Auteur/autrice : Aurélie Julien

  • 6ème édition des NetJournées, Forum national de l’Éducation Numérique, à suivre en direct sur LudoMag

    6ème édition des NetJournées, Forum national de l’Éducation Numérique, à suivre en direct sur LudoMag

    Netjournees_250414

    Cette année, la Simply Digital School est mise à l’honneur : dans un espace de technologies avancées et en totale immersion, les visiteurs pourront découvrir la diversité des usages du numérique pour l’apprentissage. Pour la première fois, l’événement accueillera également des collégiens venus de toute la France et accompagnés de leurs professeurs jeudi 22 mai, qui seront les acteurs des démonstrations d’usages.

    « Cette nouvelle édition s’annonce riche d’échanges et nous avons choisi d’accueillir et de mettre à l’honneur nos utilisateurs : c’est pour eux que nous œuvrons chaque jour et c’est grâce à leurs retours d’expériences que nous pouvons proposer des solutions toujours plus novatrices et adaptées à leurs besoins », explique Hervé Borredon, Président du Groupe ITOP.

    Netjournees2_250414

     

    ITOP éducation réunit donc pour la 6ème année consécutive pendant trois jours académies, collectivités, enseignants, associations, industriels de l’éducation, élèves et parents d’élèves pour développer les échanges, créer l’interactivité entre utilisateurs et recueillir leurs témoignages.

     

     

    Journée d’ouverture au public : jeudi 22 mai 2014 de 9 heures à 18 heures.

    Intervenants à suivre en direct ici sur LudoMag Jeudi 22 mai de 9 heures à 18 heures.

    Plus d’infos :
    Entrée gratuite / Inscription obligatoire sur http://www.netjournees.fr/pre-inscription/
    Grand hôtel Barrière : 85 rue du Général de Gaulle 95880 Enghien-les-Bains.

    Détails d’accès et infos pratiques sur www.netjournees.fr

    À propos d’ITOP éducation

    ITOP éducation occupe une position clé dans le panorama de l’éducation. Présente depuis plus de dix ans sur ce secteur, elle produit une offre complète de logiciels innovants qui couvre tous les besoins des établissements scolaires, de la maternelle au lycée. Plus de quatre millions d’utilisateurs échangent au travers des Environnements Numériques de Travail ou accèdent aux ressources pédagogiques multidisciplinaires ITOP éducation et gèrent notes et absences grâce au module de vie scolaire Educ-Horus.

    Sur plus de quinze projets ENT en généralisation, ITOP éducation offre également ses services d’accompagnement, formation, hébergement et support. Pour développer les nouveaux usages et conduire une stratégie d’innovation volontariste, plus de 20% du chiffre d’affaires sont consacrés chaque année à la recherche et au développement. Depuis 2012, Hervé Borredon, PDG d’ITOP est élu président de l’Afinef, Association Française des Industriels du Numérique pour l’Education et la Formation. Cette nouvelle entité fédère et structure l’ensemble de la filière numérique éducative et assure l’interface entre industriels et institutionnels.
    www.itop.fr     www.afinef.net

  • L’ardoise numérique BIC fait son entrée en maternelle, dès la petite section

    L’ardoise numérique BIC fait son entrée en maternelle, dès la petite section

     

    Du numérique en maternelle ? Initiative du projet d’ardoises numériques.

    La rectrice de l’académie de Nancy-Metz est à l’initiative du projet d’implantation des ardoises BIC à l’école maternelle de Dompaire. Il y a, dans ce choix, une volonté d’expérimenter les technologies de type nomades, comme les tablettes ou les ardoises numériques, dans les petites classes.

    « Madame le recteur est persuadée, comme moi, que beaucoup de choses peuvent se mettre en place dès la maternelle ; elle a donc initié ce projet qu’on appelle maternelle connectée », explique Pascale Bolsius, inspectrice de circonscription, en charge de la mission TICE sur le département vosgien.

    L’école de Dompaire a été choisie comme « maternelle connectée » ; d’une part pour les qualités pédagogiques de ses enseignants et d’autre part, de par l’engouement de ces derniers pour les pratiques numériques et la variété d’usages qui y est associée ; usages qui ont d’ailleurs été possibles grâce à l’investissement de la commune dans des matériels variés comme les TNI ou encore les ordinateurs portables, porté par un Maire bien au fait des enjeux du numérique à l’école.

    Comme le précise Pascale Bolsius, « il était indispensable que le projet puisse s’implanter au sein d’une équipe investie, créative et qui mutualise ses pratiques » et elle tient à ajouter que

    « ce n’est pas le numérique qui va faire de bons enseignants mais bien au départ, l’existence de bonnes pratiques pédagogiques dont le numérique va s’avérer un support ».

    Le numérique en maternelle, c’est possible ! Exemple avec les ardoises BIC.

    BIC_maternelles2Ces ardoises sont-elles adaptées pour les classes de maternelle ?

    C’est la question qui s’est naturellement posée lors de la mise en place du projet.
    Aujourd’hui, à Dompaire, les trois sections de maternelle les utilisent.

    En petite section, Valérie Eisen nous explique le type d’activités qu’elle a mises en place. Aujourd’hui, elle propose aux enfants un travail de langage sur l’ardoise après avoir réalisé déjà plusieurs séquences de cours sur un thème choisi : le jardinage.

    Autour de cette thématique du jardinage, elle a réalisé des travaux pratiques au cours desquels elle a pris des photos ; sur la séance d’après, elle a vidéo-projeté les photos aux enfants et leur a demandé d’expliquer ce qu’ils voyaient à l’écran, étape par étape ; en parallèle, la maîtresse a écrit ce que lui dictaient les élèves puis s’est enregistrée à l’aide du micro interne de son ordinateur de manière à créer des séquences sonores.

    Ces ressources, audio et images, lui ont ensuite permis de créer un document de travail sur les ardoises : chaque enfant devait replacer, dans l’ordre, en se servant du stylet, la photo et l’enregistrement sonore qui lui était associé (une consigne sonore qu’ils peuvent écouter à l’aide de leur casque individuel relié à l’ardoise).

    Dans cet exemple, Valérie précise que « l’ardoise numérique n’est qu’un prolongement de ses pratiques pédagogiques ».

    Par contre, elle voit un avantage certain à utiliser les ardoises numériques dans ce type d’exercices : la plus-value d’un vrai travail en autonomie.

