Auteur/autrice : Marie-France Bodiguian

  • TNI ou VPI : comment faire son choix ?

    TNI ou VPI : comment faire son choix ?

    [callout]Elus, que choisir ? Entre TNI ou VPI pour votre école numérique ?[/callout]

    Par Marie-France Bodiguian Cabinet AMO-TICE

    Dans la jungle des offres des industriels, étudions aujourd’hui deux équipements incontournables pour construire ou développer votre école numérique. Des outils très appréciés des enseignants ! Il s’agit du tableau numérique interactif (TNI) et du vidéoprojecteur interactif (VPI). Quelle différence ? Quels avantages ? Quelle efficience ?

    Dressons un état des lieux pour mieux vous aider à comprendre, puis à choisir en fonction de vos contraintes et des spécificités de vos écoles. Le « meilleur choix » ? Celui adapté à vos spécificités (configuration et niveaux des classes, budget, etc.).

    De quoi parle t-on ?

    Amotice2_181114Quelle que soit la solution choisie, le principe d’une solution interactive est de projeter sur un tableau numérique (TNI) ou sur un tableau blanc type Véléda ou toute surface blanche murale (VPI), l’image de l’écran d’ordinateur. L’enseignant pilote avec son doigt ou un stylet donc l’ordinateur depuis l’écran de projection et navigue  sur son écran comme si c’était un énorme tapis de souris. Son doigt ou le stylet ? Le pointeur de cette souris.

    TNI ou VPI : à l’enseignant d’intégrer à son cours des supports numériques, tels que des vidéos, des photos, du texte ou pages internet, etc. sur lesquels les enfants peuvent interagir.
    Plus précisément :

    OLYMPUS DIGITAL CAMERALe TNI, Tableau Numérique Interactif, associe un tableau numérique, tactile ou pas, à un vidéoprojecteur, relié à l’ordinateur.

    Le VPI, Vidéoprojecteur Interactif, lui, ne nécessite pas de tableau spécifique et peut donc être utilisé avec un tableau blanc traditionnel, type véléda en place ou tout mur blanc mat disponible. Le vidéoprojecteur rend les surfaces murales intelligentes en créant l’interactivité grâce à une caméra à infrarouge intégrée au vidéoprojecteur. C’est une excellente alternative pour les classes très encombrées et les salles petites et où il faut mutualiser les surfaces murales.

    Pourquoi intégrer des TNI ou VPI dans vos écoles ?

    Intégrer des TNI ou VPI dans vos écoles, c’est contribuer à rendre pour les enfants les séances plus vivantes, interactives et motivantes.

    Amotice3_181114Depuis 10 ans que cet outil est utilisé dans certaines écoles, on constate une meilleure attention des élèves, mieux canalisés grâce à des parcours pédagogiques collaboratifs que les enseignants mettent en œuvre. Ces séances favorisent l’épanouissement le développement de la créativité des élèves et leurs implications scolaires.
    Les solutions interactives permettent ainsi de favoriser le travail collaboratif et de faciliter les interventions simultanées à plusieurs, sur le tableau.

    Le premier critère à prendre en compte est lié à la politique de la ville, la place que doit prendre le numérique dans votre projet éducatif territorial et au budget que vous  souhaitez y consacrer.

    Mais un VPI ou TNI par école n’est-il pas suffisant ? Ce qui bien sûr réduirait considérablement vos investissements.

    En salle informatique ? Non ! Placer un tableau dans une salle polyvalente, c’est s’assurer que l’argent investi sera purement et simplement gâché.

    Car les solutions interactives ne sont en réalité réellement utilisées que dans les classes car les enseignants se les approprient.

    TNI Mobile* ou portable* donc mutualisable entre les classes? Là aussi, en primaire, non! D’expérience, les enseignants des petites classes ne prennent pas le temps, après l’enthousiasme du début, d’installer, paramétrer et l’équipement reste dans la salle initial ou dans le placard.

    Amotice4_181114Le deuxième critère : le prix, qui constitue l’un des principaux éléments qui fait la différence. Basiquement, un VPI affiche un prix moins élevé qu’un TNI.  Mais aujourd’hui les constructeurs de TNI  baissent leurs offres basiques qui, à l’honneur hier, font place à nouvelles technologies, toujours plus performantes.

    La question donc : les enseignants de votre circonscription ont-ils besoin du dernier cri ? Pas forcément, ou seulement si cela vient répondre à une des raisons de non-usages de leurs collègues.
    Attention !  N’oubliez pas de calculer l’ensemble des coûts inhérents à l’installation d’un VPI : si vos salles sont principalement équipées de tableaux à craies, vous devrez inévitablement compter les coûts de leurs désinstallations, l’achat de tableaux blancs type Véléda, ainsi que la désinstallation d’éventuels luminaires placés généralement en haut des tableaux à craies et qui gênent la fixation des vidéoprojecteurs.

    Le troisième critère essentiel relève de la configuration des classes :

    Où mettre donc le tableau numérique interactif ?

    Amotice5_181114Selon le matériel et l’infrastructure électrique et de câblage qui ne doivent pas être éloignés, déjà en place dans les classes, VPI ou TNI s’imposeront naturellement ; d’où l’importance d’effectuer un audit initial pour étudier leurs futurs emplacements dans les classes.

    Aussi, de part la définition même d’un TNI ou d’un VPI, la place consacrée au TNI sera plus importante que celle d’un VPI, qui peut, en un même lieu, servir de solutions interactives et de tableau effaçable à sec.

    Dans tous les cas, pas de craie à côté d’un vidéoprojecteur ! Si vous optez pour un TNI, celui-ci devra être placé à côté du tableau traditionnel ou sur le mur adjacent pour faciliter la gestion des élèves.

    Attention !  En postulat de départ, gardez en tête que l’enseignant a l’habitude d’utiliser son tableau à craie ou Véléda, et dans une large majorité des cas il continuera à rechercher cet usage.

    Quatrième critère : les logiciels.

    Vérifiez s’il existe d’autres tableaux dans l’école. Pourquoi ? L’homogénéité entre les différents modèles de tableaux permet de pallier les problèmes de compatibilité de logiciels et de leur mise à jour.

    Chaque marque de TNI a son logiciel, ce qui pose le problème de l’interopérabilité des logiciels.  Leur avantage est lié à une interface particulièrement étudiée pour le primaire : certains permettent également aux enseignants d’échanger leurs pratiques et leurs ressources sur des plateformes dédiées.
    Pour les VPI, des logiciels gratuits tels que Workspace ou Sankoré peuvent être utilisés.  Notons que, pour ce dernier, le réseau Canopé dans les académies (ex CRDP) a développé une large palette de ressources, qui permettront aux enseignants d’optimiser les usages du VPI ou du TNI et d’échanger sur leurs pratiques.

    Et vous, quelle solution interactive TNI ou VPI est-elle la plus adaptée à vos salles de classes et à votre budget ? Avez-vous effectué un audit des infrastructures et équipements de vos classes ? Quelles conclusions en avez-vous déduit ? Partagez-les avec nous !

  • Economisez avec l’Ecole Numérique !

    Economisez avec l’Ecole Numérique !

