Catégorie : ACTUALITÉS EN BREF

  • Réaliser un booktrailer en classe

    Réaliser un booktrailer en classe

    C’est le réseau social Babelio existant pour les livres qui a donné l’idée à Cécile Monchaussé de mettre en place la réalisation de booktrailers pour et par les élèves. Elle a donc proposé cette initiative aux documentalistes du département des Pyrénées-Atlantiques.

    « Ce qui me semble intéressant dans la réalisation de booktrailers, c’est comme travailler sur un résumé de livres mais avec des outils plus ludiques avec lesquels on peut mélanger du son, de l’image et du texte », explique Christian David.

    Réaliser un booktrailer, c’est moderniser la fiche de lecture classique.

    « C’est de moderniser tout ce qu’on peut faire autour de la lecture avec notamment, le côté publication en ligne, un peu plus “sexy“ qu’une fiche de lecture ».

    Christian David explique que même les élèves en primaire au cycle 3, ont les compétences pour réaliser un booktrailer.
    « Ce n’est pas plus compliqué que d’utiliser les jeux sur les Smartphones ou sur les tablettes ; après, c’est juste une question de consignes et d’objectifs de l’enseignant sur ce que veut en faire l’élève ».

    Avec le booktrailer, on donne de l’appétence à la lecture.

    L’intérêt premier est de faire lire les élèves mais aussi de les faire travailler en collaboration.

    « Ça permet aussi de désacraliser la lecture et la littérature », souligne Cécile Montchaussé.

    Et on travaille plusieurs compétences en même temps !

    Les compétences travaillées sont multiples : une lecture critique, trouver le schéma narratif du livre et les éléments importants, des compétences liés au B2i, des compétences info-documentaires comme rechercher de l’information, rechercher des images libres de droit pour agrémenter la publication, être conscient du droit d’auteur.

    « L’idée du booktrailer, c’est aussi de donner envie aux autres de lire le livre ; que ce soit pour les élèves de la classe, d’une autre classe et même d’une autre école », ajoute Christian David.

    Cécile Montchaussé a même mis en place des concours de booktrailers où plusieurs bandes-annonces sont réalisées sur un même livre autour d’un défi, comme cela se réalise déjà autour des défis-lectures.

     

  • Personnaliser les apprentissages grâce au BYOD

    Personnaliser les apprentissages grâce au BYOD

    L’objectif visé est celui de la personnalisation des apprentissages en utilisant l’outil le plus personnel qui soit pour les élèves aujourd’hui. Que ce soit à distance ou en présence, en classe inversée comme en classe ordinaire, la question essentielle de la personnalisation des apprentissages est celle de l’interaction et de la réflexivité :

    – Interactions avec les ressources éducatives, interactions entre élèves, interactions avec le-la professeur-e ;
    – Réflexivité sur ce qui est réalisé et la manière dont cela est réalisé, pour apprendre à apprendre et apprendre à réaliser et être.
    « Il s’agit donc pour nous de chercher comment l’usage du matériel connecté personnel des élèves peut aider à augmenter ces interactions et ces rétroactions pour faciliter les apprentissages, permettre une plus grande différenciation pédagogique afin que les élèves gagnent en autonomie, en sentiment de maîtrise et ainsi en confiance en soi ».

    Utiliser l’outil le plus personnel qui soit, le téléphone portable, pour arriver à personnaliser les apprentissages.

    Personnaliser un apprentissage signifie que l’élève arrive à s’approprier le contenu et s’engage dans l’activité. En SVT, par exemple, cela peut se traduire par l’articulation entre l’étude sur le terrain et l’observation en classe.

    Concrètement, l’élève va pouvoir utiliser toutes les fonctionnalités, audio, vidéo et photo à partir de son téléphone ou encore l’utilisation de capteurs comme « l’accéléromètre pour étudier, modéliser la propagation des ondes ou encore déterminer la fréquence cardiaque avec son téléphone », détaille Vincent Audebert.

    « Il y a une réflexion à mener sur le choix de ressources, comme pour tout type de ressources ; mais l’idée est aussi de réfléchir à une utilisation éthique du téléphone portable ».

