Étiquette : tablettes numériques

  • la « Wizzbe Tablette »

    Extrait de la synthèse du BarCamp « Présentation des logiciels pour l’éducation » par François GUITÉ, blogueur :

    «Le principe de base à  l’origine de ce qui allait devenir Wizzbe a la force de sa simplicité, soit servir d’interface entre l’input des élèves et l’output de l’application.

    Les données sont stockées sur un serveur sécurisé en connexion avec les tablettes.

    L’enseignant peut accéder aux données des élèves, pour évaluation, sur le même serveur.

    L’accent est mis sur la simplicité de l’interface graphique, de façon à  faciliter son appropriation par les utilisateurs».

    La solution «Wizzbe Tablette» permet aux élèves de tous âges de travailler sur des applications d’apprentissage des langues directement sur leurs tablettes.

    Plus d’infos :
    Le blog de Caroline JOURNEAU-SION, Ludovia jour 3 ; Exrait : « L’équipe de Logosapience a ensuite partagé avec nous les difficultés à surmonter pour passer d’une application de laboratoire de langue à une application mobile : comment permettre aux élèves d’accéder au matériel multimedia fourni par l’enseignant, comment stocker et permettre l’échange du matériel multimédia produit par l’élève en dehors de la classe ? Résultat de leurs efforts : leur logiciel Wizzbe ».

  • Des tablettes pour les écoliers

    Des tablettes pour les écoliers

    040720114e12d9a924699Question qu’aujourd’hui tous les enseignants se posent et qui sera débattue lors de l’Université d’été de Ludovia.

    En matériel, 15 iPads, 1 ordinateur, 3 bornes WiFi et 1 réseau local (Ethernet et courant porteur) ont été nécessaire pour l’expérimentation.

    L’organisation pour l’usage du matériel s’est fait sous différentes formes : en classe entière (1 iPad pour 2), en petit groupe (1 iPad par élève), en aide personnalisée (1 iPad par élève), en autonomie (1 iPad pour 1 ou 2).

    Première constation : que d’utilisations pour un même outil !

    En effet, l’iPad peut être :
    •    un outil de vérification ou d’aide ponctuelle (Calculator, le conjuguiste ou le conjugueur)
    •    un accès pour consulter des documents (sur Internet grâce à Safari, à partir de liseuses type Ibooks, grâce au partage de fichiers avec Dropbox)
    •    un exerciseur (itooch Français CM2, Conjugation Nation French, AB math, itooch Maths CM2, Math Board, L’heure de la jungle, Les fractions de la jungle, iCardSort…)
    •    un outil de production (iCardSort, Pages)
    •    un lecteur multimédia (iPod VLC Ressources en ligne type Youtube)
    •    un enregistreur (Quick Voice)
    •    un outil tactile : (Mirror paint Tactilis)

    Petite synthèse plutôt positive de Pierre Tourette sur l’attitude des élèves face à l’iPad :

    –    un outil ludique et attractif
    –    une prise en main assez rapide
    –    une mise au travail rapide
    –    une utilisation possible en autonomie
    –    ergonomie de certaines applications

    Du côté des enseignants, malgré certaines étapes chronophages, cet outil offre un réel potentiel.

    La mise à disposition de documents en couleur, la possibilité de différenciation  et la mobilité du support en font des atouts incontestables.
    Par contre, la recherche, l’installation et la mise à jour des applications prennent beaucoup de temps, tandis que la manipulation des fichiers est impossible.

    Pierre Tourette, pour conclure brièvement, nous donne son point de vue : «L’iPad est plutôt un outil personnel. Il peut devenir « le couteau suisse » de l’élève : manuel, outil de vérification, exerciseur, outil de production (…)»

    et il ajoute : «Pour que cela devienne vrai, il y a la nécessité de voir arriver sur l’Appstore des applications exploitant les spécificités de l’iPad et proposant des contenus pédagogiques adaptés».

    Même si cela est possible doit-on tout faire avec une tablette numérique?

    Plus d’infos : rendez vous sur l’Université d’été de Ludovia pour débattre du sujet www.ludovia.org/2011

  • Des tablettes PC dans l’enseignement supérieur

    L’Ecole Centrale de Nantes qui accueille plus de 1800 étudiants a pour vocation de former des ingénieurs généralistes de haut niveau scientifique et technique, entrepreneurs et innovateurs. Depuis 2004, l’Ecole Centrale de Nantes a développé une politique d’appropriation par les enseignants et les étudiants des technologies de l’information et de la communication (TIC), mais aussi de développement de l’autonomie (25 pour cent du total de la formation) et du raisonnement à partir de cas faisant le plus souvent appel aux TIC.

    Et en 2008, elle a été lauréate du prix HP «Technology for Teaching» sur un projet visant à développer l’usage des Tablettes PC pour les enseignants comme les étudiants. Le projet s’articule autour du fait que les systèmes les complexes peuvent mettre à profit les outils les plus simples. Et ses principaux objectifs sont d’améliorer l’autonomie et l’engagement des étudiants, en développant les usages des Tablettes PC par les élèves, mais aussi par les enseignants en modifiant certaines habitudes pédagogiques.

