Auteur/autrice : Aurélie Julien

  • Premier financement de la BEI avec le Département de l’Essonne : 85 M€ pour la rénovation et la modernisation des collèges

    C’est la première fois que la Banque de l’Union européenne signe un accord de financement avec le Département de l’Essonne. Dans le contexte économique actuel, l’atout majeur de cette enveloppe est d’offrir au Département des conditions financières très favorables grâce à la notation triple A de la BEI.

    Il s’agit d’un projet d’envergure en termes de rénovation et de modernisation des infrastructures, l’objectif étant d’adapter la capacité d’accueil des établissements pour répondre aux évolutions locales de la population scolaire.  15 collèges du territoire ont d’ores et déjà été ciblés pour bénéficier de ce financement. 9 collèges parmi lesquels celui de Chantemerle à Corbeil-Essonnes feront l’objet d’une rénovation générale, 6 autres collèges bénéficieront d’une réhabilitation des locaux pour accueillir des collégiens en demi-pension.

    Parallèlement à la rénovation de ces bâtiments auxquels s’ajoutent ceux de la Maison de l’Environnement et du Musée de la Photographie, des actions transversales seront menées sur l’ensemble des établissements du territoire pour notamment améliorer l’accès des personnes en situation de handicap et favoriser l’acquisition de l’équipement mobilier et du matériel informatique nécessaire aux programmes éducatifs. Une attention particulière sera portée à l’efficacité énergétique des établissements, dans un double objectif de réduction des coûts de fonctionnement et des émissions de carbone.

    « La Banque de l’Union Européenne est très heureuse de signer ce premier financement avec le Département de l’Essonne a déclaré Anita Fürstenberg, lors de la cérémonie de signature. Dans un contexte de crise économique où le taux de chômage des jeunes reste élevé, les actions en faveur de l’éducation et du développement de compétences sont essentielles pour assurer la réussite professionnelle des générations futures. Ainsi agit concrètement l’Europe au cœur des territoires ».

    Pour François Durovray, Président du Conseil départemental, « il s’agit d’une très bonne nouvelle pour le Département de l’Essonne. Malgré la situation du budget du département, nous nous réjouissons de diversifier nos financements auprès d’un organisme comme la BEI. Nous partageons avec elle, l’ambition de donner à nos jeunes les meilleures chances pour effectuer de bonnes études ».

    Ce financement s’inscrit dans l’action prioritaire de la BEI en faveur d’un service public de qualité, apte à répondre aux besoins des habitants au cœur des territoires. La Banque a ainsi décidé de consacrer depuis 2013, 6 milliards d’euros par an à la modernisation des infrastructures en France.

    A propos de la Banque européenne d’investissement
    En tant que banque de l’Union européenne (UE), la Banque européenne d’investissement (BEI) apporte ses financements et son savoir-faire à l’appui de projets d’investissements solides et durables. Elle a pour actionnaires les 28 Etats membres et soutient des  projets qui concourent  à la réalisation des grands objectifs de l’UE.
     
    Le soutien à la croissance et à l’emploi est la priorité absolue de la BEI en France. Pour optimiser son action, la BEI prête pour des projets viables, combine ses prêts avec des ressources de l’UE et fournit des conseils techniques et financiers. Elle soutient les PME, encourage l’innovation, soutient la formation des jeunes, contribue à la construction et à la modernisation d’infrastructures stratégiques, et finance l’action en faveur du climat.

  • Numérique : un composant de la révolution personnelle de chaque enseignant ?

    Numérique : un composant de la révolution personnelle de chaque enseignant ?

    [callout]La Mission Laïque Française a plus de cent ans aujourd’hui puisqu’elle est née en même temps que naissait le droit des associations en France, à savoir depuis 1902.[/callout]

    « Elle s’est créé alors que s’exprimait un intérêt pour porter le message éducatif français à l’extérieur », explique Jean-Christophe Deberre, Directeur Général de la Mission Laïque Française.

    Contexte d’implantation et d’existence de la Mission Laïque Française.

    La Mission Laïque représente 120 implantations d’établissements créés par elle ou en partenariat avec elle ; ce sont aussi des écoles d’entreprise.

