Étiquette : numerique

  • Lancement de CLASS’CODE : initier les jeunes aux fondamentaux du numérique

    Lancement de CLASS’CODE : initier les jeunes aux fondamentaux du numérique

    Class’Code a l’ambition d’initier les jeunes de 8 à 14 ans à la pensée informatique en s’appuyant sur un parcours de formation libre et innovant destiné aux professionnels de l’éducation, enseignants et animateurs et aux informaticiens.

    Class’Code sera en place à la rentrée 2016 dans l’Education Nationale.

    L’objectif de Class’Code est de répondre au besoin de formation les professionnels de l’éducation, de leur apporter une compétence nouvelle et l’opportunité d’intervenir aux côtés d’animateurs pour partager leurs métiers liés à l’informatique.

    Il permet également  aux jeunes de comprendre le numérique, le maîtriser et en partager les fondements.

    Le parcours Class’Code pour les intervenants

    La formation Class’Code en ligne est simple d’utilisation, elle comporte 5 modules, sur un MOOC, pour s’initier à la pensée informatique et savoir la transmettre aux jeunes, pour débuter à programmer afin d’intégrer les fondements et les concepts clefs du numérique, et les enjeux sociétaux.

    Ces modules sont couplés à des temps de rencontres entre des professionnels de l’éducation et de l’informatique,
    pour apporter un accompagnement et un partage de bonnes pratiques. Chaque module comprend une dizaine d’heures réparties sur 3 à 4 semaines, permettant d’animer des premiers ateliers de découverte avec les jeunes, dans les temps péri ou extra scolaires : programmation créative, codage de l’information, robotique ludique et enjeux sociétaux liés à l’informatique.

    Class’Code aide les jeunes  à :
    ·         Comprendre le monde numérique dans lequel on vit
    ·         Disposer de nouvelles façons de créer des objets numériques
    ·         Maîtriser les usages, au-delà d’un simple mode d’emploi
    ·         Dépasser les dangers de ce que nous ne comprenons pas dans le numérique
    ·         Découvrir les métiers du numérique de demain

    Une expérience pilote est actuellement conduite en Provence Alpes Côte D’Azur et en Pays de la Loire, avec le soutien de la région.

    Plus d’infos :
    Sites d’information sur Class’Code : https://classcode.fr  et www.assopascaline.fr

    Les partenaires de Class’Code :
    Les mondes scolaires et périscolaires, les milieux industriel et académique, et ceux qui s’intéressent aux aspects techniques
    et sociétaux du numérique, se retrouvent au sein du projet Class’Code pour se former et échanger.

    Ce projet est soutenu par les associations professionnelles de l’informatique et des réseaux d’éducation réunis par la SIF.
    Il est porté par l’INRIA, Institut public de recherche en sciences du numérique. Les start-up Magic Makers
    et Open Classrooms qui en assurent respectivement la direction pédagogique et la production.

    Class’ Code fait partie du plan d’investissement d’avenir opéré par la Caisse des dépôts. Le déploiement sur les territoires s’effectue sous l’impulsion de l’Association « Les Petits Débrouillards », réseau national d‘éducation populaire à la science et par la science.

  • Et si tous mes cours étaient sur l’ENT LéA ? Retour d’expérience au lycée des Graves

    Et si tous mes cours étaient sur l’ENT LéA ? Retour d’expérience au lycée des Graves

    Dans cet établissement de 1200 élèves et 85 enseignants, le numérique est particulièrement bien présent. A vocation scientifique, l’établissement a toujours été attentif aux équipements ; il sert aussi de site de formation pour les sciences physiques et notamment pour les agents de laboratoire mais également de lieu pour les formations au numérique.

    « Cette généralisation, qui se déroule en plusieurs étapes », précise Pierre Salque, proviseur du lycée des Graves depuis cette année, « s’appuie sur quelques collègues dynamiques mais aussi sur des formations à l’intérieur de l’établissement que ces enseignants assurent dès le début de l’année notamment envers les nouveaux professeurs afin de leur présenter l’ENT LéA ».

    Fréquence des formations en interne pour une meilleure appropriation de l’ENT LéA et des outils numériques.

    Cette stratégie de formation à l’intérieur de l’établissement a été notamment proposée par Luc Vincent : « ce sont des formations courtes, de trente minutes à une heure, mais qui sont proposées très souvent, pour multiplier les temps d’apprentissage et inciter les collègues à venir suivre une formation “clé en main“ ».

    Selon Luc Vincent, ce système de formation en interne a permis de développer considérablement les usages.

    Tous les cours de Luc Vincent sont déjà sur l’ENT LéA ; cela représente un gros travail de préparation qu’il enrichit un peu plus chaque année.
    « La première année, je n’avais déposé que les fiches de cours sur l’ENT ; la deuxième année, j’ai ajouté des QCM et j’enrichis un peu plus chaque année ».

    Mettre tous ses cours sur l’ENT : la solution retenue par Luc Vincent.

    Pour lui, c’est l’intérêt de l’outil, « de pouvoir travailler progressivement » en agrémentant chaque année ses cours de nouvelles ressources. Prochainement, il a pour projet d’inclure des courtes vidéos en support des fiches de cours.

    « Les élèves peuvent voir toutes les activités qui ont eu lieu depuis le début de l’année et au fur et à mesure, j’active d’autres activités qui sont déjà prêtes dans LéA ».