    Une technologie nomade et performante

    Pour Morgan Magnin et Guillaume Moreau, maîtres de conférences : «les tablettes PC nous sont apparues comme des outils adaptés pour améliorer l’implication des étudiants et soutenir les efforts pédagogiques des enseignants Car elles permettent d’augmenter l’autonomie de leurs utilisateurs vis-à-vis des technologies». En effet, de par la complète couverture WiFi sur le campus, les étudiants peuvent choisir les ressources numériques mises à leur disposition et s’approprier des connaissances, seul ou en groupe, dans le cadre de travaux confiés par les enseignants.

    Le but est de personnaliser la formation, de l’adapter au rythme de chaque élève et d’améliorer son appropriation. De plus, les tablettes PC constituent un support matériel sur lequel s’appuient les étudiants pour préparer à moindre coût des supports de présentation orale : réalisation de croquis, compilation de documents récupérés depuis Internet ou support numérique avec annotations personnelles et manuscrites….

    Côté professeur, les tablettes PC se sont rapidement révélées une aide précieuse pour pallier par exemple, au problème de visibilité des écrits sur un tableau traditionnel. Couplé avec un vidéoprojecteur, elles permettent de gérer l’équivalent d’un tableau blanc interactif. L’enseignant peut donc assurer son cours manuscrit, comme à l’accoutumée, mais sur une surface tactile plutôt que sur un tableau. Avec ce système, il est facile de revenir en arrière pour reprendre le détail d’une démonstration, compléter une explication ou répondre aux questions d’un élève. Il est également possible de distribuer le cours par courrier électronique.

    Sans oublier un important levier pour l’amélioration de l’enseignement : la réduction des délais entre la remise de travaux des élèves comme des comptes-rendus ou des examens, et leur correction. Dans un environnement pédagogique où la quasi-totalité des ressources et des travaux demandés est au format électronique, il devient aisé de recevoir un rapport numérisé, de l’annoter au fil de sa lecture et de le renvoyer immédiatement, par email, aux élèves concernés. Ce qui est le cas à l’Ecole Centrale de Nantes et qui permet d’économiser plus de 4000 feuilles de papier pour le seul cours d’algorithmique et de programmation dispensé en première année.

    Un outil adaptable à d’autres univers

    «Dès le début de l’expérimentation, plusieurs étudiants nous ont signifié leur souhait d’utiliser les tablettes PC sous Linux», précisent Morgan Magnin et Guillaume Moreau. De ce fait, 30 pour cent des élèves ont préféré ce système d’exploitation, malgré les difficultés d’installations dues aux composants matériels non standard. Ce qui a engendré un formidable engouement au sein de l’Ecole pour pallier à ces problèmes et relever le défi.

    Plusieurs projets en interne ont été lancés avec pour résultat global, une très forte amélioration aujourd’hui de l’environnement Linux sur les tablettes PC, et un pont entre OpenOffice.org et le monde de l’enseignement. Ce qui a profité également à toute la communauté Open Source de la planète grâce à la mise en place d’un blog qui compile tous les retours d’expérience.

    Les facteurs de succès

    Comme tout nouveau projet dans une entreprise, le monde de l’enseignement doit respecter les mêmes règles. La réussite manifeste des tablettes PC à l’Ecole Centrale de Nantes s’est appuyée sur 4 grands principes.

    – La première est la disponibilité d’une infrastructure numérique solide avec du WiFi sur tout le campus, une plateforme pédagogique électronique accessible, des vidéoprojecteurs dans les amphithéâtres
    – La seconde est la communication basée sur le Web, les réseaux sociaux, des vidéos et dans ce cas précis, sur un blog spécifique afin que le projet prenne de l’ampleur.
    – La motivation est la troisième clé. En identifiant les personnes réceptives à la démarche en 2008 qui sont devenus des vecteurs de promotion, les deux maîtres de conférences qui ont lancé le projet, sont aujourd’hui de plus en plus sollicités par de nouveaux enseignants et élèves.
    – Enfin, le quatrième point consiste à surmonter les obstacles et dans le cas des tablettes PC, il s’agit de montrer que l’outil n’est pas un ordinateur de plus en insistant par exemple sur les avantages du tactile, et notamment sur les possibilités qu’offre la combinaison de l’analogique et du numérique.

    «Il va de soi que le déploiement d’un tel dispositif requiert, de la part des animateurs, une attention de tous les instants, particulièrement dans les premiers mois. Il convient de répondre rapidement et efficacement aux questions des intervenants. Autrement dit, la réussite du projet dépend de la qualité du support proposé, tant sur les aspects techniques que de maîtrise du contenu. Enfin, qui dit obstacles, dit solution pour les surmonter. Il convient de consigner les difficultés rencontrées et, quand c’est possible, de proposer une solution sur un espace public. D’où l’importance – déjà soulignée dans cet article – du blog pour garder trace de l’ensemble des expérimentations menées», concluent Morgan Magnin et Guillaume Moreau.

    A propos du dispositif tablettes à l’Ecole Centrale de Nantes :
    Chargée de former des ingénieurs de haut niveau dans les TIC, l’Ecole Centrale de Nantes souhaitait démontrer les atouts des tablettes PC aussi bien pour les étudiants que les professeurs, dans une démarche de pédagogie active. En 2004, l’Ecole Centrale de Nantes décide de déployer une politique d’appropriation par les enseignants et les étudiants des technologies de l’Information et de la Communication (TIC) au service de l’Enseignement. Quatre ans plus tard, elle met en place un projet qui vise à développer les usages des tablettes PC par les élèves et les professeurs en modifiant les habitudes pédagogiques.

