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  • Cité d’excellence sportive de Font-Romeu : un modèle atypique autour des valeurs d’échanges, de partages et de collaboration

    Cité d’excellence sportive de Font-Romeu : un modèle atypique autour des valeurs d’échanges, de partages et de collaboration

    Armande Le Pellec Muller, recteur de l’académie de Montpellier et recteur de la grande région académique, chancelier des universités et Fabrice Lorrente, président de l’Université de Perpignan, se sont retrouvés aux côtés des collectivités locales et des acteurs de la cité de l’excellence sportive de Font-Romeu pour évoquer les projets de développement.

    Des valeurs fondamentales d’éducation et de citoyenneté

    Au-delà de l’image véhiculée autour des champions dans les différentes disciplines, Camille Lacourt, Killian Jornet, Martin Fourcade, pour ne citer qu’eux et du sport de haut niveau, ce sont aussi la collaboration, les échanges et l’entraide qui en font une cité d’excellence :

    les vraies valeurs du sport et de citoyenneté, en d’autres termes.

    Le titre mis en avant « Collaboration, échanges et partages à 1850m d’altitude » aurait pu laisser penser au prochain thème de l’Université d’été de LUDOVIA#14 « Partages, échanges & contributions » ; en fait, non, mais nous ne sommes pas très loin d’Ax-les-Thermes et nous sommes en montagne !

    Sur ce site d’exception, on est dans le vrai ; aujourd’hui, on ne peut penser un fonctionnement « seul dans son coin », il faut « chasser en meute », comme le souligne Fabrice Lorrente ; et c’est à plusieurs qu’on peut vraiment avancer et progresser.

    La cité de l’excellence sportive de Font-Romeu, qui va fêter cette année le 50ème anniversaire du lycée climatique Pierre de Coubertin et de la création du Centre National d’Entraînement en Altitude du CREPS de Montpellier, accueille également des étudiants en licence STAPS dépendant de l’Université de Perpignan.

    C’est dans ce mélange atypique d’institutions fonctionnant tout aussi bien de manière indépendante qu’ensemble autour d’interconnections qui se sont créées naturellement entre les différents univers (scolaires, universitaire, sportifs de haut niveau, compétitions ou encore de la santé…), que Mme le Recteur a souhaité organiser cette visite :

    « J’avais depuis longtemps le souhait de venir à Font-Romeu et de découvrir un modèle de coopération, à la fois lié aux collectivités et qui met en relation des ministères différents (…), qui fonctionne autour d’une dynamique liée au sport mais surtout autour des valeurs éducatives et positives que le sport peut véhiculer ».

    Une dynamique positive partagée par tous les acteurs de la cité d’excellence sportive.

    Fabrice Lorrente, président de l’Université de Perpignan (UPVD) remercie le rectorat de Montpellier et les collectivités et notamment la région Occitanie, pour leur implication dans le développement de la « Pépite » que représente Font-Romeu.
    Pour lui, c’est l’ensemble des acteurs dynamiques et « en phase » qui font de la cité sportive ce qu’elle est aujourd’hui.

    « Ce sont des aventures d’institution, mais ce sont surtout des aventures humaines avec des équipes qui partagent une vision commune et une passion », souligne t-il.

    Mme le Recteur rappelle tous les ingrédients qui font de Font-Romeu un modèle unique : l’altitude, l’ensemble des acteurs précédemment cités associés à un pôle recherche avec le LEPSA (Laboratoire Européen Performances Altitude) et pour lequel, le président Fabrice Lorrente, mène une politique de recrutement ambitieuse.

    Une image d’excellence, de citoyenneté et de bien vivre ensemble.

    « On a la création d’un écosystème à la fois éducatif, à la fois de construction de soi, d’épanouissement de soi, de bien-être et en même temps de pôles d’excellence auxquels chacun des acteurs participe avec beaucoup d’ambition », tient à souligner Armande Le Pellec-Muller.

