Auteur/autrice : Aurélie Julien

  • Littérature et classe inversée, une idée originale présentée sur EIDOS 64

    Littérature et classe inversée, une idée originale présentée sur EIDOS 64

    EIDOS 64 est un évènement sur une journée qui a lieu dans les Pyrénées Atlantiques, une année en Béarn, une année côté Basque ; mercredi 25 janvier, ce fut l’occasion de découvrir une multitude d’usages intéressants avec plus d’une cinquantaine d’ateliers l’après-midi.

    Géraldine Larguier, enseignante de FLE à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour a animé un atelier lors d’EIDOS 64 sur le thème « Littérature et classe inversée : des pistes pour repenser le temps et l’espace d’apprentissage/d’enseignement ».

    Elle explique en quoi la classe inversée et la littérature peuvent apporter un soutien aux étudiants en FLE, soit « comment on peut faciliter l’entrée en lecture des textes en utilisant des capsules vidéo pour éviter l’anxiété qui peut surgir face au longs textes« .

    Découvrir ce témoignage dans la vidéo ci-dessus.

    Plus d’infos :

    Découvrez le blog de Géraldine Larguier : Français et numérique, saison 2

     

    Tous les articles et interviews d’EIDOS 64, janvier 2017, sont à retrouver sur www.ludovia.com/tag/Eidos-64-2017 et sur notre chaîne Youtube.

     

  • Adaptations et bouleversements pédagogiques pour mieux faire apprendre ses élèves

    Adaptations et bouleversements pédagogiques pour mieux faire apprendre ses élèves

    Frédéric Davignon a bouleversé ses pratiques pédagogiques pour aider ses élèves à aller vers un meilleur apprentissage. Professeur d’anglais, il ne pouvait plus supporter d’entendre ses élèves dire qu’ils étaient « nuls » et il voulait leur redonner goût à la discipline. La classe inversée associée à une plus forte utilisation du numérique l’a aidé dans cette transformation.

    Quand tout a démarré…

    Reprenant en main des élèves de seconde et n’ayant pas enseigné en niveau lycée depuis quelques années, il s’est retrouvé face à des jeunes « braqués, se déclarant nuls en anglais ».

    « Ce terme de nul, après 6 ans d’anglais, m’a plutôt choqué, d’autant plus qu’il y avait certains élèves que j’avais eus les années précédentes ».
    Etant bien présent sur les réseaux sociaux, Frédéric a eu l’occasion de dialoguer avec d’autres enseignants qui pratiquent la classe inversée. Au départ, il n’y voyait pas d’intérêt ; puis, creusant un peu le sujet, il s’est dit qu’il pourrait peut-être « sortir certaines parties du cours pour pouvoir gagner du temps de pratique en classe ».

    Complicité avec les élèves : comprendre d’où vient le problème !

    Il a interrogé ses élèves sur cette notion de « nul » et en fait « ils ont fait émerger des besoins, principalement en outils de grammaire et en lexique ». Frédéric a ensuite réfléchi sur comment les aider…Il s’est lancé dans la classe inversée et a expliqué sa démarche aux élèves.

    Le principe, très général, de la classe inversée, se décline en autant d’enseignants qui la pratiquent et est aussi fonction des besoins des élèves, explique Frédéric.

    « Le principe général, c’est de sortir du cours tout ce qui est transmission de connaissances pour lesquelles l’enseignant n’a pas vraiment besoin d’être là et gagner du temps de pratique en classe et d’accompagner les élèves ».

    Mieux accompagner les élèves sur le temps de classe.

    Il n’avait pas le temps de reprendre toutes les bases ; il a donc « isolé » pas mal de notions sur lesquelles il a proposé aux élèves de travailler sous formes de « capsules ».
    Au départ muni de son Smartphone et de sa tablette, il a testé plusieurs applications qui l’intéressaient pour ses productions média.

    Il faut trouver l’outil adapté « qui fait qu’on peut se lancer ».

    En « vrai », comment on fait ?

    Frédéric utilise Adobe Spark Video. « L’idée est qu’on a plusieurs diapositives dans lesquelles on peut mettre du texte, des images, des icônes et on peut enregistrer sa voie dessus ». Frédéric ne tenait pas spécialement à ce que les élèves voient son visage ; la voix, ça suffit !

