Auteur/autrice : Aurélie Julien

  • Réforme des collèges : 2 questions pratiques sur le passage au manuel numérique…

    Réforme des collèges : 2 questions pratiques sur le passage au manuel numérique…

    Quelles sont les bases d’un déploiement réussi du manuel numérique ?

    Le conseil de l’expert – Karine (Responsable numérique éducatif chez LDE) : «  La clé est la progressivité ! Il est possible de commencer avec des versions gratuites destinées aux enseignants, ainsi ils pourront s’adapter au produit et le découvrir à leur rythme ».

    • LDE_010316La première étape est d’identifier un petit groupe d’enseignants motivés par le numérique. Ils testeront la version simple du manuel numérique (format numérisé du manuel papier) projetée en classe à leurs élèves.
    • Ensuite, si l’expérience est concluante, l’achat de la version enrichie (avec sons, vidéos, animations, contenu interactif …) toujours projetée, deviendra un réel support de travail pour l’enseignant, lui permettant d’envisager des séquences de cours et l’interaction avec les élèves différemment ; une période d’adaptation est donc nécessaire.
    • Enfin, si le manuel numérique a convaincu un groupe significatif d’enseignants, vous pouvez envisager une démarche plus globale avec investissement dans des équipements numériques pour les élèves (tablettes individuelles, classes connectées, …). Attention, ne vous précipitez pas dans l’acquisition des tablettes : déterminez l’usage que vous voulez en faire et les spécifications techniques des ressources que vous allez utiliser.

    Où trouver des manuels numériques ?

    Jusqu’à récemment, les manuels numériques étaient distribués par les 2 principaux groupes d’éditeurs au travers de leur plateforme respective (CNS pour le groupe Editis [Nathan, Bordas, …] et KNE pour le groupe Hachette [Hachette, Hatier, …]).

    Il est évidemment toujours possible de consulter directement ces deux plateformes historiques, mais plusieurs libraires scolaires proposent aujourd’hui une seule plateforme pour tous les éditeurs. LDE a été le premier, en 2013, à regrouper toutes les offres sur son site et à accompagner les établissements scolaires dans leurs choix.

    Pour conclure, il est important de réfléchir aux usages, investissements, développement du manuel numérique avant de l’adopter. Le numérique ne s’installera pas aussi subitement en classe qu’il l’a fait dans notre vie quotidienne, les contraintes sont nombreuses. Il présente néanmoins de nombreux avantages dont celui de capter plus facilement l’attention des élèves, ce qui n’est pas rien !

    Plus d’infos :
    www.LDE.fr
    Twitter : @LibrairieLDE
    sur la réforme des collèges www.reforme-des-colleges-2016.fr

    Retrouvez également LDE au Salon Educatice, du 9 au 11 mars 2016, Stand B15

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  • Quidquam ? Autour de la lumière : un MOOC pour mieux comprendre le monde au quotidien

    Quidquam ? Autour de la lumière : un MOOC pour mieux comprendre le monde au quotidien

    Comment est-il organisé ?

    A travers des ressources choisies d’Unisciel et notamment la série Kezako ?, enrichie de nombreux compléments, ce MOOC « participatif » encourage l’échange et la discussion autour de 6 thèmes étalés sur 6 semaines. La première session a eu lieu du 12 février au 27 avril 2014 ; la deuxième édition aura lieu du 7 mars au 20 avril 2016.

    Ce MOOC ne nécessite pas de formation scientifique préalable. Cependant, certaines connaissances peuvent faciliter la compréhension de notions abordées.

    Pour qui ?

    Il s’adresse à toute personne désireuse de satisfaire sa curiosité scientifique. Il n’y a pas de prérequis obligatoires pour suivre ce MOOC. Cependant, les contenus sont plus facilement appréhendables par des personnes ayant un niveau de terminale scientifique.
    Un enseignant peut également y voir une nouvelle forme d’enseignement originale et complémentaire de son cours présentiel, afin de confronter le programme du cours à la culture scientifique du quotidien.

    Le dispositif place les apprenants dans une démarche de tutorat entre pairs, où l’apprenant interagit avec un autre apprenant. Ce MOOC s’adresse à des personnes autonomes et motivées, souhaitant travailler dans une dynamique collective d’échanges et d’apprentissage.

    Par qui ?

    Ce MOOC est encadré par Daniel HENNEQUIN, chercheur CNRS de l’Université Lille1.

    Daniel HENNEQUIN est très impliqué dans des actions de vulgarisation scientifique, ayant pour objectif d’attirer les jeunes à la science.