    Avec les ardoises numériques, facilité du travail en autonomie.

    BIC_Maternelles3Valérie laisse chaque enfant effectuer le travail à son rythme et c’est ce qu’elle trouve particulièrement intéressant : la différenciation est possible et surtout plus aisée à mettre en pratique.

    Rebecca Roy, la maîtresse de Grande Section, quant à elle, insiste sur la notion de différenciation pour des élèves en difficulté. Pour elle, l’ardoise numérique leur évite d’être « stigmatisés » au sein de la classe.

    « En classe, lorsque je donne à un élève un exercice différent des autres, cela se voit et il doit supporter le regard de ses camarades ; alors que sur l’ardoise, chaque élève se concentre sur son travail et ne voit pas ce que son voisin a sur la sienne ».

    L’enfant en difficulté va moins ressentir la sensation d’être mis à l’écart du groupe classe et ce mode de fonctionnement convient très bien à Rebecca.

    Valérie rappelle qu’un des objectifs de la petite section est d’arriver à ce que les enfants deviennent des élèves et donc acquièrent de l’autonomie. La composante sonore qui est disponible sur l’ardoise BIC, depuis la mise en place de la version 2, est essentielle pour les petites classes et aide à cette autonomie.

    La fonction « son » des ardoises BIC largement plébiscitée.

    « Comme nous avons des élèves non-lecteurs, le son émis dans leur casque, qu’ils peuvent gérer à leur rythme, permet une vraie autonomie », souligne Valérie.

    La composante sonore aide aussi les élèves à faire le rapprochement entre l’écrit et l’oral. « L’enfant qui entend une phrase écrite sur l’ardoise peut faire la correspondance et ainsi donner du sens au texte écrit en l’entendant dans son casque ; ce sont les préliminaires de l’entrée dans la lecture, même en petite section », poursuit Valérie.

    On parlerait déjà d’apprentissage de la lecture en petite section ?

    Pour répondre à cette interrogation, Valérie a plusieurs cordes à son arc et notamment l’argument que ce travail de correspondance oral-écrit va enrichir le vocabulaire de l’enfant qui aura ensuite plus d’aisance à entrer dans la lecture.

    Pour Rebecca, la fonction « son » des ardoises BIC est un moyen de varier les supports, notamment lorsqu’elle propose à ses élèves des exercices de phonologie qui demandent beaucoup de répétitions.

    « En phonologie, c’est tout un travail d’entraînement à l’oreille donc si je propose toujours les mêmes supports, les enfants se lassent, surtout ceux qui sont tout de suite en réussite et qui peuvent vite décrocher ».

    Un autre apprentissage qui est mis en œuvre dès la petite section est la prise en main du crayon. Pour exemple, Valérie trouve que le stylet fourni avec l’ardoise BIC n’est pas un simple crayon qui sert à écrire sur une tablette numérique ; à lui seul, il peut être un outil au service de l’apprentissage.

    Le stylet BIC, un outil au service des apprentissages

    BIC_maternelles4Cet argument avait pesé dans la balance lors de la décision de l’IEN de circonscription dans son choix d’école pour la mise en place des ardoises BIC.

    Elle avait alors pris appui sur l’utilisation du TNI dans les classes de maternelle de Dompaire, qui se faisait déjà avec un outil « stylet ».

    « Nous avions déjà constaté que les petits étaient assez habiles avec ce stylet et nous avons pensé que cela pourrait tout aussi bien fonctionné sur l’ardoise BIC », explique t-elle.

    D’après les enseignantes, le stylet fourni avec l’ardoise leur permet de travailler sur la position et la tenue du crayon, comme en témoigne notamment Valérie : « le stylet est bien pensé de manière ergonomique à savoir que le petit ergo blanc qui se situe au–dessus de la pointe permet aux enfants de situer leur doigt sur l’objet et d’avoir une bonne prise du crayon » et elle ajoute que les bonnes habitudes se prennent dès la petite section alors que les mauvaises habitudes sont difficiles à perdre par la suite.

    Faire entrer le numérique dans l’école et « éduquer » au numérique, dès les petites classes

    La finalité des ardoises BIC en école maternelle n’est pas un objectif de résultats.

    « Comme n’importe quel autre support, l’objectif est que les élèves manipulent les outils numériques pour les maîtriser et même les dominer de sorte que plus grand, ils sauront l’utiliser dans leur vie professionnelle et seront prêts », explique Pascale Bolsius.

    En ce sens, l’inspectrice souhaite initier les élèves à évoluer autour et avec les objets du quotidien et ne pas laisser l’école « en dehors ».

    Elle prône une démarche d’éducation au numérique, pour préparer ces enfants, dès le plus jeune âge, aux bons usages, « tout en mettant ces technologies au service des apprentissages », ajoute t-elle.

    Elle mentionne également la problématique de la fracture numérique qui existe toujours dans ce type de communes rurales comme celle de Dompaire, à population très hétérogène ; fournir des ardoises numériques à l’école permet à certains de se familiariser avec le numérique, pour des enfants dont les familles n’en sont pas dotées à la maison.

    L’école numérique, c’est aussi l’école de l’égalité des chances.

    Un argument qui est également repris par les enseignantes que nous avons interrogées.

    Enseignants et élèves de maternelle ont adopté les ardoises numériques

    Bien qu’accoutumées aux pratiques numériques grâce au TNI, aux Netbooks ou autres technologies qui ont été installés par la commune pour favoriser les usages, les enseignantes des trois sections de maternelle ont découvert les ardoises BIC.

    Une fois passé le temps de la prise en main et de l’appropriation, ce nouvel outil est désormais entré dans leurs pratiques de classe et ne requiert pas plus de temps de préparation de cours, comme le souligne Valérie :

    « C’est un nouveau matériel pour moi donc il y a la phase d’appropriation mais c’est vrai qu’une fois que je saurai manipuler ce matériel, ce ne sera pas plus long de préparer un travail sur les ardoises qu’un livret papier par exemple, aussi très chronophage ».

    La mobilité du chariot sur roulettes est aussi mise en avant puisque les ardoises sont utilisées par les trois enseignantes de l’école maternelle et que le chariot doit donc circuler entre les classes : très peu de perte de temps en manipulation.

    « La seule contrainte, si je peux m’exprimer ainsi, est de ne pas oublier de recharger l’ordinateur enseignant qui va avec le chariot ; sinon, c’est très facile : les ardoises, une fois rangées, se rechargent toutes seules et sont prêtes à utilisation », souligne Rebecca.