    • Possibilité de relier les tablettes PC à des vidéoprojecteurs dans les amphithéâtres permettant une meilleure visibilité des informations.
    • Amélioration de l’environnement Open Source sur les tablettes PC par les étudiants.
    • Connexion simple au réseau WiFi du Campus pour les échanges électroniques entre étudiants et professeurs et entre les utilisateurs et le système d’information.
    Les bénéfices de ce dispositif :
    Prise de notes manuscrites, homogénéité des échanges, appropriation facile des tablettes PC, motivation soutenue des élèves et des professeurs, meilleure pédagogie.

  • La mallette de lecture numérique : une utilisation intéressante des tablettes !

    La mallette de lecture numérique : une utilisation intéressante des tablettes !

    080620114def747547e33
    « ce déploiement obéit aux principes qui nous ont toujours guidés : l’objectif n’est pas de doter tout le monde d’un outil dont nombre d’usages sont encore à inventer mais de penser dans le même temps l’outil et l’usage dans le souci constant de la plus-value pédagogique », déclare Isabelle Pecheyran, IA-IPR Lettres.

    La mallette de lecture numérique se présente comme une mallette en plastique, comportant six tablettes tactiles (avec les alimentations), une borne Wifi, une prise d’alimentation générale (avec câble), une prise réseau et un câble USB de synchronisation.

    L’objectif premier de cette mallette de lecture numérique est de faciliter la lecture des élèves plus faibles ou moins appétents, par un objet ludique, facile d’accès et parfaitement stable techniquement (pas de problème de réseau ou d’alimentation).

    •    Permettre à chacun d’accéder facilement à de très nombreux ouvrages (très simplement stockés et conservés sur la machine), et de les consulter dans un grand confort visuel.
    •    Associer lecture et écriture par une circulation facilitée entre consultation, commentaires et échanges.
    •    Constituer, dans les établissements, des banques de ressources singulières, variées, et accessibles à tous.
    •    Faciliter des travaux en maîtrise de la langue par l’usage d’applications performantes

    Le Rectorat de Bordeaux a acheté onze mallettes à expérimenter dans l’académie. (deux mallettes supplémentaires ont été achetées par le CG64). Un dispositif d’accompagnement est proposé aux établissements équipés. Quelques IPR et chargés de mission ont été équipés d’une tablette tactile afin de mieux suivre les différents établissements.

    Un pilotage pédagogique primordial : Travail conjoint du Catice et des corps d’inspection dans le choix des établissements et des équipes, l’impulsion et le suivi et de l’expérimentation, la réflexion sur l’outil et les usages.

    Une expérimentation volontairement limitée :
    – des enseignants engagés avec lesquels doivent se construire les ressources pédagogiques
    – un petit nombre de tablettes qui permet la mise en projet encadrée de petits groupes d’élèves successifs ou la différenciation entre le travail de groupes avec et sans la tablette numérique
    – une réflexion avancée sur les ressources (travail conjoint Ctice/corps d’inspection/CRDP pour concevoir et organiser le serveur de livres et de documents numériques et des enseignants engagés dans la constitution de ressources).

    Exemple d’expérimentation au Collège de Podensac

    Projet autour de la création littéraire
    «Elle consiste en un dialogue par mail entre un écrivain de littérature de jeunesse et un groupe d’élèves. Chaque semaine, le mardi, l’auteur poste un début puis partie d’un roman qu’il est en train d’écrire, les élèves postent les commentaires le jeudi au plus tard.
    L’écrivain ajustera sa création et l’écriture de son roman en fonction des commentaires. Une fois le texte envoyé à l’éditeur, les élèves pourront de la même façon suivre le processus de création éditoriale (mise en page, correction, création de couverture). Enfin le roman sera publié sous forme numérique et mis en ligne
    », nous décrivent Katia Detchessahar Professeur de Lettres clg de Podensac et Elsa Pujos Documentaliste Clg de Podensac (33).

    Plus d’infos : catice.ac-bordeaux.fr

     

  • La tablette numérique : une solution pour alléger les cartables de nos enfants ?

    La tablette numérique : une solution pour alléger les cartables de nos enfants ?

    170420114dbe95f27bf08
    Une tablette ou un Notebook semble au premier abord plus léger que le poids moyen actuel des manuels scolaires et autres cahiers que l’on peut voir chaque matin et chaque soir sur le dos de nos enfants. Mais encore faut-il que les manuels scolaires puissent y être hébergés, les ressources numériques compatibles, pour faire du rêve une réalité, L’éducation nationale n’en est pas à ses premiers essais et bon nombre d’expérimentations, de tentatives, même si elles n’ont pu être généralisées, auront peut-être montrer la voie du futur cartable « numérique » tant attendu.