    Chaque activité est construite de la même manière de sorte que les élèves prennent vite leurs repères.

    ENTLEA_lesGraves1_160216Ainsi, une séquence d’enseignement est composée d’ une fiche de cours que M. Vincent introduit en classe, d’un travail à rendre pour la semaine suivante sous la forme d’un projet informatique (déposé dans LéA, corrigé et commenté par l’enseignant directement sur Moodle intégré dans l’ENT) et enfin, une ou plusieurs vidéos pour “se détendre“ sur le thème de la robotique, par exemple.

    Avec les cours en ligne sur l’ENT, chaque élève peut choisir son rythme de travail.

    Grâce à cette méthode de travail, chaque élève avance à son rythme et, comme le précise Luc Vincent, « certains élèves brillants de terminale cette année parviennent à réaliser la totalité de l’activité sur deux heures alors que d’autres auront à la terminer à la maison ».

    Pour lui, cette méthode s’assimile à une forme de classe inversée ; à terme, en classe, ils ne feront, normalement, que du projet.

    Luc Vincent travaille de cette manière avec ses élèves de terminale option ISN et également avec ses élèves de seconde sur l’option Informatique et Création Numérique qui, par contre, ont besoin de plus d’encadrement. « Il faut même prendre soin de faire passer un élève au tableau qui va se connecter et chercher lui-même l’information devant ses camarades ; il est nécessaire de leur apprendre à chercher l’information ».

    L’ENT, un outil de partage, d’échanges et de suivi.

    Il se sert beaucoup de l’outil de suivi des élèves qui lui permet de savoir si les activités et donc les documents qu’il a déposés sont consultés, par quels élèves etc.

    « Par exemple, je peux identifier les élèves qui consultent un peu moins les documents et j’ai l’outil équivalent sur les QCM ».

    Ce partage, qu’il réalise avec les élèves, pourrait aussi être envisagé de la même manière avec d’autres enseignants de la même discipline pour du co-enseignement.

    « Nous pourrions nous donner en tant que collègues, des droits équivalents sur l’objet », ce qui signifie que Luc Vincent est tout à fait prêt à partager ses cours avec d’autres professeurs qui pourraient eux-mêmes les modifier ; « et imaginer un cours commun entre un établissement bordelais et un établissement palois ».

    Aujourd’hui, il réalise ce co-enseignement au sein de son établissement avec les enseignants de physique car, d’après lui, « ce n’est pas encore quelque chose que l’on peut envisager de façon massive au niveau de l’académie ; ça ne pourra être que des expériences individuelles ».

    Pour Pierre Salque, le chef d’établissement, la réussite des élèves passe aussi par la mise à disposition d’un bon équipement de travail ; il entend par là, le matériel informatique, les réseaux et le débit Internet et enfin l’ENT qui, lorsque les conditions matérielles sont réunies, comme c’est le cas au lycée des Graves, contribue largement à cette fluidité de travail.

     

  • Quels services et applications de communication dans l’éducation ?

    Quels services et applications de communication dans l’éducation ?

    Introduction par Zahra Essi, Responsable Développement des Activités Stratégiques, SPIE Communications et Jean-Denis Garo, Director of Marketing, Southern Europe, Mitel.

    Les contenus pédagogiques sont au cœur de cette révolution, comme leur accessibilité et la maîtrise des données numériques.

    L’accès au savoir, en mobilité, transcende les secteurs et n’épargne pas celui de l’éducation. La vidéo apparait comme un média privilégié, qui se consomme quel que soit le device. On assiste ainsi à une reconfiguration de l’économie du monde de l’éducation et des usages qui s’y pratiquent.

    Le monde de l’éducation connaît de grands bouleversements aujourd’hui. En effet, l’arrivée des générations “digital natives”, le développement des technologies mobiles, des réseaux sociaux, l’accès à la connaissance grâce au MOOC (massive open online course), et plus récemment l’émergence des objets connectés dans le grand public, font s’interroger tous les acteurs de l’éducation sur les meilleurs outils et solutions pour atteindre les objectifs qu’ils doivent atteindre.

    La course à l’équipement et à son financement n’est plus le seul enjeu, il s’agit à présent pour chacun de s’interroger sur le meilleur choix de média, pour le meilleur usage tout en s’assurant que l’éducation reste au cœur du dispositif.

    Ce handbook nous éclaire sur les principales préoccupations de ces acteurs.

    Méthodologie

    Mitel France et SPIE Communications se sont intéressés aux grandes tendances qui animent le monde de l’éducation en matière de nouvelles technologies et des nouveaux usages qui leur sont associés.

    A cette fin, un questionnaire en 9 points a été élaboré, permettant de couvrir plusieurs thématiques telles que la mobilité, l’accueil, l’accès aux contenus, les infrastructures de communication, ou encore les services attendus par les différentes populations présentes au sein des établissements d’enseignement ou de recherche.

    Le questionnaire a fait l’objet d’un email à destination du secteur de l’éducation, de la mise en ligne sur internet d’un site de collecte des réponses, et d’une télécampagne organisée par DigitalOpinion, prestataire indépendant français spécialisé dans les études de marchés.

    Au final, ce sont 100 répondants qui se sont exprimés sur les thématiques successives proposées. Nous profitons de l’occasion pour les remercier pour le temps qu’ils nous ont consacré.