    Enfin, le chariot de six ardoises correspond bien aux pratiques des trois enseignantes pour un fonctionnement en ateliers ; des groupes souvent constitués de six élèves car, comme le précise Rébecca, « beaucoup de jeux de manipulation que nous utilisons sont destinés pour six personnes ». Le chariot de six ardoises, peu encombrant et mobile semble donc répondre aussi aux habitudes de travail en maternelle.

    Dans cette école, la dynamique était déjà présente et les notions d’échange et de partage entre enseignants existaient. L’arrivée des ardoises numériques dans ce contexte vient renforcer cette dynamique et offrir de nouveaux sujets de conversation à l’équipe ! Un constat dont se réjouit l’inspectrice de circonscription :

    « nous sommes aujourd’hui à un stade où elles souhaiteraient encore plus de possibilités sur les ardoises ; elles sont très demandeuses », conclut-elle.

     

  • Easytis, partenaire des NetJournées et présent aux Rencontres de l’Orme, présentera la Num-Class !

    Easytis, partenaire des NetJournées et présent aux Rencontres de l’Orme, présentera la Num-Class !

    Easytis_netjOrme_200514Fini les classes mobiles immobiles, avec la Num-Class, vous disposez d’une complète autonomie et d’une mallette facile à transporter (moins de 9kg) pour travailler avec des tablettes en classe.

    Proposée à un tarif abordable « spécial Education« , cette solution « tout en un » concentre les technologies les plus récentes optimisées pour un usage simplifié en classe dans un environnement connecté.

    Elle est composée de 9 tablettes de marque française Android 7,85’’, garanties 2 ans, spécialement paramétrées pour un usage scolaire, avec des applications pré installées tel que Mythware. Ce logiciel permet de manière très simple la gestion des tablettes dans une classe. Mythware fonctionne sans serveur, avec ou sans connexion à internet.

    L’enseignant visualise instantanément les tablettes des élèves et peut interagir avec eux. Il permet aussi à distance l’installation d’applications et le paramétrage des tablettes.

    Les tablettes se chargent automatiquement via le hub USB intégré dans la Num-Class, qui fait à la fois la charge et la synchronisation. Grâce à son temporisateur, la recharge de la Num-Class est sécurisée et écologique, avec la possibilité de limiter le temps de charge à 30 minutes, 3h ou 6h.

    Le routeur wifi sur batterie présent dans la Num-Class autorise la connexion automatique des tablettes. Il se connectera à internet grâce à une clé 3G ou 4G ou se connectant directement au réseau de l’établissement à l’aide d’un câble ou du wifi. De plus, il servira de Cloud local grâce à sa fonction de partage de fichiers.

    L’enceinte Bluetooth sur batterie s’apparie aux tablettes offrant un son de qualité pour salle de classe. Ainsi la Num-Class offre une telle mobilité qu’elle peut parfaitement être utilisée en dehors de la classe.

    De plus, elle s’intègre parfaitement à des équipements déjà présents dans la classe (TBI, VPI…).

    La Num-Class est une solution évolutive, plusieurs mallettes peuvent se compléter.

    Retrouvez la Num-Class présentée lors des Net Journées, Forum national de l’Education Numérique à Enghien les Bains les 21, 22 et 23 mai prochains. Pour en savoir plus : http://www.netjournees.fr

    Ainsi qu’aux Rencontres de l’Orme à Marseille les 27 et 28 mai prochains autour du thème «  Ecole numérique, école augmentée ? ». Pour en savoir plus : http://www.orme-multimedia.org/r2014

    Plus d’infos :
    Easytis, distributeur spécialisé pour l’éducation, propose des solutions innovantes tout en un,  autour des tablettes en classe. Découvrez la gamme de produits NUMETIS sur http://easytis.com/fr/5_numetis. Les solutions NUMETIS sont disponibles chez Manutan Collectivités (ex CAMIF).
    Retrouvez les solutions connectées et mobiles sur le site d’EASYTIS : www.easytis.com et sur les réseaux sociaux ! (Facebook, Twitter, , Linkedin…)

  • Rendez-vous aux rencontres de l’Orme 2.14

    Rendez-vous aux rencontres de l’Orme 2.14

    Orme4_200514

    L’École numérique à l’honneur

    L’École numérique apporte-t-elle une réelle plus-value pédagogique ? Procure-t-elle aux élèves, dans le cadre scolaire et périscolaire, toutes les clés pour s’intégrer dans cette société fortement marquée par le numérique ? Comment l’École et ses différents partenaires peuvent-ils ensemble relever ce défi ? Ainsi, à l’heure de « l’entrée de l’école dans l’ère du numérique », une question essentielle se pose : « École numérique : une école augmentée ? ».

    Responsables d’éducation, professionnels de la formation, collectivités, chercheurs, enseignants, élèves et industriels échangeront pendant deux jours sur cette grande thématique, au cours d’un colloque dédié.

    À ne pas manquer 

    La table-ronde inaugurale, le mardi 27 mai de 11h15 à 12h45,
    autour du thème fort de la manifestation, « École numérique : une école augmentée ? »

    Sous la présidence de :
    Ali Saïb, Recteur de l’académie d’Aix-Marseille

    Et avec l’intervention de :
    Catherine Becchetti-Bizot, Directrice du projet « Stratégie numérique »
    au ministère de l’Éducation nationale
    Rémi Bachelet, Maître de conférences à l’École centrale de Lille,
    Sophie Pène, Professeur à l’Université Paris Descartes
    et chargée du groupe de travail « Éducation et numérique » au Conseil national du numérique,
    François Taddei, Directeur de recherche à l’Inserm.

    Zoom sur… quatre espaces dynamiques et novateurs

    1. L’École communicante®

    l’espace de démonstration des usages pédagogiques, rencontre chaque année un franc succès auprès des décideurs, des enseignants, des formateurs, mais aussi des élèves et des étudiants venus témoigner de leurs pratiques concrètes en classe.

    À ne pas manquer :

    « Quand les élèves développent une application pour tablettes et deviennent médiateurs culturels… Gréasque a bonne mine ! ». Classe de sixième. Collège Moustier à Gréasque (13). Le mardi 27 mai de 14h à 15h.