    « Nous développons aussi une activité de coopération avec des Etats ou des entreprises pour développer des écoles qui aient un sens particulier ».

    C’est le cas, par exemples, de lycées créés sur le territoire Angolais avec l’appui du groupe Total ou encore l’ouverture d’écoles au Kurdistan d’Irak.

    Pendant des décennies, la MLF a fait toute son histoire autour de ses différentes implantations ;

    aujourd’hui, Jean-Christophe Deberre avoue se trouver en concurrence face à l’arrivée de nouveaux établissements.

    « Nous assistons notamment dans les pays en voie de développement et émergents, à l’implantation massive de réseaux scolaires privés ». Il explique que cela est en partie le fait de la loi de ces pays qui établit un partage entre le secteur public et le secteur privé.

    Face à ce constat, la MLF se doit de rester « attractive » tout en conservant le message originel français ; et il pense, en disant cela, à la question de la citoyenneté.

    La question de la citoyenneté sur le devant de la scène dans les établissements de la MLF.

    « Nous ne pouvons plus concevoir la notion de citoyenneté comme un contenu d’enseignement transféré de l’enseignement national ; nous devons y intégrer des questions qui sont liées au public, au contexte et aux exigences locales ».

    Face à cette « concurrence », la question du numérique se pose comme une attractivité supplémentaire.

    La prise de conscience que les établissements de la MLF n’étaient pas forcément aussi bien équipés que cela s’est faite ; et, dans ce contexte de concurrence, l’attractivité pouvait aussi se faire par l’arrivée de nouveaux équipements numériques.
    Il s’est avéré que les familles, très appétentes pour ces outils, étaient aussi prêtes à contribuer à ce développement – rappelons que l’enseignement en MLF est payant.

    « En ayant l’adhésion des familles, nous avons donc davantage de facilité pour remédier à ce manque d’équipement », souligne Jean-Christophe Deberre.

    Dans cette complexité, comment intégrer le numérique auprès des enseignants : la question de la formation.

    La formation des enseignants au numérique est aussi d’actualité dans les établissements de la MLF ; pour ne pas dire encore plus délicate qu’ailleurs, étant donné l’hétérogénéité des publics enseignants.

    « Dans les zones de concentration qui sont les nôtres aujourd’hui, l’enjeu est la formation des enseignants, c’est à dire le recrutement et l’acculturation au système scolaire français ».

    Cependant, comme partout, chaque enseignant intègre le numérique à son rythme et ce qui est important, comme le souligne Jean-Christophe Deberre, « c’est que se crée un esprit de solidarité du corps enseignant autour d’une évolution numérique qui touche toutes les parties de l’organisation scolaire ».

    Reconfigurer les espaces scolaires pour favoriser la collaboration.

    Cette dynamique solidaire semble fonctionner depuis quelques mois, mais la MLF a également mis les moyens pour favoriser les échanges.

    Pour exemples, il n’est plus concevable d’envisager des établissements sans « une mise à niveau des espaces dans une conception de l’échange pédagogique qui ne pouvait plus s’accommoder d’un alignement de salles sans se préoccuper d’espaces de relations personnels ou par groupe ».

    Nous devons offrir un confort scolaire de vie qui n’était pas celui que nous pouvions observer auparavant.

    Cette nouvelle manière de penser mise en pratique sur le terrain, porte ses fruits.

    « La plupart des professeurs se rendent bien compte que l’avenir de la relation pédagogique passe par leur propre révolution personnelle », conclut Jean-Christophe Deberre.

  • L’école d’ingénieurs CESI s’implante à Lille sur le campus de SKEMA

    Cette nouvelle implantation en métropole lilloise, la 25ème sur le territoire national, témoigne de la volonté du CESI, Groupe d’enseignement supérieur et de formation professionnelle, de répondre aux besoins exprimés par les partenaires socio-économiques de l’ensemble de la région

    Nord-Pas-de-Calais. Ces deux cycles préparatoires de 2 ans viennent compléter l’offre de formation du CESI déjà dispensée sur Arras où le Groupe est implanté depuis près de 50 ans.