    Pour son aide et ses remarques dans la phase d’élaboration du questionnaire, nous remercions Thierry Bédouin, DSI de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, et Directeur de l’université Numérique Paris Ile-de-France, porteuse du projet UnivCloud.

    Profil des répondants

    Infographie-HB Education1_Q9_09-15 - copie

    Les résultats de l’enquête sont analysés et commentés par Didier Lambert (Marketing Manager Mitel) et Eric Ochs (DigitalOpinion)

    Les thèmes sont traités dans l’ordre chronologique du questionnaire. Cet ordre n’indique en rien un degré d’importance particulier d’un thème par rapport à un autre.

    Infographie-HB Education2_Q9_09-15 - copie
    Ce qu’on peut tout d’abord constater, c’est que la palette de services est large mais qu’aucun n’emporte la préférence de façon marquée. Pour Mitel et SPIE Communications, cet état de fait se confirme sur le terrain où les chantiers engagés sont multiples et variés.

    Cela veut aussi dire qu’il y a sans doute des chantiers d’intégration et de consolidation par rapport à des solutions de communication déjà installées. Et des besoins de prestataires crédibles pour les mener à bien.

    Une ligne directrice dominante émerge malgré tout : la volonté, le partage et l’accès à des contenus spécifiques. Il peut aussi bien s’agir de contenus pédagogiques à destination des étudiants, que de contenus d’analyse et de suivi de performance à destination des enseignants. Dans les deux cas, la sécurisation des accès est un impératif, ce qui en soi n’est pas particulièrement étonnant, mais qui dans les faits pose de véritables questions sur les modes de sécurisation.

    Une autre direction identifiable est l’intérêt des répondants pour des services capables de les affranchir des contraintes géographiques. Ubiquité et réseaux sont rentrés dans les mœurs du grand public et se diffusent au sein des établissements d’enseignement.

    Ainsi, pouvoir accéder à un bureau virtuel – on parlera plutôt d’espace de travail numérique (ETN)- depuis n’importe quel lieu et avec n’importe quel terminal est un service qui semble important pour 18% des répondants.

    Dans cette même logique, et avec un score comparable, les possibilités d’enseignement à distance sont bien présentes. Qu’elles permettent aux étudiants de suivre un cours à distance, ou à un professeur d’élargir son auditoire à des participants physiquement éloignés.

    D’autres services tels que la gestion de présence en temps réel ou le social learning montre que le potentiel des technologies est bien compris malgré tout.

    Infographie-HB Education3_Q9_09-15 - copie

    En matière de connectivité, le principal service attendu est sans conteste la connexion mobile et sans contrainte de terminal. Ils sont en effet 32% à estimer prioritaire le développement des connexions sans-fil, tant dans les salles de cours que sur le périmètre d’ensemble de l’établissement. On pense bien entendu à l’accès aux contenus pédagogiques pendant les cours, mais également à la soif d’hyperconnectivité des nouvelles générations tout au long de la journée, même si elle n’est pas forcément orientée vers la productivité.

    Ce dernier point trouve partiellement confirmation dans les 30% de répondants qui voient comme un vrai service la possibilité de se connecter au système d’information de l’établissement en utilisant leurs propres terminaux communicants, qu’il s’agisse de leurs smartphones, de leurs tablettes, ou plus classiquement de leurs ordinateurs portables. Le BYOD* est donc une véritable attente à laquelle les responsables des Systèmes d’Information (SI) sont confrontés, avec toutes les problématiques de sécurité qui leur sont aujourd’hui associées. On touche bien là au cœur des nouveaux usages qui s’installent dans les établissements d’enseignement, et à leurs impacts : Ia multiplicité des usages et de leurs risques induits doit-elle amener à une certaine rationalisation ? Par exemple le CYOD* plutôt que le BYOD pour le corps professoral, technique et administratif ? Ce qui est certain c’est que les cahiers des charges en matière d’évolution des infrastructures mobiles devront détailler minutieusement ces besoins.

    Il est intéressant de noter que la connectivité n’est pas uniquement attendue sur site. Pour une partie significative des personnes interrogées (20%), la possibilité de pouvoir se connecter à distance au réseau de l’établissement, et notamment depuis son domicile, est importante. Bien entendu de manière sécurisée et via un réseau privé virtuel (VPN).

    Enfin, la question de l’interconnexion des SI de différents établissements n’est pas à ignorer non plus. La connectivité ne peut donc se concevoir que de manière globale.

    Infographie-HB Education_Q2_09-15 - copie

    La diversité des populations présentes dans les établissements d’enseignement et l’hétérogénéité des besoins et services attendus trouvent ici leur illustration : 38% des répondants déclarent en effet attendre du conseil sur leurs projets numériques, prioritairement en matière d’analyse des besoins et de compréhension des freins des différents acteurs.

    Infographie-HB Education_Q3_09-15 - copie

    On comprend au travers de ces chiffres que l’évolution des infrastructures de communication répond bien à un besoin de déploiement de services à valeur ajoutée, avant d’être une problématique technologique. Les partenaires Mitel intervenants régulièrement sur le marché de l’éducation sont les témoins de cet état de fait : la réalité du terrain, qui voit se déployer quasi-uniquement des prises Gigabytes dans les salles des établissements, est un exemple.