    Les élèves conçoivent un parcours interactif pour tablettes visant à valoriser le patrimoine minier. Ils décrivent, commentent, photographient les sites. Des textes littéraires, sons, chansons, sont enregistrés.
    À terme, l’objectif est de rendre accessible cette application au grand public, gratuitement.

    2. IntégraTice

    l’espace d’échanges et de démonstration des outils numériques dans le cadre de l’accompagnement des élèves à besoins spécifiques, fête sa 10e édition. Il mettra l’accent notamment sur l’apport des outils tactiles pour les élèves présentant des troubles spécifiques des apprentissages.

    À ne pas manquer : Nao, le robot humanoïde. Société ERM. Le mercredi 28 mai de 14h à 15h

    Présentation de Nao, le robot humanoïde, outil innovant pour accompagner les enfants atteints d’autisme. ASK Nao est un projet développé par la société française Aldebaran Robotics, en collaboration avec des thérapeutes. Il a pour but de proposer des applications qui permettent aux enfants autistes de stimuler leur apprentissage des relations sociales et d’améliorer leur niveau d’indépendance.

    3. Les acteurs culturels

    l’espace qui met en lumière l’offre éducative des structures culturelles et les productions des enseignants et des artistes. Rencontres entre créateurs et usagers pour renforcer les collaborations entre éducation, arts et culture ; échanges autour de produits et services éducatifs ; découverte de productions artistiques, diffusées sur différents supports… Autant d’occasions de comprendre en quoi le numérique est un vecteur de création artistique et d’accès à la culture !

    À ne pas manquer : Table-ronde « En quoi le numérique peut-il favoriser l’égalité d’accès aux arts et à la culture ? » Le mardi 27 mai de 14h30 à 16h

    L’éducation artistique et culturelle, vecteur de réussite et d’épanouissement, est une priorité réaffirmée par les ministères de l’Éducation nationale et de la Culture. Cette table-ronde interrogera la manière dont le numérique peut y contribuer, qu’il s’agisse de la formation des équipes, de l’accès aux ressources ou de la créativité des élèves. Sera présenté à cette occasion le nouveau portail Éduthèque.

    4. Le Bocal

    où s’organiseront des entretiens radiophoniques avec des acteurs du numérique présents à Orme 2.14, diffusés en streaming pendant les deux jours, en partenariat avec Radio Grenouille et la radio lycéenne Radio-Mix. Chercheurs, industriels, enseignants, artistes… le Bocal donne à la parole aux porteurs de projets numériques !

    Orme1_200514Gros plan sur le « college connecté »

    Le collège de la Belle-de-Mai à Marseille fait partie des vingt-trois « collèges connectés » sélectionnés par le ministère de l’Éducation nationale pour développer les usages pédagogiques du numérique. Il présentera sur son stand les différentes actions engagées au sein de l’établissement pour intégrer le numérique dans les pratiques des équipes éducatives et des élèves.

    Des formations et séminaires associés

    Cette année encore, les Rencontres de l’Orme accueillent différentes structures nationales et régionales qui ont souhaité inscrire leurs actions dans la dynamique marseillaise, avec des temps de travail en groupe fermé et des moments de réflexion ouverts à tous les publics intéressés.

    Parmi les événements au programme, le séminaire national sur l’Éducation aux médias et à l’information organisé par le ministère de l’Éducation nationale, séminaire auquel participeront 130 personnes.

    Deux manifestations sur une plate-forme commune

    Orme2_200514Grande nouveauté de cette édition 2014, les Rencontres de l’Orme se tiendront pour la première fois en parallèle du Salon des Éditeurs, le rendez-vous annuel des éditeurs scolaires et jeunesse. Produits pédagogiques, manuels scolaires, outils pour la classe… les professionnels  du secteur présenteront en avant-première toutes les nouveautés de la rentrée.

    À propos du CRDP de l’académie d’Aix-Marseille, organisateur de l’événement

    Le CRDP de l’académie d’Aix-Marseille (réseau Canopé) agit pour le développement des usages du numérique dans l’éducation. Dans le cadre de partenariats régionaux et nationaux, il conduit des observations d’usages auprès des enseignants ; développe des prestations d’expertise et de conseil auprès des collectivités territoriales ; fait connaître l’offre de produits et de services ; met en relation concepteurs, décideurs et usagers pour une meilleure adéquation entre les besoins et les offres.

    Suivez en live l’événement sur notre fil d’infos Twitter #orme2014

    Plus d’infos sur : www.orme-multimedia.org/r2014

    L’intégralité du programme à retrouver ici

    Retrouvez les rencontres de l’Orme sur LudoMag grâce à notre correspondante sur place, Marie-France Bodiguian, AmoTice

  • Transimooc : le premier MOOC créé par et pour les jeunes

    Transimooc : le premier MOOC créé par et pour les jeunes

    Transimooc_160514
    A partir du 19 mai, tous les collégiens de 3e en France vont pour la première fois pouvoir utiliser pour leurs révisions du brevet un outil inédit : TransiMOOC est un cours en ligne gratuit et ouvert à tous pour réviser l’histoire-géographie-éducation civique au brevet des collèges. Mais c’est aussi un projet novateur qui souhaite rendre les jeunes acteurs de leurs apprentissages.

    Transimooc : des jeunes lycéens créent un cours pour aider les collégiens à passer leur brevet

    Transimooc est le projet phare de Transapi en 2013-2014. Il s’agit du premier Mooc intégralement créé par des jeunes eux-mêmes, avec pour objectif de prévenir et lutter contre le décrochage scolaire en rendant les jeunes non seulement acteurs de leur propre apprentissage, mais aussi potentiellement de celui de plusieurs milliers de leur pairs.
    Ce Mooc vise à aider les collégiens à obtenir leur brevet en révisant le programme d’histoire, géographie et éducation civique. Il débutera le 19 mai, pour une durée de 6 semaines, sur Beebac, le réseau social dédié à l’éducation.

    Les jeunes créateurs du Mooc sont issus de différents établissements partenaires de Transapi (les lycées Martin Nadaud à Paris 20 et Clément Ader à Tournan en Brie en sont les principaux), et sont ainsi gestionnaires de projet, rédacteurs de script, réalisateurs de vidéo, concepteurs de quizz, monteurs de bande son, dessinateurs, animateurs de réseaux sociaux.