    30 ans que la question du poids du cartable est posée

    Depuis plus de 30 ans, la question du poids du cartable est régulièrement posée, en général cette question revient toujours à l’occasion de la rentrée scolaire.
    Le cartable, en effet, selon les directives, les préconisations des médecins, ne devrait pas « en théorie » dépasser 20% du poids des élèves, ce qui n’est, hélas, pas le cas bien trop souvent. Afin de régler cette question, en 2007, le ministre Xavier Darcos a présenté un plan pour imaginer un  cartable plus léger et les manuels scolaires du futur ceux-ci représentant l’essentiel du poids *
    Ainsi, le manuel scolaire du futur devrait être numérique, et son aboutissement permettra, en tout cas c’est le souhait qui est émis, d’alléger le poids des cartables. L’idée paraît simple, mais sa concrétisation semble plus complexe qu’il n’y paraît.

    Historiquement, les tentatives de passer au « numérique », n’ont pas semble t’il eu comme objectif premier l’allègement du cartable, mais simplement une volonté d’entrer dans la modernité, d’éviter la fracture numérique d’un point de vue social et économique, ce qui a été le cas par exemple d’une opération grandeur nature lancée par le Conseil Général des Landes et sous l’impulsion forte d’Henri Emmanuelli
    « La première expérimentation de dotation d’ordinateurs portables à des collégiens et des lycéens a démarré il y a juste…. 20 ans ! » rappelle Gilles Braun de Ministère de l’Education Nationale.
    « Elle a été suivie ensuite, en France, d’opérations d’envergure dont les plus connues en France sont celles des départements des Landes « un collégien, un ordinateur portable » (2001) citée ci-dessus et celle des Bouches du Rhône quelques temps après, en 2002, « Ordina 13 ». Depuis, il n’y avait pas eu de nouvelles dotations de cette ampleur. »

    Les tablettes numériques proposées par de nombreux constructeurs en 2010, engendrent de nouvelles initiatives et une attente pour permettre un véritable basculement vers le manuel « tout numérique »
    Depuis la rentrée scolaire 2010, on note la volonté de collectivités territoriales de renouer avec ce type d’opération. Sans doute l’effet « tablette tactile » comme par exemple le plan d’équipement de tous les collégiens dans le Val de Marne annoncé, il y a quelques semaines, ou l’opération du département de la Corrèze annoncée en grande pompe il y a quelques mois et qui prévoit, entre autre, de doter plus de 2500 6ème en iPad et en ressources numériques « embarquées»

    D’un point de vue technique, l’offre actuelle des constructeurs n’est pas entièrement satisfaisante et reste à adapter pour un usage scolaire intense et sécurisé.
    « C’est un nouvel outil qui nécessite une prise en main spécifique, il ne faut pas le comparer à d’autres outils, le facteur de l’immédiateté est important sur l’iPad, il est proche du livre et de l’ardoise mais ça ne ressemble à rien de connu. » précise  Élie Allouche Directeur du CDDP de Versailles

    Il reste du chemin à parcourir, car même si les matériels de type iPad sont très séduisants aux premiers abords, « pour le moment il y a peu d’applications de niveau « Collège », alors qu’il existe une offre importante sur le niveau primaire. Nous sommes très satisfait des caractéristiques techniques et la bonne qualité de lecture sur iPad et le faible poids de la tablette notamment pour les élèves de 6éme, mais on espère l’arrivée des manuels numériques de 6ème sur iPad !!! » clame Bernard Roussely du Conseil Général de la Corrèze.

    Le cartable numérique ? Les éditeurs semblent adhérer, mais ne croient pas à l’eldorado, selon eux, pour le moment la France doit d’abord combler son retard.
    Nathan, Hachette, le Canal Numérique des Savoirs, qui font partie des plus gros diffuseurs en milieu scolaire, ne s’y sont pas trompés, tous ont initié des programmes de développement pour porter leurs ressources et leurs manuels sur ces nouveaux supports. Même si la route semble encore longue, l’espoir d’un tout numérique est toujours en ligne de mire.

    Les tablettes numériques et plus généralement « le tactile » induisent une nouvelle ergonomie et de nouveaux usages. En tout cas c’est ce que pense Alain Laurent de Génération 5 et vice-président du GEDEM, un éditeur historique qui a connu les débuts des premières ressources et application multimédia dans les années 90 « Dans l’Éducation, une tablette est certainement plus « portable » (en tous cas, plus transportable) qu’un mini PC. Elle est aussi plus rapide à l’allumage, si je puis dire, ce qui est fondamental dans un contexte scolaire. Le tactile est également plus immédiat, plus intuitif, etc. »

    Et en même temps, la tablette se situe dans la continuité d’un support familier qui reste aujourd’hui encore très utilisé. « Je veux parler du support papier et notamment du livre. La tablette ressemble au livre, elle se « feuillette », elle n’érige pas non plus la barrière d’un écran entre le professeur et l’élève comme c’est le cas pour les ordinateurs portables » ajoute Alain Laurent.
    Alors, pourquoi une telle inertie dans le développement de ces fameux cartables ou manuels numériques ?

    N’oublions pas que les 215 millions d’euros que représente le marché des manuels scolaires est un marché très lucratif et bien rodé, les méthodes de financement sont déjà établies et ce qui n’est pas toujours le cas pour le numérique ou la question du financement par les collectivités reste notamment posée.

    Si on compare le marché du livre et la bataille qui s’engage autour du livre numérique, on comprend pourquoi les éditeurs ou les auteurs avancent à pas comptés : l’enjeu est de taille et les risques de « copies » et de téléchargements sauvages sont un risque que la profession, même si ceux-ci s’en défendent, hésite à prendre sans une analyse économique préalable.
    Produire un véritable manuel numérique (et non pas un simple copier coller en pdf d’un  manuel traditionnel) reste encore plus cher à produire et les niveaux d’investissement, au regard d’un marché qui ne semble pas vouloir résolument basculer vers le numérique, comportent un risque non négligeable.

