Auteur/autrice : Aurélie Julien

  • La tâche complexe en mathématiques : un scénario de classe inversée

    La tâche complexe en mathématiques : un scénario de classe inversée

    La tâche complexe est le fait de prendre une situation globale où on va mobiliser à la fois des acquis et des savoir-faire.

    L’élève va être mis, soit individuellement, soit en équipe, dans des situations concrètes de la vie de tous les jours ; ils vont devoir résoudre le problème grâce à leur culture personnelle mathématique mais aussi en s’appuyant sur les notions de la leçon.

    La scène se déroule sur la base d’un scénario de classe inversée pour laquelle Quentin utilise beaucoup le numérique.
    « J’utilise le numérique principalement par facilité et par accessibilité puisque je peux croiser plusieurs supports ».

    Quels sont les leviers qui permettent à Quentin de rendre ses élèves imaginatifs en mathématiques ?

    Il apprécie tout particulièrement de mettre ses élèves en situation de challenge comme réaliser une carte mentale par exemple ; la meilleure sera alors diffusée sur le site de maths ; ou encore les faire créer une ressource numérique à l’aide de tablettes avec de la vidéo, du son etc.

    Pour mettre en place ce mode de fonctionnement, Quentin explique qu’il part toujours de la notion qu’il souhaite faire passer « pour ensuite aller vers les ressources que je souhaite utiliser et non l’inverse ».

    Il intègre des contenus qu’il va trouver en ligne pour créer ses ressources ; mais il est important que les élèves retrouvent quelque chose de familier.
    « Par le biais de ma voix ou de ma vidéo, je garde le lien avec mes élèves », précise t-il.

    Cette idée de « lien » à conserver avec les élèves, très important à leurs yeux, avait d’ailleurs déjà été exposée par Christophe le Guelvouit dans l’article « La classe inversée, la solution pour gérer des classes surchargées et hétérogènes ».

    Quentin a créé son propre site internet, en accord avec son chef d’établissement. Ce qui lui plaît, c’est de pouvoir publier librement ses ressources. Ses élèves constituent sa cible prioritaire mais il a également dédié un espace aux enseignants pour recueillir leurs témoignages et échanger sur leurs retours d’expérience.

    « Même si on trouve une bonne idée dans une autre matière, on essaie de l’adapter », conclut Quentin Colombo.

    Plus d’infos :
    Le site de Quentin Colombo https://piairecarre.com

  • Comment intégrer la neuroéducation en classe pour de meilleurs apprentissages des élèves ?

    Comment intégrer la neuroéducation en classe pour de meilleurs apprentissages des élèves ?

    avec Marie Soulié, une enseignante précurseur et référente en France de la classe inversée

    « C’est au cours d’un stage auquel j’ai participé proposé par Eric Gaspard dans l’académie de Montpellier, que j’ai commencé à réfléchir à la neuroéducation ».

    Le programme d’Eric Gaspard sur la neuroéducation s’appelle Neurosup.


    Marie a cherché à s’approprier des principes exposés dans ce programme comme par exemple, la mémorisation : « comment les élèves mémorisent notamment en classe inversée ? »

    Notre enseignante de lettres a donc essayé d’intégrer ces principes dans ses scénarios pédagogiques. Elle nous explique concrètement ce qui a évolué.

    Dans la classe inversée, il y a une phase de construction de la part des élèves, « qui se révélait souvent sous la forme d’une carte heuristique, que nous faisions avec des tablettes ».
    Après ce stage, Marie s’est rendue compte qu’il était beaucoup plus efficace de les faire construire à la main, « tout simplement parce qu’on va passer par le tracé graphique, on va personnaliser la carte etc ».

    Un des principes de la neuroéducation est de « programmer son cerveau en lui disant « il faut que tu retiennes cela parce que » ».

    Chaque élève a donc une fiche mémo sur laquelle il note la finalité de l’apprentissage.

