Catégorie : ACTION PUBLIQUE

  • L’académie de Montpellier engagée à 100% dans le modèle pédagogique de classe inversée

    L’académie de Montpellier engagée à 100% dans le modèle pédagogique de classe inversée

    L’académie de Montpellier est bien consciente des enjeux des nouveaux modèles pédagogiques utilisés aujourd’hui par les enseignants pour renouveler leurs pratiques et améliorer les apprentissages des élèves. La classe inversée, qui en fait partie, est encouragée à 100% par l’académie au travers du plan académique de formation, d’outils comme la plateforme S@fire sur l’ENT et d’actions comme le séminaire annuel académique sur le numérique éducatif ou encore le partenariat avec la semaine CLISE 2017.

    « Nous remarquons un intérêt croissant pour cette pratique pédagogique qu’est la classe inversée », explique Mathieu Ruffenach, Délégué Académique au Numérique.

    Il note en effet cet intérêt croissant, toute discipline confondue, au travers du plan académique de formation.
    La volonté de l’académie est bien d’accompagner les enseignants qui souhaitent se « lancer » dans ces nouvelles pratiques. Aussi, au-delà de la formation, l’académie tient à mettre à disposition des outils allant en ce sens.

    Avec l’ENT académique, les enseignants ont déjà un environnement qui les aident à compiler des ressources pour être disponibles pour leurs élèves.

    « Nous avons aussi développé un espace sur l’ENT, S@fire, qui permet la mutualisation de capsules vidéo, d’exercices ou d’activités élèves ».

    Ce sujet autour des nouvelles manières d’enseigner est central pour l’académie, argumente Mathieu Ruffenach ; il occupera aussi une place de marque sur le prochain séminaire académique sur le numérique éducatif qui aura lieu jeudi 30 mars 2017 autour du thème « l’Espace et le Temps des apprentissages à l’ère du numérique ».

    Enfin, l’académie de Montpellier est partenaire de la semaine de la CLISE 2017, du 30 janvier au 04 février.

    « Il y a une volonté forte de l’académie de s’inscrire dans cette dynamique », souligne Mathieu Ruffenach.

    Frédéric Davignon (@freddav sur Twitter), collaborateur à la DANE de Montpellier, a la mission d’organiser la CLISE 2017 dans l’académie. Aussi, si vous êtes intéressé pour y participer, n’hésitez pas à prendre contact avec lui !

    Source vidéo : Extraits de la vidéo sur S@fire réalisée par Emmanuel Rémy, DANE Académie de Montpellier

  • PIX, la nouvelle plateforme d’évaluation et de certification des compétences numériques, tout public!

    PIX, la nouvelle plateforme d’évaluation et de certification des compétences numériques, tout public!

    PIX n’est pas un acronyme alors ne cherchez pas à quoi rattacher ces 3 lettres ! C’est juste le nom de cette nouvelle plateforme qui verra le jour très prochainement et qui s’adresse à tout citoyen francophone qui voudra évaluer et améliorer ses compétences numériques.

    De manière plus ciblée, c’est aussi un formidable outil de formation pour les enseignants et autres membres de la communauté éducative comme l’explique Benjamin Marteau, directeur du projet PIX, dans l’interview ci-contre.

    PIX est développée selon la méthodologie agile des « Startups d’Etat » dans le cadre d’un partenariat entre tous les acteurs du ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et la Recherche, le Conseil national éducation-économie et le secrétariat général à la modernisation de l’action publique.

    PIX débarque après les pionniers que sont le B2i et le C2i et profite des expériences acquises « pour faire un nouveau dispositif qui va rassembler tout le monde », souligne Benjamin Marteau.

    Nathalie Denos, enseignante-chercheure en informatique à l’Université Grenoble-Alpes, a longtemps travaillé au sein du Ministère de l’Education Nationale sur la certification C2i « qu’il était nécessaire de repenser ».
    Aujourd’hui, elle est détachée sur le projet PIX.

    « L’occasion est justement de repenser la certification C2i dans ce contexte du projet PIX qui permet une vision beaucoup plus intégrée de cette question des compétences numériques ».

    PIX, le résultat de plusieurs constats

    « L’idée de départ du projet PIX est plurielle », déclare Benjamin Marteau.

