Auteur/autrice : Aurélie Julien

  • Architecture et numérique : retour d’expérience de Finlande

    Architecture et numérique : retour d’expérience de Finlande

    Jarmo Suominen de l’Université d’Aalto en Finlande est intervenu sur le salon EduSpot France le 09 mars dernier. Il a notamment exposé ce qui a été mis en place dans son université en termes « d’architecture numérique ».

    Cela part de l’idée que l’école n’est pas un environnement unique mais qu’il faut également utiliser les ressources disponibles à l’extérieur pour tenter de construire une architecture en réseau et « a new model of schools« .

    Interview en anglais.

    source image : pixbay.com

     

    Tous les articles, interviews et vidéos EduSpot France 2017 sont à retrouver ici.

  • La conception de l’établissement innovant

    La conception de l’établissement innovant

    Anne Capiaux, adjointe au maire d’Elancourt, revient sur la politique dynamique de la ville en matière de numérique éducatif lors d’EduSpot France le 09 mars dernier. Elle a participé, entre autres, à la table ronde « la conception de l’établissement innovant ».

    Cela fait dix ans que la ville d’Elancourt a mis en place son projet d’Ecole numérique. Avec 28 000 habitants et 23 écoles élémentaires et matérielles, elle est définitivement tournée vers le numérique, notamment avec son maire, Jean-Michel Fourgous qui, lorsqu’il était député, s’est vu confier deux missions parlementaires sur le sujet.
    En 2009,  » L’apport de l’outil numérique dans les écoles » et en 2011, « En quoi la pédagogie change avec l’apport du numérique dans les apprentissages« .

    Robots, tablettes numériques pour les élèves, etc…Tout s’est mis en place par pallier et en concertation avec tous les acteurs.

    Avec le recul et l’expérience de ces dernières années, Anne Capiaux apporte dans l’interview ci-contre, les différents constats qu’ils ont pu dresser.

    Source image Yvelines : pixabay.com

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  • La journée #educrak sur EduSpot

    La journée #educrak sur EduSpot

    Pour sa 4ème édition, Educrak a décidé d’organiser sa journée sur EduSpot France le jeudi 09 mars dernier.

    Educrak est un regroupement d’éditeurs de contenus numériques éducatifs non linéaires. « C’est l’idée de la granularité, des compétences et des connaissances à travers des outils divers et variés« , précise Jennifer Elbaz, porte-parole de cette journée Educrak et directrice de BrainPop.

    L’objectif d’organiser la journée Educrak au sein d’un grand évènement comme EduSpot est bien de valoriser les contenus numériques éducatifs. « Réunir l’écosystème sur un même lieu« , rappelle Jennifer Elbaz.

    Educrak est aujourd’hui un acteur reconnu, notamment par le ministère de l’éducation nationale ; il fait partie du comité éditorial de Myriaé et a intégré la commission Edu-Up.

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  • Téléphone portable à l’école : « En Marche » répond à nos questions sur EduSpot France

    Téléphone portable à l’école : « En Marche » répond à nos questions sur EduSpot France

    Axelle Tessandier, Déléguée nationale du mouvement « En Marche », est venue présenter les éléments du programme d’Emmanuel Macron sur le sujet du numérique dans l’éducation. Au sortir de son intervention, nous l’avons interrogé notamment sur l’annonce récente qui a retenu toutes les attentions, à savoir : l’interdiction du téléphone portable dans les établissements scolaires jusqu’au collège.

    Alors que de plus en plus d’enseignants tendent à utiliser les appareils connectés des élèves pour leur pédagogie en classe selon le mouvement « BYOD » et que certains y parviennent très bien (voir notre dossier à ce sujet), Emmanuel Macron a jeté un pavé dans la marre avec son annonce d’interdire totalement les portables à l’école.

    Les enseignants, présents en nombre sur l’évènement EduSpot qui se tient au palais des congrès du 08 au 10 mars, ont saisi l’occasion pour interpeller Axelle Tessandier sur cette mesure qui leur semblent « hors du temps », alors que le mouvement progressiste prône la modernité, le positivisme et les « nouvelles chances et opportunités ».

    Dans l’interview ci-contre, Axelle Tessandier nous donne quelques éléments de réponse sur le sujet.

