Auteur/autrice : Aurélie Julien

  • Quels services et applications de communication dans l’éducation ?

    Quels services et applications de communication dans l’éducation ?

    Introduction par Zahra Essi, Responsable Développement des Activités Stratégiques, SPIE Communications et Jean-Denis Garo, Director of Marketing, Southern Europe, Mitel.

    Les contenus pédagogiques sont au cœur de cette révolution, comme leur accessibilité et la maîtrise des données numériques.

    L’accès au savoir, en mobilité, transcende les secteurs et n’épargne pas celui de l’éducation. La vidéo apparait comme un média privilégié, qui se consomme quel que soit le device. On assiste ainsi à une reconfiguration de l’économie du monde de l’éducation et des usages qui s’y pratiquent.

    Le monde de l’éducation connaît de grands bouleversements aujourd’hui. En effet, l’arrivée des générations “digital natives”, le développement des technologies mobiles, des réseaux sociaux, l’accès à la connaissance grâce au MOOC (massive open online course), et plus récemment l’émergence des objets connectés dans le grand public, font s’interroger tous les acteurs de l’éducation sur les meilleurs outils et solutions pour atteindre les objectifs qu’ils doivent atteindre.

    La course à l’équipement et à son financement n’est plus le seul enjeu, il s’agit à présent pour chacun de s’interroger sur le meilleur choix de média, pour le meilleur usage tout en s’assurant que l’éducation reste au cœur du dispositif.

    Ce handbook nous éclaire sur les principales préoccupations de ces acteurs.

    Méthodologie

    Mitel France et SPIE Communications se sont intéressés aux grandes tendances qui animent le monde de l’éducation en matière de nouvelles technologies et des nouveaux usages qui leur sont associés.

    A cette fin, un questionnaire en 9 points a été élaboré, permettant de couvrir plusieurs thématiques telles que la mobilité, l’accueil, l’accès aux contenus, les infrastructures de communication, ou encore les services attendus par les différentes populations présentes au sein des établissements d’enseignement ou de recherche.

    Le questionnaire a fait l’objet d’un email à destination du secteur de l’éducation, de la mise en ligne sur internet d’un site de collecte des réponses, et d’une télécampagne organisée par DigitalOpinion, prestataire indépendant français spécialisé dans les études de marchés.

    Au final, ce sont 100 répondants qui se sont exprimés sur les thématiques successives proposées. Nous profitons de l’occasion pour les remercier pour le temps qu’ils nous ont consacré.

    Pour son aide et ses remarques dans la phase d’élaboration du questionnaire, nous remercions Thierry Bédouin, DSI de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, et Directeur de l’université Numérique Paris Ile-de-France, porteuse du projet UnivCloud.

    Profil des répondants

    Infographie-HB Education1_Q9_09-15 - copie

    Les résultats de l’enquête sont analysés et commentés par Didier Lambert (Marketing Manager Mitel) et Eric Ochs (DigitalOpinion)

    Les thèmes sont traités dans l’ordre chronologique du questionnaire. Cet ordre n’indique en rien un degré d’importance particulier d’un thème par rapport à un autre.

    Infographie-HB Education2_Q9_09-15 - copie
    Ce qu’on peut tout d’abord constater, c’est que la palette de services est large mais qu’aucun n’emporte la préférence de façon marquée. Pour Mitel et SPIE Communications, cet état de fait se confirme sur le terrain où les chantiers engagés sont multiples et variés.

    Cela veut aussi dire qu’il y a sans doute des chantiers d’intégration et de consolidation par rapport à des solutions de communication déjà installées. Et des besoins de prestataires crédibles pour les mener à bien.

    Une ligne directrice dominante émerge malgré tout : la volonté, le partage et l’accès à des contenus spécifiques. Il peut aussi bien s’agir de contenus pédagogiques à destination des étudiants, que de contenus d’analyse et de suivi de performance à destination des enseignants. Dans les deux cas, la sécurisation des accès est un impératif, ce qui en soi n’est pas particulièrement étonnant, mais qui dans les faits pose de véritables questions sur les modes de sécurisation.

    Une autre direction identifiable est l’intérêt des répondants pour des services capables de les affranchir des contraintes géographiques. Ubiquité et réseaux sont rentrés dans les mœurs du grand public et se diffusent au sein des établissements d’enseignement.

    Ainsi, pouvoir accéder à un bureau virtuel – on parlera plutôt d’espace de travail numérique (ETN)- depuis n’importe quel lieu et avec n’importe quel terminal est un service qui semble important pour 18% des répondants.

    Dans cette même logique, et avec un score comparable, les possibilités d’enseignement à distance sont bien présentes. Qu’elles permettent aux étudiants de suivre un cours à distance, ou à un professeur d’élargir son auditoire à des participants physiquement éloignés.

    D’autres services tels que la gestion de présence en temps réel ou le social learning montre que le potentiel des technologies est bien compris malgré tout.

    Infographie-HB Education3_Q9_09-15 - copie

    En matière de connectivité, le principal service attendu est sans conteste la connexion mobile et sans contrainte de terminal. Ils sont en effet 32% à estimer prioritaire le développement des connexions sans-fil, tant dans les salles de cours que sur le périmètre d’ensemble de l’établissement. On pense bien entendu à l’accès aux contenus pédagogiques pendant les cours, mais également à la soif d’hyperconnectivité des nouvelles générations tout au long de la journée, même si elle n’est pas forcément orientée vers la productivité.

    Ce dernier point trouve partiellement confirmation dans les 30% de répondants qui voient comme un vrai service la possibilité de se connecter au système d’information de l’établissement en utilisant leurs propres terminaux communicants, qu’il s’agisse de leurs smartphones, de leurs tablettes, ou plus classiquement de leurs ordinateurs portables. Le BYOD* est donc une véritable attente à laquelle les responsables des Systèmes d’Information (SI) sont confrontés, avec toutes les problématiques de sécurité qui leur sont aujourd’hui associées. On touche bien là au cœur des nouveaux usages qui s’installent dans les établissements d’enseignement, et à leurs impacts : Ia multiplicité des usages et de leurs risques induits doit-elle amener à une certaine rationalisation ? Par exemple le CYOD* plutôt que le BYOD pour le corps professoral, technique et administratif ? Ce qui est certain c’est que les cahiers des charges en matière d’évolution des infrastructures mobiles devront détailler minutieusement ces besoins.

    Il est intéressant de noter que la connectivité n’est pas uniquement attendue sur site. Pour une partie significative des personnes interrogées (20%), la possibilité de pouvoir se connecter à distance au réseau de l’établissement, et notamment depuis son domicile, est importante. Bien entendu de manière sécurisée et via un réseau privé virtuel (VPN).