    Passionné de science, véritable puits de science, Daniel HENNEQUIN s’appuie sur les articles de recherche afin d’expliquer avec la plus grande précision les phénomènes scientifiques. Auteur de livres sur les lasers, conférencier et coorganisateur d’expositions géantes (Les Physifolies) sur la science dans la région Nord (France), co-concepteur de la série Kezako ?, Daniel HENNEQUIN met à profit son expérience dans ce MOOC.

    D’autres enseignants s’associent aux projets, pour favoriser un échange très intéressant sur la science dans notre quotidien.

    Les établissements partenaires de ce MOOC sont l’Université Lille 1, les Universités de Technologie de Compiègne et Troyes.

    Plusieurs acteurs de la culture scientifique viennent également compléter le programme en amenant des éléments d’ouverture et en lien avec l’actualité : Canalsat Campus, France Culture Plus, Futura-sciences, Universcience.tv. Fuse School est également partenaire et amènera l’ouverture internationale du MOOC à travers des ressources anglaises.

    L’AMCSTI (Association des musées et centres pour le développement de la culture scientifique technique industrielle) se joint également à ce MOOC pour faire une passerelle entre réel et virtuel dans les différentes régions françaises.

    Plus qu’un MOOC ?

    En effet, vous avez une question ? Ce MOOC, ouvert à tous, offre la possibilité à chacun de poser des questions à laquelle on aimerait avoir la réponse. Une équipe de tuteurs formés, venant des différents établissements, s’occupera d’y répondre au plus vite en collaboration avec les auteurs.

    Des conférences LIVE ont été organisées sur certaines thématiques. Vous pouvez les retrouver sur ce lien

     Programme et thématiques abordés

    à découvrir sur l’article original : kezako.unisciel.fr/un-c-mooc-pour-mieux-comprendre-le-monde-au-quotidien/

  • Le Collège de Sèvres au cœur du Plan Numérique National des Collèges

    Le Collège de Sèvres au cœur du Plan Numérique National des Collèges

    [callout]Le collège de Sèvres fait partie des 72 établissements connectés parmi 200 collèges retenus par l’Etat pour expérimenter le « Plan National Numérique des Collèges » visant à appréhender et intégrer les nouveaux usages numériques.[/callout]

    Les collèges des Hauts-de-Seine ont pris le virage du numérique éducatif avec le programme Environnement Numérique des Collèges Hauts-de-Seine (ENC Hauts-de-Seine) mis en place par le Département en concertation avec les partenaires académiques.

    CollegeHautsdeseine2_220216L’ENC Hauts-de-Seine met à disposition des élèves, des parents, des enseignants et des personnels administratifs des collèges, un portail de services, dit Environnement Numérique de Travail (ENT), et des matériels numériques innovants pour les collèges volontaires.

    L’ensemble des élèves de 5ème du Collège de Sèvres et leurs professeurs ont été équipés de tablettes numériques entre décembre 2015 et janvier 2016. Ce sont 308 iPad Air qui ont été remis.

    L’objectif à terme est de généraliser les usages numériques des élèves en classe comme à la maison, permettant ainsi la réduction des inégalités entre élèves, des fractures d’usages entre les enseignants et les élèves et de faire évoluer les pratiques pédagogiques pour aller vers des usages différenciés.

    Le Département a financé l’opération à hauteur de 442 000 €, dont 71 000 € cofinancés par l’Etat.

    En 2016, le Département consacre 4,5 M€ en fonctionnement et 2 M€ en investissement à l’ENC Hauts-de-Seine, permettant ainsi d’installer durablement les usages quotidiens du numérique auprès des collégiens. 24,7 M€ en investissement et 12,25 M€ en fonctionnement ont été alloués par le Département à ce dispositif entre 2008 et 2015.

    L’ensemble de ces éléments confirment le virage du programme ENC en 2015, avec une évolution d’un « projet ENT » vers une véritable mise en place conjointe entre le Département et l’Etat d’un service public du numérique éducatif.

    source texte et images : Département des Hauts de Seine

  • Editis acquiert l’éditeur de « jeux sérieux » Daesign

    Fort d’une vingtaine de collaborateurs expérimentés et talentueux, Daesign s’appuie sur un puissant moteur de simulation de dialogues humains. Elle propose, outre des réponses sur mesure aux demandes de ses clients, un catalogue étendu de jeux dans les domaines de la vente, du management et de la gestion des risques.

    Elle développe des dispositifs pédagogiques innovants intégrant numérique et présentiel. Daesign compte parmi sa clientèle les plus grandes entreprises françaises.

