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  • Prémices d’usages encourageants pour l’ENT ALIENOR dans une école rurale de Gironde

    Prémices d’usages encourageants pour l’ENT ALIENOR dans une école rurale de Gironde


    Sur l’académie de Bordeaux, plusieurs solutions d’ENT ont commencé à se déployer, portées par des collectivités locales : dans les Landes, l’ALPI a généralisé une solution d’ENT pour l’ensemble des écoles du département ; le Lot-et-Garonne via son centre de gestion à rejoint l’initiative landaise afin de proposer une solution départementale. Bordeaux et 8 communes alentours se sont associés autour de l’ENT TicEduc et les villes de Bayonne et de Périgueux ont aussi mis en place leur projet.

    Au vu de ces initiatives et afin de ne pas provoquer de fracture numérique au sein du territoire académique, « il a été décidé par le rectorat de porter une solution d’ENT pour le premier degré », décrit Stéphane Carasco, Chef de projet à la DSI du Rectorat de l’académie de Bordeaux.

    A ce jour, la solution académique ALIENOR concerne le département de la Gironde, de la Dordogne et des Pyrénées-Atlantiques, exceptées les communes déjà engagées par ailleurs comme citées précédemment.

    « Actuellement, nous avons donc la totalité de l’académie qui peut, potentiellement, être couverte par un ENT premier degré », poursuit Stéphane Carasco.

    Matériellement, le Rectorat héberge l’ENT ; un hébergement qui, au fil du temps, sera pris en charge par les différentes collectivités ; le Rectorat a d’ailleurs sollicité toutes les communes concernées via les associations de maires, les centres de gestion etc.

    Car, comme le souligne Stéphane Carasco : « utiliser un ENT n’a de sens que si l’école bénéficie d’équipements, informatiques et internet, d’où l’intérêt d’associer les municipalités via ces entités fédératrices ».

    En cette fin d’année scolaire, environ 200 écoles ont accès à l’ENT ALIENOR. « A la rentrée prochaine, nous avons prévu de passer à 1000 écoles desservies », conclut Stéphane Carasco.

    Ce projet d’envergure, inscrit dans un dossier FEDER (fonds européen de développement régional) , en est aux prémices mais est plutôt bien accueilli comme nous avons pu le constater à l’école de Ste Gemme ; en effet, les enseignantes, bien conscientes de l’investissement en temps que ce nouvel outil va exiger, savent aussi apprécier et pointer les avantages qu’il peut leur apporter.

    L’ENT, un prétexte pour faire travailler les productions écrites aux élèves.

    Tous les enfants de l’école maîtrisent globalement assez bien l’outil informatique ; du côté de la lecture et de la production d’écrits, les enseignantes ne dressent pas le même constat.

    De ce fait, elles ont décidé de se servir de l’arrivée d’ALIENOR pour rendre ces deux activités plus attrayantes.

    Pour exemple, Emeline Bury, qui est arrivée dans l’école à la rentrée 2013, se sert du blog de l’ENT pour déposer tous les « souvenirs » (photos, documents etc) des travaux de classe. Elle ajoute désormais un texte à chaque « souvenir » que les élèves doivent écrire eux-mêmes.

    « Je m’en sers de prétexte pour que les élèves produisent quelque chose qui va être lu, publié et vu par les parents ; pour eux, c’est réel et c’est en cela un élément de motivation et donc de réussite », explique t-elle.

    Pour Agnès Bezanilla, « l’outil informatique leur parle alors que le livre, non ». Elle essaie donc au travers du blog mais aussi du mini-site qu’elle a créé sur l’ENT, de produire des travaux de classe qui obligent les élèves à lire puis à écrire.

    Aujourd’hui, ils doivent effectuer sur un atelier (car Agnès fonctionne beaucoup par groupes d’élèves pour sa classe multi-niveaux), une lecture en commun sur un livre papier, également disponible sur l’ENT en version PDF ; puis répondre à une série de questions, visibles sur l’ENT.

    Un travail qu’Agnès juge « traditionnel » mais où l’ENT apporte une vraie plus-value comme elle nous l’explique :

    « La différence, c’est que, comme les questions sont sur l’ENT ainsi que le livre en format PDF, les élèves pourront, s’ils le souhaitent, refaire l’exercice chez eux ».

    L’ENT, un moyen de réviser ses travaux de classe, de s’entraîner à la maison.

    Pour les élèves, il ne s’agit pas d’amener davantage de travail à la maison car, comme le précise Agnès, elle ne donne pas de devoirs mais uniquement des leçons à revoir.

    « Par contre, ils peuvent prendre plaisir à refaire un travail et pour beaucoup, ils le font ».

    Verdict des enseignantes ?

    « C’est plutôt positif comme expérience ». Pour Emeline qui vient d’arriver dans l’école et qui n’est pas très au fait des pratiques numériques puisque, comme elle le souligne « j’habite dans les 0,1% du territoire français qui n’a pas du tout d’ADSL », l’outil ENT peut apporter une valeur ajoutée dans la classe.

    Elle tâtonne pour le moment sur quelques usages simples mais malgré tout, elle a déjà identifié des pratiques qui pourraient l’aider dans sa pédagogie, comme l’exemple de la production d’écrits.

    Bien qu’ayant conscience que les débuts promettent d’être chronophages, elle est partante pour s’engager dans l’aventure.

    Et pour Agnès, la Directrice, même constat sur l’investissement en temps ; mais pour cette enseignante convaincue par l’absolue nécessité de l’utilisation du numérique en classe, l’ENT va lui apporter beaucoup, à elle mais aussi aux enfants et aux parents.

