Catégorie : ACTION PUBLIQUE

  • Concevoir un établissement innovant : avec des écrans interactifs dans toutes les écoles !

    Concevoir un établissement innovant : avec des écrans interactifs dans toutes les écoles !

    Pascal Barthomeuf est Directeur des Systèmes d’Information à la ville d’Avignon. Il a expliqué au micro de Ludomag sur EduSpot comment la ville d’Avignon a décidé d’avoir une politique volontariste d’équipement numérique dans ses écoles en installant un écran interactif sur roulettes par classe…

    Avec 58 écoles et près de 8000 élèves, Avignon a porté ce projet de manière collaborative « avec l’Education Nationale, le réseau Canopé, les enseignants, les élus... » « et nous avons fait le choix des écrans numériques interactifs pour des raisons de luminosité, de contrastes, car Avignon est une ville ensoleillée, mais aussi de coûts de fonctionnement moindres« , explique Pascal Barthomeuf.

    Le choix des écrans sur roulettes a été fait en concertation avec les enseignants qui y voient une facilité pour adapter la position de l’écran dans la classe en fonction des groupes de travail.

    « Chaque classe est équipée du même écran ce qui permet aux enseignants d’avoir des échanges entre eux ».

    Plus d’infos dans l’interview ci-contre.

     

  • La Région Occitanie, l’Etat et les partenaires sociaux s’engagent pour l’emploi

    La Région Occitanie, l’Etat et les partenaires sociaux s’engagent pour l’emploi

    Pascal Mailhos, préfet de la région Occitanie, Carole Delga, ancienne ministre, présidente de la région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée, Armande Le Pellec Muller, recteur de la région académique Occitanie, recteur de l’académie de Montpellier, chancelier des universités, et les représentants des partenaires sociaux, ont signé le Contrat de plan régional de développement des formations et de l’orientation professionnelles (CPRDFOP) ce jeudi 16 mars 2017.

    C’est un engagement majeur qui vient d’être pris en faveur de la formation et de l’emploi en Occitanie.

    Le nouveau contrat de plan régional de développement des formations et de l’orientation professionnelles (CPRDFOP) signé ce jour vise en effet à adapter l’appareil de formation aux réalités économiques et sociales pour favoriser l’accès, le maintien et le retour à l’emploi des femmes et des hommes sur l’ensemble du territoire régional. Il doit également assurer aux entreprises de la région les compétences nécessaires à leur développement.

    Elaboré par la Région en étroite collaboration avec l’Etat et l’ensemble des partenaires sociaux dans une démarche quadripartite exemplaire, le CPRDFOP est l’aboutissement de près d’un an de concertation. L’ensemble des acteurs de l’emploi, de la formation et de l’orientation professionnelles (Rectorats, chambres consulaires, Pôle Emploi, Missions locales,….) ont été associés à ce travail partenarial qui a permis de définir 4 grandes orientations pour les 5 années à venir,

    – augmenter le taux d’emploi des actifs,

    – déployer une offre de formation de proximité contribuant à l’égalité des chances,

    – garantir un service public régional de l’orientation performant,

    – impulser une nouvelle gouvernance.

    Ces orientations seront déclinées en 33 actions concrètes.

    « Au-delà des sigles et des acronymes qui ne parlent pas personne, je veux réaffirmer que l’engagement que nous prenons aujourd’hui, c’est est avant tout du concret avec un seul objectif : l’emploi, toujours l’emploi ! Le CPRDFOP est notre socle commun, le cadre de notre stratégie en matière de formation professionnelle, mais il doit très concrètement permettre à chaque personne entrée en formation de trouver un travail à la sortie. Pour faire de cet objectif une réalité pour nos jeunes, pour nos entreprises, pour l’ensemble de nos concitoyens, nous devons avancer en pack. C’est en continuant de nous mobiliser ensemble, autour d’objectifs partagés, que nous gagnerons la bataille pour l’emploi », a notamment déclaré Carole Delga à cette occasion.

