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  • Edutainment : École parallèle ? Thème du campus e-éducation Poitiers 2017

    Edutainment : École parallèle ? Thème du campus e-éducation Poitiers 2017

    Le Campus e-éducation C2E 2017, anciennement Campus européen d’été, avait choisi comme thème pour sa 19ème édition, Edutainment : École parallèle ? Jean-François Cerisier, directeur du Laboratoire Techné de l’Université de Poitiers et organisateur de la manifestation, nous explique le choix de la thématique.

    Le thème, composé de Edutainement et de École parallèle a été choisi relativement facilement. D’une part, le territoire a obtenu il y a environ un an, le label French Tech Edutainment, d’où la tendance naturelle à aller vers ce terme pour composer la thématique 2017.
    Devant une majorité de réticences devant le mot « Edutainment« , le comité de programmation n’ a pas reculé et Jean-François Cerisier en explique les raisons dans la vidéo ci-contre.

    Cependant, il ne faut pas limiter le terme « divertissement » au jeu, tient à rappeler Jean-François Cerisier. Peut-on apprendre en se divertissant ? serait une re-formulation correcte d’une partie du thème.

    « Quel rôle les technologies numériques peuvent-elles jouer dans des activités éducatives et divertissantes » ?

    École parallèle ? Cela fait référence à des travaux scientifiques qui se sont développés dans les années 60 ; la question qui se posait était : « quel est le rôle de la télévision dans l’éducation et les apprentissages« .

    Une association d’idées assez complexe au demeurant mais que Ludomag vous propose de retrouver dans l’intégralité du propos de Jean-François Cerisier dans la vidéo ci-contre.

  • Un serious game en vidéo. Pourquoi?

    Un serious game en vidéo. Pourquoi?

    François Calvez, directeur du pôle pédagogique & digital au CNAM Pays de la Loire, est venu présenter Secret CAM, un serious game en vidéo pour former les entreprises à la RSE ; il a présenté ce produit dans le cadre du thème Edutainment, Ecole parallèle ? au C2E 2017 à Poitiers.

    « Quand nous avons monté le premier de la série en 2010, nous avons décidé de le faire en vidéo avec des comédiens professionnels car l’objectif pédagogique nous semblait beaucoup plus en phase avec ce médium« , explique François Calvez.

    « Ce que nous recherchons dans Secret CAM, c’est l’expérience de jeu où il va y avoir une confrontation entre les chaînes de pensée du joueur et les chaînes de pensée qui sont convoquées par les personnages du jeu« .

  • Minecraft à l’université : pour quels usages ?

    Minecraft à l’université : pour quels usages ?

    François Lecellier, maitre de conférences, enseigne à l’IUT de l’université de Poitiers au département génie électrique et informatique industrielle. Nous l’avons interviewé sur le Campus e-éducation, C2E 2017, pour l’interroger sur ses pratiques d’utilisation de Minecraft avec ses étudiants.

    « J’utilise Minecraft pour initier les étudiants à la conduite de projet« , explique t-il.

    Il explique qu’un outil de gestion projet classique va leur permettre de gérer un projet technique ; avec Minecraft, ils vont réaliser le projet !

    Retrouvez les détails du contexte de détournement d’utilisation de Minecraft dans la vidéo ci-contre.

    Source image : pixabay.com

  • Edutainment : École parrallèle ? Décryptage avec Daniel Peraya

    Edutainment : École parrallèle ? Décryptage avec Daniel Peraya

    Daniel Peraya, docteur en communication, a été choisi par le Campus e-éducation, C2E 2017, pour décrypter le thème en conférence d’ouverture. Edutainment : École parallèle ?

    « J’ai trouvé la question intéressante car poser cette question du rapport entre École parallèle et Edutainment, c’est faire un lien historique entre 40 années« , explique t-il en introduction de l’interview ci-contre.