    Et elle met dans la balance un argument de poids, l’apprentissage pour l’entrée en classe de 6ème :

    « c’est très bien pour mes élèves de CM2 qui vont partir au collège, de se familiariser avec l’ENT car au collège, ils l’utilisent déjà ! Ils auront tant de nouvelles choses à découvrir et à connaître que le fait d’avoir déjà un « pied » dans l’ENT, leur fait gagner du temps et de la pratique ».

    Autour de cet exemple, parmi les 200 écoles actuellement engagées dans l’aventure ALIENOR de l’académie de Bordeaux, nous restons sur une note positive et plutôt encourageante par rapport à de nouvelles pratiques. Affaire à suivre donc…

  • Ardoises numériques BIC en CLIS TED : un outil relationnel pour chaque enfant

    Ardoises numériques BIC en CLIS TED : un outil relationnel pour chaque enfant

    La CLIS TED est un concept d’enseignement particulier, comme le décrit Philippe Robinet, Inspecteur de l’Education Nationale de la circonscription, en charge du numérique pour le département de la Moselle.

    « Dans cette classe de l’école de Creutzwald, nous accueillons des enfants qui souffrent de troubles envahissants du développement et qui ont, outre des problèmes cognitifs, des troubles de la relation ».

    En acceptant l’expérimentation d’ardoises BIC, Philippe Robinet a émis l’hypothèse, qui s’avère d’ailleurs se confirmer : celle que l’ardoise numérique puisse servir de frontière symbolique, de « protection pour un enfant qui a du mal à se situer dans son environnement » mais aussi de « médiation entre l’enseignant ou l’Auxiliaire de Vie Scolaire et l’élève, tout en laissant la possibilité à cette personne d’intervenir en temps réel sur ce que fait l’élève, sans entrer en relation verbale avec lui ».

    D’après lui, ce double avantage justifie et rend tout à fait cohérente l’entrée des ardoises BIC dans une CLIS TED.

    Les dix enfants de la CLIS TED de Creutzwald ne sont pas tous scolarisés à 100% du temps ; certains jours, ils vont rester toute la journée et d’autres jours, ils ne viennent que par demi-journées. Pour l’enseignante, Julie Tufféry, il est donc difficile de prévoir des groupes de niveaux car les enfants en capacité de composer un groupe ne sont pas tous présents au même moment.

    De ce fait, c’est un travail préparatoire personnalisé qu’elle doit effectuer pour chaque enfant, au jour le jour.

    Trois Auxiliaires de Vie Scolaire accompagnent Julie pour l’encadrement des élèves. Cette enseignante, déjà au fait des pratiques numériques pour avoir expérimenté des tablettes par le passé, voit, elle-aussi, de nombreux avantages à l’usage des ardoises BIC dans ses pratiques pédagogiques quotidiennes.

    Le quotidien d’une CLIS TED

    La journée est rythmée par des temps de travail en classe, des temps en inclusion dans les autres classes et des moments de récréation ou de temps libre. Pour ces enfants à besoins particuliers, chaque période de travail n’excède pas vingt minutes et est toujours suivie d’un temps libre de 5 minutes.

    « Nous faisons un travail sur des temps très courts de vingt minutes qui sont alternés avec des temps de repos de cinq minutes qui permettent à l’enfant de se recentrer ».

    Le « Timer » est un outil logistique très précieux qui décompte le temps et permet à l’ensemble du personnel encadrant de se repérer au fil de la journée sans avoir besoin de se parler : le silence et le calme sont de mise en CLIS TED.

    Concentrer et motiver ces élèves au travail : un challenge de chaque instant où l’ardoise numérique BIC prend tout son sens

    La concentration et la motivation sont deux facteurs déterminants à développer chez ces enfants, comme l’explique Julie :

    « Nous cherchons beaucoup la motivation chez ces élèves ; pour eux, il n’y a pas forcément de motivation à faire des mathématiques ; ils vont rechercher un plaisir au travers une récompense promise à la fin d’un exercice, par exemple ».

    Dans cette recherche de concentration et de motivation, l’ardoise numérique remporte la partie.

    « L’ardoise numérique nous permet de motiver certains élèves ; je constate que certains rentrent plus facilement dans les activités lorsqu’elles se font sur l’ardoise », décrit Julie. Et « elle peut être aussi un moyen de remotiver l’élève et de lui proposer un autre support pour qu’il puisse se remettre au travail », ajoute-t-elle.

    Audrey Monguillon, AVS dans la classe de Julie, bien qu’ayant encore peu travaillé sur les ardoises numériques depuis la rentrée, a déjà constaté les effets de l’outil sur la concentration des élèves, « qui sont moins attirés par l’environnement autour et les autres enfants qui travaillent ».

    Avec l’ardoise BIC, « on se met vite au travail et on va à l’essentiel »

    Par rapport à quelques formes de handicap comme des difficultés de coordination ou de motricité fine, l’ardoise numérique permet de les occulter et de rester concentré sur la compétence, « et pas sur le découpage, le collage ou ramasser des objets qui sont tombés etc. », explique Julie.

    Un argument qui est repris par Audrey qui trouve que l’ardoise permet un « tout en un » sans avoir en permanence sur la table des objets comme la trousse, la colle ou les ciseaux qui « tombent, ce qui nous fait perdre du temps », souligne-t-elle.