    Au Conseil national éducation-économie dans lequel travaille Benjamin Marteau, le constat a été fait d’un manque de repères avéré sur les compétences numériques, « les compétences numériques clés qui font partie d’un bagage pour l’honnête homme ou l’honnête femme du 21ème siècle ».

    D’autre part, il s’est avéré aussi que les dispositifs existants, B2i et C2i se sont développés dans un cadre franco-français. A l’échelle européenne, que ce soit pour le monde professionnel que pour la mobilité des étudiants français, « il est primordial d’avoir des certifications qui soient reconnues au-delà de nos frontières ».

    Les équipes du projet PIX ont donc travaillé autour d’un cadre de référence européen, qui comporte huit niveaux.

    PIX, pour qui ?

    Il n’est donc pas uniquement question des élèves ou des étudiants mais bien des compétences numériques de n’importe quel professionnel et plus largement, de tout citoyen.

    C’est une formation tout au long de la vie pour tout public.

    Benjamin Marteau explique que le projet vise deux grandes familles d’utilisateurs :
    . Les utilisateurs principaux qui sont représentés par tout individu francophone
    . Les prescripteurs qui bénéficieront d’un accès dédié ; ils peuvent être enseignants, des enseignants-chercheurs ou encore des employeurs.

    « L’accès dédié est créé dans le but d’accompagner les efforts de formation ; savoir de quelle compétence numérique on parle et où en sont les publics que j’ai besoin de former ».

    PIX, pourquoi ?

    La formation démarre au niveau de la 4ème au collège et va courir jusqu’au monde professionnel et au-delà.
    « N’importe quel citoyen pourra aller sur PIX et se positionner, mesurer ses compétences numériques, les développer et les valoriser ».
    La plateforme s’adresse, il est vrai, qu’aux citoyens au-dessus de l’âge de 13 ans (niveau 4ème) ; question qui s’est posée « à la fois d’un point de vue des capacités cognitives qu’on attend de ces publics », explique Nathalie Denos.
    La forme des épreuves doit pouvoir s’adapter à tout public et il n’était pas possible de mettre à disposition des épreuves dédiées par tranche d’âge, « ce qui aurait augmenté la complexité du problème qui est déjà suffisamment touffu pour ne pas en rajouter », souligne t-elle.

    Mesurer ses compétences numériques,

    « c’est, au travers d’un premier test de positionnement, d’avoir un score, sur 1024, car on peut marquer jusqu’à 1024 PIX ; et surtout d’obtenir de ce résultat, un profil de compétences ».

    Il y a 16 sous-domaines de compétences comme, par exemples « la recherche d’information et l’organisation d’une veille », « tout ce qui relève de la protection et de la sécurité », ou « encore des questions plus techniques ».

    Ce qui est intéressant, c’est que le dispositif ne s’arrête pas à l’évaluation des compétences ; « vous pouvez également continuer à progresser ensuite ; c’est à la fois exigeant et bienveillant, pour reprendre la logique de la Refondation de l’Ecole », souligne Benjamin Marteau.
    Vous pouvez donc continuer à gagner de plus en plus de PIX dans les différents domaines…

    Avec PIX, comment valoriser ?

    Pour vraiment valoriser des compétences, il faut qu’il y ait un certificat.

    Le dispositif PIX, actuellement en développement, songe à plusieurs options : venir valider ses compétences dans un centre agrée par le Ministère de l’Education Nationale qui peut être un collège, un lycée ou autre ou aussi via des solutions de proctoring, c’est à dire de la certification à distance sur le modèle utilisé par France Université Numérique, « ProctorU ».

    PIX, avec quels outils ?

    Toutes les applications utilisées par PIX ne sont pas encore arrêtées puisque le projet est encore en méthode « agile ».
    « Nous sommes très attentifs à ce que l’expérience utilisateurs soit bonne », précise Benjamin Marteau.

    Sur l’interrogation de pouvoir utiliser PIX avec son Smartphone, le site est Responsive, mais certaines épreuves seront plus faciles à réaliser sur ordinateur, « comme par exemple, une épreuve sur un tableur, qui reste un peu « sport » à réaliser sur une tablette ou un Smartphone », souligne Benjamin Marteau.