    Il rappelle les questions qui se sont posées à l’époque où la télévision est arrivée…

    Il compare les média d’hier et d’aujourd’hui…

    Retrouvez l’intégralité du propos de Daniel Peraya dans la vidéo ci-contre.

  • Grand Poitiers : une communauté urbaine investie dans le numérique et l’innovation

    Grand Poitiers : une communauté urbaine investie dans le numérique et l’innovation

    La communauté urbaine du Grand Poitiers est un partenaire privilégié du Campus e-éducation, C2E, organisé par l’Université de Poitiers et le Laboratoire Techné.

    Mustapha El Belgsir, vice-président de la communauté urbaine en charge de l’enseignement supérieur de la recherche et de l’innovation, était présent sur ces journées. Il rappelle, dans la vidéo ci-contre, combien ces sujets, qui font partie des compétences de la communauté urbaine, sont importants pour les 27 000 étudiants présents parmi les 150 000 habitants du Grand Poitiers.

     

  • Lancement de l’accélérateur éphémère EdTech au C2E Poitiers

    Lancement de l’accélérateur éphémère EdTech au C2E Poitiers

    Lancement de l’accélérateur éphémère EdTech lors du C2E Poitiers, Campus e-éducation, le jeudi 05 octobre.

    A voir aussi : Le Label FrenchTech, 1 an après…

  • Le collège Olympe de Gouges d’Ingwiller dans le Bas-Rhin joue la carte du BYOD

    Le collège Olympe de Gouges d’Ingwiller dans le Bas-Rhin joue la carte du BYOD

    Le plan numérique du Président de la République François Hollande, lancé en 2015, s’est déployé en plusieurs phases avec pour objectif le développement des usages du numérique au collège. Lors de l’appel à projet 2016, avec le soutien du CD 67, le rectorat a choisi de présenter le collège d’Ingwiller dans le cadre d’une expérimentation « BYOD » (Bring Your Own Device). Ce projet, inédit sur le territoire national, a été retenu par le MENESR et intégré au plan numérique.

    « L’objectif de l’expérimentation au collège Olympe de Gouges est de développer les pédagogies par le numérique et avec le numérique, c’est à dire des pédagogies qui sont actives », souligne Mme la rectrice de l’académie de Strasbourg, Sophie Béjean.

    Le BYOD comme outil quotidien à l’enseignement

    Les enseignants du collège trouvent tout bénéfice à fonctionner avec le BYOD. Pour Bénédicte Pugin, enseignante en mathématiques, qui n’utilise plus les manuels papier, elle demande aux élèves de se connecter via l’ENT aux manuels en ligne, avec leur propre appareil ou avec une tablette dont l’établissement est doté en nombre limité.

    Le BYOD est un choix au collège Olympe de Gouges et ce choix a été fait en accord avec le conseil départemental du Bas-Rhin.

    Optimiser l’argent public

    « J’avais vu, dans d’autres départements, l’achat de tablettes et j’avais un retour mitigé », explique Frédéric Bierry, Président du conseil départemental du Bas-Rhin.

    Il explique notamment, parmi les retours qu’il a eus, que certains parents expliquaient que leurs enfants étaient déjà équipés ; parfois même, les familles revendaient le matériel que la collectivité avait fourni !

    « Je me suis dit : comment optimiser l’utilisation de l’argent public ? Partons déjà de la réalité des familles ».

    Les tablettes viennent donc comme un complément au matériel propre de l’enfant. C’est aussi ce qu’explique Elisabeth Gérard, enseignante en sciences physiques qui se partage, avec sa collègue de SVT, 10 tablettes, pour pallier aux problèmes tels que une application qui ne fonctionne pas sur un matériel élève, un élève qui n’a pas de Smartphone, un Smartphone qui n’a plus de batterie etc.

    « En général, 10 tablettes pour une classe, ça suffit et on arrive à travailler avec tous les élèves ».

    Pourquoi le collège Olympe de Gouges ?