    « L’Education nationale, après avoir été étroitement associée au travail de définition des orientations stratégiques, entend tenir toute sa place dans les développements qui s’engagent désormais » a affirmé Armande Le Pellec Muller.

    Christophe Lerouge, représentant M. le préfet de région, a indiqué aux partenaires et signataires du CPRDFOP : « vous pouvez compter sur l’engagement total des services de l’Etat pour vous accompagner tout au long de la réalisation du contrat de projet ».

     

    crédit photo : Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée

  • Les IAN, Interlocuteurs Académiques au Numérique, tous réunis sur EduSpot France !

    Les IAN, Interlocuteurs Académiques au Numérique, tous réunis sur EduSpot France !

    Les Interlocuteurs Académiques au Numérique ont tous été réunis sur EduSpot France le mardi et mercredi 07 et 08 mars dernier pour d’une part, des ateliers d’échanges transdisciplinaires et autour des pratiques de réseaux et d’autre part, une journée dans leur discipline. Pascale Montrol-Amouroux, responsable du département des usages à La Direction du Numérique pour l’Education, est venue témoigner de cette rencontre au micro de ludomag ; elle rappelle le rôle des IAN.

    « Ce sont des représentants dans leur discipline auprès du Délégué Académique au Numérique et de l’inspecteur de la discipline de la politique  numérique portée au niveau national« .

    Il y a entre 16 et 18 IAN dans chaque académie.

    « Les réunir tous ensemble à EduSpot est une première« , explique Pascale Montrol-Amouroux. « Le réseau des IAN est un réseau unique sur lequel on peut s’appuyer pour le Plan Numérique« .

    Plus d’infos sur le rôle des IAN dans l’interview ci-contre.

    Deux vidéos illustrant le travail des réseaux:
    www.dailymotion.com/video/x5231x3_les-reseaux-numeriques_school
    et www.dailymotion.com/video/x5231ub_animation-des-reseaux-numeriques_school

    Tous les articles, interviews et vidéos EduSpot France 2017 sont à retrouver ici.

  • « Code-Décode » au Pré St Gervais pour enrichir les activités périscolaires

    « Code-Décode » au Pré St Gervais pour enrichir les activités périscolaires

    Anna Angeli, adjointe au maire du Pré St Gervais, est venue présenter sur EduSpot France, l’expérience menée par la ville sur l’opération code-décode.

    Depuis 2010, la Pré St Gervais est une ville qui a atteint un taux d’équipement de 100% de tableaux numériques interactifs ou vidéoprojecteurs interactifs pour les écoles élémentaires et 40% pour les écoles maternelles.
    Plutôt bien dotée et en avance sur le Plan Numérique, Le Pré St Gervais a toujours été identifié comme une ville numérique. C’est pourquoi l’académie de Créteil les a sollicités pour être ville pilote sur un programme dans le cadre des investissements d’avenir, porté par l’entreprise Tralalere et l’association Bibliothèque Sans Frontières sur le développement du code informatique auprès des animateurs périscolaires.

    « Depuis la rentrée 2016, nous avons pu commencer les ateliers du soir avec deux applications développées par Tralalere, « Gleam code et Game code«  ».

    C’est un enchantement pour les enfants, ils en parlent à la maison et il y a vraiment beaucoup de choses qui en ressort.

    Tous les détails de ce projet dans l’interview ci-contre.

     

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  • Développer le numérique dans les écoles de Chelles en Seine et Marne

    Développer le numérique dans les écoles de Chelles en Seine et Marne

    Antoine Trillard, Directeur des Systèmes d’information » a exposé le projet de développement du numérique dans les écoles de Chelles lors de la table ronde « conception d’un établissement innovant » sur EduSpot France le jeudi 09 mars dernier.

    « Le constat de départ est que le numérique qui avait été mis en place dans les années 2006-2007, était obsolète. et le deuxième constat est que nous avions mis du matériel mais nous n’avions pas pensé aux usages« , explique Antoine Trillard.