    L’apport original du projet TransiMOOC réside dans sa combinaison inédite de plusieurs éléments :
    ■    une pédagogie active : les jeunes sont producteurs de contenus et porteurs d’une utilité sociale pour les utilisateurs des contenus en question
    ■    l’utilisation de l’outil numérique : production de briques de MOOC (vidéo ou autres moyens impliquant le numérique)
    ■    une action de lutte contre le décrochage scolaire, en s’adressant à tous les jeunes et en créant de la mixité sociale.
    De plus, l’intervention des équipes TransiMOOC lors des productions de contenus des cours en ligne contribue à redonner du souffle aux équipes enseignantes des établissement visités. Les résultats produits par des élèves de classes réputées très difficiles permettent en outre de faire changer le regard sur ces élèves :

    “En voyant ce que les élèves ont été capables de donner, cela nous a donné envie de reprendre un ancien projet que nous avions abandonné, en le transformant un petit peu. Nous avons été surprises de constater que ça avait changé deschoses dans l’ambiance de la classe », témoignent des enseignantes du lycée Nadaud.

    Innovant et disruptif, Transimooc a déjà reçu le prix du MOOC le plus innovant décerné par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la recherche.

    Transapi : lutter contre le décrochage scolaire au travers de méthodes d’apprentissage innovantes.

    Transimooc est l’initiative phare de Transapi, un projet d’apprentissage innovant à destination des plus de 16 ans qui utilise les dernières recherches éducatives. Ce dispositif expérimental veut offrir aux jeunes adultes un lieu pour apprendre autrement et permet notamment de lutter contre le décrochage scolaire.

    L’objectif de Transapi est de proposer des bonnes pratiques de raccrochage scolaire. En éducation comme en santé, la prévention est la première clé : Transapi accueille les jeunes en cours de décrochage sans attendre qu’il ne soit trop tard.

    Transapi est un lieu d’apprentissage ouvert à tous, toute l’année, où l’on peut arriver en mars afin de ne pas passer 6 mois sans aucun contact avec l’apprentissage.
    !Il s’agit d’un espace de transition où l’on peut apprendre par des méthodes qui privilégient le travail en groupe, les ateliers, et l’association de disciplines classiques (maths, histoire) avec des disciplines qui ne leurs sont pas associées dans le système éducatif traditionnel (apprentissage des maths par la danse, ateliers cinéma par exemple).

    Combattre contre le fléau du décrochage scolaire

    ■    Environ 140 000 décrocheurs (jeunes de 16 à 25 ans sans diplômes) par an en France, un coût estimé à 30 milliards d’euros par cohorte d’après Agnès Audier.
    ■    Un coût social et humain très important : les jeunes qui ne vont plus en cours se vivent souvent comme des jeunes “sans avenir”, ils ont l’impression de gâcher leur vie.
    ■    Le temps moyen de décrochage scolaire est de 30 mois : entre le moment où un jeune commence à être absentéiste et le moment où il trouve un établissement, on compte, en moyenne, 30 mois.

    Les grandes dates de Transapi

    19 mai 2014 : Lancement de Transimooc, le premier Mooc créé par et pour des jeunes
    17 mars 2014 : Transapi fait partie des 15 projets finalistes de l’Échappée Volée, l’accélérateur de projet de la communauté TEDxParis
    11 janvier 2014 : Lors du Moocamp organisé par France Université Numérique, Transimooc se voit décerner par le jury le prix du Mooc le plus innovant
    Septembre 2013 : Transapi essaime à Toulouse, sous la responsabilité de Damien Jayat
    12 juin 2013 : Transapi organise deux séances de révision Transapi BAC. Tous les élèves obtiendront leur baccalauréat à l’oral
    24 Mars 2013 : Création de Transapi

  • Manutan Collectivités :  apporter une vision d’expert en numérique, adaptée à vos besoins

    Manutan Collectivités : apporter une vision d’expert en numérique, adaptée à vos besoins

    Pour reprendre brièvement l’historique de Camif Collectivités, il faut savoir qu’en 2009, Camif Collectivités a fait l’objet d’un rachat à la disparition du groupe CAMIF ; Manutan, une entreprise familiale, leader sur son marché en matériels industriels, a racheté l’entreprise à ce moment-là dans l’idée d’amorcer un développement dans le secteur des collectivités publiques. L’usage de la marque CAMIF étant limité à cinq années, le changement de nom s’est imposé.

    C’est ainsi que Camif Collectivités est devenu Manutan Collectivités.

    Néanmoins, « cela ne change ni les équipes, ni la stratégie, ni la volonté de Manutan de développer son savoir-faire auprès des collectivités », précise Frédéric Verrier, Directeur de la Business Unit Audiovisuel & Solutions Numériques.

    « Aujourd’hui, la force de Manutan Collectivités est d’avoir une vision globale des besoins des structures de type éducatives tant sur le plan audiovisuel que sur les solutions numériques et informatiques », souligne t-il.

    Une vision complète du marché et une technicité reconnue

    La force sur le terrain, ce sont aussi des commerciaux qui vont à la rencontre des collectivités pour détecter leurs besoins et des chefs de produit qui ont une connaissance très approfondie de chacun des domaines, que ce soit pour répondre aux besoins dans la classe, dans les centres de ressources, dans la communication à l’intérieur de l’établissement, comme l’affichage dynamique par exemple.

    Il est vrai qu’aujourd’hui, le facteur « prix » joue un rôle prépondérant dans les décisions des collectivités ; mais le facteur « temps » est aussi à prendre en compte : avec un seul interlocuteur qui gère plusieurs sujets, le technicien en charge des investissements dans les établissements, choisira volontiers la simplicité de dialogue et d’échanges, qui va lui faire gagner du temps.

    Penser les équipements de manière personnalisée et adaptée à l’établissement

    « Avant de proposer des solutions d’équipement, nous identifions, dans chaque coin de l’établissement, quelle peut être l’implication des solutions numériques », explique Frédéric Verrier.

    Le Directeur de l’unité Solutions Numériques tient à mettre l’accent sur les habitudes de travail de ses équipes ; Manutan Collectivités n’est pas seulement un fournisseur d’équipement mais joue bien un rôle de conseil en la matière.

    « Il est important de raisonner globalement dans un établissement pour entrer ensuite pôle par pôle puis dans le détail des applications qui vont être choisies », ajoute t-il.

