Auteur/autrice : Aurélie Julien

  • Ludovia#14, l’Université d’été du numérique éducatif voit les choses en Grand du 22 au 25 août en Ariège Pyrénées

    Ludovia#14, l’Université d’été du numérique éducatif voit les choses en Grand du 22 au 25 août en Ariège Pyrénées

    Ludovia#14, pour sa 14ème édition, aura lieu à Ax-les-Thermes en Ariège Pyrénées du 22 au 25 août 2017 autour du thème « Partages, échanges & contributions ». Ce thème vous inspire ? Alors retrouvez-nous dès aujourd’hui en ligne pour découvrir intervenants, personnalités, invités d’honneur et autres détails « croustillants » qui vous attendent sur cette prochaine édition de l’Université d’été du numérique éducatif.

    Comme chaque année, nous tenons à donner le cap vers un sujet, réfléchi, discuté et sélectionné dès la fin de l’édition précédente par un comité scientifique et autres membres de la communauté éducative.

    Pour le #14, quoi de mieux que d’engager notre réflexion vers les partages, les échanges et les contributions à l’heure où l’Ecole « s’ouvre » de plus en plus, où les enseignants se dirigent davantage vers de nouvelles formes de pédagogie et où les élèves, au centre de ces profondes mutations, s’enthousiasmeraient de devenir (enfin) acteurs de leurs apprentissages.

    Alors, oui, vous allez venir à Ludovia pour écouter, pêcher des idées, découvrir ce qui se fait ailleurs… ; mais, à Ludovia, vous venez aussi pour échanger, partager (avec un grand P), alors vous serez vite plongés dans le thème de l’année !

    Pour aller plus loin, nous avons décidé d’aménager les formats et nous aussi, nous tentons d’être novateurs et de nous adapter.

    Des ateliers de toutes formes ont déjà vu le jour sur les précédentes éditions ; nous allons les faire évoluer et les enrichir : Explorcamps, « toujours fidèles au poste », Fabcamps pour vous faire travailler un peu 🙂 et interagir, créer…et enfin les Workshops, soit des sessions de formation, qui pourront durer jusqu’à une demi-journée.

    Les tables rondes, toujours interactives à Ludovia, se verront « griller la priorité » par les ateliers et auront lieu en fin de session par demi-journée « pour discuter de ce qui s’est vu en amont ». Une « personnalité » connue du monde de l’Education, ouvrira les débats sur chaque session.

    Parmi ces personnalités justement, nous pouvons dores et déjà annoncé la venue de :

    . Thierry Karsenti, directeur du Centre de recherche interuniversitaire sur la formation et la profession enseignante (CRIFP) et titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les technologies en éducation.

    . Ange Ansour, directrice des Savanturiers, École de la Recherche, chargée de mission numérique à la Ligue de l’Enseignement.

    . Marcel Lebrun, docteur en Sciences, professeur en technologies de l’éducation et conseiller pédagogique à l’Institut de Pédagogie universitaire et des Multimédias de l’UCL, Université catholique de Louvain à Louvain-la-Neuve en Belgique.

    . Roberto Gauvin, directeur au Centre d’apprentissage du Haut-Madawaska au Nouveau-Brunswick au Canada, principal organisateur de CLAIR, conférence annuelle pour « voir l’éducation autrement ».

    Et encore d’autres noms à venir pour animer et enrichir les débats avec le public présent.

    Comme chaque année, l’Université d’été mettra à l’honneur un territoire, ses projets, ses réalisations et ses pratiques pédagogiques autour du numérique par la voix des enseignants, élus et techniciens ou tout autre membre de la communauté éducative.

    Pour cette édition 2017, c’est la Nouvelle Aquitaine et ses trois académies, Bordeaux, Limoges et Poitiers, qui seront mises sur le devant de la scène.

    Enfin, Ludovia ne serait pas Ludovia sans la présence d’évènements « associés » qui participent grandement au dynamisme, à la bonne humeur et à la richesse de ces rencontres.