    Dans leur nouveau projet de déploiement du numérique dans les 16 écoles élémentaires et 19 écoles maternelle, quatre axes ont été définis :

    . Le très haut débit dans l’ensemble des écoles et un très bon réseau WIFI
    . L’installation d’un TNI dans toutes les classes
    . Le remplacement des classes mobiles par des tablettes numériques
    . La communication avec les parents via la mise en place d’un ENT

    Un projet global d’Ecole numérique qui va même jusqu’à proposer un service de soutien scolaire…

    Description et détails du projet dans la vidéo ci-contre.

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  • La conception de l’établissement innovant

    La conception de l’établissement innovant

    Anne Capiaux, adjointe au maire d’Elancourt, revient sur la politique dynamique de la ville en matière de numérique éducatif lors d’EduSpot France le 09 mars dernier. Elle a participé, entre autres, à la table ronde « la conception de l’établissement innovant ».

    Cela fait dix ans que la ville d’Elancourt a mis en place son projet d’Ecole numérique. Avec 28 000 habitants et 23 écoles élémentaires et matérielles, elle est définitivement tournée vers le numérique, notamment avec son maire, Jean-Michel Fourgous qui, lorsqu’il était député, s’est vu confier deux missions parlementaires sur le sujet.
    En 2009,  » L’apport de l’outil numérique dans les écoles » et en 2011, « En quoi la pédagogie change avec l’apport du numérique dans les apprentissages« .

    Robots, tablettes numériques pour les élèves, etc…Tout s’est mis en place par pallier et en concertation avec tous les acteurs.

    Avec le recul et l’expérience de ces dernières années, Anne Capiaux apporte dans l’interview ci-contre, les différents constats qu’ils ont pu dresser.

    Source image Yvelines : pixabay.com

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  • Déploiement de l’ENT premier degré pour toutes les écoles de Narbonne

    Déploiement de l’ENT premier degré pour toutes les écoles de Narbonne

    Armande Le Pellec Muller, recteur de région académique Occitanie, recteur de l’académie de Montpellier, chancelier des universités et Didier Mouly, maire de la ville de Narbonne, ont signé lundi 27 janvier  une convention pour le déploiement de l’ENT – Environnement Numérique de Travail – dans les écoles primaires de la ville.

    L’ENT 1er degré s’appuie sur une application particulièrement conviviale, à la technologie récente, qui répond au schéma directeur national des ENT. Il offre ainsi :
    des services de vie scolaire, des services de communication, des services de production de contenus, des services de collaboration, des services pour la commune.

    L’académie de Montpellier assure l’hébergement de l’ENT-école mais également l’assistance et le suivi de la maintenance corrective et évolutive. L’académie met en œuvre les formations nécessaires pour les enseignants des communes impliquées et accompagnera le développement de ressources numériques pédagogiques.

    Aujourd’hui, près de 40% des communes du territoire académique (384 communes) ont d’ores et déjà adhéré à l’ENT-école pour 58 440 élèves de 612 écoles (plus de 33 % des écoles).

    Dans l’Aude, 28% des communes (67 communes) ont adhéré à l’ENT-école pour 8 949 élèves de 95 écoles (plus de 27% des écoles).

    La dynamique académique

    L’académie de Montpellier est une académie pilote sur le numérique par sa forte volonté de développement des usages pédagogiques du numérique. Elle s’y est engagée par son contrat d’objectif avec le ministère et son projet académique. Un ensemble d’actions concrètes et cohérentes sont déclinées dans une feuille de route numérique académique.

    Faire entrer l’Ecole dans l’ère du numérique est un des éléments majeurs de la loi de refondation de l’école de la République portée par la Ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. C’est un des défis de ce début du 21ème siècle pour préparer l’insertion des jeunes.

    Le déploiement des environnements numériques de travail (ENT) est l’un des leviers identifiés pour développer les usages du numérique dans les classes.

