de représentation et de communication du savoir qu’est le MOOC nécessite un apprentissage. En accompagnant les participants dans l’utilisation de ces nouvelles pédagogies collaboratives, cela permet aux élèves et aux professeurs de s’ouvrir à de nouveaux horizons. L’espace classe ne s’est donc plus limité à une classe/un professeur mais à plusieurs professeurs/des lycéens francophones localisés dans le monde entier pouvant interagir grâce au MOOC.

    Synthèse et apport du retour d’usage en classe :

    Des classes entières ont été inscrites aux quatre coins de la planète et de la France (1- établissements scolaires). Ils avaient à faire des carte mentales collectives, un glossaire commun sur chacun des chapitres. En parallèles, ils avaient à rédiger des sujets bac mais également corriger leur pair. Les travaux ont été corrigés par des élèves venant d’autres établissements et même d’autres régions géographiques. Ce travail collectif international est remarquable. Ainsi, le nuage de mots construit de manière collaborative, comme le glossaire, reflétait la dynamique qui était présente. Les collègues ont fait réaliser les exercices complexes en classe avec leurs élèves.

    Retrouvez tous les articles sur Ludovia#14 et toutes les présentations d’ateliers sur notre page www.ludovia.com/tag/ludovia-2017

      Qui sont les intervenants ? Retrouvez les sur la page #Ludovia14 ludovia.org/2017/category/intervenants-moderateurs/

  • L’Edutainment : vers une école parallèle ?

    L’Edutainment : vers une école parallèle ?

    L’édition 2017 du Campus E-Éducation (C2E 2017) se déroulera du 02 au 06 octobre à Poitiers. Il portera sur la thématique qui fédère tous les acteurs de la filière numérique e-Éducation de la région Nouvelle-Aquitaine dans le cadre du label FrenchTech : l’edutainment.

    Thématique du C2E 2017

    L’edutainment, contraction de « education » et de « entertainment » suscite de véritables controverses.

    Pour certains, c’est une révolution pédagogique dont l’efficacité n’a d’égale que l’agrément qu’il procure à ses utilisateurs. Pour d’autres il témoigne de l’abandon de toute exigence éducative et conduit à l’avènement d’une société où la ludification rime avec société de consommation.

    Comme à chaque session, le C2E se propose d’éclairer cette problématique par une mise en perspective de travaux de recherche, de pratiques éducatives, de problématiques institutionnelles et de propositions des entrepreneurs de la e-Éducation.

    Une question servira de fil rouge aux débats tout au long de la semaine : « L’edutainment constitue t-il une sorte d’école parallèle ? ».

    Cette interrogation fait écho aux travaux de Georges Friedman et à ceux de Louis Porcher qui s’interrogeaient dès les années 60 sur le rôle de la télévision dans les apprentissages et qui mettaient à jour des formes de complémentarité et de concurrence entre l’École et la télévision. Ces questions restent d’actualité pour explorer l’edutainment et se déclinent sur les différents plans que sont les processus d’apprentissage, l’ingénierie pédagogique, la technologie, les processus de conceptions d’application et de services numériques, l’économie de la filière et les politiques éducatives.

    Les enjeux sont importants et concernent tous les acteurs de l’éducation : les professionnels de l’éducation, les collectivités, les services de l’État, les entreprises et bien évidemment le citoyen apprenant, qu’il soit élève, étudiant, parent ou autre.

    Consacrer le C2E 2017 à l’edutainment est une façon de contribuer à la dynamique territoriale autour du numérique éducatif.

    Le faire dans le cadre du GIS INEFA, créé par la Région Poitou-Charentes puis étendu à de nouveaux partenaires dans le cadre territoriale de la Nouvelle-Aquitaine, atteste de cette dynamique.

    Présentation générale du C2E

    Le C2E 2017 (13e édition) est une manifestation scientifique et professionnelle organisée chaque année depuis 2005 par l’Université de Poitiers (laboratoire TECHNÉ) et ses partenaires. Elle s’adresse à un public national et international et est portée par le Groupement d’Intérêt Scientifique Innover avec le Numérique pour l’Enseignement, la Formation et les Apprentissages (GIS INEFA), structure réunissant les principaux acteurs publics et privés de la filière e-Éducation de Nouvelle-Aquitaine. Cette rencontre originale d’une durée d’une semaine s’articule sous différentes formes de communications et d’échanges (conférences, tables rondes, interventions artistiques et culturelles, concours d’innovation, expérimentations, démonstrations de produits et services innovants) en croisant les approches scientifiques et professionnelles.

    Cette manifestation, ouverte à tous, associe 200 à 300 professionnels du champ de l’éducation issus d’entreprises, d’établissements publics et de collectivités territoriales ainsi que des chercheurs et des étudiants français et étrangers.

    Partenaires du C2E 2017

    Le campus européen d’été est organisé par l’Université de Poitiers (laboratoire TECHNÉ), dans le cadre du GIS INEFA, avec la plupart des structures publiques et privées de la filière e-Éducation du territoire régional : Académie de Poitiers, Réseau Canopé, CNAM, CNED, Académie de Bordeaux, Académie de Limoges, ESENESR, Espace Mendès France, ESPE de l’Académie de Poitiers, Grand Poitiers, Les Usines Nouvelles, Pôle image MAGELIS, Région Nouvelle-Aquitaine, SPN, Université de La Rochelle, Fondation Poitiers Université, Laboratoire XLIM (Université de Poitiers), l’AUF, l’OIF et le GAFF.

    Depuis plusieurs années, le C2E est devenu la manifestation régionale annuelle de référence dans le domaine de la e-Éducation.

    Le Hackathon Pédagogique : Créathon

    Une journée du C2E 2017 (mercredi 10 mai) sera consacrée à un Créathon. Cet événement est organisé avec les acteurs de la Francophonie (l’Agence Universitaire de la Francophonie, l’Organisation Internationale de la Francophonie et le Groupe des Ambassadeurs Francophones de France).

    Il s’agit d’un concours, d’une durée de 12h, où les équipes devront concevoir un produit numérique exploitant de façon originale le lien entre éducation et divertissement. Les 5 meilleures équipes seront sélectionnées pour poursuivre l’aventure selon un calendrier qui les mènera au C2E en octobre pour un atelier d’accélération et une présentation de leurs projets devant un jury de professionnels.

    Il est à noter que les hackathons éducatifs organisés par le C2E en 2015 et 2016, en raison de leur échelle et de leur organisation ont fait école et sont considérés en France comme des manifestations fondatrices d’une forme spécifique d’ingénierie pédagogique. Avec le concours de l’AUF, un ouvrage de référence sur le sujet élaboré par les équipes de Réseau Canopé et du laboratoire TECHNÉ sera lancé lors du Créathon.

    Plus d’infos :
    → Suivez le Créathon sur Facebook : https://www.facebook.com/CreathonC2E/
    L’inscription à tout ou partie du C2E 2017 est gratuite mais obligatoire via le formulaire sur le site http://c2e-poitiers.com 

    → Suivez le C2E sur Twitter : @C2Epoitiers