Catégorie : éducation nationale

  • une académie au coeur du numérique

    Une académie à la pointe du développement des ENT

    Expérimentés dès 2003 dans sept collèges pilotes, les espaces numériques de travail (ENT) sont aujourd’hui implantés dans 93 collèges conjointement par les Conseils généraux des Alpes-Maritimes et du Var et le Rectorat. 7 lycées sont actuellement équipés en ENT et 30 écoles bénéficient du plan ministériel « Ecole Numérique Rurale». Depuis la rentrée 2011, 127 écoles des circonscriptions de Grasse, Nice 2, Toulon et Garéoult expérimentent également les ENT. Au total, l’académie de Nice bénéficie actuellement de 100 ENT en collèges et lycées, soit un taux de déploiement dans le second degré parmi les plus importants de France.

    200 tablettes numériques en expérimentation

    Madame le Recteur de l’académie de Nice a décidé de conduire depuis la rentrée une expérimentation d’usages de tablettes numériques afin d’apprécier la pertinence de ces nouveaux outils. Cette expérimentation, pilotée par le Conseiller TICE, est conduite en partenariat avec le ministère, les collectivités et le CRDP de l’académie de Nice. Elle se concrétise par la mise à disposition de 200 tablettes dans 12 établissements et concerne plusieurs centaines d’élèves répartis sur plusieurs niveaux de classe et différentes disciplines.

    Le label Haute Qualité Numérique pour les collèges

    Issu d’une initiative commune entre le Conseil général des Alpes-Maritimes et l’Académie de Nice, le label Haute Qualité d’Éducation Numérique (HQEN) récompense l’implication
    particulièrement notable des établissements des Alpes Maritimes en matière d’utilisation et de développement de l’usage des Technologies de l’Information et de la Communication.

    Une offre éditoriale de ressources pédagogiques étoffée

    –    Dans    le    premier    degré,    l’espace    numérique    « PRIMTICE    06 »    (http://www.ac- nice.fr/ia06/primtice06) met à disposition des écoles plus de 100 scenarii d’usage des TICE. – Dans les collèges, le dispositif du Conseil Général «RESSOURCES 06 » propose un bouquet de ressources numériques pédagogiques pour chaque établissement, qui depuis cette année est étendu aux manuels numériques et à la baladodiffusion.

    – Dans les lycées, le dispositif CORRELYCE permet aux lycées de la région de disposer de plus de 200 ressources numériques en ligne à caractère éditorial.

    Sensibiliser les parents d’élèves aux outils numériques….

    Tout au long de l’année, les animateurs des cyberbases de Toulon Provence Méditerranée et de la MATICE, associés dans une opération de sensibilisation aux outils numériques initiée lors de la « semaine e-education », proposent des ateliers permettant aux parents de se familiariser avec les outils de suivi de vie scolaire de leurs enfants via les ENT.

    … et former les enseignants aux usages

    3 000 personnels d’encadrement, professeurs… ont bénéficié d’une formation TICE depuis la rentrée. Cette offre de formation vise au développement des usages du numérique pédagogique et est proposée à tous les acteurs sous différentes formes, privilégiant les actions de proximité en établissement et les formations à distance. Plus

    Les manuels numériques en expérimentation sur 16 établissements

    L’académie participe depuis 2009 à une expérimentation d’usage des manuels scolaires numériques, accessibles à tout moment, en classe, au centre de documentation et à la maison, si l’on dispose d’un ordinateur avec une connexion Internet… Cette année, 16 établissements expérimentent les manuels numériques.

    Le conseil général des Alpes-Maritimes s’est lancé depuis plus de 10 ans dans la mise en place des TICE en collège et consacre environ 2 millions d’euros par an dans des projets et des moyens techniques innovants : câblage VDI dans chaque collège, 1 ordinateur pour 5 élèves, 700 Tableaux numériques interactifs, 2 500 vidéo projecteurs… La politique TICE ambitieuse dans ce département concerne 50 000 collégiens des Alpes-Maritimes sur 90 établissements et permet de créer une nouvelle communauté d’utilisateurs des TICE qui n’a rien de virtuel.

