Il a en particulier présenté l’offre de service aux industriels composée de trois axes principaux, le conseil et l’expertise sur les projets de développement des usages de ressources, services et outils numériques, la formation de premier niveau et la sélection de ressources pédagogiques fournie avec une description documentaire.
Il a expliqué comment cette offre commençait à se développer rapidement avec la signature de premiers partenariats avec plusieurs acteurs de la filière du numérique éducatif.
Il a aussi rappelé les axes stratégiques en matière d’édition Transmédia (plusieurs médias, supports et contenus mobilisés sur un même thème) ;
il a illustré son propos par la découverte de nouveaux produits de l’offre tels que le Mooc sur la classe inversée, succès de l’année 2015 avec plus de 6 500 inscrits dont 1850 ont participé à des activités de collaboration sur Viaéduc.
Sur le même thème, il a enfin présenté les ouvrages des univers « Agir » Maîtriser » et « Éclairer » comme l’ouvrage « Classes inversées, enseigner et apprendre à l’endroit ! ».
Un prix qui récompense la démarche pionnière et innovante du Livrescolaire.fr et du Loiret
« Depuis 6 ans, nous développons à la fois des technologies éducatives et des contenus pédagogiques sous la forme de manuels scolaires. Nous travaillons aujourd’hui avec plusieurs partenaires (collectivités, établissements scolaires, partenaires privés), dont le département du Loiret, qui souhaitent profiter de cette double expertise » déclare Raphaël Taieb, fondateur du Livrescolaire.fr.
« Campus Numérique est un projet ambitieux et très innovant. Nous le développons en partant des pratiques pédagogiques des enseignants pour créer un outil qui leur facilite la vie, avec pour objectif central la réussite des élèves » complète le fondateur du Livrescolaire.fr.
Campus Numérique déjà déployé dans quatre collèges loirétains
Lancé en septembre dernier, Campus Numérique est déjà utilisé dans quatre collèges du département : Nelson Mandela à Saint-Ay ; Jacques Prévert à Saint-Jean-le-Blanc ; De Gaulle-Anthonioz, Les Bordes et Jean Rostand à Orléans.
Professeurs, élèves, et bientôt parents, retrouvent l’ensemble des services et des contenus dont ils ont besoin : manuels scolaires bien sûr, mais aussi exercices de révision pour le brevet, fiches de révisions, le tout intégré au sein d’une véritable classe numérique. Ainsi, les élèves peuvent discuter avec leurs professeurs (messagerie et tchat), faire leurs devoirs sur la plateforme, accéder aux cours des professeurs, etc. Campus Numérique établit donc un lien entre le collège et la maison.
De leur côté, les enseignants accèdent aux résultats de leurs élèves, peuvent créer leur propre contenu et utiliser tous les services administratifs auxquels ils sont habitués (gestion des notes, réservation de salle, etc.)
« Notre objectif est simple : faciliter la vie des enseignants et proposer une solution simple et complète pour faire du numérique un outil au service de la réussite de tous les élèves. »
[callout]Nous avons assisté à une réunion de travail des chefs d’établissements ou responsables qui coordonnent la mise en place de ce projet d’envergure : décryptage et témoignages.[/callout]
La dynamique de bassin est née du fait que l’académie de Lille est très étendue et comporte de nombreux territoires ruraux ; elle a été découpée en 14 bassins d’éducation.
Avec l’arrivée de l’ENT de Kosmos « Savoirs numériques 59-62 », « l’objectif de départ était de mettre à profit toutes les fonctionnalités de l’ENT sur un territoire défini », explique Philippe Leclercq, Délégué Académique au Numérique dans l’académie de Lille ; d’où le nom d’ENT de bassin.
Rapprocher géographiquement et créer une cohérence de travail à l’échelon du bassin.
Philippe Leclercq, pointe les difficultés de communication à l’intérieur du bassin Artois-Ternois, en partie dues à son hétérogénéité ; il souhaitait trouver un moyen de rendre cohérent le travail partenarial inter-établissements.
« L’idée est de trouver une cohérence possible au travail de partenariat entre les différents lycées, collèges et écoles, qui, avec la mise en place du cycle 3, n’est pas un point à négliger », précise t-il.