    Nous pouvons dores et déjà parler du colloque scientifique de Ludovia et sa trentaine de communications autour du thème de l’année, de la rentrée des Twictonautes, de la rentrée des Edmus, de la présence des équipes de la DNE et du réseau des « Experts », de la venue des équipes des Délégations Académiques au Numérique Educatif de Toulouse et Montpellier (partenaires officiels de Ludovia) ; sans aucun doute des équipes des DANE de Bordeaux, Poitiers et Limoges… Et, nous espérons, encore cette année, la venue, fidèle, des collaborateurs des DANE de Créteil, Versailles et Strasbourg pour qui, ils nous l’ont avoué, cela permet de « bien démarrer l’année scolaire ».

    Nous espérons bien sûr accueillir les équipes de toutes les autres DANE de France métropolitaine et d’Outre-Mer !

    Et pour terminer, le côté institutionnel n’est jamais laissé de côté à Ludovia et bien qu’il se mêle à l’ambiance générale, nous mettrons en lumière les efforts et les projets des territoires au travers de la 9ème édition du séminaire collectivités locales, établissements du XXIème siècle et numérique avec la présence, notamment (et à confirmer) du Président de la Nouvelle Aquitaine, Alain Rousset, pour ouvrir les débats.

    A vos agendas, du 22 août matin au 25 août matin, vous ne pourrez pas avoir « piscine » ou « poney », car vous serez à LUDOVIA#14 !

    D’autres surprises, dont nous avons le secret, vous attendent…

    Et pour ceux qui comptent les jours (ils se reconnaîtront), il reste 199 dodos J

    Plus d’infos :
    www.ludovia.org/2017
    Twitter : @ludovia14  #ludovia14
    Page Facebook : facebook.com/ludovia.org/

     

    Crédit Photo : photo récupérée sur Twitter lors de l’édition 2016, où il faisait très chaud…!

    L’Université d’été de LUDOVIA est un évènement porté par l’Agence de développement économique Ariège Expansion et le Département de l’Ariège.

  • Décloisonner l’Ecole et la pensée des élèves pour enseigner et apprendre autrement

    Décloisonner l’Ecole et la pensée des élèves pour enseigner et apprendre autrement

    Mila Sainte-Anne est enseignante en histoire-géographie en collège dans l’académie de Rouen. Dès l’apparition du numérique, elle est « tombée » dedans et l’a aussi amené tout naturellement dans sa classe. La pédagogie inversée a suivi…

    Mila Sainte-Anne a connu les salles informatiques et a même assuré la maintenance à l’époque où elle était responsable informatique ! Aujourd’hui, elle avoue préférer se concentrer sur les aspects pédagogiques, son vrai cœur de métier.

    Sa classe inversée à elle, « c’est un élément de sa palette pédagogique ; ce n’est pas quelque chose que je vais utiliser systématiquement », décrit-elle.

    « Je vais utiliser la classe inversée parce que j’ai l’idée pédagogique qui va avec ».

    Elle n’utilise plus les salles informatiques car elle ne veut pas « faire du numérique » mais « utiliser le numérique en histoire-géographie ». Aujourd’hui, elle préfère que les élèves utilisent leur Smartphone, dans un but pédagogique, « et je préfère qu’ils l’aient à la main pour chercher sur Wikipédia plutôt qu’ils l’aient dans leur sac à essayer de faire des photos de leurs camarades sous la table » !

    Mila dépose tous ses cours sur un blog à destination des élèves ; ses vidéos sont hébergées sur le site du rectorat.
    Elle demande aux élèves de visionner la vidéo, de compléter un questionnaire de compréhension mais également de donner leur avis sur ce qu’ils ont vu « pour qu’ils apprennent à sortir du domaine scolaire », explique t-elle.

    Pratiquer la classe inversée, c’est une des manières d’enseigner autrement pour Mila Sainte-Anne.

    Et ce n’est pas le matériel qui pose problème mais bien le cloisonnement de la pensée des élèves qui sépare le monde de l’école du monde de la « vraie vie ».