    Plus d’infos : http://www.ac-nice.fr/ et http://www.cg06.fr/

  • Polémique autour d’une offre d’emploi d’enseignant présentant les parents d’élèves comme laxistes

    La rédaction de cette fiche de recrutement, aujourd’hui retirée du site internet du rectorat de l’académie de Lille, en dit long sur les modes de pilotage et de gestion des établissements scolaires par l’Education nationale. Cette description des parents d’élèves est scandaleuse et d’autant plus inacceptable, qu’elle a été validée par de hauts responsables de l’Education nationale, principal de collège et recteur d’académie ! Et ce sont ces mêmes personnes qui sont sensées transmettre des valeurs de respect, d’écoute et de tolérance !

    Dominique Dupilet, président du Département du Pas-de-Calais, s’associe pleinement à la FCPE pour demander au recteur de l’académie non seulement des excuses, mais surtout des moyens pour que tous les élèves en situation scolaire fragile soient mieux accompagnés.

    Lutter contre le décrochage scolaire demande d’associer dans le dialogue, le respect et la concertation de tous les acteurs de l’Education pour construire une autre politique éducative d’abord tournée vers l’élève.

    Depuis 2007, l’académie de Lille est la première contributrice à une politique nationale de renoncement éducatif. 1 020 postes d’enseignants sont supprimés à cette rentrée 2012 et viennent s’ajouter aux 806 emplois déjà détruits en septembre 2011.

    Les 126 collèges du Pas-de-Calais et les 63 000 collégiens ne sont pas épargnés par cette politique d’abandon scolaire : seulement une vingtaine de postes créés pour accueillir 1 000 élèves supplémentaires en 2012.

    La dégradation des conditions d’enseignement et d’apprentissage se constate chaque jour davantage. Augmentation du nombre d’élèves par classe, diminution globale du nombre de référents adultes dans les établissements, épuisement des équipes pédagogiques, disparition de la formation initiale et continue des enseignants sont autant d’indicateurs préoccupants de l’état de l’Ecole. Voilà le résultat d’une politique éducative laxiste !

    Source : service presse du Conseil Général du Pas-de-Calais

  • Impliquer les établissements dans les TICE avec le label HQEN

    Impliquer les établissements dans les TICE avec le label HQEN

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    La labellisation HQEN s’articule autour de 6 grands critères : le pilotage, les infrastructures, les équipements, les services et usages numériques, la formation et les compétences, et enfin les ressources numériques.

    Cette reconnaissance permettra de dynamiser chaque collège pour un meilleur usage des technologies éducatives que ce soit pour la gestion de la vie scolaire ou la gestion des apprentissages.

    Particulièrement impliquée dans le développement du numérique, l’académie de Nice, au travers de la MATICE, accompagne les établissements scolaires pour la mise en œuvre et le déploiement des matériels et des ENT et forme les personnels et les enseignants.

    Depuis septembre 2011, plus de 2 300 professeurs ont ainsi bénéficié de formations sur le numérique. La MATICE met également ses compétences au service des collectivités pour le choix des équipements, des solutions techniques, des services avec l’ENT…

    Grâce au soutien du conseil général, tous les collèges des Alpes-Maritimes bénéficient aujourd’hui d’un ordinateur pour 4 élèves et d’un vidéoprojecteur par salle de cours; d’espaces numériques de travail (ENT) (pour 87 collèges sur 90), de ressources et d’applications dédiées enseignements et d’un débit suffisant pour assurer la communication au réseau.

  • L’inspection Académique et l’Association des Maires des Hauts-de-Seine (AMD 92) annoncent la naissance de PNE 92.

    Rendez-vous est pris le 24 novembre à 10h lors du Salon Éducatice 2011 porte de Versailles, entre Monsieur Edouard ROSSELET, Inspecteur d’académie et Monsieur Jacques GAUTIER, Sénateur-Maire de Garches et Président de l’AMD 92, pour signer conjointement le protocole de mise en œuvre de PNE 92. Cette action s’inscrit dans les objectifs du Plan numérique élaboré par le ministère de l’éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative pour le développement des usages pédagogiques du numérique dans les écoles.