    Après ce travail sur la mémorisation, Marie a mis en place des outils de vérification.
    « Nous avons instauré un fil rouge ; à chaque séance, sur les îlots, il y a des cartes de vote, une par élève, rouge et vertes pour vrai/faux ».

    « L’avantage est que je peux voir rapidement et visuellement ce qui a été retenu et cela permet aussi aux élèves d’avoir un retour sur ce qu’ils ont fait il y a un mois, par exemple ».

    Les élèves ont « programmé » ce nouveau principe de vote dans la classe et, dès qu’ils apprennent quelque chose de nouveau, « ils essaient de la garder dans leur mémoire car ils savent qu’ils vont être interrogés dessus un ou deux mois plus tard ».

    C’est donc une méthode, facile à mettre en place d’après Marie, qui porte ses fruits, « sans oublier le côté ludique qui les amuse beaucoup ».

    L’objectif de Marie est de donner de l’intérêt à ses élèves pour les apprentissages mais aussi de partager ses réussites, « c’est ce qui me motive ». Marie partage notamment beaucoup ses expériences sur les réseaux sociaux comme Twitter et même si elle reçoit aussi des critiques, c’est, pour elle, ce qui lui permet d’avancer.

     

  • Développer et valoriser les usages du numérique grâce au réseau des « experts » de la DNE

    Développer et valoriser les usages du numérique grâce au réseau des « experts » de la DNE

    «  L’objectif de ce département est de produire des ressources pour accompagner le développement des usages du numérique dans les disciplines, dans le premier et le second degré et nous travaillons, pour cela, en étroite collaboration avec les autres départements de la DNE ».

    « Il y a également un nouveau volet à la DNE qui est celui de l’éducation aux médias et à l’information ».

    Pascale Montrol-Amouroux explique en effet que dans le cadre de réforme du collège, l’éducation aux médias et à l’information est inscrite dans les programmes des disciplines ; et qu’il faut aider les enseignants à développer systématiquement lors des activités d’apprentissage.

    « J’ai la chance de travailler aux côtés d’un réseau d’acteurs qui sont sur le terrain, les « experts » ».

    Ces experts sont des enseignants qui pratiquent le numérique au quotidien et qui donnent du temps à la DNE pour concevoir des contenus pour les équipes d’enseignants du 1er et du 2nd degré.

    « Les experts sont aussi là pour repérer des pratiques numériques à forte plus-value pédagogique à l’intérieur même d’une académie ».

    Comment devient-on « expert » ?

    Un expert est un bon utilisateur du numérique et un pédagogue.  ; « il occupe souvent la place de formateur dans son académie ».

    Grâce à ce réseau, la DNE facilite la mutualisation entre les académies.

    Cette interview, réalisée au cours de la douzième édition de l’université d’été de Ludovia, mettait en avant la présence de nombreux experts invités par la DNE.

    « Nous avons privilégié la présence des experts à Ludovia car c’est un lieu de ressources où ils vont aussi rencontrer d’autres experts, repérer des enseignants, s’inspirer de la recherche via le colloque scientifique », ou encore discuter avec les industriels du secteur.

    En résumé, le département de Pascale Montrol-Amouroux à la DNE tient à s’appuyer sur des personnes de terrain pour coordonner et avancer ensemble sur le développement du numérique pour l’Education.

    Crédit photo : Sébastien Hamon – Pôle Communication de la DNE

  • L’Etat lance « e-FRAN » pour développer des territoires éducatifs d’innovation numérique

    L’Etat lance « e-FRAN » pour développer des territoires éducatifs d’innovation numérique

    « L’appel à projets a pour objectif de mobiliser les forces du terrain ; c’est un processus ascendant ou bottom-up », explique le recteur Jean-Marc Monteil, chargé de mission par le Premier ministre pour une nouvelle politique numérique dans l’Éducation nationale.