    Julie apprécie également de pouvoir se mettre au travail dès l’entrée en classe, aussi bien pour elle que pour les AVS. Tout le travail est déjà prêt et une fois l’ordinateur de classe consulté, chacun sait ce qu’il a à faire.

    « Les AVS n’ont pas besoin d’aller chercher du matériel pour tel ou tel enfant ; il n’y a qu’à prendre l’ardoise et on s’y met tout de suite ».

    La fonction « Replay », utile pour les enseignants mais aussi pour les élèves

    L’enregistrement du travail effectué par l’élève en classe, rendu possible par le logiciel BIC Connect est une fonctionnalité très appréciée, comme cela a déjà été démontré dans d’autres retours d’usages (http://www.ludovia.com/2014/03/differenciation-classes-multi-niveaux-avec-les-ardoises-numeriques-bic/).

    En CLIS TED, non seulement elle sert à l’enseignant lorsqu’il veut corriger ou voir le cheminement d’un élève sur un exercice, mais Julie s’en sert également pour montrer aux élèves leur progression avant qu’ils n’arrivent au résultat final, ce qui leur permet de découper leur travail en étapes.

    Pour exemple, sur un travail sur la thématique du château-fort et « comment les besoins de l’époque ont déterminé les choix architecturaux », Julie avait proposé aux élèves de dessiner un château-fort sur l’ardoise en pointant toutes les parties caractéristiques qui composent ce type d’ouvrage.

    « Sur papier, nous n’aurions pas pu revoir la construction du château-fort étape par étape mais seulement le schéma final », indique-t-elle.

    Le fait de visionner le film de leur progression permet aux élèves de commenter ce qu’ils voient à l’écran et d’expliquer, pour l’exemple du château-fort, l’utilité de chaque élément de la construction (meurtrières, pont-levis, créneaux etc.).

    Enfin, plus que dans n’importe quelle autre classe ou niveau, le travail de différenciation, largement plébiscité par tous les enseignants utilisant le logiciel BIC Connect, prend ici tout son sens.

    La différenciation possible avec les ardoises BIC largement mise à profit en CLIS TED

    Bic_creutzwald2_050614Pour une séance, le logiciel BIC Connect laisse la possibilité à l’enseignant de choisir un nombre précis d’exercices en fonction de l’élève ou encore de panacher par des travaux différents par élève, sur une même discipline.

    Cette fonctionnalité est très utilisée par Julie car elle correspond complètement à ses pratiques pédagogiques quotidiennes.

    « Par exemple, sur un même travail, je vais proposer plus d’exercices à Alexis que Romain car je sais qu’Alexis travaille plus vite ».

    Du matériel solide : un élément incontournable pour des élèves atteints de troubles du comportement

    Julie Tufféry rapporte que ses élèves refusent parfois tout objet nouveau dans l’environnement de la classe ; c’est un peu l’appréhension qu’elle avait à l’arrivée des ardoises BIC.

    Aujourd’hui, malgré quelques comportements houleux mais épisodiques de la part de certains élèves, le matériel semble avoir trouvé sa place dans la CLIS TED de Creutzwald et les ardoises, qui sont déjà tombées plusieurs fois, ont bien résisté aux chocs et fonctionnent sans problème, comme souligne Julie.

    Motivation, concentration des élèves et intérêt de l’ensemble des acteurs face à ce nouvel outil résument bien l’intégration des ardoises BIC dans la CLIS TED de Julie Tufféry ; un pari, loin d’être gagné au départ, qui promet encore de beaux retours d’usages si l’on en juge ces débuts prometteurs.

  • Déploiement du numérique et de l’ENT dans les écoles de la Somme

    Déploiement du numérique et de l’ENT dans les écoles de la Somme

    « Face au constat des mauvais résultats des écoles primaires de la Somme et après différents diagnostics, le numérique s’est avéré comme pouvant être un levier pour une meilleure réussite scolaire« , explique Jérôme Déprés.

    Yves Landos nous dresse un rapide historique de l’arrivée de l’ENT premier degré dans certaines écoles de la Somme, sur le volontariat de quelques enseignants sans accompagnement au départ.

    L’entité Somme Numérique regroupe le Conseil Général de la Somme mais également la quasi-totalité des intercommunalités et donc des 792 communes du département.

    « Notre rôle est vraiment de mutualiser nos actions notamment pour passer des marchés sur lesquels nous pouvons obtenir de meilleurs tarifs de par la force que nous représentons ; une mutualisation qui va de la maternelle au collège et qui nous permet de réduire les charges« , ajoute Jérôme Déprés.

    Pour les services de l’éducation nationale, cette organisation simplifie vraiment la tâche puisqu’il n’y a qu’un seul interlocuteur à savoir Somme Numérique.

    « Une fois que les aspects pédagogiques sont entendus avec l’école et l’inspecteur, nous n’avons qu’à faire passer le bon de commande à Somme Numérique qui prend le relais pour la mise en place« , souligne simplement Yves Landos.

    Un modèle d’organisation simplifiée qui permet de gagner du temps pour se concentrer sur l’essentiel, à savoir les bons usages autour de l’arrivée de nouveaux outils numériques.

    Et sur la réforme territoriale et la « disparition » des départements, nous leur demandons si leur modèle ne leur donnera pas une longueur d’avance… Réponse à découvrir en fin de vidéo.

    Toutes les interviews réalisées sur les NetJournées sont à voir sur notre page plateau TV ici

  • L’ardoise numérique BIC fait son entrée en maternelle, dès la petite section

    L’ardoise numérique BIC fait son entrée en maternelle, dès la petite section

     

    Du numérique en maternelle ? Initiative du projet d’ardoises numériques.

