Vidéos

  • Comme elle est jolie mon école !

    Comme elle est jolie mon école !

    Au Québec, on donne le nom «Académie» à un établissement d’enseignement. L’Académie Sainte-Anne de Dorval, qui a ouvert ses portes en septembre 2015, est une école élémentaire bilingue français/anglais qui accueille des élèves francophones, anglophones et allophones.

    C’est une école logée dans un édifice ancien mais dont le design intérieur est contemporain. Cette école fait de l’innovation en éducation son leitmotive, non seulement par la mise-en-place d’un agréable décor mais principalement par une pédagogie avant-gardiste.

    Regardez la vidéo suivante qui décrit le projet pédagogique de l’Académie Sainte-Anne. On y raconte les réflexions qui ont mené au concept pédagogique de l’Académie. Il illustre non seulement la pédagogie préconisée mais on y insiste sur l’importance de l’aménagement d’espaces multiples d’apprentissage : « l’espace est un autre professeur, c’est comme un prof adjoint, un troisième prof qui va favoriser un meilleur apprentissage », dit Pierre Thibault en conclusion.

    Un comité pluridisciplinaire, sous la responsabilité de madame Isabelle Senécal, a travaillé dès 2013 à la conception de la vision pédagogique de cette école différente. 

    On y a redéfini :

    1 – les rôles de l’enseignant. Il sera :

    • non seulement un guide disciplinaire par ses connaissances des contenus d’apprentissages ;
    • un planificateur, en anticipant les obstacles à l’apprentissage ;
    • un communicateur, en favorisant les échanges avec les écoliers ;
    • un entraîneur, en motivant ses élèves ;
    • un modèle, dans ses comportements ;
    • mais aussi un collaborateur, en partageant avec ses collègues, un innovateur, un évaluateur et un ambassadeur représentatif de l’établissement.

    2 – les conditions de développement des compétences des élèves :

    • des stratégies et méthodes d’enseignement, variées, inclusives et adaptées à l’élève ;
    • du matériel didactique pertinent et adaptable ;
    • des outils numériques collaboratifs et interactifs;
    • un modèle de classe polyvalent ;
    • et des stratégies d’évaluation intégrées et signifiantes.

    3 – À la fin de son parcours scolaire, dont le primaire n’est qu’une étape, les élèves :

    – auront développé une pensée analytique et créative utile à la résolution de       problèmes ;

    • sauront écouter et s’exprimer avec clarté ;
    • sauront travailler en équipe ;
    • comprendront les environnements numériques ;
    • auront une compréhension de certains enjeux contemporains et apprendront à agir dans ce domaine ;
    • chercheront à se dépasser .

    Les fondements pédagogiques de l’enseignement préconisé par l’établissement sont présentées dans Stratégies et méthodes d’enseignement, mis en ligne à l’été 2016. Placer l’élève au centre de son apprentissage en lui faisant résoudre des problèmes, relever des défis, favoriser la collaboration, lier le contenu de l’enseignement à la réalité et créer une culture essai-erreur sont autant de principes mis quotidiennement en place à l’Académie Saint-Anne.

    Le projet éducatif de l’Académie est axé sur le bilinguisme, la science, la créativité et les mathématiques. Le raisonnement complexe, la ténacité, ainsi que l’intégration des technologies numériques forment les assises des apprentissages.

    Pourtant, selon Innovation Sainte-Anne, innover à l’école, ce n’est pas sorcier.

    Plus d’infos :
    vous pouvez suivre l’Académie Saint-Anne sur son site Facebook

    Conclusion de la pédagogue :
    L’éducation et nos écoles changent. C’est une évolution dynamique, un processus à suivre.

  • « SVTLand » : et si un thème du programme SVT devenait un jeu de rôle ?

    « SVTLand » : et si un thème du programme SVT devenait un jeu de rôle ?

    Géraldine Bridon est enseignante en SVT dans l’académie de Paris ; elle est venue présenter en tant qu’intervenante, pour son premier Ludovia, un jeu qu’elle a créé pour les classes de seconde : SVTLand.

    Les outils utilisés par Géraldine pour construire le jeu sont gratuits et ne nécessitent pas d’avoir des connaissances approfondies en programmation ou en informatique.