     

    Créer un écosystème vertueux pour développer le numérique pour l’Education.

    Il va associer les écoles, collèges, lycées, écoles supérieures du professorat et de l’éducation (ESPE), universités, organismes de recherche, collectivités territoriales, entreprises du numérique, associations etc et les parents. Et Jean-Marc Monteil insiste sur ces derniers car, comme il le précise, « l’Animation numérique doit sortir de l’école », ce qui devrait amener à modifier la relation avec les parents qui bénéficieront indirectement de cette formation numérique.

    L’objectif est de créer « un petit écosystème » avec le monde de la recherche, des acteurs de l’éducation mais aussi le monde économique avec de jeunes starts-up qui fabriquent des logiciels, en les mettant dans la boucle des réflexions en cours.

    Ce qui tient à cœur à Jean-Marc Monteil dans ce projet, c’est le fait que toutes les sphères impliqués dans le Plan numérique puissent avoir accès à l’échange et aux réflexions ; « c’est assez nouveau d’avoir cette réflexion de penser des outils dans une relation étroite avec ceux qui les utilisent et avec leur expertise », souligne t-il.

    Plusieurs projets portés par une académie et non un projet d’académie.

    Jean-Marc Monteil insiste sur le fait que l’appel à projets n’a pas pour vocation de développer un projet pour une académie, « mais des projets dans une académie avec un pilotage académique avec l’engagement de chaque recteur ».

    La mission Monteil va sur le terrain pour aller à la rencontre des cadres de chaque académie « afin que tous les relais se mettent en place et qu’un vrai dispositif organique s’installe ».

    Il met également en lumière la relation entre la recherche et le terrain et donc la formation

    car la formation adossée à la recherche, c’est une nécessité.

    D’ailleurs, dans le cadre du projet e-FRAN, des bourses doctorales pourront être financées. De son point de vue, la France et l’Europe sont en retard sur la partie recherche de « l’univers numérique ».

    Engager et mettre les moyens dans la recherche pour instaurer un dialogue de proximité avec les chercheurs.

    Avoir 60 à 90 chercheurs d’ici trois ans qui ont traité un certain nombre de sujets émergents, qui ont posé un certain nombre de problématiques et qui constitueront les références scientifiques dans la France numérique autour de l’Education au sens large ; « voilà ce qui serait intéressant », exprime Jean-Marc Monteil.

    On parle ici d’Education au sens large car il faut ouvrir le champ des perspectives et avoir aussi bien des informaticiens que des généralistes ; « c’est la raison pour laquelle l’appel à projets est également adressé à la direction générale du CNRS et à la direction générale de l’INRIA ».

    « La recherche et l’Education ont en fait peu de liens ; beaucoup de gens ont un avis sur l’Education mais au fond, il faut se battre pour faire de la vulgarisation » ; autrement dit, que les résultats de la recherche soient utilisés pour la formation des enseignants, par exemple.

    Nous devons faire émerger la puissance scientifique ; la pédagogie n’est pas une science mais nous ne pouvons faire sans nous nourrir de la science.

    La science ne doit pas dicter la pratique mais informer la pratique.

    « Je suis pour une formation par la recherche ».

    Jean-Marc Monteil explique que ce n’est qu’en soumettant une idée dans l’épreuve des faits et dans les conditions les plus défavorables que l’on peut récolter des résultats.
    « Cela aura une vertu éthique, une vertu méthodologique et une vertu de remise en question permanente ».

    En étant confronté au quotidien à la variété des enfants, des jeunes et des personnes que les enseignants doivent former, cette remise en question est bien réelle « et si elle est un peu plus méthodologique qu’impressionniste, cela se déroulera un peu mieux », conclut Jean-Marc Monteil à la fin de l’interview.