    Le collège Olympe de Gouges n’a pas été tiré au sort. « On part aussi d’une vraie volonté des enseignants et du chef d’établissement, de “mouiller la chemise“ sur ces questions-là », rappelle Philippe Meyer, vice-président du conseil départemental du Bas-Rhin.

    Pour Anne Keller, principal du collège Olympe de Gouges, le BYOD permet de laisser la liberté aux enseignants d’être créatifs, imaginatifs ; même si elle a conscience qu’elle prend des risques, « mais je pense que c’est pour la bonne cause », souligne t-elle.

    Marc Neiss, Délégué Académique au Numérique dans l’académie de Strasbourg, explique que la dynamique qui est lancée à Olympe de Gouges, préfigure les usages de demain.

    « C’est une dynamique d’équipe qui est mise en place et c’est ce que nous recherchons »

    « On a aussi la volonté de démontrer par les usages du terrain que si, pédagogiquement, le BYOD pouvait apporter une plus-value aux équipes enseignantes et aux élèves, il y a des raisons pour que le législateur s’en empare ».

    Rendez-vous dans quelques mois pour voir si le pari est gagné… En attendant, il sera difficile de modifier des pratiques déjà bien ancrées à Olympe de Gouges si l’on en juge le propos de Bénédicte Pugin :

    « Question : pourquoi le BYOD ? Aujourd’hui, la question que je me pose, en fait, c’est comment faire sans le BYOD ».

  • Les chercheurs apportent leur expertise aux 36 collèges pilotes « La main à la pâte »

    Les chercheurs apportent leur expertise aux 36 collèges pilotes « La main à la pâte »

    S’inspirant des principes expérimentés depuis plusieurs années à l’école et au collège, la Fondation La main à la pâte et les Maisons pour la science ont lancé, au cours de l’année scolaire précédente, avec le soutien de la Fondation Bettencourt-Schueller et de la Fondation Schlumberger pour l’Education et la Recherche le réseau des collèges pilotes La main à la pâte.

    Ce réseau d’établissements innovants vise à favoriser au sein des classes, une pratique des sciences et de la technologie attrayante, créative, contemporaine et formatrice, en s’appuyant sur des relations privilégiées avec des chercheurs, des ingénieurs , des techniciens.
    Les établissements pilotes sont situés pour moitié d’entre eux en zone d’éducation Prioritaire ou en zone rurale.

    Ils sont considérés comme des prototypes où l’expérimentation pédagogique se nourrit des apports du monde scientifique et technique, dans l’esprit de la réforme du collège engagée en 2016.

    Les collèges pilotes dans l’académie de Bordeaux  

    Dans l’académie de Bordeaux ce sont deux collèges qui ont été volontaires pour rejoindre ce réseau.

    Le collège Auguste Blanqui se situe dans le quartier de Bacalan au nord de Bordeaux, quartier qui relève de l’éducation prioritaire. Depuis la rentrée scolaire 2013, le collège propose l’EIST (Enseignement Intégré des Sciences et de la Technologie) aux élèves de 6èmes et aux 6èmes et 5èmes depuis 2015.
    Des actions ponctuelles autour des sciences sont mises en place avec les écoles du réseau et un temps de valorisation des projets scientifiques a lieu chaque année au mois de juin : « la semaine de la science » permettant d’accueillir les élèves de CM2 du réseau et de travailler autour d’ateliers expérimentaux, les collégiens jouant le rôle de tuteur auprès des écoliers.
    Quatre professeurs de sciences sont impliqués dans le projet : 2 professeurs de physique-chimie, un professeur de SVT et un professeur de technologie.

    Le collège Pierre de Castelnau de Geaune est quant à lui situé dans les Landes au sud de Mont-de-Marsan, dans le Pays Adour-Chalosse-Tursan. Le collège qui vient de fêter ses cinquante ans accueille un public majoritairement rural de 225 élèves. L’EIST y est mis en place depuis 2008.
    Là encore, les professeurs impliqués dans le projet sont les 3 enseignants de physique-chimie, de Technologie et de SVT du collège qui a établi depuis de nombreuses années des liens forts avec les écoles du secteur. Les enfants des écoles y sont accueillis tous les ans en octobre lors de la fête de la science organisée par le collège.