     Par Marie-France Bodiguian Cabinet AMO-TICE

    [callout]Car oui, n’ayons pas peur de le dire : l’école numérique est aussi une question d’argent ! École numérique, évolution technologique, révolution pédagogique riment étrangement avec… trésorerie et gestion financière.[/callout]

    Amotice1_031114

    Mais après 10 ans d’usages, des solutions existent pour limiter les dépenses mais aussi pour vous faire faire des économies avec le numérique éducatif, sans jamais rogner sur la qualité des projets pédagogiques !

    Des économies simples mais réelles grâce au numérique

     

    -> Réduisez les photocopies

    La première chose serait de dire que vous, ou plutôt l’école, économisez sur les coûts de photocopies : « L’introduction des TNI dans les classes a permis de générer des économies dans l’utilisation des craies, feutres effaçables, éponge, cartes murales, équipement audiovisuel ainsi que les photocopies dont la consommation a été divisée par cinq. Sur son budget global, l’école a rendu à la mairie 2 000 euros en 2 années scolaires ! », souligne Ludovic 
Bleuzet, Directeur d’école à l’École élémentaire Raymonde Fiolet à Soissons
[1].

     

    -> Dématérialisez !

    Amotice5_03114Vous n’êtes pas convaincu au regard des investissements engendrés ? Pensez en réalité aux bénéfices de la dématérialisation ! Dématérialiser les échanges entre les écoles et la collectivité permet d’optimiser la gestion des écoles et faire des économies d’échelle. Notamment au niveau de la mutualisation des contenus pédagogiques entre les classes d’une même école ou entre les différentes écoles de votre commune.

    L’accélération des échanges grâce au numérique est un gain d’efficacité fort appréciable dans les échanges entre les services administratifs de la ville et l’école, ou entre l’école et les familles.

    Grâce à l’Espace Numérique d’Échange, que l’on connait aujourd’hui sous le nom d’ENT, Espace Numérique de Travail, les enseignants peuvent donner des informations de dernière minute aux parents et pour vous, collectivité, il vous permet d’organiser par exemple la cantine ou les activités périscolaires. À  long terme, c’est une garantie d’économie, certes sur l’achat de papier et les affranchissements postaux, souvent non négligeables, mais surtout en faveur d’une meilleure productivité dans la gestion de la ville avec les écoles.

     

    -> Réduisez les intervenants extérieurs !

    D’autres économies ? Le numérique permet également de réduire le coût des frais d’intervenants extérieurs tant en langue que pour les projets pédagogiques culturels. Ce peut être le cas pour des projets périscolaires. Par exemple, le Château de Versailles est accessible en visite virtuelle sur une plateforme collaborative en ligne, via une surface interactive.

     

    ->  Gagnez en attractivité du territoire

    Sans oublier que le numérique dans les établissements constitue un formidable accélérateur d’attractivité des territoires… Ici, les choses se retournent en termes de gain !

    Amotice2_031114Choisissez l’école numérique dont vous avez besoin !

    N’optez que pour ce qui vous est utile… car nécessairement toutes les options de l’école numérique ne sont pas appropriées à votre projet et à votre budget : la clé de cette efficience repose essentiellement sur l’étude de l’accointance entre les besoins d’usages des enseignants et les configurations, et  infrastructures des écoles en regard. Pourquoi maintenir une salle informatique si ses usages ne sont plus adaptés ? D’autres solutions existent pour répondre efficacement et économiquement aux besoins d’apprentissages des élèves !

    De même, entre la mise en place du tableau numérique interactif, ou d’un vidéoprojecteur interactif, les choix se font selon certains critères qui peuvent vous faire éviter des dépenses inadaptées. Sans oublier les choix d’infrastructures et de maintenance, déterminants pour le budget et la continuité de service des outils.
    A chaque usage, ses outils, déterminés également en fonction de la configuration de vos écoles, afin de ne pas tomber dans une surenchère de matériel et d’équipement.

     

    Des outils numériques à petits prix

    Amotice3_031114Si vos choix ne s’orientent pas systématiquement vers les performances technologiques les plus récentes, sachez que les prix de certains matériels et outils baissent d’année en année. Des solutions à moindre coût existent.

    D’autre part, les constructeurs, éditeurs et revendeurs adaptent  leurs offres à la réalité financière des collectivités, pour permettre en particulier des usages progressifs, et ainsi mettre le pied à l’étrier aux enseignants motivés, mais encore peu expérimentés, ou pour développer le numérique dans les activités périscolaires. Nous y reviendrons dans un prochain article.

    N’oublions pas également, le groupement de commandes intercommunales, qui, une fois les évaluations de chaque commune effectuées, reste un outil incontournable pour vous permettre d’acquérir  des équipements et des prestations à des prix compétitifs.

     

     

    Échelonnez vos dépenses !

    Pas d’investissement dans les écoles, sans évidemment de plan pluriannuel ! Mais comment définir ce plan ?

    financial statement with calculator and penLà encore, pas de solution standard : votre audit et vos contraintes budgétaires vous dicteront votre calendrier d’équipements.
    Des modes de financement permettent d’autre part de différer ou d’étaler dans le temps votre charge financière. Pour votre gestion financière, à vous de voir s’il est plus avantageux de réfléchir en termes d’investissement ou de frais de fonctionnement. Si vous investissez en frais de fonctionnement, vous vous tournerez par exemple vers le leasing : une solution proposée par des revendeurs. Son avantage ? Ne pas vous départir de votre trésorerie grâce à des petits loyers payables chaque mois, mais attention, au coût global, qui au final, s’avère naturellement plus important.

    Comme nous venons de le voir, des solutions financières, des économies et des avantages existent ! Chaque paramètre compte dans la construction de votre politique numérique éducative à juste prix.

    Et vous, comment avez-vous monté votre stratégie d’investissement pour votre Ecole Numérique ?
    Faites nous part de vos réussites ou de vos déceptions, pour que je puisse, peut-être, vous proposer des solutions.

     


    [1] Source : guide méthodologique, « L’école numérique un enjeu de territoire ».

     

  • Débit Internet Part 2 : 12 clés pour booster vos écoles

    Débit Internet Part 2 : 12 clés pour booster vos écoles

     Par Marie-France Bodiguian du Cabinet AMO-TICE

    Après les 6 conseils de la partie 1 pour optimiser l’internet existant de vos écoles, voici 6 nouvelles pistes pour augmenter les débits  : 6 astuces ou technologies à étudier selon deux cas de figures.

    Exemples de quelques technologies de montée en débit :

    1. Doublez vos abonnements Adsl

    Amotice1_061014Si vous disposez déjà d’un bon débit Adsl, et que vous souhaitez améliorer simplement votre capacité de transfert, doublez vos abonnements Adsl, donc votre source d’arrivée internet. Comment ? Sur 2 fils, donc 2 flux ! Une solution particulièrement pertinente pour faciliter par exemple la visualisation d’une vidéo sur plusieurs postes, particulièrement gourmande en flux* de transfert simultané. Toutefois, cette solution n’améliorera pas le débit d’un flux* unique si votre débit initial est insuffisant.

    Le petit plus technique : Vous faites ici passer 2 flux dans 2 fils distincts, appelé  « doublement de liens », qui par ailleurs vous offrira un surcroit de sécurité. Vous aurez besoin d’un routeur, permettant plusieurs raccordements appelés « multiwan ». Un tel routeur vous permet en outre de raccorder plusieurs sources différentes internet (Adsl + fibre + 4G par exemple) et ainsi d’accroître votre débit.