    Mme le Recteur insiste sur l’image d’excellence qu’il est nécessaire de montrer à l’échelon national ; « mais de l’excellence qui doit se construire par la pugnacité, par l’enthousiasme, par la rigueur et par la méthode ».

    Pour toutes ces raisons, Mme le Recteur, en collaboration avec ses partenaires que sont la région Occitanie, l’UPVD et le proviseur de la cité scolaire Pierre de Coubertin, a entamé une réflexion depuis deux ans, sur la possibilité d’obtenir le label « Campus des métiers et des qualifications ».

    De l’excellence vers le label « Campus des Métiers et des Qualifications Métiers du Sport ».

    Profitant du 5ème appel à projets lancé dernièrement en février 2017 par Najat Vallaud-Belkacem, la cité d’excellence sportive de Font-Romeu est candidate pour devenir « Campus des Métiers et des Qualifications Métiers du Sport ».

    Pour Armande Le Pellec-Muller, tout est rassemblé à Font-Romeu.

    « En ayant sur place tous les dispositifs de formation, du niveau 5 au niveau 1, en réfléchissant avec les laboratoires sur tous les métiers du sport, on a un modèle intégratif sur la question de l’excellence et de tous les champs (…)».

    « Ce qui peut présenter, pour la région Occitanie, un modèle qui n’existe nulle part ailleurs en France métropolitaine ».

    Au vu des atouts précédemment cités, nul doute que le label puisse être attribué à la cité sportive de Font-Romeu.

    Quelques données sur la cité de l’excellence sportive de Font-Romeu

    Ce sont près de 800 élèves qui sont accueillis sur le collège et le lycée Pierre de Coubertin.

    Pôles Espoir et Pôle France de la cité scolaire : Lutte, Natation, Pentathlon moderne, Short-Track, Ski alpin, Ski freestyle, Snowboard, Ski nordique soit 76 élèves.

    Section sportives de la cité scolaire : Athlétisme, Equitation, Football, Hockey sur glace, Luette, Montagne, Natation-Pentathlon moderne, Patinage artistique, Ski alpin, Ski freestyle, Ski nordique, Snowboard, Triathlon, Vol libre soit 217 élèves.

    Le STAPS de l’UPVD au cœur de la cité de l’excellence sportive

    Implanté depuis 1997, le département STAPS s’est doté en 2012 d’un bâtiment neuf, implanté à proximité des structures sportives du Centre National d’Entraînement en Altitude/CREPS.
    Les effectifs (455 étudiants en licence cette année) ne cessent de croître et plus de la moitié des candidatures sont refusées faute de places.

    Quelques données sur le sport en France et en région Occitanie Pyrénées Méditerranée

    Le sport est un moteur de croissance de l’économie. Malgré un contexte économique difficile, le secteur du sport est en forte croissance en France. Il occupe une place importante dans l’économie française :

    -> La dépense sportive s’élève à plus de 36,5 milliards d’euros en 2012, soit près de 2% du PIB français
    -> Le commerce des articles de sport correspond à un chiffre d’affaires de près de 10 milliards d’euros
    -> Près de 300 000 emplois qui sont directement liés au sport avec une croissance de l’emploi entre 1993 et 2010 de 49 %.

    Plus précisément, la région Occitanie / Pyrénées Méditerranée est une région où la pratique sportive est très répandue. On peut retenir les indicateurs suivants :

    . 31,5 millions d’euros consacrés au sport par la Région
    . 17 267 clubs affiliés à une fédération
    . 1 350 986 licenciés
    . 17 000 emplois sportifs

    Le nombre de création d’entreprises dans les activités du Sport, du Tourisme d’Aventure, des Sports de Pleine Nature et des Loisirs n’a cessé de se développer. En 2014, 18 058 entreprises ont été créées au niveau national, soit une croissance de 200 % entre 2002 et 2014.

    Il s’agit d’entreprises du secteur de l’enseignement, du tourisme d’aventure, du fitness et de la culture physique, des parcs de loisirs ou encore des activités de pleine nature.