    Il explique qu’en 2012, au début de l’expérimentation, la question se posait entre les élèves ayant des téléphones portables et ceux qui n’en avaient pas. Aujourd’hui, la différence ne se fait plus là mais elle est présente dans la qualité des matériels.

    Il faut donc bien choisir les applications pour que tout le monde puisse utiliser et réaliser l’activité proposée, précise t-il.

    Côté usages, il ressort une vraie appropriation par l’élève de ce qu’il a capté ou réalisé ; la notion de partage n’est pas évidente et c’est à l’enseignant d’accompagner les élèves pour leur faire passer le « cap » de l’appropriation.

    « Le comportement de départ est encore très individualiste », rapporte Vincent Audebert.
    Le téléphone est l’assistant personnel de l’élève, son compagnon et il ne se prête pas.

  • En classe radio avec les élèves de 5ème du collège Argote d’Orthez

    En classe radio avec les élèves de 5ème du collège Argote d’Orthez

    Dès le matin, des élèves de 5e encadrés par deux de leurs enseignants, Agnès Carillo et Joël Beney, ont assisté à la plénière, réaliser des interviews et reportages qu’ils ont diffuser en public lors de l’émission spéciale à 16h00.

    Ce fut aussi l’occasion de découvrir en détail ce dispositif pédagogique très porteur.

    La webradio, un outil complet pour l’apprentissage

    Accompagnées par le CLEMI (Centre de Liaison pour l’Education aux Medias et à l’Information), les webradios scolaires se développent un peu partout. Celle d’Argote a été créée à la rentrée 2013.

    Les intérêts pédagogiques sont importants. Selon le CLEMI, « la radio conjugue le travail sur les différents modes d’expression que sont l’oralité et l’écriture avec celui des techniques de création, de production et de diffusion en ligne».

    Toutes les matières enseignées en classe peuvent être exploitées. « Tous les enseignants et tous les élèves travaillent ensemble pour réaliser une émission hebdomadaire à partir des apprentissages en classe et des envies des élèves », explique Agnès Carillo, enseignante en mathématiques et pilote du projet à Argote.

    Cette expérience leur donne de l’aisance à l’oral, de l’assurance et dégage une image valorisante auprès du reste du collège et de l’extérieur.

    A Argote, l’émission est diffusée chaque vendredi en début d’après-midi. Les élèves sont tour à tour animateur, chroniqueur, technicien, reporter. Chacun assume une part de responsabilité pour que tout soit prêt à temps. Les collégiens sont attentivement écoutés par leurs camarades réunis dans la salle polyvalente de l’établissement.

    L’émission est, évidemment, accessible par tous via le site internet du collège Argote

    Plus d’infos :
    Réécouter l’émission spéciale EIDOS 64
    Retrouvez sur le site du CLEMI la liste des établissements engagés et l’actualité des webradios.

     

  • Argos 2.0 : évolution d’un ENT vers le web 2.0

    Argos 2.0 : évolution d’un ENT vers le web 2.0

    Le portail Argos 2.0 et l’application Médiacad illustrent la mutation progressive de l’ENT académique vers les nouvelles technologies web et les nouveaux supports.

    C’est un portail de type ENT qui a évolué vers une notion de web 2.0 c’est à dire avec de l’interactivité, avec un système de widgets, avec de la personnalisation etc.

    Argos est un portail historiquement « âgé » puisqu’il date de 2002-2003 et « il était donc nécessaire de le faire évoluer », explique Stéphane Carasco.

    L’intérêt est de susciter les pratiques et les usages des élèves et donc qu’ils retrouvent au sein de l’espace numérique, des pratiques qu’ils ont quotidiennement.

    L’utilisateur a à sa disposition un certain nombre de paniers de services qu’il choisit de mettre sur son bureau « et qu’il peut agencer comme il le souhaite ».
    « Nous avons également une ouverture possible vers des services propres, c’est à dire que l’élève ou l’enseignant peut personnaliser ses services ; nous venons d’intégrer sur le portail la notion de vidéos, de liens et de flux RSS ».

    En ce sens, Stéphane Carasco compare ces nouveaux outils à un outil tel Netvibes, par exemple.