    2. Complétez avec la 3G ou 4G

    Des clés 3G ou 4G peuvent venir compléter l’Adsl, mais… c’est souvent une alternative individuelle, avec un rayonnement peu fiable. Cette solution ne sera intéressante que dans les zones déjà bien desservies en débit internet. Pour cela, vous pouvez équiper vos écoles de petits routeurs wifi, appelés domino, munis de cartes SIM avec lesquels plusieurs appareils pourront être connectés via le wifi du domino pour utiliser la connexion 3G de la carte SIM.

    Ce n’est donc pas la technologie idéale pour booster le débit internet de vos écoles mais un complément ponctuel selon l’implantation des antennes sur votre territoire…
    Zoom sur le rayonnement 3G ou 4G dans votre collectivité avec www.cartoradio.fr

    3. Osez le Satellite !

    Amotice2_061014L’accès haut-débit par satellite n’est pas soumis aux contraintes d’éligibilité Adsl et a l’avantage de couvrir l’intégralité d’un territoire. . Cette technologie, souvent subventionnée par la plupart des conseils régionaux et conseils généraux, est généralement soumis à une tarification au volume de données. Elle fournit des volumes de données compris entre 10 et 100 Mgbits et nécessite la location ou l’achat d’un kit de connexion (une parabole, un modem et câbles coaxiaux), d’une valeur d’environ de 400 € et un abonnement mensuel (environ 40 €).  Pour en savoir plus, vous pouvez comparer les offres auprès des opérateurs existants (Alsatis, Nordnet, Wibox, etc.)

    D’ici la fin de l’année 2014, 9 000 écoles du primaire et du secondaire bénéficieront du haut débit, dans le cadre du Plan France Très Haut Débit.

    On ne peut que mettre en avant l’efficacité de cette technologie, mais attention… même en haut débit le temps de latence d’une connexion reste un peu plus long que celui connu sur ADSL, pour des raisons de liaisons satellitaires évidentes ! (de l’ordre de 600 millisecondes).

    4. Pensez au WiMax

    Amotice3_061014Vous connaissez ? Le WiMAX utilise les ondes radio, comme celles utilisées pour le téléphone portable. Les usages sédentaires et mobiles sont donc possibles sans installation supplémentaire.

    Pour connecter vos écoles en en haut débit grâce au WiMAX, vous devez être proche d’une antenne émettrice. Après avoir effectué un test d’éligibilité auprès de l’un des opérateurs du marché (ici par exemple : www.wibox.fr ou www.ariase.com et avoir souscrit à une offre, un installateur agréé pourra garantir une installation de qualité pour bénéficier du meilleur signal en fonction de votre situation.

    C’est une technologie encore peu utilisée mais également à étudier !

    Autre possibilité, construire un réseau Très Haut Débit pérenne :

    5. Créez votre Réseau Municipal Mutualisé

    À l’occasion de travaux d’infrastructures municipaux (que vous déployez seul ou dans le cadre d’une communauté de communes), vous pouvez faire passer de la fibre optique entre les bâtiments. L’avantage ? Vous pouvez héberger plusieurs réseaux virtuels sur le même « fil ». Il devient alors possible de mutualiser les coûts en alimentant en haut débit les divers bâtiments municipaux (réseau interne municipal), des structures publiques/privées (cinémas, salles de spectacles, gymnases, etc.), ou en proposant des accès (via un opérateur obligatoire) pour une distribution privative (TPE, Artisans, etc.).

    Amotice4_061014Un Réseau Municipale Mutualisé peut constituer une véritable colonne vertébrale de l’aménagement de votre territoire.

    Ici, un maillage de technologie pour des connexions haut débit pour tous, dont les écoles !

    6. Fibre optique : Êtes-vous intégrés à un Réseau d’Initiative Publique ?

    Si votre emplacement géographique est dense, et donc commercialement intéressant pour les opérateurs, vous êtes sûrement éligible à la fibre optique des opérateurs. Dans ce cas, vous êtes un privilégié ! Quittez cette page, nous nous retrouverons sur un autre sujet ! Des débits entre 100 à 250Mbps à la source permettent une utilisation presque sans limites du numérique. De quoi faire rêver !

    Sinon rapprochez-vous, si possible de votre département, qui, dans le cadre d’un Réseau d’Initiative Publique, a peut-être mis en place un projet pérenne de fibre optique pour effectuer des travaux et résorber les zones d’ombre d’ADSL. Vous intégrerez ainsi un groupement de commandes pour la réalisation de plusieurs Nœuds de Raccordement d’Abonnés et leurs liens de collecte optique. C’est l’expérience vécue par le regroupement de Communautés de communes du Pays de Caux-Maritime.

    Amotice5_061014Une technologie qui a permet d’obtenir des coûts réduits et de mutualiser le financement !

    De nouvelles solutions pour raccorder vos écoles vers de meilleurs débits internet vous sont à présent offertes. Il s’agit là de quelques propositions non exhaustives. À vous maintenant d’adapter votre stratégie en fonction des possibilités qu’offre votre territoire et aux besoins et usages des enseignants.

  • Débit internet : 12 clés pour booster vos écoles ?

    Débit internet : 12 clés pour booster vos écoles ?

    Partie 1, Par Marie-France Bodiguian, directrice du Cabinet AMOTICE

    1. Faites un test de débit internet

    Amotice_THDconseils2_260914Avant tout, connaissez-vous le débit internet dans vos écoles ? Il vous est indispensable comme valeur de référence. Ainsi, selon la vitesse réelle de connexion, vous pourrez si elle est satisfaisante, proposer des évolutions d’usages , ou dans le cas contraire envisager une autre stratégie pour mieux raccorder vos écoles.
    Pour cela rendez-vous sur des sites spécialisés tel que www.speedtest.netou www.test-debit.fr

    2. Évaluez les besoins des enseignants 

    Votre objectif : déterminer le débit nécessaire.  Quelles sont les activités que les enseignants souhaitent faire avec leurs élèves sur le web ? Des recherches sur des sites, des exercices sur des logiciels pédagogiques, ou encore visionner des vidéos sur youtube ?

    Vous l’aurez compris, entre la visioconférence et de simples recherches sur le web, ou des vidéos, les flux internet font le grand écart ! Alors mieux vaut connaître les  besoins pour ensuite s’intéresser au débit nécessaire.

    3. Estimez le nombre de flux vidéos utilisé en simultané

    Amotice_THDconseils3en350large_260914Un flux vers 20 ordinateurs pour regarder une vidéo ne demande pas le même débit que 20 ordinateurs connectés à cette même vidéo de façon isolée. Plus il y a d’appareils connectés et plus vous perdez en flux ! C’est comme à la maison : si plusieurs appareils nécessitent en même temps une connexion (jeu en ligne, vidéo en streaming, etc.), attendez-vous à perdre en débit.

    4. Ouvrez le dialogue avec l’Éducation nationale

    Afin d’optimiser les flux internet en place et ne pas perdre en débit, proposez à votre partenaire, l’Education Nationale de suggérer aux enseignants de réorganiser leurs usages. Peuvent-ils procéder à des chargements préalables des vidéos par exemple ?