    « Il faut bien réaliser qu’aujourd’hui, le produit pédagogique n’est pas uniquement fondé sur l’achat de matériels « secs », c’est véritablement la conception d’un ensemble global qui est au cœur de nos préoccupations ; c’est dans ce domaine que nous intervenons avec le management et la logistique que nous portons avec nos partenaires constructeurs, services et toute la partie ressources », ajoute Bertrand Chavanel, chef de produits micro-informatique.

    Une offre de produits numériques pour la classe toujours novateurs

    Permettre aux enseignants d’enrichir leurs cours en proposant des outils numériques, mais en gardant « les pieds sur terre ».

    Manutan Collectivités a pour ambition de proposer des matériels qui puissent être utilisées par les enseignants et qui leur facilitent le quotidien par une prise en main simple et aisée.

    Aujourd’hui, c’est une large gamme de produits qui s’offrent à eux dont parmi les nouveautés Manutan Collectivités : un matériel pour créer des vidéos élèves et enseignants et appliquer le principe de classe inversée, avec le logiciel Moviestorm qui permet de produire un contenu complètement interactif, de créer son avatar, d’aménager son intérieur avec un mobilier choisi etc.

    Des grands écrans de télévision tactiles, idéals pour un centre de documentation par exemple ; ou encore des tablettes tactiles très ergonomiques, résistantes aux chocs et disposant de toute la connectique nécessaire, à des tarifs très compétitifs.

    A l’heure où il est demandé aux enseignants d’être de plus en plus performants, Bertrand Chavanel constate qu’il n’est pas évident pour les enseignants de « transposer une démarche classique avec des outils classiques à une démarche utilisant les outils de demain ». C’est aussi pour cela que les équipements qu’ils introduisent dans les classes doivent prendre en compte cette considération.

    Manutan2_130514Pour exemple, avec l’outil de création vidéo Moviestorm ils répondent, d’après lui à cette problématique,  « puisque le film créé est très moderne par son côté virtuel en 3D et jeu de synthèse tout en apportant aussi le confort de l’habitude par l’utilisation d’un support vidéo ».

    La vocation de Manutan Collectivités est aussi de « dénicher » les bonnes techno partout dans le monde, pour pouvoir les proposer à ses clients. Et comme cela a été évoqué en début d’article, le but à termes est bien de fournir une solution globale et ne pas se limiter au stade des matériels.

    « Nous menons toujours une recherche en matériels associés à du service et aujourd’hui, nous tentons d’y associer les ressources », conclut Bertrand Chavanel.

    Plus d’infos : www.manutan-collectivites.fr

     

     

     

     

  • Enseignants et élèves : des consommateurs de technologies pour créer de la pédagogie ?

    Enseignants et élèves : des consommateurs de technologies pour créer de la pédagogie ?

    Jean-François travaille depuis une trentaine d’années sur les questions relatives aux usages des technologies numériques dans le champ de l’éducation. Il s’intéresse plus spécifiquement aux processus d’appropriation des technologies par les institutions et par leurs acteurs et usagers ; ses recherches étant réalisées dans le cadre du laboratoire TECHNE qu’il dirige depuis 2012 ( voir son profil ici).

    Dans ce deuxième épisode, Jean-François Cerisier reprend quelques grandes étapes historiques de l’arrivée de l’informatique puis du numérique dans les classes. D’après lui, certainement contraints par des logiques de marché, nous assistons à une logique qui veut que « nous utilisons la technique pour construire de la pédagogie ».

    Il conseillerait de réfléchir à l’inverse et de penser pédagogie avant de choisir quelles technologies pourraient correspondre.

    Nous vous laissons découvrir en images son argumentaire.

    Rappel : vous pourrez assister à la conférence débat sur le thème de l’année de Ludovia le 25 août prochain avec Jean-François Cerisier, Jean-Marc Merriaux, Dominique Cardon et Jérémy Lachal en en direct sous la forme d’une Webconférence sur www.ludovia.org/2014, animée par Bruno Devauchelle.

  • ITOP éducation et eduPad s’associent à l’occasion des NetJournées d’Enghien les Bains

    ITOP éducation et eduPad s’associent à l’occasion des NetJournées d’Enghien les Bains

    Netjournees_edupad_120514A l’occasion de cette manifestation, ITOP éducation, leader des Espaces Numériques de Travail (ENT) s’associe à eduPad, champion des applications éducatives mobiles primaire et collège, autour d’un partenariat permettant d’associer ENT et ressources numériques.

    Ce partenariat est une innovation majeure dans le paysage de l’éducation numérique français.

    Depuis quelques années, l’ENT s’est affirmé comme un élément pivot et incontournable dans la gestion de la vie scolaire. Grâce à son savoir-faire, ITOP éducation a su s’imposer comme numéro 1 du secteur en proposant des outils simples et adaptés aux besoins des établissements, des enseignants, des élèves et des parents.

    L’initiative portée par eduPad et ITOP éducation permet pour la première fois aux élèves de prolonger l’usage de l’ENT pour accéder à des contenus éducatifs mobiles fournis par eduPad.

    Le défi de ce partenariat réside dans la fluidité complète de l’expérience pour les élèves, qui accèdent aux ressources pédagogiques sur leur terminal mobile (tablette ou Smartphone) en s’identifiant en toute sécurité dans l’application avec leur mot de passe ENT.

    Ce résultat est obtenu grâce à une intégration en mode SSO (« Single Sign On », ou identification unique) entre eduPad et ITOP éducation.

    Grâce à ce partenariat avec eduPad, ITOP éducation devient le premier fournisseur d’ENT à proposer une expérience 100% multi-canal, intégrant la mobilité avec des ressources pédagogiques. Cette innovation ouvre le champ des possibles pour expérimenter de nouveaux usages pédagogiques du numérique.

    ITOP éducation a choisi de s’associer à eduPad pour proposer cette nouvelle expérience pédagogique pour 3 raisons principales : la qualité et l’exhaustivité des ressources conformes aux programmes scolaires officiels, l’efficacité et la rapidité des scénarios proposés, et enfin la couverture des principales plateformes du marché (iOS, Android, Windows 8 et Amazon), permettant un accès aux contenus quelle que soit la marque du Smarpthone ou de la tablette de l’élève.

    eduPad possède un savoir-faire industriel unique en matière d’intégration sécurisée d’applications éducatives mobiles avec des systèmes d’information tiers, puisqu’il est le partenaire à l’origine des applications mobiles du programme national de soutien scolaire D’COL porté par le CNED.

