Catégorie : ACTUALITÉS EN BREF

  • Les ceintures de compétences 2.0 à Ludovia#14

    Les ceintures de compétences 2.0 à Ludovia#14

    A l’occasion de l’université d’été de Ludovia, 14ème édition, de nombreux enseignants et autres membres de la communauté éducative vont venir présenter leur expérience avec le numérique sur le thème de l’année, « Partages, échanges & contributions avec le numérique ». Ludomag se propose de vous donner un avant-goût de ces ateliers jusqu’au début de l’évènement, mardi 22 août.

     

    Le collectif des ceintures de compétences 2.0 présenteront « Les ceintures de compétences 2.0  » sur la session IV, pratiques pédagogiques.

     

    Problématique pédagogique :

    Les ceintures de compétences sont un aspect parmi bien d’autres de la pédagogie institutionnelle, et peuvent être comprises comme un dispositif d’évaluation organisé par paliers de compétences. Leur maîtrise est représentée par une gradation de couleurs, comme au judo. Cet outil permet de mettre en place au sein de la classe une évaluation continue par compétences (allant des plus simples aux plus complexes), une différenciation réelle dans les apprentissages et les rythmes d’acquisition, une autonomie des élèves, une prise de parole et des échanges coopératifs entre pairs.

    Elaboré par Fernand Oury dans les années 1970, ce dispositif devait être repensé pour s’adapter à notre temps et aux élèves dont nous avons la charge aujourd’hui. C’est dans cette démarche que l’intégration d’outils numériques s’est imposée naturellement : l’utilisation d’ordinateurs, d’appareils photographiques numériques, de tableaux interactifs et, plus récemment, de tablettes tactiles et autres réseaux sociaux comme Twitter.

    Dans quelle mesure l’expérimentation des ceintures de compétences 2.0 dans nos classes permet de créer des parcours personnalisés d’apprentissage motivant pour l’élève ?

    Apport du numérique ou présentation de la techno utilisée :

    Dans un fonctionnement de classe en ceintures de compétences, le numérique est un outil parmi d’autres (au même titre qu’une feuille ou un crayon), mais pas tout à fait comme un autre puisqu’il ouvre sur un monde de possibles… L’élève, responsabilisé dans son parcours d’apprentissage et dans son travail, n’hésite plus à agir pour garder une trace photographique ou sonore de ses productions, à choisir et aller chercher les supports nécessaires pour une activité, à demander de l’aide à l’un de ses camarades, à communiquer avec les autres sur ses découvertes au sein de son groupe comme sur Internet avec le blog ou la twittclasse.

    La classe est un lieu de vie, d’échanges, de questionnements, de recherches, de repères et de sécurité. Dans cet esprit, le numérique est un outil facilitateur d’apprentissages et de communication, s’adaptant aux possibilités de chacun.

    En effet, les enfants les plus jeunes comprendront l’utilité de photographier leurs réussites (permettant une valorisation et une validation de leurs acquis), ou encore de la liberté de choix dans les phases d’entraînements et d’activités liées au plan de travail (applications et logiciels éducatifs, recours aux Q-R codes, …). Les plus grands, eux, sauront utiliser également les outils numériques pour gagner davantage en autonomie : impression de fiches de travail, réalisation de capsules vidéo pour présenter une leçon à ses camarades, validation de ses compétences avec des applications interactives, communication aux familles des avancées et des bilans d’acquisition, etc. Le numérique dans les ceintures de compétences favorise bien les parcours individuels et les démarches d’évaluation positive et bienveillante préconisées par les instructions officielles.