    Dans ce cas, il leur suffira de déployer les contenus en local grâce à des outils de synchronisations pour ne pas trop saturer le réseau. Ils peuvent également intégrer leurs données sur une clé USB, pour ensuite les copier sur un duplicateur USB ou un serveur local. Cela évitera ainsi que chaque écolier travaille sur la même application. Ce type de méthode a déjà fait ses preuves dans plusieurs communes pourtant correctement desservie.

    5. Vérifiez le débit disponible sur votre territoire

    Comment ? Facile ! Rendez vous sur le site de l’Observatoire France Très Haut Débit  de la Mission Très Haut Débit et laissez-vous guider.
    E
    ntrez le nom de votre collectivité, vous visualisez instantanément votre couverture filaire Internet. Grâce à des filtres, vous pouvez également être renseigné sur les technologies disponibles (DSL, fibre, etc.). Il est même possible de visualiser la carte en deux dimensions, plan ou satellite.
    Cela vous évitera de calculer la distance réelle entre vos écoles et votre centre de raccordement internet. Plus vos écoles sont éloignées du centre de raccordement internet de l’opérateur historique France Télécom, plus le débit maximal est limité.
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    6. Réalisez un test d’éligibilité

    Pour faire évoluer votre raccordement internet à vos écoles, vous aurez besoin de connaître les technologies disponibles dans votre commune  haut-débit (ADSL, WiMax) comme du très haut-débit (Fibre optique, FTTH) Pour cela, il vous suffit avec votre numéro de téléphone et vos coordonnées postales de vous rendre sur un site tel que www.degrouptest.com ou www.ariase.com et le tour est jouer.

    Et voilà ! Vous venez de découvrir les 6 premiers conseils pour ne plus naviguer à l’aveuglette ! Vous allez pouvoir ensuite adapter votre stratégie en fonction de ces premiers enseignements.

    À vous de jouer ! À suivre, 6 conseils et pistes pour développer votre débit internet et le raccordement de vos écoles

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  • Séminaire Collectivités et établissements du XXIème siècle de LUDOVIA : 3 ateliers pour une rentrée scolaire optimisée grâce au numérique.

    Séminaire Collectivités et établissements du XXIème siècle de LUDOVIA : 3 ateliers pour une rentrée scolaire optimisée grâce au numérique.

    par Marie-France Bodiguian, Cabinet AMO-TICE

    Trois ateliers convergents vers une nouvelle gouvernance où continuité éducative, mutualisation des ressources et valeur ajoutée économique du numérique éducatif seront les maîtres mots de cette 3ème session du séminaire collectivtés qui a lieu sur l’Université d’été Ludovia, les 26 et 27 août prochains.

    En effet le nouveau cadre fixé par la loi sur la refondation de l’école impose aux collectivités de repenser leur organisation pédagogique et financière tant dans la nouvelle transition CM2-6eme du cycle 3, que dans les activités périscolaires avec les nouveaux rythmes.

    Situation complexe à laquelle vient s’ajouter les restrictions budgétaires accrues des collectivités.

    3 ateliers autour d’1 questionnement
    L’école numérique : source d’économie financière ou moyen d’investissement éducatif ?

    3 ateliers pour un triple enjeu organisationnel, pédagogique et financier.
    Quelle est la place du numérique et le rôle financier et pédagogique des collectivités territoriales dans le contexte de la loi sur la refondation de l’école ?

    ⇨    Dans l’atelier « Le numérique dans la transition CM2-6ème », Marie-France Bodiguian et Jean-Loup Burtin feront progresser les échanges sur les possibilités qu’offre le numérique comme levier de la continuité éducative entre l’école et le collège.
    Quel rôle pour chacun dans cette nouvelle orchestration (communes, CG, Enseignants, Parents) ? Quelle gouvernance, quels moyens mis en oeuvre ?

    ⇨    L’atelier « Numérique et activités périscolaires » s’appuiera sur le lien à créer entre les usages du numérique et l’offre périscolaire comme opportunité de la réforme des rythmes scolaires. Ce lien n’est-il pas in fine un levier contre les inégalités sur un territoire ?

    ⇨    L’atelier axé sur les « Enjeux financiers » posera une question fondamentale : Comment intégrer les usages du numérique dans la gestion financière des collectivités ?

    Plus d’infos :
    Voir le programme détaillé des ateliers animés par Marie-France Bodiguian et Jean-Loup Burtin ici: http://ludovia.org/2014/programme-seminaire-collectivites-territoriales/

    S’inscrire en ligne : ici

    « Venez nombreux, nous comptons sur vous pour faire avancer le débat ! »

  • ENT & ressources à l’Orme 2.14 : le nouveau duo de choc des usages pédagogiques !

    ENT & ressources à l’Orme 2.14 : le nouveau duo de choc des usages pédagogiques !

    par Marie-France Bodiguian, Cabinet AMO-TICE

    Alors comment, dans ce contexte aux pourtours encore flous, réussir la transformation d’un ENT, outil de gestion des notes, des absences, en un ENT véritable support de contenus pédagogiques ? Comment définir les usages et les articuler ? Comment éviter l’effet des briques superposées façon « millefeuille » ?

    Pour essayer d’éclairer ce sujet éminemment riche, Gérard Puimatto directeur adjoint de Canopé de l’académie d’Aix Marseille s’est entouré pour cet atelier des Rencontres de l’Orme 2.14. des industriels Eric Julien, Directeur Technique du Kiosque Numérique de l’Education, d’Eric Borgnet, de la société SETEC, ainsi que de collectivités avec Thierry Cagnon, Directeur de l’Education au Conseil Régional d’Aquitaine et pilote du projet de déploiement d’un Environnement Numérique de Travail , Pierre Marin, région Ile-de-France, Eric Mazo, Chef de service Technologies de l’Information Educatives, Conseil régional PACA, Michel Pérez, Inspecteur Général de l’Education Nationale, et, Frédéric Meilac pour le département des bouches-du Rhône.

    Comme ont pu le souligner l’ensemble des intervenants de cet atelier, les collectivités devraient être amenées à porter un regard intéressé sur les possibilités conjuguées qu’offrent les ENT & les ressources. Et comme le précise Gérard Puimatto, ce vif intérêt est déjà visible sur le terrain : augmentation du nombre de déploiements, montée des initiatives, et l’inclusion des ressources dans de plus en plus d’appels d’offres.

    De l’ENT aux Ressources

    Les Environnements numériques de travail, utilisés dans un premier temps comme de simples outils permettant de faciliter la gestion des établissements : gestion des notes, gestion des absences….ont évolué ces dernières années de façon conséquente. Aujourd’hui, forts d’une décennie de recul sur leurs usages, et au vu du développement rapide du numérique, il est devenu quasiment impossible de parler ENT sans parler ressources. Alors comment construire un ENT ?

    Car la complexité de la mise en œuvre d’un ENT est réelle : si elle fait appel à de nombreux acteurs aux domaines d’intervention très différents : éditeurs, Education Nationale, collectivités locales, elle nécessite également une mobilisation de moyens à la fois humains, juridiques et techniques. Dans ce domaine par exemple, alors même que les offres des éditeurs se multiplient, la question de l’interopérabilité reste prégnante. Face à ces enjeux, et pour garantir une homogénéité de projet, de plus en plus de synergies se créent, permettant de mieux collaborer aux enjeux et limiter les écueils entre ENT & Ressources.

