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  • Bienvenue à la maternelle Montessori

    Bienvenue à la maternelle Montessori

    La Maternelle Montessori est une école virtuelle qui donne aux enfants de solides bases pour les apprentissages essentiels que sont la lecture, l’écriture, les mathématiques et le pré-codage. L’application promeut en plus les arts et la créativité et propose des activés ludiques très variées dans un environnement graphique magique.

    Le contenu a été conçu par des enseignantes Montessori, qui ont réalisé cette app après des années d’expérience en classe. La Maternelle propose 4 sections : Mathématiques, Lecture-Ecriture, Arts & Logique et Vie Pratique. Un algorithme de progression permet à l’app de proposer l’activité suivante à la fin de chaque exercice.

    De plus, la Maternelle Montessori ressemble à une véritable école avec une cantine, un jardin, une bibliothèque… Tout y est interactif : les légumes poussent dans le jardin, la cuisinière prépare des plats avec les ingrédients qu’on lui tend, il faut arroser les plantes, nourrir le poisson et le hamster… Bien plus qu’une simple app, La Maternelle Montessori est une école à laquelle les enfants ne voudront plus cesser d’aller !

    Que les enfants soient familiers ou non de la méthode Montessori, ils adoreront cette application et progresseront en s’amusant.  Le tableau de bord détaillé permet aux adultes de suivre les progrès notion par notion.

     

    Plus d’infos :

    La Maternelle Montessori est proposée en abonnement mensuel ou annuel sur iOS et Android. De nouveaux jeux et activités sont ajoutées tous les mois. Edoki Academy édite des jeux éducatifs avec une seule préoccupation : éveiller les enfants pour leur donner la curiosité et l’envie de comprendre le monde.

    valerie@edokiacademy.com

     

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  • Easyprof : outil auteur pour la création de contenus e-learning

    Easyprof : outil auteur pour la création de contenus e-learning

    ITANOVA est une entreprise spécialisée dans le développement de projets basés sur des contenus digitaux pour la Formation en ligne au sein de l’entreprise et dans le domaine de l’éducation. Son champ d’action se situe dans tous les cœurs de métiers et les domaines éducatifs à l’échelle internationale.

    Son logiciel d’auteur EasyProf pour la création de contenus multimédia sur internet/Intranet, représente l’un des produits du marché international combinant le mieux facilité et puissance : en quelques clics on peut créer d’efficaces contenus multimédias pour la formation, ainsi toute personne ne possédant pas de connaissances informatiques peut facilement créer des cours de e-learning.

    ITANOVA est le résultat du rachat des actifs de l’entreprise espagnole ITACA, qui avait à l’origine créé le logiciel EasyProf, ITANOVA l’a récupéré en augmentant sa projection internationale et en renforçant les projets de futur (réalité virtuelle, autoadaptativité).

    • Solutions globales de eLearning basées sur EasyProf (depuis la conception et l’édition des contenus jusqu’à leur installation dans des plateformes LMS (Learning Management Systems)
    • Edition de Templates (Modèles) et services de formation et d’accompagnement dans l’Edition de contenus avec EasyProf
    • Contenus sur étagère personnalisés grâce à EasyProf en fonction des besoins et spécificités de chaque entreprise.

    que vous retrouvez dans le graphique ci-dessous.

     

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  • Aratice : salles de classes collaboratives et interactives

    Aratice : salles de classes collaboratives et interactives

    Présentation de la gamme complète de salles de classes collaboratives proposées par la société Aratice. Interview réalisée dans le cadre du salon educatec-Educatice.

     

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  • Universalis Edu : l’outil fiable et efficace pour toutes vos recherches documentaires

    Universalis Edu : l’outil fiable et efficace pour toutes vos recherches documentaires

    Le lycée Saint-Sernin a fait le choix depuis plus de 10 ans, de s’abonner à l’encyclopédie Universalis ; fidèles et confortés par la fiabilité de l’information, les enseignants de toute discipline ont adopté le format numérique et ses nombreuses fonctionnalités pour un travail avec leurs élèves en classe, au CDI ou à la maison, puisque la ressource est disponible via l’ENT.