    VisuelGBRIDONElle n’a pas utilisé d’ENT, car elle ne dispose pas encore de cet outil dans son établissement (privé sous contrat) ; l’interface de base utilisée est genial.ly puis elle a aussi été piocher dans les padlets, les outils framasoft, google drive, google classroom, « pour pouvoir notamment échanger avec les élèves et qu’ils échangent entre eux, qu’ils déposent leurs compte-rendu, etc« .

    La « gamification » ou ludification consiste à lancer des défis, avoir un royaume et découvrir toutes les caractéristiques de son royaume, chacun à son rythme.
    Le jeu est destiné à être pratiqué en classe, mais Géraldine souligne que les élèves ont voulu aller plus vite et se sont eux-même donnés des devoirs !

    Les défis correspondent en fait à des problématiques posées dans le programme de SVT en classe de seconde. « Et la réponse à la problématique permet de créer son savoir« , ajoute t-elle.

    Tout savoir sur l’expérience de SVTLand dans l’interview ci-dessus de Géraldine Bridon avec François Jourde.

    Site pour les élèves : http://svt4ever.free.fr
    Chaîne YouTube associée : https://lc.cx/46Mq
    Compte Twitter : @svt4ever75

  • Usages massifs et raisonnés des Smartphones en classe

    Usages massifs et raisonnés des Smartphones en classe

    David Cohen, enseignant d’arts plastiques dans l’académie est venu présenter cette expérience dans sa classe d’arts plastiques mais qui peut intéresser tout enseignant quand on sait la prédominance de ces matériels élèves qui animent leur quotidien. Il était au micro de ludomag, interviewé par François Jourde lors de l’université d’été de Ludovia#13.

    Des tablettes sont prêtées pour les quelques élèves qui n’ont pas de Smartphones et « nous (mon collègue Brice et moi), essayons d’intégrer les Smartphones avec un protocole de manière la plus légale et la plus sécurisée possible« , précise David Cohen.

    Tous les types d’appareils sont pris en compte afin de préserver l’équité entre les élèves ; il faut donc trouver des applications gratuites, pour les mêmes usages, pour tous les téléphones. « C’est une des complexités du processus« , souligne David.

    Les usages ciblés par David et son collègue professeur en collège, sont transversaux et peuvent être dupliqués à n’importe quelle discipline.

    Il décrit les étapes de la mise en oeuvre dans la vidéo ci-contre et les réactions des élèves.

    « Je pense qu’il y a un vrai contrat de confiance avec les élèves ».

    Des questions se posent, comme par exemple :  « Jusqu’où peut-on aller dans le scolaire avec un outil qui n’appartient pas à l’usage scolaire » « Cela va t-il changer les pratiques des adolescents » etc.

     

     

  • Plan numérique : 1668 collèges et 1817 écoles concernés

    Plan numérique : 1668 collèges et 1817 écoles concernés

    Dans le cadre du plan numérique, Najat Vallaud-Belkacem était jeudi 13 octobre dans le Val-de-Marne au collège Jean Moulin de Chevilly-Larue, territoire pionnier grâce à l’expérience ORDIVAL. En ce début d’année scolaire 2016-2017, le plan numérique pour l’éducation se déploie dans 1668 collèges et 1817 écoles.

    Dans le département du Val-de-Marne, la totalité des 104 collèges publics ainsi que 9 collèges privés sous contrat et près de 90 écoles élémentaires sont déjà concernés par le plan numérique et c’était donc l’occasion de présenter à Mme la Ministre pour la première fois :

      • les ressources numériques, couvrant les nouveaux programmes du CM1 à la 3e (cycles 3 et 4), gratuites et à disposition de tous les enseignants, grâce à l’effort des éditeurs numériques notamment grâce aux banques de ressources numériques pour l’École (BRNE), contenus et services associés ;
      • le nouveau portail d’accès et de présentation des ressources numériques MYRIAé, construit par CANOPé : c’est le moteur de recherche de l’ensemble des ressources pédagogiques numériques, construites par des éditeurs et des enseignants.


    Myriaé, le portail de recherche des ressources… par EducationFrance

    A ces ressources numériques rendues accessibles à tous via le portail MYRIAé, s’ajoutent :

    • la plateforme lireLactu.fr qui permet une lecture gratuite et en streaming de 15 titres de presse, accessible à ce jour dans 80% des collèges et lycées et très rapidement pour la totalité d’entre eux ;
    • l’offre Eduthèque, qui recense des milliers de ressources de qualité sélectionnées par de grands établissements publics à caractère scientifique et culturel comme le Louvre ou la BnF, tout juste rejoints par l’Institut du Monde Arabe.