    Quel modèle d’ENT choisir ?

    Avant tout, évaluer quels seront les besoins de l’ensemble des usagers reste l’étape incontournable pour définir l’architecture du futur ENT. Car le risque principal est de se retrouver avec un ENT millefeuille, où la superposition des couches rend finalement les ressources invisibles.

    Alors que bien au contraire, destiné à être le porte voix des projets pédagogiques des enseignants, l’édifice à mettre en place doit permettre une articulation souple de toutes ses briques, de leurs contenus, pour l’ensemble des utilisateurs.

    Passer par des phases d’expérimentation peut s’avérer un bon modus operandi. Ce choix offre des temps d’essais et de réflexion qui participeront à faire mûrir l’ENT. Pour exemple, le catalogue de ressources en ligne Courdécole13 sera ainsi intégré à l’ENT et déployé dans tous les collèges des Bouches-du-Rhône dès la rentrée prochaine, comme le précise Frédéric Meilac.

    Autre modèle de construction en expérimentation, EGO-PAC de la Société CP-TIC : cet Environnement Global et Ouvert dédié aux enseignants, a été testé entre autre par l’Académie d’Aix Marseille. Son but est de pouvoir réutiliser des granules existants dans des ressources, afin de permettre aux enseignants de produire des activités pour leurs élèves. De nouvelles perspectives s’ouvrent pour l’ENT : il devient peu à peu un outil de soutien pédagogique.

    Le poids de la technique

    Quel que soit le parcours de construction choisi, la mise en œuvre d’un ENT impose des prérequis : un raccordement et une connectivité irréprochables des infrastructures. La région PACA l’a bien compris et s’est attachée en 2013 à acheminer du haut débit dans tous ses établissements. Parallèlement à ses prérequis, une autre évolution attendue et nécessaire commence à émerger: une instauration de standards entre les différentes ressources proposées pour plus de fluidité et d’homogénéité dans leur utilisation, comme le fait remarquer Eric Julien du Kiosque Numérique de l’Education.

    Pour cela, on ne peut déroger à la mise en place d’un SSO (Single Sign On) qui dans la simple langue de Molière repose sur une authentification unique des usagers à l’ENT, et à toutes les ressources intégrées.

    L’importance de l’accompagnement

    Qu’il soit financier, pédagogique, humain, l’accompagnement est la pierre angulaire à la réussite du projet. Plusieurs exemples l’illustrent :

    « L’espace Numérique des Savoirs » créé en 2003, où l’état, après avoir impulsé le projet s’en est désengagé quelques années après. Les collectivités très impliquées dans ce projet se sont alors tournées vers les collectivités, qui ont refusé de payer », rappelle Pierre Marin.

    Le plan ENR, qui a fait souffler un vent numérique nouveau dans les zones rurales.

    Mais ce qu’illustrent également ces exemples, c’est un besoin de pérenniser l’accompagnement. Sans cela, beaucoup de projets sont mis en place par des équipes dédiées, sans passage de relais, et de ce fait se voient abandonnés au départ desdites équipes.

    « Résultat : des projets laissés en l’état, à l’abandon » poursuit Pierre Marin.

    Pourtant, Michel Pérez rappelle que, si la loi du 8 juillet, par ses art.38 et 53, sans oublier le très célèbre art.21 précise les rôles des départements et régions en matière d’équipements, de ressources, de formation,…, l’élément central de tout dispositif demeure l’élève ! Elève avec lequel la pédagogie d’enseignement a été bouleversée par le numérique ! Preuve de ce succès, l’intégration de la baladodiffusion aux épreuves du bac cette année !

    Les initiatives en soutien des ENT ne manquent pas !

    Retour d’expérience, études, expérimentations ont mis en avant des dispositifs qui viennent soutenir les volontés de mise en œuvre d’ENT. Le catalogue chèques ressources issu du Plan DUNE, a permis  aux établissements d’être aidés dans l’acquisition de ressources. Cette initiative a débouché sur la préconisation d’un portail national de référencement de la ressource pédagogique actuellement à l’étude souligne Michel Pérez, de l’Inspection Générale de l’Education Nationale.

    « Ce portail pourrait référencer tout ce qui existe sur un même sujet. Dans le même temps, en résonnance, notons les expérimentations en cours avec l’aide de l’INA, le Site TV, et Universalis, quant à la création de mini moteur de recherche, intégrés aux ENT, pour assurer une fluidité et faciliter des recherches ».

    Et le primaire dans tout ça ?

    Car si l’ENT est bien en route pour les établissements, qu’en est-il des écoles ? Quelles sont les initiatives prévues car les écoles restent dans une situation particulière à plusieurs égards. Tous les intervenants soulignent en effet  :

    – un manque de connectivité : trop peu d’écoles ayant accès à internet en haut débit

    – la disparité des communes rendant difficile de contenter tout le monde. De fait, Michel Pérez a pu constater sur le terrain une grande diversité dans les solutions mises en place : ENT communaux, intercommunaux, voire de circonscription, ou encore départemental, comme dans les Landes

    –  des enseignants pluridisciplinaires aux besoins spécifiques, auquel le Canopé de l’Académie d’Aix Marseille propose une solution à travers son portail de ressources Coréprim, intégré depuis l’an dernier à un ENT dédié au primaire (Iconito).

    « Alors certes, la tache sera plus ardue, concède Michel Pérez, mais les écoles aussi auront leurs ENT ! » Et Corinne Martignoni, de la Direction du Numérique Educatif de rajouter que malgré les difficultés, impossible d’arrêter un enseignant qui a commencé. Le métier se transforme et c’est très stimulant d’y participer !

    Et vous ? De quel ENT rêvez-vous ?

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  • Orme 2.14 : le très haut débit, le nouvel Eldorado des collectivités pour leurs établissements scolaires

    Orme 2.14 : le très haut débit, le nouvel Eldorado des collectivités pour leurs établissements scolaires

    Leurs développements sont tels que de nombreuses collectivités se concentrent à présent de plus en plus vers le très haut débit et plus précisément vers la fibre optique, afin de garantir aux enseignants les conditions optimum pour des usages continus et efficaces.

    Afin de permettre aux collectivités de réussir leurs premiers pas vers le très haut débit, Gérard Puimatto, directeur adjoint de Canopé de l’académie d’Aix-Marseille, s’est entouré pour ce nouvel atelier proposé lors des Rencontres de l’Orme 2.14, d’industriels, de collectivités, de représentants de l’Education Nationale et du Conseil National du Numérique.

    Amotice_orme3_240614Thierry Coilhac Directeur du développement e-education et e-learning Orange Business System, et Johan Pourchaire Directeur Méditerranée chez Complétel (groupe Numéricable) ont pu ainsi nous dresser un panorama des principales offres du marché, tandis qu’Éric Mazo, Chef de service Technologies de l’Information Educatives, Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Christian Mertz, ‎Responsable du suivi du déploiement Environnement Numérique des Collèges des Hauts-de-Seine, Laurent Tixier, chef du service Informatisation des collèges du Conseil Général des Bouches-du-Rhône, Pascale Luciani-Boyer, membre du Conseil National du Numérique, et Michel Perez, Inspecteur générale de l’Éducation nationale, nous fait ont partagé leur expertise du sujet et livrer  leurs solutions.