    « Nous avons une position beaucoup plus « décomplexée » que nos confrères de l’édition « traditionnelle » car le numérique est notre cœur de métier. Et même quand Génération 5 fait de l’édition « papier », comme c’est le cas pour les Manuels Sésamath ou pour des fichiers pédagogiques, il y a toujours un lien avec le numérique : outils logiciels complémentaires pour l’enseignant, déclinaisons pour les Tableaux Interactifs, etc. » précise Alain Laurent

    « C’est un marché difficile. Mais le secteur du numérique éducatif a toujours été très difficile. Il est souvent ingrat, il demande de s’inscrire dans la durée. Il faut beaucoup d’expérience pour bien en saisir la complexité et adopter les bonnes stratégies. Cette expérience, nous l’avons acquise au fil des ans, parfois durement. Cela nous permet aujourd’hui de regarder l’avenir avec confiance ! » précise Alain Laurent de Génération 5.

    Passer des « outils » aux « usages » par la formation des enseignants, une règle essentielle pour atteindre un cercle vertueux

    Si les technologies existent, l’intégration du numérique dans l’enseignement modifie sensiblement la manière d’enseigner, les habitudes doivent changer, les enseignants qui ne sont pas tous de la génération « Internet » sont en demande de formation et d’accompagnement. Quand on mesure le nombre d’enseignant à former et la quantité de dotations en matériel à fournir pour une généralisation du « tout numérique », on comprend mieux la position des experts du Ministère

    « Depuis les premiers plans « numériques », on connaît l’équation : formation des enseignants (technique mais surtout pédagogique) – mise à disposition dans de bonnes conditions de matériel et de ressources pédagogiques adaptée et de qualité – maintenance efficace des matériels – accompagnement de l’encadrement par les corps d’inspection et de direction. Ces conditions n’ont pas changé. On les retrouve posées dans la mise en œuvre des dernières expérimentations autour des tablettes tactiles » argumente Gilles Braun, qui résume bien les recettes pour développer les pratiques et les usages. Il reste que les moyens financiers, notamment aujourd’hui avec les restrictions budgétaires engagées par l’Etat et les collectivités locales, resteront insuffisants pour aborder sereinement cette révolution numérique. Sans un « Plan Marshall » pour le tout numérique, les espoirs de rattrapage par rapport à d’autres pays européens et la volonté de changement, risquent fort de rester lettre morte.

    Au vu de ces constats, arrivera-t-on un jour « enfin » à l’allègement des cartables, faudra t’il attendre encore une vingtaine d’année pour que cette « révolution numérique » tant souhaitée, diminue la lourde charge qui pèse encore sur les épaules de nos enfants ? Difficile de faire de la prospective, même si le chemin est tracé. Comme nous le rappelle Gilles Braun qui a connu et suivi la plupart de ces dossiers « Les prédictions sont souvent (voire toujours) fausses mais elles permettent d’interroger le présent et d’étudier les possibles ! »

  • 2011, année des tablettes électroniques dans l’enseignement ?

    2011, année des tablettes électroniques dans l’enseignement ?

    140220114d598c88ecc0c
    « La première expérience d’ordinateurs en salle de classe en France date, à ce jour d’une vingtaine d’année, un rapport sur ces premières expérimentations avait été publié à cette époque par l’académie de Marseille sur l’usage par les élèves en classe…

    … Le portable aussi a eu son heure de gloire en 2001 et 2002 avec l’opération des Landes notamment. Ce sont des opérations qui pour la plupart sont initiées par des collectivités. La dernière opération en date et qui vient d’être lancée concerne le Val de Marne qui vient de décider d’équiper tous ses élèves d’un portable ou d’une tablette.

    L’objectif de ces opérations d’envergure ayant eu pour objectif de réduire la fracture numérique, elles ont soulevé une problématique sur l’acquisition de compétence, l’accès à des bases de ressources et au savoir et enfin l’usage pédagogique, avec la mise en avant de nouveaux type d’usages apportés par ces équipements…

    Le bilan à ce jour est relativement limité car on est loin d’une généralisation de l’usage par les élèves d’ordinateurs portables. Les usages pédagogiques n’ont pas vraiment suivi (c’est le cas dans le département des Landes qui l’avait précisé en 2009 à l’Université d’été Ludovia)…

    Pourtant depuis et grâce à l’expérience des Landes, la question des ressources et du poids du cartable est posée, on parle alors pour la première fois de numériser les manuels.

    Si le Bilan reste mitigé, des questions pédagogiques sont posées. Aujourd’hui, on commence à voir des nouvelles expérimentations sur des équipements en tablettes dans les établissements et il nous a semblé utile lors de cette journée de faire un point sur la situation » précise Gilles Braun de la DGESCO qui organisait ce séminaire.