    Au-delà de la diversité de ces activités, l’entrepreneuriat de la filière s’oriente également aujourd’hui vers des projets plus transversaux liés à l’innovation technologique, l’innovation numérique et l’innovation d’usage.

    Crédit photo Homepage : ludomag.com
    Sur cette journée de visite étaient présents Mme le recteur de l’académie de Montpellier, Armande le Pellec-Muller, le Président de l’UPVD, Fabrice Lorrente, La conseillère régionale de la région Occitanie, M. le maire de Font-Romeu, les acteurs et enseignants de la filière STAPS de l’UPVD et du CNEA-CREPS et le laboratoire de recherche LEPSA.

  • Najat Vallaud-Belkacem aux côtés du « Safer Internet Day »

    Najat Vallaud-Belkacem aux côtés du « Safer Internet Day »

    Cette année, le coup d’envoi de la 14ème édition du Safer Internet Day a été lancé le mardi 7 février dernier au ministère de l’Éducation Nationale, en présence de Najat Vallaud-Belkacem.

    Une table ronde était organisée avec les membres du programme Internet Sans Crainte et de la société Tralalere qui opère le programme, ainsi que certains de leurs partenaires : Net Ecoute, Point de contact, FCPE, MAE, la CNIL, la ligue de l’enseignement, l’Agence du numérique, CLEMI, Canopé, Deci-dela, Non au Harcèlement, PEEP…

    Un atelier Vinz et Lou a également été organisé dans les locaux du ministère en présence de Madame la Ministre pour sensibiliser une dizaine d’enfants de CM2 aux enjeux du cyberharcèlement et des données personnelles.

    Le Safer Internet Day, journée mondiale pour un internet plus sûr a été célébrée dans plus de 110 pays dans le monde. En France, à l’occasion de cette journée, toute la communauté éducative a été mobilisée. 370 écoles, collèges, centres de loisirs et diverses structures éducatives se sont mobilisés et vont encore le faire jusqu’à la fin de mois de février, à travers des ateliers pour sensibiliser plus de 17 000 élèves à la citoyenneté numérique et au cyberharcèlement.

    Près de 40 acteurs, tels que Adblock, l’INRIA, Orange, Whaller se sont également investis à travers des événements, soutiens, relais… Un nouveau succès.

    A l’année prochaine pour la 15ème édition du Safer Internet Day qui sera célébrée le 6 février 2018 !

  • « Raccrocher » les élèves et faciliter la transmission horizontale : un autre enjeu de la classe inversée

    « Raccrocher » les élèves et faciliter la transmission horizontale : un autre enjeu de la classe inversée

    Jean-Jacques Le Quémener est enseignant en physique-chimie en lycée technique dans l’académie de Versailles. Aujourd’hui membre de l’association Inversons la classe !, il avoue pratiquer la classe inversée depuis une vingtaine d’années…

    Sa réflexion a démarré alors qu’il y a vingt ans, il emmenait ses élèves à l’extérieur de la classe, « sur le chantier d’à côté, pour leur montrer les sujets techniques sur lesquels on allait travailler ». Il s’est rendu compte que ce contexte extérieur désinhibait les élèves les plus silencieux et il s’avérait même qu’ils étaient les plus pertinents dans leurs réponses.

    Jean-Jacques Le Quémener réalise alors qu’il a ouvert d’autres portes.

    Il constate également que depuis 10 à 15 ans, de plus en plus d’élèves ne sont plus accrocheurs à la transmission verticale du savoir.

    « L’enseignement inversé permet donc de les raccrocher, de leur apporter une ouverture et si ils y trouvent suffisamment de plaisir, ils ont envie de faire un effort supplémentaire et c’est là qu’on entre dans un cercle vertueux », explique t-il.

    Alors que peu de recherches peuvent attester des résultats de la pédagogie inversée sur la réussite des élèves, Jean-Jacques, lui, a le recul de vingt années d’expérience avec ses élèves pour dresser des constats.