    Bertrand Bon, professeur-documentaliste dans ce lycée depuis une dizaine d’années, a tout de suite été séduit par la version numérique d’Universalis Edu, qui a progressé au fil des ans, tant par son contenu que par son ergonomie.

    Le travail de Bertrand Bon est, notamment, de former les élèves à la recherche d’information ; il utilise volontiers la ressource Universalis pour éduquer aux bonnes pratiques. Il avoue que le premier réflexe des jeunes est d’aller sur Google, mais une fois devant la multitude de résultats, comment trier ?

    Sélectionner des résultats de recherche, les affiner.

    Sur Universalis Edu, plusieurs résultats peuvent aussi apparaître sur un même sujet ; il est donc nécessaire d’affiner sa recherche. Pour cela, les élèves peuvent s’aider du menu « préciser avec l’index », ce qui leur apprend à effectuer une sélection.

    « C’est important de les guider dans ce travail de recherche documentaire car naturellement, ils ne vont pas utiliser ces moyens-là et vont aller, pour la plupart, sur Google », explique t-il.

    « C’est notre travail de les orienter vers Universalis ou d’autres ressources de ce type pour qu’ils arrivent à travailler de manière un peu plus pertinente ».

    Plusieurs outils pratiques, intégrés à la ressource.

    Basculer facilement d’un article à l’autre, chercher en un double-clic la définition d’un mot dans le dictionnaire intégré ou encore élargir son champ de recherche en visionnant une carte mentale : autant de fonctionnalités qui sont possibles avec cette ressource.

    C’est cette complémentarité des approches de l’encyclopédie Universalis qui est intéressante, comme en témoigne Vincent Léonard, professeur d’histoire-géographie. « Car en fait on peut rebondir d’un article à un autre, ce qui permet aux élèves d’approfondir leurs connaissances, faire des liens entre les différents articles ; liens qui sont d’ailleurs concrétisés par la carte mentale puisque l’encyclopédie donne aussi accès à ce type d’outils ».

    Différencier les apprentissages : c’est aussi possible avec l’encyclopédie Universalis !

    « Une des plus-value de l’encyclopédie, c’est la différenciation », souligne Vincent Léonard.

    Non seulement les sources peuvent être différentes sur un même article mais on peut également isoler plusieurs parties d’un même texte, « pour faire travailler les élèves sur des textes plus ou moins longs selon leur aptitude à lire ou à moins lire ».

    « Donc on peut toujours orienter les élèves sur telle ou telle source pour faciliter leurs approches des notions », précise Vincent Léonard.

    « Et chacun évolue à son rythme pour obtenir un résultat qui soit cohérent avec les consignes qui peuvent être une recherche ou un exposé, par exemple ».

    Dans ce propos, Vincent Léonard évoque un choix de ressources à faire car en effet, Universalis Edu, ce ne sont pas que des articles sous format texte mais bien une richesse de plusieurs types de ressources avec de surcroit un atlas et un dictionnaire.

    Une diversité de médias disponibles, référencés et sourcés !

    Il est possible de travailler sur des articles, des graphiques, des photos, des vidéos, des images, des cartes etc.

    Chaque média est « étiquetté » de sa provenance ; c’est d’ailleurs une notion sur laquelle les deux enseignants insistent à chacune de leur intervention auprès des élèves : celle des droits et des auteurs.
    Bertrand Bon précise d’ailleurs que, même des élèves en classe de seconde ne sont pas du tout sensibilisés sur l’origine de l’information.

    C’est toute une éducation aux médias et à l’information que les enseignants peuvent aborder avec leurs élèves via l’utilisation de l’encyclopédie Universalis.

    « C’est aussi, pour les élèves, apprendre à citer leurs sources quand ils produisent eux-mêmes un document ou lorsqu’ils font un exposé oral », souligne Bertrand Bon.

    « C’est un outil qui me paraît indispensable pour travailler de façon efficace et l’essentiel, c’est de travailler sur des articles de référence », conclut Vincent Léonard.