  • Expérimentation de tablettes électroniques, retours d’expériences dans différentes académies

    Expérimentation de tablettes électroniques, retours d’expériences dans différentes académies

    140220114d599b9929321
    Clermont-Ferrand, Académie de Limoge Pierre Matthieu, département du Rhône du centre Erasme, académie de Creteil, François Villemonteix.

    iPad 92 des Hauts-de-Seine

    Le département des Hauts-de-Seine avec son opération iPad 92, est une opération sur les 133 collèges publics et privés du département du 92 démarrée fin septembre de cette rentrée scolaire, avec une décision de distribution du Conseil Général de 2 iPad par collège; les iPad sur cette expérimentation étant destinés aux CDI.

    Les constats : c’est un nouvel outil qui nécessite une prise en main spécifique, il ne faut pas le comparer à d’autres outils, le facteur de l’immédiateté est important sur l’iPad, il est proche du livre et de l’ardoise mais ça ne ressemble à rien de connu. «L’idée de départ, c’est que personne ne détient de savoir sur ce type d’outil dans un contexte éducatif à ce jour». L’important a été de donner un sens à cette dotation par le Conseil Général, la deuxième phase a été une phase de formation pour la prise en main de ce nouvel outil (40 personnes enseignants sont venus à ces formations  sur la 100taine de collèges). Un blog a été créé et une série de guides sur l’usage et un forum «tablette numérique» également pour un suivi régulier  de ces usages et les demandes éventuelles d’accompagnement malgré la facilité apparente de cet outil.

    les premiers usages sont plutôt tournés vers des usages de lecture ou de consultation. L’objectif des expérimentations serait de mettre en place des expérimentations de classes nomades, de piloter un TBI avec un iPad, de créer ou piloter un iPad en réseau avec les autres iPad en réseaux.

    L’intérêt de l’iPad : peu de préalables techniques contrairement aux autres outils informatiques.

    Les usages nouveaux n’apparaissent pas forcement avec les tablettes, mais c’est la posture qui est prise (travail en groupe facilité car la tablette ne fait pas écran devant l’utilisateur)

    Académie de Grenoble

    Le projet sur cette expérimentation était de développer un travail sur la mobilité avec des élèves malades ou handicapés, répondre à des questions sur la manière dont les tablettes pouvait faire évoluer les choses, le choix de l’iPad a été  fait car à l’époque il n’y avait pas beaucoup d’offre en dehors de l’iPad.

    Premiers constats : Les élèves ont de plus en plus de Smartphone, ainsi quand on met un iPad entre les mains d’un élève, il n’y a pas de formation à proposer, car la prise en main est naturelle.

    L’intérêt dans notre groupe expérimental a été la présence d’IA IPR en histoire, lettre, SES.
    L’intérêt de la tablette ou Netbook, était de s’affranchir du déplacement dans une salle informatique dédiée.
    Les iPad ont été mis dans dans un panel d’établissements assez variés, aussi bien des forts utilisateurs de TIC, comme d’établissement ou les TIC sont peu déployés, des établissements ou il y avait des TBI, etc..

    L’appel d’offre , a été une partie un peu délicate, car il y avait le problème du WIFI et à l’époque une offre pas très large en matière de tablette, ..
    A ce jour (février 2011) Les tablettes viennent tout juste d’arriver et l’expérimentation va véritablement commencer.

    On observe quand même : des difficultés de gestion de flottes, de configuration en masse des iPad, de mises à jours, …des inquiétudes sur la possibilité de vols, de gestion des licences,  de problèmes d’accès au réseau et notamment ENT qui ne fonctionne pas entièrement sur iPad.

    Académie de Clermont Ville de Puy en Velay

    L’entrée choisie a été résolument pédagogique avec le socle de compétence à acquérir, l’expérimentation avec les tablettes a  consisté à voir comment ce type d’outil peut aider à l’accès au socle de compétences.

    Participation à l’opération nationale initiée par l’Académie de Créteil sur le dictionnaire numérique. Il a été envisagé de créer une application de type ardoise (comme une ardoise classique), la création d’application pour apprendre à compter, une collection apprendre à compter, dans le domaine des langues pour l’apprentissage des langues dans les sections de maternelle,..
    Le programme est chargé, mais on pense que ces tablettes sont de véritables couteaux suisses, car ils ont des fonction GPS, accès à Google Map, une caméra pour les sciences, des calculettes,..

    Opération OrdiCollège (Corrèze)

    Bernard Roussely Corrèze (Conseil Général) L’opération ORDIcollège et la place des tablettes qui ne concerne que les 6èmes. La question fut «Pourquoi ne pas équiper les 6eme alors qu’ils sortent d’école et d’un programme ENR, d’où la volonté du CG de proposer des tablettes aux 6èmes de Corrèze.
    C’est à partir de remontée d’informations sur les ordinateurs classiques que nous avons choisi les iPad, : temps de démarrage, fiabilité, ergonomie , intégration dans une salle de classe, le clavier numérique interchangeable dans les différentes langues pour l’apprentissage des langues (25 collèges dans le département), fourniture d’un tutoriel de configuration de base de l’Ipad, la découverte d’applications de base utiles pour certaines disciplines, des exemples de séances pédagogiques avec des exemples de collègues qui utilisaient déjà les iPad en classe.

    On développe les compétences du socle commun et du B2i avec l’iPad. La prise en main dans la famille a été relativement simple y compris dans les classes notamment auprès d’enseignants qui n’utilisaient pas l’informatique grâce au coté intuitif et du « Touch » un gain de temps évident, car le système se lance très rapidement, l’intérêt d’utiliser iPad est aussi le contrôle du contenu qui est assez forte chez Apple.