    Les responsables d’établissements, comme leurs DSI*, RSSI*, ainsi que les utilisateurs (étudiants, chercheurs, corps professoral) ont chacun leur idée sur l’utilisation et les avantages d’une bande passante confortable : envoi et réception de fichiers lourds, services de vidéoconférence, e-learning de masse, MOOC*, capacité de trafic simultané, dimensionnement de flux et de connexions de terminaux temporaires importants lors d’évènements spécifiques, solutions de communications unifiées démocratisées au plus grand nombre…

    Les attentes d’ordre plus technique réalisent des scores notablement inférieurs : 23% pour les préconisations d’évolution ; 13% pour l’élaboration de schémas directeurs ; 21% pour les questions d’audit et d’état des lieux…. Autant de prestations de conseil qui sont certes nécessaires, mais qui sont toutes orientées vers un seul et même objectif : répondre de manière concrète et technique aux évolutions des usages et des besoins.

    Elles ne sont pourtant pas à négliger, notamment en matière de pérennité des infrastructures, de sécurité, et d’interopérabilité avec des systèmes tiers.

    Infographie-HB Education_Q4_09-15 - copieLa valorisation des contenus, soit par leur partage s’ils sont localement présents (36%), soit par leur accès s’ils sont disponibles sur d’autres sites (28%), est le principal objectif.

    Au total, ce sont 64% des personnes interrogées qui estiment que l’enseignement à distance est avant tout au service d’un partage accru des connaissances. On pourrait même monter ce taux à 79% en y ajoutant les 15 points associés à l’intervention d’experts.

    La capacité pour un enseignant ou un chercheur de démultiplier son audience au travers de (re)transmissions de son cours, en temps réel ou en différé, est également un élément de valorisation. Pour l’intervenant comme pour l’établissement au sein duquel il exerce. On comprend que le e-learning est donc un formidable outil de communication au service de la notoriété d’un établissement et de son corps professoral.
    D’où l’importance de disposer non seulement de contenus éducatifs à réelle valeur ajoutée, mais aussi (du point de vue technique) d’une architecture correctement dimensionnée et d’applicatifs de partage simples à utiliser. Pour le marché de l’éducation peut-être encore plus que pour d’autres, le fond et la forme sont indissociables. A quoi bon disposer de solutions de broadcasting vidéo si la bande passante disponible et la QoS (Quality Of Service) du réseau ne permettent pas de restituer fond et forme de manière optimale ? A quoi bon proposer des cours à contenus interactifs si seuls les étudiants présents physiquement dans la salle de cours sont en mesure d’interagir avec le professeur ?

    Infographie-HB Education_Q5_09-15 - copie

    Précisons tout de suite que les réponses sont l’expression d’une vision idéale de l’usage des outils de vidéoconférence, qui ne tient pas compte des contraintes budgétaires ou des capacités réelles d’une infrastructure IT à les supporter.

    De toutes les propositions faites aux participants, aucune ne prédomine vraiment.

    Seulement 19% des personnes pensent que vidéoconférence est synonyme d’espaces dédiés. Un chiffre qui marque bien la tendance forte à la démocratisation de la vidéo et le refus d’en faire une ressource rare réservée à un petit nombre d’heureux élus.

    Les autres chiffres illustrent les grandes tendances de l’écosystème vidéo tel qu’il est aujourd’hui perçu (et attendu) par le grand public : être accessible en tout lieu, depuis n’importe quel type de terminal (30%).

    Ils illustrent également la montée en puissance des usages de la vidéoconférence dans les établissements, soit dans les salles de cours elles-mêmes (23%), soit sur l’Espace Numérique de Travail assigné à chaque étudiant (23%). On retrouve là les points précédemment évoqués sur le e-learning, l’enseignement à distance, ou encore les capacités d’interaction visuelles entre corps professoral et étudiants. La vidéoconférence pour tous et partout semble devenir le support de communication naturel et le prolongement de l’enseignement.

    On soulignera l’importance pour les solutions déployées de pouvoir s’ouvrir à l’extérieur, et d’offrir des capacités d’interconnexion poussées avec des systèmes tiers, éventuellement concurrents. Au-delà des architectures IT, le respect des standards et l’interopérabilité envers le plus grand nombre (y compris les solutions vidéo de type grand public) deviennent des éléments clés de démocratisation de l’usage de la vidéo.

    L’accueil, qu’il soit physique, téléphonique ou dématérialisé via internet, fait partie des éléments de différenciation des établissements.

    Infographie-HB Education_Q6_09-15 - copie

    L’usage -devenu réflexe- d’internet pour se renseigner sur un établissement ou accéder à son contenu explique sans réelle surprise que 49% des répondants estiment indispensable d’offrir un site internet commun à toutes les populations potentiellement utilisatrices. Puis de se servir de ce guichet d’entrée unique pour orienter les internautes vers des portails spécifiques en fonction de leurs profils.

    Le web, avec ses capacités d’identification et de personnalisation poussées, est de fait le mode d’accueil le plus adapté à cette logique.

    Dans le même ordre d’idée, ils ne sont que 14% à penser qu’un accueil physique identique pour tous peut optimiser l’accueil d’une population qui est – de facto- hétérogène.

    Plus surprenant sont les 13% de répondants qui estiment que différencier les accueils physiques et téléphoniques en fonction des populations peut optimiser leur accueil. Peut-être faut-il comprendre que la notion d’accueil différencié n’a de sens que sur des établissements d’une certaine taille, amenés à gérer des flux importants de visiteurs et d’appels téléphoniques.