    Certes, la réalisation des vidéos lui prend du temps mais « elles font partie de ma préparation de cours, entre deux heures de cours ou le soir, aux moments standard où les professeurs préparent leur cours j’imagine », explique t-il.

    Adaptation des élèves à ces nouvelles méthodes d’apprentissage.

    Frédéric a choisi de montrer en classe dans un premier temps, quels usages faire des capsules et quelle devait être la démarche que devaient adopter les élèves.
    Aujourd’hui, environ ¾ de ses élèves vont voir les capsules sérieusement et surtout, il constate un « déblocage des élèves sur la prise de parole en continu, sur l’expression en classe, là où, avant, j’avais des élèves totalement tétanisés ». (la preuve en images, dans la vidéo ci-contre).

    Frédéric propose toujours plusieurs activités, à la maison et en classe, toutes aussi variées les unes que les autres ; la classe inversée n’est pas l’unique forme du changement de pédagogie qu’il s’est « astreint » à employer.
    Très au fait du numérique et aussi très bien équipé dans sa classe (ce qui n’est pas toujours le cas…, avouons-le), il met à profit chaque outil à sa disposition.

    Pour exemple, il se plaît à démarrer une séance avec un test de connaissances sur la leçon du cours précédent à l’aide d’un mélange papier et numérique en utilisant Plickers. Chaque élève dispose d’une étiquette sur laquelle est imprimé un symbole de type QRcode qu’il présente à l’enseignant. La réponse choisie est déterminée par l’orientation du QRcode.

    « Cela me permet de faire une évaluation en début de cours et eux, ça les amuse beaucoup. Ça permet de commencer le cours de façon un peu « fun » et j’aime bien le mélange du numérique et du papier qui est à la fois très moderne et très classique ».

    Il prépare sa trame de cours sur l’ENT en utilisant une brique Moodle, sans oublier d’y faire apparaître quelques rubriques d’aide que les élèves peuvent utiliser en flashant des QR codes… ou encore prépare une présentation sous Prezi, disponible sur le TNI en classe, pour aider les élèves à réaliser chaque étape du travail.

    Au-delà des outils et de ses nouvelles pratiques, Frédéric avoue que sa démarche va plus loin.

    « Surtout, cela entame un travail de réflexion sur tout un tas d’autres choses comme l’accompagnement, différencier les parcours en classe, travailler la méthodologie, etc »

    « Parce que j’ai gagné du temps en classe ».

    Frédéric Davignon va tout naturellement participer à la CLISE 2017 qui aura lieu du 30 janvier au 04 février.

    Tout savoir sur la CLISE 2017 : www.laclasseinversee.com/semaine-de-la-classe-inversee-clise

  • L’académie de Montpellier engagée à 100% dans le modèle pédagogique de classe inversée

    L’académie de Montpellier engagée à 100% dans le modèle pédagogique de classe inversée

    L’académie de Montpellier est bien consciente des enjeux des nouveaux modèles pédagogiques utilisés aujourd’hui par les enseignants pour renouveler leurs pratiques et améliorer les apprentissages des élèves. La classe inversée, qui en fait partie, est encouragée à 100% par l’académie au travers du plan académique de formation, d’outils comme la plateforme S@fire sur l’ENT et d’actions comme le séminaire annuel académique sur le numérique éducatif ou encore le partenariat avec la semaine CLISE 2017.

    « Nous remarquons un intérêt croissant pour cette pratique pédagogique qu’est la classe inversée », explique Mathieu Ruffenach, Délégué Académique au Numérique.

    Il note en effet cet intérêt croissant, toute discipline confondue, au travers du plan académique de formation.
    La volonté de l’académie est bien d’accompagner les enseignants qui souhaitent se « lancer » dans ces nouvelles pratiques. Aussi, au-delà de la formation, l’académie tient à mettre à disposition des outils allant en ce sens.

    Avec l’ENT académique, les enseignants ont déjà un environnement qui les aident à compiler des ressources pour être disponibles pour leurs élèves.

    « Nous avons aussi développé un espace sur l’ENT, S@fire, qui permet la mutualisation de capsules vidéo, d’exercices ou d’activités élèves ».