    Il rappelle la philosophie de PIX qui est que chacun puisse utiliser ses propres outils : ses logiciels, ses matériels… comme dans la « vraie vie »,

    « car on pense aussi que nous aurons une meilleure qualité d’évaluation en faisant ce choix-là », ajoute Benjamin Marteau.

    PIX et Big Data

    Le projet PIX s’intéresse également au traitement des données occasionnées par tous ses futurs utilisateurs.

    « Sur le Big Data, nous souhaitons les ouvrir au maximum à la Recherche et à la statistique publique », explique Benjamin Marteau.

    Les équipes souhaitent donc se rapprocher et travailler en collaboration avec la CNIL, avec l’INSEE, avec l’OCDE etc.

    Sur l’aspect Recherche, « le projet PIX pourrait être un terrain de jeu pour les chercheurs et nous souhaitons vraiment le favoriser ; c’est, dès le départ, dans l’esprit du projet ».

    Nathalie Denos souligne en effet l’enjeu d’intérêt de la production de toutes ces données qu’elles qualifient de « microscopiques » par rapport à une forme d’apprentissage et d’évaluation, « autant de données qui alimentent le domaine des Learning Analytics, dont sont friands tous les chercheurs qui explorent ce domaine aujourd’hui ».

    Le projet PIX démarrera à la rentrée 2017 sur les aspects évaluation des compétences, « pour, dans un premier temps, obtenir son profil de compétences ». Ensuite, plusieurs fonctionnalités viendront s’ajouter au dispositif de démarrage.

    C’est bien aussi tout l’enjeu du projet PIX : qu’il évolue tout comme évolue le numérique chaque jour.

    Plus d’infos :

    Aller sur la version Beta du projet PIX : https://pix.beta.gouv.fr
    Sur les Startups d’Etat : https://beta.gouv.fr/startups.html

  • L’expérimentation ProFan menée dans les académies de Montpellier et de Toulouse

    L’expérimentation ProFan menée dans les académies de Montpellier et de Toulouse

    Le renouvellement de la formation professionnelle s’impose comme un enjeu majeur pour faire face aux défis du travail dans un univers numérique. C’est l’objet de l’expérimentation ProFan, inscrite dans le cadre général de l’action « Innovation numérique pour l’excellence éducative » du Programme d’investissements d’avenir.

    Jean-Marc Monteil, ancien recteur, chargé de mission national pour le Numérique, a animé mercredi 23 novembre, la réunion de lancement du projet ProFan, dans les académies de Montpellier et de Toulouse.

     Des inspecteurs référents académiques et des chefs d’établissements (expérimentateurs ou témoins), accompagnés des directeurs délégués aux formations professionnelles et technologiques (DDFPT) ainsi que d’enseignants impliqués dans le projet ProFan, ont été conviés à participer à cette demi-journée.

    Conçue dans le cadre de la mission confiée au recteur Jean-Marc Monteil, l’expérimentation ProFan, se donne pour ambition de promouvoir de nouveaux contextes d’apprentissage et d’enseignement afin de favoriser l’acquisition de compétences nouvelles pour répondre aux exigences des métiers du futur.

    Source : Direction de la communication AC Montpellier

    Extraits du BO de l’Education Nationale paru le 10 novembre 2016 :

    Si avec le développement du numérique dans l’ensemble des secteurs d’activité, des emplois nouveaux vont être effectivement créés, d’autres seront détruits par l’automatisation et la digitalisation des processus de production, de gestion et d’administration. Alors que les métiers futurs n’ont pas encore livré leurs contenus, l’introduction du numérique dans la plupart des activités professionnelles met dès à présent en évidence des modifications comportementales profondes dans le monde du travail.

    Ainsi, le changement dans les relations hiérarchiques traditionnelles au sein des organisations vers des relations plus transversales, remet en question les modes de communication et de collaboration. De même, la fragmentation des tâches par l’automatisation, fait place désormais à la prise d’initiative et à la supervision des processus d’exécution en mobilisant des capacités de représentation et de traitement de l’information. Se trouve ainsi valorisée une approche cognitive de l’acte professionnel. Enfin, en favorisant les échanges réticulaires (au sein d’espaces qui fonctionnent en réseau), le numérique invite à la polyvalence et à des compétences à interagir augmentées.