    L’académie de Montpellier dispose d’un ENT (environnement numérique de travail) unique pour tous les collèges et les lycées. Cela permet une continuité des pratiques pédagogiques, de la 6ème à la classe de terminale. Cet environnement est particulièrement favorable au développement des usages du numérique dans les classes puisqu’il permet l’accès sécurisé à un ensemble de services et de ressources regroupés dans un espace unique.

    Les taux de connexions de l’ENT de l’académie de Montpellier ne cessent d’augmenter. Avec plus de 1 500 000 connexions mensuelles, ceux-ci atteignent des niveaux qui montrent que son usage va bien au-delà d’une simple utilisation d’outils de vie scolaire.

    Pour accompagner les modifications des pratiques pédagogiques induites par l’usage du numérique, un plan de formations conséquent et ambitieux des enseignants est mis en place dans l’académie.

    Une ambition partagée : faire entrer nos écoles dans l’ère du numérique

    L’ « ENT-école » permet ainsi de faire entrer les écoles des communes adhérentes dans l’ère du numérique. Il met en place un environnement optimal en matière d’usages pédagogiques du numérique, favorable l’insertion des élèves et au développement de leurs ambitions.

    Il offre aux communes impliquées dans le dispositif non seulement une vitrine pour leurs écoles mais aussi un moyen de communication moderne, adapté et évolutif.

    Il permet un accès à un environnement de travail sécurisé pour tous les acteurs. Chacun, quelle que soit sa place dans la communauté éducative (directeur, enseignants, élèves, parents, personnels communaux de l’école), dispose d’un mot de passe et d’un identifiant pour accéder à l’ENT 1er degré de l’académie à partir de n’importe quel ordinateur ou tablette connecté à internet (y compris à l’extérieur de l’école).

    Enfin, il donne aux écoles et aux communes le moyen d’une meilleure participation des parents dans la vie de l’école, dont nous savons qu’elle est un facteur essentiel de réussite des élèves.

    L’intérêt d’un ENT 1er degré académique

    Le premier degré est un des piliers de la refondation de l’Ecole.

    Le projet « ENT-école » offre un environnement numérique de travail (ENT) unique pour les écoles maternelles et élémentaires de l’académie de Montpellier. Il vise à assurer l’égalité des chances à l’ère du numérique pour tous les écoliers de l’académie. L’usage de l’ENT participe à réduire les fractures numériques géographiques et sociales, c’est-à-dire à limiter les inégalités d’accès aux technologies de l’information et de la communication.

    Le projet cherche également à développer la culture du numérique pour tous, en développant et en favorisant la maîtrise des compétences liées à l’usage des technologies de l’information dans les écoles primaires de l’académie. En permettant à tous les écoliers de l’académie de bénéficier de l’éducation numérique, en les préparant à cette nouvelle société du numérique, un tel projet favorise la réussite des élèves.

    Le développement des usages numériques repose sur la généralisation des ENT. Ces espaces numériques de travail offrent un cadre de confiance, sécurisé et simplifié pour tous les usages pédagogiques du numérique dans les écoles. Ils permettent également de renforcer le lien avec les familles.

    Le numérique et l’ « ENT-école » à Narbonne

    La Ville de Narbonne, dont Jean-Paul CESAR est l’Adjoint au Maire délégué à l’enfance, mène une politique volontariste de développement des nouvelles technologies dans les écoles. Son classement en tant que Ville Internet en témoigne, avec le plus haut niveau du label national (cinq arobases) décerné.

    Plus de 2 000 élèves sont d’ores et déjà connectés à l’ENT dans 21 écoles maternelles et élémentaires (sur 31), soit environ 80 classes. Les formations de premier niveau (initiation) sont en cours, assurées par les équipes des deux circonscriptions.

