De nombreux sujets ont été abordés, de la répartition des financements et des réponses industrielles aux besoins des établissements et des collectivités, à la nécessité d’une réflexion partagée sur la formation des enseignants et des agents des collectivités à l’utilisation des outils mis à leur disposition.
Le nouveau service public du numérique éducatif, créé par la loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’Ecole, ouvre l’opportunité d’initier une nouvelle démarche de gouvernance, concertée, entre tous les niveaux de pouvoir public, permettant d’associer pleinement les collectivités territoriales, en dehors de la pédagogie, aux décisions de l’Etat en matière de développement du numérique à l’école.
Le ministère de l’Education nationale a ainsi présenté la politique numérique du ministère – notamment la création en son sein de la Direction du numérique pour l’éducation positionnée de manière transversale à l’instar de l’organisation adoptée par certaines collectivités pour le numérique éducatif –, pendant que l’Inspection Générale des Finances exposait les conclusions du rapport des Inspections générales de l’Education nationale, de l’Inspection générale des finances et du CGEIET sur la filière industrielle du numérique éducatif.
Quant aux collectivités territoriales, leur implication a été démontrée au travers de projets significatifs comme la mutualisation des services d’e-éducation grâce à l’action conjointe au sein de Somme-Numérique du Conseil Général et d’Amiens Métropole, le THD dans toutes les écoles de la communauté de communes Maremne dans les Landes, le territoire numérique pour les lycées du Nord-Pas-de-Calais ou l’équipement progressif de toutes les écoles comme à Lyon ou à Meudon.
Lors d’une table ronde rassemblant les représentants des associations d’élus et de la Caisse des Dépôts, avec la rectrice de Lyon, Madame Françoise Moulin Civil, et conclue par Mme Fleur Pellerin, ministre déléguée à l’innovation et au numérique, il a été convenu de poursuivre ce travail de concertation en vue de définir les conditions de création d’une gouvernance du service public du numérique éducatif respectueuse des compétences de chacun (plateforme numérique de bonnes pratiques ou charte).