Catégorie : ACTUALITÉS EN BREF

  • Atelier sur le numérique à l’école le 29 Mars, à Poitiers

    Atelier sur le numérique à l’école le 29 Mars, à Poitiers

    Peetch et le SPN (Le réseau des professionnels du numérique) s’associent pour organiser le mercredi 29 mars une rencontre ayant pour thème le numérique à l’école.

    Cet événement est ouvert à tous, enseignants, parents et enfants ! Rendez-vous à partir de 14h30 au 5 Rue Victor Hugo 86000 Poitiers.

    Peetch est un service d’écriture collaborative spécialisé pour l’enseignement. Il permet notamment aux élèves d’inventer des histoires à plusieurs afin de travailler leur langue maternelle, la grammaire, l’orthographe, la conjugaison ainsi que les langues étrangères. Avec Peetch, les enfants ont envie de lire et d’écrire !

    Chiffres clés:

    • 800 professeurs utilisent Peetch dans 38 pays.
    • En Février, nous avons fêté le premier anniversaire de Peetch.
    • Sébastien Forest (fondateur d’Allo Resto) est co-fondateur de Peetch, dans son activité de Business Angel.

     

    Une démonstration de Peetch sera proposée ainsi qu’un moment d’échange autour du numérique en classe.

    Plus d’infos :

    Inscription en ligne, nombre de places limité: www.eventbrite.fr/e/billets-decouvrez-lecriture-collaborative-31448873427

     

     

  • Le TBI au service du handicap en enseignement

    Le TBI au service du handicap en enseignement

    Ce qui est intéressant avec l’usage du TBI (Tableau Blanc Interactif) en situation de handicap, c’est qu’il a permis de mieux comprendre les apports du TBI pour tous les apprenants. Même si l’apport est moins manifeste pour les enfants sans handicap, Il est intéressant d’exploiter les mêmes techniques et outils.

    Cet article est complémentaire d’une webconférence dont vous pourrez trouver le verbatim ici. Vous pourrez vous y référer pour un complément des apports du TBI, en fonction des catégories de handicap.

    Ici, nous proposons la démarche inverse, partir des fonctionnalités du tableau blanc interactif et les associer à des handicaps.

    Big and beautiful

    La grande taille du TBI permet d’étudier en groupe un élément qui peut être coloré, animé ou sonorisé. Pour un déficient visuel, l’affichage en grand, en adaptant la taille des objets, est important. Il est aussi possible d’envoyer en direct le contenu du TBI sur un écran conçu pour les mal voyants.

    Pour des personnes ayant des difficultés motrices ou des troubles DYS, la possibilité de faire des gestes de grande taille est intéressante.

    L’apport de la couleur est utile. Elle doit cependant être utilisée avec réflexion, par exemple en codifiant certains éléments. C’est très important pour les autistes qui ont besoin de retrouver un environnement constant et clair.

    Les dyslexiques pourront profiter d’une police de caractères adaptée.

    La facilité de créer de nouvelles pages permet d’afficher des pages « allégées », ne comportant que les éléments en cours d’étude, cela fait moins peur aux élèves en difficulté, même sans handicap particulier.

    Un outil à portée de main

    La possibilité de manier à la main ou avec des dispositifs adaptés (balle de tennis, licorne…), facilite l’usage de certains handicapés moteurs et des autistes. Le stylet est en revanche utile pour écrire dans les autres cas.

    Les TBI tactiles sont plus polyvalents, puisqu’ils permettent les deux types de manipulation.

    Un outil de recherche

    Disposant des capacités de l’ordinateur, le TBI permet de tirer parti de deux très gros avantages :

    • La mémorisation de tout ce qui se fait à l’écran.
    • La possibilité d’annuler les erreurs.

    Ces deux points sont très importants pour tous les élèves, car ils autorisent de créer des situations de recherche, en grand ou petit groupe.

    Puisque toutes les étapes peuvent être mémorisées, il est possible de suivre les pistes et idées de chacun jusqu’au bout, de revenir en arrière pour explorer d’autres embranchements.

    La possibilité d’annuler dédramatise l’erreur sans stress, c’est important pour les enfants en difficulté.

    De par ces fonctionnalités, le TBI facilite la prise de parole, l’argumentation et la collaboration.

    Un outil patient

    Les autistes ont une attention beaucoup plus longue et soutenue lors de l’usage du TBI. C’est grâce à l’attrait visuel, mais aussi à la possibilité de refaire une activité avec une réponse identique, avec patience et sans l’obligation d’une médiation avec une autre personne.

    Ces caractéristiques sont également intéressantes pour certains troubles DYS, notamment la dyscalculie.