    « J’ai mesuré aujourd’hui sur EduSpot à quelle point cette proposition avait fait du bruit »

    « Nous sommes là pour libérer les énergies et j’ai vu aujourd’hui beaucoup d’actrices et d’acteurs qui ont envie de révolutionner l’éducation et de libérer les énergies, de faire que les élèves soient bien et soient dans les meilleures conditions pour apprendre, pour partager et collaborer et, dans notre mouvement, nous ne prônons que ça donc c’est évidemment quelque chose que nous ne devons pousser et encourager« .

     

    source image : pixabay.com

     

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  • Tablettes numériques en EPS : une corde de plus à son arc !

    Tablettes numériques en EPS : une corde de plus à son arc !

    Olivier Arette-Hourquet est professeur d’EPS au collège innovant Pierre Emmanuel à Pau. Il a mis en place une activité Tir à l’arc en utilisant les tablettes numériques ; un vrai facteur de progrès pour les élèves.

    « Les tablettes en EPS, c’est assez révolutionnaire », explique Olivier Arette-Hourquet.

    Il avoue que l’utilisation des tablettes pendant le cours est assez chronophage donc il faut être vigilant. Néanmoins, l’usage de ces outils présente de nombreux atouts.

    Pour des activités « technocentrées » telles que l’acrosport, la gymnastique, le tir à l’arc, par exemples, il existe beaucoup d’applications qui sont intéressantes.

    « Avec les tablettes, c‘est la première fois que des élèves vont mettre des mots sur des images« .

    Le but de se filmer entrain de faire du tir à l’arc est que l’élève voit en même temps que le professeur donne les explications. « Après, ils deviennent autonomes avec des critères de réussite assez simples« .

    L’enseignant prend le temps de passer en revue quelques vidéos prises pendant la séance pour expliquer sur quels critères de réussite les élèves doivent s’appuyer ; pour le tir à l’arc, on regarde la position du bout de la flèche par rapport aux yeux et au coude qui doit être droit, par exemple.
    Les élèves pourront, en autonomie, entourer et surligner en vert sur la vidéo, les bonnes positions et entourer en rouge ce qui ne va pas.

    Pour les scores, la tablette permet de les enregistrer, « ce qui est un peu plus ludique pour les élèves qu’une feuille de papier« .

    Olivier Arette-Hourquet utilisait déjà des tablettes numériques l’année dernière, dans un autre établissement, sur une activité sportive de lutte, sur des critères de jugement.
    Après les combats, il revoyait la vidéo du combat de 1min30 avec ses élèves pour comprendre comment les juges avaient évalué le combat.
    « Ils comprennent pourquoi on leur a mis 1 points, 2 points… car dans l’action, on a pas le temps ».

    « Je suis très motivé et on va recevoir prochainement trois classes mobiles. Pour l’EPS et la vidéo, il y a beaucoup de choses intéressantes« , conclut-il.

     

  • Repenser l’espace classe avec les élèves pour reconquérir leur attention

    Repenser l’espace classe avec les élèves pour reconquérir leur attention

    Bruno Vergnes est enseignant en français au collège Innovant Pierre Emmanuel de Pau. Il a participé au projet d’un nouvel espace d’apprentissage et de travail, en collaboration avec les élèves. Ce reportage vidéo a été réalisé dans le cadre des journées EIDOS 64 du 25 janvier 2017.

    « L’idée, c’était d’impliquer les élèves dans la construction d’un nouvel espace de travail ».

    En accueillant ses deux classes de 6ème en début d’année, il a tout de suite constaté un fort manque d’attention de la part de ses élèves et a donc décidé de réorganiser l’espace classe.

    « J’ai fait le pari que l’espace pouvait être un vecteur pour reconquérir l’attention ».

    Il s’est notamment inspiré de la méthode de travail des Savanturiers en suivant un de leur MOOC.
    Comment questionner les élèves ? Comment les impliquer dans cette recherche-là.

    Dans la vidéo ci-contre, vous pouvez suivre les témoignages d’Antoine et de Mohamed sur la façon dont ils se sont engagés dans la réflexion aux côtés de leurs camarades.

    Différencier l’espace de travail, un des axes de réflexion de Bruno Vergnes.

    Comme il le décrit très bien, il y a, dans une classe, tous les profils : les élèves peu attentifs sont placés devant ; les élèves autonomes sont placés au fond de la classe et peuvent s’auto corriger en utilisant des outils numériques mis en place par leur enseignant (QR code etc).
    Les élèves qui se situent entre les deux, sont positionnés en îlots, par quatre, « qui peuvent s’entraider ».