    C’est sur ce point qu’il faut encore travailler…

    Plus d’infos :
    retrouvez Mila Sainte-Anne Sur Twitter

     

     

  • Les pictogrammes au secours des élèves à besoins spécifiques

    Les pictogrammes au secours des élèves à besoins spécifiques

    Lydie Batilly est orthophoniste en cabinet libéral dans la région lyonnaise. Depuis toujours, elle s’intéresse aux nouvelles technologies et a même failli devenir informaticienne ! Dans cette série en trois épisodes sur le handicap et les nouvelles technologies, elle nous décline sa réflexion et ses pratiques en trois sujets : adaptation typographique et dyslexique pour l’écrit, dictées vocales et synthèses vocales et enfin elle aborde le handicap d’un point de vue oral avec l’utilisation des pictogrammes.

    « Je suis persuadée que les nouvelles technologies nous apportent un vrai plus dans notre métier. Encore faut-il savoir s’en servir, et s’en servir avec les patients ! Car on ne le répétera jamais assez, un logiciel, une application iPad, un jeu « grand public » et même un jeu édité par un éditeur spécialisé ne font pas une rééducation. Ce qui fait la rééducation c’est nous, orthophonistes, qui sommes capables d’adapter les outils à notre disposition à la situation particulière de chacun de nos patients ».

    Dans ce dernier épisode, Lydie s’intéresse aux handicaps liés à l’oral, pour des jeunes enfants à besoins spécifiques, de la maternelle aux classes primaires, et comment les compenser avec l’aide des nouvelles technologies.

    « Ce sont des élèves qui vont souvent avoir besoin d’une aide visuelle qui peut se concrétiser notamment par les pictogrammes ».

    Dans les outils numériques dont on dispose aujourd’hui, Lydie souligne que certains d’entre eux sont très simples d’utilisation pour créer des emplois du temps, des consignes ou encore des histoires, des phrases en pictogrammes.

    Elle mentionne notamment le portail ARASAAC qui propose une banque de pictogrammes gratuits sous licence Creative Commons. Ces pictogrammes sont intégrés dans plusieurs logiciels comme, par exemple, ARAWORD, qui permet de traduire un texte écrit en français, directement sous la forme de pictogrammes.

    « Cela peut aussi aider des élèves qui ne sont pas en situation de handicap à progresser dans leur apprentissage de la lecture, au CP, par exemple », souligne Lydie.

    En 2ème outil fort utile pour l’aide à l’écriture, Lydie a choisi Picto Selector, un logiciel gratuit mis au point par un papa « qui permet de créer des grilles de pictogrammes très facilement ».
    Ce logiciel intègre déjà la base de données ARASAAC.

    Plus d’infos :
    Le blog de Lydie : http://www.ortho-n-co.fr

    Sur Twitter : https://twitter.com/orthobatilly

    source image : pixabay.com

     

    Veuillez nous excuser pour la qualité parfois moyenne de la vidéo, réalisée dans des conditions du direct sur le plateau TV de Ludovia#13 en août 2016.

     

     

     

  • Programmation en maths, c’est aussi acquérir des compétences utiles au quotidien

    Programmation en maths, c’est aussi acquérir des compétences utiles au quotidien

    Mireille Gain s’est lancée dans la programmation en maths avec ses élèves du Collège Innovant Pierre Emmanuel de Pau pour leur faire comprendre la programmation en elle-même mais pas seulement ; ces manipulations vont aussi leur permettre d’acquérir, sans en avoir l’air, des notions dont ils auront besoin au quotidien.

    Mireille Gain a toujours utilisé les salles informatique mises à disposition pour faire travailler ses élèves. Bien qu’elle n’était pas favorable, au départ, à travailler la géométrie sur écran, le site Algoblocs l’a fait changé d’avis.

    « Le site Algoblocs est très pratique car il fait construire des figures géométriques en utilisant la programmation ».

    En première étape, les élèves vont travailler en mode individuel d’exercices ; puis, pendant la phase suivante, « ils se créent des défis entre eux ».