    Ce sujet autour des nouvelles manières d’enseigner est central pour l’académie, argumente Mathieu Ruffenach ; il occupera aussi une place de marque sur le prochain séminaire académique sur le numérique éducatif qui aura lieu jeudi 30 mars 2017 autour du thème « l’Espace et le Temps des apprentissages à l’ère du numérique ».

    Enfin, l’académie de Montpellier est partenaire de la semaine de la CLISE 2017, du 30 janvier au 04 février.

    « Il y a une volonté forte de l’académie de s’inscrire dans cette dynamique », souligne Mathieu Ruffenach.

    Frédéric Davignon (@freddav sur Twitter), collaborateur à la DANE de Montpellier, a la mission d’organiser la CLISE 2017 dans l’académie. Aussi, si vous êtes intéressé pour y participer, n’hésitez pas à prendre contact avec lui !

    Source vidéo : Extraits de la vidéo sur S@fire réalisée par Emmanuel Rémy, DANE Académie de Montpellier

  • Aide à l’écriture : dictées vocales et synthèses vocales avec des outils nomades

    Aide à l’écriture : dictées vocales et synthèses vocales avec des outils nomades

    Lydie Batilly est orthophoniste en cabinet libéral dans la région lyonnaise. Depuis toujours, elle s’intéresse aux nouvelles technologies et a même failli devenir informaticienne ! Dans cette série en trois épisodes sur le handicap et les nouvelles technologies, elle nous décline sa réflexion et ses pratiques en trois sujets : adaptation typographique et dyslexique pour l’écrit, dictées vocales et synthèses vocales et enfin elle aborde le handicap d’un point de vue oral avec l’utilisation des pictogrammes.

    « Je suis persuadée que les nouvelles technologies nous apportent un vrai plus dans notre métier. Encore faut-il savoir s’en servir, et s’en servir avec les patients ! Car on ne le répétera jamais assez, un logiciel, une application iPad, un jeu « grand public » et même un jeu édité par un éditeur spécialisé ne font pas une rééducation. Ce qui fait la rééducation c’est nous, orthophonistes, qui sommes capables d’adapter les outils à notre disposition à la situation particulière de chacun de nos patients ».

    Dans ce deuxième épisode, Lydie Batilly s’intéresse aux aides à l’écriture pour les enfants dyslexiques et dysorthographiques et autres formes de difficultés et parle plus spécifiquement des outils nomades au travers des dictées vocales et synthèses vocales.

    « La dictée vocale, c’est quand on parle et que le texte s’écrit à l’écran ; la synthèse vocale, c’est l’inverse. C’est à dire qu’on a un texte écrit à l’écran et qui est lu par une voix de synthèse ».

    Des outils comme tablettes ou Smartphones, qui se sont aujourd’hui démocratisés, vont servir ces deux méthodes et être d’une aide précieuse aux élèves qui connaissent une forme de handicap à l’écriture.

    « Pouvoir dicter un sms, un courrier électronique ou un travail écrit sur son Smartphone ou sa tablette, va vraiment permettre à l’élève de se concentrer sur le contenu de ce qu’il a à dire et pas sur la forme ».

    Néanmoins, il n’échappera pas au travail de relecture et de correction qui permettra d’affiner le travail.

    Avec la synthèse vocale, l’élève va pouvoir se faire lire un texte, un sms ou autre grâce à la voix de synthèse et là encore, « va pouvoir se concentrer sur le contenu plutôt que sur le déchiffrage ».

    Enfin, un dernier outil mis en avant par Lydie est le prédicteur orthographique : « Quand l’élève commence à taper du texte, le prédicteur orthographique va lui faire des propositions de mots qui pourraient convenir, ce qui va permettre à l’élève de choisir le bon mot avec la bonne orthographe ».

    « Cela va aussi le confronter à la bonne orthographe du mot et par la même occasion, il va pouvoir apprendre et s’imprégner de l’orthographe correct », ajoute Lydie.

    Plus d’infos :
    Le blog de Lydie : http://www.ortho-n-co.fr

    Sur Twitter : https://twitter.com/orthobatilly

     

    source image : pixabay.com

     

    Veuillez nous excuser pour la qualité parfois moyenne de la vidéo, réalisée dans des conditions du direct sur le plateau TV de Ludovia#13 en août 2016.