    PNE 92 a pour vocation de constituer un laboratoire d’idées, de démarches, de partage de compétences au service de l’ensemble des communes du département. Inscrit dans les axes définis dans le projet académique « Horizon 2015 », PNE 92 s’appuie sur la mutualisation des expertises des différents acteurs de la politique éducative en faveur de l’école numérique sur le territoire des Hauts-de-Seine.

    L’année 2011-2012 sera consacrée à l’élaboration d’un livre blanc qui constituera un guide méthodologique pour une politique numérique concertée et cohérente dans les Hauts-de-Seine. Il traitera de l’ensemble des questions inhérentes au développement du numérique dans l’éducation. Les témoignages des collectivités locales illustreront chaque problématique liée aux TICE (Technologies de l’Information et de la Communication pour l’Enseignement) constituant ainsi sur le plan départemental un référentiel des politiques d’équipement.

  • Expérimentation du manuel numérique en Région Auvergne

    Expérimentation du manuel numérique en Région Auvergne

    lyceebrugieremanuelnumerique17101132Rencontre avec M. Le Proviseur Adjoint Didier Delville et des membres de la Délégation académique aux TICE (DATICE), Mme Jeanine Closset, CTICE adjoint et M. Peter Steck, professeur d’allemand à l’IUFM chargé de mission pour les usages pédagogiques du numérique à la DATICE, présents pour assurer l’accompagnement pédagogique du projet ; le Rectorat étant partenaire de la Région pour cette opération.

    L’expérimentation concerne 12 établissements de la Région Auvergne (lycées d’enseignement général, lycées professionnels, technologiques et agricoles), 825 élèves de classe de seconde et première et 48 enseignants.

    Le lycée Ambroise Brugière compte 1068 élèves dont 75 sportifs de bon et haut niveau (pôle espoir judo mixte, pôle espoir handball filles, pôle France lutte garçons et l’ASM rugby, football et basket).  Cette population de sportifs a un emploi du temps assez morcelé entre les heures d’entraînement, les séjours à l’étranger… et pour la plupart, ils sont internes. «Ces jeunes gens sont souvent là sur une période allant de vacances à vacances», nous confie Didier Delville.  «Ils ont des périodes d’entraînement qui sont prises sur les heures de cours donc ils loupent certains cours».

    C’est donc pour les «aider» à suivre leur cours quasi normalement et bénéficier d’un accès aux ressources numériques quel que soit leur lieu d’entrainement que le lycée a choisi de tester les manuels numériques avec eux.
    Comme ils ne sont pas tous dans la même classe, les élèves de leur classe bénéficient eux aussi de l’expérimentation.

    Mise en place de l’expérimentation

    Quatre matières vont êtres dispensés avec les manuels numériques : l’espagnol, les mathématiques, les sciences économiques et sociales et la physique chimie. Le matériel est fourni par la Région. Le lycée Ambroise Brugière a choisi des netbooks (54), mais le choix du matériel était libre (tablettes, ordinateurs portables,…).

    Trois vidéoprojecteurs interactifs sont également fournis pour ce lycée qui comporte déjà beaucoup d’équipements, de par son utilisation permanente de l’ENT (cahier de textes, appel des élèves, notations, actualités, ressources en ligne…) : chaque salle est équipée d’un ordinateur et le lycée possède 15 vidéoprojecteurs à focale courte émulation TBI… et surtout, les enseignants sont déjà familiarisés avec l’outil numérique et ont bénéficié de formations.

    Pour cette expérimentation, ils ont choisi les manuels numériques avec lesquels ils veulent travailler.
    Enfin, pour améliorer le réseau, la Région va connecter l’établissement à la fibre optique.
    C’est donc dans un «e-environnement» que l’expérimentation se met en place.

    Fonctionnement au quotidien

    Didier Delville nous explique : «Les netbooks vont être réservés au prêt. Un prêt de jour dans deux salles d’étude qui seront à la disposition des trois classes de seconde retenues pour le projet, dans lesquelles les élèves pourront compléter leur cours pendant les heures d’étude. Un prêt du soir pour les sportifs qui sont internes et qui pourront utiliser les netbooks dans des salles équipées d’internet à l’internat et enfin un prêt de week-end pour les sportifs de bon niveau. Enfin, comme les netbooks seront disposés sur trois chariots, l’utilisation pourra se faire en classe selon les besoins des enseignants». De plus,  Les professeurs participant au projet sont affectés dans des salles déjà équipées d’un vidéoprojecteur interactif.