    Si le numérique a pleinement sa place et son utilité à l’école, il en est de même hors la classe ! Convaincue par les pédagogies innovantes et le travail collaboratif, notre association a réuni une trentaine d’enseignants autour d’un projet un peu ambitieux : élaborer des référentiels de ceintures de compétences allant de la maternelle au CM2 (voire début collège). Ce travail s’est effectué à distance -les enseignants étant répartis sur toute la France et même hors frontières-, en utilisant des outils ou réseaux sociaux tels que Twitter ou Slack, et des plateformes de travail comme OneNote. Des équipes de cycles ont été constituées et les nouveaux programmes intégrés. Ce travail collaboratif a permis la diffusion de ces référentiels sur le blog nosceintures2competences.org en août dernier.

    Relation avec le thème de l’édition :

    Une trentaine d’enseignants partage son expérience des ceintures de compétences dans leurs classes de la petite section de maternelle au Cm2. A travers ce dispositif tous ces enseignants sont amenés à réfléchir ensemble à la fluidité du parcours de l’élève. Chacun apporte ainsi sa connaissance, ses pratiques et par les échanges continus sur des plateformes de travail collaboratif, ils construisent et font évoluer un panel d’outils favorisant à son tour le partage et l’échange dans les classes.

    Synthèse et apport du retour d’usage en classe :

    Ce système permet de favoriser la différenciation à la fois dans les apprentissages et le mode d’évaluation. Le but recherché est de responsabiliser, autant que possible, les élèves dans leur parcours d’apprentissages, de leur permettre de questionner leurs faiblesses et leurs forces, de les partager avec les autres de leur donner les moyens de construire leur autonomie en organisant leur travail personnel et progressant à leur rythme grâce au système. Chaque élève est pleinement acteur de son parcours, au fait de ses réussites et du chemin restant à parcourir.

    Il contribue aussi à améliorer le climat scolaire par l’accroissement d’un sentiment de bien-être à l’école : que chacun s’y sente bien et qu’il ait la possibilité d’y tenir un rôle actif en devenant force de proposition.

    Le dispositif des ceintures de compétences est un dispositif moderne qui met en lien la notion de coopération et de responsabilisation dans toutes ses formes tout en intégrant les outils numériques au service de l’autonomisation de l’élève. Tant l’enseignant que l’élève gagneront en efficacité dans le partage des connaissances et des compétences.


     Voir notre article et interview en vidéo sur le sujet.

    Plus d’infos sur Laetitia Vautrin, Catherine Maurice, Romance Cornet, Séverine Haudebourg, Edouard Vincent et François Lamoureux, qui présenteront le dispostif sur Ludovia#14.
    Retrouvez tous les articles sur Ludovia#14 et toutes les présentations d’ateliers sur notre page www.ludovia.com/tag/ludovia-2017

  • Caroline ROUX, Présidente du Jury Médiatiks : « les profs sont des héros ! »

    Caroline ROUX, Présidente du Jury Médiatiks : « les profs sont des héros ! »

    Caroline ROUX journaliste politique à France Télévision (Les Quatre Vérités dans Télématin sur France 2, C dans l’air sur France 5) nous explique dans cet entretien pourquoi elle a accepté la mission qui lui a été proposée de présider le concours national des médias scolaires et lycéens organisé par le CLEMI, Médiatiks.

    Ce concours s’adresse aux équipes d’élèves qui dans les écoles, les collèges, les lycées et les autres établissements, font vivre un média scolaire ou lycéen : journaux imprimés, sites d’informations et blogs, mais aussi radios et webradios, réalisations vidéos et webTV.

    Les équipes du CLEMI organisent un concours dans chaque académie dont les lauréats sont distingués par de nombreux prix : abonnements gratuits, albums photos, livres, visites de rédactions, etc.

    Depuis deux ans les jurys académiques envoient une sélection de médias qu’ils ont aimés à un jury national, composé de journalistes et de professionnels de l’éducation qui décerne huit Grands Prix Médiatiks nationaux :

    – 4 Prix pour le meilleur Journal imprimé : écoles, collèges, lycées, autres établissements

    – 4 Prix pour le meilleur Média numérique scolaire ou lycéen (tous supports): écoles, collèges, lycées, autres établissements.