    On retiendra au final que la notion d’accueil en self-service n’est pas inexistante dans le domaine de l’éducation, puisque 22% des réponses trouvent un intérêt à la présence de bornes interactives capables à la fois d’informer et d’orienter les visiteurs. En tout cas pour les grands campus.

    On peut imaginer que si les applicatifs de ces bornes disposent en plus de versions téléchargeables sur smartphone, l’accueil physique des visiteurs tend à évoluer plutôt vers une logique de surveillance des entrées / sorties sur le périmètre de l’établissement.

    Infographie-HB Education_Q7_09-15 - copie

    Deux enseignements principaux sont à tirer de ce graphique.

    Le premier est que le déploiement d’outils numériques et d’architectures IT associées implique nécessairement la gestion et la maintenance des terminaux et du matériel déployé.

    Cette activité est clairement (23%) une tâche pour laquelle le recours à l’externalisation et à un prestataire externe est une réelle attente. L’évolution rapide des technologies, les mises à jour fréquentes des applicatifs, l’obsolescence des équipements ne font que renforcer ce besoin.

    Le second enseignement est directement lié à l’évolution des usages et à l’appropriation des nouveaux services mis à disposition de la population.

    41% des répondants expriment le besoin d’une assistance aux utilisateurs finaux. Même si les nouvelles générations sont peut-être plus naturellement décomplexées face aux nouveaux outils (collaboratif, vidéo, messagerie instantanée), il n’en reste pas moins que la vision pédagogique assez classique dans les établissements scolaires et les universités perdure.

    Pas étonnant donc que 32% des réponses indiquent que la conduite du changement fait partie des éléments incontournables à associer à tout déploiement de nouveaux outils numériques au sein d’un établissement.

    Accompagnement et assistance, visant à un meilleur usage des outils proposés, sont clairement des points clés pour valoriser les investissements réalisés.

    Pour l’entreprise de services numériques qui fournit l’établissement, la proximité et sa capacité d’intervention rapide sur site est essentielle.

    Infographie-HB Education_Q8_09-15 - copie

    On a vu dans la question précédente que les questions de gestion et de maintenance de parc étaient un point non négligeable.

    On retrouve dans le graphique ci-dessus cette préoccupation, mais cette fois appliquée à l’infrastructure de communication de l’établissement : s’il y a encore 44% des répondants qui préfèrent disposer de leurs propres infrastructures et les gérer en direct, ils sont déjà 20% à préférer les faire gérer par un tiers spécialisé. Un chiffre que Mitel et SPIE Communications voient croître chaque année sur leurs bases installées respectives.

    Le point le plus notable est très certainement les 31% d’interlocuteurs qui sont aujourd’hui prêts à s’appuyer sur des solutions de type Cloud pour se donner plus de liberté dans l’accès aux applicatifs de communication.

    La matérialisation de ce chiffre sur les bases installées est une chose différente : on sait que le taux de pénétration du Cloud en France, notamment sur les solutions de communications unifiées, est encore relativement faible. Mais son taux de croissance est rapide, l’expression de besoins est là pour le soutenir… et la maturité du monde universitaire, du moins dans sa branche technologique, explique probablement cette volonté d’aller vers le Cloud.

    Au final, ces chiffres traduisent un mouvement de fond qui vise à dégager les établissements des contraintes techniques de gestion et de maintenance (infrastructures et applicatifs) pour leur permettre de se consacrer à l’appropriation des nouveaux services rendus plus accessibles grâce au Cloud. Ce sont donc une fois de plus les usages (mobilité, partage, sécurité) qui prédominent, au service de la valorisation de l’enseignement, de la réussite de l’étudiant, de l’efficacité des services support, et de la réputation de l’établissement.

    Pour les établissements disposant de résidents permanents (internat, campus, cité universitaire, parc technologique de recherche, etc…) les fonctionnalités principalement attendues sont un condensé des différentes attentes évoquées dans les questions précédentes : disponibilité des contenus (33%), accès facilité à ces contenus au travers d’un réseau performant, et ceci en tout lieu de l’établissement (30%), plan de localisation, réservation de ressources ou de services (20%).

    Quelques éléments spécifiques à la condition de ‘résident permanent’ peuvent malgré tout être relevés. Tout d’abord, l’accès mobile aux contenus via le réseau sans-fil de l’établissement doit s’étendre jusque dans les chambres (là où une prise LAN murale classique aurait pu suffire) : la mobilité n’est donc plus une option, mais bien une exigence de ce type de population pourtant ‘sédentaire’.

    *Do Not Disturb : ne pas déranger

    L’accès aux applicatifs et aux ressources spécifiques (type conciergerie) fait partie des éléments identifiés. Tout comme, de manière plus surprenante, la disponibilité d’une ligne téléphonique et des services voix associés dans les chambres (15% seulement) : un point en contradiction avec les usages nomades évoqués précédemment. La présence sur les campus d’étudiants étrangers peut être une explication partielle de ce chiffre, qui reste quoi qu’il en soit très modeste. En effet, les communications internationales mobiles représentent encore, sur certaines destinations, des coûts importants si on ne dispose ni de Skype, ni de forfaits opérateurs optimisés.

     

    Source : MITEL / SPIE Communications

    Jean-Denis Garo, Director of Marketing sur Twitter @JeanDenisG @Mitel

    SPIE Communications sur Twitter @SPIEgroup

  • Des cartes mentales collaboratives… Pas si simple !