    Une fois que les élèves autonomes ont réalisé le travail, ils vont aller aider les plus en difficultés.

    Enfin, la communauté a également créé un sas que Bruno Vergnes appelle « le coin lecture ».
    Il permet d’isoler certains élèves énervés ou agressifs, d’aller se calmer dans ce sas pour un court moment.

    « Faire en sorte d’offrir à cet élève-là, un sas de décompression mais petit à petit, le ramener dans les apprentissages qui sont prévus dans la séance », explique t-il.

    « C’est aussi avoir une attitude un peu différente avec lui : aller lui parler calmement et se mettre à son niveau ».

    Le « mange-debout » fonctionne aussi assez bien car il permet aux élèves qui ont du mal à se tenir assis pendant une durée prolongée, de pouvoir bouger un peu.

    Ces élèves « un peu plus toniques que les autres », pourrait-on dire sont aujourd’hui de moins en moins nombreux car, comme le souligne Bruno Vergnes, « cette salle a vraiment permis de reconquérir de l’attention ».

  • Cité d’excellence sportive de Font-Romeu : un modèle atypique autour des valeurs d’échanges, de partages et de collaboration

    Cité d’excellence sportive de Font-Romeu : un modèle atypique autour des valeurs d’échanges, de partages et de collaboration

    Armande Le Pellec Muller, recteur de l’académie de Montpellier et recteur de la grande région académique, chancelier des universités et Fabrice Lorrente, président de l’Université de Perpignan, se sont retrouvés aux côtés des collectivités locales et des acteurs de la cité de l’excellence sportive de Font-Romeu pour évoquer les projets de développement.

    Des valeurs fondamentales d’éducation et de citoyenneté

    Au-delà de l’image véhiculée autour des champions dans les différentes disciplines, Camille Lacourt, Killian Jornet, Martin Fourcade, pour ne citer qu’eux et du sport de haut niveau, ce sont aussi la collaboration, les échanges et l’entraide qui en font une cité d’excellence :

    les vraies valeurs du sport et de citoyenneté, en d’autres termes.

    Le titre mis en avant « Collaboration, échanges et partages à 1850m d’altitude » aurait pu laisser penser au prochain thème de l’Université d’été de LUDOVIA#14 « Partages, échanges & contributions » ; en fait, non, mais nous ne sommes pas très loin d’Ax-les-Thermes et nous sommes en montagne !

    Sur ce site d’exception, on est dans le vrai ; aujourd’hui, on ne peut penser un fonctionnement « seul dans son coin », il faut « chasser en meute », comme le souligne Fabrice Lorrente ; et c’est à plusieurs qu’on peut vraiment avancer et progresser.

    La cité de l’excellence sportive de Font-Romeu, qui va fêter cette année le 50ème anniversaire du lycée climatique Pierre de Coubertin et de la création du Centre National d’Entraînement en Altitude du CREPS de Montpellier, accueille également des étudiants en licence STAPS dépendant de l’Université de Perpignan.

    C’est dans ce mélange atypique d’institutions fonctionnant tout aussi bien de manière indépendante qu’ensemble autour d’interconnections qui se sont créées naturellement entre les différents univers (scolaires, universitaire, sportifs de haut niveau, compétitions ou encore de la santé…), que Mme le Recteur a souhaité organiser cette visite :

    « J’avais depuis longtemps le souhait de venir à Font-Romeu et de découvrir un modèle de coopération, à la fois lié aux collectivités et qui met en relation des ministères différents (…), qui fonctionne autour d’une dynamique liée au sport mais surtout autour des valeurs éducatives et positives que le sport peut véhiculer ».

    Une dynamique positive partagée par tous les acteurs de la cité d’excellence sportive.

    Fabrice Lorrente, président de l’Université de Perpignan (UPVD) remercie le rectorat de Montpellier et les collectivités et notamment la région Occitanie, pour leur implication dans le développement de la « Pépite » que représente Font-Romeu.
    Pour lui, c’est l’ensemble des acteurs dynamiques et « en phase » qui font de la cité sportive ce qu’elle est aujourd’hui.

    « Ce sont des aventures d’institution, mais ce sont surtout des aventures humaines avec des équipes qui partagent une vision commune et une passion », souligne t-il.