    Pour le moment peu d’applications de niveau « Collège », alors qu’il existe une offre importante sur le niveau primaire. Très bonne qualité de lecture sur iPad. (Fonction zoom notamment très appréciée, la qualité d’un produit en terme de fiabilité contrairement à d’autres type de parcs utilisés précédemment. Autre avantage : le poid pour les élèves de 6éme : on espère l’arrivée des manuels numériques de 6ème sur iPad !!!

    Inconvénient : la non compatibilité Flash, notamment pour des applications en mathématiques, les comptes iTunes génériques, (chaque élèves doit crée son compte iTunes), et cela devient compliqué à gérer.

    Autres soucis, sur des fichiers complexes et transfert de l’iPAd sur son ordinateur. Impossibilité de projeter le travail de l’élève qu’il a effectué sur l’iPad. Cout de la tablette non donné. : mais cher

    Département du Rhône

    ERASME Christophe Monnet : expérimentation autour de tablettes numériques et ultra-portables. Expérimentation depuis 2009, dont un établissement utilisera des iPad, c’est une expérience en partenariat Public Privé avec SFR. Exemple sur un cours de français avec notamment en cours de grammaire avec une interaction avec un TNI avec EtherPad.

    On retrouve les griefs sur l’iPad comme dans  les expériences citées précédemment. Projet d’outil de Quizz intégré à l’ENT pour utilisation par iPad compatible.

    Académie de Créteil

    François Villemonteix expérimentation Académie de Créteil sur les tablettes : Particularité de l’académie : de l’urbain ou hyper-urbain comme du rural. L’expérimentation a été décidéé à la rentrée 2010 où l’offre tablette était embryonnaire et que les collectivités étaient assez frileuse ; Financement proposé par l’Académie de Créteil pour 100 tablettes.

    Idée : Produire un discours sur les tablettes. On a conçu un pôle numérique CDDP / Centre d’enseignement attracteurs des enseignants, des collectivités comme des constructeurs.
    Résultats transitoires sur un processus en cours de marche : résultats contrastés, second degré : (sur 2 classes) question sur les enjeux de communicabilité (entre enseignants, entre machine, avec l’ENT) première réactions de défiances sur l’expérimentation au regard du coût en fonction de la conjoncture, mais le fait qu’on puisse se former rapidement sur ce type d’outils a fortement limité les freins de départ.

    Distribution des premières machines en novembre. Dans le premier degré, ce ne sont pas les mêmes résultats (sur 2 classes) : consensus sur l’expérimentation, soutien dès le départ, les utilisations peuvent être variées en fonction des classes : du collectif comme de l’individuel. Une valeur ajoutée du coté de la baladodiffusion. On perçoit l’outil comme un compagnon (faire un calcul, chercher une définition, …)

    Les problèmes posés : contradiction sur l’intérêt de l’outil «nomade» et l’élève, la facilité de transport et la sécurité de l’élève quand il l’emporte chez lui dans la rue. (Vol, agression, …)

  • Les Tablettes électroniques pour l’éducation, point de vue et analyse technologique

    Les Tablettes électroniques pour l’éducation, point de vue et analyse technologique

    140220114d598ddb83a9c
    Parmi les autres phénomènes ressentis sur ce salon, c’est l’évolution de l’interface homme machine, avec des présentations de technologies sans contact comme la KINEC et ceci dans d’autres univers que le jeu, comme par exemple les gestes qui remplacent la télécommande. La réalité augmentée aussi fait une percée et les technologies permettent aujourd’hui de reconnaître en temps réel votre visage, ses principales caractéristiques pour l’intégrer sous la forme d’un avatar qui vous ressemble.

    Petite analyse de la mission en ce qui concerne les tablettes électroniques

    « Tout d’abord essayons par donner une définition de ce qu’est une tablette, les différentes catégories et différentes catégories d’usage. Ces technologies sont de mon point de vue encore immatures, mais laissent espérer une évolution dans le futur qui soit plus satisfaisante de celles que nous disposons aujourd’hui. »

    A quoi servent ces outils ? Historiquement ces produits servent à trois grandes familles de fonction : consommer / communiquer / créer / produire.

    Ces nouveaux produits sont intéressants aujourd’hui pour les deux premiers points (consommer et communiquer) mais sont peu adaptés à la troisième fonction qui est la création de documents, de vidéo, …) Il est vrai qu’avec le doigt, la création est limitée, et le clavier numérique intégré la plupart du temps reste utile pour des messages courts mais posent des questions qu’en à la possibilité de créer des compte rendus complets et un peu plus longs.

    On passe du « Clic au Touch » avec l’interface tactile, mais le stylet présent sur certaines machines était plus adapté à la création que le « Touch »
    L’utilisation en situation de mobilité est pratique, mais la création est plus propice lors d’une station assise. La taille des écrans, amenuise également la possibilité de création, une taille plus importante de l’écran reste plus adaptée, la surface de travail est donc importante ce qui n’est pas la force des tablettes.

    Par rapport au manuel numérique, la tablette peut cependant apporter un plus par rapport aux autres produits de type papier, ebooks (liseuses) qui permettent de communiquer avec un inconvénient par rapport aux ebook : le prix et l’autonomie !