    L’union de l’excellence opérationnelle de ces deux sociétés va permettre de lancer pour la rentrée 2014 les premiers déploiements avec les collectivités et établissements souhaitant rendre accessible via leur ENT des ressources éducatives numériques mobiles.

    A propos d’ITOP éducation :
    ITOP éducation occupe une position clé dans le panorama de l’éducation. Présente depuis plus de dix ans sur ce secteur, elle produit une offre complète de logiciels innovants qui couvre tous les besoins des établissements scolaires, de la maternelle au lycée. Plus de quatre millions d’utilisateurs échangent au travers des Environnements Numériques de Travail ou accèdent aux ressources pédagogiques multidisciplinaires ITOP éducation et gèrent notes et absences grâce au module de vie scolaire Educ-Horus.

    Sur plus de quinze projets ENT en généralisation, ITOP éducation offre également ses services d’accompagnement, formation, hébergement et support. Pour développer les nouveaux usages et conduire une stratégie d’innovation volontariste, plus de 20% du chiffre d’affaires sont consacrés chaque année à la recherche et au développement. Depuis 2012, Hervé Borredon, PDG d’ITOP est élu président de l’Afinef, Association Française des Industriels du Numérique pour l’Education et la Formation.
    Cette nouvelle entité fédère et structure l’ensemble de la filière numérique éducative et assure l’interface entre industriels et institutionnels.

    www.itop.fr et www.afinef.net

  • Le numérique à l’école : on fait quoi, maintenant ?

    Le numérique à l’école : on fait quoi, maintenant ?

    Par Jacques Cool
    Image : Pixar Films

    Ces poissons d’aquarium qui rêvent de vivre librement dans l’océan, qui font tout pour y arriver. Et là, on les voit, chacun dans son sac transparent, quittant le bureau, traversant la rue pleine de voitures, sautant dans l’eau du port de Sydney et célébrant leur réussite alors qu’ils flottent allègrement à la surface de l’eau, dans leur sac.

    Et puis cette réplique savoureuse : « Bon, on fait quoi maintenant ? » 🙂

    J’aime cette scène car elle nous rappelle des situations de vie personnelle et professionnelle; nous travaillons forts pour mettre en place une initiative, convaincre des gens, dégager des ressources, planifier les actions, surmonter les défis, les oppositions et l’indifférence de ceux qui ne prennent pas trop la peine de comprendre de quoi il s’agit, faire rayonner des réalisations, etc.

    Et pourtant, ce sentiment bizarre que la montagne franchie ne fait que rendre visible de nouveaux sommets plus loin. Quelques exemples comme ça, particulièrement pour le domaine des technologies à l’école :

    –          de nouveaux appareils numériques dans une école,
    –          l’accès à des applications de qualité,
    –          une connectivité plus performante,
    –          une participation à une conférence majeure,
    –          un plan de perfectionnement pédagogique axé sur les TIC qui reçoit un go!,
    –          un accès à une plateforme afin de se lancer dans une expérience d’apprentissage hybride,
    –          la création d’un blogue de classe ouvert et accessible,
    –          une initiative AVAN (BYOD) qui est acceptée,
    –          un réseau plus ouvert pour les professionnels de l’éducation,
    –          …

    Au fond ces cibles, il faut les voir comme des phares de mer (un de mes symboles préférés) vers lesquels on se dirige et qui nous guident. Mais ces phares se déplaceront toujours plus loin (the moving beacon) et nous incitent à poursuivre, à recommencer, à se revitaliser. J’imagine que les poissons d’aquarium sont en voie de rejoindre Nemo et son père sur le corail du Pacifique. J’imagine aussi leurs efforts renouvelés pour y arriver.

    C’est la même chose en éducation. Cette école, vibrante, ouverte, connectée sur le monde, où le jeune est l’acteur principal, on commence à la voir ici et là.

    Mais il reste beaucoup à faire. Pour nous guider, je retiens cet extrait fort éloquent du Equinox Blueprint: Learning 2030, qui nous rappelle :

    Imagine if we could gaze into the future and see the implications of our present-day approaches to important challenges. What would we do differently now to help build a better world for the next generation?

    Equinox Blueprint Learning 2030

    (Equinox Blueprint: Learning 2030, page 5.)

    Car le vrai défi, pour savoir « c’est quoi qu’on fait maintenant ? » réside grandement dans notre capacité de pouvoir se transposer dans un autre modus vivendi ou modus operandi, plus en synchro avec les réalités du monde aujourd’hui (et celui que l’on peut anticiper, autant que possible), ainsi que de savoir mettre de côté nos représentations souvent axées sur un modèle, voire un monde, qui n’est plus celui dans lequel vivent nos jeunes, qu’on le veuille ou non. C’est alors qu’on s’y lance avec plus de confiance, plus éclairés.

    « Le problème avec l’école, c’est qu’on y est tous allé. » dit Ron Canuel.

    Mais, des boules de crystal, ça n’existe pas, impossible de prédire l’avenir…

    Vrai. Toutefois, il y a des développements, des usages et des indications qui peuvent guider notre vision et nos actions. Des énoncés, certaines plus audacieuses que d’autres, qui risquent de rendre obsolètes ceux qu’on énonçait il y a à peine 10 ou 15 ans (le monde a bien changé…) et qui ont le vilain défaut de perdurer dans l’esprit de nombre d’intervenants. En voici quelques-unes, compilées par des éducateurs britanniques :

    – La prochaine génération d’enseignants, plus techno, plus branchée. Le nombre d’enseignants qui « ne font pas de techno » qui diminuera.

    Soit, ils seront en classe, avec leur appareil mobile/tablette et comptes Twitter ou Facebook ou autre réseau social qui prédominera, mais je me permets ce petit bémol : attention à cette généralisation, tout comme celle des « natifs numériques » (et c’est un gars de 55 ans qui vous écrit ceci 🙂 ).

    Le vrai défi est/sera celui des facultés de l’éducation qui formeront cette génération d’enseignants et qui n’auront plus le choix que de s’actualiser à la lumière des changements en profondeur sur nos finalités, la pédagogie, le numérique, nos rapports au savoir.

    – Portabilité 

    fini les labos d’ordinateurs bien ancrés au sol. Place aux tablettes, aux mobiles, au BYOD et même le BYON (bring your own network). Les sorties en milieu naturel, aux musées, les projets partout dans l’école et dans la communauté ne s’en porteront que mieux, à mon avis (lire : apprentissages des jeunes).