    Les objectifs recherchés dans l’utilisation du manuel numérique

    •    Accéder aux manuels numériques dans la classe, pour une meilleure animation et interactivité du cours.
    «Comment est ce que je peux impliquer davantage l’élève dans le travail en classe»,  est un des objectifs comme nous l’indique Peter Steck.

    •    Accéder aux manuels numériques dans l’établissement et à l’internet pour un travail hors du temps «obligatoire»
    «Etudier comment organiser le travail hors de la classe. Nous allons regarder comment nous allons pouvoir utiliser ces ressources pour améliorer le travail personnel», ajoute Peter Steck

    •    Accéder aux manuels numériques dans les locaux annexes du lieu d’entraînement des sportifs
    «Le samedi par exemple, deux assistants d’éducation de l’ASM les récupèrent et ils peuvent travailler sur leur netbook dans une salle mise à disposition, sur la plage horaire qu’ils auront définie au préalable avec le conseiller d’éducation du lycée ; l’internat du lycée étant fermé le samedi, la prise en charge de ces élèves est réalisée par des éducateurs de l’ASM», nous explique Didier Delville.

    •    Prise de contact possible à tout moment et à distance avec le professeur.
    «L’élève peut récupérer une leçon qui aura été faite en classe et il pourra poser des questions à son enseignant via l’ENT. On peut tout à fait imaginer l’élève qui va faire un exercice du manuel numérique et qui pourra l’envoyer à l’enseignant via l’ENT. Un échange peut facilement s’établir, à distance (…)», déclare Didier Delville.

    «L’enseignement à distance demande une ergonomie pédagogique différente et le manuel numérique va peut être s’avérer plus adapté», ajoute Peter Steck.

    Enfin, le manuel numérique devrait favoriser le travail collaboratif ; travail facilité par le fait que tous les lycées qui font partie de l’expérimentation ont le même ENT.
    «Ce qui devrait ressortir aussi de cette expérimentation, c’est que les professeurs vont pouvoir faire des commentaires sur ce qui marche ou pas, des propositions d’évolution dont ils vont pouvoir faire bénéficier tout le monde», confie Peter Steck et il ajoute «des groupes collaboratifs inter-établissements par discipline ont déjà été créés sur l’ENT».

    Au delà des objectifs élèves-enseignants, Jeanine Closset nous explique que l’expérimentation va être suivie de près par tous les corps d’inspection, les inspecteurs pédagogiques, «pour voir ce que sera l’apport du manuel numérique dans les différentes matières».

    Le but de l’expérimentation est bien de juger de l’utilité et des apports du manuel numérique mais pas seulement. «La Région Auvergne a voulu expérimenter le manuel numérique mais aussi le matériel lié au manuel ; plusieurs types de matériel sont testés (netbooks, tablettes, ordinateurs portables) , afin de tirer des conclusions sur le matériel le plus adapté au manuel numérique», nous explique Jeanine Closset.

    Une expérimentation «manuels numériques» en marche pour que «le jeune devienne acteur de sa formation».

    Rendez-vous dans quelques semaines sur Ludovia magazine pour un retour d’usages…

  • L’Académie de Montpellier équipe ses écoles en visioconférence

    Des premières expériences de conférence par internet s’étaient appuyées sur des outils de messagerie instantanée. Une pratique de la visioconférence sur RNIS avait aussi eu cours au milieu des années 1990 pour le téléenseignement des langues rares dans les collèges en zone rurale.

    Enjeu : Décloisonner les sites et les services

    Cependant les coûts des lignes louées et les problèmes de connectivité ont conduit à l’arrêt de l’usage de la vidéoconférence même si le besoin et l’intérêt pour une technologie de téléenseignement sont demeurés intacts.