    Enfin, la question de l’interconnexion des SI de différents établissements n’est pas à ignorer non plus. La connectivité ne peut donc se concevoir que de manière globale.

    Infographie-HB Education_Q2_09-15 - copie

    La diversité des populations présentes dans les établissements d’enseignement et l’hétérogénéité des besoins et services attendus trouvent ici leur illustration : 38% des répondants déclarent en effet attendre du conseil sur leurs projets numériques, prioritairement en matière d’analyse des besoins et de compréhension des freins des différents acteurs.

    Infographie-HB Education_Q3_09-15 - copie

    On comprend au travers de ces chiffres que l’évolution des infrastructures de communication répond bien à un besoin de déploiement de services à valeur ajoutée, avant d’être une problématique technologique. Les partenaires Mitel intervenants régulièrement sur le marché de l’éducation sont les témoins de cet état de fait : la réalité du terrain, qui voit se déployer quasi-uniquement des prises Gigabytes dans les salles des établissements, est un exemple.

    Les responsables d’établissements, comme leurs DSI*, RSSI*, ainsi que les utilisateurs (étudiants, chercheurs, corps professoral) ont chacun leur idée sur l’utilisation et les avantages d’une bande passante confortable : envoi et réception de fichiers lourds, services de vidéoconférence, e-learning de masse, MOOC*, capacité de trafic simultané, dimensionnement de flux et de connexions de terminaux temporaires importants lors d’évènements spécifiques, solutions de communications unifiées démocratisées au plus grand nombre…

    Les attentes d’ordre plus technique réalisent des scores notablement inférieurs : 23% pour les préconisations d’évolution ; 13% pour l’élaboration de schémas directeurs ; 21% pour les questions d’audit et d’état des lieux…. Autant de prestations de conseil qui sont certes nécessaires, mais qui sont toutes orientées vers un seul et même objectif : répondre de manière concrète et technique aux évolutions des usages et des besoins.

    Elles ne sont pourtant pas à négliger, notamment en matière de pérennité des infrastructures, de sécurité, et d’interopérabilité avec des systèmes tiers.

    Infographie-HB Education_Q4_09-15 - copieLa valorisation des contenus, soit par leur partage s’ils sont localement présents (36%), soit par leur accès s’ils sont disponibles sur d’autres sites (28%), est le principal objectif.

    Au total, ce sont 64% des personnes interrogées qui estiment que l’enseignement à distance est avant tout au service d’un partage accru des connaissances. On pourrait même monter ce taux à 79% en y ajoutant les 15 points associés à l’intervention d’experts.

    La capacité pour un enseignant ou un chercheur de démultiplier son audience au travers de (re)transmissions de son cours, en temps réel ou en différé, est également un élément de valorisation. Pour l’intervenant comme pour l’établissement au sein duquel il exerce. On comprend que le e-learning est donc un formidable outil de communication au service de la notoriété d’un établissement et de son corps professoral.
    D’où l’importance de disposer non seulement de contenus éducatifs à réelle valeur ajoutée, mais aussi (du point de vue technique) d’une architecture correctement dimensionnée et d’applicatifs de partage simples à utiliser. Pour le marché de l’éducation peut-être encore plus que pour d’autres, le fond et la forme sont indissociables. A quoi bon disposer de solutions de broadcasting vidéo si la bande passante disponible et la QoS (Quality Of Service) du réseau ne permettent pas de restituer fond et forme de manière optimale ? A quoi bon proposer des cours à contenus interactifs si seuls les étudiants présents physiquement dans la salle de cours sont en mesure d’interagir avec le professeur ?

    Infographie-HB Education_Q5_09-15 - copie

    Précisons tout de suite que les réponses sont l’expression d’une vision idéale de l’usage des outils de vidéoconférence, qui ne tient pas compte des contraintes budgétaires ou des capacités réelles d’une infrastructure IT à les supporter.

    De toutes les propositions faites aux participants, aucune ne prédomine vraiment.

    Seulement 19% des personnes pensent que vidéoconférence est synonyme d’espaces dédiés. Un chiffre qui marque bien la tendance forte à la démocratisation de la vidéo et le refus d’en faire une ressource rare réservée à un petit nombre d’heureux élus.

    Les autres chiffres illustrent les grandes tendances de l’écosystème vidéo tel qu’il est aujourd’hui perçu (et attendu) par le grand public : être accessible en tout lieu, depuis n’importe quel type de terminal (30%).

    Ils illustrent également la montée en puissance des usages de la vidéoconférence dans les établissements, soit dans les salles de cours elles-mêmes (23%), soit sur l’Espace Numérique de Travail assigné à chaque étudiant (23%). On retrouve là les points précédemment évoqués sur le e-learning, l’enseignement à distance, ou encore les capacités d’interaction visuelles entre corps professoral et étudiants. La vidéoconférence pour tous et partout semble devenir le support de communication naturel et le prolongement de l’enseignement.

    On soulignera l’importance pour les solutions déployées de pouvoir s’ouvrir à l’extérieur, et d’offrir des capacités d’interconnexion poussées avec des systèmes tiers, éventuellement concurrents. Au-delà des architectures IT, le respect des standards et l’interopérabilité envers le plus grand nombre (y compris les solutions vidéo de type grand public) deviennent des éléments clés de démocratisation de l’usage de la vidéo.

    L’accueil, qu’il soit physique, téléphonique ou dématérialisé via internet, fait partie des éléments de différenciation des établissements.

    Infographie-HB Education_Q6_09-15 - copie

    L’usage -devenu réflexe- d’internet pour se renseigner sur un établissement ou accéder à son contenu explique sans réelle surprise que 49% des répondants estiment indispensable d’offrir un site internet commun à toutes les populations potentiellement utilisatrices. Puis de se servir de ce guichet d’entrée unique pour orienter les internautes vers des portails spécifiques en fonction de leurs profils.

    Le web, avec ses capacités d’identification et de personnalisation poussées, est de fait le mode d’accueil le plus adapté à cette logique.

    Dans le même ordre d’idée, ils ne sont que 14% à penser qu’un accueil physique identique pour tous peut optimiser l’accueil d’une population qui est – de facto- hétérogène.

    Plus surprenant sont les 13% de répondants qui estiment que différencier les accueils physiques et téléphoniques en fonction des populations peut optimiser leur accueil. Peut-être faut-il comprendre que la notion d’accueil différencié n’a de sens que sur des établissements d’une certaine taille, amenés à gérer des flux importants de visiteurs et d’appels téléphoniques.