    En association avec des tablettes ou des ordinateurs personnels, le TBI permet de montrer en grand, sous une présentation identique, des activités qui seront aussi réalisées sur ces outils individuels. Ces derniers sont en effet plus adaptés aux activités d’entraînement, tout comme les cahiers par rapport au tableau traditionnel.

    Une galerie épatante

    Lorsque l’on mène une recherche, il est intéressant d’avoir sous la main des images, des films, des pages et autres éléments. Les logiciels de TBI comportent en général une galerie qui permet d’organiser autant d’éléments que souhaité. En l’absence de cette galerie, on peut utiliser l’explorateur ou autres gestionnaires de fichiers.

    Pour les autistes, il est possible de conserver des éléments auxquels les enfants sont habitués, par exemple les cartes du PECS ou TEACCH qui permettent de codifier le quotidien ou de favoriser la communication.

    Pour les DYS, la galerie permet d’avoir des éléments de référence constants et toujours à portée de main.

    Dans tous les cas, il est précieux de pouvoir conserver des documents réalisés en classe et à usage fréquent, ou bien des fonds de page permettant de proposer des activités sous une forme familière aux enfants.

    Adapter le TBI au handicap

    Il est intéressant de choisir le TBI en fonction de l’usage ou des handicaps qui devront l’utiliser.

    Par exemple, un modèle réglable en hauteur, voire inclinable est indispensable pour le handicap moteur. Lorsque les classes ne sont pas équipées, il peut être utile de fournir à un collégien ou lycéen qui se déplace de classe en classe, un DMI (Dispositif Mobile Interactif), qui se fixe sur un tableau ordinaire et qui permet au professeur de capter tout ce qui est écrit. L’élève peut ensuite retrouver chez lui ce qui a été enregistré.

    L’utilisation à distance du TBI peut être intéressante, pour un élève qui ne peut pas se déplacer ou pour un enseignant handicapé pour lui permettre d’intervenir à distance sur ce que fait un élève. Cela se fait à partir d’une tablette ou d’un ordinateur, y compris à grande distance, par exemple pour un enfant hospitalisé qui peut ainsi suivre la vie de sa classe.

     

     

     

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  • 2ème rentrée du réseau Twictée à Ludovia#14, du 22 au 24 août Ax-les-thermes

    2ème rentrée du réseau Twictée à Ludovia#14, du 22 au 24 août Ax-les-thermes

    Une année de plus pour le dispositif Twictée qui ne cesse de grandir ! Entre évolution, recherche et association, la communauté des twictonautes est ravie de vous accueillir sur le site de Ludovia à Ax-les-Thermes. Nous serons présents du 22 au 24 AOUT 2017 pour un formidable partage de compétences.

    Que vous soyez twictonaute averti(e), néophyte ou simple curieux, l’ensemble de la communauté sera présente pour vous faire découvrir le dispositif et répondre à toutes les questions.

    Bienvenue à #U_Twictée17 : haut-lieu collaboratif, sympathique et éducatif !

    Inscrivez-vous via le formulaire suivant : (à venir)

    TWICTÉE : un dispositif d’apprentissage et d’enseignement de l’orthographe

    Twictée est un dispositif pédagogique collaboratif centré sur l’enseignement et l’apprentissage de l’orthographe. Il met en relation des classes issues de toute la francophonie qui échangent de courtes dictées et des règles de correction produites par les élèves, grâce à l’utilisation d’un outil de microbloggage (Twitter et BabyTwitt). Les enseignants sont appelés à collaborer et développer leurs usages d’outils numériques tels que les documents collaboratifs en ligne, la visioconférence etc.

    Twictée c’est aussi beaucoup de collaboration pour concevoir collectivement des séquences d’orthographe ambitieuses toute l’année, c’est du coaching auprès des newbies, des cafés-Twictée pour toucher un plus grand nombre, un espace de co-formation et d’entraide puissant et motivant !

    TWICTÉE : un noeud entres plusieurs espaces

    Si Twictée est un dispositif participatif virtuel, il n’en est pas moins un laboratoire d’échanges réels. Et Ludovia est l’une des occasions qui permet au plus grand nombre de personnes de venir échanger et partager autour de riches réflexions non seulement sur la langue française mais aussi sur sa place d’enseignant au coeur d’une classe qui évolue.