    Le renouvellement de la formation professionnelle s’impose donc comme un enjeu majeur pour faire face aux défis du travail dans un univers numérique.

    C’est l’objet de l’expérimentation ProFan, dont la mise en œuvre et le financement s’inscrivent dans le cadre général de l’action « Innovation numérique pour l’excellence éducative » du Programme d’investissements d’avenir.

    à lire ici : www.education.gouv.fr

  • 22 lauréats e-FRAN et après ?

    22 lauréats e-FRAN et après ?

    Jean-Marc Monteil était au micro de Ludomag sur le salon Educatec-Educatice pour évoquer avec nous, la « suite des évènements » avec les 22 lauréats de l’appel à projets e-FRAN.

    « L’objectif du programme e-FRAN est de voir si l’outil numérique peut être asservi à des fins de l’amélioration de l’enseignement et des apprentissages« , résume Jean-Marc Monteil sur la mission qui lui a été confiée.

    Pour cela, une sélection de candidats a été lancé le 12 octobre 2015 pour la première vague de l’appel à projets qui a enregistré 66 candidatures déposées sur le site de la Caisse des dépôts et consignations, opérateur de l’action « Innovation numérique pour l’excellence éducative ». Des projets qui ont fédéré plus de 650 partenaires (écoles ou établissements scolaires, laboratoires de recherche, universités et établissements d’enseignement supérieur, ESPE, Canopé, entreprises de la EdTech, associations, collectivités territoriales).

    Aujourd’hui, 22 projets ont été retenus et « ces projets associent naturellement le modne de la Recherche qui est au coeur du processus, le monde de l’éducation et le monde « industriel », celui des « starts-up«  ».

    Il y a une grande diversité de projets dont Jean-Marc Monteil tente de décrire les différentes caractéristiques dans la vidéo ci-contre.

    Il évoque bien sûr l’objectif final de cette mission qui est de dynamiser la Recherche mais surtout de faire travailler des chercheurs au bénéfice de l’ensemble de la communauté éducative.

    « C’est un appel à projets compétitif à vocation solidaire ».

    jmmonteil_efraneducatice2

    Plus d’infos :

    voir aussi les articles à ce sujet : Appel à projets e-FRAN : neuf projets sélectionnés lors de la première vague.
    et sur le site de la caisse des dépôts Espaces de Formation, de Recherche et d’Animation Numériques (e-FRAN) où vous trouverez la liste des 22 lauréats.

     Source Visuel : Copyright Caisse des Dépôts

  • Un prix Territoria d’Or récompense la Ville d’Elancourt pour son école numérique

    Un prix Territoria d’Or récompense la Ville d’Elancourt pour son école numérique

    Jean-Michel FOURGOUS, Maire d’Elancourt, a reçu mercredi 23 novembre 2016, le prix Territoria d’Or pour son école numérique.

    Docteur en psychologie sociale, Jean-Michel FOURGOUS a beaucoup travaillé, comme chercheur au CNRS et à l’Education nationale, sur l’amélioration de la pédagogie et la lutte contre l’échec scolaire. Il est l’auteur de deux rapports parlementaires sur le numérique à l’école.

    Le prestigieux prix Territoria d’Or vient récompenser les résultats de plus dix années de réflexion et de travail au service de l’innovation et du développement du numérique à l’école.

    Le Maire d’Elancourt, Jean-Michel FOURGOUS, a fait il y a 10 ans un pari visionnaire et audacieux : lutter contre l’échec scolaire grâce au numérique.

    « Alors qu’on les pensait inconciliables, j’ai voulu allié l’école et l’innovation. Notre expérience numérique a démontré à quel point les deux sont, au contraire, parfaitement complémentaires. », déclare Jean-Michel FOURGOUS.

    Cette politique éducative est devenue la priorité de la Ville d’Elancourt. Nous voulions bâtir une école du futur qui lutte concrètement contre les inégalités et qui remette tous nos élèves sur le chemin de la réussite scolaire.

    [info]Aujourd’hui, l’école numérique à Elancourt, c’est :
    2500 tablettes numériques, de la maternelle au collège
    100 % des classes équipées en tableaux numériques
    50 robots (Nao et Thymio) pour apprendre à programmer
    700 élèves bénéficient de visio-conférences en anglais[/info]

    La culture numérique des enfants d’Elancourt est bien supérieure à la moyenne nationale. Cette appropriation et cette maîtrise de l’outil numérique sont une véritable chance qui facilitera leur intégration dans le monde professionnel de demain.