    Catherine Lucet, Présidente des Éditions Nathan et Directeur du Pôle Éducation et Référence d’Editis, se dit « ravie d’accueillir un nouvel éditeur qui partage notre passion de transmettre et notre goût de l’innovation pédagogique. »

    Jean-Noël Portugal, Directeur général de Daesign, souligne que « Daesign va pouvoir accélérer son développement sur un marché en rapide évolution, où créativité et qualité de l’offre sont clés. »

    De son côté, Guillaume Vicaire, Directeur général d’Editis, affirme que « cette acquisition s’inscrit parfaitement dans la stratégie d’Editis de développement de la formation professionnelle et d’accélération de sa transition numérique. »

  • Robotique du primaire au lycée : usages avec les robots LEGO

    Robotique du primaire au lycée : usages avec les robots LEGO

    Avec ce type de robots, il est très facile pour les élèves de construire leur robot à partir d’un modèle existant ou d’en inventer un ; c’est une programmation par blocs ; « et un programme sur tablettes permet ensuite de programmer ce robot », explique t-il.

    En primaire et jusqu’au collège, les élèves vont plutôt copier des modèles existants « et les modifier légèrement et faire des petits programmes ». Tout en abordant déjà des notions d’algoritmie, le but est de rester sur des bases simples alors qu’au lycée « on va déjà associer et faire un robot qui va faire des action simultanées et utiliser des variables », précise Jean-Pierre Molia.

    Dans la vidéo ci-contre, il explique de quelle manière il utilise les robots LEGO en classe de 4ème , 3ème  selon les compétences à acquérir inscrites aux programmes et en atelier robotique lors de la pause déjeuner, par exemple avec des élèves de 6ème ou de 5ème. C’est donc bien à tous les niveaux que ce type de robots peut être utilisé.

    Avec l’attrait et « l’effet mode » qui gravitent autour de cette thématique de la robotique, Jean-Pierre Molia, qui utilise les robots depuis une quinzaine d’années, ne voit que des effets positifs.

    « Cela me semble naturel de faire de la robotique car cela permet de faire du concret, de voir l’effet immédiat du travail (…) C’est toujours réussi à la sortie : le robot LEGO est toujours beau car ce sont des pièces préfabriquées ; la pédagogie de l’erreur intervient car si je me trompe, je peux m’améliorer ».

    C’est adapté à notre époque car le résultat est immédiat et c’est très ludique, conclut-il.

     

     

  • ITOP éducation sur Educatice les 9, 10 et 11 mars

    ITOP éducation sur Educatice les 9, 10 et 11 mars

    Itop_educatice2_180216Découvrez en exclusivité Educ-Time, le 1er générateur d’emploi du temps 100 % web !

     

     

    ITOP éducation vous invite également à partager avec ses équipes les cocktails déjeunatoires mercredi, jeudi et vendredi à partir de 12 heures 30.

    Suivez les petits pas, et retrouvez ITOP éducation…

    Itop_educatice_180216
    À propos d’ITOP éducation

    ITOP éducation occupe une position clé dans le panorama de l’éducation. Présente depuis plus de dix ans sur ce secteur, elle produit une offre complète de logiciels innovants qui couvre tous les besoins des établissements scolaires, de la maternelle au lycée. Plus de quatre millions d’utilisateurs échangent au travers des Environnements Numériques de Travail ou accèdent aux ressources pédagogiques multidisciplinaires ITOP éducation et gèrent notes et absences grâce au module de vie scolaire Educ-Horus. Sur plus de quinze projets ENT en généralisation, ITOP éducation offre également ses services d’accompagnement, formation, hébergement et support. Pour développer les nouveaux usages et conduire une stratégie d’innovation volontariste, plus de 20% du chiffre d’affaires sont consacrés chaque année à la recherche et au développement. Depuis 2012, Hervé Borredon, PDG d’ITOP est élu président de l’Afinef, Association Française des Industriels du Numérique pour l’Education et la Formation. Cette nouvelle entité fédère et structure l’ensemble de la filière numérique éducative et assure l’interface entre industriels et institutionnels.    www.itop.fr www.afinef.net

    Plus d’infos sur Educatec-Educatice : www.educatec-educatice.com

  • Lancement de CLASS’CODE : initier les jeunes aux fondamentaux du numérique

    Lancement de CLASS’CODE : initier les jeunes aux fondamentaux du numérique

    Class’Code a l’ambition d’initier les jeunes de 8 à 14 ans à la pensée informatique en s’appuyant sur un parcours de formation libre et innovant destiné aux professionnels de l’éducation, enseignants et animateurs et aux informaticiens.