    Narbonne tour est une application disponible sur les smartphones pour découvrir la ville. À Narbonne-Plage, les accès de chaque poste de secours ont été équipés de balises sonores destinées aux malvoyants. La Ville se distingue également par une implantation régulière de tableaux numériques interactifs (TNI) dans les classes. Actuellement, plus de 60 classes en sont équipées et toutes bénéficient d’une connexion Internet.

    Chaque école élémentaire de la ville est en outre équipée d’une classe mobile, dont certaines (5 unités) grâce au volet du Plan numérique pour l’école. C’est notamment le cas de l’école Lakanal, où toutes les classes utilisent également l’ENT et disposent d’un TNI.

     

  • Cité d’excellence sportive de Font-Romeu : un modèle atypique autour des valeurs d’échanges, de partages et de collaboration

    Cité d’excellence sportive de Font-Romeu : un modèle atypique autour des valeurs d’échanges, de partages et de collaboration

    Armande Le Pellec Muller, recteur de l’académie de Montpellier et recteur de la grande région académique, chancelier des universités et Fabrice Lorrente, président de l’Université de Perpignan, se sont retrouvés aux côtés des collectivités locales et des acteurs de la cité de l’excellence sportive de Font-Romeu pour évoquer les projets de développement.

    Des valeurs fondamentales d’éducation et de citoyenneté

    Au-delà de l’image véhiculée autour des champions dans les différentes disciplines, Camille Lacourt, Killian Jornet, Martin Fourcade, pour ne citer qu’eux et du sport de haut niveau, ce sont aussi la collaboration, les échanges et l’entraide qui en font une cité d’excellence :

    les vraies valeurs du sport et de citoyenneté, en d’autres termes.

    Le titre mis en avant « Collaboration, échanges et partages à 1850m d’altitude » aurait pu laisser penser au prochain thème de l’Université d’été de LUDOVIA#14 « Partages, échanges & contributions » ; en fait, non, mais nous ne sommes pas très loin d’Ax-les-Thermes et nous sommes en montagne !

    Sur ce site d’exception, on est dans le vrai ; aujourd’hui, on ne peut penser un fonctionnement « seul dans son coin », il faut « chasser en meute », comme le souligne Fabrice Lorrente ; et c’est à plusieurs qu’on peut vraiment avancer et progresser.

    La cité de l’excellence sportive de Font-Romeu, qui va fêter cette année le 50ème anniversaire du lycée climatique Pierre de Coubertin et de la création du Centre National d’Entraînement en Altitude du CREPS de Montpellier, accueille également des étudiants en licence STAPS dépendant de l’Université de Perpignan.

    C’est dans ce mélange atypique d’institutions fonctionnant tout aussi bien de manière indépendante qu’ensemble autour d’interconnections qui se sont créées naturellement entre les différents univers (scolaires, universitaire, sportifs de haut niveau, compétitions ou encore de la santé…), que Mme le Recteur a souhaité organiser cette visite :

    « J’avais depuis longtemps le souhait de venir à Font-Romeu et de découvrir un modèle de coopération, à la fois lié aux collectivités et qui met en relation des ministères différents (…), qui fonctionne autour d’une dynamique liée au sport mais surtout autour des valeurs éducatives et positives que le sport peut véhiculer ».

    Une dynamique positive partagée par tous les acteurs de la cité d’excellence sportive.

    Fabrice Lorrente, président de l’Université de Perpignan (UPVD) remercie le rectorat de Montpellier et les collectivités et notamment la région Occitanie, pour leur implication dans le développement de la « Pépite » que représente Font-Romeu.
    Pour lui, c’est l’ensemble des acteurs dynamiques et « en phase » qui font de la cité sportive ce qu’elle est aujourd’hui.

    « Ce sont des aventures d’institution, mais ce sont surtout des aventures humaines avec des équipes qui partagent une vision commune et une passion », souligne t-il.

    Mme le Recteur rappelle tous les ingrédients qui font de Font-Romeu un modèle unique : l’altitude, l’ensemble des acteurs précédemment cités associés à un pôle recherche avec le LEPSA (Laboratoire Européen Performances Altitude) et pour lequel, le président Fabrice Lorrente, mène une politique de recrutement ambitieuse.