    On retiendra au final que la notion d’accueil en self-service n’est pas inexistante dans le domaine de l’éducation, puisque 22% des réponses trouvent un intérêt à la présence de bornes interactives capables à la fois d’informer et d’orienter les visiteurs. En tout cas pour les grands campus.

    On peut imaginer que si les applicatifs de ces bornes disposent en plus de versions téléchargeables sur smartphone, l’accueil physique des visiteurs tend à évoluer plutôt vers une logique de surveillance des entrées / sorties sur le périmètre de l’établissement.

    Infographie-HB Education_Q7_09-15 - copie

    Deux enseignements principaux sont à tirer de ce graphique.

    Le premier est que le déploiement d’outils numériques et d’architectures IT associées implique nécessairement la gestion et la maintenance des terminaux et du matériel déployé.

    Cette activité est clairement (23%) une tâche pour laquelle le recours à l’externalisation et à un prestataire externe est une réelle attente. L’évolution rapide des technologies, les mises à jour fréquentes des applicatifs, l’obsolescence des équipements ne font que renforcer ce besoin.

    Le second enseignement est directement lié à l’évolution des usages et à l’appropriation des nouveaux services mis à disposition de la population.

    41% des répondants expriment le besoin d’une assistance aux utilisateurs finaux. Même si les nouvelles générations sont peut-être plus naturellement décomplexées face aux nouveaux outils (collaboratif, vidéo, messagerie instantanée), il n’en reste pas moins que la vision pédagogique assez classique dans les établissements scolaires et les universités perdure.

    Pas étonnant donc que 32% des réponses indiquent que la conduite du changement fait partie des éléments incontournables à associer à tout déploiement de nouveaux outils numériques au sein d’un établissement.

    Accompagnement et assistance, visant à un meilleur usage des outils proposés, sont clairement des points clés pour valoriser les investissements réalisés.

    Pour l’entreprise de services numériques qui fournit l’établissement, la proximité et sa capacité d’intervention rapide sur site est essentielle.

    Infographie-HB Education_Q8_09-15 - copie

    On a vu dans la question précédente que les questions de gestion et de maintenance de parc étaient un point non négligeable.

    On retrouve dans le graphique ci-dessus cette préoccupation, mais cette fois appliquée à l’infrastructure de communication de l’établissement : s’il y a encore 44% des répondants qui préfèrent disposer de leurs propres infrastructures et les gérer en direct, ils sont déjà 20% à préférer les faire gérer par un tiers spécialisé. Un chiffre que Mitel et SPIE Communications voient croître chaque année sur leurs bases installées respectives.

    Le point le plus notable est très certainement les 31% d’interlocuteurs qui sont aujourd’hui prêts à s’appuyer sur des solutions de type Cloud pour se donner plus de liberté dans l’accès aux applicatifs de communication.

    La matérialisation de ce chiffre sur les bases installées est une chose différente : on sait que le taux de pénétration du Cloud en France, notamment sur les solutions de communications unifiées, est encore relativement faible. Mais son taux de croissance est rapide, l’expression de besoins est là pour le soutenir… et la maturité du monde universitaire, du moins dans sa branche technologique, explique probablement cette volonté d’aller vers le Cloud.

    Au final, ces chiffres traduisent un mouvement de fond qui vise à dégager les établissements des contraintes techniques de gestion et de maintenance (infrastructures et applicatifs) pour leur permettre de se consacrer à l’appropriation des nouveaux services rendus plus accessibles grâce au Cloud. Ce sont donc une fois de plus les usages (mobilité, partage, sécurité) qui prédominent, au service de la valorisation de l’enseignement, de la réussite de l’étudiant, de l’efficacité des services support, et de la réputation de l’établissement.

    Pour les établissements disposant de résidents permanents (internat, campus, cité universitaire, parc technologique de recherche, etc…) les fonctionnalités principalement attendues sont un condensé des différentes attentes évoquées dans les questions précédentes : disponibilité des contenus (33%), accès facilité à ces contenus au travers d’un réseau performant, et ceci en tout lieu de l’établissement (30%), plan de localisation, réservation de ressources ou de services (20%).

    Quelques éléments spécifiques à la condition de ‘résident permanent’ peuvent malgré tout être relevés. Tout d’abord, l’accès mobile aux contenus via le réseau sans-fil de l’établissement doit s’étendre jusque dans les chambres (là où une prise LAN murale classique aurait pu suffire) : la mobilité n’est donc plus une option, mais bien une exigence de ce type de population pourtant ‘sédentaire’.

    *Do Not Disturb : ne pas déranger

    L’accès aux applicatifs et aux ressources spécifiques (type conciergerie) fait partie des éléments identifiés. Tout comme, de manière plus surprenante, la disponibilité d’une ligne téléphonique et des services voix associés dans les chambres (15% seulement) : un point en contradiction avec les usages nomades évoqués précédemment. La présence sur les campus d’étudiants étrangers peut être une explication partielle de ce chiffre, qui reste quoi qu’il en soit très modeste. En effet, les communications internationales mobiles représentent encore, sur certaines destinations, des coûts importants si on ne dispose ni de Skype, ni de forfaits opérateurs optimisés.

     

    Source : MITEL / SPIE Communications

    Jean-Denis Garo, Director of Marketing sur Twitter @JeanDenisG @Mitel

    SPIE Communications sur Twitter @SPIEgroup

  • 5ème édition pour le Salon des séjours linguistiques et des voyages scolaires

    Ce salon est axé sur la qualité des séjours et la sécurité des futurs participants, puisqu’il est organisé par le label de qualité du secteur : « L’Office national de garantie des séjours linguistiques et éducatifs » (www.loffice.org).

    Les parents, les étudiants et les enseignants sont de plus en plus demandeurs de garanties, c’est pourquoi L’Office organise ce rendez-vous annuel avec le soutien des ministères chargés de l’éducation et de la jeunesse, de la commission européenne, et avec la Mairie de Paris.

    Tous les exposants au salon ont été rigoureusement sélectionnés par L’Office, ils sont labellisés « Contrat Qualité » et contrôlés.

    Les temps forts du salon :

    – 10 conférences thématiques : choisir le bon séjour, jobs et stages en entreprise à l’étranger, scolarité à l’étranger, les tests de langues etc.
    – un grand jeu concours : 800 € à gagner sur un séjour linguistique/éducatif
    – un test de langues en ligne pour connaître son niveau de langues avant de rencontrer les exposants

    Plus d’infos : www.salon-office.com

  • 20ème édition du salon Educatec-Educatice les 9, 10 et 11 Mars 2016

    20ème édition du salon Educatec-Educatice les 9, 10 et 11 Mars 2016

    C’est en formant les élèves dans les meilleures conditions, avec les meilleurs outils et les approches pédagogiques les plus innovantes, que ces principes prennent racine.
    Alors, Tarsus propose aux professionnels de l’éducation, responsables politiques, décideurs académiques et fournisseurs de technologies et de services numériques de se réunir pendant 3 jours pour avancer et échanger ensemble sur l’actualité du secteur.