    Nous vous accueillerons comme l’an dernier, sous un chapiteau dédié qui sera notre point de repère lors de l’Université d’été.
    Afin d’être au plus proche de chacun, différents moments vous seront proposés :
    ●    des ateliers théoriques et pratiques qui vous permettront de découvrir les usages de Twitter, de vous exercer à la twictée
    ●    mais aussi des moments d’échanges de pratiques du primaire au collège,
    ●    la découverte d’outils et de possibilités offertes par le numérique pour enrichir le dispositif (réalité augmentée, infographie, documents collaboratifs, affichages…)

    Ni crainte, ni jugement ! On vous prend là où vous en êtes et comme vous êtes ! Entre citronnades et tablettes, Twictée n’aura plus de secret pour vous !

    TWICTÉE : de la classe à la recherche

    La Twictée ce n’est pas que la classe et le réseau d’enseignants, c’est aussi une ASSOCIATION qui propulse et promeut le dispositif, qui propose des formations encadrées, et valide les actions de la communauté.

    Twictée, c’est enfin un pas vers la RECHERCHE puisque l’association été retenue dans le cadre des appels à projet eFRAN (Espaces de Formation, de Recherche et d’Animation Numériques) et son projet et de recherche TAO (Twictée pour Apprendre l’orthographe). Ainsi des équipes de recherche seront associées aux collègues sur le terrain pour évaluer et étudier l’impact du dispositif sur les apprentissages et le travail en collaboration des enseignants.

    TWICTÉE : une dynamique sans cesse renouvelée

    Comme le dispositif n’est jamais figé, nous sommes ravis de vous accueillir, que vous soyez enseignants, chercheurs, formateurs, professionnels… Venez partager vos avis, vos compétences sous le chapiteau TWICTEE dans un espace convivial et toujours à l’affût d’évolution.

    Pour les membres de l’Association, Ludovia est un moment privilégié pour réfléchir au développement du dispositif, pour s’interroger sur son engagement et sa place au sein de TWICTÉE, pour continuer à faire vivre et évoluer sa pratique pédagogico-numérique.

    #OBJECTIF40 et au-delà !

    C’est avec un mélange d’impatience et de délectation que chaque membre de la communauté attend le premier jour de Ludovia14 et #U_Twictée17 !

    Nous vous souhaitons nombreux, les poches et valises pleines de questions, d’envie, de partage de connaissances.

    N’hésitez pas à venir vous inscrire et à en parler autour de vous (lien formulaire à venir) !

    A la fin de la semaine, Twictée vous garantit de belles rencontres, une effervescence mentale, une grande forme pour une rentrée pleine d’innovations et un teint ensoleillé…

    Signés : les « coachs » de la #U_Twictée17
    (à gauche)Romance Cornet @Romypartage
    romance.cornet@twictee.org

     

    (à droite) Muriel Meillier @MurielMeillier
    murielmeillier@twictee.org

     

     

     

     

  • Relevez les défis de la transition énergétique en suivant le MOOC piloté par IMT Atlantique

    Les inscriptions à la nouvelle formation en ligne « Transitions énergétiques : mécanismes et leviers » développée par IMT Atlantique et ses partenaires sont ouvertes !

    Au travers de ces cours interactifs, ingénieurs et futurs ingénieurs, cadres d’entreprise, responsable de collectivités ou simples citoyens désireux de contribuer au débat peuvent découvrir et appréhender les enjeux de la mutation énergétique.

    MOOC Transitions énergétiques : mécanismes et leviers

    Entreprises, états, collectivités, la transition énergétique sera l’affaire de tous. Et pour prendre les bonnes décisions, transformer les contraintes en opportunités, il faut disposer d’une vision précise et globale des enjeux.

    C’est l’ambition du MOOC « Transitions énergétiques : mécanismes et leviers« , imaginé par Bernard Bourges, professeur à IMT Atlantique (campus de Nantes), Jérôme Adnot, professeur à Mines ParisTech et Jean-Luc Harion, chargé de missions auprès de la direction d’IMT Lille Douai. Un MOOC auquel 15 enseignants et 10 experts, pour la plupart des écoles des Mines, ont apporté leur contribution.

    Une formation gratuite ouverte à tous, ingénieurs, décideurs et citoyens

    Si certains aspects des cours nécessitent une culture scientifique et technique, la formation débute par des modules qui permettent de s’approprier ou de se réapproprier les notions de base indispensables. Ainsi, le MOOC est accessible à tous, quels que soient la formation, le poste et les objectifs des participants.

    Les cadres, en entreprise ou dans les collectivités, apprendront à identifier les leviers d’actions -techniques ou non- pour mettre en place la transition énergétique à leur échelle ; les ingénieurs et futurs ingénieurs à analyser et évaluer les solutions technologiques selon des critères technico-économiques et environnementaux rigoureux.

    L’idée directrice du MOOC ? Donner à chacun les clés et les outils de compréhensions nécessaires pour agir à son niveau.