Pour Anne Dalmasso, proviseure du lycée Albert Châtelet à St Pol sur Ternoise, l’argument du « rapprochement géographique » via l’usage des outils à leur disposition dans l’ENT et ses fonctionnalités est très important : « apprendre à se connaître géographiquement et parfois même, pour certains chefs d’établissement, les aider à définir ce que représente le bassin ».
Béatrice Briard, IA-IPR sur le bassin parle « d’un bassin à double face ».
Pour les petits établissements en milieu rural, le besoin de mutualiser les ressources et d’échanger avec les collègues est plus que jamais criant.
Christelle Geudin, principale adjointe du collège Pablo Néruda à Vitry en Artois et co-animatrice du CESC (Comité d’Education à la Santé et à la Citoyenneté) de bassin, affiche également un objectif de communication inter-établissements, « pour se faire connaître ».
Cette volonté d’échanger se fait aussi particulièrement ressentir depuis l’annonce de la réforme du collège ; sur ce sujet, l’ENT de bassin prend encore tout son sens.
L’ENT de bassin : un très bon outil pour aider à la mise en place de la réforme du collège.
« Faut-il qu’apparaisse dans les emplois du temps des élèves l’accompagnement personnalisé, les EPI, etc (…). « Plus on harmonise au niveau du bassin, moins on sera dans la concurrence, moins on sera dans la difficulté d’un établissement vis à vis des familles », explique Béatrice Briard.
Pour Grégory Buchelet, principal adjoint du collège Carlin Legrand à Bapaume, la réforme du collège est certes pédagogique mais aussi organisationnelle ; il rejoint en ce sens Béatrice Briard sur l’idée d’utiliser l’ENT de bassin pour passer ce nouveau cap.
Il a notamment mis en place des forums sur certaines sous-rubriques de l’ENT.
Récemment, il a lancé un premier forum questions/réponses sur les EPI (Enseignements Pratiques et interdisciplinaires), qui posent beaucoup d’interrogations au sein de la réforme du collège. Ces forums s’adressent à ses collègues des autres établissements du bassin « afin de voir comment mutualiser les idées pour mettre en place cette réforme ».
Sur la période assez courte d’une année qui nous est donnée pour organiser la réforme du collège, l’ENT de bassin va permettre de collaborer entre collègues d’établissements différents, ajoute t-il.
Un ENT de bassin, c’est aussi pour communiquer avec les parents et les élèves.
Des enquêtes auprès des élèves sont aussi prévues au sein de l’ENT de bassin comme, par exemple, sur le sujet des forums des métiers organisés à l’attention des élèves de 4ème.
Grégory Buchelet a mis en place un formulaire « afin de connaître les représentations des élèves sur les métiers et de connaitre leurs envies ».
Grâce à une nouvelle fonctionnalité de l’ENT, l’envoi du formulaire d’enquête peut être adressé à tous les élèves de quatrième des établissements du bassin.
« De plus, grâce à un outil qui permet d’extraire les réponses sur un fichier Excel, par exemple, chaque établissement est en mesure de traiter les résultats qui le concernent », ajoute Grégory Buchelet.
L’idée finale est d’interroger les élèves avant et après le forum afin d’évaluer si cet événement leur a été bénéfique ou non.
A moyen terme, le projet de l’ENT de bassin est aussi d’ouvrir une partie de cet espace numérique aux familles et notamment, au travers de l’onglet orientation.
De la cohérence territoriale sur des sujets forts et complexes : l’exemple de l’orientation.
« Il s’agit de démystifier le processus d’orientation qui peut être très anxiogène et très complexe aux premiers abords pour les parents », décrit Hélène Zajac, proviseure adjointe du lycée Savary-Ferry à Arras.
Les personnes en charge de cette rubrique ont tenté d’ordonner, de trier et de simplifier au maximum l’information pour qu’elle devienne plus accessible aux parents, qu’il s’agisse du niveau post-troisième, post-seconde ou post-terminale.
« Jusqu’ici, chaque établissement avait sa Conseillère d’Orientation et son CIO et travaillait individuellement ; là, avec ce nouveau portail, nous avons vocation à mutualiser, c’est l’intérêt », souligne Delphine Carton, proviseure adjointe du lycée Gambetta Carnot à Arras.
L’ENT de bassin va vraiment donner une identité au territoire via la cohésion inter-établissements, ajoute Hélène Zajac.
Ce projet d’ENT de bassin a été à l’initiative de Philippe Leclercq, DAN de l’académie et cela semble porter ses fruits puisqu’à ce jour, d’autres bassins d’éducation observent attentivement l’expérimentation Artois-Ternois et réfléchissent à reproduire le modèle.