     

     

     

     

     

     

  • François MULLER : une conception globale pour l’École, mais une action locale

    François MULLER : une conception globale pour l’École, mais une action locale

    Au lendemain de la rentrée scolaire François MULLER quittait la centrale du ministère de l’éducation nationale où il exerçait depuis six ans les fonctions de chef de projet au département Recherche et Développement Innovation et Expérimentation de la DGESCO, pour rejoindre la Ligue de l’Enseignement au poste de Directeur Education et culture, nouvellement créé.

    Bien connu des acteurs de terrain, en particulier celles et ceux qui, chaque année, participent aux journées de l’innovation qu’il a, avec ses équipes, initiées, cet agrégé d’histoire, ancien normalien est un peu celui qui aura, certes avec d’autres, révélé la « richesse créatrice des enseignants qui transforment l’école par leur pratique. »

    Depuis une vingtaine d’année « au service des équipes sur le terrain à Paris et ailleurs » il s’évertue a prôner le partage et l’Innovation. Le lancement du réseau social des professionnels de l’éducation consacré à l’Innovation RESPIRE en janvier 2012 ( qui a donné naissance à VIAEDUC ) constitue une initiative originale et surtout porteuse de véritable production par l’échange , le partage, la mutualisation. Mais le fil rouge reste « des enseignants qui apprennent ce sont des élèves qui réussissent » titre d’un ouvrage qu’il écrit et publie en avril dernier aux éditions ESF sciences humaines.

    Le processus recherché, c’est comment des équipes d’enseignants plus larges peuvent être plus sensibles au travail qu’ils font , plus intelligents sur les effets qu’ils produisent sur leurs élèves et de façon durable .

    Aujourd’hui pour François Muller, « l’école bouge et se transforme par ses acteurs , par ses élèves , par ses profs . Elle est d’une intelligence quotidienne et pragmatique qui renforce son expertise . Mais encore faut il d’abord la voir, la connaître avant de la reconnaître ».

    Quand on est a Paris dans les ministères on peut voir de très loin les choses et même on ne les voit pas d’une certaine manière .

    « Il faut rendre visibles les choses invisibles mais pourtant puissantes » !

    Et c’est par l’action locale que cette connaissance s’affine et permet aux acteurs d’adapter les réponses à des situations d’une très grande diversité. Il faut avoir pour l’éducation, dit-il , comme c’est le cas pour le développement durable, ”une conception globale (autour du développement professionnel des équipes), mais une action locale ».

    Il reste donc encore beaucoup à faire !

    Alors pourquoi quitter la centrale ?

    « Ce passage vers la Ligue de l’enseignement ne doit pas être perçu comme une rupture mais plutôt comme un épisode d’une série longue » affirme François MULLER.

    « Mon travail à la Ligue s’inscrit dans la continuité mais de manière plus agile et plus locale ».

     

    La Ligue de l’enseignement, qui regroupe plus de 30 000 associations est un des premiers acteurs de l’école, un de ses premiers partenaires . « Il entend redevenir le laboratoire , l’aiguillon d’une école plus juste , plus efficace pour ses élèves et plus accueillante pour tout le monde. »

    Avec l’expertise des acteurs de terrain il s’agit de renforcer la capacité d’accompagnement , d’appui aux écoles dans tous les territoires; et faire en sorte que l’éducation soit meilleure pour tous les jeunes.

    Avec plus d’éducation, mieux d’éducation, formelle et informelle.

    L’étape suivante pour l’Ecole : les territoires apprenants ?

    Le rapport Vers une société apprenante, établi par François TADDEI, Catherine BECCHETTI -BIZOT et Guillaume HOUZEL s’appuie sur les résultats de la recherche en sciences cognitives, pour affirmer que “nous pouvons tous développer nos apprentissages en cherchant, en nous questionnant, en expérimentant, en nous appuyant sur les progrès des technologies et des connaissances, sur ce que d’autres ont fait ainsi que sur un réseau de pairs et de mentors.”

