Étiquette : SGExpo

  • Quelles technologies pour les Serious Games de demain ?

    Il y a quelques années les dispositifs 3D créés par des étudiants, ensuite les étudiants ont eu l’idée de faire des interfaces tangibles avec un pied dans les allées de classe video projecteur et une webcam qui filme lés objets qui ont des QR Code qui sont sur la table. L’intérêt : pas de barrières pour les étudiants qui est due à la présence l’écran.

    Ces interfaces sont plus intéressantes car les étudiants peuvent communiquer entre eux contrairement au classique clavier-souris..

    Autres interfaces : le bac à sable : un vidéo projecteur au dessus qui filme ce qui se passe, on peut modéliser les objets en 3D et projeter des informations physiques dans le monde virtuel par interprétation de la Kinect

    On peut faire interagir un monde que l’on créé avec un monde virtuel. Aujourd’hui ces technologies sont accessibles en matière de coût contrairement à il y a quelques années ou ils fallait des super calculateurs pour réaliser le même type d’expérience.

    Grace à la Kinect on peut s’immerger dans des environnements virtuels (par exemple des situations dangereuses) pour sensibiliser ou former aux comportements en phase de danger (formation pompiers ou sécurité par exemple). Les apprenants ont  des lunettes géo-stéréoscopiques qui vont intégrer de la réalité augmentée.

    Ainsi dans le futur on va mixer toutes ces technologies des mondes virtuels et de la réalité augmentée pour améliorer les séquences de formation.

    Le tactile devrait aussi arriver dans ces technologies utilisables, on sent et on perçoit les objets (hologramme touchable)

    Le Serious Game dans le futur va mélanger toutes ces technologies, il y aura de moins en moins de phases d’apprentissage, les outils et objets seront aussi pleinement intégrés dans plusieurs types de phases.

  • Le prix du Serious Game 2010 a été attribué cette année au jeu Ma Cyber Auto-entreprise !

    Le projet a été commandé par la DGCIS et le DUI du ministère des finances et réalisé par la société Succubus Interactive et Key Consulting. Philippe Vrignaud représentant du Ministère a expliqué lors de la remise du prix les composantes de la réussite du projet et les difficultés à réaliser un jeu sur un tel sujet…

    «Ce projet a été un véritable challenge car le sujet de la création d’entreprise  est un sujet complexe avec des avis extrêmement divergents… car nous avons travaillé avec tous les acteurs de la création d’entreprise, les chambres de commerce et d’industrie, les chambre de métiers, les boutiques de gestion,..et il fallait qu’on se mettent d’accord sur  ce qu’on voulait faire passer dans un jeu vidéo ce n’était pas du elearning et notre objectif était de rentrer dans un jeu de simulation. Cela n’a pas toujours été très simple notamment en terme de gouvernance avec la quinzaine de partenaires du projet, les uns voulaient parler du fond d’autres de la forme. L’équipe de Laurent Auneau de Succubus Interactive souhaitait elle, apporter du challenge dans la conception et plus de pédagogie»

    Dans ce jeu il faudra choisir d’incarner Emma la créatrice de bijoux fantaisie ou Sami le pro du conseil informatique avant de se lancer dans la création de son auto-entreprise virtuelle. Pour ce faire il vous faudra contacter les organismes compétents, obtenir leur aide, développer ses activités et son réseau sans oublier de faire face à la demande des nombreux clients.
    La finalité de ce jeu consiste à apporter de nombreuses réponses aux questions habituelles des personnes intéressées par l’auto-entreprenariat et, pourquoi pas, de les mener vers la constitution de leur première société !

    Le jeu représente quatre d’heures de jeu selon le niveau du joueur, il permet à tous les internautes de progresser et de se mettre dans la peau d’un créateur d’entreprises en quatre modules. Dans ce projet qui a occupé trois entreprises, un des éléments de réussite a été la maitrise du planning et la composition de l’équipe de production.
    Plus d’informations sur www.macyberautoentreprise.pme.gouv.fr

    Trophée Prix Spécial du jury Serious Game Expo 2010 : NeurOdyssée – A la Découverte de l’Union Européenne réalisé par Belle Productions et d-side Interactive, pour la Chancellerie du Premier Ministre de Belgique et la Commission Européenne

    Le prix spécial du jury a été attribué au jeu Neurodyssée – A la découverte de l’Union Européenne réalisé par Belle productions et d-side interactive deux société Belges. Willy Hélin de la commission de l’Union Européenne donne son sentiment : «On imagine un jeu d’une simplicité totale mais d’une qualité exceptionnelle, la beauté du jeu c’est que l’on peut jouter avec des cartes façon trivial poursuit avec une centaine de questions sur l’Union Européenne dont certaines proposées par des enfants de l’Union Européenne. Nous sommes heureux d’avoir eu ce prix car l’ Union est souvent l’oubliée de l’histoire et des média et les gens pourront se rendre compte qu’il y a une réalité européenne