  • PIX, la nouvelle plateforme d’évaluation et de certification des compétences numériques, tout public!

    PIX, la nouvelle plateforme d’évaluation et de certification des compétences numériques, tout public!

    PIX n’est pas un acronyme alors ne cherchez pas à quoi rattacher ces 3 lettres ! C’est juste le nom de cette nouvelle plateforme qui verra le jour très prochainement et qui s’adresse à tout citoyen francophone qui voudra évaluer et améliorer ses compétences numériques.

    De manière plus ciblée, c’est aussi un formidable outil de formation pour les enseignants et autres membres de la communauté éducative comme l’explique Benjamin Marteau, directeur du projet PIX, dans l’interview ci-contre.

    PIX est développée selon la méthodologie agile des « Startups d’Etat » dans le cadre d’un partenariat entre tous les acteurs du ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et la Recherche, le Conseil national éducation-économie et le secrétariat général à la modernisation de l’action publique.

    PIX débarque après les pionniers que sont le B2i et le C2i et profite des expériences acquises « pour faire un nouveau dispositif qui va rassembler tout le monde », souligne Benjamin Marteau.

    Nathalie Denos, enseignante-chercheure en informatique à l’Université Grenoble-Alpes, a longtemps travaillé au sein du Ministère de l’Education Nationale sur la certification C2i « qu’il était nécessaire de repenser ».
    Aujourd’hui, elle est détachée sur le projet PIX.

    « L’occasion est justement de repenser la certification C2i dans ce contexte du projet PIX qui permet une vision beaucoup plus intégrée de cette question des compétences numériques ».

    PIX, le résultat de plusieurs constats

    « L’idée de départ du projet PIX est plurielle », déclare Benjamin Marteau.

    Au Conseil national éducation-économie dans lequel travaille Benjamin Marteau, le constat a été fait d’un manque de repères avéré sur les compétences numériques, « les compétences numériques clés qui font partie d’un bagage pour l’honnête homme ou l’honnête femme du 21ème siècle ».

    D’autre part, il s’est avéré aussi que les dispositifs existants, B2i et C2i se sont développés dans un cadre franco-français. A l’échelle européenne, que ce soit pour le monde professionnel que pour la mobilité des étudiants français, « il est primordial d’avoir des certifications qui soient reconnues au-delà de nos frontières ».

    Les équipes du projet PIX ont donc travaillé autour d’un cadre de référence européen, qui comporte huit niveaux.

    PIX, pour qui ?

    Il n’est donc pas uniquement question des élèves ou des étudiants mais bien des compétences numériques de n’importe quel professionnel et plus largement, de tout citoyen.

    C’est une formation tout au long de la vie pour tout public.

    Benjamin Marteau explique que le projet vise deux grandes familles d’utilisateurs :
    . Les utilisateurs principaux qui sont représentés par tout individu francophone
    . Les prescripteurs qui bénéficieront d’un accès dédié ; ils peuvent être enseignants, des enseignants-chercheurs ou encore des employeurs.

    « L’accès dédié est créé dans le but d’accompagner les efforts de formation ; savoir de quelle compétence numérique on parle et où en sont les publics que j’ai besoin de former ».

    PIX, pourquoi ?

    La formation démarre au niveau de la 4ème au collège et va courir jusqu’au monde professionnel et au-delà.
    « N’importe quel citoyen pourra aller sur PIX et se positionner, mesurer ses compétences numériques, les développer et les valoriser ».
    La plateforme s’adresse, il est vrai, qu’aux citoyens au-dessus de l’âge de 13 ans (niveau 4ème) ; question qui s’est posée « à la fois d’un point de vue des capacités cognitives qu’on attend de ces publics », explique Nathalie Denos.
    La forme des épreuves doit pouvoir s’adapter à tout public et il n’était pas possible de mettre à disposition des épreuves dédiées par tranche d’âge, « ce qui aurait augmenté la complexité du problème qui est déjà suffisamment touffu pour ne pas en rajouter », souligne t-elle.