    En s’adressant aux lauréats accompagnés de leurs enseignants, Caroline ROUX leur a dit combien elle était rassurée après cette session par leur regard critique : “ ils ont une signature, ils ont une identité, ils ne sont pas dupes ..”

    Les élèves du collège Terrain Fayard, de Saint-André dans l’académie de La Réunion ont obtenu le Grand Prix Médiatiks 2017 du meilleur média numérique collégien national avec la web TV « Fayard fait des vidéos« . Ce grand prix récompense le travail effectué tout au long de l’année : le blog « Fayard fait des vidéos », les vidéos YouTube, le travail réalisé sur la ligne éditoriale.

    Parmi les productions originales de l’équipe de rédaction, Caroline ROUX a pu apprécier les émissions tuto C KOI SON PB que les élèves ont réalisée en mars et mai 2017 où ils présentent de façon intelligente et humoristique la notion de fonction, puis celle de médiatrice.

    On ne peut qu’être impressionné par la maturité et l’audace créatrice de ces jeunes collégiens produisant ainsi un outil pédagogique original à l’usage de leurs camarades. Nul doute que la création de l’outil assure à ses concepteurs la parfaite compréhension du concept à apprendre : une vraie ressource vidéo de “classe renversée” !

    Et s’adressant aux enseignants présents à cette remise des prix :

    Vous êtes des héros !” leur a-t-elle dit .
    Je pense que les enseignants sont souvent maltraités, mal considérés.. Et j’ai bon espoir qu’un jour il y ait une prise de conscience collective sur tout ce qui repose sur eux. »

     

  • Des maths plus concrètes pour aider les élèves à faire le lien entre théorie et monde réel grâce à la calculatrice Graph 90+E

    Des maths plus concrètes pour aider les élèves à faire le lien entre théorie et monde réel grâce à la calculatrice Graph 90+E

    A l’occasion de l’université d’été de Ludovia, 14ème édition, de nombreux enseignants et autres membres de la communauté éducative vont venir présenter leur expérience avec le numérique sur le thème de l’année, « Partages, échanges & contributions avec le numérique ». Ludomag se propose de vous donner un avant-goût de ces ateliers jusqu’au début de l’évènement, mardi 22 août.

     

    Benoit Truchetet présentera « Des mathématiques plus visuelles et concrètes pour aider les élèves à faire le lien entre la théorie et le monde qui nous entoure grâce à la calculatrice Graph 90+E  » sur la session IV : Pratiques pédagogiques

     

    Problématique pédagogique :

    A quoi ça sert les maths ? Une question que l’on entend trop souvent lorsqu’on est enseignant. Essayer de faire le lien entre les mathématiques que l’on enseigne au lycée et le monde qui nous entoure s’avère être une tâche difficile mais nécessaire pour donner tout son sens aux concepts mathématiques. En cela, la calculatrice est un outil complet et efficace pour aider simplement les élèves à mieux comprendre certaines notions, sans qu’il soit nécessaire pour l’enseignant de bousculer son cours et multiplier les outils.

    Présentation de l’atelier :

    Nous commencerons par un concept bien compliqué pour les élèves : les fonctions. Pour donner du sens à cette notion, nous utiliserons l’image animée d’un poisson qui saute d’un bocal à un autre pour pouvoir étudier sa trajectoire et ainsi caractériser la forme canonique d’un polynôme du second degré. Grâce à cette fonctionnalité de modélisation à partir d’images réelles disponible sur la calculatrice, l’apprentissage devient plus ludique et permet de réaliser des ponts entre les différentes matières scientifiques.

    Dans un second temps, nous nous intéresserons à la géométrie dans l’espace. En effet, il n’est pas évident de construire « à la main » plusieurs objets de l’espace pour étudier leur position relative. Nous verrons qu’il est facile de construire de tels objets avec la calculatrice et de les faire tourner pour mieux les comprendre et établir des conjectures.