    « Chaque fois que j’ai utilisé une approche, que l’on pourrait appeler aujourd’hui d’inversée, quand cela répondait à une problématique, cela permettait de résoudre la problématique ».

    Mais il avoue fonctionner sur la méthode essai-erreur ; cela ne fonctionne pas toujours mais il se pose toujours la question de savoir pourquoi. Il s’appuie aussi également sur les travaux dans le domaine des neurosciences pour l’aider à comprendre certains mécanismes d’apprentissage.

    Retrouvez l’intégralité du témoignage de Jean-Jacques Le Quémener dans la vidéo ci-contre.

     

     

     

     

  • Décloisonner l’Ecole et la pensée des élèves pour enseigner et apprendre autrement

    Décloisonner l’Ecole et la pensée des élèves pour enseigner et apprendre autrement

    Mila Sainte-Anne est enseignante en histoire-géographie en collège dans l’académie de Rouen. Dès l’apparition du numérique, elle est « tombée » dedans et l’a aussi amené tout naturellement dans sa classe. La pédagogie inversée a suivi…

    Mila Sainte-Anne a connu les salles informatiques et a même assuré la maintenance à l’époque où elle était responsable informatique ! Aujourd’hui, elle avoue préférer se concentrer sur les aspects pédagogiques, son vrai cœur de métier.

    Sa classe inversée à elle, « c’est un élément de sa palette pédagogique ; ce n’est pas quelque chose que je vais utiliser systématiquement », décrit-elle.

    « Je vais utiliser la classe inversée parce que j’ai l’idée pédagogique qui va avec ».

    Elle n’utilise plus les salles informatiques car elle ne veut pas « faire du numérique » mais « utiliser le numérique en histoire-géographie ». Aujourd’hui, elle préfère que les élèves utilisent leur Smartphone, dans un but pédagogique, « et je préfère qu’ils l’aient à la main pour chercher sur Wikipédia plutôt qu’ils l’aient dans leur sac à essayer de faire des photos de leurs camarades sous la table » !

    Mila dépose tous ses cours sur un blog à destination des élèves ; ses vidéos sont hébergées sur le site du rectorat.
    Elle demande aux élèves de visionner la vidéo, de compléter un questionnaire de compréhension mais également de donner leur avis sur ce qu’ils ont vu « pour qu’ils apprennent à sortir du domaine scolaire », explique t-elle.

    Pratiquer la classe inversée, c’est une des manières d’enseigner autrement pour Mila Sainte-Anne.

    Et ce n’est pas le matériel qui pose problème mais bien le cloisonnement de la pensée des élèves qui sépare le monde de l’école du monde de la « vraie vie ».

    C’est sur ce point qu’il faut encore travailler…

    Plus d’infos :
    retrouvez Mila Sainte-Anne Sur Twitter

     

     

  • Les pictogrammes au secours des élèves à besoins spécifiques

    Les pictogrammes au secours des élèves à besoins spécifiques

    Lydie Batilly est orthophoniste en cabinet libéral dans la région lyonnaise. Depuis toujours, elle s’intéresse aux nouvelles technologies et a même failli devenir informaticienne ! Dans cette série en trois épisodes sur le handicap et les nouvelles technologies, elle nous décline sa réflexion et ses pratiques en trois sujets : adaptation typographique et dyslexique pour l’écrit, dictées vocales et synthèses vocales et enfin elle aborde le handicap d’un point de vue oral avec l’utilisation des pictogrammes.

    « Je suis persuadée que les nouvelles technologies nous apportent un vrai plus dans notre métier. Encore faut-il savoir s’en servir, et s’en servir avec les patients ! Car on ne le répétera jamais assez, un logiciel, une application iPad, un jeu « grand public » et même un jeu édité par un éditeur spécialisé ne font pas une rééducation. Ce qui fait la rééducation c’est nous, orthophonistes, qui sommes capables d’adapter les outils à notre disposition à la situation particulière de chacun de nos patients ».