    Plus d’infos :
    Comme cela est décrit sur le site de Najat Vallaud-Belkacem lors de la visite du collège connecté Daniel Féry dans l’académie de Créteil le 06 octobre dernier, l’appel à projets e-FRAN a été lancé pour la réalisation de « territoires éducatifs d’innovation numérique » destinés à accélérer et à amplifier la transition numérique de l’école en s’appuyant sur l’initiative de ses acteurs, une opération dotée d’un budget de 30 M d’€.

    Voir aussi l’interview de Jean-Marc Monteil sur dailymotion par EducationFrance.

    Le détail de l’opération sur le site du ministère.

     

     

     

     

  • Forum de recrutement virtuel des Ingénieurs  en Informatique de Lille du 12 au 19 octobre

    Forum de recrutement virtuel des Ingénieurs en Informatique de Lille du 12 au 19 octobre

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    Pendant une semaine, les étudiants pourront échanger avec les recruteurs de chez Atéos, Beijaflore, Chanel, CGI, LVMH, Modis, Orange, Solucom ….

    Pour participer ? Dès maintenant, et avant le 12 octobre : Inscrivez-vous ici : https://www.seekube.com/forums/362/telecom-lille-universite-lille-1

    Remplissez votre profil en moins de 10 min avec un maximum d’informations, consultez les profils des entreprises qui participent et demandez à les rencontrer, sélectionnez et postulez pour les offres qui vous intéressent.

    Dès le 12 octobre, commencez à échanger en ligne !

    Décrochez des RDV téléphoniques avec des recruteurs, échangez avec les recruteurs, assistez à des vidéo-conférences

    A propos de Télécom Lille

    Télécom Lille est une grande école d’ingénieurs du numérique placée sous la double tutelle de L’Institut Mines-Télécom et de l’Université de Lille. Habilitée par la Commission des Titres d’Ingénieur, elle accueille 750 étudiants et diplôme chaque année 150 Ingénieurs en Sciences et Technologies de l’Information et de la Communication (télécoms, informatique & réseaux, internet & multimédia, communications mobiles, management de projets, systèmes d’information).

    Télécom Lille est accessible aux bacheliers S (formation initiale en 5 ans, dont 2 ans de stages et projets en entreprises), aux classes préparatoires scientifiques (cycle ingénieur de 3 ans), aux Bac+2 (formation par apprentissage en 3 ans) et aux professionnels en activité (formation continue de 16 à 30 mois), pour un même diplôme.

    Installée sur 9000 m2 au cœur du campus de l’université Lille 1, Télécom Lille développe plusieurs axes de recherche dans les domaines de l’informatique, des réseaux et des communications.

  • Une bibliothèque numérique sans internet ? Facile et possible avec la bibliobox…

    Une bibliothèque numérique sans internet ? Facile et possible avec la bibliobox…

    « Mon dernier poste a été en Guyane française sur le fleuve Maroni en tant qu’animateur TICE, pour désenclaver des écoles et des collèges en installant des connexions satellitaires et en assurant la formation des enseignants dans ces lieux reculés ».

    La preuve que le numérique partout, c’est possible.

    Au Canopé Corrèze, il s’occupe notamment de l’accompagnement des enseignants avec une flotte de plus de 12 000 tablettes distribuées aux collégiens et aux enseignants.
    Christophe va donc une journée par semaine dans les collèges, en salles des profs, pour échanger de manière informelle sur les problématiques numériques qu’ils rencontrent.

    Le gros souci lorsque l’on déploie les tablettes massivement, c’est la nécessité d’avoir du WIFI.

    Le réseau est inégalement réparti entre les établissements de la Corrèze et même pour ceux qui ont de la fibre, « avec 400 tablettes utilisées au même moment, l’infrastructure ne suit pas toujours ».

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    Photo : Utilisation de la biblibox en lycée professionnel pour préparer les élèves au épreuves du code de la route lors de séances de conduite en classe.