    Mme le Recteur rappelle tous les ingrédients qui font de Font-Romeu un modèle unique : l’altitude, l’ensemble des acteurs précédemment cités associés à un pôle recherche avec le LEPSA (Laboratoire Européen Performances Altitude) et pour lequel, le président Fabrice Lorrente, mène une politique de recrutement ambitieuse.

    Une image d’excellence, de citoyenneté et de bien vivre ensemble.

    « On a la création d’un écosystème à la fois éducatif, à la fois de construction de soi, d’épanouissement de soi, de bien-être et en même temps de pôles d’excellence auxquels chacun des acteurs participe avec beaucoup d’ambition », tient à souligner Armande Le Pellec-Muller.

    Mme le Recteur insiste sur l’image d’excellence qu’il est nécessaire de montrer à l’échelon national ; « mais de l’excellence qui doit se construire par la pugnacité, par l’enthousiasme, par la rigueur et par la méthode ».

    Pour toutes ces raisons, Mme le Recteur, en collaboration avec ses partenaires que sont la région Occitanie, l’UPVD et le proviseur de la cité scolaire Pierre de Coubertin, a entamé une réflexion depuis deux ans, sur la possibilité d’obtenir le label « Campus des métiers et des qualifications ».

    De l’excellence vers le label « Campus des Métiers et des Qualifications Métiers du Sport ».

    Profitant du 5ème appel à projets lancé dernièrement en février 2017 par Najat Vallaud-Belkacem, la cité d’excellence sportive de Font-Romeu est candidate pour devenir « Campus des Métiers et des Qualifications Métiers du Sport ».

    Pour Armande Le Pellec-Muller, tout est rassemblé à Font-Romeu.

    « En ayant sur place tous les dispositifs de formation, du niveau 5 au niveau 1, en réfléchissant avec les laboratoires sur tous les métiers du sport, on a un modèle intégratif sur la question de l’excellence et de tous les champs (…)».

    « Ce qui peut présenter, pour la région Occitanie, un modèle qui n’existe nulle part ailleurs en France métropolitaine ».

    Au vu des atouts précédemment cités, nul doute que le label puisse être attribué à la cité sportive de Font-Romeu.

    Quelques données sur la cité de l’excellence sportive de Font-Romeu

    Ce sont près de 800 élèves qui sont accueillis sur le collège et le lycée Pierre de Coubertin.

    Pôles Espoir et Pôle France de la cité scolaire : Lutte, Natation, Pentathlon moderne, Short-Track, Ski alpin, Ski freestyle, Snowboard, Ski nordique soit 76 élèves.

    Section sportives de la cité scolaire : Athlétisme, Equitation, Football, Hockey sur glace, Luette, Montagne, Natation-Pentathlon moderne, Patinage artistique, Ski alpin, Ski freestyle, Ski nordique, Snowboard, Triathlon, Vol libre soit 217 élèves.

    Le STAPS de l’UPVD au cœur de la cité de l’excellence sportive

    Implanté depuis 1997, le département STAPS s’est doté en 2012 d’un bâtiment neuf, implanté à proximité des structures sportives du Centre National d’Entraînement en Altitude/CREPS.
    Les effectifs (455 étudiants en licence cette année) ne cessent de croître et plus de la moitié des candidatures sont refusées faute de places.

    Quelques données sur le sport en France et en région Occitanie Pyrénées Méditerranée

    Le sport est un moteur de croissance de l’économie. Malgré un contexte économique difficile, le secteur du sport est en forte croissance en France. Il occupe une place importante dans l’économie française :

    -> La dépense sportive s’élève à plus de 36,5 milliards d’euros en 2012, soit près de 2% du PIB français
    -> Le commerce des articles de sport correspond à un chiffre d’affaires de près de 10 milliards d’euros
    -> Près de 300 000 emplois qui sont directement liés au sport avec une croissance de l’emploi entre 1993 et 2010 de 49 %.

    Plus précisément, la région Occitanie / Pyrénées Méditerranée est une région où la pratique sportive est très répandue. On peut retenir les indicateurs suivants :

    . 31,5 millions d’euros consacrés au sport par la Région
    . 17 267 clubs affiliés à une fédération
    . 1 350 986 licenciés
    . 17 000 emplois sportifs

    Le nombre de création d’entreprises dans les activités du Sport, du Tourisme d’Aventure, des Sports de Pleine Nature et des Loisirs n’a cessé de se développer. En 2014, 18 058 entreprises ont été créées au niveau national, soit une croissance de 200 % entre 2002 et 2014.