    Dans ce dernier épisode, Lydie s’intéresse aux handicaps liés à l’oral, pour des jeunes enfants à besoins spécifiques, de la maternelle aux classes primaires, et comment les compenser avec l’aide des nouvelles technologies.

    « Ce sont des élèves qui vont souvent avoir besoin d’une aide visuelle qui peut se concrétiser notamment par les pictogrammes ».

    Dans les outils numériques dont on dispose aujourd’hui, Lydie souligne que certains d’entre eux sont très simples d’utilisation pour créer des emplois du temps, des consignes ou encore des histoires, des phrases en pictogrammes.

    Elle mentionne notamment le portail ARASAAC qui propose une banque de pictogrammes gratuits sous licence Creative Commons. Ces pictogrammes sont intégrés dans plusieurs logiciels comme, par exemple, ARAWORD, qui permet de traduire un texte écrit en français, directement sous la forme de pictogrammes.

    « Cela peut aussi aider des élèves qui ne sont pas en situation de handicap à progresser dans leur apprentissage de la lecture, au CP, par exemple », souligne Lydie.

    En 2ème outil fort utile pour l’aide à l’écriture, Lydie a choisi Picto Selector, un logiciel gratuit mis au point par un papa « qui permet de créer des grilles de pictogrammes très facilement ».
    Ce logiciel intègre déjà la base de données ARASAAC.

    Plus d’infos :
    Le blog de Lydie : http://www.ortho-n-co.fr

    Sur Twitter : https://twitter.com/orthobatilly

    source image : pixabay.com

     

    Veuillez nous excuser pour la qualité parfois moyenne de la vidéo, réalisée dans des conditions du direct sur le plateau TV de Ludovia#13 en août 2016.

     

     

     

  • Programmation en maths, c’est aussi acquérir des compétences utiles au quotidien

    Programmation en maths, c’est aussi acquérir des compétences utiles au quotidien

    Mireille Gain s’est lancée dans la programmation en maths avec ses élèves du Collège Innovant Pierre Emmanuel de Pau pour leur faire comprendre la programmation en elle-même mais pas seulement ; ces manipulations vont aussi leur permettre d’acquérir, sans en avoir l’air, des notions dont ils auront besoin au quotidien.

    Mireille Gain a toujours utilisé les salles informatique mises à disposition pour faire travailler ses élèves. Bien qu’elle n’était pas favorable, au départ, à travailler la géométrie sur écran, le site Algoblocs l’a fait changé d’avis.

    « Le site Algoblocs est très pratique car il fait construire des figures géométriques en utilisant la programmation ».

    En première étape, les élèves vont travailler en mode individuel d’exercices ; puis, pendant la phase suivante, « ils se créent des défis entre eux ».

    « Le créateur du site m’a proposé de créer une page pour l’établissement où on peut voir tous les défis créés par les élèves », explique t-elle.

    Salle de classe : chacun son espace !

    Au niveau de l’espace, chaque élève a un ordinateur ou une tablette pour travailler, même si beaucoup d’entre eux se sont rués sur les tablettes, la nouveauté de janvier ! L’enseignante, elle, n’était pas très à l’aise sur tablette au départ mais cela ne concerne qu’elle, ironise t-elle !

    Chacun peut avoir son propre espace de travail, en étant éloignés les uns des autres (car la salle est grande), ce qui fait « beaucoup moins d’interactions trop bruyantes », précise l’enseignante.

    Le travail individuel a ses atouts et permet à l’enseignante de se rendre compte de certaines lacunes : ne pas savoir se connecter à l’ENT Argos, ne pas avoir ses identifiants, etc.
    Elle constate que ce mode de fonctionnement facilite les possibilités de différenciation pédagogique.

    Ce que remarque surtout Mireille Gain c’est, autant les élèves ont des facilités à utiliser une tablette, autant certains n’ont pas acquis des basiques comme la droite et la gauche, par exemple.