    La rectrice de l’académie de Nancy-Metz est à l’initiative du projet d’implantation des ardoises BIC à l’école maternelle de Dompaire. Il y a, dans ce choix, une volonté d’expérimenter les technologies de type nomades, comme les tablettes ou les ardoises numériques, dans les petites classes.

    « Madame le recteur est persuadée, comme moi, que beaucoup de choses peuvent se mettre en place dès la maternelle ; elle a donc initié ce projet qu’on appelle maternelle connectée », explique Pascale Bolsius, inspectrice de circonscription, en charge de la mission TICE sur le département vosgien.

    L’école de Dompaire a été choisie comme « maternelle connectée » ; d’une part pour les qualités pédagogiques de ses enseignants et d’autre part, de par l’engouement de ces derniers pour les pratiques numériques et la variété d’usages qui y est associée ; usages qui ont d’ailleurs été possibles grâce à l’investissement de la commune dans des matériels variés comme les TNI ou encore les ordinateurs portables, porté par un Maire bien au fait des enjeux du numérique à l’école.

    Comme le précise Pascale Bolsius, « il était indispensable que le projet puisse s’implanter au sein d’une équipe investie, créative et qui mutualise ses pratiques » et elle tient à ajouter que

    « ce n’est pas le numérique qui va faire de bons enseignants mais bien au départ, l’existence de bonnes pratiques pédagogiques dont le numérique va s’avérer un support ».

    Le numérique en maternelle, c’est possible ! Exemple avec les ardoises BIC.

    BIC_maternelles2Ces ardoises sont-elles adaptées pour les classes de maternelle ?

    C’est la question qui s’est naturellement posée lors de la mise en place du projet.
    Aujourd’hui, à Dompaire, les trois sections de maternelle les utilisent.

    En petite section, Valérie Eisen nous explique le type d’activités qu’elle a mises en place. Aujourd’hui, elle propose aux enfants un travail de langage sur l’ardoise après avoir réalisé déjà plusieurs séquences de cours sur un thème choisi : le jardinage.

    Autour de cette thématique du jardinage, elle a réalisé des travaux pratiques au cours desquels elle a pris des photos ; sur la séance d’après, elle a vidéo-projeté les photos aux enfants et leur a demandé d’expliquer ce qu’ils voyaient à l’écran, étape par étape ; en parallèle, la maîtresse a écrit ce que lui dictaient les élèves puis s’est enregistrée à l’aide du micro interne de son ordinateur de manière à créer des séquences sonores.

    Ces ressources, audio et images, lui ont ensuite permis de créer un document de travail sur les ardoises : chaque enfant devait replacer, dans l’ordre, en se servant du stylet, la photo et l’enregistrement sonore qui lui était associé (une consigne sonore qu’ils peuvent écouter à l’aide de leur casque individuel relié à l’ardoise).

    Dans cet exemple, Valérie précise que « l’ardoise numérique n’est qu’un prolongement de ses pratiques pédagogiques ».

    Par contre, elle voit un avantage certain à utiliser les ardoises numériques dans ce type d’exercices : la plus-value d’un vrai travail en autonomie.

    Avec les ardoises numériques, facilité du travail en autonomie.

    BIC_Maternelles3Valérie laisse chaque enfant effectuer le travail à son rythme et c’est ce qu’elle trouve particulièrement intéressant : la différenciation est possible et surtout plus aisée à mettre en pratique.

    Rebecca Roy, la maîtresse de Grande Section, quant à elle, insiste sur la notion de différenciation pour des élèves en difficulté. Pour elle, l’ardoise numérique leur évite d’être « stigmatisés » au sein de la classe.

    « En classe, lorsque je donne à un élève un exercice différent des autres, cela se voit et il doit supporter le regard de ses camarades ; alors que sur l’ardoise, chaque élève se concentre sur son travail et ne voit pas ce que son voisin a sur la sienne ».

    L’enfant en difficulté va moins ressentir la sensation d’être mis à l’écart du groupe classe et ce mode de fonctionnement convient très bien à Rebecca.

    Valérie rappelle qu’un des objectifs de la petite section est d’arriver à ce que les enfants deviennent des élèves et donc acquièrent de l’autonomie. La composante sonore qui est disponible sur l’ardoise BIC, depuis la mise en place de la version 2, est essentielle pour les petites classes et aide à cette autonomie.

    La fonction « son » des ardoises BIC largement plébiscitée.

    « Comme nous avons des élèves non-lecteurs, le son émis dans leur casque, qu’ils peuvent gérer à leur rythme, permet une vraie autonomie », souligne Valérie.

    La composante sonore aide aussi les élèves à faire le rapprochement entre l’écrit et l’oral. « L’enfant qui entend une phrase écrite sur l’ardoise peut faire la correspondance et ainsi donner du sens au texte écrit en l’entendant dans son casque ; ce sont les préliminaires de l’entrée dans la lecture, même en petite section », poursuit Valérie.

    On parlerait déjà d’apprentissage de la lecture en petite section ?

    Pour répondre à cette interrogation, Valérie a plusieurs cordes à son arc et notamment l’argument que ce travail de correspondance oral-écrit va enrichir le vocabulaire de l’enfant qui aura ensuite plus d’aisance à entrer dans la lecture.

    Pour Rebecca, la fonction « son » des ardoises BIC est un moyen de varier les supports, notamment lorsqu’elle propose à ses élèves des exercices de phonologie qui demandent beaucoup de répétitions.