    « Le créateur du site m’a proposé de créer une page pour l’établissement où on peut voir tous les défis créés par les élèves », explique t-elle.

    Salle de classe : chacun son espace !

    Au niveau de l’espace, chaque élève a un ordinateur ou une tablette pour travailler, même si beaucoup d’entre eux se sont rués sur les tablettes, la nouveauté de janvier ! L’enseignante, elle, n’était pas très à l’aise sur tablette au départ mais cela ne concerne qu’elle, ironise t-elle !

    Chacun peut avoir son propre espace de travail, en étant éloignés les uns des autres (car la salle est grande), ce qui fait « beaucoup moins d’interactions trop bruyantes », précise l’enseignante.

    Le travail individuel a ses atouts et permet à l’enseignante de se rendre compte de certaines lacunes : ne pas savoir se connecter à l’ENT Argos, ne pas avoir ses identifiants, etc.
    Elle constate que ce mode de fonctionnement facilite les possibilités de différenciation pédagogique.

    Ce que remarque surtout Mireille Gain c’est, autant les élèves ont des facilités à utiliser une tablette, autant certains n’ont pas acquis des basiques comme la droite et la gauche, par exemple.

    « Une autre chose simple, non acquise pour certains élèves, ce sont les angles. Qu’un angle fasse 10° ou 150°, pour eux, c’est la même chose ».

    « On travaille donc les angles à 45, 60, 90°… Et là, forcément, ils sont obligés de l’intégrer ».

    « Et tout ça, ce sont des compétences du quotidien à acquérir ».

  • Apprendre à argumenter en cours de français avec une webradio

    Apprendre à argumenter en cours de français avec une webradio

    En cours de français, Bruno Vergnes a décidé d’intéresser ses élèves au débat en leur faisant construire tout un scénario et argumentaire sur un sujet pour ensuite l’exposer sous la forme d’une émission webradio. La preuve en images : ça marche !

    Bruno Vergnes est enseignant en français au collège Innovant Pierre Emmanuel de Pau. Cet établissement a mis en place une webradio. Bruno Vergnes a décidé d’utiliser cet outil pour rendre ses élèves encore plus actifs.

    Avant de les « lancer » en studio, ils préparent le débat sur une quinzaine de minutes : arguments pour, arguments contre et exemples doivent être couchés sur le papier. Un animateur, « présentateur » du débat, est ensuite désigné ainsi qu’un technicien qui assure le bon déroulement de l’émission ; le présentateur reçoit un panel « d’invités » qui devront ensuite interagir avec le public.

    La question du jour : les nouvelles technologies nous empêchent-elles de bien apprendre ? Les rôles sont distribués.

    « Cela les forme à tout un tas de compétences liées à l’oral, liées à la coopération ; ils s’entraident », explique Bruno Vergnes.

    Un petit groupe s’isole dans une pièce à côté regroupant le présentateur et ses invités. Pendant ce temps, l’enseignant prépare avec les autres invités, « le public« , les interventions qui auront lieu après l’exposé des différents invités.

    « Ce travail est complètement lié à des compétences que nous travaillons en cours de français sur le texte argumentatif qui sont souvent des choses un peu difficiles à travailler », souligne t-il.

    Et là, le fait de passer par le biais de la radio, c’est de suite plus ludique et ils sont obligés d’avoir des arguments pour être convaincants.

    « Alors on peut choisir de faire travailler ceux qui sont bons là où ils sont bons et puis après, d’inverser les rôles pour que chacun développe des compétences qu’il n’a pas ».

    Une réussite pour impliquer les élèves si on juge par le reportage que nous avons réalisé juste avant la journée événement EIDOS 64 du mercredi 25 janvier 2017.