    Il s’agit d’entreprises du secteur de l’enseignement, du tourisme d’aventure, du fitness et de la culture physique, des parcs de loisirs ou encore des activités de pleine nature.

    Au-delà de la diversité de ces activités, l’entrepreneuriat de la filière s’oriente également aujourd’hui vers des projets plus transversaux liés à l’innovation technologique, l’innovation numérique et l’innovation d’usage.

    Crédit photo Homepage : ludomag.com
    Sur cette journée de visite étaient présents Mme le recteur de l’académie de Montpellier, Armande le Pellec-Muller, le Président de l’UPVD, Fabrice Lorrente, La conseillère régionale de la région Occitanie, M. le maire de Font-Romeu, les acteurs et enseignants de la filière STAPS de l’UPVD et du CNEA-CREPS et le laboratoire de recherche LEPSA.

  • LUDOVIA#14 : candidatez pour être intervenant! Jusqu’au 17 avril…

    LUDOVIA#14 : candidatez pour être intervenant! Jusqu’au 17 avril…

    Comme chaque année, Ludovia a la volonté d’accueillir un maximum d’enseignants qui ont des pratiques et initiatives pédagogiques dans leur classe avec le numérique et qui souhaitent les faire partager. Les enseignants qui candidatent et qui seront sélectionnés seront les animateurs des ateliers « ExplorCamps », des ateliers « FabCamps » et des ateliers « WorkShops » ; tous les ateliers auront lieu sur les journées du mardi 22, mercredi 23 et jeudi 24 août 2017.

    Définition de l’ExplorCamp

    Les Explorcamps de Ludovia sont des séances d’ateliers tournants qui se déroulent en simultané. Chaque atelier dure une heure organisé sous la forme de 30 minutes de présentation et 30 minutes de discussion autour d’une quinzaine de participants. Chaque atelier peut être répété plusieurs fois sur une même session d’une demi-journée ou même sur plusieurs sessions si le sujet le permet.
    Il y a 8 ateliers en simultané sur chaque session d’ExplorCamp.

    Matériel et infrastructure fournie : 1 grand écran Plasma 16/9 pour visualisation avec connectiques HDMI ou VGA ; connexion internet Wifi fournie gratuitement pour les intervenants.

    Définition du FabCamp

    L’objectif de cet espace, qui se tiendra tout au long des trois jours, sera d’aller vers une démarche de construction d’une ressource, d’un contenu ou d’un outil sur chaque session d’une demi-journée ; échanger des astuces entre enseignants avec son matériel ; ou encore mettre en place des solutions peu onéreuses (liseuses « bricolées », ressources « maison »…). Chaque atelier FabCamp dure environ deux heures.

    Matériel et infrastructure fournie : 1 outil de vidéoprojection

    Définition du WorkShop

    L’ambition de cet espace WorkShop (déjà inauguré en 2016 mais qui sera mis plus en avant sur cette prochaine édition) est de pouvoir se former entre « pairs » sur une durée de 2 à 3 heures selon les besoins de votre présentation.

    Matériel et infrastructure fournie : 1 outil de vidéoprojection

    -> Les ateliers FabCamps et Workshops auront lieu sur le nouvel espace aménagé dans le parc de Ludovia.

    NB : Aucun ordinateur ou tablette n’est disponible sur les ateliers – Nous vous invitons à amener votre matériel et surtout, prévoir votre connectique et adaptateurs. (notamment adaptateurs et câbles VGA et HDMI)

    Procédure de soumission

    Soumettre au minimum, une page écrite au format numérique présentant votre atelier et retour d’expérience, en liaison avec le thème de l’année «  Partages, échanges & contributions avec le numérique ».

    Format numérique : .doc ou autre format texte, pas de PDF.

    Vous pouvez proposer plusieurs sujets d’ateliers (pour chacun des trois espaces) sur les quatre sessions, dans l’ordre de programmation : Session introductive (uniquement FabCamps) puis tout type d’atelier sur Ressources jeux & contenus, pratiques pédagogiques, Culture numérique & codes, Espaces d’apprentissage et de formations.