    « En phonologie, c’est tout un travail d’entraînement à l’oreille donc si je propose toujours les mêmes supports, les enfants se lassent, surtout ceux qui sont tout de suite en réussite et qui peuvent vite décrocher ».

    Un autre apprentissage qui est mis en œuvre dès la petite section est la prise en main du crayon. Pour exemple, Valérie trouve que le stylet fourni avec l’ardoise BIC n’est pas un simple crayon qui sert à écrire sur une tablette numérique ; à lui seul, il peut être un outil au service de l’apprentissage.

    Le stylet BIC, un outil au service des apprentissages

    BIC_maternelles4Cet argument avait pesé dans la balance lors de la décision de l’IEN de circonscription dans son choix d’école pour la mise en place des ardoises BIC.

    Elle avait alors pris appui sur l’utilisation du TNI dans les classes de maternelle de Dompaire, qui se faisait déjà avec un outil « stylet ».

    « Nous avions déjà constaté que les petits étaient assez habiles avec ce stylet et nous avons pensé que cela pourrait tout aussi bien fonctionné sur l’ardoise BIC », explique t-elle.

    D’après les enseignantes, le stylet fourni avec l’ardoise leur permet de travailler sur la position et la tenue du crayon, comme en témoigne notamment Valérie : « le stylet est bien pensé de manière ergonomique à savoir que le petit ergo blanc qui se situe au–dessus de la pointe permet aux enfants de situer leur doigt sur l’objet et d’avoir une bonne prise du crayon » et elle ajoute que les bonnes habitudes se prennent dès la petite section alors que les mauvaises habitudes sont difficiles à perdre par la suite.

    Faire entrer le numérique dans l’école et « éduquer » au numérique, dès les petites classes

    La finalité des ardoises BIC en école maternelle n’est pas un objectif de résultats.

    « Comme n’importe quel autre support, l’objectif est que les élèves manipulent les outils numériques pour les maîtriser et même les dominer de sorte que plus grand, ils sauront l’utiliser dans leur vie professionnelle et seront prêts », explique Pascale Bolsius.

    En ce sens, l’inspectrice souhaite initier les élèves à évoluer autour et avec les objets du quotidien et ne pas laisser l’école « en dehors ».

    Elle prône une démarche d’éducation au numérique, pour préparer ces enfants, dès le plus jeune âge, aux bons usages, « tout en mettant ces technologies au service des apprentissages », ajoute t-elle.

    Elle mentionne également la problématique de la fracture numérique qui existe toujours dans ce type de communes rurales comme celle de Dompaire, à population très hétérogène ; fournir des ardoises numériques à l’école permet à certains de se familiariser avec le numérique, pour des enfants dont les familles n’en sont pas dotées à la maison.

    L’école numérique, c’est aussi l’école de l’égalité des chances.

    Un argument qui est également repris par les enseignantes que nous avons interrogées.

    Enseignants et élèves de maternelle ont adopté les ardoises numériques

    Bien qu’accoutumées aux pratiques numériques grâce au TNI, aux Netbooks ou autres technologies qui ont été installés par la commune pour favoriser les usages, les enseignantes des trois sections de maternelle ont découvert les ardoises BIC.

    Une fois passé le temps de la prise en main et de l’appropriation, ce nouvel outil est désormais entré dans leurs pratiques de classe et ne requiert pas plus de temps de préparation de cours, comme le souligne Valérie :

    « C’est un nouveau matériel pour moi donc il y a la phase d’appropriation mais c’est vrai qu’une fois que je saurai manipuler ce matériel, ce ne sera pas plus long de préparer un travail sur les ardoises qu’un livret papier par exemple, aussi très chronophage ».

    La mobilité du chariot sur roulettes est aussi mise en avant puisque les ardoises sont utilisées par les trois enseignantes de l’école maternelle et que le chariot doit donc circuler entre les classes : très peu de perte de temps en manipulation.

    « La seule contrainte, si je peux m’exprimer ainsi, est de ne pas oublier de recharger l’ordinateur enseignant qui va avec le chariot ; sinon, c’est très facile : les ardoises, une fois rangées, se rechargent toutes seules et sont prêtes à utilisation », souligne Rebecca.

    Enfin, le chariot de six ardoises correspond bien aux pratiques des trois enseignantes pour un fonctionnement en ateliers ; des groupes souvent constitués de six élèves car, comme le précise Rébecca, « beaucoup de jeux de manipulation que nous utilisons sont destinés pour six personnes ». Le chariot de six ardoises, peu encombrant et mobile semble donc répondre aussi aux habitudes de travail en maternelle.

    Dans cette école, la dynamique était déjà présente et les notions d’échange et de partage entre enseignants existaient. L’arrivée des ardoises numériques dans ce contexte vient renforcer cette dynamique et offrir de nouveaux sujets de conversation à l’équipe ! Un constat dont se réjouit l’inspectrice de circonscription :

    « nous sommes aujourd’hui à un stade où elles souhaiteraient encore plus de possibilités sur les ardoises ; elles sont très demandeuses », conclut-elle.

     

  • ONE accélère l’entrée du numérique à l’école primaire

    ONE accélère l’entrée du numérique à l’école primaire

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    Résolument évolutif, ONE s’appuie sur des technologies à la pointe du web et peut aussi bien être utilisé à l’échelle d’une classe que d’une académie. Son ambition : accompagner l’entrée de l’école dans l’ère du numérique grâce à un service simple, intuitif et ouvert à toute la communauté éducative.