    La fibre optique devient-elle incontournable ?

    Aujourd’hui les établissements scolaires bénéficient dans leur grande majorité de connexions internet via des abonnements ADSL, avec pour 65% des écoles, un débit inférieur à 2 Mg, comme le précise Michel Perez, Inspecteur Général de l’Education Nationale.

    Si elle reste intéressante pour son coût et sa capillarité territoriale, elle devient insuffisante et le partage de bande passante ne permet plus de répondre aux évolutions des usages au sein des établissements.

    Mais au-delà du nombre de mégas octets disponible, qui théoriquement donne accès à des flux allant jusqu’à 20 mégas, l’ADSL, implique comme son acronyme l’indique, un flux asymétrique qui ne permet pas une réception du débit égale à son émission. Comme nous le démontre Johan Pourchaire Directeur Méditerranée chez Complétel, cette technologie est malheureusement très sensible à l’éligibilité et aux distances des centraux téléphoniques, et n’offre aucune garantie de délai de rétablissement

    Ce qui n’est pas le cas en revanche des accès SDSL, qui offrent des flux théoriques jusqu’à 16 mégas et une garantie de temps de rétablissement (GTR) de 4 h.

    Aux côtés de ces solutions, la fibre optique est devenue en moins de deux ans le nouveau challenge des collectivités, car elle offre non seulement des flux pouvant aller jusqu’à 1 giga bit/seconde, une GTR de moins de 4h, mais  également  une grande évolutivité. En effet, nul besoin d’intervention sur les réseaux pour augmenter le débit. Il suffit d’un simple remplacement des équipements. Mais la fibre dispose d’encore bien d’autres avantages : stabilité technique, nombre d’incidents près de 5 fois inférieur qu’avec l’SDSL, évolutivité à moindre coût et un coût d’abonnement à peine supérieur à l’ADSL (moins de 5% pour 2 fois plus de débit).

    Le très haut débit oui, mais pour quels usages ?

    Si le très haut débit – comprenez la fibre –  permet une utilisation presque sans limites du numérique, est-elle pour autant devenue indispensable ?

    Aujourd’hui, les besoins en très haut débit sont déplacés des infrastructures aux services, tels que supervision, administration, centralisation de gestion, infogérance,… Car il faut rappeler que les deux principales préoccupations des collectivités sont les coûts de maintenance des équipements, et de fournir du débit pour les usages, comme le rappelle Eric Mazo, Chef de service Technologies de l’Information Educatives, Région Provence-Alpes-Côte d’Azur.

    Pour exemple, la région Paca, dont la volumétrie des échanges Internet a été multipliée par 4 en 4 ans, et qui n’a pas d’environnement numérique, a mis en place la fibre optique dans tous ses lycées : 60 % d’entre eux disposent à présent de plus de 40 mégas. Cette réalisation a été rendue possible en jouant sur les initiatives locales telles que la délégation de services publics portée par les agglomérations.

    Autre exemple :

    les Hauts de Seine, qui, afin de répondre à l’intensification des usages pédagogiques comme la vidéo ou la visioconférence, ont opté pour un déploiement rapide de la fibre sur 100 % du territoire, ce qui représente 750 000 foyers et 80 000 entreprises à fin 2015.

    La nouvelle organisation, très orientée virtualisation (type cloud), prévoit le raccordement de tous les établissements à un réseau privé, lequel délivrera l’ensemble du trafic sur une plateforme de services. Un site central gèrera tous les aspects sécurité et proxi. De plus, « le fait d’être propriétaires des routeurs offre une certaine indépendance et latitude quant à un éventuel changement d’opérateur« , précise Christian Mertz, Responsable du suivi du déploiement Environnement Numérique des Collèges des Hauts-de-Seine.

    Certes, il y a là de quoi faire rêver bien des collectivités. Toutefois, Laurent Tixier, chef du service Informatisation des collèges du Conseil Général des Bouches-du-Rhône, souligne l’importance de la répartition des rôles dans la construction de ces projets d’envergure. Trop souvent, les marchés sont passés par des directions qui, n’étant pas les utilisateurs finaux, ne prennent pas toute la mesure des enjeux.

    Cette problématique, que rencontrent nombre de collectivités, ont amené les Bouches-du Rhône, dont le collège Belle de Mai à Marseille est une très belle illustration de réussite dans la mise en œuvre du très haut débit, à une réflexion en profondeur sur un prochain marché Télécom, qui engloberait tous les services : téléphonie, IP, GTC.

    La fibre oui ! Mais pour qui ?

    Si chacun reconnait en la fibre une véritable révolution, force est de constater que sa mise en œuvre est pour les collectivités loin d’être globalisée.

    Amotice_photo1_orme3emeart_240614En effet les exemples ci-dessus d’aménagement numérique des territoires restent à la marge et concernent principalement des zones très urbanisées, comme le précise Patricia Luciani-Boyer, membre du Conseil National du Numérique.

    Or, les zones rurales, qui ont pourtant exactement les mêmes besoins de très haut débit, sont pour beaucoup confrontées à des contraintes à la fois de reliefs, d’éloignement, qui ne leur permettent pas d’envisager d’avoir la fibre. Heureusement, des alternatives existent !

     

    Les alternatives à la fibre optique

    Le réseau cuivre
    qui assure également le service téléphonique, peut être utilisé dans des zones dégroupées ou non. Il offre un débit intéressant, des performances qui évoluent notamment avec la mise en place de VDSL2. Cette solution reste toutefois soumise aux critères d’éligibilité, et donc sensible à la distance du répartiteur.

    La 4G
    Permet un débit jusqu’à 150 mégas, et offre des avantages la rendant très attractive : coût de l’abonnement, délai de mise en œuvre. Pour exemple, Thierry Coilhac cite une nouveauté Alcatel : le routeur 4G H850, 30 ports, wifi, qui sera destiné aux classes mobiles. En un temps record d’à peine une minute, une classe entière se retrouve connectée ! Il existe également des dominos 4G, qui raccordent de 5 à 10 ports pour un petit budget d’une centaine d’euros.

    Ces solutions peuvent procurer une continuité d’usages dans des structures « annexes » aux établissements.

    Le Satellite
    Particulièrement destiné aux zones rurales non couvertes, ces solutions permettent d’avoir jusqu’à 20 méga descendant et 6 mégas montant, pour un coût d’abonnement équivalent à celui de la 4G, soit environ 50 €. La société NordNet, filiale d’Orange, travaille actuellement, après une période d’expérimentation, sur un appel à projet afin d’équiper plus de 10 000 écoles non éligibles au haut débit. En plus d’être rapidement opérationnelle, son installation bénéficie d’une prise en charge par l’Etat du surcoût d’installation (500€).

    Ces solutions, mobiles ou non, permettent de gommer les disparités territoriales. Mais au-delà de ces différences, la mise en œuvre de ces projets est souvent longue et complexe, et fait appel à de réelles compétences très techniques, qui restent insuffisantes malgré l’émergence de synergies.

    Quoiqu’il en soit, l’ensemble des intervenants s’accorde à conclure que la principale question reste d’abord de déterminer localement l’évaluation des usages, pour ensuite définir le débit nécessaire à offrir en regard.