Pour lui, c’est un projet qui va au-delà des aspects collaboratif et coopératif ; « c’est un véritable travail pédagogique qui est entrain de se mettre en place avec les différents partenaires, sans oublier le rôle très important que nous donnons aux familles, pour chacune de nos actions ».
[callout]Le collège de Sèvres fait partie des 72 établissements connectés parmi 200 collèges retenus par l’Etat pour expérimenter le « Plan National Numérique des Collèges » visant à appréhender et intégrer les nouveaux usages numériques.[/callout]
Les collèges des Hauts-de-Seine ont pris le virage du numérique éducatif avec le programme Environnement Numérique des Collèges Hauts-de-Seine (ENC Hauts-de-Seine) mis en place par le Département en concertation avec les partenaires académiques.
L’ENC Hauts-de-Seine met à disposition des élèves, des parents, des enseignants et des personnels administratifs des collèges, un portail de services, dit Environnement Numérique de Travail (ENT), et des matériels numériques innovants pour les collèges volontaires.
L’ensemble des élèves de 5ème du Collège de Sèvres et leurs professeurs ont été équipés de tablettes numériques entre décembre 2015 et janvier 2016. Ce sont 308 iPad Air qui ont été remis.
L’objectif à terme est de généraliser les usages numériques des élèves en classe comme à la maison, permettant ainsi la réduction des inégalités entre élèves, des fractures d’usages entre les enseignants et les élèves et de faire évoluer les pratiques pédagogiques pour aller vers des usages différenciés.
Le Département a financé l’opération à hauteur de 442 000 €, dont 71 000 € cofinancés par l’Etat.
En 2016, le Département consacre 4,5 M€ en fonctionnement et 2 M€ en investissement à l’ENC Hauts-de-Seine, permettant ainsi d’installer durablement les usages quotidiens du numérique auprès des collégiens. 24,7 M€ en investissement et 12,25 M€ en fonctionnement ont été alloués par le Département à ce dispositif entre 2008 et 2015.
L’ensemble de ces éléments confirment le virage du programme ENC en 2015, avec une évolution d’un « projet ENT » vers une véritable mise en place conjointe entre le Département et l’Etat d’un service public du numérique éducatif.
source texte et images : Département des Hauts de Seine
Dans cet établissement de 1200 élèves et 85 enseignants, le numérique est particulièrement bien présent. A vocation scientifique, l’établissement a toujours été attentif aux équipements ; il sert aussi de site de formation pour les sciences physiques et notamment pour les agents de laboratoire mais également de lieu pour les formations au numérique.
« Cette généralisation, qui se déroule en plusieurs étapes », précise Pierre Salque, proviseur du lycée des Graves depuis cette année, « s’appuie sur quelques collègues dynamiques mais aussi sur des formations à l’intérieur de l’établissement que ces enseignants assurent dès le début de l’année notamment envers les nouveaux professeurs afin de leur présenter l’ENT LéA ».
Fréquence des formations en interne pour une meilleure appropriation de l’ENT LéA et des outils numériques.
Cette stratégie de formation à l’intérieur de l’établissement a été notamment proposée par Luc Vincent : « ce sont des formations courtes, de trente minutes à une heure, mais qui sont proposées très souvent, pour multiplier les temps d’apprentissage et inciter les collègues à venir suivre une formation “clé en main“ ».
Selon Luc Vincent, ce système de formation en interne a permis de développer considérablement les usages.
Tous les cours de Luc Vincent sont déjà sur l’ENT LéA ; cela représente un gros travail de préparation qu’il enrichit un peu plus chaque année.
« La première année, je n’avais déposé que les fiches de cours sur l’ENT ; la deuxième année, j’ai ajouté des QCM et j’enrichis un peu plus chaque année ».
Mettre tous ses cours sur l’ENT : la solution retenue par Luc Vincent.
Pour lui, c’est l’intérêt de l’outil, « de pouvoir travailler progressivement » en agrémentant chaque année ses cours de nouvelles ressources. Prochainement, il a pour projet d’inclure des courtes vidéos en support des fiches de cours.
« Les élèves peuvent voir toutes les activités qui ont eu lieu depuis le début de l’année et au fur et à mesure, j’active d’autres activités qui sont déjà prêtes dans LéA ».