    Espaces de démonstration, conférences-débats, animations… La 20e édition du salon propose un programme dédié aux technologies éducatives particulièrement en phase avec les attentes des acteurs du terrain.

    Cette nouvelle édition sera notamment marquée par une présence active du Ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

    Au programme

     

    Les Conférences plénières

     

    Mercredi 9 Mars – 09h30 à 10h45 – Salle de conférence 1 – Plan numérique : comment s’organise une politique réussie d’équipement partout en France ?
    La généralisation des usages numériques dans les collèges passera par un équipement individuel des collégiens ainsi que par des actions de formation des personnels. Comment les acteurs se mobilisent pour assurer la réussite de ce plan ambitieux ? Quels services seront apportés aux enseignants et responsables d’établissements ?

    Jeudi 10 Mars – 09h30 à 10h30 – Salle de conférence 1 – La transformation de l’école est-elle (enfin) une réalité ?
    Nouveaux supports multimédia pour l’enseignement, amélioration constante des conditions d’accès à internet, offre grandissante de ressources éducatives de qualité… Le virage numérique est aujourd’hui pris par l’école. Mais la transformation pédagogique a-t-elle véritablement lieu ? L’innovation se diffuse-t-elle dans les pratiques quotidiennes?

    Vendredi 11 Mars – 11h15 à 12h15 – Salle de conférence 1 – Comment s’organisent les collectivités et les académies en vue de la mise en œuvre du plan numérique ?
    Les partenariats entre conseils départementaux et académies sont au cœur de la logique du plan Hollande. Ces politiques doivent cependant se construire sur la base de projets pédagogiques élaborés dans les académies. Comment évolue aujourd’hui ce dialogue entre acteurs ? Les stratégies poursuivies diffèrent-elles sensiblement d’un territoire à un autre ?

    Pour accéder au programme complet des plénières, cliquez ici

    Les espaces de démonstrations

     

    Le stand du Ministère de l’Education Nationale

    Tout au long du salon, des animations, des démonstrations et des présentations d’innovations pédagogiques seront présentées sur le stand du Ministère: classe virtuelle M@gistère pour la formation des enseignants, trophées EducNUM co-organisés avec la Cnil pour encourager les 6-14 ans à mieux protéger leur vie privée, pratiques enseignantes autour des ressources en sciences et culture du portail Éduthèque, usages innovants des services du CNED D’col et English for schools…

    Cette année, le Ministère organise pour la première fois avec le réseau Canopé, le CNED et l’Onisep, un hackathon durant les trois jours du salon pour encourager la production de ressources numériques par et pour les enseignants de toutes les académies.

    Sous le hashtag #HackÉdu, le Ministère propose aux visiteurs et exposants de participer à cette initiative originale où les équipes seront composées d’enseignants, de personnels et d’étudiants, puis départagées par un jury d’experts enseignants, universitaires et industriels !

    Tous les visiteurs du salon sont invités à assister le jeudi 10 mars matin à une «cour des  idées», pour débattre des attentes du terrain, des opportunités offertes par le numérique et du potentiel de créativité des professionnels de l’enseignement.

    La remise des prix se fera le vendredi après-midi, ouvrant ensuite sur un temps d’échange entre lauréats et amateurs d’inventivité !

    Plateforme Démotice : A ne pas manquer

    Jeudi 10 mars, de 16h30 à 17h45
    Académie de Strasbourg / Tablettes « hybrides » et pédagogie inversée en classe dyslexie

    Démonstration en présence d’élèves de 6ème du Collège François Truffaut de Strasbourg
    Au collège François Truffaut de Strasbourg, classé REP+, les 500 élèves et les enseignants font un usage quotidien du numérique (tablettes, TNI, ENT), dans le cadre de plusieurs projets pédagogiques innovants.
    En janvier 2015, une classe numérique pour des élèves dyslexiques de sixième équipée avec trente tablettes hybrides connectées à internet, a été ouverte. L’utilisation de cet outil favorise un travail en groupe hétérogène placé en ilots dans la classe.

    Cet atelier exposera un module de ce dispositif illustrant une pratique pédagogique expérimentale, ouvrant des perspectives de suivi plus individualisé. Il s’agira de proposer, via Moodle, un parcours différencié aux élèves qui devront réaliser une première tâche de compréhension de texte, conditionnant la suite de leur travail. Cette séance sera menée en interdisciplinarité (Français, SVT, Documentation).

    Mercredi 9 mars 2016, de 11h à 12h15
    Département du Val de Marne et Académie de Créteil / Le dispositif ORDIVAL et le plan numérique pour l’éducation

    Démonstration en présence d’élèves du Collège Daniel Féry de Limeil Brevannes (94)
    Le dispositif Ordival a pour but de s’inscrire dans une volonté d’agir en faveur de la réussite de tous les jeunes. Ainsi depuis 2012, un ordinateur portable est mis à disposition de chaque élève à son entrée au collège.  L’Education nationale a développé la formation des professeurs à l’usage de cet ordinateur en classe, et a créé un portail de ressources pédagogiques. Des ressources culturelles (visites virtuelles du MacVal) ou éducatives (jeux sérieux sur la santé), des liens avec les sites départementaux, viennent compléter les nombreux logiciels installés sur Ordival.

    A propos du travail pédagogique présenté : « Détournement pédagogique d’un jeux vidéo en SVT »
    Présentation d’une activité mêlant jeu sérieux et Ordival.

    Au programme de la présentation Démotice :
    ° Découverte de la plateforme créée par l’enseignant
    ° Démonstration de l’utilisation du jeu par une classe d’élève de 6ème

    A voir également : L’Académie de Lille et « les intelligences multiples », l’Académie de Nancy-Metz et « la collaboration inter-établissements »…

    Pour accéder au programme complet des démos sur Demotice, cliquez ici

    ET AUSSI…

    Plateforme Démosciences

    Espace dédié aux démonstrations des usages innovants pratiqués dans les sections STI2D, STL, Physique-Chimie et classes préparatoires, Demosciences proposera notamment cette année des démos autour de la Réalité Virtuelle (plateforme STI2D) et de l’Étude de la structure de l’ADN par diffraction (plateforme physique-chimie).