    Enfin, nous étudierons la simulation d’expériences aléatoires souvent rencontrées au lycée. Demander aux élèves de réaliser une expérience aléatoire avec des pièces ou des boules en classe permet aux élèves de mieux comprendre ces concepts, mais c’est souvent long et laborieux. Utiliser une fonction de génération de nombres aléatoires est beaucoup plus rapide, mais beaucoup moins concret. Avec la calculatrice, il est possible de concilier les deux en visualisant les tirages et en obtenant rapidement les résultats correspondant.

    Présentation de la technologie utilisée :

    La calculatrice graphique Graph 90+E possède un grand écran couleur. En plus des fonctionnalités classiques équipant la gamme de calculatrices graphiques CASIO, elle est dotée de différents menus supplémentaires permettant de donner du sens aux mathématiques :
    – Géométrie dans l’espace
    – Géométrie dynamique
    – Construction de représentations graphiques sur des images
    – Simulations d’expériences aléatoires
    – etc.
    Cette calculatrice fait partie de la gamme graphique CASIO et donc son utilisation est similaire aux autres modèles, tels que la Graph 25+E et la Graph 35+E.

    Plus d’info sur Benoit Truchetet
    Retrouvez tous les articles sur Ludovia#14 et toutes les présentations d’ateliers sur notre page www.ludovia.com/tag/ludovia-2017

  • Sketchnoting, réalité virtuelle et École branchée,  ma participation à Ludovia 2017

    Sketchnoting, réalité virtuelle et École branchée, ma participation à Ludovia 2017

    «Y’a d’la joie » et du bonheur à Ax-les-Thermes quand les Pyrénées chantent Ludovia. Je sais, j’y étais l’an dernier. Si cette année, j’ai laissé place à de géniaux collègues canadiens, mon coeur et mon esprit sont à Ludovia.

    Je partage donc ces trois exemples canadiens de contribution au numérique éducatif en échange de ma présence.

    Marie Andrée Ouimet

    Conseillère pédagogique en technopédagogie, membre de l’équipe Tac-TIC du CFOR , Google for Education Certified Educator, Trainer & Innovator, Apple Teacher, Co-leader du GEG Ontario  et directrice des affaires francophones du EdTechTeam Canada.

    C’est cette personne que j’ai choisi pour représenter le concept de partage en éducation numérique.

    Au-delà des impressionnants qualificatifs liés à son nom, c’est son talent tout particulier pour le sketchnoting qui me fait la choisir pour
    Photo : Stéphane Hunter illustrer le partage.

     

     

    Le sketchnoting que certains nomment croquinotes en français est une façon créative de prendre des notes et de les partager avec les autres. Le compte-rendu d’un évènement, d’une conférence sera alors présenté sous forme de synthèse illustrée. Cette forme de partage qui allie dessin et calligraphie capture les idées générales d’un sujet pour les transcrire selon un arrangement visuellement accessible. Voici le lien vers le site de Marie Andrée où vous pourrez voir ses créations.

    Benoît Petit et le concept d’échange

    Conseiller pédagogique pour le Service national du RÉCIT .

    Montage avec Photovisi grâce aux technologies numériques.

    Benoît est un enthousiaste indescriptible. Il faut le voir en action pour mieux comprendre ses passions. Son but dans la vie : favoriser l’apprentissage de tous

    La première édition du Rendez-vous PédagoNumérique de la Commission scolaire de Saint-Hyacinthe en décembre 2016 a favorisé une grande variété d’échanges constructifs auxquels ont participé enseignants, éducateurs, administrateurs et élèves.

    C’est en s’en échangeant leurs expertises que ses collègues du RÉCIT, Steve Morissette, Sébastien Deschamps et lui-même ont élaboré des ateliers d’initiation à la réalité virtuelle avec des lunettes Google Cardboard pour les élèves du secondaire. Voici les liens vers l’article d’École branchée qui présente un sommaire de leur projet et accès à leurs diapositives.