Chaque activité est construite de la même manière de sorte que les élèves prennent vite leurs repères.
Ainsi, une séquence d’enseignement est composée d’ une fiche de cours que M. Vincent introduit en classe, d’un travail à rendre pour la semaine suivante sous la forme d’un projet informatique (déposé dans LéA, corrigé et commenté par l’enseignant directement sur Moodle intégré dans l’ENT) et enfin, une ou plusieurs vidéos pour “se détendre“ sur le thème de la robotique, par exemple.
Avec les cours en ligne sur l’ENT, chaque élève peut choisir son rythme de travail.
Grâce à cette méthode de travail, chaque élève avance à son rythme et, comme le précise Luc Vincent, « certains élèves brillants de terminale cette année parviennent à réaliser la totalité de l’activité sur deux heures alors que d’autres auront à la terminer à la maison ».
Pour lui, cette méthode s’assimile à une forme de classe inversée ; à terme, en classe, ils ne feront, normalement, que du projet.
Luc Vincent travaille de cette manière avec ses élèves de terminale option ISN et également avec ses élèves de seconde sur l’option Informatique et Création Numérique qui, par contre, ont besoin de plus d’encadrement. « Il faut même prendre soin de faire passer un élève au tableau qui va se connecter et chercher lui-même l’information devant ses camarades ; il est nécessaire de leur apprendre à chercher l’information ».
L’ENT, un outil de partage, d’échanges et de suivi.
Il se sert beaucoup de l’outil de suivi des élèves qui lui permet de savoir si les activités et donc les documents qu’il a déposés sont consultés, par quels élèves etc.
« Par exemple, je peux identifier les élèves qui consultent un peu moins les documents et j’ai l’outil équivalent sur les QCM ».
Ce partage, qu’il réalise avec les élèves, pourrait aussi être envisagé de la même manière avec d’autres enseignants de la même discipline pour du co-enseignement.
« Nous pourrions nous donner en tant que collègues, des droits équivalents sur l’objet », ce qui signifie que Luc Vincent est tout à fait prêt à partager ses cours avec d’autres professeurs qui pourraient eux-mêmes les modifier ; « et imaginer un cours commun entre un établissement bordelais et un établissement palois ».
Aujourd’hui, il réalise ce co-enseignement au sein de son établissement avec les enseignants de physique car, d’après lui, « ce n’est pas encore quelque chose que l’on peut envisager de façon massive au niveau de l’académie ; ça ne pourra être que des expériences individuelles ».
Pour Pierre Salque, le chef d’établissement, la réussite des élèves passe aussi par la mise à disposition d’un bon équipement de travail ; il entend par là, le matériel informatique, les réseaux et le débit Internet et enfin l’ENT qui, lorsque les conditions matérielles sont réunies, comme c’est le cas au lycée des Graves, contribue largement à cette fluidité de travail.
Le collège Marcellin-Albert à Saint Nazaire d’Aude et le collège Jules-Verne à Carcassonne ont été sélectionnés par le l’académie de Montpellier et par le Conseil départemental de l’Aude pour participer à l’appel à projets national « Collèges numériques et innovation pédagogiques », avec 9 autres collèges de l’académie.
Les établissements sélectionnés pour expérimenter ce plan numérique, bénéficient pendant 3 ans de moyens financiers et matériels spécifiques. Avec cette remise de tablettes (financées par l’Etat par le Conseil départemental de l’Aude), c’est toute une dynamique numérique qui se met en place dans les collèges.
L’académie de Montpellier s’est engagée à :
former les enseignants au numérique éducatif ;
permettre les temps de concertation nécessaires en allouant des moyens supplémentaires ;
financer l’acquisition de ressources pédagogiques numériques associées à hauteur de 11 000€ soit 30 € par élève et 30€ par enseignant ;
financer l’acquisition des tablettes pour les deux collèges préfigurateurs de l’Aude à hauteur de 108 000€.
Le Département de l’Aude s’engage à :
Adapter les infrastructures des 2 collèges concernés afin de leur permettre
de bénéficier d’un débit internet de 10 Méga adapté à l’usage du numérique en classe
d’une couverture réseau sans fil (Wifi).