    Les enseignants qui n’ont pas de borne WIFI dans leur classe, comme c’est souvent le cas pour les profs d’EPS qui sont dans les gymnases, viennent voir Christophe et se demandent comment utiliser les tablettes sans WIFI…

    Christophe a donc recherché des solutions.

    En cherchant, je suis tombé sur la PirateBox, la BiblioBox.

    Le principe est un petit boîtier dont on modifie la configuration pour en faire un serveur de ressources en local.
    « Les élèves se connectent en WIFI sur cette borne, qui n’est pas connectée à internet, récupèrent leurs documents ; et le tout pour 35 euros avec la clé USB ».

    Actuellement, une soixantaine de boîtiers circulent sur la Corrèze ; Christophe donne plusieurs exemples d’usages dans la vidéo ci-contre que nous vous invitons à écouter.

    Christophe a même été plus loin en installant des Rasperry Pi pour permettre d’avoir une solution Moodle intégrée et donc donner la possibilité aux enseignants de récupérer le fruit du travail des élèves.

    Cette année à Ludovia, sa présentation portait sur la possibilité de diffuser une bibliothèque numérique sur la bibliobox.

    Il suffit de créer un mini site web portable contenant plus de 3100 ouvrages du domaine public et de copier le tout sur la clef USB de la bibliobox. La première fut déployée à l’institut français d’Abuja au Nigeria au mois de mai.

    bibliobox1_121015Photo : Manipulation de la bibliothèque numérique de 3100 livres par des enseignants de l’institut français d’Abuja.

    « A part le temps de travail pour nettoyer les métadonnées et obtenir une bibliothèque propre (environ 40 heures), le coût est minime ; par contre le résultat est vraiment très satisfaisant et on peut aussi travailler avec des Smartphones puisque la bibliothèque numérique de 3000 livres est au format epub », conclut Christophe.

    Plus d’infos :
    Comment mettre en place une bibliothèque numérique libre et gratuite ? à lire ici http://scenari.crdp-limousin.fr/bibliotheque_numerique/co/module_bibliotheque_numerique.html
    Bibliobox ou comment bricoler son serveur de fichier WIFI personnel : http://scenari.crdp-limousin.fr/pedagobox/co/module_bibliobox.html

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    Ma bibliobox avec sa batterie pour une utilisation sur le terrain sans électricité.

     

     

     

     

    Crédit photos : Christophe Rhein

  • Les MOOCs de l’université de Bourgogne arrivent sur FUN-MOOC !

    Les MOOCs de l’université de Bourgogne arrivent sur FUN-MOOC !

    [callout]Le MOOC « Université de la Vigne et du Vin pour Tous » a déjà accueilli plus de 3000 participants du monde entier et « Culture et Ecriture Numériques » près de 350.[/callout]

    Afin de permettre à d’autres de découvrir et d’approfondir ces deux disciplines phare de l’université de Bourgogne (le numérique et le vin), les deux MOOCs sont désormais disponibles sur la plate-forme nationale FUN-MOOC. Chaque MOOC permet de se former en ligne, gratuitement, en 5 à 6 semaines. Les participants y trouvent des ressources vidéo attrayantes, des activités ludiques et pratiques et peuvent échanger entre eux via les réseaux sociaux.

    Université de la Vigne et du Vin pour Tous / Open Wine University (#OWU)


    Le MOOC #OWU propose une plongée dans l’univers de la vigne et du vin, de la viticulture à la dégustation en passant par les terroirs. Il a été créé par les enseignants-chercheurs de l’Institut Universitaire de la Vigne et du Vin (IUVV) de l’université de Bourgogne.

    Avec eux, vous apprendrez l’essentiel de la fabrication et de la dégustation de différents vins français. Au-delà des techniques viticoles, ce MOOC aborde l’histoire des cépages et des terroirs, ainsi que l’environnement socio-culturel de la vigne et du vin.

    Ecriture et Culture Numériques / Digital Culture and Writing (#DCW)


    Le MOOC #DCW offre un aperçu des potentialités de la culture et de l’écriture numériques pour créer et publier sur le web.