    Des cartes mentales collaboratives… Pas si simple !

    [callout]Voici le récit d’une expérimentation qui a plusieurs fois échoué avant que je ne trouve la formule qui me convienne. Les leçons de ces échecs sont multiples et illustrent bien la manière dont doit être envisagé le numérique pédagogique.[/callout]

    Etape 1 : les débuts

    Quelle application ? Je veux que mes élèves puissent réaliser des cartes mentales pour faire des fiches de révisions en 3e, le souci étant qu’ils n’ont jamais travaillé de cette manière jusqu’ici.
    Je décide donc d’utiliser une application (on en trouve de très nombreuses dans tous les magasins d’applications) pour préparer le brouillon avant de recopier le tout sur une feuille. En classe, je consacre une heure entière à cette activité : après la découverte du processus et de l’application, les élèves sont répartis en 6 groupes pour produire leur carte.

    Je passe dans les rangs afin de corriger mais, un mois après le début de cet exercice, après les 3 premiers chapitres (et donc tentatives) je suis assez insatisfait du résultat général. Les productions ne sont pas à la hauteur de ce que j’espérais : l’exercice n’est pas pris au sérieux, la correction est incomplète car trop complexe, la personnalisation absente ou inutile.

    Etape 2 : « exit » le numérique.

    Selon mon analyse, le numérique n’a pas été aussi efficace que je l’espérais : progression par essai/erreur, meilleure organisation et visualisation de la carte, projection de la carte au tableau pour la correction. J’envoie donc sans plus tarder les tablettes au placard et j’entame la partie “découpage et collages”.

    Toujours répartis par groupe, les élèves découpent des rectangles de papier sur lesquels ils doivent ensuite inscrire un mot clé ou un exemple. Une fois ce travail préparatoire terminé, ils réorganisent le tout sur leur table afin d’organiser un sens de lecture.

    NicolasBertos_cartementale1_090216

    NicolasBertos_cartementale2_090216

    NicolasBertos_cartementale3_090216

    Satisfait ?

    Non, toujours pas…

    Etape 3 : le retour par la petite porte.

    Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que je pense que le plus important est le processus de création en lui-même et non le résultat final. Il me paraît surtout intéressant de discuter les choix des élèves, de les amener se à justifier en comparant ce qu’ils ont produit.

    Or, avec cette méthode des petits papiers, je ne peux partager ni la correction (intermédiaire ou finale), ni la production des élèves. Les rectangles restent désespérément posés sur la table de chaque groupe et je répète inlassablement les mêmes conseils en passant dans les îlots de ma classe.

    Je décide donc de m’armer de ma tablette et de filmer les conseils et remarques que je donne aux élèves en temps réel, dans la salle de classe (je peux ensuite déposer cette vidéo sur l’ENT). Si cette méthode aurait pu marcher, je l’abandonne assez vite car j’en découvre une autre : je laisse toujours les élèves en autonomie au début de l’exercice la deuxième phase est une correction collective durant laquelle je filme leur production tout en projetant ma caméra au tableau.

    Chaque groupe réorganise donc sa carte corrigée par leurs camarades ou mes remarques. Les autres élèves sont autorisés à se lever pour venir compléter à l’aide de leurs mots-clés et exemples cette carte qui devient collaborative. Au fur et à mesure des tentatives, je m’efface discrètement jusqu’à ne même plus tenir la caméra et je me positionne seulement au tableau pour faciliter la compréhension de cette correction.

    Etape 4 : enfin satisfait?

    L’activité me plaît davantage et devient (enfin !) efficace avec cette configuration. Néanmoins, une dernière évolution est venue la remplacer et les élèves travaillent de nouveau sur les tablettes et utilisent l’application wemap qui permet une écriture collaborative.

    Maintenant que l’activité est mieux comprise grâce au moment de correction collective (étape 3 de cet article), les élèves préparent un brouillon plus efficace en groupe en se concentrant sur une seule partie du cours qui leur est dévolue (par exemple le I ou le II).
    Durant cette phase, je créé une session où ils écrivent une fois leur brouillon terminé. La carte se construit ainsi peu à peu et jusqu’à son terme chaque groupe peut compléter les idées avancées par d’autres élèves.

    N’hésitez pas à moduler vos activités, à échouer pour ensuite gagner en efficacité ! Vous découvrirez parfois des solutions auxquelles vous ne pouviez pas penser dans un premier temps simplement en changeant de perspective.

    Retrouvez Nicolas sur Twitter : @Nicoblm

  • La famille iClasse vous accompagne sur la route périlleuse du changement pédagogique.

    La famille iClasse vous accompagne sur la route périlleuse du changement pédagogique.

    Détendez-vous, vous n’êtes plus seul(e) : La famille iClasse vous accompagne sur la route périlleuse du changement pédagogique.

     

    Il semble maintenant que le magister c’est l’internet, wikipédia, et autres colporteurs d’information.

    iclasseep2_imge2_150216« À quoi je sers maintenant se demande l’enseignant ? Suis-je désuet ?  « Peut-on tout apprendre en ligne ?» demandait le Rmn-Grand Palais en partenariat avec les Presses universitaires de France lors de débats sur cette question le 18 janvier dernier.
    « Quoi faire de façon intelligente avec mon iPad ? »  « Comment cerner l’intention pédagogique de l’activité en numérique que je réalise avec mes élèves ? »

    « Les changements vont trop vite. .