    Après un long voyage interstellaire, Mip-Mip et ses amis neuroniens arrivent dans l’atmosphère terrestre à bord de leurs vaisseaux intergalactiques afin de découvrir l’Union européenne et de récolter des données sur les 27 pays membres. Entrez dans la peau d’un Neuronien, testez vos connaissances sur l’Union européenne en répondant aux différentes questions à choix multiples.
    Ce jeu commandité par la chancellerie du premier ministre belge et les représentants de l’Union Européenne en Belgique a été récompensé pour son contenu original.
    Découvrir le jeu sur www.neurodyssee.eu

  • Serious Game Expo 2010..ça progresse !

    Serious Game Expo 2010..ça progresse !

    « L’an dernier avec l’appel à projet de Nathalie Kosciusko-Morizet, nous souhaitions dépasser l’effet de mode et le risque était que l’intérêt s’amenuise. Ainsi, notre ambition cette année était d’en faire un évènement international et pour l’année prochaine proposer des conférences aussi bien en français qu’en anglais ». Nous sommes passé de 350 à 600 participants l’année dernière, nous souhaitions confirmer l’intérêt du secteur. Cette année, nous avons eu des prestataires Belges avec SeriousGame.be, mais il y avait aussi une délégation de Néerlandaise qui était venue voir l’intérêt du SGE Expo.

    « Quand on parle de 800 participants, chiffre que nous atteignons cette année, cela veut dire que l’on gère un des plus grand évènement au monde sur la thématique Serious Game. »

    Ce qui intéresse Ludovic Noel, c’est également d’en faire un évènement business, en dehors de la partie conférences, car n’oublions pas que la particularité du Serious Game Expo est que l’on y vient faire des affaires.

    « Les premières éditions étaient architecturées essentiellement autour de conférences avec un objectif d’évangélisation.  Cette année, on est encore dans cette phase et on essaie de faire venir des donneurs d’ordres, qui la plupart du temps sont là pour présenter leur retour d’expérience. Il ya également des conférences de prestataires, mais l’essentiel de notre ambition est de développer les courants d ‘affaires » précise Ludovic Noel. Les contacts pris sur le salon sont qualifiés et beaucoup de donneurs d’ordres viennent pour acheter.

    Par rapport d’autres salons, Rhône-Alpes est une région industrielle connue et reconnue en Europe, avec tous les secteurs représentés « on est un territoire industriel traditionnel où tous les secteurs industriels sont représentés, la pharmacie, l’énergie, la chimie, la mécanique, .. » qui permet de dire que le SGExpo est le lieu ou l’on peut voir l’essentiel de la proposition française de Serious Game, « sur les cinquante entreprises françaises du secteur, il y a trente entreprises sur le Salon, soit l’essentiel des prestataires nationaux ».

    Nous avons anticipé assez tôt, en 2004, dire que l’on va monter un évènement sur le Serious Game, peu de personnes n’en avait entendu parler, « les prestataires n’était pas prêts et nous nous sommes dit que nous devions être en capacité de faire croitre de concert l’offre et la demande », ce qui fait de Rhône-Alpes un territoire intéressant en terme de développement de marché, en terme de production et en terme d’achat avec notamment un effort sur la commande publique en matière de Serious Game.

    « Nous avons agit sur les deux composantes du marché avec notamment un système d’appui financier au développement que nous allons renforcer, avec les appels à projets et l’accompagnement des projets, ce qu’avait compris l’Etat français l’année dernière, la Région Nord-Pas-de-Calais également ». On commence à exister et maintenant on doit se poser la question d’un véritable développement économique.

    La deuxième étape maintenant est de ce dire : « comment on renforce les acteurs qui ont réussi à émerger pour que le leur développement soit accéléré, ce qui est une question de fonds propres mais également une question d’innovation. »

    Le secteur du Serious Game aux Etats Unis s’est développé, et on l’oublie la plupart du temps, sur de la commande publique, et les témoignages ou retours d’expériences que l’on rencontre sur les salons internationaux sont essentiellement des acteurs publics comme notamment le complexe militaro-industriel américain ou des chercheurs de laboratoires publics.

    « Aujourd’hui nous avons deux problématiques pour développer la promotion du concept de Serious Game, tant au niveau industriel que sur le grand public. En France ça été surtout les Grands Groupes qui ont tentés les premières approches et assez peu les institutions. Pourtant les Régions sont des acteurs importants en matière de formation continue, alors qu’on ne les voit pas sur le secteur. »

    Ce sont peut être des structures plus anciennes, qui ne se sont pas encore adaptées aux innovations aujourd’hui. « Mais cela nous donne des perspectives intéressantes pour le développement du secteur et du marché du Serious Game ».