    Deux cycles préparatoires pour révéler les talents

    Ces deux cycles préparatoires sont destinés aux bacheliers des filières scientifiques et technologiques. Accessibles au moment des choix d’orientation, ils permettent ensuite d’intégrer l’école d’ingénieurs CESI, soit en formation généraliste (ei.cesi), soit en spécialité informatique (exia.cesi).

    Pendant deux ans, les étudiants vont bénéficier d’un accompagnement individualisé optimisant leurs chances de réussite. Une pédagogie active est également mise en place à l’image de celle que l’on retrouve dans les cycles d’ingénieurs CESI. L’objectif est de rendre les étudiants acteurs de leur formation.

    Au cœur des tissus économiques des territoires, le CESI entretient des liens constants avec les entreprises. Il prépare, par le biais de son école d’ingénieurs, à des métiers qui recrutent dans les domaines du numérique, de l’industrie et des services. Il participe également au développement des compétences en région. Les cycles préparatoires ouverts à Lille en sont une parfaite illustration, dans la continuité de ce que fait déjà le CESI en Nord-Pas-de-Calais.

    A propos du CESI
    Groupe d’enseignement supérieur et de formation professionnelle, le CESI a toujours privilégié une présence locale forte. Il compte 25 établissements en France, organisés en 6 directions régionales dont la Direction Régionale Nord-Ouest.

    Dans le Nord-Pas-de-Calais, le CESI développe à Arras ses activités dans le cadre de son école d’ingénieurs (formations généralistes ou spécialité informatique), de son école supérieure des métiers (école 100% alternance) et de son organisme de formation professionnelle (offres inter-entreprises ou intra-entreprise).
    Il vient d’ouvrir à Lille deux cycles préparatoires : un cycle option Innovation Technologique et un cycle spécialité Informatique.
     
    Au niveau national, le CESI forme chaque année plus de 20 000 ingénieurs, cadres, techniciens et agents de maitrise pour près de 6 000 entreprises. L’école d’ingénieurs CESI fait partie du Groupe d’enseignement supérieur et de formation professionnelle CESI qui accueille chaque année en France plus de 5 000 élèves ingénieurs dont plus des 2/3 en apprentissage.
    Pour plus d’informations, connectez-vous à www.cesi.fr
     
    A propos de SKEMA Business School
    Avec plus de 6 700 étudiants et 32 000 diplômés, SKEMA Business School est une école globale qui, par sa recherche, ses programmes d’enseignement, sa structure multi sites internationale forme et éduque les talents dont ont besoin les entreprises du XXIe siècle. L’école est présente sur 6 sites : 3 en France (Lille, Sophia-Antipolis, Paris), 1 en Chine (Suzhou), 1 aux Etats- Unis (Raleigh) et 1 au Brésil (Belo Horizonte). SKEMA est accréditée EQUIS et AACSB. www.skema-bs.fr

  • Retours sur les expérimentations de la classe inversée à Université Paris-Est pour enseigner et apprendre différemment

    Retours sur les expérimentations de la classe inversée à Université Paris-Est pour enseigner et apprendre différemment

    [callout]L’événement, organisé au sein de l’UPEM, sera ponctué de témoignages présentant l’intégration de la classe inversée au sein de champs disciplinaires variés, ainsi que d’ateliers pratiques autour des usages numériques permettant d’expérimenter cette pédagogie innovante.[/callout]

    Origine du projet

    C’est à partir des expériences de classe inversée menées par Marcel Lebrun[1], spécialiste en technologies de l’éducation, et présentées lors d’un séminaire d’IDEA, qu’une équipe pédagogique de l’Esipe – École Supérieure d’Ingénieurs de l’UPEM – s’est lancée dans cette aventure pour enseigner et apprendre différemment face à un enseignement de moins en moins adapté aux étudiants du supérieur.

    L’équipe, menée par son directeur Luc Chevalier, a ainsi créé le projet Pédag’Innov en collaboration avec IDEA pour ouvrir cette initiative à d’autres membres de la Communauté Université Paris-Est ; notamment l’École des Ponts ParisTech.