    « Une autre chose simple, non acquise pour certains élèves, ce sont les angles. Qu’un angle fasse 10° ou 150°, pour eux, c’est la même chose ».

    « On travaille donc les angles à 45, 60, 90°… Et là, forcément, ils sont obligés de l’intégrer ».

    « Et tout ça, ce sont des compétences du quotidien à acquérir ».

  • Apprendre à argumenter en cours de français avec une webradio

    Apprendre à argumenter en cours de français avec une webradio

    En cours de français, Bruno Vergnes a décidé d’intéresser ses élèves au débat en leur faisant construire tout un scénario et argumentaire sur un sujet pour ensuite l’exposer sous la forme d’une émission webradio. La preuve en images : ça marche !

    Bruno Vergnes est enseignant en français au collège Innovant Pierre Emmanuel de Pau. Cet établissement a mis en place une webradio. Bruno Vergnes a décidé d’utiliser cet outil pour rendre ses élèves encore plus actifs.

    Avant de les « lancer » en studio, ils préparent le débat sur une quinzaine de minutes : arguments pour, arguments contre et exemples doivent être couchés sur le papier. Un animateur, « présentateur » du débat, est ensuite désigné ainsi qu’un technicien qui assure le bon déroulement de l’émission ; le présentateur reçoit un panel « d’invités » qui devront ensuite interagir avec le public.

    La question du jour : les nouvelles technologies nous empêchent-elles de bien apprendre ? Les rôles sont distribués.

    « Cela les forme à tout un tas de compétences liées à l’oral, liées à la coopération ; ils s’entraident », explique Bruno Vergnes.

    Un petit groupe s’isole dans une pièce à côté regroupant le présentateur et ses invités. Pendant ce temps, l’enseignant prépare avec les autres invités, « le public« , les interventions qui auront lieu après l’exposé des différents invités.

    « Ce travail est complètement lié à des compétences que nous travaillons en cours de français sur le texte argumentatif qui sont souvent des choses un peu difficiles à travailler », souligne t-il.

    Et là, le fait de passer par le biais de la radio, c’est de suite plus ludique et ils sont obligés d’avoir des arguments pour être convaincants.

    « Alors on peut choisir de faire travailler ceux qui sont bons là où ils sont bons et puis après, d’inverser les rôles pour que chacun développe des compétences qu’il n’a pas ».

    Une réussite pour impliquer les élèves si on juge par le reportage que nous avons réalisé juste avant la journée événement EIDOS 64 du mercredi 25 janvier 2017.

     

  • EIDOS 64 : éclairage sur les débats avec Catherine Becchetti-Bizot et Mireille Lamouroux

    EIDOS 64 : éclairage sur les débats avec Catherine Becchetti-Bizot et Mireille Lamouroux

    EIDOS 64 est un évènement sur une journée qui a lieu dans les Pyrénées Atlantiques, une année en Béarn, une année côté Basque ; mercredi 25 janvier, ce fut l’occasion de découvrir plusieurs conférenciers et plusieurs ateliers, autour du thème « L’élève hacker de son apprentissage : savoir connecter ses neurones ».

    Catherine Becchetti-Bizot, inspectrice générale de l’éducation nationale chargée de mission numérique et pédagogie, a été le grand témoin de la matinée, suite aux conférences animées par Eric Tardif sur « Neurosciences et éducation : un éclairage nouveau sur les fondamentaux de la pédagogie » et André Giordan sur « A l’ère du numérique, faut-il encore apprendre » ?

    Dans l’interview ci-contre, elle nous offre un condensé de ce qu’il faut retenir.

    « Les enseignants sont de plus en plus désireux de connaître les résultats de la Recherche » .
    « Nous avons déconstruit pas mal de “neuromythes“ ce matin
    « .