    “Dans une organisation apprenante, écrivent-ils, tous les membres apprennent les uns des autres, les innovations et les apprentissages des uns facilitant ceux des autres…Cette communication transversale permet l’émergence de dynamiques favorisant l’innovation, l’intelligence collective et l’adaptation permanente. »

    Ils proposent ainsi de créer dans la classe des écosystèmes apprenants, où les enfants sont invités à la coopération entre pairs et où l’on crée du mentorat entre apprenants.

    Développer un établissement apprenant c’est faciliter et encourager la créativité des enseignants , c’est accompagner leur développement professionnel et les inviter à mettre en œuvre des projets adossés à la Recherche.

    Pour François MULLER, parler aujourd’hui pour l’Ecole, de territoire apprenant, c’est un peu la contre culture de celle de l’éducation nationale, très centraliste et très jacobine.”

    Car dans ce même temps, la France va vers plus de régionalisation, plus de territorialisation. Elles se girondise !

    Les nouvelles régions , les collectivités territoriales entendent avoir un mot à dire sur l’Ecole et travailler plus en dialogue qu’en application avec le ministère de l’Education Nationale. Ce dernier doit être aujourd’hui plus accompagnant et plus à l’écoute des territoires pour essayer de rendre le meilleur service public.

    Et, loin des discours sur la déliquescence scolaire, il s’agit aussi de dire les « bonnes nouvelles sur l’Ecole » , comme l’écrit Emmanuel Vaillant, en valorisant les milliers d’enseignants et de chefs d’établissements qui imaginent, expérimentent et renouvellent leurs manières de faire classe et donnent envie aux élèves d’apprendre .

    Les collectifs enseignants changent l’équation scolaire

    Dans le rapport remis au ministre , publié par le Café Pédagogique, “Repenser la forme scolaire à l’heure du numérique”, Catherine BECCHETTI BIZOT, IGEN mais première directrice de la DNE, explore les nouvelles manières d’apprendre et d’enseigner que de nombreux enseignants sur le terrain inventent et mettent en place “pour répondre aux besoins et difficultés de leurs élèves ».

    Prenant l’exemple de la classe inversée et du rôle de l’association Inversons la Classe! dans la diffusion de cette pratique pédagogique, l’Inspectrice générale note combien cela « génère un élan constructif viral des enseignants et restaure le plaisir d’enseigner. » et ajoute

    En matière d’innovation, on sait combien l’injonction et l’imposition par le haut peuvent être inefficaces et même avoir des effets contreproductifs. Expérimenter, innover et créer de nouvelles méthodes pédagogiques nécessite une approche contextualisée, impliquant étroitement les acteurs de terrain et prenant en compte prioritairement leurs interrogations, leurs besoins et leurs attentes.

    Comme ILC!, les collectifs qui sont apparus se distinguent de leurs prédécesseurs essentiellement disciplinaires . Les réseaux sociaux facilitent l’expression au point qu’ils se transforment en « salle des professeurs » pour l’échange et la formation entre pairs et en « buffet de restaurant » ou l’on trouve pléthore de ressources et ou chaque enseignant peut faire son marché !


    Je vois les collectifs enseignants comme autant de manifestations très dynamiques, très émergentes de processus de développement professionnels des enseignants, affirme François MULLER qui ajoute : le développement professionnel, c’est comment on apprend de son expérience en passant par la communication par autrui et donc d’une certaine façon c’est « aller voir chez les autres si j’y suis » .

    En se fédérant autour d’objets ou de questions professionnelles on va changer des variables de l’équation scolaire qui étaient données comme invariantes, comme le temps, l’espace voire même les contenus ou la composition du groupe apprenant.

    On expérimente une déformalisation de l’école en la rendant plus informelle.

    Mais si ces enseignants « se bougent », c’est pour se focaliser plus fortement sur les apprentissages que sur l’enseignement : ce n’est plus :

    « je vais faire mon programme »; c’est « qu’apprennent-ils ? »

    La mission de François MULLER à la Ligue c’est bien l’identification de ces processus, leur accompagnement, leur étayage par des apports scientifiques voire internationaux et puis être ce laboratoire au service de l’éducation et des élèves.