     

  • En classe avec le LabDisc

    En classe avec le LabDisc

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    Dans un article publié sur le site du collège de Sèvres, les élèves ont utilisé un LabDisc pour mesurer la quantité de CO2 dans l’air expiré.

    Dans la partie « Le fonctionnement de l’organisme », un chapitre est consacré à la respiration, notamment la différence entre la composition de l’air inspiré et de l’air expiré.

    Classiquement on démontre que l’expiration contient plus de CO2 que l’inspiration grâce au réactif du CO2 : l’eau de chaux.

    Ici, l’objectif est de réaliser une expérience assistée par ordinateur (ExAO).

    Le LabDisc permet de réaliser une expérience de manière simple et performante.
    Dans cet exemple, le capteur de ph du LabDisc a été utilisé en liaison avec une tablette. Les données capturées apparaissent en temps réels et ainsi les élèves peuvent « voir le graphique prendre vie au tableau » en direct.

    L’utilisation du dispositif d’ExAO a l’avantage de tracer une courbe en direct : Variation du PH en fonction du temps et d’obtenir un tableau de valeur.
    La diminution du Ph représente l’augmentation de CO2 dans l’eau du flacon.

    Les élèves voient directement le graphique prendre « vie » au tableau. L’utilisation du PH permet aussi de montrer que pour mesurer certains phénomènes, on peut utiliser des moyens indirects.
    On peut réinvestir des méthodes de travail comme le commentaire de courbe et la réalisation d’un compte-rendu.

    Pour aller plus loin :
    On pourrait imaginer des groupes de 4 élèves pour développer l’aspect interactif. Une séance pourrait s’organiser autour de la comparaison des résultats des deux types d’expériences « PH-CO2 et Eau de chaux-CO2 ».

    Plus d’infos : voir la vidéo ici
    Easytis, distributeur spécialisé pour l’éducation, propose des solutions innovantes et connectées,  autour des tablettes en classe.

    Découvrez la gamme de produits GLOBISENS ici.
    Ainsi que des vidéos d’usages des LabDiscs sur la chaîne YouTube de Globisens
    Retrouvez les solutions connectées et mobiles sur le site d’EASYTIS: www.easytis.com et sur les réseaux sociaux ! (Facebook, Twitter, Linkedin…)

  • Nouveauté langues : entraînez-vous à parler naturellement anglais avec un casque

    Nouveauté langues : entraînez-vous à parler naturellement anglais avec un casque

    Il permet d’intégrer plus rapidement le rythme de l’anglais grâce à un filtre dynamique qui accentue les sons, fréquences et accents propres à la langue anglaise.

    Le casque PRONOUNCE est équipé d’une technologie brevetée qui corrige en direct votre voix pour accentuer les sons, les fréquences et les accents propres au rythme de l’anglais. Vous entendez votre propre voix différemment.

    PRONOUNCE s’appuie sur une importante étude de l’Union Européenne réalisée dans 5 Universités. Cette étude prouve que l’apprentissage de l’anglais est 2 fois plus rapide lorsqu’il est accompagné d’un entraînement à la perception sonore avec cette technologie. Le son de votre voix est modifié instantanément grâce à un filtre dynamique. Vous n’avez qu’à parler naturellement pour vous entendre différemment.

    Simple : Utilisez PRONOUNCE pendant vos cours d’anglais ou lorsque vous vous entraînez seul.
    Efficace : Parlez anglais 15 minutes par jour avec PRONOUNCE pour améliorer significativement votre communication.

    Plus d’infos :
    PRONOUNCE, est une marque de la société SOUND FOR LIFE LIMITED, un nouvel acteur dans le développement et la commercialisation de produits éducatifs innovants issus des neurosciences.  Elle a été fondée en 2012 par Thierry Gaujarengues et Grégoire Tomatis,  et met à disposition du grand public un casque innovant, complémentaire à toutes les techniques et méthodes d’apprentissage traditionnelles (app, logiciels, CD et cours avec professeurs, ….) de l’anglais.