    S’agissant de l’effort de formation à destination des enseignants, le ministère s’engage à reconduire cette année le plan exceptionnel de trois jours de formation au numérique qui s’est déjà déployé l’an dernier. D’autre part, la plateforme de formation en ligne M@gistere continue à s’enrichir de nouveaux modules consacrés au numérique et à la pédagogie avec le numérique.

    Enfin, tout cela nécessite des équipements, qui sont distribués progressivement aux élèves et à leurs enseignants, selon les calendriers des collectivités territoriales.

    Afin d’amplifier le plan numérique pour l’éducation à la rentrée 2017, une concertation avec l’assemblée des départements de France permet de poser les grands principes du prochain appel à projets « Collèges numériques et innovation pédagogique » qui sera publié dans les prochains jours.

    Source et extraits de Actualité « Le Plan Numérique pour l’Éducation ». En savoir plus sur la formation des enseignants, les nouveaux programmes et les ressources pédagogiques numériques dans le cadre du Plan, rendez-vous sur la page www.education.gouv.fr

    Plus d’infos sur Myriaé : www.myriae.education.fr

    Plus d’infos sur Eduthèque : www.edutheque.fr/accueil.html

    Plus d’infos vers les banques de ressources numériques éducatives (BRNE) : eduscol.education.fr/primabord/
    et eduscol.education.fr/brne et ecolenumerique.education.gouv.fr/brne

  • Learning apps : création d’exercices en ligne pour et par les élèves

    Learning apps : création d’exercices en ligne pour et par les élèves

    Dominique Granié est professeur-documentaliste au collège des 4 saisons à Onet-le-château dans l’Aveyron. Il a présenté à Ludovia#13, les apps ou « jeux » qu’ils a conçus pour les élèves pour les aider à « apprendre ».

    Les Learning Apps sont constituées de plusieurs applications créées très facilement par les professeurs. C’est d’ailleurs si simple à créer que les élèves peuvent aussi être producteurs de ces jeux en ligne, souligne Dominique Granié.

    Il existe différentes formes de jeux (QCM, vidéos pour de la pédagogie inversée, etc) et cela s’installe facilement sur un outil comme l’ENT.

    Travailler en pédagogie de projet, faire confiance aux élèves et leur montrer qu’on peut travailler d’une manière différente : la philosophie de Dominique Granié pour améliorer les apprentissages.

    Dominique Granié est également formateur au numérique à la DAFPEN dans l’académie de Toulouse, notamment sur la webradio ; Il a d’ailleurs permis à la radio de son collège « Radio Scoopy News » d’être reconnue meilleur média numérique national sur l’année 2016.

    Plus d’infos sur les Learning Apps ici

  • Le projet REMASCO ou réinventer le manuel scolaire

    Le projet REMASCO ou réinventer le manuel scolaire

    Le manuel scolaire conserve une place déterminante dans les apprentissages scolaires et constitue un segment parmi les plus importants de l’édition scolaire. Il est possible d’imaginer aujourd’hui, en fonction de l’évolution des pratiques pédagogiques et des technologies, de nouvelles formes pour les manuels scolaires qui, tout en en garantissant ses fonctions premières, constitueront à la fois une amélioration substantielle des moyens d’apprentissage et de nouvelles perspectives éditoriales.

    C’est la volonté du projet REMASCO (pour REinventer le MAnuel SCOlaire), lancé par le GIS INEFA, qui porte sur l’élaboration de nouveaux modèles de manuels scolaires fondée sur les usages.

    Explications par Luis Galindo du Laboratoire Techné de l’université de Poitiers, dans la vidéo ci-contre.