    Le Futur pour nous, c’est de passer d’une logique d’accompagnement à une logique de développement de projets structurants, notamment en développant des laboratoires d’idées et d’usages sur le territoire. Trouver un territoire cible ou les prestataires et les usagers puissent être accompagnés dans leur démarche d’innovation.

    Nous souhaitons par exemple, développer une « Talent Factory » ou un incubateur de projets avec des étudiants qui peuvent à l’instar de « Digitalent » (www.digitalent.cat) sur Barcelone, développer de nouveaux projets numériques. « Bien entendu nous souhaitons travailler en collaboration avec les autres pôles français comme CAP DIGITAL, le Nord-Pas-de-Calais, car nous avons conscience que nous ne pouvons à nous seul soutenir le développement de la filière. »

    Les principales données sur le Serious Game Expo 2010

    Pour sa 6ème édition, le salon événement initié par le Pôle de compétitivité Imaginove et ses partenaires : le CNC, la DIRECCTE, la Région Rhône-Alpes et le Grand Lyon, s’est achevé mardi 23 novembre à la Cité Centre de Congrès de Lyon.

    Avec plus de 800 participants (une hausse de 10%) et trente exposants (hausse de 50%), l’édition 2010 a rencontré un franc succès.

    Le salon événement a également  récompensé et a remis les trophées aux prestataires de serious games les plus novateurs de l’année 2010 dans le cadre des Trophées du Serious Game Expo.

    Rendez-vous fixé en 2011 pour un prochain volet, cette fois, orienté à l’international. www.seriousgameexpo.com

    Chiffres clefs de l’édition 2010 :

    • plus de 800 participants (+10% par rapport à 2009)

    • 30 stands exposants (+50% par rapport à 2009)

    • 22 conférenciers

  • Serious Game expo une 6ème édition sous le signe de l’innovation ?

    «Imaginove c’est aujourd’hui 150 acteurs de l’industrie de l’image, du web, du multimédia et des jeux vidéo». La recherche et la formation ne sont  pas oubliés car la région et le pôle ont associé plusieurs laboratoires de recherche et une quinzaine d’école pour accompagner le développement de ce secteur jugé porteur pour la Région Rhône-Alpes.

    Les tendances de marché et des technologiques

    Depuis 2004, au delà du développent de l’industrie du jeu et des prestataires associés, la formation continue, la simulation et la sensibilisation du grand public sont les grands thèmes auxquels s’adressent les Serious Games.
    Rhône Alpes est un territoire de prédilection relativement leader puisqu’on compte une vingtaine d’acteurs nationaux qui peuvent dans ce domaine qui pèse aujourd’hui selon les cabinets d’étude plus d’1,5 milliards d’euros en 2010 avec une croissance de 47% par an prévue jusqu’en 2015.

    Pour revenir sur le rôle du Serious Game Expo, la fréquentation est chaque année plus forte avec plus de 800 visiteurs en 2010 pour une trentaine d’exposants, l’évènement accompagne donc également le développement du secteur et a pour viciation d’être le salon « orienté business » au delà de la présence de conférence d’évangélisation qui ont rythmés le SGE depuis sa création.

    En terme d’évolution technologiques, cette édition devrait voir apparaitre des tendances lourdes sur le secteur comme l’apparition des nouveaux supports web (comme les réseaux sociaux) et les applications et les usages mobiles. De plus, précise Ludovic Noel, «on observe une réelle transformation des productions vers plus d’industrialisation et des Serious Games « auto-adaptatifs »».

    Le rôle des acteurs publics dans l’accompagnement du secteur et dans la compétition entre territoires

    Cette séquence est ouverte par Jean-Jacques Queyranne président de la Région Rhône Alpes qui insiste sur le rôle prédominant des acteurs publics dans l’émergence de cette nouvelle filière, notamment avec l’appui de la commande publique qui transforme le territoire non seulement en région de production mais en véritable marché. Mais le multimédia ou l’image n’est pas seulement le jeu vidéo, c’est aussi le film d’animation sur Annecy, des petits studios de développement sur Villeurbanne aux cotés des grands acteurs et laboratoires du Grand Lyon. «Associé à la production de contenu, l’industrie des technologies du jeu vidéo transforme progressivement le paysage et devient propice au développement d’une industrie du Serious Game»

    «La compétition est réelle entre les grandes métropoles»  précise Karine Dognin-Sauze vice-présidente du Grand Lyon «il faut donc savoir veiller et saisir les opportunités tout en imaginant et préparant les innovations du futur». Le Grand Lyon pense avoir réussi à rendre ce territoire attractif avec comme par exemple l’installation de la société Immersion Solutions basée à Toulouse et récemment délocalisée sur Lyon.