    Format du texte de soumission

    Titre du sujet : 140 caractères maximum
    Mots clés : 3 mots clés minimum / 10 maximum
    Problématique pédagogique : 10 lignes minimum
    Apport du numérique ou présentation de la techno utilisée : 10 lignes minimum
    Relation avec le thème de l’édition : 5 lignes minimum
    Synthèse et apport du retour d’usage en classe : 10 lignes minimum

    Si vous êtes sélectionné, ce texte sera mis en ligne sous forme d’article sur le média ludomag.com, afin que les futurs participants à l’université d’été puissent, avant événement, avoir un aperçu précis de tous les ateliers proposés et faire leur choix en amont. Une fois sur place, les participants à votre atelier auront « normalement » déjà pris connaissance du sujet.

    Indiquez dans quelle session du programme 2017 vous souhaitez présenter votre/vos ateliers :

    SESSION INTRODUCTIVE (mardi après-midi) : TOUTES THÉMATIQUES CONFONDUES mais que FabCamps.

    SESSION I (mercredi matin) : RESSOURCES, JEUX & CONTENUS
    SESSION II (mercredi après-midi) : PRATIQUES PÉDAGOGIQUES
    SESSION III (jeudi matin) : CULTURE NUMÉRIQUE & CODES
    SESSION IV (jeudi après-midi) : ESPACES D’APPRENTISSAGE ET DE FORMATIONS (La Classe, l’ENT, les MOOC, les LMS, les pratiques e-learning…)

    Documents à fournir ABSOLUMENT lors de la soumission 

    – Une photo de vous en format .jpg aux dimensions 900×700 pixels de large environ

    – Un texte de présentation (Biographie) de l’intervenant / compétences / qui il est / expérience, liens vers ses activités liées au numérique… de manière rédigée (aucun CV ne sera admis).
    – Vos comptes Twitter, Facebook, Linkedin et autres réseaux sociaux, que vous souhaiteriez faire apparaître.

    Ces éléments seront mis en ligne sur le site de l’Université d’été www.ludovia.org/2017 dans la rubrique intervenants.

    – Le texte de soumission (cf ci-dessus pour le format) AU FORMAT TEXTE (.doc ou autres, PAS DE PDF)
    – un visuel en format jpg (800 pix de large minimum) évoquant/symbolisant le sujet de votre atelier et accompagnant le texte de soumission.
    Ces éléments seront mis en ligne sur le site de l’Université d’été www.ludovia.org/2017 et sur le site ludomag.com.

    Date de soumission

    Dernier délai : 17 avril 2017 minuit.
    Attention, les sujets présentés sont sélectionnés au fur et à mesure de leur réception ; le nombre d’ateliers étant limités, nous vous invitons à envoyer votre/vos proposition(s) le plus tôt possible.

    La réception de chaque proposition donnera lieu à un accusé de réception par mail.

    La sélection sur les espaces et différents formats d’ateliers se fera en fonction de la cohérence de votre candidature.

    Attention, toute proposition ne répondant pas au cahier des charges, notamment qui ne sera pas en lien avec le thème de l’année, sera refusée.

    Une attention particulière sera portée aux candidatures concernant la maternelle et le primaire,

    afin d’équilibrer la proportion d’ateliers en premier et second degré (le premier degré étant souvent un peu moins représenté sur les précédentes éditions de Ludovia).

    SÉLECTION -> dernières réponses données avant le 14 mai 2017.

    Droits à l’image et droits d’auteur

    Dès sélection de votre atelier, vous vous engagez à nous autoriser à diffuser le résumé de votre atelier (texte de soumission), biographie et photo sur le média ludomag.com et le site de l’Université d’été. Votre atelier pourra également être filmé pendant l’événement, en tout ou partie.

    Prise en charge des intervenants

    ATTENTION : pour cette 14ème édition et pour des raisons budgétaires, nous ne pouvons malheureusement ne prendre en charge que des intervenants de France métropolitaine et pays francophones de proximité comme la Belgique ou la Suisse.
    Les intervenants sélectionnés se verront rembourser leurs frais de voyage sous certaines conditions et limites :

    TRANSPORT

    Les billets de transport seront réservés directement par l’organisation de Ludovia ; aucun billet de transport pris par l’intervenant ne pourra être remboursé.
    – La prise en charge s’effectue de l’aéroport le plus proche (pour un déplacement en avion) ou gare la plus proche (pour un déplacement en train) de votre domicile. Aucun autre frais annexe n’est pris en charge (parking, transport jusqu’à l’aéroport/gare etc).
    – Pour les déplacements en voiture, un document vous sera fourni. A savoir : le remboursement s’effectue sur la base d’un billet de train 2nd classe pour les trajets au-delà de 500kms aller-retour. Pour les trajets en deça de 500 kms, un barème vous sera communiqué ultérieurement.
    – Cas particuliers : le covoiturage de type blablacar peut être pris en charge sur présentation d’un justificatif, de même pour les trajets en bus ; le covoiturage entre intervenants peut également être pris en charge ; conditions et détails à voir avec l’organisation.