    Qu’est ce que la classe inversée

    La classe inversée amène les étudiants à prendre connaissance du contenu théorique à distance et en amont du cours via des ressources multimédia en ligne. Elle permet ainsi d’optimiser le temps de cours en présentiel et de mettre en œuvre des méthodes pédagogiques plus actives renforçant l’implication des étudiants et les interactions.

    La classe inversée implique que « le professeur se fasse reconnaître aujourd’hui pour d’autres qualités que son seul savoir : il doit devenir un promoteur de problèmes pratiques, un animateur de débat, un accompagnateur dans les processus d’apprentissage »[2]. Au-delà d’un fort investissement de la part de l’enseignant, ce changement nécessite l’adhésion et la responsabilisation des étudiants pour la mise en place d’une pédagogie plus stimulante et interactive.

    Objectifs de Pédag’Innov

    L’objectif commun avec le projet Pédag’Innov est de créer un cadre d’échanges et de réflexions sur des expériences de classe inversée menées auprès de filières, matières, publics et effectifs différents. Il s’agit également de diffuser les résultats auprès de la communauté pédagogique par des publications et des journées de formation ouvertes à tous les membres d’Université Paris-Est et au niveau national, notamment grâce au réseau des Idefi.

    A propos d’IDEA

    Lauréat de l’appel à projets Initiatives d’Excellence en Formations Innovantes (IDEFI) du programme Investissements d’avenir, IDEA encourage le développement de projets d’innovation pédagogique, destinés à améliorer la réussite et l’intégration de tous les publics.

    IDEA implique huit établissements membres d’Université Paris-Est : l’Université Paris-Est Créteil, l’Université Paris-Est Marne-la-Vallée, l’École des Ponts ParisTech, l’École des Ingénieurs de la Ville de Paris, l’École Spéciale des Travaux Publics, du Bâtiment et de l’Industrie, ESIEE Paris, l’École Nationale Supérieure d’Architecture de la Ville et des Territoires à Marne-la-Vallée et l’École Nationale Vétérinaire d’Alfort.
    Porté par la Communauté d’universités et établissements (Comue) Université Paris-Est, IDEA bénéficie d’une aide de l’État gérée par l’Agence Nationale de la Recherche (ANR) au titre du programme Investissements d’avenir portant la référence ANR-11-IDFI-0022.

     

    Plus d’infos : http://idea.univ-paris-est.fr/

     

    [1] Marcel Lebrun est professeur en technologies de l’éducation à l’Université catholique de Louvain. Conseiller pédagogique à l’Institut de pédagogie universitaire et des multimédias (IPM) et spécialiste de l’utilisation des technologies de l’information et de la communication dans l’enseignement supérieur, il a publié de nombreux ouvrages sur le sujet et tient un blog consacré aux pédagogies actives et à l’e-learning. Il participe au Comité d’Orientation et d’Expertise d’IDEA.

    [2] Extrait d’un article intitulé «Une expérience de classe inversée à l’Université Paris-Est », rédigé collectivement par les enseignants du groupe-projet PédagInnov et proposé à la revue Technologies pour un numéro à paraître prochainement consacré à l’innovation pédagogique. L’expérience a aussi été présentée lors des Assises de la pédagogie à l’Université de Poitiers ainsi qu’aux 14èmes rencontres franco-néerlandaises pour l’enseignement supérieur et la recherche à l’Université Lille 3, en juin 2014.

    IDEA_Marnelavallee_081015

  • Un monde meilleur ? Survivre dans la société numérique

    Un monde meilleur ? Survivre dans la société numérique

    Venin_UnMondeMeilleur1_081015L’homme semble hypnotisé par les nouvelles technologies, à portée de main via les écrans, les smartphones, les objets connectés de plus en plus sophistiqués… qui sont censés lui faciliter la vie, professionnelle ou privée.

    Pourtant, entre les promesses et les réalités, entre les mirages que véhicule la Silicon Valley et les pratiques sociales qui se mettent effectivement en place, les écarts se creusent.