  • Premiers pas avec la robotique : BlueBot en maternelle à Molsheim

    Premiers pas avec la robotique : BlueBot en maternelle à Molsheim

    A l’école maternelle de Molsheim dans le Bas- Rhin, la mairie a pris le pas du numérique en équipant ses classes de tablettes et aujourd’hui, de robots Blue-Bot, en partenariat avec l’académie de Strasbourg, pour mener les enfants à la découverte de la programmation au sein de leur projet d’école.

    Le projet, en réflexion depuis deux ans environ, a vu le jour notamment grâce à la contribution de la commune de Molsheim et de l’académie de Strasbourg. L’idée du projet était aussi d’associer une personne de l’environnement universitaire ; c’est une étudiante de l’école d’ingénieurs de Strasbourg, Justine, qui est venue présenter les robots en lien avec son club de robotique.

    C’est ce qu’explique Arnaud Grandadam, Enseignant Référent aux Usages Numériques (ERUN, anciennement conseiller pédagogique TICE) pour le bassin ; il souligne également que l’objectif de l’expérience de Molsheim est aussi de développer du matériel de formation qui pourra servir à mutualiser cette initiative aux autres enseignants de la circonscription.

    Ce retour d’expérience, filmé en juin 2017, montre déjà l’engouement des enfants pour ce petit robot bien sympathique et toutes les activités qui tournent autour de cette nouveauté, en conformité avec les programmes de 2015 qui prévoient l’initiation à la programmation en maternelle.

    La robotique, une ressource parmi d’autres dans un contexte de projet d’école.

    Valérie Vautrin, enseignante en maternelle, nous raconte l’histoire de l’arrivée du BlueBot dans l’école, bien réfléchie pour coller au projet d’école. Celui-ci tourne autour de la découverte du monde et des deux mascottes de classe, Tchoupi pour les petits-moyens et Calinours pour les moyens-grands qui ont justement décidé d’aller découvrir le monde. Les enfants, ne pouvant les rejoindre, ont décidé de profiter de l’arrivée de BlueBot pour les aider à aller récupérer leurs mascottes sur un planisphère…

    « L’idée était d’arriver en fin d’année à ce que le robot puisse traverser le monde, récupérer les mascottes de l’école, ramener des coutumes, des chants etc », souligne Arnaud Grandadam.

    De nombreuses activités annexes pour l’acquisition de savoirs divers grâce à BlueBot.

    « Dès que les enfants furent à l’aise avec la programmation, cela nous a permis de travailler plein d’autres champs disciplinaires », explique Valérie Vautrin.

    Ainsi, travaux sur des quadrillages avec l’alphabet pour l’apprentissage de l’orthographe du prénom, phonologie, ordres de grandeur sont des exemples d’activités qui ont découlé de l’utilisation de la BlueBot.

    Sans oublier la thématique robots en elle-même que l’enseignante a abordé sous différentes formes : documentaires et albums sur les robots, les robots dans notre quotidien, dessiner un robot etc.

    « C’était vraiment très riche et très imaginatif », ajoute t-elle.

    Enfin, un dernier point essentiel et très positif amené par l’usage de la BlueBot que souhaite relever Valérie Vautrin est la coopération entre enfants.

    « L’activité favorise beaucoup les interactions langagières ».

    Pour des enfants en retrait par rapport au langage, l’activité BlueBot leur laisse plus facilement la possibilité d’oser prendre la parole.

    En conclusion, ce projet bien mené et réfléchi pour permettre l’introduction du numérique et de la robotique de manière naturelle et fluide semble promis à un bel avenir et pourquoi pas, à une « récupération » du modèle par les autres écoles du bassin…

     

  • « La nouvelle classe » d’UNOWHY, un condensé d’innovations technologiques au service de la pédagogie.

    « La nouvelle classe » d’UNOWHY, un condensé d’innovations technologiques au service de la pédagogie.