    7 semaines pour maîtriser les enjeux de la transition énergétique.

    La formation se compose de cours fondamentaux, organisés en modules thématiques d’une durée de 15 minutes à 1h15. Les apprenants ont accès à des ressources vidéo (animations, interviews d’experts) et des cours écrits interactifs. Ils peuvent approfondir leurs connaissances et tester leurs acquis à travers des exercices, des discussions avec les enseignants et les autres participants du MOOC et des quizz d’évaluation.

    La formation représente une charge de travail hebdomadaire d’environ 2h30. Au terme des 7 semaines, les apprenants ayant obtenu une note supérieure à 60 % sur les modules fondamentaux se voient remettre une attestation de suivi avec succès.

    Plus d’infos :
    Inscriptions jusqu’au 5 juin. Cours du 15 mai au 17 juillet
    www.fun-mooc.fr

     Source images : Page d’accueil =>pixabay.com
    Interne article : IMT Atlantique

  • Le collectif PédaGoJeux s’élargit en accueillant l’Association nationale pour l’amélioration de la Vue

    Le collectif PédaGoJeux s’élargit en accueillant l’Association nationale pour l’amélioration de la Vue

    Depuis 2008, PédaGoJeux accompagne les parents et les médiateurs éducatifs pour favoriser une pratique responsable du jeu vidéo au sein des familles.

    PédaGoJeux est animé par l’Union Nationale des Associations Familiales (UNAF) et conduit par un collectif multiacteurs public/privé qui représente l’ensemble des parties prenantes du jeu vidéo : les joueurs et leurs familles via JeuxOnLine et l’UNAF, les pouvoirs publics à travers la Direction générale de la cohésion sociale au nom du ministère des Familles, de l’Enfance et des droits des Femmes et Internet Sans Crainte ; les professionnels du jeu vidéo via le Syndicat des Éditeurs de Logiciels de Loisirs (SELL) et les médias via Bayard Jeunesse.

    Face au temps passé devant les écrans, la question de la vue devient une préoccupation des parents. Depuis plusieurs années, l’AsnaV alerte sur les désagréments que peut occasionner une utilisation intensive des écrans. À l’origine, les écrans étaient surtout à usage professionnel, aujourd’hui ils sont entrés dans les foyers et sont utilisés pendant plus du tiers de la journée.

    Pour répondre à cette préoccupation, PédaGoJeux a confié à l’Association nationale pour l’amélioration de la vue (l’AsnaV) l’organisation d’un point d’information sur les écrans et la vue lors de la Paris Games Week Junior 2016. Ils ont également créé conjointement une fiche pratique à destination des parents.
    Aujourd’hui PédaGoJeux souhaite renforcer ce partenariat et, dans cette perspective, ouvre son comité de pilotage à l’AsnaV.

    « PédaGoJeux est heureux d’accueillir l’AsnaV afin de poursuivre la sensibilisation et l’information des parents et des joueurs sur les questions de santé visuelle et développer de nouvelles initiatives partagées. » explique Olivier Andrieu-Gérard, porte-parole de PédaGoJeux.

    « Sur les 9h24 mn[1] que les 16-24 ans passent quotidiennement les yeux rivés sur un écran, le jeu vidéo occupe une place importante », commente Catherine Jégat, Responsable de la communication de l’AsnaV. « Pour l’AsnaV, intégrer le comité de pilotage PédaGoJeux est un moyen d’être encore plus proche des préoccupations quotidiennes des familles et de remplir pleinement notre mission d’information et de sensibilisation dans notre domaine de la santé visuelle. » ajoute-t-elle.

    [1] Baromètre 2016 de la santé visuelle AsnaV / OpinionWay

  • Jeu Concours ORNA 2017 pour élèves à besoins spécifiques : tentez de remporter un robot Blue-Bot

    Jeu Concours ORNA 2017 pour élèves à besoins spécifiques : tentez de remporter un robot Blue-Bot

    A l’occasion de son 10ème anniversaire,  l’Observatoire des ressources numériques adaptées (Orna) organise un Jeu-concours à l’intention des établissements, institutions, fondations du 01 mars au 31 mars 2017.

    Ce jeu est l’occasion de faire découvrir les ressources du site de l’Orna. Ainsi les réponses aux 10 questions du jeu peuvent se retrouver en parcourant les fiches et en utilisant les fonctionnalités du site.

    Un tirage au sort parmi les bonnes réponses désignera les 5 gagnants qui se verront dotés chacun d’un robot Blue-Bot.
    Alors rendez-vous à partir du 01 mars 2017 à cette page pour participer et tenter de remporter un lot pour votre établissement !