    Audrey Miller

    C’est Audrey Miller que j’ai choisi pour représenter la contribution. Éditrice d’École branchée, Audrey s’implique aussi dans l’organisation de EdCamps et de CréaCamps, du Rendez-vous des écoles francophones en réseau (REFER) et est membre du conseil d’administration de l’Aquops , l’Association québécoise des utilisateurs d’outils technologiques à des fins pédagogiques et sociales. Sa contribution à la promotion de l’usage pédagogique du numérique au Québec est phénoménale. Elle sait de plus s’adjoindre quantité de contributeurs. Son rôle et ses nombreuses contributions à l’éducation sont reconnus au sein de la communauté des éducateurs francophones canadiens.

    Voici le lien vers École branchée pour mieux vous informer de ce qui se passe de notre côté de l’Atlantique.

    Bon Ludovia#14
    Ninon Louise

  • “La solution est toujours un tableur” : apprendre et collaborer avec un tableur en ligne

    “La solution est toujours un tableur” : apprendre et collaborer avec un tableur en ligne

    A l’occasion de l’université d’été de Ludovia, 14ème édition, de nombreux enseignants et autres membres de la communauté éducative vont venir présenter leur expérience avec le numérique sur le thème de l’année, « Partages, échanges & contributions avec le numérique ». Ludomag se propose de vous donner un avant-goût de ces ateliers jusqu’au début de l’évènement, mardi 22 août.

     

    François Jourde présentera «  »La solution est toujours un tableur” : apprendre et collaborer avec un tableur en ligne » sur la session III : Espaces d’apprentissage et de formations

     

    Problématique pédagogique :

    https://medium.com/@hhschiaravalli/teachers-going-gradeless-50d621c14cad

    L’enjeu de l’enseignant est de concevoir des situations d’apprentissage efficaces. Elles le sont quand elles permettent la différenciation, mais aussi des rétroactions rapides et fréquentes entre l’enseignant et les élèves, allant dans le sens d’une véritable conversation ; elles le deviennent davantage encore lorsqu’elles permettent des interactions et des évaluations entre pairs.

    L’enjeu est aussi de développer la littératie numérique des élèves, par l’usage d’outils génériques fondamentaux. Le tableur fait désormais partie de tels outils. Flexible, polyvalent et désormais partageable et collaboratif, ses nombreuses potentialités en font un outil de choix pour la conception de situations d’apprentissage. Pourquoi ne pas explorer plus avant ses potentialités pour des activités de recherche, d’écriture et d’auto-évaluation ?
    “The answer is always a spreadsheet.”
    — Alice Keeler, @alicekeeler

    Apport du numérique ou présentation de la techno utilisée :

    De nombreux tableurs sont disponibles en ligne, pour tous les systèmes d’exploitations et terminaux fixes ou mobiles (Excel, Sheets, Framacalc…). Ils s’utilisent via le navigateur d’un ordinateur fixe ou portable, ou encore via l’application mobile d’un ordiphone ou d’une tablette.

    Pour cet atelier, nous utiliserons Sheets, le tableur intégré à G Suite. Son utilisation suppose au moins un compte personnel pour l’enseignant (il peut partager les feuilles de calcul en accès anonyme aux élèves, qui n’ont alors pas besoin de comptes). La situation optimale est dans le contexte de G Suite pour l’éducation lié à un domaine scolaire (selon le cadre juridique standard).

    L’atelier présentera les fonctions de bases et quelques dispositifs : écriture collaborative, collecte et édition de “tweets”, écriture de paragraphes et d’argumentation (élaboration de dissertation), ludification…

    Relation avec le thème de l’édition :

    L’utilisation pédagogique du numérique se justifie lorsque ses potentialités le différencient du papier. Parmis ces augmentations prédominent les fonctions d’interaction et de collaboration (immédiates ou différées), mais aussi de publication. Le tableur est un outil accessible et permettant d’activer ces dimensions : partages, échanges et contributions.