    Vaste débat qui induit d’autres questions : ces usages sont-ils modifiés par le bénéfice d’un débit augmenté ? Ou bien au contraire l’augmentation du débit est-elle source du développement des usages ?

    Et vous, quelles solutions envisagez-vous pour augmenter le débit dans vos établissements scolaires ?

    par Marie-France Bodiguian, Cabinet AMO-TICE
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    IGE hautdebit 3 col.

     

  • Rencontres de l’Orme 2.14 : Comment assurer la maintenance dans les établissements scolaires en 2014 ?

    Rencontres de l’Orme 2.14 : Comment assurer la maintenance dans les établissements scolaires en 2014 ?

    par Marie-France Bodiguian, Cabinet AMO-TICE

    Amotice_orme3_170614
    Pour en débattre, l’atelier proposé à cet effet lors des Rencontres de l’Orme les 27 et 28 mai dernier à Marseille, animé par Gérard Puimato, Directeur adjoint du Canopé de l’Académie d’Aix Marseille, a accueilli Sandrine Dangreville Chef du Pôle Équipements d’Infrastructures, Conseil régional Ile de France, Pascale Luciani-Boyer Membre du Conseil National du Numérique, Éric Mazo Chef de service Technologies de l’Information Educatives, Conseil régional PACA, Christian Mertz Responsable du suivi du déploiement Environnement Numérique des Collèges (ENC) des Hauts-de-Seine, Michel Pérez Inspecteur général de l’Éducation nationale et Laurent Tixier Chef du service d’informatisation CG des Bouches du Rhônes.

    Amotice_orme1_170614Tous ont livré leur témoignage sur les différentes modalités et moyens mis en œuvre, bien avant la loi. Forts de leurs expériences, les intervenants restent dans une recherche permanente pour améliorer les dispositifs. Leurs propos constituent ainsi un véritable carrefour d’échanges et apportent de réelles pistes de réflexion pour les collectivités.

    Comment développer des compétences de proximité dans une logique standardisée ?

    Qu’est ce que la maintenance dans les établissements scolaires en 2014 ? Assurer la continuité de service des usages du numérique recouvre à présent des compétences qui se complexifient au fil du développement des technologies. Les besoins et les attentes des établissements de la région Ile de France ainsi que les contraintes des services du Conseil Régional ont pour exemple fait l’objet d’une longue étude, comme le précise Sandrine Dangreville, Chef du Pôle Équipements d’Infrastructures, au Conseil régional Ile de France.

    « L’objectif était de définir les dispositifs à mettre en place et surtout de concilier les différents enjeux liés à la technique certes, mais aussi à la sécurité, aux ressources humaines et bien sûr aux coûts ».

    Alors comment faire converger ces différents paramètres pour une efficience des usages ?

    Malgré la variété des dispositifs présentés lors de l’atelier, tous s’orientent aujourd’hui vers une approche phasée et industrielle de la maintenance. Tous sont passés d’une logique d’innovation, d’un processus « artisanal » à une logique de performance.

    Mais une maintenance réussie répond avant toute chose à un besoin de relation de proximité avec l’usager, dans des délais et conditions satisfaisants.

    Afin de concilier ces deux notions, parfois contradictoires, les intervenants présents à l’atelier ont mis en place des dispositifs dont de nombreuses collectivités pourront s’inspirer : il s’agit avant tout de déployer des ressources humaines adaptées en mutualisant les moyens, tout en augmentant les effectifs grâce à l’embauche d’emplois d’avenir.

    C’est le choix qu’ont fait les régions :

    . PACA, qui compte plus de 180 lycées publics, près de 58 000 ordinateurs et 1162 serveurs. La mutualisation des moyens s’est faite par la mobilisation d’une centaine d’agents STIL (Support Informatique des Lycées) ou ATIE. Des ressources qui ont ainsi été complétées par l’embauche d’une trentaine d’emplois d’avenir.

    . Ile de France qui comprend 471 lycées, 200 000 ordinateurs et regroupe 3 académies. Le dispositif OPTIC (Opérateur de proximité pour les technologies de l’Information et de la Communication) mis en place a permis la création d’une centaine d’emplois d’avenir. Chaque agent consacre chaque semaine 1 journée par établissement et 2 journées à suivre sa formation, au terme de laquelle il sera diplômé.

    . Autre solution choisie par le département des Hauts de Seine : l’externalisation totale ou partielle des compétences auprès d’experts Christian Mertz, Responsable du suivi du déploiement Environnement Numérique des Collèges (ENC) des Hauts-de-Seine nous expose le projet ENC mis en œuvre en partenariat avec l’Académie de Versailles : « Cet écosystème totalement infogéré est axé sur la qualité de service, dont la maîtrise est rendue possible par l’expertise et le savoir-faire même des prestataires ».

    Côté maintenance, il est ainsi possible de connaître à distance l’état du parc des 125 postes en temps réel et d’en prendre la main. Côté utilisateur, la mise en place d’un catalogue des services permet de connaître les  champs  délais d’intervention.

    La gouvernance,  clé de voûte de la maintenance

    Pour articuler les différents ressorts de la maintenance, nos intervenants soulignent l’importance d’une gouvernance harmonisée et fluidifiée qui répond à des problématiques multi compétences : RH, externalisation, arbitrage politique, contraintes budgétaires,… sans oublier l’articulation avec l’Education Nationale ! Pour exemple, la Convention signée entre les Hauts de Seine et l’Académie de Versailles trouve un équilibre tripartite entre   :
    . Le collège , le centre de gravité du programme
    . Le département, qui assure la maîtrise d’ouvrage d’ensemble en mettant à disposition les infrastructures, matériels et services
    . L’Académie de Versailles, qui prend en charge la formation, l’accompagnement et la conduite du changement.

    Une gouvernance réussie doit par exemple également trouver un équilibre dans la demande exponentielle de logiciels de la part des enseignants.

    Encouragés à rechercher, expérimenter, innover sur les usages, la mise en place d’un encadrement n’est pas encore définie, même si les avis vont majoritairement vers une liste à choix unique, calquée sur le modèle actuel d’un choix d’ouvrage unique par l’enseignant pour l’année entière. Point de vue partagé par Laurent Tixier, qui rappelle que « dans une logique industrielle et standardisée qui se veut performante, il est impossible d’installer tous les logiciels que l’on souhaite sans un minimum d’encadrement des processus ».

    Développer la maintenance, oui, mais à quel coût et pour quelle satisfaction d’usager ?

    Les différentes expériences exposées lors de l’atelier ont permis de nous éclairer sur les différentes  solutions à mettre en œuvre par les collectivités. Mais à quel coût et pour quelle satisfaction d’usager ? « Car celle-ci, comme le souligne Pascale Luciani Boyer, du Conseil National du Numérique n’est pas forcément liée au budget dépensé ».

    D’autant comme le rappelle Eric Mazo, Chef de service Technologies de l’Information Educatives au Conseil régional de PACA que « le nombre encore confidentiel d’études menées sur le numérique à l’école ne permet aux élus de justifier leurs investissements à de résultats quantifiés ».

    Toute la difficulté de cette équation réside donc dans un dosage savant entre technicité et accompagnement des usages. Michel Pérez,  Inspecteur général de l’Éducation nationalepose à cet effet le constat « des grandes disparités dans la mise en œuvre des dispositifs de maintenance  : des systèmes les plus aboutis aux systèmes les plus bricolés ».