    Télécharger le règlement du jeu concours Orna 

  • LUDOVIA#14, du 22 au 25 août 2017 : l’appel à communications scientifiques est prolongé jusqu’au 30 mars !

    LUDOVIA#14, du 22 au 25 août 2017 : l’appel à communications scientifiques est prolongé jusqu’au 30 mars !

    Pour sa treizième édition, le Colloque Ludovia, lieu d’échanges et de réflexions, poursuit son exploration des problématiques posées par le numérique dans les pratiques éducatives et/ou ludiques. Que ce soit en production ou en réception, les réalisations sont des creusets de synergies convoquant des approches pluridisciplinaires (arts, informatique, sciences de l’éducation, sciences cognitives, sciences de l’information et de la communication, etc.).

    Après les problématiques de l’immersion (2006), de la convivialité (2007), du « faire soi-même » (2008), « espace(s) et mémoire(s) » (2009), « interactivité et interactions » (2010), de la mobilité (2011), du plaisir (2012), de l’imaginaire (2013), de création et de consommation (2014), des appropriations et détournements (2015), des formes d’attention, de présence et d’engagement (2016), nous proposons pour l’édition 2017 du COLLOQUE SCIENTIFIQUE DE LUDOVIA le thème :

    Partage, échange, contribution, participation

    Partage, échange, contribution et participation font partie de ces mots entendus sempiternellement dans le contexte du numérique, que ce soit dans l’entreprise, en pédagogie, dans les communautés d’intérêt, à l’école. L’emploi de ces termes est fortement encouragé par les services en ligne qui leur attribuent des fonctionnalités particulières et en modifient parfois le sens.

    Ainsi, le « partage », qui consiste à l’origine à scinder un contenu pour le répartir entre plusieurs personnes, ne correspond pas au copier/coller implicite d’un élément « partagé » sur les réseaux sociaux. Pour autant, il constitue l’une des fonctionnalités autour desquelles se structurent les pratiques de l’Internet.

    Reliés à des valeurs humanistes, le partage, l’échange, la contribution et la participation œuvrent dans la filiation des Saint Simoniens. Dans le monde de 1858, les tenants de cette doctrine enlacèrent « le globe de réseaux de chemin de fer, d’or, d’argent, d’électricité » (Pinet, cité par Musso, 1997 : 6)[1] dans l’espoir de rapprocher les peuples avec des travaux de génie civil. Le Web serait ainsi l’héritier d’une utopie de la communication, ce « cas particulier des transports » (Escarpit, 1986 : 9)[2] qui motivait les créateurs du Canal de Suez et de nombre d’autres voies d’échanges. Le développement des moyens électroniques « est peut-être le trait caractéristique de l’époque contemporaine » (Mattelard, 1994 : 93)[3]. Ce « miraculeux transport » devrait « effacer les distances » et permettre les échanges (Weckerlé, 1982 : 2)[4] en développant une « utopie (romantique) du partage » (Halais, 2015)[5].

    La perception de la technologie semble être celle d’une « promesse d’un monde meilleur » (Klein, 2011)[6] perçue comme un « bluff » (Ellul, 1988) bâti sur un ensemble de possibles et de propositions futures d’innovation. Elle offrirait la potentialité de participer aux métamorphoses du monde. Cette participation pourrait d’ailleurs être considérée comme une contribution ou une injonction par ceux et celles qui, sans nécessairement refuser la technologie, n’y ont accès que de manière limitée ou ne lui trouvent pas d’intérêt. Si la France est « entrée dans la société de l’Information » (Baquiast, 1998)[7], elle n’a pas pour autant gommé les inégalités sociales dans l’usage des ressources (Le Guel, 2004 : 57)[8].

    Au-delà du partage, l’économie de la contribution, théorisée par Bernard Stiegler et l’asociation Ars industrialis[9], propose une alternative à l’économie marchande. Avec les logiciels libres et les approches collaboratives de type Wiki, le monde numérique pourrait générer de nouveaux types de projets fondés sur le crowdourcing ou le crowdfunding (financement participatif). Selon Bauwens et Lievens (2015)[10], les potentialités nouvelles des pratiques pair à pair conduiraient vers un nouveau type de société.

    À chacun, les technologies numériques peuvent donner à croire qu’il est informé et participe du collectif par des actes de partage, d’échange. Contribuer, c’est participer, c’est-à-dire mettre en place les actions nécessaires pour une intégration voire une reconnaissance. C’est pourquoi s’interroger sur des notions comme le partage, l’échange, la contribution et la participation n’est pas neutre. Quelles sont les motivations et les processus à l’œuvre dans les communautés en ligne et plus couramment sur les réseaux socionumériques qui instaurent des dynamiques de vigilance dans la participation où partager un contenu devient moins complexe que le créer mais permet de participer ?