    « Je veux faire des changements, mais je crains de me faire critiquer par mes collègues, d’être isolé dans ma démarche. Mon école est l’une de de celles où il n’est pas bon de penser, d’agir autrement ».

    « J’ai peur de laisser les élèves explorer les applications, j’ai peur de perdre le contrôle de ma classe ».

    Un modèle éducatif pour le 21ème siècle, repensé par des enseignants pour des enseignants, par des gens qui ont les deux pieds dans les écoles, « une cellule externe à la grande machine qu’est l’éducation », disait Ron Canuel,  voilà ce qu’est iClasse, i pour innovation, inspiration, interaction . . .

    Pour iClasse, l’innovation n’est toutefois pas un but ; c’est un ensemble de moyens, pour améliorer, adapter l’éducation.  On cherche à casser l’homogénéité pédagogique. C’est une odyssée, une classe où les élèves en sont les héros et qui offre à l’enseignant participant la liberté d’appliquer des façons de faire, d’adapter une diversité de formules pour répondre aux besoins de ses élèves. C’est une personnalisation de l’enseignement.

    iClasse suggère un ensemble de modifications du quotidien pédagogique pour répondre aux besoins éducatifs des élèves de l’ère numérique tout en favorisant l’épanouissement professionnel des enseignants.  iClasse soutient l’enseignant dans son usage du numérique, mais ne propose pas un usage irraisonné de la technologie.  iClasse est dynamique et cherche à demeurer un laboratoire scolaire permanent, car nous vivons une époque charnière où même les futurologues les plus visionnaires y perdent leur latin.

    Le pont entre la classe réelle et la classe rêvée n’est pas technologique, il est humain, iClasse

    Les 4 blocs d’accompagnement

    La firme de développement professionnel en éducation offre une formation multidisciplinaire en 4 blocs qui représentent entre 40 et 60 heures d’accompagnement sur deux ans et qui mènent à une certification officielle et reconnue par la communauté pédagogique.
    Après chaque bloc, les participants reçoivent un badge numérique qu’ils peuvent afficher dans leur milieu ainsi que sur leurs différents profils sur internet : Twitter, Linkedin, site web, etc. Depuis 2012, ces badges, appuyés et basés sur la recherche, confirment l’acquisition de connaissances, d’aptitudes et de compétences pédagogiques assurant l’engagement des élèves.

    iclasseep2_imge3_150216Tous peuvent s’inscrire au Bloc 1.  La première partie de cette introduction à la pédagogie iClasse est une rencontre de quelques heures.  J’ai assisté au début d’une formation du Bloc 1, une introduction à la pensée iClasse.  Le premier pas vers le changement est l’environnement physique de la classe.  Fini les tables bien alignées et le bureau du maître en face du groupe.Finie la classe homogène où tous les élèves  travaillent en même temps aux mêmes exercices de façon individuelle.

    La suite de la formation iClasse se fait en ligne.  Ce n’est pas un MOOC, c’est un APEL (Accompagnement personnalisé en ligne), un SPOC (Small Private Online Course), une formation à distance spécialisée et personnalisée.  Suite à cette formation, l’enseignant est invité à réaliser les premiers changements dans sa classe.

    L’éducateur n’aura accès aux blocs 2, 3 et 4 que sur invitation suite à divers échanges virtuels avec les formateurs et les collègues.

    iclasseep2_imge1_150216Le bloc 2 s’attaque aux changements pédagogiques : l’ambiance à préconiser dans la classe, certaines innovations et conditions qui favorisent l’usage intelligent du numérique.

    Au bloc 3, on s’attarde à divers types d’activités qui renouvellent la pédagogie et facilitent l’atteinte des objectifs des programmes d’études.  On y présente des situations d’évaluation remodelées et actuelles.

    Puis enfin le bloc 4 qui mène à la certification.  On informe l’enseignant sur un ensemble de neuromythes véhiculés mais non prouvés scientifiquement.  À ce niveau l’enseignant/étudiant démontre sa capacité d’adopter la pédagogie iClasse en partageant ses expériences avec les autres membres de la communauté.

    L’épisode 3 présentera les témoignages de deux enseignantes certifiées iClasse, Édith Beaupré, du Québec et Saira Alvarez, du Mexique.

    Pour en savoir plus

    iClasse : http://iclasse.com/

    sur les neuromyrhes
    http://quiztim.com/blog/neuromythes
    http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2015/06/02062015Article635688253395187294.aspx

  • EducaLab, l’incubateur de l’école du futur

    EducaLab, l’incubateur de l’école du futur

    [callout]EducaLab se veut un incubateur de l’école du futur et de la formation tout au long de la vie ; le concept, la stratégie et les premiers services proposés ont été élaborés de manière collaborative avec des stratcamps ouverts à toutes les personnes intéressées.[/callout]

    EducaLabHP_110216

    J’ai eu la chance de pouvoir participer à une de ces sessions et d’assister à la présentation de la synthèse de ces travaux.

    EducaLab_110216Concrètement on y trouvera quoi ?

    • 2 salles de cours innovantes
    • une classe numérique
    • un fablab éducation
    • un espace de co-working
    • un espace projets

    …et un peu plus tard des labs orientés médias avec captation audio et vidéo. Ces locaux flambant neufs seront équipés avec tout le matériel nécessaire (ordinateurs et autres terminaux numériques, imprimantes 3D…) et du mobilier modulable adapté.