    Mesurer ses compétences numériques,

    « c’est, au travers d’un premier test de positionnement, d’avoir un score, sur 1024, car on peut marquer jusqu’à 1024 PIX ; et surtout d’obtenir de ce résultat, un profil de compétences ».

    Il y a 16 sous-domaines de compétences comme, par exemples « la recherche d’information et l’organisation d’une veille », « tout ce qui relève de la protection et de la sécurité », ou « encore des questions plus techniques ».

    Ce qui est intéressant, c’est que le dispositif ne s’arrête pas à l’évaluation des compétences ; « vous pouvez également continuer à progresser ensuite ; c’est à la fois exigeant et bienveillant, pour reprendre la logique de la Refondation de l’Ecole », souligne Benjamin Marteau.
    Vous pouvez donc continuer à gagner de plus en plus de PIX dans les différents domaines…

    Avec PIX, comment valoriser ?

    Pour vraiment valoriser des compétences, il faut qu’il y ait un certificat.

    Le dispositif PIX, actuellement en développement, songe à plusieurs options : venir valider ses compétences dans un centre agrée par le Ministère de l’Education Nationale qui peut être un collège, un lycée ou autre ou aussi via des solutions de proctoring, c’est à dire de la certification à distance sur le modèle utilisé par France Université Numérique, « ProctorU ».

    PIX, avec quels outils ?

    Toutes les applications utilisées par PIX ne sont pas encore arrêtées puisque le projet est encore en méthode « agile ».
    « Nous sommes très attentifs à ce que l’expérience utilisateurs soit bonne », précise Benjamin Marteau.

    Sur l’interrogation de pouvoir utiliser PIX avec son Smartphone, le site est Responsive, mais certaines épreuves seront plus faciles à réaliser sur ordinateur, « comme par exemple, une épreuve sur un tableur, qui reste un peu « sport » à réaliser sur une tablette ou un Smartphone », souligne Benjamin Marteau.

    Il rappelle la philosophie de PIX qui est que chacun puisse utiliser ses propres outils : ses logiciels, ses matériels… comme dans la « vraie vie »,

    « car on pense aussi que nous aurons une meilleure qualité d’évaluation en faisant ce choix-là », ajoute Benjamin Marteau.

    PIX et Big Data

    Le projet PIX s’intéresse également au traitement des données occasionnées par tous ses futurs utilisateurs.

    « Sur le Big Data, nous souhaitons les ouvrir au maximum à la Recherche et à la statistique publique », explique Benjamin Marteau.

    Les équipes souhaitent donc se rapprocher et travailler en collaboration avec la CNIL, avec l’INSEE, avec l’OCDE etc.

    Sur l’aspect Recherche, « le projet PIX pourrait être un terrain de jeu pour les chercheurs et nous souhaitons vraiment le favoriser ; c’est, dès le départ, dans l’esprit du projet ».

    Nathalie Denos souligne en effet l’enjeu d’intérêt de la production de toutes ces données qu’elles qualifient de « microscopiques » par rapport à une forme d’apprentissage et d’évaluation, « autant de données qui alimentent le domaine des Learning Analytics, dont sont friands tous les chercheurs qui explorent ce domaine aujourd’hui ».

    Le projet PIX démarrera à la rentrée 2017 sur les aspects évaluation des compétences, « pour, dans un premier temps, obtenir son profil de compétences ». Ensuite, plusieurs fonctionnalités viendront s’ajouter au dispositif de démarrage.

    C’est bien aussi tout l’enjeu du projet PIX : qu’il évolue tout comme évolue le numérique chaque jour.

    Plus d’infos :

    Aller sur la version Beta du projet PIX : https://pix.beta.gouv.fr
    Sur les Startups d’Etat : https://beta.gouv.fr/startups.html

  • Aide à la lecture : adaptations typographiques pour élèves dyslexiques mais pas que

    Aide à la lecture : adaptations typographiques pour élèves dyslexiques mais pas que

    Lydie Batilly est orthophoniste en cabinet libéral dans la région lyonnaise. Depuis toujours, elle s’intéresse aux nouvelles technologies et a même failli devenir informaticienne ! Dans cette série en trois épisodes sur le handicap et les nouvelles technologies, elle nous décline sa réflexion et ses pratiques en trois sujets : adaptation typographique et dyslexique pour l’écrit, dictées vocales et synthèses vocales et enfin elle aborde le handicap d’un point de vue oral avec l’utilisation des pictogrammes.