  • Les données ne disent pas tout ! Avec Eric Bruillard, laboratoire STEF, ENS Cachan

    Les données ne disent pas tout ! Avec Eric Bruillard, laboratoire STEF, ENS Cachan

    Eric Bruillard, Directeur du laboratoire STEF à l’ENS Cachan, a présenté une conférence lors du C2E 2016 à Poitiers sur le thème du big data. Pour lui, malgré une certaine continuité des technologies, notamment dans le domaine de l’éducation, il y a toujours quelques phénomènes nouveaux. Et c’est cette nouveauté qu’il est difficile d’analyser…

    « Il y a toujours ce balancement entre des choses qu’on connaît très bien parce qu’elles reviennent, sous d’autres formes, mais il y a quelques éléments qui sont tout à fait nouveaux et c’est cela que nous devons comprendre« , explique Eric Bruillard.

    L’analyse des données, c’est ce que fait tout enseignant dans son travail quotidien d’évaluation des apprentissages des élèves.

    Pour aller au-delà, c’est plus compliqué car l’enseignant n’a pas forcément le temps d’analyser toutes ces données. Et si il les a, il n’a pas non plus les moyens d’intervenir sur ce qu’il constate pour chaque élève. Le facteur limitant est qu’il n’y a pas suffisamment d’analyses didactiques complémentaires qui nous permettent de dire « en fonction de tel profil ou telle caractéristique repérée, voilà ce qu’il faut faire en tenant compte des complexités du domaine« .

    Retrouvez les éléments de réflexion d’Eric Bruillard dans la vidéo ci-contre.

    Tous les sujets, articles et vidéos réalisés sur le C2E 2016 sont à retrouver dans notre dossier spécial ici.

  • Le Blended-Learning Analytics

    Le Blended-Learning Analytics

    Laëtitia Pierrot, doctorante au laboratoire Techné de l’université de Poitiers, a participé à la table ronde sur le C2E 2016 autour du thème « Comment analyser les apprentissages avec les traces numériques de l’activité ». Elle présente son travail de recherche au micro de ludomag.

    Elle réalise en ce moment un travail de collecte de données dans un lycée de l’académie de Poitiers pour envisager des résultats sur la manière dont les lycéens acquièrent de nouvelles pratiques.

    Par exemple, Laëtitia cherche à avoir des informations sur les actions les plus fréquentes des lycéens. « Lors de la table ronde, nous avons présenté, par exemple, le top 10 des applications et des URL utilisés par des lycéens de seconde, classés par genre (masculin ou féminin)« .
    Ce sont des données qui sont collectées sur les équipements personnels des élèves ce qui correspond à une utilisation dans tous les cours, à la fois dans le lycée et hors du lycée.

    Quelques résultats sont évoqués par Laetitia Pierrot dans la vidéo ci-contre.

    Tous les sujets, articles et vidéos réalisés sur le C2E 2016 sont à retrouver dans notre dossier spécial ici.

  • Twictée en CP : oui c’est possible et c’est bien !

    Twictée en CP : oui c’est possible et c’est bien !

    Démonstration et argumentation avec Céline Laumonier, enseignante premier degré en CP à Évry dans l’Essonne lors de l’Université d’été LUDOVIA#13, au micro de ludomag, interviewée par Christophe Batier.

    Rappelons que le dispositif Twictée est un dispositif d’enseignement pour enseigner l’orthographe et les règles grammaticales et il est prévu à la base pour le cycle 3.

    « Le CP s’est incrusté dans le dispositif et il a fallu tout revoir puisque les CP ne savent pas lire« , du moins au début. « Nous avons donc du adapter tout ce qui était supports pour des élèves de cet âge qui sont apprentis lecteurs, apprentis scripteurs« , explique Céline Laumonier.

    Comment en venir à utiliser Twitter en tant qu’enseignante pour sa classe de CP ?

    C’est effectivement la question que pose Christophe Batier à Céline Laumonier et que se posent peut-être nombre d’enseignants et aussi peut-être vous, lecteur !

    Céline avoue que c’est surtout la communauté d’enseignants qu’elle a trouvé sur Twitter et la facilité de dialogue qu’elle a pu y trouver qui l’a tout d’abord attirée.

    « J’ai une ouverture sur de nouvelles pédagogies grâce à tout ça. »

    Et alors, avec la Twictée, c’est mieux ?

    Sans étude approfondie sur la question ni assez de recul, Céline s’aventure à annoncer qu’elle voit des évolutions dans le sens où les enfants s’appuient sur ce qu’ils ont vu en Twictée pour le transposer sur la lecture, par exemple.

    #ponctuation, #pluriel… des hashtags qui aident les automatismes à se mettre en place !