    Un monde meilleur ? nous invite à vivre une aventure de science- fiction dans les méandres de ce nouvel environnement culturel qui constitue notre réalité quotidienne.

    Sans, bien évidemment, rejeter en bloc ces nouvelles technologies, il est temps en revanche d’observer attentivement les pièges que tend la société technico-financière digitalisée à chaque citoyen comme à chaque organisation.

    L’homo numericus doit ouvrir les yeux sur la portée de ses inventions.

    C’est tout l’objet de ce livre, qui observe dans sa globalité l’écosystème de travail numérisé et met au jour les liaisons dangereuses qui existent entre les TIC et la pandémie du stress au travail.

    Infobésité, manque de temps chronique, dictature des chiffres, dissolution des relations humaines… : jamais l’influence directe de cette « laisse électronique » n’était aussi clairement apparue.

    Patrons, salariés, parents, enfants, pédagogues, dirigeants politiques… nous sommes tous concernés. Et c’est en déchiffrant notre environnement que nous acquerrons les moyens d’agir, d’infléchir et d’orienter nos choix, en refusant de laisser les algorithmes décider pour nous.

  • Ozarium, l’aquarium qui fait pousser des fraises, un cadeau original et éducatif pour Noël

    Inspiré du principe de l’Aquaponie, Ozarium, le petit aquarium potager est promis à un franc succès au pied des sapins, il saura sans aucun doute captiver tous les enfants de 4 à 11 ans ainsi que leurs parents.

    Comment ça marche ?

    Le principe, est celui de l’aquarium, mais avec un couvercle destiné à accueillir des plantations. Une petite pompe permet à l’eau chargée des nutriments issus des déjections du poisson d’alimenter les plantes. Celles-ci restituent ensuite dans l’aquarium l’eau purifiée et chargée en oxygène.

    L’Ozarium est donc un véritable écosystème qui fonctionne comme dans la nature !

    Ozarium_081015Des fraises, du basilic, du persil, des tomates cerises …
    Ozarium est donc à la fois un aquarium pédagogique, et un mini potager éducatif.  Le tout 100% naturel et ludique. On peut y faire pousser des plantes aromatiques, mais aussi des fraises et des tomates cerises.

    Et tout ça, presque sans entretien. Pas besoin de changer l’eau du poisson ni d’arroser les plantes. Il faut juste penser à nourrir le poisson !

    Dans le courant du développement durable

    Citizenfarm est très impliqué auprès des écoles primaires pour expliquer aux enfants le cycle naturel de l’eau, le tri des déchets, en les sensibilisant aux aspects quotidiens du développement durable. Grâce à un livret pédagogique, basé sur le programme scolaire et conçu avec des instituteurs, les enfants peuvent ainsi mieux appréhender la fragilité de notre écosystème.

    La start-up toulousaine, qui emploie quatre personnes, travaille déjà avec de nombreuses écoles de la Ville rose, de Portet-sur-Garonne, de Ramonville et de Paris.

    CitizenFarm, unique en Europe

    Lauréat du prix de l’entreprise éco-citoyenne et du grand prix du développement durable, Citizenfarm est la seule entreprise de l’UE à proposer un tel système, fruit de 2 années de recherches et de plusieurs dépôts auprès de l’Institut National de la Propriété Industrielle.

    Plus d’infos :
    Ozarium est produit en France. Vendu avec les graines, mais sans les poissons, vous pouvez trouver Ozarium sur notre site internet www.citizenfarm.fr

    Ozarium2_081015

  • Oh les mains, une collection jeunesse qui se lit avec un smartphone

    Oh les mains, une collection jeunesse qui se lit avec un smartphone

    Snapbook2_081015Le fonctionnement est simple : téléchargez l’application
    gratuite (iOS ou Android), prenez le livre, scannez une page et profitez du contenu interactif à travers votre smartphone ou tablette.

    Dans cette collection de livres de comptines, l’éditeur propose à ses lecteurs de profiter de vidéos mettant en scène un comédien chorégraphiant des comptines. Les parents, grands-parents et professionnels de la petite
    enfance peuvent apprendre les gestes des chansons aux enfants tout en s’amusant.