    Synthèse et apport du retour d’usage en classe :

    Les élèves peuvent travailler dans des espaces structurés comme autant de canevas. Les élèves peuvent bénéficier en classe et hors de la classe d’espaces de discussion et de collaboration (chaque cellule du tableur peut recevoir des commentaires et des réponses). Ils peuvent aussi facilement exporter des feuilles de calcul, les publier directement ou les intégrer dynamiquement dans des sites. Il est aussi important pour les élèves d’être formés à l’utilisation du véritable couteau-suisse numérique qu’est le tableur.

    Les enseignants peuvent partager et co-inventer leurs usages, à travers des blogs et des réseaux sociaux. Ils constituent ainsi de remarquables communautés de développement professionnel (avec de formidables spécialistes, comme Alice Keeler). G Sheets, en particulier, offre l’immense avantage d’être ouvert à de nombreuses fonctionnalités et automatisations via des scripts (Apps Script) ou via un écosystème très dynamique de modules complémentaires.

                                                                      

    Plus d’infos sur François Jourde.
    Retrouvez tous les articles sur Ludovia#14 et toutes les présentations d’ateliers sur notre page www.ludovia.com/tag/ludovia-2017

  • Robotique et apprentissage du code à l’école

    Robotique et apprentissage du code à l’école

    A l’occasion de l’université d’été de Ludovia, 14ème édition, de nombreux enseignants et autres membres de la communauté éducative vont venir présenter leur expérience avec le numérique sur le thème de l’année, « Partages, échanges & contributions avec le numérique ». Ludomag se propose de vous donner un avant-goût de ces ateliers jusqu’au début de l’évènement, mardi 22 août.

     

    Brice Valentin et Stéphane Delzongle présenteront « la robotique et l’apprentissage du code à l’école » sur la session culture numérique & codes du mercredi matin.

     

    Le robot Bluebot, entre programmation et usage de classe :

    Cette explorcamp vise à présenter des situations pédagogiques et à échanger autour d’expériences de classe, de réfléchir sur la transversalité des apprentissages,et enfin de montrer commun l’apprentissage du code est mis en relation avec les programmes scolaires.

    Les exemples de pratique et d’usage s’appuiera sur des expériences menées notamment en atelier avec des classes et des enseignants.

    Plus d’info sur Brice Valentin et Stéphane Delzongle
    Retrouvez tous les articles sur Ludovia#14 et toutes les présentations d’ateliers sur notre page www.ludovia.com/tag/ludovia-2017

  • Un ancien journaliste à la tête du CLEMI

    Un ancien journaliste à la tête du CLEMI

    Serge BARBET a été nommé directeur délégué du Centre pour l’éducation aux médias et à l’information (CLEMI). Ancien journaliste au Progrès de Lyon il était précédemment conseiller chargé de l’éducation à la citoyenneté, aux médias et à l’information au cabinet de Najat Vallaud-Belkacem.

    Dans cet entretien Serge BARBET précise son parcours personnel et la feuille de route du CLEMI.

    L’éducation aux médias et à l’information (ÉMI) , écrit-il, permet aux élèves d’apprendre à lire, à décrypter l’information et l’image, à aiguiser leur esprit critique, à se forger une opinion, compétences essentielles pour exercer une citoyenneté éclairée et responsable en démocratie. L’ÉMI a également pour objectif d’accompagner la parole des élèves dans le cadre scolaire, pour les former à la responsabilité et à l’exercice de la liberté d’expression. L’essentiel de la formation de terrain, formation initiale et formation continue en éducation aux médias et à l’information, est pris en charge par les académies.

    Le poste de directeur délégué était vacant depuis le 10 novembre 2015 avec la démission de Divina Frau-Meigs. professeure à Paris-III, en sciences de l’information et de la communication et en langues et littératures anglaises et anglo-saxonnes.
    Elle avait elle-même succédé à France Renucci, en avril 2014.

    Mais qui est véritablement en charge de l’Education aux médias et à l’Information introduite dans la loi de juillet 2013 dans l’Ecole ?