    Il apparaît important de faire le point sur les angles morts dissimulés par le partage, l’échange, les contributions et la participation. Ils ne concernent pas seulement les activités en ligne. Ils débordent dans le social où ces comportements, très consensuels, sont attendus dans les sphères privées, éducatives, sociales et institutionnelles.

    Nous souhaitons que les communicants puissent décliner leurs réflexions en les confrontant aux multiples applications du monde numérique et notamment aux thèmes suivants, sans que cette liste soit exhaustive :

    • Le monde éducatif valorise l’utilisation d’outils communicants dès l’école maternelle en croisant les objectifs : rapprocher les familles, les apprenants et l’institution, augmenter la participation des élèves, etc. Le partage, l’échange, les contributions et la participation favoriseraient les pédagogies actives du fait de la nécessité d’un support accessible à tous. Quelles perspectives proposent ces actes valorisants ?
    • Les jeux vidéo se pratiquent beaucoup en réseau. Jouer, c’est bien souvent contribuer à la construction de l’univers du jeu, ne serait-ce qu’en le peuplant avec le personnage animé du joueur. Simultanément, le jeu favorise des comportements de partage et de socialité qui peuvent déborder du cadre de l’écran. Le contrat ludique pourrait-il être basé sur le partage, l’échange, les contributions et la participation ?
    • Internet et les réseaux sociaux sont des vecteurs mobilisant les notions de partage, d’échange, de contribution et de participation. Ce serait leur raison d’être. Pour autant, les pratiques et les usages questionnent ces valeurs mises en avant par le marketing. Les utilisations sont diverses et s’en éloignent parfois. Il serait donc utile d’interroger ce que le cadre donné par les approches échangistes et contributives peut permettre comme adaptations comportementales et sociétales.
    • La consommation culturelle et artistique suscite l’expérience esthétique et l’attention d’autrui. Pour que l’artiste tisse un lien avec le récepteur de l’œuvre, partager, échanger, contribuer et participer sont mobilisés. Dans les musées et extra-muros des dispositifs multimédiatiques favorisent la participation de tout un chacun. Ces propositions de partage, d’échanges, de contributions augmentent-elles le rôle des regardeurs des tableaux ?
    • Le monde de la création artistique voit la place de l’auteur remise en question au profit de collectifs. Si la diffusion tend à remettre en question les traditionnels intermédiaires, la production trouve aussi de nouveaux outils de partage avec les fablabs et une nouvelle orientation créative avec la culture maker qui valorise la collaboration.

    Ces pistes ne sont pas limitatives et toutes les ouvertures permettant d’éclairer notre problématique dans l’esprit pluridisciplinaire qui est le nôtre seront les bienvenues.

    Modalités de soumission

    Les propositions doivent être transmises par courrier électronique jusqu’au 15 mars 2016 à : ludovia2017@free.fr

    La réception de chaque proposition donnera lieu à un accusé de réception par mail.

    La proposition livrée en fichier attaché (titré « nom de l’auteur_Ludovia_2017 ») aux formats rtf, doc ou odt, sera composée de 3 parties :

    • Un résumé de la communication de 4 000 signes maximum, espaces non compris ;
    • Une courte biographie du (des) auteur(s), incluant titres scientifiques et principales publications récentes, une page maximum ;
    • Une note de positionnement scientifique indiquant la section scientifique de rattachement, la méthode appliquée, le terrain d’expérimentation (s’il y a lieu) et les références.

    Organisation de la sélection

    La lecture des propositions se fera en double aveugle (deux lecteurs, ne disposant que du texte de la communication, sans les mentions liées à son auteur), l’un des lecteurs étant issu du champ de recherche correspondant à l’article, l’autre éventuellement extérieur.

    Chaque auteur recevra un avis circonstancié qui indiquera l’acceptation (conditionnée ou non), ou le refus de l’article. Les propositions acceptées sous condition devront être modifiées en fonction des remarques des lecteurs.

    Modalités techniques

    L’article définitif devra respecter les conventions typographiques et de mise en page qui seront envoyées dans une feuille de style type lors de l’acceptation de la proposition.

    La taille de l’article sera comprise entre 25 000 et 30 000 signes, espaces compris.

    Il sera envoyé par voie électronique sous la forme d’un fichier au format.doc, rtf ou.odt, contenant le titre, le résumé, le texte et, le cas échéant, ses illustrations, numérotées de façon incrémentielle (figure 1, figure 2, etc.).