    Le smartphone permet aussi de remplacer le CD-Audio car les pistes sonores sont jouées dans l’application si vous scannez simplement la couverture du livre.

    Sortie en septembre, cette collection jeunesse illustre que la technologie Snapbook réconcilie facilement le papier et le numérique en les rendant complémentaires.

    Notre histoire

    Nous sommes amoureux des livres papiers mais tout aussi accros à nos smartphones. La frontière papier/numérique reste immense malgré une complémentarité évidente dans nos usages. C’est sur ce constat que Snapbook est né avec l’ambition de créer la technologie la plus intuitive et la plus naturelle possible pour concilier le meilleur de ces deux mondes.

    La société

    Startup française composée díune équipe de 3 ingénieurs issus du monde de l’édition et avec une expertise dans la réalité augmentée, nous travaillons actuellement avec plusieurs éditeurs (jeunesse, éducation, tourisme et illustrés) sur des projets encore au stade de développement. Nous prévoyons d’agrandir l’équipe à 6 personnes dés l’année prochaine pour couvrir nos besoins en développement.

  • UUGA, Hackathon et Marsmallow challenge : les nouvelles formes de collaboration

    UUGA, Hackathon et Marsmallow challenge : les nouvelles formes de collaboration

    Frédéric Rolland Porché, président d’Equilibre Games, un studio de jeux vidéos (création, développement et formation sur le logiciel Unity) basé à Angoulême, est venu présenté ce qu’il entend par « les nouvelles formes de collaboration ».

    Il s’est notamment associé à deux autres sociétés, « Studio Nyx » (jeux vidéos) et « Depuis 1977 » (webdesign) pour créer « La Flotille », pour travailler sur le projet lié à l’Hermione.

    Il est aussi à l’origine des UUGA (Unity User Group Angoulême) dont le premier a eu lieu en juillet 2013.

    Le UUGA est une soirée où on vient discuter d’un sujet autour des jeux vidéos.

    Au départ, ces soirées avaient pour but de parler de « Unity » qui est un logiciel de création de jeu vidéo, « puis on a vite élargi à autre chose ».
    Angoulême est une ville qui abrite de nombreux studios de jeux vidéos et certains d’entre eux n’utilisent pas le logiciel Unity « donc il était intéressant de s’ouvrir à d’autres sujets ».

    Les sociétés peuvent choisir un sujet qu’ils souhaitent présenter lors de ces UUGA ; par exemple, la société OUAT Entertainement a proposé « les campagnes marketing sur Facebook » et Game Audio Factory « la sonorisation dans les jeux ».

    Les UUGA ont eu un rayonnement géographique positif puisque des sociétés hors Poitou-Charentes sont venues faire des présentations (Auvergne, Rhône-Alpes etc).

    Au-delà des présentations, les rencontres qui ont lieu après sont tout aussi importants et permettent les échanges de cartes de visites ou de « trucs & astuces », ce qui fait sens à la volonté de collaborer.

    Ce sont des rencontres informelles, pas trop carrées ; c’est ce qui en fait aussi leur richesse.

    Le dernier UUGA qui a eu lieu portait sur le thème du « game design cognitif » ; l’intérêt a été de faire participer en donnant un exercice de pratique sur la présentation qui venait d’être suivie par tous.

    C’est vers ce type d’événement UUGA que Frédéric Rolland-Porché souhaite se diriger car cela rend tout le monde actif.

    Avec Alexandre Jubien, fondateur de ThinkMobile, vous pouvez découvrir ce qu’est le Hackathon ou encore le Marshmallow Challenge.

    « Ce sont surtout des synergies humaines qui font que quelque chose va réussir ». Dans son activité, il tente d’apprendre à replacer l’être humain au centre pour collaborer en équipe, avec ses partenaires ou avec ses utilisateurs.

    Plus d’infos sur :
    ThinkMobile : www.thinkmobile.fr

    Equilibre Games : www.equilibregames.com
    Game Audio Factory : gameaudiofactory.com

  • La classe inversée : la solution pour gérer des classes surchargées et hétérogènes ?