    La Ville d’Elancourt poursuit sans relâche sa politique numérique pionnière au service de l’excellence dans nos écoles. Cette politique volontariste a fait d’Elancourt un véritable laboratoire pour l’Education nationale.

    « Nous pouvons être fiers de ce prix Territoria d’Or 2016, 23ème récompense au palmarès d’Elancourt. »

     Source : ville d’Elancourt

  • #HackEduc 2ème édition

    #HackEduc 2ème édition

    Pour la seconde fois, le ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche a organisé avec ses opérateurs (Canopé, Cned, Onisep) durant le salon Educatec-Educatice  #HackÉduc, le Hackathon de l’Éducation nationale pour la création de ressources numériques par les enseignants, pour les enseignants.

    La Direction du numérique pour l’éducation porte l’innovation des enseignants pour les enseignants au coeur de l’#EcoleNumérique.

    Cette 2nde édition à permis de primer 5 initiatives, au travers de 5 prix.

    hackathon_educatice

    Prix du Jury

    Remis par le ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche et Canopé.

    Pour leur projet intitulé « BlaBla School » : Portail participatif et réseau solidaire d’entre-aide entre élèves via l’espace sécurisé de l’ENT.

    Bénédicte Pugin (Enseignante – Académie de Strasbourg ), Jérémie LUTZ (PRNE – Académie de Strasbourg), Damien LEBEGUE (Enseignant à Reims) et Sébastien HAMON (MENESR/DNE/MiCom).

    Prix de la mobilité dans les apprentissages

    Remis par le CNED.

    Pour leur projet intitulé « POTT » : Application qui apprend à l’élève à être autonome en lui fournissant une aide personnalisée et évolutive en fonction de son profil, du lieu, de l’heure, de son emploi du temps et de ses propres usages.

    Sophie BOCQUET (Académie de Rouen), David CLAUDE (Académie de Poitiers), Gabrielle BOUR (Académie de Créteil), Stéphane TOURNEUR (Académie de Rouen) et Isabelle SOUVETON (Réseau Canopé).

    Prix de l’ergonomie

    Remis par l’Onisep

    Pour leur projet intitulé « Regarde mes progrès » : Application qui permet de valoriser les progrès des élèves du premier degré, auprès de l’Ecole et de sa famille. Elle s’appuie sur la métaphore d’un monde virtuel qui se développe au fur et à mesure de l’acquisition des compétences du socle.

    Laurent HOLZMAN (Académie de La Réunion), Anne-Cécile GABARROU (Académie de Besançon), Tariq KARRA (Académie de Nice), Pierre CADEOT (Académie de La Réunion) et Samuel LIAIGRE (Académie de Versailles).

    Prix de la création originale

    Remis par Canopé

    Pour leur projet intitulé « Patrimoine GO » : Application de géolocalisation qui permet de valoriser le quotidien, c’est-à-dire le patrimoine local de l’élève et de réduire la fracture culturelle. Permettre aux élèves de créer un parcours pédagogique en (re)découvrant activement le patrimoine local par le biais de chasses au trésor.

    Francis VAUTROT (Académie de Reims), Valéry TSCHAEN (Académie de Nantes), Olivier LAGAY (Académie d’ Aix-Marseille), Daniela BRUN (Académie de Versailles) et Cyril MISTRORIGO (Académie de Limoges).

    Prix du Hackathon en Académie

    Remis par la DNE (Direction du Numérique pour l’Education).

    Pour leur projet intitulé « MUP – Meet up project » : MUP (Meet Ur Project), propose de mettre en réseau les données, le savoir et la créativité.  Il utilise la puissance du réseau social au service de la connaissance dans une dynamique de projets.

    Xavier GARNIER, Hélène PAUMIER, Matthieu BONHOURE, Zoé LORIOUX-CHEVALIER et Camille GREATORE.

    source article : eduscol

     

  • Non au harcèlement

    Non au harcèlement

    Armande Le Pellec Muller, recteur de la région académique Occitanie, recteur de l’académie de Montpellier, chancelier des universités, a présidé la journée « Non au harcèlement », organisée en partenariat avec la MAE et les associations engagées Hope for Education, E-enfance et Le Refuge.