    Pour accéder au programme complet des démos sur Demoscicences, cliquez ici

    L’Académie de Versailles

    L’Académie propose durant ce salon la possibilité de participer aux animations et aux ateliers sur les projets innovants des établissements pilotes ainsi qu’aux échanges d’expériences sur le numérique éducatif.

    Pour plus d’infos sur le stand de l’Académie de Versailles, cliquez ici

    L’Espace num@creteil

    Le stand de l’académie de Créteil aura pour thème cette année : le numérique éducatif : l’affaire de tous. Mobilité, collaboration, multi-contextualisation à l’aide du numérique seront au programme des animations.

    Pour plus d’infos sur le stand Num@Créteil, cliquez ici

    La 7ème édition des Trophées des Technologies Educatives

    Organisés avec le soutien du ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et en partenariat avec l’UGAP, les Trophées des Technologies Éducatives, qui récompensent l’engagement technologique des collectivités territoriales et des établissements de l’enseignement supérieur, sont de retour cette année.

    Une occasion unique de montrer les innovations qui améliorent l’environnement de travail des élèves et des étudiants.

    Quatre catégories sont proposées :
    Collectivités Villes / Mairies
    Collectivités Régions
    Collectivités Conseils généraux
    Etablissements d’enseignement supérieur

  • Pédagogie et technologie : ne pas se tromper de priorité !

    Pédagogie et technologie : ne pas se tromper de priorité !

    Par Jacques Dubois

    Le syndrome NSD

    NSD pour No Significant Difference !

    En effet, des méta-analyses ont été faites à ce sujet et dans un premier temps, aucune conclusion n’est généralisable : des études montrent que le numérique apporte une plus-value, d’autres montrent que le numérique est contre-productif et d’autres encore n’arrivent pas à conclure sur la pertinence (ou pas) du numérique …

    Dans un deuxième temps, on peut penser que si le numérique apporte une plus-value toute relative sur l’apprentissage des contenus disciplinaires, il offre quand même des outils et des situations qui peuvent permettre de développer des compétences transversales de collaboration, communication, créativité, esprit critique, … Des compétences recherchées par les entreprises mais qui ne sont pas innées. Il est donc intéressant de repérer des contextes pour les développer et les évaluer.

    Le modèle ICAP (ou CoCAR, dans une traduction libre en français)

    Une nouvelle méta-analyse menée par Michelene T.H. Chi & Ruth Wylie a cherché à caractériser les dispositifs intégrant le numérique par rapport à l’implication déclarée des apprenants. Les chercheurs ont ainsi repéré 4 modes : Interactive, Creative, Active & Passive (en anglais, d’où ICAP) que je traduis ‘librement’ par Co-créatif, Créatif, Actif et Réceptif (d’où Co-CAR).
    Cette catégorisation des activités par rapport à l’engagement ressenti des apprenants se décline et a un impact sur le processus d’apprentissage, l’évolution attendue par rapport aux connaissances et la ‘profondeur’ des apprentissages. Le tableau ci-dessous présente de façon synthétique l’articulation de ce modèle.

    JacquesDubois_160216

    Il ressort de cette étude que quelle que soit la modalité d’enseignement que c’est l’implication de l’apprenant et le type d’activité proposée qui font la différence.

    En plus de cette catégorisation des modes pédagogiques, l’équipe de chercheurs propose plusieurs recommandations listées ci-dessous :

    • Les activités proposées doivent s’appuyer sur des contenus signifiants,
    • Il peut exister une différence entre l’attitude attendue et le comportement réel des apprenants,
    • La production d’un apprenant peut être analysée comme une trace de son comportement,
    • Il est nécessaire d’expliciter les apprentissages pour faciliter l’appropriation, évaluer et éviter la surcharge cognitive,
    • Le comportement déclaré est une mesure approximative du comportement réel,
    • Le niveau d’implication est indépendant de l’activité prescrite,
    • Il existe une progressivité entre les 4 niveaux,
    • La frontière entre deux niveaux consécutifs est floue.

    Cette analyse des activités pédagogiques me semble en phase avec la taxonomie SOLO qui repère 5 niveaux d’appropriation : (préstructurel, unistructurel, multistructurel, relationel et abstrait étendu) et avec l’alignement constructiviste de Biggs (présenté ici en Français par M. Lebrun et C. Batier).

    Discussion

    Il apparaît donc que ce n’est pas l’usage des technologies qui permet un apprentissage en profondeur mais le type d’activités proposées aux apprenants. La technologie n’est alors qu’un outil qui va permettre de proposer des activités riches, signifiantes et engageantes.

    Le travail de R. Puenteduera sur l’intégration des technologies en pédagogie avec son modèle SAMR permet de comprendre comment mettre les technologies au service de la pédagogie.

    Pour conclure, il me semble important de rappeler que la technologie ne sauvera pas une piètre pédagogie mais qu’elle pourra transcender une pédagogie pertinente ; et comme le dit E. Davidenkoff : « Ce qui améliore les apprentissages, ce n’est pas la technologie ; c’est la pédagogie ! »

    Et vous, qu’en pensez-vous ?

    Source : PRODAGEO prodageo.wordpress.com/2016/02/10/pedagogie-et-technologie-ne-pas-se-tromper-de-priorite/, Auteur : Jacques Dubois @jackdub sur Twitter

  • MOOC : Enseigner avec Moodle

    MOOC : Enseigner avec Moodle

    MOOC Enseigner avec Moodle

    Enseigner avec Moodle est un MOOC gratuit pour tous ceux qui désirent utiliser la plateforme d’apprentissage Moodle pour enseigner dans une école, une université, une entreprise ou simplement par intérêt personnel.

    Conçu pour fournir de bonnes bases au sujet de Moodle, ce cours couvre les éléments fondamentaux de la plateforme d’apprentissage libre (et gratuite !), y compris la façon de mettre en œuvre et d’utiliser Moodle de manière efficiente pour enseigner. Le cours propose :

    • des contenus structurés et faciles à comprendre ;
    • des sessions en direct chaque semaine ;
    • un apprentissage fondé sur des activités, au cours desquelles les participants créent leurs propres cours ;
    • des outils d’évaluation, la création d’activités telles que quiz, glossaires et devoirs, la gestion des délais et des inscriptions ;
    • une progression dans le cours à votre propre rythme, même si pour l’activité d’atelier, des délais sont fixés.

    Ce MOOC est sponsorisé par Moodle.org, produit par Enovation Solutions et co-réalisé avec des experts de la Communauté Moodle francophone.

    Ce cours de 4 semaines est aussi une superbe opportunité pour se connecter avec la communauté Moodle, communauté vibrante qui partage ressources, idées et tout ce qui aide à inspirer de meilleures pratiques de formation à travers le monde.