    « Je suis persuadée que les nouvelles technologies nous apportent un vrai plus dans notre métier. Encore faut-il savoir s’en servir, et s’en servir avec les patients ! Car on ne le répétera jamais assez, un logiciel, une application iPad, un jeu « grand public » et même un jeu édité par un éditeur spécialisé ne font pas une rééducation. Ce qui fait la rééducation c’est nous, orthophonistes, qui sommes capables d’adapter les outils à notre disposition à la situation particulière de chacun de nos patients ».

    Dans ce premier épisode, elle s’intéresse donc aux aides à la lecture pour les enfants dyslexiques et en particulier les adaptations typographiques.

    Par exemple, l’adaptation peut se faire par le choix des polices car certaines ne favorisent pas du tout les élèves dyslexiques. Mieux vaudrait favoriser des polices sans empattement, désignés comme « caractères bâton » ou « linéales ».

    « La police Arial est relativement bien repérée par les élèves dyslexiques », cite Lydie comme exemple.

    Une hauteur d’au moins 14 pieds et un interlignage d’au moins 1,5 sont aussi des facteurs d’adaptation.

    Des logiciels ou des Plug’in peuvent s’installer sur l’ordinateur pour convertir les textes dans un bon format. C’est qu’explique Lydie dans la vidéo ci-contre.

    «  Ces adaptations peuvent être aussi mises en application pour des élèves qui ne sont pas dyslexiques, ce qui est un grand avantage, pour des élèves qui ont des difficultés à la lecture, par exemple ».

    Plus d’infos :

    Le blog de Lydie : http://www.ortho-n-co.fr
    Sur Twitter : https://twitter.com/orthobatilly

     

    source image : pixabay.com

    Veuillez nous excuser pour la qualité parfois moyenne de la vidéo, réalisée dans des conditions du direct sur le plateau TV de Ludovia#13 en août 2016.

  • Tout savoir sur les solutions interactives et collaboratives Promethean

    Tout savoir sur les solutions interactives et collaboratives Promethean

    Promethean, société d’origine anglaise sur le marché depuis 1996, n’a cessé d’afficher une croissance sur ces vingt dernières années. Côté Education, toujours à l’écoute de ces utilisateurs, Promethean a su créer un vrai réseau d’échanges, de partages et de collaboration autour de contenus et de témoignages qui placent aujourd’hui l’entreprise en position de leader français sur le marché des solutions interactives pour l’Education.

    « Nous avons vendu plus de 2,5 millions de tableaux blancs interactifs et écrans interactifs et nous comptabilisons une communauté de 18 millions d’utilisateurs sur notre logiciel phare ActivInspire », explique Nathalie Génieux, Directrice Marketing & Alliances, France, Maghreb & Afrique Francophone.

    Promethean Planet a récemment fusionné avec Classflow, ce qui lui confère une base installée de membres utilisateurs de plus de 3,6 millions et près de 90 000 ressources francophones.

    L’entreprise a l’ambition d’être toujours à la pointe ; en juillet dernier, elle a intégré la société asiatique NetDragon Websoft Inc, ce qui va lui permettre de « démultiplier les investissements technologiques et notamment en R&D pour pouvoir offrir une offre globale toujours plus enrichissante en termes d’innovation », souligne Nathalie Génieux.

    Une opportunité pour Promethean plus que positive comme le fait également remarquer Ian Curtis, Directeur Europe, Afrique, Australie & Asie chez Promethean.

    « L’objectif pour Promethean, désormais intégrée dans la société NetDragon, est de créer la plus grande communauté mondiale d’apprenants ».

    La communauté d’apprenants, cela inclut bien évidemment les écoles, collèges et lycées mais aussi le monde de l’entreprise. Ian Curtis rappelle que leur développement ne se focalise pas uniquement autour des matériels ; il prend en compte toute la partie logicielle, les applications et tous les contenus et supports dont les apprenants peuvent avoir besoin.

    Cet environnement doit être adapté pour de l’apprentissage en présentiel, en classe par exemple, tout aussi bien qu’à la formation à distance.