     

  • EIDOS 64 : éclairage sur les débats avec Catherine Becchetti-Bizot et Mireille Lamouroux

    EIDOS 64 : éclairage sur les débats avec Catherine Becchetti-Bizot et Mireille Lamouroux

    EIDOS 64 est un évènement sur une journée qui a lieu dans les Pyrénées Atlantiques, une année en Béarn, une année côté Basque ; mercredi 25 janvier, ce fut l’occasion de découvrir plusieurs conférenciers et plusieurs ateliers, autour du thème « L’élève hacker de son apprentissage : savoir connecter ses neurones ».

    Catherine Becchetti-Bizot, inspectrice générale de l’éducation nationale chargée de mission numérique et pédagogie, a été le grand témoin de la matinée, suite aux conférences animées par Eric Tardif sur « Neurosciences et éducation : un éclairage nouveau sur les fondamentaux de la pédagogie » et André Giordan sur « A l’ère du numérique, faut-il encore apprendre » ?

    Dans l’interview ci-contre, elle nous offre un condensé de ce qu’il faut retenir.

    « Les enseignants sont de plus en plus désireux de connaître les résultats de la Recherche » .
    « Nous avons déconstruit pas mal de “neuromythes“ ce matin
    « .

    Sur le rapprochement Recherche-enseignants, Catherine Becchetti-Bizot rappelle que La ministre de l’Education a confié à François Taddéi une mission, « Apprendre demain« , qui vise à réfléchir aux meilleurs moyens opérationnels pour que l’enseignement puisse bénéficier de la Recherche et que l’enseignement se fasse aussi par une démarche de recherche ; « former à la Recherche, former par la Recherche, un peu dans l’esprit des Savanturiers« , ajoute t-elle.

     

     

    Enfin, Mireille Lamouroux, chargée de mission à la Direction du Numérique pour l’Education, nous propose quelques éléments de réflexion sur la journée et sur la problématique choisie, « qu’elle trouve particulièrement intéressante car elle a permis de continuer à travailler sur des thèmes qui nous sont chers : apprendre à apprendre à l’ère du numérique, comment travailler en synergie avec la Recherche, comment lier le monde de la Recherche avec le terrain« , parmi quelques exemples de pistes de travail que mène la DNE.

    Elle dresse le constat que la prise de conscience est aujourd’hui évidente, de la part de tous les membres de la communauté éducative, « mais qu’il y a encore des freins et des résistances et que nous devons continuer à travailler dans ce sens ». Des évènements comme EIDOS 64 aident à avancer dans cette voie…

     

    Tous les articles et interviews d’EIDOS 64, janvier 2017, sont à retrouver sur www.ludovia.com/tag/Eidos-64-2017 et sur notre chaîne Youtube.

  • Les Savanturiers du cerveau : un cas concret avec Cédric Pignel et ses lycéens

    Les Savanturiers du cerveau : un cas concret avec Cédric Pignel et ses lycéens

    EIDOS 64 est un évènement sur une journée qui a lieu dans les Pyrénées Atlantiques, une année en Béarn, une année côté Basque ; mercredi 25 janvier, ce fut l’occasion de découvrir une multitude d’usages intéressants avec plus d’une cinquantaine d’ateliers l’après-midi.

    Cédric Pignel, enseignant en SVT au lycée François Mauriac de Bordeaux et Fabien Hobart, ingénieur pédagogique, ont animé un atelier autour du dispositif des Savanturiers du cerveau.

    Qui sont les Savanturiers ?

    Du site les Savanturiers :
    « Les sciences cognitives font appel à de multiples champs disciplinaires (neurosciences, anthropologie, linguistique, philosophie, psychologie ou informatique) pour décrire et expliquer les fonctions mentales comme le sommeil, le langage, le stress, la motricité la mémoire, la perception, l’attention, le raisonnement. Les sciences cognitives contribuent également à la modélisation et la simulation de l’intelligence humaine dans le domaine de l’intelligence artificielle.