    Un marché en forte croissance malgré tout !

    Quelques données de marché données par GfK lors du CES, montrent que le marché des tablettes en moins d’un an, a quasiment atteint le marché des Netbook (200 milliards d’euros contre 331 milliards d’euros pour les Netbook, En décembre 2010 le marché se diversifie par rapport au leadership d’Apple et de son iPad notamment avec l’arrivée de l’OS Android.

    En France, selon le cabinet GFK, 435 000 tablettes (tous modèles confondus) auraient en effet été vendues l’année dernière. Samsung, concurrent unique de l’iPad en France avec sa Galaxy Tab a de son côté vendu moins de 50 000 exemplaires de sa tablette. Lancée en octobre 2010, elle s’est essentiellement vendue grâce aux fêtes de fin d’année.

    «En terme d’usages, les ados utilisent essentiellement les tablettes pour se connecter à Facebook !! Comme quoi si l’outil propose un usage multiple, les consommateurs ne l’utilisent parfois que pour un usage restreint. Paradoxe, les nomades se retrouvent avec une tablette et un Laptop lors de leurs déplacement ce qui laisse penser que la tablette ne remplace pas les autres produits nomades.»

    Toujours selon GFK, le décollage des ventes de tablettes en fin d’année 2010 (160 000 unités ont été vendues en France au cours du seul mois de décembre) s’est accompagné d’une baisse des ventes d’ordinateurs portables, de netbooks et d’ordinateurs de bureau. Les ventes de tablettes ont d’ailleurs été supérieures aux ventes d’ordinateur de bureau au cours du dernier mois de 2010

    Les évolutions technologiques des tablettes dans le futur
    Aujourd’hui, Il n’ y pas de taille standard d’écran de 2,8 au 14 pouces, différences et pas de standard aussi dans le format : il y a le 4/3 ou le 16/9 en fonction de la cible d’usage (l’écrit en 4/3 ou le 16/9 pour la vidéo.

    Les technologies, sont soit en LCD ou e-paper, la plupart sont Multitouch, les livres électroniques d’entrée de gamme n’ont pas pour le moment ce mode qui paraît intuitif.

    Présentation des différentes technologies d’écrans et leur différence en terme de rendu pour la luminosité, la consommation de courant. Et le confort de lecture.

    Deux modes principaux : l’émissif et le réflectif, seule une entreprise PixelQi propose une technologies hybride. Il semblerait que les technologies d’encres numériques qui commencent à proposer de la couleur pourraient faire évoluer le marché dans le futur. (voir dans blog de Oezraty une vidéo. (Qualcomm Mirasol)

    Corolaire au développement du marché des tablettes, l’apparition d’une offre pléthorique de mini claviers Bluetooth pour suppléer à la faiblesse des tablettes y copris à la possibilité de commander sa TV nouvelle génération. Autres technologies qui ne semblent pas être promise à un avenir certain, les tablettes à double écran.

    Rapide bilan d’une mission au Consumer Electronic Show de Las Vegas par Olivier Ezratty conseillers en stratégie de l’innovation (www.oezratty.net olivier@oezratty.net)

  • Maskott : une expérimentation « Smart Tab » au Puy en Velay

    Maskott : une expérimentation « Smart Tab » au Puy en Velay

    140220114d5994504ae1d
    Avec cet environnement de travail les professeurs et les enfants du premier cycle vont bénéficier d’un outil léger, compact et mobile. Cette expérimentation suivie par l’Inspection académique de Haute Loire va permettre de mesurer l’impact de ces tablettes intelligentes dans les apprentissages et ainsi poser les premières bases pour un accompagnement du corps enseignement avec ce type de matériels.

    La tablette semble présenter de nombreux atouts par rapport aux supports classiques qu’il convient de valider : un format 7 pouces qui sur la table ne prend pas plus de place qu’une calculatrice, à coté du cahier.
    – la possibilité de lire tous les formats (Flash, HTML, tous formats vidéos, idéal pour les pod-Casts ou l’utilisation des diverses ressources présentent sur le net
    – un GPS intégré permettant des travaux hors de l’école en sciences et HG (orientation…)
    – Connexion 3G lien internet en tous lieux (avec également la possibilité de se connecter en wifi)
    – Appareil photo et caméra utilisable en sciences, arts plastiques…
    – Possibilité d’échanger des fichiers entre les tablettes en bluetooth, ou en wifi
    – Traitement de texte, tableur….
    – De nombreuses applications Android Market : Calculatrice, loupe,….

    Maskott concepteur de solutions pédagogiques et fournisseur de matériels (TBI, Netbook, SmartTab…) est spécialisée dans le monde de l’éducation. Depuis sa création la société conçoit et développe du contenu multimédia. Dans le cadre de l’expérimentation l’entreprise fournira du contenu déjà existant et concevra en collaboration  avec les enseignants des applications pédagogiques correspondants à leurs besoins.
    Par exemple, pour les maternelles une application pour l’initiation à l’Anglais sera progressivement développée.

    L’expérimentation pourra être dans un second temps complétée par  l’utilisation de la grande sœur de la Galaxy tab au format 10 pouces munie d’un clavier et d’un environnement Windows le Slider PC série 7.

    Plus d’infos sur http://www.maskott.fr