    Dans son article 63 (Article L 332-5 du code de l’éducation) la loi précise que « la formation dispensée à tous les élèves des collèges comprend obligatoirement une initiation économique et sociale et une initiation technologique ainsi qu’une éducation aux médias et à l’information ».

    Le numérique bouleverse profondément le concept de média et d’information et plus encore les missions des acteurs de l’école . L’annexe de la loi fait le lien avec le numérique :

    « La formation à l’utilisation des outils et des ressources numériques comporte en outre une sensibilisation aux droits et aux devoirs liés à l’usage de l’internet et des réseaux, qu’il s’agisse de la protection de la vie privée ou du respect de la propriété intellectuelle.
    Au collège, l’initiation technologique comprend une éducation aux médias numériques qui initie les élèves à l’usage raisonné des différents types de médias et les sensibilise aux enjeux sociétaux et de connaissance qui sont liés à cet usage« .

    Les professeurs documentalistes sont dans les établissements secondaires au coeur de “l’information” et donc de l’initiation à l’EMI. Mais l’intégration de cette initiation dans tous les champs disciplinaires conduit à de nouvelles démarches pédagogiques comme la mise en oeuvre avec les enseignants de toutes disciplines de projets inter voire pluri-disciplinaires.

    Ils restent toutefois en particulier les initiateurs et les accompagnateurs sur le terrain de la semaine de la presse et des médias à l’école organisée par le CLEMI au printemps chaque année, depuis plus de vingt cinq ans.

    Le CLEMI c’est l’opérateur “officiel” du ministère “chargé de l’éducation aux médias dans l’ensemble du système éducatif”. Cet organisme est en fait dirigé par le directeur général du réseau Canopé – dont on attend la nomination après le départ de Jean Marc MERRIAUX nommé à l’Inspection Générale de l’Administration de l’Education Nationale -qui délègue cette fonction, et d’un directeur opérationnel. Franck Caumont, le directeur opérationnel a assuré l’intérim de directeur délégué depuis novembre 2015. Le CLEMI est par ailleurs doté d’un Conseil d’orientation et de perfectionnement présidé par Didier Mathus.

    Avec ses antennes académiques, le CLEMI participe à la formation des enseignants dans le cadre des plans académiques.

  • Pour une évaluation humaine

    Pour une évaluation humaine

    Que vous soyez recruteur ou responsable de formation, vous gérez un capital humain, dont l’avantage principal sur les machines est la capacité à traiter une information complexe, multiple et désordonnée. Hors vous êtes probablement amenés à utiliser des outils d’évaluation se concentrant sur leur capacité à traiter une information simple et séquentielle. Ne peut-on pas faire mieux à l’époque du numérique ?

    Depuis la démocratisation des outils informatiques, et en particulier de l’omniprésence d’internet dans le monde professionnel, les offres d’assistance à l’humain pour optimiser diverses tâches historiquement manuelles ne cessent de fleurir.

    Dans le domaine du recrutement par exemple, cela se traduit des outils permettant de démultiplier les forces du recruteurs en se concentrant sur l’optimisation de tâches, comme l’extraction de mot-clés ou la classification de cv. Cela fonctionne bien pour les tâches simples, séquentielles, mais lorsqu’il s’agit d’évaluation des candidats, il y a un risque de simplification excessive qui impacterait les résultats. Comment trouver le bon équilibre permettant un usage efficace des technologies existantes pour aider les recruteurs tout en offrant une évaluation de qualité ?

    Un robot, un algorithme, fonctionne sur la base d’un processus défini. Il est très efficace pour réaliser une série de tâches identifiées et planifiées. Que ce soit l’assemblage d’une voiture à la reconnaissance d’un visage, voire la conduite d’une voiture, un algorithme sera efficace pour réaliser une série d’actions qui mènent à un résultat attendu.