    Une image d’excellence, de citoyenneté et de bien vivre ensemble.

    « On a la création d’un écosystème à la fois éducatif, à la fois de construction de soi, d’épanouissement de soi, de bien-être et en même temps de pôles d’excellence auxquels chacun des acteurs participe avec beaucoup d’ambition », tient à souligner Armande Le Pellec-Muller.

    Mme le Recteur insiste sur l’image d’excellence qu’il est nécessaire de montrer à l’échelon national ; « mais de l’excellence qui doit se construire par la pugnacité, par l’enthousiasme, par la rigueur et par la méthode ».

    Pour toutes ces raisons, Mme le Recteur, en collaboration avec ses partenaires que sont la région Occitanie, l’UPVD et le proviseur de la cité scolaire Pierre de Coubertin, a entamé une réflexion depuis deux ans, sur la possibilité d’obtenir le label « Campus des métiers et des qualifications ».

    De l’excellence vers le label « Campus des Métiers et des Qualifications Métiers du Sport ».

    Profitant du 5ème appel à projets lancé dernièrement en février 2017 par Najat Vallaud-Belkacem, la cité d’excellence sportive de Font-Romeu est candidate pour devenir « Campus des Métiers et des Qualifications Métiers du Sport ».

    Pour Armande Le Pellec-Muller, tout est rassemblé à Font-Romeu.

    « En ayant sur place tous les dispositifs de formation, du niveau 5 au niveau 1, en réfléchissant avec les laboratoires sur tous les métiers du sport, on a un modèle intégratif sur la question de l’excellence et de tous les champs (…)».

    « Ce qui peut présenter, pour la région Occitanie, un modèle qui n’existe nulle part ailleurs en France métropolitaine ».

    Au vu des atouts précédemment cités, nul doute que le label puisse être attribué à la cité sportive de Font-Romeu.

    Quelques données sur la cité de l’excellence sportive de Font-Romeu

    Ce sont près de 800 élèves qui sont accueillis sur le collège et le lycée Pierre de Coubertin.

    Pôles Espoir et Pôle France de la cité scolaire : Lutte, Natation, Pentathlon moderne, Short-Track, Ski alpin, Ski freestyle, Snowboard, Ski nordique soit 76 élèves.

    Section sportives de la cité scolaire : Athlétisme, Equitation, Football, Hockey sur glace, Luette, Montagne, Natation-Pentathlon moderne, Patinage artistique, Ski alpin, Ski freestyle, Ski nordique, Snowboard, Triathlon, Vol libre soit 217 élèves.

    Le STAPS de l’UPVD au cœur de la cité de l’excellence sportive

    Implanté depuis 1997, le département STAPS s’est doté en 2012 d’un bâtiment neuf, implanté à proximité des structures sportives du Centre National d’Entraînement en Altitude/CREPS.
    Les effectifs (455 étudiants en licence cette année) ne cessent de croître et plus de la moitié des candidatures sont refusées faute de places.

    Quelques données sur le sport en France et en région Occitanie Pyrénées Méditerranée

    Le sport est un moteur de croissance de l’économie. Malgré un contexte économique difficile, le secteur du sport est en forte croissance en France. Il occupe une place importante dans l’économie française :

    -> La dépense sportive s’élève à plus de 36,5 milliards d’euros en 2012, soit près de 2% du PIB français
    -> Le commerce des articles de sport correspond à un chiffre d’affaires de près de 10 milliards d’euros
    -> Près de 300 000 emplois qui sont directement liés au sport avec une croissance de l’emploi entre 1993 et 2010 de 49 %.