    Moodle

    Moodle est une plateforme très complète et hautement flexible de type open source (1er LMS au niveau mondial).
    Actuellement utilisée dans plus de 230 pays avec plus de 70 millions d’utilisateurs dans le monde, Moodle est développée afin d’offrir aux enseignants et formateurs les outils pour la création de puissantes séquences d’activités susceptibles d’impliquer les apprenants dans un apprentissage collaboratif actif.

    Informations sur le cours

    • Début : 13 mars 2016
    • Durée : 4 semaines
    • Charge de travail : elle est à déterminer par vous-même – 3 à 4 heures par semaine est recommandé
    • Disponibilité : le MOOC est disponible en ligne 24 h / 24 et 7 jours / 7
    • Audience : le cours est conçu pour les formateurs et enseignants qui débutent avec Moodle, et couvre les concepts de base. Les utilisateurs expérimentés sont les bienvenus pour s’inscrire et aider dans les forums, en prêtant attention que les réponses soient simples et ciblées sur la question
    • Récompense : Chaque participant recevra un badge Moodle, ainsi qu’un certificat si le cours est terminé avec succès.
    • Frais : aucun (le MOOC est « gratuit »)

    Le cours restera accessible pour les participants en mode lecture seule jusqu’au 31 mai 2016.

    Plus d’infos sur le déroulement du cours et autres : learnmoodle.enovationsolutions.fr

  • Les intelligences multiples dans le champ de l’algorithmie

    Les intelligences multiples dans le champ de l’algorithmie

    A l’origine…

    La théorie des Intelligences multiples s’appuie sur la thèse selon laquelle chaque individu à recours à différents types d’intelligences pour appréhender les apprentissages. Des Intelligences diverses pour lesquelles il a naturellement une plus ou moins grande compétence.

    De nombreuses expériences sont venues étayer la théorie des Intelligences Multiples qui fut introduite en France par le pédagogque Bruno Hourst après avoir étudié les fondements d’Howard Gardner alors professeur à l’Université d’Harvard.

    Présentation de l’algorithmie à l’école

    L’algorithmie qui nous intéresse ici, est un champ disciplinaire transversal comme nous le montre la relecture des piliers du Socle Commun de l’Education Nationale, que sont :
    •    les langages pour penser et communiquer ;
    •    les méthodes et outils pour apprendre ;
    •    la formation de la personne et du citoyen ;
    •    les systèmes naturels et les systèmes techniques ;
    •    les représentations du monde et l’activité humaine.

    Chaque champ est traversé par un moment de l’apprentissage de l’algorithmie.

    Face à l’hétérogénéité des élèves, il est fondamental de proposer des apprentissages s’appuyant sur diverses capacités de compréhension afin de pouvoir élargir l’éventail de leur outils cognitifs.

    L’algorithmie, dans sa réalisation par le code qui se concrétise en robotique, non seulement inscrit les élèves dans des projets à long terme ce qui donne du sens aux apprentissages, mais propose aussi des activités diversifiés s’inscrivant dans tous les champs des Intelligences multiples.

    Cette différenciation permet aux élèves en décrochage scolaire de s’inscrire dans les apprentissages et de se développer collectivement dans ces projets.

    Nous donnons ici quelques exemples issus des expériences transniveaux menées dans des classes de Cycle 2 de l’école de St Symphorien et du Collège François Mauriac en Gironde, relatés sur sa plateforme ressource algothymio.blogspot.fr.

    Ces exemples de séances menées, sont liés par une progression sur plusieurs cycles. Cette progression « apprentissage des algorithmes réalisés en code puis appliqués à la robotique » permet de réinvestir continuellement les différents outils des « intelligences multiples ».

    SebMenvielle2_robotique_110216

    Les intelligences multiples dans le champ de l’algorithmie

    Activités de construction et compréhension de consignes utilisant les connecteurs logiques et les booléens. Ils sont la structure fondamentale de la syntaxe des algorithmes. Ils permettent d’élaborer une série d’actions simples et sans ambiguïté, ce qui est la définition première d’un algorithme.

    C’est ici l’intelligence linguistique dans le domaine de la structuration du langage sans ambiguïté, mais aussi et surtout l’intelligence logico-mathématiques qui s’appuie sur une capacité à élaborer des raisonnements logiques.

    L’intelligence logico-mathématiques et souvent couplée au travail de l’intelligence spatiale dans un souci d’incarner les raisonnements. Nous voyons cette imbrication dans la deuxième partie de la progression où nous construisons pour les élèves une littératie des algorithmes, avec l’élaboration de stratégies gagnantes et efficaces. Ce qui donne lieu à l’élaboration de la seconde partie de la définition des algorithmes : une série d’action simple et sans ambiguïté répondant à un problème identifié.

    Dans cette partie, nous amenons les élèves à élaborer et fréquenter les algorithmes fondamentaux à travers des jeux classiques de l’algorithmie en activités débranchés : jeu de Nim ; Tour de Hanoï ; Le Voyageur de Commerce.

    Il y a ici une autre intelligence au travail dans l’élaboration des stratégie gagnantes transposables, c’est l’intelligence rythmique. C’est elle qui permet de repérer les invariants dans les programmes de résolutions, et donc d’en extraire les fondements.

    Celle-ci est de nouveau à l’oeuvre pour la création des outils mathématiques de tris, de classement et de recherche qui sont le vocabulaire de l’algorithmie. Les élèves découvrent des techniques de tris ( par insertion, par bulle, par fusion ) dans des activités une nouvelle fois débranchées.

    Les activités débranchées sont les vecteurs d’une stimulation de l’intelligence kinesthésique qui est fondamentale dans la compréhension des structures mathématiques.

    Les exercices de classement du + léger au + lourd avec une balance ou tout autre classement ordonné par couleur ; hauteur musicale ; longueur ; alphabétique… ). Ce sont autant d’occasion de mettre au travail l’intelligence naturaliste dans sa  capacité à classifier des formes et des structures dans la nature.

    Afin de construire une culture numérique, il est nécessaire d’amener les élèves à une compréhension des fondements de l’informatique.
    Nous abordons dans un premier temps le langage binaire ( issu de la structure même de l’informatique faite de circuits imprimés et donc de signaux électriques 0 ou 1 ). Nous trouvons une application dans le codage d’images, puis la cryptographie pour comprendre le transfert d’information.
    Les intelligences linguistique et rythmique sont largement attendues dans la cryptographie. Elles sont combinées à l’intelligence inter-personnelle dans son rapport de l’émetteur au récepteur.

    Afin de comprendre ce qu’est le code, nous introduisons la notion de programmation avec le jeu du robot idiot.