    Sur le rapprochement Recherche-enseignants, Catherine Becchetti-Bizot rappelle que La ministre de l’Education a confié à François Taddéi une mission, « Apprendre demain« , qui vise à réfléchir aux meilleurs moyens opérationnels pour que l’enseignement puisse bénéficier de la Recherche et que l’enseignement se fasse aussi par une démarche de recherche ; « former à la Recherche, former par la Recherche, un peu dans l’esprit des Savanturiers« , ajoute t-elle.

     

     

    Enfin, Mireille Lamouroux, chargée de mission à la Direction du Numérique pour l’Education, nous propose quelques éléments de réflexion sur la journée et sur la problématique choisie, « qu’elle trouve particulièrement intéressante car elle a permis de continuer à travailler sur des thèmes qui nous sont chers : apprendre à apprendre à l’ère du numérique, comment travailler en synergie avec la Recherche, comment lier le monde de la Recherche avec le terrain« , parmi quelques exemples de pistes de travail que mène la DNE.

    Elle dresse le constat que la prise de conscience est aujourd’hui évidente, de la part de tous les membres de la communauté éducative, « mais qu’il y a encore des freins et des résistances et que nous devons continuer à travailler dans ce sens ». Des évènements comme EIDOS 64 aident à avancer dans cette voie…

     

    Tous les articles et interviews d’EIDOS 64, janvier 2017, sont à retrouver sur www.ludovia.com/tag/Eidos-64-2017 et sur notre chaîne Youtube.

  • Les Savanturiers du cerveau : un cas concret avec Cédric Pignel et ses lycéens

    Les Savanturiers du cerveau : un cas concret avec Cédric Pignel et ses lycéens

    EIDOS 64 est un évènement sur une journée qui a lieu dans les Pyrénées Atlantiques, une année en Béarn, une année côté Basque ; mercredi 25 janvier, ce fut l’occasion de découvrir une multitude d’usages intéressants avec plus d’une cinquantaine d’ateliers l’après-midi.

    Cédric Pignel, enseignant en SVT au lycée François Mauriac de Bordeaux et Fabien Hobart, ingénieur pédagogique, ont animé un atelier autour du dispositif des Savanturiers du cerveau.

    Qui sont les Savanturiers ?

    Du site les Savanturiers :
    « Les sciences cognitives font appel à de multiples champs disciplinaires (neurosciences, anthropologie, linguistique, philosophie, psychologie ou informatique) pour décrire et expliquer les fonctions mentales comme le sommeil, le langage, le stress, la motricité la mémoire, la perception, l’attention, le raisonnement. Les sciences cognitives contribuent également à la modélisation et la simulation de l’intelligence humaine dans le domaine de l’intelligence artificielle.

    Avec vos élèves, optez pour une question portant sur un phénomène relevant du domaine des sciences cognitives, délimitez  une problématique et construisez un protocole scientifique. Récoltez des données, apportez des éléments de réponse et partagez vos conclusions lors d’un congrès scientifique, comme de vrais cognitivistes ! »

    Cédric Pignel est un « ambassadeur » des Savanturiers. Il a présenté le projet qu’il mène avec ses élèves lycéens autour des neurosciences pour leur « apprendre à monter un projet de recherche ». Les élèves de Cédric ont choisi d’étudier le sommeil.
    Dans ce projet, des chercheurs « mentors » sont là pour guider les élèves, les conseiller « et leur apporter soutien et méthodologie« .
    Découvrez dans l’interview ci-dessus tous les points positifs et atouts pour les élèves, décrits par Cédric, d’adhérer à ce dispositif.

    « Les Savanturiers font le pari que, grâce à la méthodologie de la recherche – se poser des questions, construire un protocole de recherche, mener ce protocole, l’évaluer, communiquer, restituer-, on va pouvoir construire des savoirs efficients et productifs en classe« , explique Fabien Hobart.

     

    Plus d’infos :
    Le site les Savanturiers

    Le blog les Savanturiers du cerveau

     

    Tous les articles et interviews d’EIDOS 64, janvier 2017, sont à retrouver sur www.ludovia.com/tag/Eidos-64-2017 et sur notre chaîne Youtube.