    Dix ans plus tard, l’usage d’Internet s’est démocratisé. «Aujourd’hui, nos établissements sont tous équipés d’internet haut débit, et nous souhaitions capitaliser ces raccordements, en installant un outil professionnel de visioconférence sur IP, disponible pour tous et sanssurcoût d’exploitation», souligne Frédéric Woillet, Conseiller TICE adjoint au Rectorat de Montpellier.

    Pour le Rectorat, le champ d’application de la vidéoconférence était triple. Elle a d’abord permis le décloisonnement de la communication entre les différentes institutions travaillant en étroite collaboration comme le Rectorat, le Ministère ou les inspectionsacadémiques.
    Puis la formation initiale et continue des enseignants au service des élèves a également profité de cette technologie.
    Enfin, elle permet d’élargir le champ pédagogique, notamment dans l’apprentissage des langues étrangères ou la scolarisation distante d’enfants handicapés ou de sportifs de haut niveau.

    Solution : Interopérabilité, accessibilité et simplicité

    Lors du choix de la solution technique adéquate, le Rectorat de Montpellier avait en tête 3 principes clés auxquels il ne voulait pas déroger :

    Intéropérabilité

    Comme plusieurs écoles et lycées entraient en jeu dans les différents projets de visioconférence mis en place par le Rectorat, l’interopérabilité était essentielle. Si certaines sociétés ont une logique propriétaire, LifeSize met tout en œuvre pourdémocratiser la vidéo. Grâce à l’interopérabilité de ses solutions, LifeSize permet aux utilisateurs de bénéficier d’une vaste gamme de services de communication au sein d’une même interface. Le Rectorat pouvait ainsi combiner des systèmes de visioconférence provenant de différents constructeurs et implémenter dessolutions dans des lieux retirés.

    Architecture non luxueuse

    L’introduction des premiers matériels en haute définition a démarré en 2008. La qualité audio, la finesse des détails de l’image renforcent la sensation de présence del’interlocuteur pour des projets comme l’apprentissage des langues ou la scolarisation distante. La résolution élevée améliore aussi la transmissiond’images. Pour LifeSize, la technologie doit permettre une interaction aussi naturelle et réaliste que possible et éliminer les distances.

    Pour autant, l’adoption de la visioconférence doit d’abord s’appuyer sur un besoin pédagogique et non économique. Chaque école de la région peut ainsi prétendre à un tel systèmesans devoir débourser un euro. L’architecture mise en place se veut égalitaire, pour permettre au plus grand nombre de profiter des avancées en matière de technologie.

    Responsabilité des acteurs

    Si la mission académique aux TICE permet la mise en place du système de  vidéoconférence, il est indispensable que chaque acteur soit autonome dans la gestion de son propre matériel. Des plans d’accompagnement et des modules de formation pour les professeurs de langues étrangères sont organisés.

    Les premiers enseignants à utiliser la vidéoconférence partageaient une certaine appétence pour les nouvelles technologies. Cependant, la facilité d’utilisation de la solution choisie a été un critère majeur dans le choix de LifeSize. La simplicité du système a rassuré les utilisateurs, enfants et professeurs.

    L’une des solutions choisie, LifeSize Express 220, est un système amélioré de visioconférence HD complet, idéal pour les petits groupes comme des classes. Même si la bande passante est faible, les interactions demeurent naturelles et réalistes et le partage des données conserve sa clarté et netteté.

    Par sa prise en charge des doubles écrans haute définition, caméra HD, ainsi que des options de téléphone et de microphone, LifeSize Express 220 offre la flexibilité recherchée par le Rectorat. Plus haute résolution disponible sur le marché, les mouvements sont traités de manière optimale avec une latence réduite de moitié.

    Résultats : Apprentissage et économies

    Les résultats sont des plus probants. Charles, enfant handicapé, n’avait jamais pu être scolarisé. Grâce à un système de visioconférence installé entre le domicile des parents et l’école, le petit Charles a enfin eu accès à l’école de la classe de CE1 à la 6ème. En plus de sa scolarisation, sa présence a été complètement normalisée et il s’est intégré à la classe. Frédéric Woillet, Conseiller TICE adjoint, explique : «La vidéoconférence a changé la vie de cet enfant. Elle devait créer une fenêtre en lui donnantaccès à l’éducation, elle lui a finalement  ouvert une porte».