    La classe inversée : la solution pour gérer des classes surchargées et hétérogènes ?

    Au départ, je cherchais une solution pour gérer des classes de 30 élèves avec beaucoup d’hétérogénéité.

    Après avoir entendu une courte émission à la radio sur la classe inversée, il s’est mis à faire des recherches sur internet et a trouvé déjà quelques enseignants qui la pratiquaient en mathématiques et notamment Annick Arsenault Carter qui l’a beaucoup inspiré.

    En un week-end, j’ai gagné dix ans de pédagogie.

    Il a alors eu l’idée de créer des capsules vidéo que les élèves regardent à la maison. « Ensuite, en classe, nous revenons sur les capsules si il y a des questions, on les revoit puis on enchaîne rapidement sur les exercices ».

    Ce fonctionnement lui libère du temps pour faire des tâches complexes par exemple et individualiser le travail pour les élèves qui en ont besoin.

    Cet enseignant crée lui-même ses capsules pour 95% de sa production et utilise quelques ressources qu’il peut piocher à l’extérieur.

    Des capsules « faites maison » pour plus de confiance des élèves.

    « Je fais mes capsules car j’ai constaté, en discutant avec les élèves, qu’ils avaient besoin de ce rapport au prof ; ils reconnaissent mon écriture et ma voix et donc ils retrouvent dans la vidéo, la confiance et le crédit que je leur apporte».

    Les capsules de Christophe oscillent entre trois et quatre minutes, car « au-delà, les élèves décrochent ».
    Les capsules plus longues sont destinées à des révisions comme pour le Brevet Blanc, par exemple.

    3 minutes de vidéo pour 20 minutes de travail pour l’enseignant.

    Au début, Christophe mettait environ deux heures pour réaliser une vidéo de trois minutes ; maintenant, il lui faut vingt minutes.
    Après deux ans dans ce fonctionnement, il comptabilise environ 70 capsules qui ne couvrent pas la totalité des chapitres du programme, « car je continue à traiter certains points en cours magistral comme les statistiques ou les probabilités ; certains chapitres passent plus ou moins bien en classe inversée ».

    Une méthode en classe inversée qui évolue et qui donne du temps pour l’individualisation.

    Au départ, Christophe laissait ses élèves regarder les capsules à la maison puis il a décidé de revisionner la capsule en classe.

    « Je me suis rendu compte que cette méthode me libérait du temps ; avant, je passais vingt minutes à faire le cours magistral alors que la capsule ne dure que trois minutes ».

    Christophe peut maintenant adapter les exercices à chaque groupe d’élèves, en fonction de leur rapidité à effectuer les exercices.

    « Pour les 3ème qui vont partir au lycée, par exemple, je leur donne des exercices un peu plus complexes de manière à les préparer ».

    Avant de démarrer la classe inversée, il est important de recenser le matériel des élèves à la maison pour qu’ils puissent aisément visionner les capsules.

    Christophe a démarré son expérience alors qu’il était en collège rural ; aujourd’hui, il exerce en ville ; cependant, il constate que la proportion des élèves bénéficiant d’un appareil avec internet à la maison est la même, à savoir environ la moitié de la classe ; pour l’autre moitié, Christophe dépose les capsules sur clé USB sur les cartes de leur téléphone.
    Il a même été jusqu’à graver un DVD pour un élève qui n’avait qu’un lecteur DVD à la maison.

    « Avec les nouvelles télévisions, il y a même un port USB ; certains parents m’ont juste « maudits » au départ, d’avoir les cours de mathématiques au milieu du salon ».

    Aujourd’hui, après deux ans d’utilisation, Christophe constate que la communauté « classe inversée » s’est beaucoup élargie ; il puise beaucoup d’inspiration auprès d’autres enseignants, y compris ceux du premier degré.

    La classe inversée m’a vraiment servi à m’ouvrir à d’autres pédagogies.

    Pour le suivre sur Twitter « Chrismath » @ProfChrismath
    Et aussi Chrismath.fr

    Crédit illustrations : Pédagogie inversée, une vidéo Youtube par Chrismath

    ça, c’était avant ….

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