    Même si ces tâches sont complexes elles restent binaires : Je pose la pièce A sur la B. L’angle du menton est-il à plus ou moins 40 degrés, la ligne blanche est-elle à gauche de la voiture. La machine analyse la situation, répond à la question par oui ou par non et agit.

    La machine ne connaît pas la nuance et n’aime pas l’imprévu. C’est là le propre de l’humain, savoir s’adapter à une situation inconnue en analysant de nombreux paramètres pour apporter une réponse qui n’est pas binaire.

    “Vous conduisez et entendez une sirène de pompiers derrière vous. Comment placez-vous votre voiture pour les laisser passer ? Vous allez peut-être franchir une ligne blanche, avancer sur le carrefour malgré le feu rouge. Il existe une multitude de réactions, tout en nuances, pour arriver au résultat souhaité.”

    Ce constat est plutôt bien partagé. A la machine le séquentiel, l’automatique, à l’humain le multitâche adapté. Mais alors pourquoi l’évaluation des compétences se base-t-elle toujours sur une analyse automatique de la capacité à réaliser des tâches séquentielles ?

    Que ce soit un test psychotechnique ou votre dernière formation en anglais, vous êtes souvent évalués sur des réponses binaires à une série de questions précises. Il n’y a pas de prise en compte de cette nuance, de cette capacité à s’adapter, à réagir dont nous sommes justement d’accord pour dire qu’elle est l’un des principaux avantages de l’homme sur la machine.

    La réponse est simple, cela coûte plus cher d’évaluer des compétences complexes en situation que de vérifier si vous cochez les bonnes conjugaisons de verbes irréguliers.

    C’est vrai ﹣ enfin surtout c’était vrai. A l’époque du papier, où il fallait mettre un professeur devant chaque étudiant si on souhaitait les évaluer individuellement et où une mise en situation nécessitait du mobilier, des décors, …

    Aujourd’hui ce n’est plus le cas. Le numérique permet de mettre en situation facilement. Sans même aller jusqu’à utiliser la réalité virtuelle une simple page internet permet de simuler des échanges d’email, une visio-conférence, …. Et l’évaluation peut être réalisée à distance par des experts du monde entier, sans aucune contrainte logistique.

    Utilisons donc la technologie comme un levier qui démultiplie nos efforts sur des tâches simples, mais conservons l’intelligence humaine pour les tâches complexes, et donc a fortiori pour une tâche aussi évoluée que celle d’évaluer le comportement d’autres humains.

    Que vous soyez recruteur ou responsable de formation vous travaillez avec des hommes et des femmes dont la qualité principale est cette capacité à traiter une information multiple et désordonnée. Arrêtons donc de les évaluer selon les mêmes critères que des machines!

    Plus d’infos :

    Pipplet développe depuis 2015 des solutions innovantes pour l’évaluation en langues étrangères. Lauréat du concours iLAB en 2015, puis du Concours d’Innovation Numérique, Pipplet est incubée au sein de l’incubateur parisien Agoranov.

    www.pipplet.comcontact@pipplet.com

  • La Table MashUp : un outil d’éducation à l’image

    La Table MashUp : un outil d’éducation à l’image

    Cécile Durieux est intervenue pour le cinéma Alhambra à Marseille lors des Rencontres de l’Orme. Au micro de ludomag, elle explique en quoi son établissement est concerné par l’éducation, notamment au travers des actions menées avec les jeunes. Elle donne l’exemple des ateliers mis en place avec la Table MashUp…

    Une mission leur a été attribuée qui est le Pôle régional d’éducation au cinéma « qui consiste à animer le réseau d’éducation à l’image, accompagner la mise en place de projets et également un volet sur les ressources et outils développés pour permettre cette éducation à l’image« , explique t-elle.

    La Table MashUp est un des outils mis en place.

    Plus d’infos : www.alhambracine.com/jouets-cinematographiques/latablemashup/

    Tous les articles et vidéos des Rencontres de l’Orme 2017 sont à retrouver ici.