    La société UNOWHY a profité de son installation dans de nouveaux locaux parisiens, pour aménager “un lieu des nouvelles pratiques qui mettent le numérique au service de la pédagogie et de l’apprentissage”. Le design de cette “nouvelle classe” est pensé “pour s’adapter à chaque scénario pédagogique”. La société a créé en 2009 Qooq, la première tablette tactile française pour la cuisine est bien connue du monde de l’éducation par le projet TED (tablette pour une éducation digitale) lancé en 2012.

    Via un consortium regroupant le Conseil Général de Saône et Loire, l’académie de Dijon, Editis (Nathan, Bordas, le Robert), l’Université de Poitiers (Techné) et Logosapience, spécialiste des logiciels scolaires interactifs, Unowhy a obtenu un financement du PIA (programme d’investissement d’avenir) et expérimenté en Saône et Loire une offre digitale associant une tablette dédiée, une interface logicielle interactive et un hub de ressources multimédias adaptées.

    L’originalité de cet écosysteme insiste Jean Yves Hepp, fondateur de la société, c’est bien la sécurité des données personnelles des élèves qui, grâce “au partenariat avec Worldline, sont hébergées en France, ce qui est gage d’assurance“. Fabriquée dans les usines du groupe à Montceau les Mines la tablette et son environnement ont été expérimentées dans des classes avec le concours des enseignants.

    Pour Jean Yves Hepp, « les GAFAM se servent de l’école pour conquérir leurs futurs consommateurs. Il est important d’avoir une réponse organisée au niveau de l’Europe pour préserver nos chances d’exister dans ce futur numérique. Notre ambition, c’est justement de donner les outils aux acteurs européens pour créer leur propre devenir, leurs propres solutions, leur propre souveraineté et leur libre arbitre dans les choix numériques qui vont être faits. Nous avons en Europe notre propre volonté d’exister tels que nous existons depuis si longtemps . Il va falloir l’inventer à travers le numérique. Ce n’est pas les américains qui l’inventeront pour nous.”

    Les collectivité territoriales comme les enseignants trouveront dans cette classe les solutions proposées par des entreprises de la « Ed Tech« , mais aussi en termes d’architecture modulaire et de mobilier dont on sait que la flexibilité facilite le côte à côte. Les technologies sont évidemment présentes comme les outils d’apprentissage du code avec ou sans écrans, l’utilisation de robots permettant à des élèves malades ou handicapés de participer virtuellement à la classe, un vidéoprojecteur permettant de projeter sur une très grande surface de mur ou un mini vidéoprojecteur individuel, un thermomètre , un microscope, un pHmètre … numériques.

    Pour Jean-Yves Hepp, l’école est là “pour que tous les enfants aient leur chances dans ce futur monde numérique.”

  • L’Université Numérique d’Automne de Dijon au cœur du projet « d’académie apprenante »

    L’Université Numérique d’Automne de Dijon au cœur du projet « d’académie apprenante »

     » Je me propose de transformer l’académie de Dijon en « académie apprenante » a annoncé Frédérique ALEXANDRE – BAILLY, la rectrice , chancelière des Universités, à l’occasion de l’Université Numérique d’Automne, le traditionnel rendez vous dijonnais dédié au numérique de l’ensemble de la communauté éducative.

    Cette journée d’échanges et de formation s’adressait cette année à tous, de la maternelle à l’université, avec de très nombreux ateliers , la présence très forte des éditeurs et industriels du numérique éducatif et un programme original :

    – lexploration de l’EPS 2.0, c’est dans le e-gymnase où des enseignants animent des ateliers de pratiques avec des classes en action : piste d’athlétisme, mur d’escalade, badminton, acrosport…et usages complémentaires de la tablette numérique.

    l’espace robotique, c’est un lieu de pratiques d’activités ludiques et créatives où les élèves découvrent le codage comme un jeu.

    – comment organiser une conférence sur le mode « inversé » ?