    SÉJOUR SUR PLACE

    La prise en charge de l’hébergement est intégrale du mardi 22 août au soir au vendredi 25 août matin, en formule « partagée », chambre ou appartement non mixte. Vous pouvez choisir les personnes avec lesquelles vous souhaitez partager – le signaler à l’organisation.

    – Pour les personnes souhaitant une chambre individuelle, il vous sera possible de la réserver avec supplément lors de votre inscription en ligne. Merci de le préciser lors de vos échanges avec l’organisation.

    Des chambres individuelles peuvent être accordées pour raisons médicales ou autres raisons personnelles qui vous sont propres. Cependant, devant faire face à la pénurie de chambres individuelles à tarif modéré et raisonnable, nous sommes dans l’obligation de plébisciter le logement « collectif » (2 ou 3 lits/chambre ou appartement).

    Les personnes souhaitant avancer ou prolonger leur séjour pourront également le faire sans problèmes. Merci d’en informer l’organisation.

    – Pour la restauration, des tickets vous seront remis à votre arrivée avec votre badge d’inscription pour une prise en charge du mardi 22 août soir au vendredi 25 août matin.

    ATTENTION, votre candidature retenue ne signifie pas que vous êtes inscrit à Ludovia. L’inscription est obligatoire et devra être faire par vos soins selon une procédure qui vous sera fournie par l’organisation.

    Où Candidater

    Envoi de votre dossier complet (en un seul mail !!!) à aurelie.ludovia@gmail.com
    Objet à indiquer : Candidature intervenants ateliers Ludovia#14

     

     

    « A bientôt ! Et au plaisir de vous lire« , Aurélie Julien, chef de projet Ludovia#14

     

     

  • « Raccrocher » les élèves et faciliter la transmission horizontale : un autre enjeu de la classe inversée

    « Raccrocher » les élèves et faciliter la transmission horizontale : un autre enjeu de la classe inversée

    Jean-Jacques Le Quémener est enseignant en physique-chimie en lycée technique dans l’académie de Versailles. Aujourd’hui membre de l’association Inversons la classe !, il avoue pratiquer la classe inversée depuis une vingtaine d’années…

    Sa réflexion a démarré alors qu’il y a vingt ans, il emmenait ses élèves à l’extérieur de la classe, « sur le chantier d’à côté, pour leur montrer les sujets techniques sur lesquels on allait travailler ». Il s’est rendu compte que ce contexte extérieur désinhibait les élèves les plus silencieux et il s’avérait même qu’ils étaient les plus pertinents dans leurs réponses.

    Jean-Jacques Le Quémener réalise alors qu’il a ouvert d’autres portes.

    Il constate également que depuis 10 à 15 ans, de plus en plus d’élèves ne sont plus accrocheurs à la transmission verticale du savoir.

    « L’enseignement inversé permet donc de les raccrocher, de leur apporter une ouverture et si ils y trouvent suffisamment de plaisir, ils ont envie de faire un effort supplémentaire et c’est là qu’on entre dans un cercle vertueux », explique t-il.

    Alors que peu de recherches peuvent attester des résultats de la pédagogie inversée sur la réussite des élèves, Jean-Jacques, lui, a le recul de vingt années d’expérience avec ses élèves pour dresser des constats.

    « Chaque fois que j’ai utilisé une approche, que l’on pourrait appeler aujourd’hui d’inversée, quand cela répondait à une problématique, cela permettait de résoudre la problématique ».

    Mais il avoue fonctionner sur la méthode essai-erreur ; cela ne fonctionne pas toujours mais il se pose toujours la question de savoir pourquoi. Il s’appuie aussi également sur les travaux dans le domaine des neurosciences pour l’aider à comprendre certains mécanismes d’apprentissage.

    Retrouvez l’intégralité du témoignage de Jean-Jacques Le Quémener dans la vidéo ci-contre.