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  • L’Agence universitaire de la Francophonie appuie la création de « l’Université Numérique de Côte d’Ivoire »

    L’Agence universitaire de la Francophonie appuie la création de « l’Université Numérique de Côte d’Ivoire »

    Ce projet vise à moderniser le système d’’enseignement supérieur et de recherche du pays par le déploiement des technologies de l’’information et de la communication pour l’éducation (TICE) et de la formation ouverte et à distance (FOAD).

    Le ministre ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, M. Gnamien Konan a sollicité l’expertise de l’AUF pour le démarrage de la phase de création de l’UNCI. La convention de partenariat signée le 12 décembre 2014 confie notamment à l’AUF les missions d’assistance suivantes :

    . l’’établissement d’un inventaire des cours en ligne de niveau universitaire, accessibles gratuitement, et des formations ouvertes et à distance diplômantes et payantes ;
    . la sélection d’une partie de ces cours en adéquation avec les besoins ivoiriens et la formation d’enseignants pour créer des parcours de formation ciblés utilisant les cours en ligne sélectionnés, ou des cours créés par eux, qui seront utilisés par l’UNCI ;
    . la création d’une « fabrique à CLOM / MOOC » pour la production de cours filmés, accompagnée de la formation des enseignants à la conception de ce type de dispositif de formation à distance ;
    . la mise en œoeuvred’’un dispositif de formation en partie à distance en informatique et Internet pour les étudiants de 1er cycle.

    Le projet d’université numérique de Côte d’’Ivoire permettra de faire face au nombre accru d’étudiants entrant dans les cycles d’enseignement supérieur en recourant massivement à la formation à distance au sein des universités et grandes écoles du pays.

    « Le déploiement des TICE est déterminant pour le développement et l’avenir du système ivoiriend’’enseignement supérieur et de recherche qui doit faire face, comme la plupart des pays en émergence, à une massification croissante de ses étudiants. L’Agence œoeuvre depuis de nombreuses années à la promotion de ces outils dans les systèmes éducatifs. Nous sommes donc fiers que les autorités ivoiriennes aient sollicité notre savoir-faire humain et technique pour ce projet ambitieux », indique Bernard Cerquiglini, Recteur de l’Agence universitaire de la Francophonie.

    Pour plus d’’informations : www.auf.org

  • Sciences & Jeux : faire le lien entre l’école, le temps périscolaire, le centre de loisirs… et la maison !

    Sciences & Jeux : faire le lien entre l’école, le temps périscolaire, le centre de loisirs… et la maison !

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    Anthony Romagné crée Sciences & Jeux pour animer la semaine des 4 jours et demi

    Enfant, Anthony Romagné occupait son temps à réaliser des constructions, des décorations, à adapter des jeux à sa façon.

    sciencesetjeux2_030115L’enfant a grandi mais sa passion est restée… Devenu adulte, il crée des contenus d’animations à partir de ses souvenirs d’enfance et devient naturellement animateur auprès des enfants.

    Après avoir débuté dans l’animation sportive, il intervient en accueil de loisirs, lors de séjours touristiques, puis se spécialise sur les temps scolaires et périscolaires en assurant la gestion de sites scolaires et la coordination d’animateurs.

    Depuis 13 ans, il propose ainsi des animations créées sur-mesure, essentiellement axées sur les découvertes des sciences.

     

    Quand je suis devenu animateur, j’ai remarqué que les enfants prenaient beaucoup de plaisir autour des constructions extraordinaires, des expériences scientifiques, des découvertes… Petit à petit, je me suis donc lancé dans l’élaboration d’outils pédagogiques spécifiques pour les écoles et déclinés de façon plus ludique pour les temps hors scolaires.

    En 2012, Anthony Romagné crée le blog Sciencesjeux.com pour partager avec les professionnels de l’enfance et les parents ses idées d’animations. Face au succès remporté tant auprès des enfants que des adultes, il décide de lancer sa société pour proposer en Bretagne, des prestations d’animations à destination des 5-12 ans.

    Découvrir, apprendre, s’amuser et s’adapter aux nouveaux rythmes scolaires !

    Grâce à un programme varié d’animations originales, à la fois pédagogiques et ludiques, Sciences & Jeux s’adapte au rythme de l’enfant pour répondre aux besoins des écoles et structures d’accueil autour d’un maître-mot : la découverte.