    Enfin, les chiffres parlent d’eux-mêmes. Dans l’Académie de Montpellier, c’est plus de 400 000 kms et 6000 heures de déplacements économisés, une empreinte carbone réduite de 3000 tonnes de CO2 non rejetés soit environ 1 million d’euros d’économie pour l’année scolaire 2010-2011.

    «Notre rôle en tant que constructeur, c’est de proposer une technologie fiable et d’excellente qualité permettant au corps professoral de travailler son projet pédagogique grâce à nos produits. La possibilité de retravailler sur ce qui s’est dit pendant l’appel vidéo ou proposer un codec très simple à brancher fonctionnant sur réseau ADSL  sont des demandes quotidiennes du monde de l’Education. La vidéo peut aujourd’hui changer radicalement le mode de vie des ses utilisateurs comme illustré par le Rectorat de Montpellier», explique Fabrice Emonnet, Directeur commercial France et Maghreb chez LifeSize.

  • Une étude d’impact pour la collection Médiafiches

    Une étude d’impact pour la collection Médiafiches

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    Développée par le pôle numérique de l’académie de Créteil, cette collection originale, en accès libre et gratuit, est destinée à la formation des enseignants et au développement de la culture numérique dans l’éducation.

    «Cette collection est l’outil essentiel pour la formation des enseignants aux TICE. Mais elle doit être évolutive et s’adapter mieux encore à leurs attentes et besoins», déclare François Villemonteix, directeur de la collection.

    «Nous avons formulé une hypothèse d’efficience, nous en attendons la confirmation par cette enquête. Nous souhaitons également des retours sur la pertinence de sa forme et de son accessibilité.
    La mise à l’épreuve des faits et de l’opinion nous paraît essentielle pour évoluer et proposer une ressource digne de l’enjeu que nous nous sommes fixés, celui d’offrir à la communauté éducative le support de formation aux TICE le plus abouti. Les résultats devront également nous amener à faire évoluer notre modèle éditorial de dissémination pour que la collection touche un public encore plus large
    ».

    Les Médiafiches ont fixé un calendrier de production particulièrement dense pour cette année.

    Dans la série TNI,  une collection TNI spécifique 1er degré est prévue et l’équipe réfléchit actuellement à la mise au point d’une carte heuristique destinée à la formation en autonomie. Le chantier de la mobilité s’ouvre cet automne avec un volet sur la baladodiffusion s’appuyant sur plusieurs cas d’usages disciplinaires.

    Plus d’infos :
    Le site des Médiafiches : mediafiches.ac-creteil.fr
    L’enquête Médiafiches : mediafiches.ac-creteil.fr/?page=enquete

  • Les politiques e-éducatives à mettre en place face aux enjeux de la mobilité et de l’ouverture


    Introduction par Jean Pierre Quignaux– Assemblée des Départements de France et présentation des intervenants de la table ronde :

    Augustin Bonrepaux, président du Conseil Général de l’Ariège, Nicole Belloubet – Vice présidente du Conseil Régional Midi-Pyrénées, Anne Marie Gros Rectorat de l’Académie de Toulouse, Claudio Cimelli CTICE de l’Académie de Créteil «région» à l’honneur Ludovia 2011, Patrick Mpondo Dicka Président du Colloque Scientifique Ludovia 2011, Albert-Claude Benhamou Délégué Interministériel à l’éducation en Afrique et Gilles Braun DGESCO Ministère de l’éducation nationale.

    Parole à  A. Bonrepaux :

    Il s’interroge : Comment les collectivités locales vont pouvoir poursuivre leurs politiques éducatives et d’innovation dans le contexte économique actuel aussi difficile et les restrictions budgétaires annoncées?

    Une seule réponse : les Collectivités locales vont mal ! La réflexion engagée aujourd’hui avec le développement du numérique est encore viable? Elle est encore envisageable? Cette réflexion dépasse-t-elle la réalité actuelle?