Au total, le montant des travaux nécessaires s’élève à 126 500 €.
financer les équipements mobiles (tablettes) pour les deux collèges préfigurateurs de l’Aude à hauteur de 160 000€
Cette action expérimentale est en totale cohérence avec la politique du Département en faveur du développement de l’informatique et de l’essor des nouvelles technologies dans les collèges. Outre son soutien aux établissements impliqués dans le plan numérique national, le Département intervient autour de plusieurs axes qui concernent le câblage des établissements (190 000€ investis en 2015), plus d’1M€ d’investissement en matériel (micro-ordinateurs fixes, portables, serveurs, classes mobiles,…) au cours des 4 dernières années, leur maintenance, les Espaces Numériques de Travail et le débit internet.
L@bels numériques
Les L@bels numériques collège renforcent le partenariat entre l’Académie et le Départemental en matière de développement du numérique éducatif, grâce à une feuille de route partagée pour une politique territoriale cohérente. Ils récompensent les établissements les plus impliqués dans le numérique, qui bénéficient à ce titre d’un accompagnement de leurs projets pédagogiques numériques, en particulier pour la formation des enseignants.
Dans l’Aude, onze collèges ont obtenu en 2016 le label niveau 1, quatre obtiennent le label niveau 2, et un reçoit le label niveau 3, ce 3e niveau étant le plus élevé.
Denise Saint-Pé, Vice-Présidente en charge de l’Education au Conseil départemental et Nicolas Patriarche, élu au Conseil départemental et Président de l’Agence du Numérique 64 développent les principaux points afférant à cette politique dynamique.
« Notre souci est de baser notre intervention, certes matérielle, sur la construction de projets, c’est pourquoi nous faisons des appels à projets auprès de nos 48, bientôt 49 (ouverture prochainement du collège innovant de Pau), collèges publics et leurs équipes enseignantes », explique Denise Saint-Pé.
Bien qu’ayant principalement un rôle de financeur, le CD 64 a toujours eu un regard sur les usages ; c’est aussi pour cela que l’Agence du Numérique 64, soutenue par le Conseil départemental et en partenariat avec Canopé, organise chaque année les rencontres EIDOS 64 dont le public d’enseignants, pour ne citer qu’eux, ne cesse de croître (534 participants sur la journée du 27 janvier 2016 à Bayonne).
« Avec l’organisation d’EIDOS, je trouve que le Conseil départemental est vraiment dans son rôle de synergie entre Education Nationale et compétences du Conseil départemental en matière d’Education », conclut Denise Saint-Pé.
Philippe l’avoue : à l’arrivée du numérique en classe, il s’interrogea sur l’usage ; sa réflexion est partie de l’outil et de ce qu’il pourrait faire avec.
« Très rapidement, je me suis rendu compte que c’était l’inverse qu’il fallait faire à savoir : j’ai des objectifs pédagogiques très précis donc, soit j’utilise une feuille de papier de manière classique, soit j’utilise le numérique qui me permettra de faire différemment ».
Aujourd’hui, Philippe Mallard n’utilise pas encore tous les outils disponibles dans l’ENT LéA, mais il développe de plus en plus de nouvelles pratiques comme, par exemple, l’utilisation du WIKI ou travail collaboratif ou encore la construction de QCM avec Moodle.
« Ce que je teste cette année, c’est la réalisation du QCM par les élèves ».
Avec l’ENT LéA, on change aussi les habitudes des élèves.
L’objectif est que les élèves reprennent les cours en préparant des questions pour leurs camarades. A chaque cours, deux élèves ont la charge de ce travail ; à la fin de l’année, une vraie banque de questions est donc à la disposition des élèves.
Pour ces élèves de terminale L comme Paul, « cela permet d’avoir des outils pour réviser tout au long de l’année et avant les épreuves du BAC ».
Pour le travail collaboratif, l’enseignant a choisi le thème du “téléphone portable, objet de la mondialisation“ sous forme d’étude de cas. A partir d’un ensemble documentaire, les élèves doivent trouver les informations qui leur sont utiles et produire une synthèse. C’est précisément deux élèves qui réalisent ce travail alors que le reste de la classe travaille de manière classique.
« Habituellement, j’aurais donné ce travail à faire par chaque élève ou par groupe en îlots puis on aurait corrigé en classe (…). L’objectif est de développer leur autonomie mais aussi de favoriser les échanges en classe ».
Se construire un argumentaire et l’exprimer en classe autour d’un débat : un des intérêt du travail collaboratif.