    L’intelligence kinesthésique est l’outil pour comprendre l’obligation de concevoir un message sans ambiguïté. Mais aussi l’appui nécessaire de l’intelligence naturaliste dans sa capacité à observer la nature sous toutes ses formes, à reconnaître des formes et des structures. Nous mettrons ainsi en place la structure conditionnelle du « Si…alors…sinon… »

    Puis le système des boucles itératives : tant que …/ Pour …de..à.. qui sont les premières briques de la création d’algorithmes.

    Dans cette mise en place de la programmation au sens du scénario clair, il y la aussi un rapport à l’autre qui nécessite un travail de l’intelligence inter-personnelle. Il est nécessaire de faire un effort de décentration lors la production du programme, et dans son interprétation.

    Nous verrons alors, les déclarations de constante et de variable nécessaire à l’entrée d’un programme évolutif. Pour cela nous passerons par la recette de cuisine d’un gâteau où la déclaration de la variable « farine » modifiera le résultat « gâteau » en appliquant les première notion de programmation conditionnelle et de boucle.

    Nous retrouvons dans cette activité linguistique l’intelligence qui s’y rapporte, croisée avec les intelligences rythmiques et logico-mathématiques fondamentales dans la compréhension du scénario algorithmique tel qu’il est présent dans une recette de cuisine.

    SebMenvielle_robotique_110216

    Cette progression « algorithmes/code/robotique » a pour point d’orgue l’expérimentation de différents langages de programmation ( séquentiel ou événementiel ). C’est une ouverture vers un moment réflexif sur le travail précédemment mené, afin de pouvoir comparer les schémas de pensée que sous-tendent ces 2 familles de codage.

    C’est ici le moment de la progression qui correspond à un réinvestissement des notions abordées. Une réappropriation des outils crées où vont se combiner les intelligences linguistiques, logico-mathématiques, rythmiques de la programmation avec les intelligences spatiales, kinesthésiques et interpersonnelle de la projection en robotique ; une alternance entre les limites des algorithmes et les limites du robot nourrira les recherches ; l’occasion de définir ce qu’est un robot et les lois qui s’applique à la robotique :
    « un mécanisme mu par des moteurs doté d’un ordinateur qui sont stimulés par des capteurs ; les capteurs étant la condition du robot pour interagir avec son environnement. »
    Mais aussi de débattre du rapport de l’homme avec le robot.
    Nous aurons ainsi l’occasion de toucher au dernier domaine de l’intelligence intra-personnelle qui sera animé par le débat philosophique pour comprendre son rapport à la machine dans la société d’aujourd’hui.

    En conclusion…

    Nous l’avons vu, l’algorithmie est un objet d’étude transversal de l’école qui balaye tous les champs des intelligences multiples. C’est un levier fondamental à la prise d’autonomie des élèves, ce qui est un des objectifs forts de l’Ecole.

    Dans une société largement régie par les algorithmes, c’est aussi et surtout un apprentissage nécessaire pour éclairer les futurs citoyens dans leur capacité d’agir.

    Par Sébastien Menvielle, Professeur des écoles, référent pédagogique du secteur REP de St Symphorien et animateur de la Plateforme ressources « algo/code/robot »

  • EDUCLEVER lauréat du concours avec « GPS EDU », sa solution innovante et unique d’Adaptive Learning

    EDUCLEVER lauréat du concours avec « GPS EDU », sa solution innovante et unique d’Adaptive Learning

    [callout]Cette année, 134 dossiers ont été déposés. Educlever a été sélectionné parmi les 22 lauréats pour « GPS EDU », sa solution de « pédagogie adaptative » qui vise à lutter contre le décrochage scolaire.[/callout]

    Après avoir passé avec succès les deux étapes du concours – une présélection sur la base du dossier écrit puis une audition – Educlever confirme sa position d’acteur majeur de l’éducation numérique en France en étant sacré lauréat de la deuxième édition du Concours d’Innovation Numérique.

    Véritable « GPS de l’éducation », « GPS EDU » est un dispositif scolaire qui propose à chaque élève des activités d’apprentissage, d’entraînement et d’évaluation, personnalisables selon l’avancement, les progrès et les besoins de chacun au cours de l’année.
    Toutes les compétences d’un niveau scolaire sont cartographiées et, grâce à une série de tests, le logiciel de pédagogie mesure les notions acquises ou non par un élève durant sa scolarité. A l’instar d’une carte routière, on peut ainsi facilement visualiser tous les verrous pédagogiques franchis et non-franchis par un jeune apprenant.

    Cet outil présente donc de nombreux avantages pour l’élève, pour les parents et surtout pour l’enseignant : en tant que « cartographie des savoirs », il permet au professeur de détecter très tôt les élèves qui ne maitrisent pas les fondamentaux afin de leur proposer de la remédiation immédiate.

    Ainsi, pour éviter le décrochage scolaire, la solution permet à l’enfant en difficulté de se remettre à niveau en lui proposant des exercices sur mesure. L’apprenant, qui avance donc à son propre rythme, gagne en autonomie, tant dans la gestion de son travail à faire, que dans la visualisation de sa progression.

    Solution novatrice et remarquée, l’Adaptive Learning a permis à Educlever de décrocher deux autres prix ces dernières années :
    . Lauréat du Concours TELL US Award en 2015,
    . Lauréat de l’appel à projets e-Education 2 « Services numériques innovants pour l’e-Education » (programme R&D des Investissements d’Avenir) en 2012.

    Educlever a désormais pour objectif de généraliser l’usage de l’Adaptive Learning à l’ensemble de ses plateformes, pour le grand public (Maxicours.com), les établissements d’enseignement (Enseigno) et les collectivités (Civiscol), au travers d’une distribution multi-devices.

  • Exacly.me, la première appli pour partager vos goûts et vos dégoûts avec des photos

    Exacly.me, la première appli pour partager vos goûts et vos dégoûts avec des photos

    Se différenciant d’autres applis qui invitent les utilisateurs à s’exprimer, exacly.me propose de livrer ses opinions, positives ou négatives, sur n’importe quel sujet, avec des photos. Avec exacly.me, chacun exprime son point de vue comme il le ferait dans la vie réelle, ne partageant pas que les opinions conventionnelles, mais différents avis qui nous rendent uniques.

    Au cœur d’excaly.me, il y a les «photopinions », des photos avec une opinion. L’utilisateur télécharge les photos qui illustrent son quotidien, sa ville, ses activités et/ou des objets et donne son ressenti. Il peut également voir les photopinions d’autres personnes et y apporter son propre avis.