    Ce sont à cette rentrée scolaire 36 collèges venant de 8 régions qui se sont lancés dans cette expérimentation.

    Dans chacun d’eux, « un noyau dur d’enseignants travaille à la mise en place d’un projet scientifique en collaboration avec des membres de la communauté scientifique » nous confie Katia ALLEGRAUD coordonnatrice de ce projet à la fondation la MAP dans la vidéo ci-dessus.

    Les professeurs de ces collèges travaillent en équipe en partenariat étroit avec des laboratoires et des entreprises de leur territoire, pour mettre en place des activités scientifiques dans leurs domaines et en interdisciplinarité sur plusieurs années. Celles-ci s’attachent à développer la curiosité, l’imagination, la créativité, les capacités de raisonnement et de discernement, d’expression et de communication des jeunes tout en les aidant à acquérir des connaissances solides.
    Il s’agit avant tout de “rendre l’élève acteur de ses investigations, de le rendre à même de s’emparer de questionnements qui le concernent et d’aller chercher par lui même des réponses” .

    Le dialogue entre les acteurs du projet se décline sous différentes modalités : accueil de professeurs dans les laboratoires, visite en classe de scientifiques et de personnels d’entreprise, défis scientifiques proposés par des professionnels, prêt de matériel, échanges à distance, projets collaboratifs entre élèves, initiation aux sciences du numérique, classes inversées, stages d’élèves dans les structures partenaires…

    Séminaire national du réseau des collèges pilotes la MAP

    Le premier séminaire national du réseau des collèges pilotes La main à la pâte réunissant les professeurs référents et coordinateurs régionaux s’est tenu au collège Guillaume Budé à Paris , les 5 et 6 juillet dernier. Cet établissement de l’Education Prioritaire depuis 2015 situé dans le 19e arrondissement est le collège pilote LMAP de l’académie de Paris .
    Nous avons pour l’instant une collection de 36 collèges pilotes, l’idée c’est que cette collection devienne un réseau avec des échanges de pratiques, avec des correspondances, avec des projets communs” ajoute Katia ALLEGRAUD . Leur nombre sera porté à 55 au cours de cette année scolaire.

    Au programme de ce séminaire, une conférence de Daniel ROUAN astrophysicien , membre de l’Académie des Sciences et président de la fondation La main à la pâte, des ateliers d’échanges de pratiques et de réflexion, des moments de partage et de co-construction avec des scientifiques, un atelier expérimental au cours duquel les enseignants en petits groupes devaient reproduire avec du matériel très simple une éclipse solaire totale et la modéliser pour ensuite partager démarche, observations et résultats.

    Deux journées riches de partage.

    Voir aussi l’interview de Daniel Rouan, Président de la Fondation la MAP :

  • La carte rasberry Pi : intérêts et décryptage lors du colloque robotique INRIA Bordeaux

    La carte rasberry Pi : intérêts et décryptage lors du colloque robotique INRIA Bordeaux

    Le colloque robotique et éducation « Recherches et Usages autour des robots Poppy et Thymio » a eu lieu à l’occasion de la conférence mondiale Scratch 2017 à Bordeaux du 18 au 21 juillet. A cette occasion, Ludomag était présent avec son micro pour récolter quelques retours d’expérience.

    Alan Mc Cullagh a présenté à cette occasion la carte Rasberry Pi. Il explique au micro de ludomag d’où vient cette carte Rasberry Pi et tout ce qu’on peut faire avec !! Et notamment en classe, à un tarif très accessible d’où le double intérêt.

    Comme il le précise, on peut l’utiliser déjà comme un outil bureautique, surfer, lire ses mails…

    En savoir plus dans la vidéo ci-contre.