En effet, une fois le travail terminé à la maison, les deux camardes le présentent au tableau numérique devant toute la classe qui connaît le sujet puisque chacun a réfléchi de manière individuelle. Après la classe, les deux élèves reprennent leurs notes en complétant avec ce qui a été dit pendant les échanges et produisent un document final.
Ce qui est intéressant, c’est tout l’historique du travail collaboratif jusqu’à la version finale.
Apolline, élève en terminale L, reconnaît que cette manière de travailler est toute nouvelle pour elle et que c’est plutôt positif.
Des points positifs que l’enseignant relève également comme : apprendre à travailler en autonomie, dynamiser la classe par les échanges ou encore valoriser des élèves qui sont un peu plus en difficultés.
« Ce travail se fait sur la base du volontariat et ce ne sont pas forcément les élèves les plus à l’aise qui se lancent ».
Pour lui, il est important que les élèves travaillent réellement de façon collaborative « parce que le travail de groupe autour d’une table n’est pas toujours du travail collaboratif », souligne t-il.
Naturellement, les élèves vont collaborer via les réseaux sociaux « puisqu’ils n’utilisent presque plus la messagerie » ou via les SMS. L’ENT n’est donc pas un outil qu’ils vont privilégier et c’est donc à chaque enseignant de les aider à s’en emparer, en déposant des documents, par exemple, ou en proposant un travail collaboratif comme le fait Philippe Mallard.
Cet enseignant est bien conscient qu’il existe bien d’autres plateformes peut-être plus attrayantes mais le gros intérêt d’un outil ENT comme LéA, « c’est que les données sont sécurisées ».
Et puis, surtout, ce sont des élèves de terminale qui vont aller à l’université et seront rapidement confrontés à Moodle ; c’est donc un bon moyen de les préparer à la fac, conclut-il.
Le comité régional académique (CoRéa), sous la présidence du recteur de région académique a vocation à se réunir une fois par mois avec les secrétaires généraux d’académie, et en fonction de l’ordre du jour, les proches collaborateurs des recteurs.
Ce comité régional, prévu par le décret du 10 décembre 2015, est l’instance qui permet de construire collégialement les orientations stratégiques dans les domaines qui nécessitent une coordination avec la nouvelle région et les services de l’Etat. Les politiques éducatives concernées sont la formation professionnelle et l’apprentissage, l’orientation tout au long de la vie, la lutte contre le décrochage scolaire, l’enseignement supérieur, la recherche et les contrats de plan État-Région, le numérique éducatif et l’utilisation des fonds européens.
Pour l’exercice de ses compétences propres et pour le bon fonctionnement du comité régional académique, le recteur de région académique dispose d’un service pour les affaires régionales (SAR). Ce service sera placé auprès du secrétariat général de l’académie de Montpellier et sous la responsabilité d’un secrétaire général adjoint qui en assurera la coordination et l’animation. Le service pour les affaires régionales a un rôle de coordination des deux académies dans les domaines de compétence du comité régional académique.
Gérer le consentement
Pour offrir les meilleures expériences, nous utilisons des technologies telles que les cookies pour stocker et/ou accéder aux informations des appareils. Le fait de consentir à ces technologies nous permettra de traiter des données telles que le comportement de navigation ou les ID uniques sur ce site. Le fait de ne pas consentir ou de retirer son consentement peut avoir un effet négatif sur certaines caractéristiques et fonctions.
Fonctionnel
Toujours activé
L’accès ou le stockage technique est strictement nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de permettre l’utilisation d’un service spécifique explicitement demandé par l’abonné ou l’utilisateur, ou dans le seul but d’effectuer la transmission d’une communication sur un réseau de communications électroniques.
Préférences
L’accès ou le stockage technique est nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de stocker des préférences qui ne sont pas demandées par l’abonné ou l’internaute.
Statistiques
Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement à des fins statistiques.Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement dans des finalités statistiques anonymes. En l’absence d’une assignation à comparaître, d’une conformité volontaire de la part de votre fournisseur d’accès à internet ou d’enregistrements supplémentaires provenant d’une tierce partie, les informations stockées ou extraites à cette seule fin ne peuvent généralement pas être utilisées pour vous identifier.
Marketing
L’accès ou le stockage technique est nécessaire pour créer des profils d’internautes afin d’envoyer des publicités, ou pour suivre l’utilisateur sur un site web ou sur plusieurs sites web ayant des finalités marketing similaires.