    Participation au colloque

    Les auteurs retenus seront conviés à venir présenter leurs travaux à Ax-les-Thermes dans le cadre d’une communication orale de 20 minutes.

    ATTENTION, Ludovia ne prend pas en charge les frais de transport et d’hébergement des communicants.
    VOUS DEVREZ VOUS AFFRANCHIR DES FRAIS D’INSCRIPTION À L’UNIVERSITÉ D’ÉTÉ DE LUDOVIA.

    La publication dans les actes est conditionnée à la participation au colloque.

    Publication

    • Les résumés des articles acceptés, notes biographiques et de positionnement scientifique seront publiés avant le colloque sur le site de l’université d’été Ludovia et sur le magazine Ludovia (rubrique Recherche) : ludomag.com et ludovia.org/2017.
    • Les articles seront publiés par voie électronique après le colloque dans l’espace de publication du site Web de « Culture numérique » : http://culture.numerique.free.fr/index.php/espace-de-publication
    • Une publication scientifique ultérieure composée des meilleures contributions du colloque dans une revue scientifique sera envisagée.

    Calendrier (dates importantes)

    • Date limite de soumission : 15 mars 2017.
    • Notification d’acceptation des propositions : 15 mai 2017.
    • Colloque : du mardi 22 au jeudi 24 août 2017.
    • Remise des textes complets pour publication (30 000 signes maximum) : 15 octobre 2017.

    Plus d’infos :

    Pour de plus amples renseignements sur l’appel à communications, vous pouvez nous contacter par l’adresse de réception des communications : ludovia2017@free.fr

    Présidents du Colloque Scientifique Ludovia 2017 : Thierry Gobert (UPVD), Michel Lavigne (Toulouse 3), Patrick Mpondo-Dicka (Toulouse 2)

    Les informations ultérieures concernant le Colloque, seront diffusées :

     

     

    [1] Musso P. (1997), Télécommunications et philosophie des réseaux, Paris : PUF.
    [2] Escarpit R. (1976), Théorie générale de l’information et de la communication, Paris : Hachette.
    [3] Mattelard A. (1994), L’invention de la communication, Paris : La Découverte, coll. Textes à l’appui.
    [4] Weckerlé C. (1982), Les primitifs de l’électronique, Esprit, n° 1667, octobre 1982.
    [5] Halais F. (2015), Economie du partage, utopie romantique des startup américaines, epub, Alo.
    [6] Klein E. (2011), Le small bang des nanotechnologies, Paris : Odile Jacob, évoqué dans « Ripostes », France Culture, 19 mars 2011.
    [7] Baquiast J.-P. (1998),  Administration 1998-2001, Propositions sur les apports d’Internet à la modernisation du fonctionnement de l’Etat, Rapport d’Orientation, La Documentation Française.
    [8] Le Guel F. (2004). Comment pourrait-on mesurer la double fracture numérique ? Réseaux, vol. 5-6, n° 127-128, p. 55-82.
    [9] http://arsindustrialis.org/groupe-de-travail-sur-l-economie-de-la-contribution
    [10] Bauwens, M., & Lievens, J. (2015). Sauver le monde: vers une économie post-capitaliste avec le peer-to-peer. Éditions Les Liens qui libèrent.

  • La Région Occitanie, l’Etat et les partenaires sociaux s’engagent pour l’emploi

    La Région Occitanie, l’Etat et les partenaires sociaux s’engagent pour l’emploi

    Pascal Mailhos, préfet de la région Occitanie, Carole Delga, ancienne ministre, présidente de la région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée, Armande Le Pellec Muller, recteur de la région académique Occitanie, recteur de l’académie de Montpellier, chancelier des universités, et les représentants des partenaires sociaux, ont signé le Contrat de plan régional de développement des formations et de l’orientation professionnelles (CPRDFOP) ce jeudi 16 mars 2017.

    C’est un engagement majeur qui vient d’être pris en faveur de la formation et de l’emploi en Occitanie.

    Le nouveau contrat de plan régional de développement des formations et de l’orientation professionnelles (CPRDFOP) signé ce jour vise en effet à adapter l’appareil de formation aux réalités économiques et sociales pour favoriser l’accès, le maintien et le retour à l’emploi des femmes et des hommes sur l’ensemble du territoire régional. Il doit également assurer aux entreprises de la région les compétences nécessaires à leur développement.