    Class’Code sera en place à la rentrée 2016 dans l’Education Nationale.

    L’objectif de Class’Code est de répondre au besoin de formation les professionnels de l’éducation, de leur apporter une compétence nouvelle et l’opportunité d’intervenir aux côtés d’animateurs pour partager leurs métiers liés à l’informatique.

    Il permet également  aux jeunes de comprendre le numérique, le maîtriser et en partager les fondements.

    Le parcours Class’Code pour les intervenants

    La formation Class’Code en ligne est simple d’utilisation, elle comporte 5 modules, sur un MOOC, pour s’initier à la pensée informatique et savoir la transmettre aux jeunes, pour débuter à programmer afin d’intégrer les fondements et les concepts clefs du numérique, et les enjeux sociétaux.

    Ces modules sont couplés à des temps de rencontres entre des professionnels de l’éducation et de l’informatique,
    pour apporter un accompagnement et un partage de bonnes pratiques. Chaque module comprend une dizaine d’heures réparties sur 3 à 4 semaines, permettant d’animer des premiers ateliers de découverte avec les jeunes, dans les temps péri ou extra scolaires : programmation créative, codage de l’information, robotique ludique et enjeux sociétaux liés à l’informatique.

    Class’Code aide les jeunes  à :
    ·         Comprendre le monde numérique dans lequel on vit
    ·         Disposer de nouvelles façons de créer des objets numériques
    ·         Maîtriser les usages, au-delà d’un simple mode d’emploi
    ·         Dépasser les dangers de ce que nous ne comprenons pas dans le numérique
    ·         Découvrir les métiers du numérique de demain

    Une expérience pilote est actuellement conduite en Provence Alpes Côte D’Azur et en Pays de la Loire, avec le soutien de la région.

    Plus d’infos :
    Sites d’information sur Class’Code : https://classcode.fr  et www.assopascaline.fr

    Les partenaires de Class’Code :
    Les mondes scolaires et périscolaires, les milieux industriel et académique, et ceux qui s’intéressent aux aspects techniques
    et sociétaux du numérique, se retrouvent au sein du projet Class’Code pour se former et échanger.

    Ce projet est soutenu par les associations professionnelles de l’informatique et des réseaux d’éducation réunis par la SIF.
    Il est porté par l’INRIA, Institut public de recherche en sciences du numérique. Les start-up Magic Makers
    et Open Classrooms qui en assurent respectivement la direction pédagogique et la production.

    Class’ Code fait partie du plan d’investissement d’avenir opéré par la Caisse des dépôts. Le déploiement sur les territoires s’effectue sous l’impulsion de l’Association « Les Petits Débrouillards », réseau national d‘éducation populaire à la science et par la science.

  • Et si tous mes cours étaient sur l’ENT LéA ? Retour d’expérience au lycée des Graves

    Et si tous mes cours étaient sur l’ENT LéA ? Retour d’expérience au lycée des Graves

    Dans cet établissement de 1200 élèves et 85 enseignants, le numérique est particulièrement bien présent. A vocation scientifique, l’établissement a toujours été attentif aux équipements ; il sert aussi de site de formation pour les sciences physiques et notamment pour les agents de laboratoire mais également de lieu pour les formations au numérique.

    « Cette généralisation, qui se déroule en plusieurs étapes », précise Pierre Salque, proviseur du lycée des Graves depuis cette année, « s’appuie sur quelques collègues dynamiques mais aussi sur des formations à l’intérieur de l’établissement que ces enseignants assurent dès le début de l’année notamment envers les nouveaux professeurs afin de leur présenter l’ENT LéA ».

    Fréquence des formations en interne pour une meilleure appropriation de l’ENT LéA et des outils numériques.

    Cette stratégie de formation à l’intérieur de l’établissement a été notamment proposée par Luc Vincent : « ce sont des formations courtes, de trente minutes à une heure, mais qui sont proposées très souvent, pour multiplier les temps d’apprentissage et inciter les collègues à venir suivre une formation “clé en main“ ».

    Selon Luc Vincent, ce système de formation en interne a permis de développer considérablement les usages.

    Tous les cours de Luc Vincent sont déjà sur l’ENT LéA ; cela représente un gros travail de préparation qu’il enrichit un peu plus chaque année.
    « La première année, je n’avais déposé que les fiches de cours sur l’ENT ; la deuxième année, j’ai ajouté des QCM et j’enrichis un peu plus chaque année ».

    Mettre tous ses cours sur l’ENT : la solution retenue par Luc Vincent.