    Dire NON au harcèlement, un engagement de l’académie de Montpellier

    Le programme de cette journée de mobilisation, placée sous le signe de la coopération entre adultes et élèves, répondait à un objectif de valorisation des actions mises en place par les écoles et les établissements de l’académie de Montpellier en faveur de la lutte contre le harcèlement.

    Le recteur a participé à une conférence de presse au cours de laquelle des élèves reporters l’ont interrogé sur la problématique du harcèlement aussi bien en milieu scolaire que dans le cyberespace.

    Parallèlement, des témoignages d’élèves, des réalisations audiovisuelles et des initiatives prises par plusieurs collèges et lycées de l’Académie de Montpellier ont été présentées tout au long de la journée.

    S’appuyant sur une citation d’Edmond Burke, un parlementaire britannique qui disait dès le 18ème siècle que « pour triompher, le mal n’a besoin que de l’inaction des gens de bien« , le recteur de l’académie a invité les jeunes, et l’ensemble des équipes éducatives à se mobiliser contre ce harcèlement, et à rompre la loi du silence.

    « Ne faites rien, ne dites rien, et vous permettrez au mal de se produire, et de se reproduire encore. » Armande Le Pellec Muller, recteur de la région académique Occitanie, recteur de l’académie de Montpellier, chancelier des universités.

    Des mesures pour lutter

    Le plan d’action se poursuit autour de 4 axes : sensibiliser, prévenir, former des équipes d’encadrement et prendre en charge les victimes.

    Pour lutter contre le fléau du harcèlement et du cyber harcèlement, de nombreuses mesures existent :

    – un numéro vert, le 3020, pour signaler des faits de harcèlement

    – un site internet « Non au harcèlement » et une page Facebook qui proposent des ressources d’information et des ressources pédagogiques pour travailler ce sujet en classe et avec la classe

    – un partenariat renforcé sur ce sujet avec les autres acteurs concernés, associations, collectivités, et au premier chef les parents d’élèves.

    – un prix « Non au harcèlement », en partenariat avec la MAE, qui entre dans sa 4e année et connaît un important succès.

    – La présence dans chaque département de l’académie d’un référent « harcèlement », qui a reçu une formation appropriée, et qui est prêt à intervenir dès qu’un cas de violence physique, verbale ou psychologique lui a été signalée, que ce soit à partir du numéro vert national (3020) ou à partir du numéro vert académique (0 800 009 634).

    – La formation des personnels : un dispositif de formation qui a permis de former en 2015-216 plus de 150 directeurs d’école.

    – Une campagne annuelle de sensibilisation, dont cette journée constitue le lancement, car c’est de l’engagement de chacun, et en particulier des élèves, que viendra la solution.

    Le harcèlement scolaire : un enjeu national

    Face à un phénomène qui touche aujourd’hui près de 700 000 élèves dont 12% des écoliers (CE2, CM1, CM2) soit 295 600 élèves sur 2 463 065, 10% des collégiens soit  332 000 élèves  sur 3 332 000 collégiens et 3,4% des lycéens soit 73 000 lycéens sur 2 140 900, Najat Vallaud-Belkacem, Ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a lancé depuis 2010 une campagne nationale de lutte contre les violences physiques, morales et psychologiques aussi bien en milieu scolaire que sur le cyberespace. Celle-ci a contribué à faire diminuer le harcèlement chez les collégiens.

    Ainsi, le site internet « Agir contre le harcèlement à l’école », une page Facebook destinée aux professionnels et au grand public, la plateforme téléphonique « Stop harcèlement », le concours national « Mobilisons-nous contre le harcèlement » et bien d’autres initiatives ont depuis émergé.

    Plus d’infos :

    Retrouvez la campagne de sensibilisation 2016/2017 via le lien suivant.