    Elaboré par la Région en étroite collaboration avec l’Etat et l’ensemble des partenaires sociaux dans une démarche quadripartite exemplaire, le CPRDFOP est l’aboutissement de près d’un an de concertation. L’ensemble des acteurs de l’emploi, de la formation et de l’orientation professionnelles (Rectorats, chambres consulaires, Pôle Emploi, Missions locales,….) ont été associés à ce travail partenarial qui a permis de définir 4 grandes orientations pour les 5 années à venir,

    – augmenter le taux d’emploi des actifs,

    – déployer une offre de formation de proximité contribuant à l’égalité des chances,

    – garantir un service public régional de l’orientation performant,

    – impulser une nouvelle gouvernance.

    Ces orientations seront déclinées en 33 actions concrètes.

    « Au-delà des sigles et des acronymes qui ne parlent pas personne, je veux réaffirmer que l’engagement que nous prenons aujourd’hui, c’est est avant tout du concret avec un seul objectif : l’emploi, toujours l’emploi ! Le CPRDFOP est notre socle commun, le cadre de notre stratégie en matière de formation professionnelle, mais il doit très concrètement permettre à chaque personne entrée en formation de trouver un travail à la sortie. Pour faire de cet objectif une réalité pour nos jeunes, pour nos entreprises, pour l’ensemble de nos concitoyens, nous devons avancer en pack. C’est en continuant de nous mobiliser ensemble, autour d’objectifs partagés, que nous gagnerons la bataille pour l’emploi », a notamment déclaré Carole Delga à cette occasion.

    « L’Education nationale, après avoir été étroitement associée au travail de définition des orientations stratégiques, entend tenir toute sa place dans les développements qui s’engagent désormais » a affirmé Armande Le Pellec Muller.

    Christophe Lerouge, représentant M. le préfet de région, a indiqué aux partenaires et signataires du CPRDFOP : « vous pouvez compter sur l’engagement total des services de l’Etat pour vous accompagner tout au long de la réalisation du contrat de projet ».

     

    crédit photo : Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée

  • Semaine de l’apprentissage mobile, du 20 au 24 mars

    Semaine de l’apprentissage mobile, du 20 au 24 mars

    Cette année, l’événement phare de l’UNESCO consacré à l’interaction de la technologie et de l’éducation aura pour thème « L’éducation en situation d’urgence et de crise ». Du 20 au 24 mars, la Semaine de l’apprentissage mobile rassemblera des experts, des professionnels et des ministres de l’éducation et des TIC pour examiner les moyens de maximiser l’utilisation de technologies mobiles abordables et largement accessibles pour l’éducation des réfugiés et autres personnes déplacées.

    La Semaine de l’apprentissage mobile 2017 met en avant le potentiel des technologies mobiles au service des besoins éducatifs en situation de crise.

    La Semaine de l’apprentissage mobile 2017 accueillera un symposium incluant plus de 70 sessions restreintes, des expositions, et une combinaison de discussions et séances plénières sur les besoins éducatifs des personnes déplacées, dont le nombre sans précédent a dépassé les 65 million en 2015, on comptait alors en moyenne 24 personnes déplacées chaque minute.

    Cinquante-et-un pourcent des réfugiés sont des enfants et la plupart d’entre eux vivent dans des pays en voie de développement où de nombreuses écoles éprouvent déjà des difficultés à éduquer les élèves issus de la communauté locale. Même dans les pays riches, un afflux de nouveaux apprenants constitue un défi logistique, pédagogique et politique considérable.

    Consciente du fait que les appareils mobiles font partie des rares biens emportés par les personnes forcées à quitter leurs foyers, et que la technologie mobile peut aussi ouvrir les portes de l’enseignement et de l’autonomisation, la Semaine de l’apprentissage mobile examinera les moyens d’aider les apprenants, les enseignants et les systèmes.

    En élaborant le programme de cet événement l’UNESCO et ses partenaires poursuivent les objectifs suivants : renforcer l’inclusion dans l’éducation, préserver la continuité de l’apprentissage dans des contextes de conflit et de catastrophe, ouvrir et enrichir les possibilités d’apprentissage pour les réfugiés et autres personnes déplacées, faciliter l’intégration des apprenants dans de nouvelles écoles et communautés, servir de catalyseur pour l’innovation dans le secteur de l’éducation et améliorer l’impact des interventions humanitaires.

    Une salle de presse aidera les journalistes à se repérer parmi les nombreux événements de la Semaine de l’apprentissage mobile, y compris les démonstrations d’apprentissage dans une tente de réfugié, et à identifier les participants qu’ils souhaiteraient interviewer. Dans la salle de presse, les journalistes trouveront également un dossier de presse avec les informations sur l’événement et les problématiques qu’il abordera.

    La Semaine de l’apprentissage mobile 2017 est organisée en partenariat avec le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et l’Union internationale des télécommunications (UIT).