    Avec vos élèves, optez pour une question portant sur un phénomène relevant du domaine des sciences cognitives, délimitez  une problématique et construisez un protocole scientifique. Récoltez des données, apportez des éléments de réponse et partagez vos conclusions lors d’un congrès scientifique, comme de vrais cognitivistes ! »

    Cédric Pignel est un « ambassadeur » des Savanturiers. Il a présenté le projet qu’il mène avec ses élèves lycéens autour des neurosciences pour leur « apprendre à monter un projet de recherche ». Les élèves de Cédric ont choisi d’étudier le sommeil.
    Dans ce projet, des chercheurs « mentors » sont là pour guider les élèves, les conseiller « et leur apporter soutien et méthodologie« .
    Découvrez dans l’interview ci-dessus tous les points positifs et atouts pour les élèves, décrits par Cédric, d’adhérer à ce dispositif.

    « Les Savanturiers font le pari que, grâce à la méthodologie de la recherche – se poser des questions, construire un protocole de recherche, mener ce protocole, l’évaluer, communiquer, restituer-, on va pouvoir construire des savoirs efficients et productifs en classe« , explique Fabien Hobart.

     

    Plus d’infos :
    Le site les Savanturiers

    Le blog les Savanturiers du cerveau

     

    Tous les articles et interviews d’EIDOS 64, janvier 2017, sont à retrouver sur www.ludovia.com/tag/Eidos-64-2017 et sur notre chaîne Youtube.

  • A l’ère du numérique, faut-il encore apprendre?

    A l’ère du numérique, faut-il encore apprendre?

    EIDOS 64 est un évènement sur une journée qui a lieu dans les Pyrénées Atlantiques, une année en Béarn, une année côté Basque ; mercredi 25 janvier, ce fut l’occasion de découvrir André Giordan, professeur à l’Université de Genève qui a tenu une conférence sur le sujet : « A l’heure du numérique, faut-il encore apprendre »?

    « Beaucoup de jeunes d’aujourd’hui pensent qu’il n’est plus nécessaire d’apprendre puisqu’avec le numérique, il suffit de cliquer, on a tout de suite le savoir« .

    Pour André Giordan, ce n’est pas aussi simple et ce n’est pas parce que les jeunes ont grandi avec le numérique qu’ils savent.

    « Apprendre, ce n’est pas simplement mémoriser ».

    « C’est gérer des informations et les intégrer par rapport à un système de pensée« , ajoute t-il.

    L’enseignant peut aussi avouer ne pas tout savoir, « c’est un changement de culture éducative ».

    Découvrons en résumé dans l’interview ci-contre, les principaux axes de sa réflexion.

    Plus d’infos : andregiordan.com

    Tous les articles et interviews d’EIDOS 64, janvier 2017, sont à retrouver sur www.ludovia.com/tag/Eidos-64-2017 et sur notre chaîne Youtube.

  • Des migrations et des (dés)informations : regard croisé sur un sujet controversé

    Des migrations et des (dés)informations : regard croisé sur un sujet controversé

    EIDOS 64 est un évènement sur une journée qui a lieu dans les Pyrénées Atlantiques, une année en Béarn, une année côté Basque ; mercredi 25 janvier, ce fut l’occasion de découvrir une multitude d’usages intéressants avec plus d’une cinquantaine d’ateliers l’après-midi.

    Marie Especel, enseignante en lettres, nous présente ce sujet « Des migrations et des (dés)informations : regard croisé sur un sujet controversé » qui mérite un éclairage…

     

    Elle mène ce projet dans le cadre d’un EPI avec sa collègue Marlène Partyka, enseignante en histoire-géographie au collège Jacques Prévert de Bourg en Gironde autour de la problématique « information, communication et citoyenneté« .

    « L’objectif est de construire du sens à partir d’un thème d’actualité, les migrations, d’un chapitre de géographie compliqué, les migrations internationales et d’allier la littérature à tout ça« .

    Ce travail s’est poursuivi dans une classe qui suit l’option « éducation aux médias« .

    Découvrir ce témoignage dans la vidéo ci-dessus.

     

    Tous les articles et interviews d’EIDOS 64, janvier 2017, sont à retrouver sur www.ludovia.com/tag/Eidos-64-2017 et sur notre chaîne Youtube.