    – La vitesse de l’innovation

    Un grand défi pour tous les enseignants, celui de rester à l’affût des avancées et des nouvelles possibilités sans ressentir la noyade technologique; du moins, être au courant et accepter de se placer dans un mode « bêta perpétuel ». L’enseignant est apprenant et n’apprend plus seul. Marc Prensky a déjà dit : « You don’t need to know ALL the technology but you should know ABOUT the technology. »

    – La pertinence pédagogique

    Fini les bidules ou les apps qui prétendent être LA révolution en éducation. L’enseignant saura discerner la valeur pédagogique des outils car son référentiel pédagogique aura évolué et le point d’entrée sera invariablement celui de la pédagogie. Cette force sera de plus en plus prisée et prise en considération par les concepteurs de nouveaux produits/services numériques. Du moins, on le souhaite vivement.

    – La créativité 

    Ahh, je ne peux m’empêcher que de reproduire ici cette belle phrase de Katrina Schwartz dans Mindshift et qui résume bien l’apport de la créativité à l’école transformée :

    « If it’s true, in Sir Ken Robinson’s words, that “Creativity is not an option, it’s an absolute necessity,” then it’s that much more imperative to find ways to bring creativity to learning. »

    – La fiabilité 

    Ces ordis qui prennent 12 minutes à démarrer, des piles à faible rendement, un réseau peu fiable, des filtres internet frustrants, des mises à jour qui n’en finissent plus. Les outils, la vitesse et l’infrastructure de réseau seront de plus en plus performants et fiables. Plus de temps « hands on, minds on » alors.

    – La connectivité

    pas celle des réseaux (voir le point précédent) mais bien celle des gens, des professionnels, de la communauté et des jeunes. Le partage d’idées, de créations, de débats ne se limitent plus à la classe ou au « public de 1 ». On partage, on apprend ensemble. Avec des gens d’à-côté ou de l’autre bout du monde. Le face-à-face et le virtuel se complémentent et permettent des connexions plus fortes, plus vraies, plus stimulantes. L’isolement professionnel sera un choix de l’enseignant.

    – Les coûts

    On a vu depuis 15 ans environ des coûts et des achats à grande échelle qui ont eu l’effet pervers de limiter toute nouvelle tentative de renouvellement ou de déploiement à plus grande échelle, surtout avec un contexte économique mondial et local difficile.

    Leaders, teachers and students are now seeing through this, demanding costs come down to a more reasonable level and not being hood-winked into thinking they need technology because the marketers tell them. The shift of balance will once again fall onto the schools, which will drive down costs by shopping around more sensibly. Schools will reduce their costs by encouraging pupils to bring in their own devices into lessons, with less emphasis on the school providing tech. Leaders who ‘get tech’ will be at the forefront of innovation, with many who don’t expected to leave the profession within the next ten years.”

    – La simplicité

    Ou plutôt la convivialité d’usage des outils performants. Cela contribue grandement à ce sentiment de « pouvoir d’agir », ce qui sera bénéfique pour tous les usagers, experts ou profanes. Une meilleure courbe d’adoption est à anticiper alors.

    Et plus concrètement, on parle de quoi quand il s’agit de l’école « de demain » ? (*Ouf, je n’aime pas ce terme car il sous-entend qu’on peut la remettre à plus tard…)

    En 2009, Shelly Blake-Plock identifiait 21 choses qui seront obsolètes en 2020. Nous sommes à mi-chemin entre ce billet de Blake-Plock et cette année-phare que semble devenir l’an 2020.
    –          Pupitres d’élèves
    –          Laboratoire de langue
    –          Salle d’ordinateurs
    –          Les devoirs à la maison
    –          Les résultats aux examens externes comme critères d’entrée au post-secondaire
    –          L’enseignement à « la tranche du milieu »
    –          La crainte de Wikipedia
    –          Les livres en format papier seulement
    –          Le bureau des assiduités
    –          Les casiers
    –          Les Services informatiques
    –          Les institutions centralisées
    –          L’organisation par niveaux/grades scolaires
    –          Les classes sans technologie
    –          Le développement professionnel fourni par des agences externes
    –          Le curriculum bien ancré dans le roc
    –          La soirée parents-maître
    –          La  bouffe à la caféteria/cantine
    –          Les sites web montés par services externes spécialisés
    –          L’algèbre 1 pas avant le niveau secondaire
    –          Le papier, toujours le papier

    Où en sommes-nous, réellement ? La discussion est ouverte… Mais parions que plusieurs éléments de cette liste seront toujours là en 2020…

    Et référentiel technopédagogique dans tout ceci ? Il y a des pistes, de bonnes. Notamment, l’initiative de perfectionnement pédagogique iClasse, les normes ISTE-NETS, traduites par Marc-André Girard, et le référentiel Destination Réussite, volet II, qui nous offre notamment cette vidéo :

    Et l’organisation de l’école, dans un tel paradigme ? Les exemples sont de plus en plus nombreux, heureusement…

    logos écoles

    Celui que je retiens ces temps-ci est le cas de la Science Leadership Academy de Philadelphie, une école publique dans un quartier avec défis socio-économiques.

    Son directeur, le fantastique Chris Lehmann et son équipe ont pris le soin de décrire comment TOUTES les composantes pédagogiques et fonctionnelles dans leur école (l’organisation du temps, les espaces d’apprentissage, les rubriques d’évaluation, les activités d’apprentissage par projets signifiants et engageants, le curriculum, voire même le processus d’embauche des enseignants, etc.) sont calquées, façonnées, inspirées par, reliées à, conçues en fonction du profil de l’élève-apprenant qui y vit. Inspirant. Leur conférence est un must.

    Et puis, en parlant de conférences à caractère technopédagogique, je me permets un constat encourageant : le propos de fond, et en large, est surtout d’ordre pédagogique, les outils viennent après qu’on s’installe dans un référentiel où l’apprentissage est au coeur des interventions. Clair 2014, Sommet iPad 2014, Awakening possibilities, et j’en passe… On discute, on réseaute, on apprend.

    Des outils qui permettront à nous, ces poissons d’aquarium qui visent ou qui avons atteint la mer, d’aller au large et de se rapprocher un peu plus de cette école qu’on imagine, qu’on désire pour chaque enfant.

    Avant 2030, peut-être ?

    Retrouvez Jacques Cool sur son blog : http://zecool.com