    Karine Dognin-Sauze insiste également sur le rôle de la commande publique qui peut prendre des formes diverses notamment avec le récent appel à projet lancé par la Région. Résultats de l’appel : 10 projets candidats par 21 entreprises dont 5 retenus pour un montant global financé de 745 000 euros.

    Kristina Lund de l’Université de Lyon 2 – laboratoire ICAR intervient ensuite pour illustrer l’intérêt de l’implication de la recherche dans le développement du secteur en présentant un exemple de collaboration avec des chercheurs en sciences sociales, en particulier la cognition pour faciliter les processus d’apprentissage pour de futurs joueurs. Le laboratoire a développer une plateforme Cognik et travaille déjà avec deux éditeurs : 3til7 en Norvège et Kizz-TV en France. Selon elle, l’association et la collaboration entre les chercheurs en sciences cognitive et les neurosciences serait nécessaire pour développer des Serious Games encore plus performants.

    L’innovation s’exprime aussi en région Rhône Alpes avec de toute jeunes entreprises, à l’instar de Damien Briatte de Tanucys qui propose un projet (parmi les 5 retenu de l’appel à projet) qui mixerait les technologies des réseaux sociaux, des Serious Games et de la réalité augmentée.

    Pour clôturer la conférence, Ludovic Noel précise suite à une demande de la salle que le secteur du Serious Game en région est composé de 20 éditeurs/studios majeurs réalisant environs 5 millions d’euros de chiffre d’affaires et représente à peu près 400 emplois directs, sans compter les nombreux free-lances utilisés pour la plupart des projets.

  • Le Serious Game Expo dévoile son programme de conférences

    Comment réaliser des économies d’échelle ? Comment mieux vendre ? Quelle rentabilité économique ? Comment motiver vos collaborateurs ? Comment améliorer sa communication ? Autant de questions auxquelles seules, les entreprises utilisatrices de serious games peuvent répondre. Retrouvez les décideurs d’Axa France, de Renault Trucks, de BNP Paribas, de Décathlon Groupe Oxylane, du GNFA pour mieux comprendre les mécaniques du serious game et en mesurer l’efficacité.

    Une trentaine d’experts et de développeurs exposeront sur le salon tels Cegos, Simlinx, Daesign, Interaction et Qoveo. Tous vous démontreront leurs savoir-faire. Qu’il s’agisse de former, recruter, communiquer ou vendre, leur palette de prestations se décline pour répondre aux besoins spécifiques des entreprises. De l’application la plus pointue aux solutions génériques très accessibles, à chacun son serious game.

    Venez découvrir ces nouveaux supports et échanger avec des créateurs de tendance. Vous renforcerez votre expertise sur les solutions technologiques pour améliorer les résultats de votre entreprise et de vos clients.

    Pour consulter le programme en détail et pour vous inscrire :www.seriousgameexpo.com

    En 2008, le marché des « serious games », ces jeux vidéo conçus comme des outils de formation ou de publicité, représentait seulement 10 millions d’euros en France et déjà 50 milliards de dollars dans le monde. La progression est donc inexorable et l’initiative récente de l’Etat, soutenant 48 projets de serious games grâce à une dotation de 20 millions d’euros, impulse cette dynamique. En formation, ces serious games sont développés pour venir en complément des outils traditionnels, susciter la motivation, palier les problèmes logistiques et accélérer la rentabilité. En communication ou publicité, les serious games permettent de délivrer des messages de manière innovante et efficace.

    Un aperçu du programme:

    Evaluer la progression des apprenants
    Mouna MOULINE (Responsable Développement Compétences Réseau – RENAULT TRUCKS)
    Rentabiliser un serious game : coût et ROI
    Christophe CAMPANAUD (Responsable Formation – AXA FRANCE)
    Une communication interne enfin efficace 
    Brieuc FROMENTIN (Chef de Projet Direction Innovation – GROUPE OXYLANE)
    10 points clés pour réussir son serious game
    Julian ALVAREZ (Chercheur Indépendant LudoSciences / Docteur en Sciences de l’Information et de la Communication)
    Déployer un serious game
    Annette PHILIPPAUX (Responsable Méthodologies et Conception de Formation – BNP PARIBAS)
    Quelles technologies pour mon serious game ?
    Christophe LOBERT (Responsable du Pôle Médias et Systèmes d’Information de la Branche Automobile- GNFA)