    En ce sens, NetDragon possède déjà de nombreux atouts techniques qui vont servir ces objectifs : une plateforme elearning, des outils de réalité virtuelle ou de réalité augmentée ou encore des partenariats avec des entreprises spécialisées dans les techniques hologrammes…

    Déjà bien implantée sur le marché français de l’éducation en affichant des clients comme le Conseil Régional de Bretagne, le Conseil Régional de la Réunion, des villes comme Limoges, Avignon, Bordeaux ou encore Rennes, Promethean mise essentiellement sur les retours d’usages de terrain pour conserver sa place de choix sur le marché et répondre au mieux aux attentes de ses utilisateurs.

    « Cette force et cette confiance, nous les avons gagnées grâce à l’accompagnement et à l’usage que nous faisons de nos solutions dans les salles de classe ».

    Cette ambition se concrétise notamment par la mise en place d’un centre de formation, « Séquence+ », qui regroupe une quarantaine de formateurs issus du monde de l’enseignement et qui se déplacent dans les classes pour former aux solutions Promethean : la gamme des Tableaux Numériques Interactifs ActivBoard, des écrans plats ActivPanel Touch, ainsi que ses solutions logicielles ActivInspire et ClassFlow.

    Sur cette dernière, ClassFlow, lancée en 2015 sous la forme d’une plateforme d’apprentissage et d’enseignement Full Web, Promethean a fait le choix de la simplicité d’utilisation pour l’enseignant qui peut en disposer gratuitement.

    « Je peux l’installer sur n’importe quel écran dans ma salle de classe ; mes élèves l’installent sur leur tablette et c’est à ce moment que je vais pouvoir commencer à communiquer, échanger et partager », explique Nathalie Génieux.

    Travail en classe mais aussi hors la classe, ClassFlow donne aussi accès à une multitude de ressources sur son « Marketplace ».

    Dans ce domaine, Promethean va toujours de l’avant ; l’entreprise travaille aujourd’hui avec de nombreux éditeurs, des « petits » comme Tralalere ou les éditions Set ou des plus « grands » comme Hachette ou Editis pour intégrer toujours plus de contenus dans sa plateforme ClassFlow.

    En ce sens, c’est aussi tout naturellement que Promethean s’est rapprochée de la Direction du Numérique pour l’Education au Ministère de l’Education Nationale et a récemment intégré ClassFlow dans le nouveau portail Myriaé.

    Pour le futur, il est évident qu’au-delà des contenus et des aspects collaboratifs qui sont essentiels aujourd’hui pour les enseignants et les élèves, l’outil matériel tend à se transformer de plus en plus.
    Les Tableaux Numériques laissent place aux écrans interactifs ; en Grande-Bretagne, ils occupent déjà 90% des salles de classe !, comme le souligne Ian Curtis et le phénomène va se confirmer en France dans les prochains mois.

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  • Classe inversée : combler un manque et passer aux pédagogies actives !

    Classe inversée : combler un manque et passer aux pédagogies actives !

    Damien Scimeca, professeur de physique-chimie au lycée dans l’académie de Paris et membre de l’association Inversons la classe ! a adopté la classe inversée pour combler un « manque » dans son enseignement ; c’est ainsi qu’il le décrit dans la vidéo ci-contre réalisée sur le salon Educatec-Educatice.

    « La classe inversée, pour moi, était un outil pour faire autre chose ».

    Damien Scimeca a fait rapidement le constat que de dispenser un cours magistral à ses élèves les rendait extrêmement passifs. Il a donc cherché à adopter un modèle différent.

    Lorsqu’il a découvert la classe inversée au cours d’un reportage télévisé, il s’est rendu compte de la richesse de la méthode qui s’appuie sur le principe de faire réaliser les tâches cognitives simples de manière autonome aux élèves et tout ce qui est plus « complexe, mieux vaut le faire à plusieurs » ; sous-entendu, en classe.

    Damien Scimeca n’a pas simplement adhéré à « l’effet de mode » ; il a plutôt adopté un nouveau fonctionnement qui l’a aidé à mettre en place des pédagogies actives.