    Plus précisément, la région Occitanie / Pyrénées Méditerranée est une région où la pratique sportive est très répandue. On peut retenir les indicateurs suivants :

    . 31,5 millions d’euros consacrés au sport par la Région
    . 17 267 clubs affiliés à une fédération
    . 1 350 986 licenciés
    . 17 000 emplois sportifs

    Le nombre de création d’entreprises dans les activités du Sport, du Tourisme d’Aventure, des Sports de Pleine Nature et des Loisirs n’a cessé de se développer. En 2014, 18 058 entreprises ont été créées au niveau national, soit une croissance de 200 % entre 2002 et 2014.

    Il s’agit d’entreprises du secteur de l’enseignement, du tourisme d’aventure, du fitness et de la culture physique, des parcs de loisirs ou encore des activités de pleine nature.

    Au-delà de la diversité de ces activités, l’entrepreneuriat de la filière s’oriente également aujourd’hui vers des projets plus transversaux liés à l’innovation technologique, l’innovation numérique et l’innovation d’usage.

    Crédit photo Homepage : ludomag.com
    Sur cette journée de visite étaient présents Mme le recteur de l’académie de Montpellier, Armande le Pellec-Muller, le Président de l’UPVD, Fabrice Lorrente, La conseillère régionale de la région Occitanie, M. le maire de Font-Romeu, les acteurs et enseignants de la filière STAPS de l’UPVD et du CNEA-CREPS et le laboratoire de recherche LEPSA.

  • La Grande École du Numérique accueille 70 nouvelles formations dans son réseau !

    La Grande École du Numérique accueille 70 nouvelles formations dans son réseau !

    La Grande École du Numérique élargit son réseau et accueille 70 nouvelles formations aux métiers du numérique, qui viennent de recevoir le label « Grande École du Numérique ». Près de 2,7 millions d’euros ont été accordés pour soutenir cette nouvelle vague de formations innovantes et former au total plus de 5 000 apprenants sur l’ensemble du territoire.

    D’ici fin 2017, l’objectif est de former 10 000 apprenants, notamment 50% de jeunes peu ou pas qualifiés, ni en emploi, ni en formation et 30% de femmes.

    Un réseau de formations aux métiers du numérique sur tout le territoire

    Lancée en 2015 par le président de la République, la Grande École du Numérique est un réseau de 268 formations aux métiers du numérique reconnues pour leur qualité et leur démarche innovante. La Grande École du Numérique porte une double ambition : répondre aux besoins croissants du marché de l’emploi en compétences numériques et favoriser l’insertion socio-professionnelle des publics éloignés de l’emploi et de la formation.

    Au total, 15 millions d’euros de subvention sont mobilisés pour favoriser l’émergence de formations aux métiers du numérique.

    Répondre aux besoins croissants en compétences numériques

    Les formations labellisées de la Grande École du Numérique préparent leurs apprenants aux métiers du numérique : développement web, e-commerce, webmarketing, animation de communautés en ligne, impression 3D, etc.

    Au total, 50 000 postes seraient aujourd’hui non pourvus dans le secteur du numérique et plus de 190 000 postes seraient à pourvoir d’ici à 2022 (source : DARES, 2015).

    Favoriser l’insertion socioprofessionnelle grâce au numérique

    L’ambition de la Grande École du Numérique est de favoriser la mixité des publics dans le secteur du numérique. Les formations labellisées s’adressent en priorité aux jeunes peu ou pas qualifiés et aux personnes issues des quartiers prioritaires de la politique de la ville, avec pour objectif d’accueillir au moins 30 % de femmes, les demandeurs d’emplois et les publics en reconversion professionnelle.

    Afin de toucher les publics les plus isolés, les formations en ligne assurant un accompagnement socioprofessionnel à leurs apprenants seront désormais éligibles au label.

    Il est encore temps de se porter candidat au label !

    Le réseau de la Grande École du Numérique accueillera bientôt de nouvelles formations. Le prochain relevé de candidatures aura lieu le 24 février 2017. Les porteurs de projets sont invités à retrouver l’ensemble des informations sur le site de la Grande École du Numérique.

    Plus d’infos :
    Site de la Grande École du Numérique