    Faciliter la communication et l’apprentissage

    ONE propose un panel d’applications pédagogiques, de communication et de production de contenus conçus pour répondre aux spécificités de l’enseignement primaire. Parmi ces services, on retrouve notamment le cahier multimédia, le blog, la messagerie, l’espace documentaire ou encore la résidence d’artistes.

    « ONE favorise une dynamique d’échanges et de projets au sein de la communauté éducative. Les familles sont davantage associées et suivent mieux la vie de la classe et de l’école. Cela est bénéfique à tous les niveaux et avant tout à celui de l’élève, dont l’épanouissement et la réussite scolaire restent les principaux objectifs » explique Olivier Vigneau, co-fondateur de WebServices pour l’Education.

    ONE_ENTpremierdegré_070414La prise en main de ONE est facilitée par une ergonomie adaptée au premier degré et des principes de navigation évolués. Le portail éducatif propose ainsi une interface différenciée selon les profils, des écrans optimisés (profondeur de navigation limitée, pas de menu déroulant) et s’adapte nativement à tous les supports (ordinateurs, tablettes, tableaux interactifs ou smartphones).

    Tirer profit du numérique de manière simple et intuitive

    ONE est disponible dans un mode service « clé en main », hébergé, sécurisé, sans intégration ni développement. Grâce à une conception évolutive, ONE peut aussi bien être utilisé à l’échelle d’une classe que d’une académie.

    « Cette approche permet aux porteurs de projet d’expérimenter et de déployer la solution à leur rythme. La communauté éducative tire ainsi profit du numérique sans contrainte technique et peut se consacrer pleinement au développement d’usages innovants » souligne Arnaud Albou, co-fondateur de WebServices pour l’Education.

    ONE est accessible en ligne depuis le 1er avril sur www.one1d.fr. A l’occasion de son lancement, les enseignants peuvent inscrire leur classe en ligne gratuitement et en moins de 3 minutes.

    Des retours d’expérience enthousiastes
    « Outil intuitif, utile, simple d’utilisation,… les retours d’expérimentation sur ONE sont unanimes, qu’ils proviennent des professeurs, des élèves ou de leurs parents. La suite de notre collaboration avec WebServices pour l’Education se profile donc sous les meilleurs auspices. Sur le terrain, les équipes font preuve d’une grande réactivité et sont sans cesse à l’écoute de nos besoins correctifs et évolutifs », témoigne Martine Degorce-Dumas, Inspectrice de l’Education Nationale dans la circonscription de Palaiseau (Académie de Versailles) et Chargée de mission TICE 91.

    « La simplicité et la convivialité de ONE favorisent une prise en main rapide, les élèves deviennent très vite des utilisateurs convaincus et assidus. Le dispositif est aussi stimulant pour les enseignants et favorise la rénovation des pratiques. A l’heure de l’entrée de l’école dans le numérique, ONE offre des perspectives innovantes à l’ensemble des membres de la communauté éducative » souligne quant à elle Fabienne Mauger, Inspectrice de l’Education Nationale dans la circonscription d’Alençon (Académie de Caen).

    A propos de WebServices pour l’Education :
    WebServices pour l’Education est une société française spécialisée dans le conseil et les services numériques pour
    l’éducation. La société est dirigée par ses fondateurs, Arnaud Albou et Olivier Vigneau, et son capital est détenu à
    70% par ses salariés. Réunissant des compétences en ingénierie de projet, technologie, pédagogie et organisation,
    elle accompagne les collectivités locales, les établissements, les écoles et tous les acteurs du numérique éducatif à
    chacune des étapes de leurs projets, et propose des services en ligne innovants et adaptés à l’éducation.
    WebServices pour l’Education est labellisée jeune entreprise innovante et réalise des investissements importants
    en R&D autour de l’acceptabilité des technologies à l’école et des architectures modulaires en environnement
    open source.

    Pour en savoir plus, www.web-education.net.
    ONE est un projet soutenu depuis début 2013 par les investissements d’avenir et engagé en partenariat avec un
    ensemble d’acteurs publics et privés : les académies pilotes de Caen et de Versailles, les laboratoires de recherche
    GRePS et LIRIS et un ensemble de collectivités territoriales.

  • Numérique à l’école : l’UGAP retient l’offre ICONITO d’ENT 1er degré

    Numérique à l’école : l’UGAP retient l’offre ICONITO d’ENT 1er degré

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    Cette solution proposée par la centrale d’achat public doit permettre aux collectivités locales de déployer facilement et de manière sécurisée un outil d’échanges entre les acteurs de l’école.

    Très présente dans l’univers éducatif, l’UGAP a lancé en octobre dernier des solutions d’équipements numériques pour permettre aux collectivités locales d’équiper facilement leurs écoles primaires. Pour compléter le dispositif, l’UGAP avait pris l’engagement de proposer en début d’année 2014 une solution d’Espace Numérique de Travail (ENT) adapté au premier degré.

    « Nous avons recherché une solution d’ENT qui ne nécessite pas d’investissement matériel pour les utilisateurs, dès lors qu’ils ont accès à internet, simple d’accès par abonnement, homogène au niveau national et conforme aux spécifications du SDET*. Cette solution ENT devait présenter une ergonomie adaptée au premier degré pour une communication facile et intuitive et plus de pédagogie » explique Guy- Noël NOGUERA, directeur en charge du développement de l’informatique et des télécoms à l’UGAP.