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    Sa méthode de classe inversée

    « Il y a plusieurs classes inversées », souligne t-il.
    Concrètement, Damien réalise ses capsules vidéo en amont et demande aux élèves de les visionner avant le cours ; une fois cette première étape réalisée, les élèves se rendent sur la plateforme d’autoévaluation Socrative, sur laquelle ils répondent à un QCM sur les notions vues dans les vidéos.

    « Cela leur permet de voir s’ils ont compris les notions détaillées dans les vidéos ou pas ». Parallèlement à ces exercices, Damien met aussi en place un texte à trous que les élèves peuvent compléter avec l’aide du manuel scolaire.

    L’enseignant peut ensuite consulter les résultats avant son cours ce qui lui permet d’adapter celui-ci et de faire de la remédiation dans ses séances.

    Réactions et sentiments des élèves

    « Certains de mes élèves ont été perturbés et généralement ceux qui sont perturbés sont les très bons élèves, ceux qui sont très scolaires », souligne t-il.

    A l’inverse, les élèves plutôt moyens, ont trouvé un grand intérêt et « ont eu l’impression de mieux apprendre », de leurs propres mots.

    Damien Scimeca a également modulé son espace classe de manière différente ; le travail en îlots permet aux élèves, tous niveaux confondus, de s’entraider et de collaborer.
    « Mon but est aussi de m’occuper davantage de ceux qui sont en difficultés ; je pratique tout simplement la différenciation pédagogique ». « On peut tout à fait faire de la différenciation pédagogique sans la classe inversée mais, de mon avis, c’est plus difficile », ajoute Damien.

    Damien Scimeca l’avoue aussi : cela demande plus de temps de préparation de mettre en place la classe inversée par la réalisation du plan de travail, des vidéos etc.

    « Par contre, cela me donne plus de temps en classe pour m’occuper de mes élèves ; ma pédagogie et mon enseignement sont beaucoup plus efficaces ».

    Ce sera la phrase de conclusion et n’est ce pas ce qu’il faut retenir ?…

    Plus d’infos :
    suivre Damien Scimeca sur Twitter : @Damscimeca

     

     

     

  • Minecraft en classe : quand le jeu colle parfaitement aux objectifs pédagogiques

    Minecraft en classe : quand le jeu colle parfaitement aux objectifs pédagogiques

    David Plumel, professeur de technologie au collège « Les Allières » de Saint-Pierre-le-Moûtier (58), utilise Minecraft depuis deux ans en classe de 5ème et de 3ème ce qui lui permet de travailler autrement en classe et hors la classe et d’avoir des projets beaucoup plus aboutis.

    « Minecraft est un bac un sable dans lequel on peut construire à peu près tout ce qu’on veut. C’est l’ouverture complète d’un univers gigantesque où le professeur va pouvoir amener aussi ce qu’il veut ».

    David Plumel utilise Minecraft pour de la construction ce qui lui permet d’aller au-delà de ce qu’il pratiquait avant avec ses élèves.
    « Là où avant, on allait construire une maison avec quelques centaines de blocs, aujourd’hui, je peux envisager des projets à 600 000 blocs voir 1 million de blocs », argumente t-il.

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    Au-delà du travail collaboratif entre élèves que l’usage de Minecraft développe, David Plumel a étendu cette collaboration auprès d’autres enseignants (français, SVT, langues) et auprès d’autres établissements avec des élèves de différents niveaux.
    Il note d’ailleurs que les échanges fonctionnent surtout bien avec des enseignants qui pratiquent la classe inversée, « car ils scénarisent beaucoup plus leur cours donc comme ils ont déjà un scénario, cela facilite l’immersion dans le décors de Minecraft ».

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    Aujourd’hui, David Plumel ne travaille qu’en mode projet car « plus on est en pédagogie de projet, plus les élèves adhérent », explique t-il. Et c’est cet objectif que David poursuit : que ses élèves s’engagent, soient acteurs de leurs apprentissages.

    Lui même joueur invétéré, David Plumel a toujours eu envie de faire entrer le jeu dans sa salle de cours, « mais faire entrer du jeu pour faire entrer du jeu, cela n’a rien d’intéressant ».

    Minecraft est arrivé pour lui comme le bon support au bon moment et qui correspondait bien aux programmes et aux projets pédagogiques qu’il envisageait.

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