    Il évoque le cas d’un collège public où on a refusé des élèves  car trop plein dans les classes. Il s’interroge sur des mesures comme la suppression de l’école le  samedi matin.

    Il s’interroge sur la devise française de l’égalité : certains départements cumulent tous les problèmes économiques et sociaux. Il y a de vrais contrastes entre les départements. Il explique que l’Ariège ne peut pas se permettre des grosses dépenses matérielles.

    Parole à Nicole Belloubet :

    les collectivités territoriales vont mal. Les  restrictions budgétaires sont importantes ont une incidence directe sur les budgets alloués à l’éducation. Elle note tout de même que l’envie d’innover n’est pas perdue pour autant.

    Elle présente l’opération ordilib, www.ludovia.com/news-605

    Parole à Claudio Cimelli

    Il pose un constat à propos de l’équipement : les  élèves hyper motivés, les nouveaux outils très faciles en prise en main. Le problème de la sauvegarde est abordé : quel accès à la bibliothèque  en ligne très riche mais il est difficile de discerner le bon du moins bon.

    Il aborde le problème de la sauvegarde: quelle sauvegarde dans le cloud et comment gérer les problèmes de connexion à l’ENT ?

    Mise en perspective : doit-on envisager la différenciation pédagogique grâce à ces nouveaux outils ? L’enseignant deviendrait il plus animateur amenant l’élève à être acteur. Se pose ici le problème de l’espace classe: à redéfinir?

    Se pose aussi la question d’une couverture wifi intelligente et celle de la mobilité de la classe.

    JP Quignaux demande si on en est à ce point de maturité dans les usages tant ce tableau des usages et des problématiques numériques de l’académie de Créteil lui semblent idylliques !

    Parole à A. M. Gros

    Présentation  de l’ENT de l’académie de Toulouse et du bilan. La connexion encore largement insuffisante: malgré une augmentation de 54%, les usages et taux de connexion aux ENT restent très insuffisants.

    Place des smartphones : comment intégrer ces outils ?

    La réponse est-elle dans l’individualisation?

    Elle espère la baisse du prix des tablettes. Qui prend en charge le coût?

    Question du Wifi sécurisé et totalement couvert. Quid du principe de précaution ?

    1ère Question / boitier de vote (des boîtiers de vote sont mis à la disposition du public, par le partenaire Promethean, afin de rendre la Table Ronde interactive) :
    les établissements scolaires sont parmi les établissements publics connectées au très haut débit. Doivent-ils devenir à cette occasion des lieux de ressources numériques ouverts au public?

    Parole à Patrick Mpondo Dicka

    Le problème de financement évoqué est visible aussi à l’université. Un système de prêt d’ordinateurs a été mis en place dans l’université de Toulouse pour les étudiants les plus défavorisés.

    L’étudiant vit avec son portable : c’est «une extension de moi» = l’usage éducatif est toujours plus contraignant que l’usage personnel. Faire reculer la frontière du personnel pour gagner de l’usage pédagogique dans l’outil.

    Il aborde le problème des discriminations sociales et culturelles : Ce sont encore les élèves les plus formés qui encore une fois sont les plus favorisés !

    Parole à Albert-Claude Benhamou

    La technologie ne changera pas tout le processus éducatif. Ce n’est pas avec une prothèse qu’on progresse : il faut créer le contexte éducatif, à travers les nouveaux outils, entrainer de nouveaux contextes ! Il faut créer l’envie comme le mur interactif et des écosystèmes de partage solidaire. L’ ENT ne permet pas une maison commune.

    Il annonce qu’il ne faut pas se plaindre en riche: l’installation d’une classe numérique en Afrique coûte 1000 euros et contre 10 000 euros en France. En Afrique, les classes sont de 100 à 150 élèves.
    Il faut réfléchir au «low cost high-tech»

    Parole à Gilles Braun

    Il constate la rapidité du changement du matériel  en classe.

    Rappel : le Collège de Montmorillon a fourni dès  991 un portable pour chaque élève.

    Parole à Nicole Belloubet

    On ne va pas assez vite. Urgence dans la révolution de l’école.

    Qu’attend-on des enseignants face à ces nouveaux outils? Urgence de la formation des maîtres !