    Accessible par un portail internet, en mode SaaS (logiciel en tant que service), la solution ICONITO propose une panoplie d’outils et de services à destination de la communauté éducative (élèves, enseignants, équipe administrative, parents) et peut s’adapter aux spécificités territoriales :

    – une palette d’outils numériques pour travailler en sécurité et permettre des actions pédagogiques en adéquation avec l’enseignement du premier degré : interface claire et intuitive, affichage en fonction du profil, interface avec les TNI (tableaux numériques interactifs), tablettes et classes mobiles, quiz, groupes de travail collaboratifs,
    – des services de gestion : cahier de texte, carnet de liaison, agenda, annuaire, stockage et partage de documents,
    – des services de communication et d’échange avec les familles : messagerie personnelle, forums de discussions, blogs, actualités de la classe et de l’école,
    – un espace d’échanges entre l’école et les services de la collectivité. Des « connecteurs » optionnels permettent l’interfaçage avec les environnements périscolaires (cantine, centres de loisirs, …).

    Avec cette solution, l’UGAP propose également des prestations complémentaires pour répondre aux besoins de développement spécifique des collectivités. Dans tous les cas, le client peut bénéficier d’un accompagnement et d’un conseil auprès du réseau territorial de l’UGAP.

    (*) SDET : Schéma Directeur des Espaces Numériques de Travail

  • Différenciation et classes multi-niveaux avec les ardoises numériques BIC

    Différenciation et classes multi-niveaux avec les ardoises numériques BIC

    « Il nous semblait plus pertinent de mettre en place un tel système dans une école où les enfants développent plus d’autonomie, ayant plusieurs niveaux par classe », explique Christian Hurault, coordinateur TUIC de la circonscription diocésaine.

    La différenciation facilitée et même suscitée par les ardoises numériques

    « C’est un outil qui permet la différenciation et je dirais même qu’il suscite la différenciation », souligne Marie Le Corre. Enseignante mais aussi directrice de l’école primaire depuis la dernière rentrée, Marie n’est pas une adepte des technologies. Elle confie même n’avoir jamais utilisé de numérique dans sa classe avant d’arriver dans cette école.

    Aujourd’hui, elle apprivoise les ardoises numériques au jour le jour ; et même si elle avoue devoir passer beaucoup de temps à préparer les séances et ne pas encore trouver suffisamment de disponibilité pour explorer toutes les capacités de l’outil, elle relève « une prise en main aisée et très facile ».

    Au stade où elle en est, l’intérêt majeur qu’elle perçoit de l’outil, « c’est de pouvoir créer des groupes de niveaux, des groupes de besoins, des groupes en fonction des thèmes choisis » et tout cela de manière très simple :

    « c’est trois clics, il suffit de déplacer des étiquettes de prénoms dans des groupes cases ; c’est à la portée de n’importe quel enfant de 5 ans ».

    Fonctionnement au quotidien de deux classes multi-niveaux

    BIC_Vannes2_130314Au programme du jour, dans la classe de Morgane Laurent, Maternelle et CP : activités de numération pour les Grandes Sections : casque sur les oreilles, les élèves de Morgane, qui ne savent pas encore lire, peuvent écouter la consigne « comptez le nombre d’animaux » puis cocher la bonne réponse parmi un choix de trois blocs d’images, dans une séquence d’exercices progressifs.

     

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    Pendant ce temps, l’enseignante travaille les mathématiques avec les élèves de CP; chaque élève doit « payer » le montant indiqué  pour « sa casquette et son chien », représentés à l’écran ; pour cela, il va faire glisser, à l’aide de son stylet, du bon côté de l’ardoise, le nombre de pièces ou de billets correspondants à la somme.

    Un exercice qui n’est pas évident pour ce niveau que Morgane se doit d’accompagner en projetant au TNI soit son ardoise, soit celle d’un élève pour aider à sa réalisation.

    « Avec les ardoises numériques, c’est plus simple pour moi de travailler en double niveau GS-CP, pendant que les petits et moyens de maternelle sont à la sieste ou occupés avec l’ATSEM ».

    Dans la classe de Marie Le Corre, ce sont les quatre niveaux de l’élémentaire qui sont concernés !

    BIC_Vannes4_130314Alors que CE1 et CE2 doivent écouter un conte dans leur casque pour répondre ensuite à un questionnaire, les CM1 et CM2 travaillent en coopération par deux (un CM1 et un CM2), Marie a choisi aujourd’hui de faire « plancher » les CM2 sur un texte complexe extrait d’Internet traitant de la vie de Pierre et Marie Curie ; accompagnés de leurs camarades de CM1, ils doivent répondre à des questions en interrogeant leur binôme sur ce qu’il a lu.

    En travaillant ainsi, Marie vise à mettre l’accent sur le travail de recherche pour les CM2 et ainsi les « préparer » à leur entrée en 6ème, poussés par les CM1 qui, eux, ont l’objectif de faire un « sans-fautes » au questionnaire.

    Pour Morgane, c’est essentiellement la capacité de l’outil à enregistrer le travail des élèves qui l’a séduite.

    L’enregistrement du travail des élèves, étape par étape : un argument de choix qui encourage l’utilisation des ardoises numériques

    « Après la séance de mathématiques, je peux étudier ce qu’ont fait les grandes sections pendant qu’ils travaillaient en autonomie et je me rends compte que certains sont capables de travailler tout seuls et de se corriger alors que d’autres n’ont pas terminé les exercices ;  je sais donc qu’il faudra que je reprenne avec eux le fonctionnement pour les prochaines séances », explique Morgane.