    Nos animations peuvent être déclinées sous des aspects plus ou moins éducatifs ou ludiques. Cela permet d’intervenir à la fois dans le cadre du programme scolaire, sur des temps périscolaires ou de loisirs.

    “La fascination et les souvenirs inoubliables qu’en gardent les enfants sont d’autant plus satisfaisants qu’il arrive assez souvent qu’ils ne se rendent même pas compte que certains de ces contenus font partie du programme scolaire“.

    sciencesetjeux_030115Tout en privilégiant les matériaux usagés et le recyclage, Sciences & Jeux propose par exemple :

    – des découvertes scientifiques : volcans, illusions d’optique, etc.
    – des constructions extraordinaires : maquettes médiévales (châteaux, catapultes…), fusées, etc.
    – des activités manuelles ludiques : voitures-ballons, constructions de jeux, land-art, etc.

    Plus d’infos :

    Découvrez toutes les prestations d’animations Sciences & Jeux sur http://prestations-animations-sciences-jeux.com

    En plus des animations sur les temps scolaires, périscolaires et d’accueil de loisirs, Sciences & Jeux intervient également auprès des clubs de sciences, des entreprises, lors de goûters d’anniversaires et d’événements.

    Le blog : http://www.sciencesjeux.com

     

  • Un appel en faveur des formats ouverts dans l’Education Nationale

    Un appel en faveur des formats ouverts dans l’Education Nationale

    Tout enseignant a été un jour ou l’autre confronté à un fichier qu’il ne pouvait pas ouvrir parce qu’il lui fallait une version précise d’un logiciel particulier. Ce type de problème peut être évité en utilisant un format ouvert.

    Mais qu’est ce qu’un format ouvert et pourquoi est-ce important ?

    Selon les auteurs de l’appel, il s’agit de « la possibilité pour tous d’utiliser un document sans aucun asservissement à un logiciel ou à un fournisseur spécifique »,  afin de favoriser le partage des ressources entre les différents  acteurs (enseignants, élèves, parents…) mais aussi d’assurer « l’égalité d’accès » à ces ressources.

    Il est rappelé que les formats DOCX ou XLSX ne sont pas ouverts contrairement aux formats ODT ou ODS que l’on trouve sur des suites bureautiques libres et gratuites comme LibreOffice, Apache OpenOffice ou la suite Calligra.

    Plus précisément, un standard ouvert doit être maintenu par une organisation à but non lucratif avec des procédures d’évolution ouvertes. La façon dont il est décrit doit être intégralement accessible et, s’il contient des brevets, ceux-ci doivent être intégralement reversés sans restrictions.

    Au delà des aspects techniques, la notion de formats ouverts porte des valeurs d’universalité qui sont en phase avec celles de l’Ecole.

    Un format ouvert, c’est la langue commune de l’Ecole à l’ère du numérique. Selon une étude menée par l’association LinuxÉdu, prèt de 90% des documents disponibles sur les serveurs des académies sont dans des formats propriétaires et fermés (voir image). Même si les suites bureautiques libres sont de plus en plus utilisées dans les établissements scolaires, il reste encore des obstacles du côté des administrations.

    Un membre de l’April signale que : « Malheureusement,  nos tutelles nous transmettent des fichiers au formats propriétaires Microsoft ou Adobe et nous sommes donc dans l’obligation, pour des questions de compatibilité, d’installer ces logiciels propriétaires. »

    L’école 3.0 ne doit plus se contenter de compatibilité mais d’interopérabilité.

    Les auteurs de l’appel encourage tous les acteurs de l’éducation nationale mais aussi le grand public à signer et faire signer cet appel.

    Sur des bases techniques, c’est un débat de fond qui est structurant pour l’école numérique. Les auteurs attendent donc du Ministère qu’il impose à tous  » une règle simple et claire :  toute mise à disposition de documents au sein du service public de l’Éducation nationale et tous les échanges de documents  (textes, tableurs, présentations, vidéos, ressources… )  doivent se faire dans des formats de fichiers ouverts et interopérables. »

    Plus d’infos :
    Le site de l’appel est ici : http://formatsouverts.education