    Et demain, quelle maintenance dans les nouveaux paysages numériques et territoriaux ?

    Amotice_orme2_170614C’est donc certain, des solutions existent pour répondre aux problématiques d’aujourd’hui. Mais quid de demain? « Car face à la révolution permanente des équipements et technologies du numérique, il est essentiel de pouvoir adapter la vitesse de déploiement de l’Ecole Numérique, voire de l’anticiper » comme le précise P. Luciani-Boyer.

    Face aux nouveaux usages nomades  du numérique, voire aux BYOD (Bring Your Own Device) comme y réfléchit actuellement le département des Bouches-du-Rhône, quels dispositifs envisager pour une utilisation efficiente, sécurisée et synchronisée des terminaux?

    Et qu’adviendra-t-il des dispositifs actuels de maintenance, dans le nouveau paysage territorial qui se dessine : comment devra-t-on organiser notamment le déploiement de moyens humains de proximité, lorsque les structures départementales n’existeront plus ?

    Et vous quel dispositif de maintenance avez-vous mis en place dans vos établissements ? Et à quelles problématiques êtes vous confrontées ?

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  • Les Rencontres de l’ORME 2.14 : une édition « augmentée ».

    Les Rencontres de l’ORME 2.14 : une édition « augmentée ».

    par Marie-France Bodiguian, Cabinet AMO-TICE, pour LudoMag

    Telles étaient les principales questions sur lesquelles les acteurs de la communauté éducative, industriels, et institutionnels ont débattu lors de la 20ème édition des Rencontres de l’Orme qui s’est tenue à Marseille les 27 et 28 mai dernier.

    Avec la loi sur la refondation de l’Ecole, une nouvelle ère s’ouvre pour Les Rencontres de l’ORME

    Amotice_Orme014_AdosDevantTNIGrâce à la Loi sur la refondation de l’Ecole, qui donne au numérique une place déterminante, l’heure n’est plus à justifier la légitimité du numérique à l’Ecole mais à dessiner de nouvelles perspectives pour assurer sa réussite, en s’appuyant naturellement sur les acquis de ces vingt dernières années, comme l’affirmait Jacques Papadopoulos lors la table ronde inaugurale.

    En mettant au cœur des débats la thématique de l’Ecole augmentée, les Rencontres de l’Orme ont salué cette année l’engagement de l’Etat pour l’Ecole Numérique ainsi officialisée par la loi sur la Refondation de l’Ecole.

    Cette institutionnalisation de l’enseignement au et par le numérique a ainsi donné une nouvelle dimension aux débats de cette de cette édition 2.14 de l’Orme, en plaçant tous les acteurs de l’éducation numérique : enseignants, industriels, experts, Canopé de l’Académie d’Aix Marseille, associations territoriales, face à des décisions stratégiques à prendre.

    La réflexion sur l’Ecole augmentée a fait prendre conscience à bon nombre d’intervenants des ateliers, de l’effet amplificateur de la pédagogie des enseignants par le numérique : celui-ci pouvant révéler les travers de tel ou tel enseignant, comme valoriser tel ou tel autre.

    Car on le sait, nul ne s’improvise pédagogue avec le numérique.

    De l’école à la collectivité numérique augmentée

    AmoticeOrme014_Ecole_CommunicanteDe leur côté, les collectivités, en acteur incontournable de l’Ecole Numérique, réfléchissent aux réponses que le numérique peut désormais leur apporter dans le cadre de la continuité éducative dont elles sont en charge. Pour exemple, dans le cadre des nouveaux rythmes scolaires, il permet aux communes d’envisager des méthodologies et outils d’échanges entre les acteurs du scolaire et ceux du périscolaire. Cette réflexion menée sur l’espace thématique « Ville Numérique » de l’Andev, a également été complétée par un débat sur la manière dont le numérique peut faciliter la liaison CM2 / 6eme, dans le cadre du nouveau cycle, instauré dans la loi de juillet 2013.

    Mais la continuité éducative, mise à l’honneur dans la Loi sur la refondation de l’école, ainsi que « l’Ecole augmentée », ne sauraient voir le jour sans un déploiement des ressources numériques au sein des espaces numériques de travail, renommé lors de ces Rencontres de l’Orme des espaces numériques éducatifs.

    Ce thème, illustré lors d’un des 3 ateliers animés par Gérard Puimatto (Directeur adjoint de Canopé de l’Académie d’Aix Marseille), a justement permis aux collectivités d’entrevoir des solutions nouvelles pour la gouvernance de leur Ecole Numérique, ainsi que de nouveaux dispositifs de déploiements.

    En effet, la loi sur la Refondation de l’Ecole transfert également aux collectivités toutes les compétences pour le maintien des équipements et infrastructures, afin d’assurer une continuité de service. Ainsi, cet atelier a-t-il permis aux départements et régions d’échanger sur leur retour d’expérience de plusieurs années dans ce domaine, et de voir comment une approche phasée et industrielle tout en développant des compétences de proximité a pu être mise en œuvre.

    Autre mission de la collectivité, assurer un flux internet suffisant pour permettre les usages transversaux du numérique dans l’enseignement comme le signifie la loi sur la refondation de l’école. Aujourd’hui, à l’heure de la 4G, et du très haut débit, les collectivités s’assignent donc pour rôle de mettre en place les infrastructures nécessaires, entre fibre optique, et solutions alternatives pour optimiser les débits en place.

    Encore un franc succès pour les Rencontres de l’Orme 2014

    Permettre à chacun de s’exprimer, faire avancer les débats, demande, au-delà des compétences d’organisateur, des qualités, dont cette année encore a fait preuve l’équipe de Canopé d’Aix-Marseille, résolument engagée, tout au long de l’année à la cause du numérique à l’Ecole, à travers l’édition des produits pédagogiques et culturels, le développement de services numérique et le conseil en matière de ressources numériques, etc. Saluons donc l’expertise et le savoir-faire de l’équipe organisatrice !

    Ce sont quelques 1500 visiteurs qui ont, cette année encore, pu bénéficier de ce vivier d’expertise, véritable vecteur exponentiel d’enrichissement des connaissances, d’échanges, de découvertes de nouveaux contenus et/ou usages, le tout pour permettre une meilleure continuité éducative et donner corps à une école augmentée.

    Amotice_Robot_Orme 2014

     

    Mais face à tant de richesses déployées autour de l’école augmentée,  im-po-ssible d’en faire le tour en seulement 2 jours !

    Que ce soit les traditionnels rendez-vous des rencontres, ou les nouveautés, qu’il s’agisse des incontournables, comme l’Ecole Communicante, qui cette année a accueilli 16 classes et leurs enseignants, ou encore de Nao, robot Numanoïde présenté sur l’espace Intégratice, ou qu’il s’agisse de nouveaux rendez-vous, comme par exemple l’espace dédié au Salon des éditeurs publics et privés, où étaient présentées les ressources éducatives et péri-éducatives pour la rentrée, difficile de savoir où donner de la tête !

    Une chose est sûre : la 20ème édition des Rencontres de l’Orme amorce une nouvelle étape augmentée : relever ensemble le défi d’une plus-value pédagogique pour l’école numérique !

    Alors, prêts pour une Ecole augmentée ?

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