    Cette fonction « Replay » lui sert aussi pour les exercices d’écriture. Elle nous montre le travail réalisé le matin-même par les CP sur la formation des lettres. Elle se repasse sur l’ordinateur le tracé d’un élève sur l’écriture du « i » et commente : « on voit qu’au début, il s’applique et à la fin, il espace de plus en plus ses lettres comme ça il prend de la place et ça lui évite d’en tracer plus ».

    Ce temps d’analyse, plutôt que de « correction », lui fournit également d’autres données comme par exemple, le temps mis par l’élève pour réaliser le travail ; pour le cas de l’écriture,

    « je peux voir comment il trace ses lettres ; c’est notamment intéressant pour les enfants qui font leurs lettres à l’envers ou qui partent dans le mauvais sens ; pour remédier après et rectifier les choses, c’est plus facile ».

    Pour Christian Hurault, l’autonomie est déjà une qualité très développée dans les classes multi-niveaux et la présence d’outils comme les ardoises numériques BIC ne peut que faciliter l’enseignement au quotidien.

    « On voit bien que les enfants développent une autonomie différente dans ce type de classe et si l’enseignant peut avoir d’autres outils pour accompagner cette autonomie, c’est nettement plus agréable et efficace », conclut-il.

  • A vos crayons, à vos tablettes : la solution BIC Education débarque au Québec !

    A vos crayons, à vos tablettes : la solution BIC Education débarque au Québec !

    Après la France qui la commercialise déjà, les écoles québécoises peuvent, à leur tour, acquérir et découvrir cette solution entièrement francophone, flexible et simple, qui intègre des fonctionnalités d’apprentissage de l’écriture à la main, de gestion de contenu et de classe, voire même, de rétroaction sur le travail accompli. Développée en collaboration avec Intel, la solution BIC Education sera commercialisée, au Québec, par Cylabe interactif.

    « Les élèves d’aujourd’hui évoluent dans un environnement où la technologie prend une place prépondérante. L’écriture à la main demeure toutefois une démarche essentielle permettant de structurer l’analyse ainsi que la pensée critique; cela commande donc d’innover et d’adapter les façons de faire, sans jamais perdre de vue que cette technologie doit aussi être au service de la pédagogie et non la remplacer. Notre solution est une réponse aux besoins exprimés par les enseignants », d’indiquer Alice Fournier, directrice générale adjointe et porte-parole pour le Québec.

    Séduites par la simplicité et la pertinence de la solution BIC Education, quatre écoles réparties dans trois régions du Québec en commencent l’expérience, dans le cadre des premiers projets-pilotes.

    Rappelons que la solution BIC Education s’articule autour d’un logiciel pédagogique dédié qui permet très facilement, et quelle que soit la matière enseignée, de créer et de partager des activités pédagogiques avec les élèves, de suivre leur travail et d’intervenir en temps réel directement sur la tablette, de façon simple et dynamique, avec ou sans tableau blanc interactif. Le logiciel pédagogique permet également de conserver le travail fait par l’élève ainsi que de revoir et de suivre son cheminement.

    « Nous offrons aux écoles les nombreux avantages des nouvelles technologies, tout en permettant aux enseignants de les mettre au service de leurs objectifs et de leurs besoins pédagogiques. La solution est mobile et partageable par plusieurs classes d’une même école afin que 100 % des élèves puissent en bénéficier », de conclure la porte-parole.

     

     

  • Tactice, une offre tablettes « prêtes à l’emploi »

    Tactice, une offre tablettes « prêtes à l’emploi »

    Cette offre propose un pack clé en main à moins de 15000 Euros HT incluant tous les éléments nécessaires pour une utilisation immédiate :

    * Matériels : quinze tablettes de format 10 », une malle de rangement de rechargement incluant un routeur wifi, un projecteur associé à un dispositif d’interactivité, un ordinateur portable, un boitier de projection sur écran.

    * Logiciels : des ressources spécifiques pour un usage en écoles primaires et pré-installées sur les tablettes, un logiciel d’échange de fichiers entre ordinateur portable enseignant et tablettes élèves.

    * Prestations : mise en configuration, livraison, formation de prise en main, support et hot-line.

    * Connectivité mobile assurée par des mini routeurs 3G/4G, utilisable à la fois dans l’école et en dehors de l’école, qui permettront des accès à internet même en l’absence de raccordement de type ADLS ou Fibre, de réseau local, ou de wifi dans l’école.

     

    Cette offre, appelée « Tactice », permettra aux municipalités d’équiper leurs écoles de façon simple, rapide, et à cout contrôlé puisqu’aucune fourniture supplémentaire ne sera nécessaire. Elle sera dans un premier temps proposée en Ile de France Ouest par les commerciaux de chez Orange.

     

    Plus d’infos :

    Reconnue nationalement, (Maskott siège au Conseil National de l’innovation et de la Réussite Educative), Maskott est une société fondée par des enseignants spécialisée dans le multimédia éducatif depuis 2004. Elle conçoit, réalise et vends des solutions pédagogiques et multimédias à destination des établissements scolaires et structures de formation.
    Maskott est notamment lauréat de l’appel à projet E-Education lancé par le ministère de l’Education Nationale dans le cadre des Investissements d’Avenir avec le projet « Tactileo  » qui propose une nouvelle approche de la salle de classe réunissant les interfaces tactiles d’une classe (tables interactives, tablettes, tableau et sol interactifs …) au sein d’un véritable écosystème pédagogique, synchronisé de manière transparente, permettant la conception et la diffusion de contenus pluri-médias interactifs.