    Christophe Batier ( président du consortium Claroline – université Claude Bernard Lyon 1 ) et Marcel Lebrun ( professeur en technologies de l’éducation à l’Université catholique de Louvain, bien connu pour ses travaux sur les classes inversées), innovent en co-organisant avec les participants une causerie sur le thème  » Humanités numériques ou numérisées ? »

    Mais qu’est-ce qu’une « académie apprenante » ?

    Dans cet entretien Frédérique ALEXANDRE – BAILLY , rectrice de l’académie de Dijon reprend l’idée forte du rapport sur la Recherche et Développement de l’Education tout au long de la vie rédigé par François TADDEI, Catherine BECCHETTI -BIZOT et Guillaume HOUZEL et intitulé : « Vers une société apprenante »

    Pour les auteurs, qui s’appuient sur les résultats de la recherche en sciences cognitives, “nous pouvons tous développer nos apprentissages en cherchant, en nous questionnant, en expérimentant, en nous appuyant sur les progrès des technologies et des connaissances, sur ce que d’autres ont fait ainsi que sur un réseau de pairs et de mentors.”

    “Dans une organisation apprenante, écrivent-ils, tous les membres apprennent les uns des autres, les innovations et les apprentissages des uns facilitant ceux des autres…Cette communication transversale permet l’émergence de dynamiques favorisant l’innovation, l’intelligence collective et l’adaptation permanente. »

    Ils proposent ainsi de créer dans la classe des écosystèmes apprenants, où les enfants sont invités à la coopération entre pairs et ou l’on crée du mentorat entre apprenants.

    Développer un établissement apprenant c’est faciliter et encourager la créativité des enseignants , c’est accompagner leur développement professionnel et les inviter à mettre en œuvre des projets adossés à la Recherche.

    Les auteurs du rapport font également des propositions pour les Universités et les territoires qui devenus apprenants, facilitent en leur sein le développement de la capacité de questionnement et de réflexivité, encouragent la concertation et la coopération entre les principales parties prenantes.

    L’idée d’académie apprenante, absente du rapport, est portée par la rectrice Frédérique ALEXANDRE-BAILLY :

    Mon souhait c’est que « la formation initiale et la formation continue se retrouvent dans des lieux qui sont des lieux d’innovation et des lieux qui s’appuient sur la Recherche . Mon idée s’appuie sur celle des « labs school » , des écoles laboratoires qui seraient des écoles volontaires pour s’ouvrir au reste de l’académie pour que les enseignants en formation et les enseignants en activité puissent venir y présenter un projet, regarder les projets, rencontrer des chercheurs pour évaluer ce qu’ils font , apprendre à monter des projets de façon très rigoureuse pour pouvoir évaluer leur impact. »Les labs school , ces écoles innovantes ( essentiellement privées ) qui s’adossent à un laboratoire ou une équipe de recherche existent depuis la fin du XIXe siècle en Asie et aux États Unis mais pas en France .

    Une réflexion a été menée depuis un an par un collectif de chercheurs pour adapter ce concept au contexte français ce qui a permis d’ouvrir à cette rentrée scolaire la Lab School de Paris. Ce projet d’école privée hors contrat est porté par Pascale HAAG, enseignante -chercheuse de l’EHESS.

    Créer en France, dans l’académie de Dijon, des établissements qui s’apparentent à des labs school publiques constitue un projet de politique publique d’avenir qui sera observé avec la plus grande attention.

  • Créathon 2017 : semaine d’accélération à l’occasion du Campus e-éducation

    Créathon 2017 : semaine d’accélération à l’occasion du Campus e-éducation

    Concours d’innovation numérique et pédagogique ; temps fort du C2E, le Créathon invite les participants à mettre leur imagination au service de la création de connaissances et de richesses. Pour y parvenir, ils doivent, débattre, partager, collaborer… Un vrai travail d’équipe !

    Les équipes gagnantes : https://www.c2e-poitiers.com/equipes-gagnantes-creathon-2017/

    Rendez-vous le 16 mai 2018 pour le lancement d’une nouvelle édition du Créathon : 500 équipes attendues sur toute la francophonie !

    Plus d’infos : www.c2e-poitiers.com/creathon-2017