     

    Source : Direction de la communication, Cabinet de Madame le recteur, Académie de Montpellier

     

     

     

  • Plan numérique : 1668 collèges et 1817 écoles concernés

    Plan numérique : 1668 collèges et 1817 écoles concernés

    Dans le cadre du plan numérique, Najat Vallaud-Belkacem était jeudi 13 octobre dans le Val-de-Marne au collège Jean Moulin de Chevilly-Larue, territoire pionnier grâce à l’expérience ORDIVAL. En ce début d’année scolaire 2016-2017, le plan numérique pour l’éducation se déploie dans 1668 collèges et 1817 écoles.

    Dans le département du Val-de-Marne, la totalité des 104 collèges publics ainsi que 9 collèges privés sous contrat et près de 90 écoles élémentaires sont déjà concernés par le plan numérique et c’était donc l’occasion de présenter à Mme la Ministre pour la première fois :

      • les ressources numériques, couvrant les nouveaux programmes du CM1 à la 3e (cycles 3 et 4), gratuites et à disposition de tous les enseignants, grâce à l’effort des éditeurs numériques notamment grâce aux banques de ressources numériques pour l’École (BRNE), contenus et services associés ;
      • le nouveau portail d’accès et de présentation des ressources numériques MYRIAé, construit par CANOPé : c’est le moteur de recherche de l’ensemble des ressources pédagogiques numériques, construites par des éditeurs et des enseignants.


    Myriaé, le portail de recherche des ressources… par EducationFrance

    A ces ressources numériques rendues accessibles à tous via le portail MYRIAé, s’ajoutent :

    • la plateforme lireLactu.fr qui permet une lecture gratuite et en streaming de 15 titres de presse, accessible à ce jour dans 80% des collèges et lycées et très rapidement pour la totalité d’entre eux ;
    • l’offre Eduthèque, qui recense des milliers de ressources de qualité sélectionnées par de grands établissements publics à caractère scientifique et culturel comme le Louvre ou la BnF, tout juste rejoints par l’Institut du Monde Arabe.

    S’agissant de l’effort de formation à destination des enseignants, le ministère s’engage à reconduire cette année le plan exceptionnel de trois jours de formation au numérique qui s’est déjà déployé l’an dernier. D’autre part, la plateforme de formation en ligne M@gistere continue à s’enrichir de nouveaux modules consacrés au numérique et à la pédagogie avec le numérique.

    Enfin, tout cela nécessite des équipements, qui sont distribués progressivement aux élèves et à leurs enseignants, selon les calendriers des collectivités territoriales.

    Afin d’amplifier le plan numérique pour l’éducation à la rentrée 2017, une concertation avec l’assemblée des départements de France permet de poser les grands principes du prochain appel à projets « Collèges numériques et innovation pédagogique » qui sera publié dans les prochains jours.

    Source et extraits de Actualité « Le Plan Numérique pour l’Éducation ». En savoir plus sur la formation des enseignants, les nouveaux programmes et les ressources pédagogiques numériques dans le cadre du Plan, rendez-vous sur la page www.education.gouv.fr

    Plus d’infos sur Myriaé : www.myriae.education.fr

    Plus d’infos sur Eduthèque : www.edutheque.fr/accueil.html

    Plus d’infos vers les banques de ressources numériques éducatives (BRNE) : eduscol.education.fr/primabord/
    et eduscol.education.fr/brne et ecolenumerique.education.gouv.fr/brne

  • Prim à bord, le portail numérique pour le premier degré

    Prim à bord, le portail numérique pour le premier degré

    Présentation de ce portail par Malika Alouani au micro de Ludomag, interviewée par Christophe Batier, au cours de l’Université d’été de Ludovia#13.

    « Je pense qu’il est important que les enseignants ayant des pratiques novatrices puissent diffuser, communiquer ce qu’ils ont pu faire dans la classe« .

    Le portail sert en effet à valoriser et à mutualiser les pratiques pédagogiques utilisant le numérique dans le premier degré.

    Tout le monde peut accéder à Prim à Bord mais il est plus destiné aux enseignants du premier degré pour les aider à intégrer le numérique dans leur enseignement. C’est un portail tout jeune qui date de février 2015 et il évolue de jour en jour.
    Par exemple, la possibilité pour les académies de pouvoir publier leurs propres ressources.

    Le portail va vraiment devenir une co-construction au niveau national dans le but de valoriser les usages dans chaque académie.

    Tous les détails sur le portail et son évolution dans la vidéo ci-contre.

    Plus d’infos : eduscol.education.fr/primabord