    Pour lui, c’est l’intérêt de l’outil, « de pouvoir travailler progressivement » en agrémentant chaque année ses cours de nouvelles ressources. Prochainement, il a pour projet d’inclure des courtes vidéos en support des fiches de cours.

    « Les élèves peuvent voir toutes les activités qui ont eu lieu depuis le début de l’année et au fur et à mesure, j’active d’autres activités qui sont déjà prêtes dans LéA ».

    Chaque activité est construite de la même manière de sorte que les élèves prennent vite leurs repères.

    ENTLEA_lesGraves1_160216Ainsi, une séquence d’enseignement est composée d’ une fiche de cours que M. Vincent introduit en classe, d’un travail à rendre pour la semaine suivante sous la forme d’un projet informatique (déposé dans LéA, corrigé et commenté par l’enseignant directement sur Moodle intégré dans l’ENT) et enfin, une ou plusieurs vidéos pour “se détendre“ sur le thème de la robotique, par exemple.

    Avec les cours en ligne sur l’ENT, chaque élève peut choisir son rythme de travail.

    Grâce à cette méthode de travail, chaque élève avance à son rythme et, comme le précise Luc Vincent, « certains élèves brillants de terminale cette année parviennent à réaliser la totalité de l’activité sur deux heures alors que d’autres auront à la terminer à la maison ».

    Pour lui, cette méthode s’assimile à une forme de classe inversée ; à terme, en classe, ils ne feront, normalement, que du projet.

    Luc Vincent travaille de cette manière avec ses élèves de terminale option ISN et également avec ses élèves de seconde sur l’option Informatique et Création Numérique qui, par contre, ont besoin de plus d’encadrement. « Il faut même prendre soin de faire passer un élève au tableau qui va se connecter et chercher lui-même l’information devant ses camarades ; il est nécessaire de leur apprendre à chercher l’information ».

    L’ENT, un outil de partage, d’échanges et de suivi.

    Il se sert beaucoup de l’outil de suivi des élèves qui lui permet de savoir si les activités et donc les documents qu’il a déposés sont consultés, par quels élèves etc.

    « Par exemple, je peux identifier les élèves qui consultent un peu moins les documents et j’ai l’outil équivalent sur les QCM ».

    Ce partage, qu’il réalise avec les élèves, pourrait aussi être envisagé de la même manière avec d’autres enseignants de la même discipline pour du co-enseignement.

    « Nous pourrions nous donner en tant que collègues, des droits équivalents sur l’objet », ce qui signifie que Luc Vincent est tout à fait prêt à partager ses cours avec d’autres professeurs qui pourraient eux-mêmes les modifier ; « et imaginer un cours commun entre un établissement bordelais et un établissement palois ».

    Aujourd’hui, il réalise ce co-enseignement au sein de son établissement avec les enseignants de physique car, d’après lui, « ce n’est pas encore quelque chose que l’on peut envisager de façon massive au niveau de l’académie ; ça ne pourra être que des expériences individuelles ».

    Pour Pierre Salque, le chef d’établissement, la réussite des élèves passe aussi par la mise à disposition d’un bon équipement de travail ; il entend par là, le matériel informatique, les réseaux et le débit Internet et enfin l’ENT qui, lorsque les conditions matérielles sont réunies, comme c’est le cas au lycée des Graves, contribue largement à cette fluidité de travail.

     

  • Apprendre à coder en Python en s’amusant !

    Apprendre à coder en Python en s’amusant !

    Divisé en six chapitres qui correspondent à six exercices, ce cahier d’activités va apprendre à l’enfant à créer son premier jeu vidéo (un jeu complet de tank).

    Aucun savoir-faire préalable n’est demandé. Ce cahier est accompagné d’un site Internet qui l’accompagnera pendant tout son apprentissage :

    c’est sur ce site qu’il pourra créer son jeu vidéo, en six étapes de difficulté croissante.

    Il pourra ainsi mettre en exécution immédiatement ce qu’il lit et apprend. Il pourra ainsi tester son jeu vidéo au fur et à mesure de sa construction.

    Pythonpourkids1_160216A propos de l’auteur : David Weinachter est un ingénieur informatique qui a toujours été passionné par la programmation : c’est pour transmettre sa passion à ses enfants qu’il a créé Kidscod.in, la première méthode en ligne pour apprendre aux enfants à coder en toute autonomie, dès qu’ils commencent à savoir lire.
    Convaincu qu’on apprend mieux en s’amusant, David s’attache à faire découvrir le code aux enfants via des histoires interactives ou des jeux vidéo à créer.