    L’équipe pédagogique composée principalement d’enseignants au département MMI de l’IUT Dijon-Auxerre propose une approche avant tout pratique, mais avec une visée réflexive et critique. L’objectif est de vous rendre accessible la culture numérique et de dédramatiser les aspects techniques de l’écriture en ligne pour mener à bien vos projets sur le web.

    Plus d’infos :
    mooc.u-bourgogne.fr
    Les inscriptions aux deux MOOCs sont ouvertes à tous sur la plate-forme FUN-MOOC : www.france-universite-numerique-mooc.fr

     

  • Concours autour du jeu sérieux « Gueule d’Ange » : une initiative du département des Yvelines

    Concours autour du jeu sérieux « Gueule d’Ange » : une initiative du département des Yvelines

    [callout]Nicolas Mottin vit à Trappes. Un jour, on lui remet deux carnets datant de la Première Guerre mondiale : l’un est un journal écrit sur le front, celui de son arrière-arrière-grand-père Alphonse, l’autre est un carnet de dessins, ayant appartenu à un surnommé Gueule d’Ange. Il faut aider Nicolas Mottin à retrouver l’identité de ce mystérieux poilu en récoltant des indices tout au long de cette enquête en huit épisodes. De documents d’archives en galeries de personnages, d’anecdotes personnelles en grands événements, entrez dans la grande Histoire par la petite porte ![/callout]

    Ludique mais très réaliste, Gueule d’Ange est un serious game, un véritable parcours pédagogique permettant de s’initier à la recherche historique en croisant des documents sources très variés.

    Les collégiens des Yvelines bénéficieront cette année d’une option supplémentaire : ils pourront constituer des équipes et suivre en direct leur position dans le classement des équipes participantes.

    Il s’agit d’encourager ainsi les initiatives de travail collaboratif au sein des établissements et de favoriser l’apprentissage numérique. De la 6ème à la 3e, tous les niveaux sont invités à participer ; les équipes pourront rassembler des élèves de différentes classes, de différents niveaux.

    Les 15 meilleures équipes de collégiens seront récompensées.

    La remise des prix aura lieu lors de l’événement Faites de l’histoire les 13 et 14 novembre prochains. Cet événement, ouvert à tous, rassemblera des associations, des historiens, des enseignants, des créateurs, mobilisés sur l’histoire de la Première Guerre mondiale dans le département et, comme les deux années précédentes, les particuliers pourront aussi apporter leurs documents familiaux de la période 1914-1918 pour les faire numériser. Cette Grande Collecte sera donc accompagnée d’ateliers et de tables rondes sur cette thématique.

    Lots proposés pour les prix collégiens (15 équipes récompensées) : caméras sport, enceintes, casques audio, écouteurs, jeux, tee-shirts.

    Elle récompensera deux catégories de joueurs : le grand public et les collégiens yvelinois. L’année dernière, l’enquête avait rassemblé de nombreux joueurs parmi les collégiens.

    Pour avoir des chances de gagner, non seulement il faut avoir résolu une enquête fictive autour du mystérieux Gueule d’Ange, mais aussi avoir répondu à une énigme bonus, fruit d’une recherche « en réel » dans les archives numérisées en ligne. Les joueurs déjà inscrits l’année dernière pourront reprendre l’enquête en cours s’ils ne l’avaient pas terminée.

    Ceux qui étaient allés au bout du parcours sont qualifiés d’office et il ne leur reste plus qu’à résoudre le défi de la question bonus pour retenter leur chance.

    Plus d’infos :

    gueuledange.yvelines.fr

    Retrouvez aussi Nicolas Mottin sur :
    https://www.facebook.com/jeu.gueuledange
    https://twitter.com/jeu_gueuledange

     Concours organisé du 5 au 25 octobre 2015, remise des prix le 13 novembre 2015

     

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