    Question de Mario Asselin : les politiques font ils partie du problème ou de la solution ?

    Question du public : Et si on réorganisait les moyens?

    Enorme budget mais quid de l’utilisation?

    Réponse de Nicole Belloubet qui n’est pas d’accord. Le rapport Argent de l’Etat/Collectivités territoriales n’est pas simpliste et manichéen. «Nous ne raisonnons qu’en termes de moyens. Il n’y a pas trop d’argent pour  l’Education Nationale. Beaucoup de moyens mais très mal répartis = le problème de l’entretien du matériel est une question fondamentale dans le budget».

    Le débat s’est conclu sur l’ouverture de l’école, des enseignants et des élèves aux réseaux sociaux.

  • La mallette de lecture numérique : une utilisation intéressante des tablettes !

    La mallette de lecture numérique : une utilisation intéressante des tablettes !

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    « ce déploiement obéit aux principes qui nous ont toujours guidés : l’objectif n’est pas de doter tout le monde d’un outil dont nombre d’usages sont encore à inventer mais de penser dans le même temps l’outil et l’usage dans le souci constant de la plus-value pédagogique », déclare Isabelle Pecheyran, IA-IPR Lettres.

    La mallette de lecture numérique se présente comme une mallette en plastique, comportant six tablettes tactiles (avec les alimentations), une borne Wifi, une prise d’alimentation générale (avec câble), une prise réseau et un câble USB de synchronisation.

    L’objectif premier de cette mallette de lecture numérique est de faciliter la lecture des élèves plus faibles ou moins appétents, par un objet ludique, facile d’accès et parfaitement stable techniquement (pas de problème de réseau ou d’alimentation).

    •    Permettre à chacun d’accéder facilement à de très nombreux ouvrages (très simplement stockés et conservés sur la machine), et de les consulter dans un grand confort visuel.
    •    Associer lecture et écriture par une circulation facilitée entre consultation, commentaires et échanges.
    •    Constituer, dans les établissements, des banques de ressources singulières, variées, et accessibles à tous.
    •    Faciliter des travaux en maîtrise de la langue par l’usage d’applications performantes

    Le Rectorat de Bordeaux a acheté onze mallettes à expérimenter dans l’académie. (deux mallettes supplémentaires ont été achetées par le CG64). Un dispositif d’accompagnement est proposé aux établissements équipés. Quelques IPR et chargés de mission ont été équipés d’une tablette tactile afin de mieux suivre les différents établissements.

    Un pilotage pédagogique primordial : Travail conjoint du Catice et des corps d’inspection dans le choix des établissements et des équipes, l’impulsion et le suivi et de l’expérimentation, la réflexion sur l’outil et les usages.

    Une expérimentation volontairement limitée :
    – des enseignants engagés avec lesquels doivent se construire les ressources pédagogiques
    – un petit nombre de tablettes qui permet la mise en projet encadrée de petits groupes d’élèves successifs ou la différenciation entre le travail de groupes avec et sans la tablette numérique
    – une réflexion avancée sur les ressources (travail conjoint Ctice/corps d’inspection/CRDP pour concevoir et organiser le serveur de livres et de documents numériques et des enseignants engagés dans la constitution de ressources).

    Exemple d’expérimentation au Collège de Podensac

    Projet autour de la création littéraire
    «Elle consiste en un dialogue par mail entre un écrivain de littérature de jeunesse et un groupe d’élèves. Chaque semaine, le mardi, l’auteur poste un début puis partie d’un roman qu’il est en train d’écrire, les élèves postent les commentaires le jeudi au plus tard.
    L’écrivain ajustera sa création et l’écriture de son roman en fonction des commentaires. Une fois le texte envoyé à l’éditeur, les élèves pourront de la même façon suivre le processus de création éditoriale (mise en page, correction, création de couverture). Enfin le roman sera publié sous forme numérique et mis en ligne
    », nous décrivent Katia Detchessahar Professeur de Lettres clg de Podensac et Elsa Pujos Documentaliste Clg de Podensac (33).

    Plus d’infos : catice.ac-bordeaux.fr