    Il aime ? Il dit : « moi ». Il n’aime pas trop : « pas moi », ou même « pas du tout moi ». L’expérience est authentique, fidèle à la réalité et addictive.

    « Nous vivons dans un monde numérique inondé de « j’aime », de moments idylliques, mais nous avons peu l’occasion de partager ce qui nous indiffère ou ce à quoi nous avons du mal à nous identifier, » déclare Simantini Chakraborty, co-fondateur et CEO d’exacly.me.

    Nous trouvons que les goûts et les dégoûts des gens ont du sens, et nous voulons qu’exacly.me soit l’appli de la « génération moi», qui lui permette de s’exprimer comme elle le fait dans sa vie quotidienne.

    Principales fonctionnalités d’exacly.me :

    • Montrer et commenter: l’utilisateur télécharge ses photopinions de produits, expériences, activités, lieux et partage avec le monde entier son ressenti. Il entre en contact avec d’autres et dit s’il est d’accord ou non avec leurs photopinions.
    • Nuancer ses sentiments: il est possible d’appuyer sur « moi » ou « pas moi » mais aussi de nuancer avec « un peu moi », « complètement moi » ou « pas du tout moi ».
    • Devenir un leader d’opinion : l’utilisateur peut rapidement devenir un leader d’opinion sur différents sujets avec des noms rigolos comme « Né pour courir », « Fashion Junkie » et tant d’autres, après avoir téléchargé ou repris à son compte des photopinions.
    • Suivre une personne influente : celle-ci se fait remarquer en donnant son avis dans divers domaines tels que la technologie, la musique, la gastronomie, l’aventure, etc.
    • Recevoir des conseils avisés: il est possible d’être conseillé intelligemment sur des personnes ou des choses, sur la base d’une constante évolution des goûts et opinions de l’utilisateur
    • Partager anonymement : les photopinions peuvent être postées anonymement si l’utilisateur ne veut pas être identifié
    • Comparer avec les autres : le « me score » montre à quel point vous avez les mêmes goûts que d’autres utilisateurs, en se basant sur les « moi » et « pas moi », ce qui guide vers de nouvelles découvertes et des amis potentiels
    • Echanger sur les réseaux sociaux: une manière de se faire remarquer, de devenir un leader d’opinion et un lanceur de tendances est de partager ses photopinions originales sur Facebook et Twitter.

    Plus d’infos :
    Liens utiles :

  • Big Data : l’Université de Technologie de Troyes lance un Mastère spécialisé

    Big Data : l’Université de Technologie de Troyes lance un Mastère spécialisé

    Une formation en réponse aux attentes des entreprises

    Toute entreprise, quel que soit son secteur d’activité et sa taille, générant et utilisant des données, doit faire face à la mise en place d’une politique efficace de la donnée. Cette politique révolutionne aujourd’hui les usages, le cycle de vie des services, les produits qui en découlent et l’innovation dans plusieurs secteurs, dont le transport, la (cyber)-sécurité, la sureté, les réseaux d’énergie, les médias, etc.

    Le Mastère Spécialisé ® « Expert Big Analytics et Métriques », lancé par l’UTT à partir de septembre 2016 répond à cette attente en formant des experts du « data-driven analytics » capables de concevoir, mettre en place et piloter des solutions innovantes pour résoudre les problématiques de gestion et d’analyse des grandes volumétries de données.

    Par ailleurs, l’UTT est engagée dans 3 projets de recherche en lien avec la thématique Big Data : FUI System@tic VIRTUALIS, sur la virtualisation des capteurs physique et logique, EIC – IRT SystemX sur les environnements de test d’interopérabilité et Big Data REQUEST sur l’implémentation d’algorithme de requête intelligent.

    Un Mastère Spécialisé formant à deux métiers stratégiques : data scientist et data strategist

    Le Mastère Spécialisé « Expert Big Analytics et Métriques » traite le cycle de l’information en abordant, à différentes échelles, les problématiques de la donnée dans un contexte de pluridisciplinarité. C’est la première formation en France qui met l’emphase sur le potentiel avéré des Big Analytics pour la construction de métriques dans le suivi et la compréhension de phénomènes complexes.

    La formation repose sur l’acquisition d’un triptyque de compétences indissociables et indispensables (défis sociétaux, technologies et gouvernance) offrant aux futurs experts la capacité de répondre aux exigences et aux défis des problèmes qui leur sont posés dans la gestion et l’analyse de grandes quantités de données générées par l’activité humaine et les systèmes sociotechniques.

    Un cursus complet sur 12 mois

    Ce Mastère Spécialisé s’adresse aux ingénieurs récemment diplômés ou en poste, et à des cadres d’entreprises qui souhaitent parfaire leur connaissance ou se former aux nouveaux métiers du Big Data, afin de relever efficacement les challenges actuels et futurs. L’admission se fait sur dossier et entretien.

    La formation a lieu à Paris et est divisée en 5 blocs de compétences de 70h, associés pour chacun à des thématiques spécifiques. Durant leur formation, les étudiants disposeront d’un Lab technologique pour les travaux pratiques et leurs expérimentations.

    Les 350 heures d’enseignement sont suivies d’une période de stage de 4 mois minimum qui donne lieu à la production d’un rapport et à la soutenance d’une thèse professionnelle.

    L’UTT EN CHIFFRES

    ·       2600 étudiants

    ·       133 enseignants-chercheurs

    ·       206 personnels support et d’appui

    ·       175 doctorants

    ·       5 diplômes d’ingénieur sous statut d’étudiant

    ·       1 diplôme d’ingénieur par apprentissage

    ·       3 licences professionnelles

    ·       38 millions d’euros de budget

    ·       8 équipes de recherche au sein de l’Institut Charles Delaunay, labellisé CNRS

    ·       42 360 m² de locaux dont 600 m² de salles blanches

    ·       4 PIA1 : Labex Action, IRT M2P, ITE PIVERT et INNOVENT-e

    A propos de l’UTT :

    Avec 2600 étudiants, l’Université de Technologie de Troyes fait partie des dix plus importantes écoles d’ingénieurs françaises. L’UTT forme des ingénieurs en 6 branches, des Masters en 9 spécialités et des docteurs en 3 spécialités. La politique de développement de l’UTT mise sur une recherche de haut niveau, axée sur la thématique transverse Science et Technologies pour la Maitrise des Risques, et une stratégie internationale ambitieuse. L’UTT est membre de la Conférence des Directeurs des Ecoles Françaises d’Ingénieur, de la Conférence des Présidents d’Universités, de la Conférence des Grandes Ecoles et de la European University Association. L’UTT fait partie du réseau des universités de technologie françaises.

    Crédit photo : JP Gilson.