    On pourra y faire quoi ?

    • des rencontres
    • des tests
    • des expérimentations
    • des projets
    • des événements

    …pour réfléchir aux enjeux et relever les défis d’une formation adaptée au contexte numérique de notre société.

    C’est pour qui ?

    • les enseignants
    • les élèves
    • les start-up
    • les entreprises

    L’année de lancement sera plus particulièrement dédiée aux jeunes « bac -3/+3 » pendant et hors temps scolaire.

    C’est où ?

    Dans les locaux de Cap Digital, 20 avenue Georges Sand à St Denis au bout de la ligne 12 tout près de la station de métro Front populaire.

    Ça ouvre quand ?

    L’ouverture progressive du lieu est prévue à partir de début mars 2016.

    Plus d’infos :
    La restitution des stratcamps : http://www.capdigital.com/wp-content/uploads/2016/01/Restitution-Educalab.pdf

    Le site : http://www.capdigital.com/educalab/

  • Les innovations technologiques au service des innovations pédagogiques : l’exemple des lunettes connectées

    Les innovations technologiques au service des innovations pédagogiques : l’exemple des lunettes connectées

    Martial_lunettesconnectees_imge1_090216

    Je tenais à introduire cet article par un avant-propos en lien direct avec les évènements de novembre. A cette époque, une description en 3 actes qui attendaient leur épilogue, m’amenait à débattre de manière partisane sur les objectifs que l’on assignait au numérique et les moyens mis en oeuvre pour y arriver.

    Les attentats horribles m’ont profondément bouleversé et je ne pouvais pas finir sereinement mon développement. Plusieurs semaines après ces évènements dramatiques, et toujours choqué par ce qui s’est passé, je mets un point d’honneur à abonder le discours nécessaire à faire savoir que nos convictions ne sont pas altérées et que la culture, la volonté et l’innovation demeurent la force de notre intelligence et de notre humanité.

    Martial_lunettesconnectees_imge2_090216

    Ainsi donc, au cours de ce temps, j’en ai profité pour éprouver mon discours et en arrive aujourd’hui à conclure sur ces trois actes qui portent mon évolution personnelle et professionnelle au sein du développement des outils numériques.

    Le fil directeur de tout cela n’est autre que cette affirmation faite dans mon précédent article où j’écrivais convaincu de mes propos : «  On ne cesse d’entendre partout, que la technologie avance de manière exponentielle ; qu’à chaque nouveauté produite s’en suit l’obsolescence de celle qui précède. Hum ! Qu’en est-il alors de chacun de nous ? Sommes-nous à même de suivre cette évolution et la coller à nos impératifs de terrain pédagogique à chaque trimestre technologique ? »

    Cela tient toujours ! Et peut-être encore plus aujourd’hui avec le fort développement des objets connectés, programmés, pilotés.

    Quelle place accorder de fait au gadget numérique, en évitant de se positionner dans le « buzz » éphémère que l’on peut constater de trop nombreuses fois, et aboutir à des propositions si ce n’est trop sérieuses, au moins concrètes et fonctionnelles ?

    Que doit-on réinventer dans la pédagogie, qui puisse justifier le temps passé, l’argent investi et valoriser l’ensemble des innovations comme autant de supports prompts à modifier la posture de l’enseignant au sein des leçons, et aujourd’hui celle des élèves également ?

    Des tableaux plus interactifs que jamais, des robots de plus en plus performants, des montres aux poignets, des smartphones qui se transforment en lunettes dans des boîtes en carton, des drones, des lunettes connectées, … la technologie nous submerge de ses performances et de ses originalités.

    Je me concentrerai aujourd’hui sur les lunettes connectées.

    Au sein de l’Atelier CANOPÉ d’Evry, nous avons eu le privilège d’avoir en prêt un modèle : les Moverio BT-200 d’Epson. La stratégie du prêt de matériel demeure toujours un mystère pour moi. L’accompagnement se réduit souvent à envisager les pratiques, mais rarement à les identifier.

    C’est là que le rôle du réseau CANOPÉ devient prépondérant, et c’est là également que demeure essentielle une bonne connaissance du terrain et une vision assez précise de ce qu’est en train de devenir la technologie. Car à ne s’attacher qu’à l’objet, on en oublie qu’il est un outil, et on peut passer à côté de quelque chose d’intéressant.

    Je n’ai pas la prétention de dire que c’est essentiel ; mais je teste bien sûr le côté utile. Car le « buzz » a cette formidable fonction éphémère qui m’exaspère parfois. Sur le principe des lunettes, nous sommes loin de pouvoir affirmer qu’elles pourront trouver un terrain de développement conséquent. Toutefois, une application comme « 1871 » y a déjà trouvé son support technique dans la partie consultation.

    La manipulation de l’objet est, dans les logiques de production d’écrit et d’image, quelque chose de profondément complexe, y compris en y connectant des périphériques comme un clavier BT. C’est en tous cas un très bon support à une expérimentation plus poussée du fait de cette nouvelle interactivité qui permet, grâce maintenant à une lecture directe de QRCodes (auparavant nécessitant une manipulation sur l’écran), d’afficher un contenu (avec le son, BT ou oreillettes fournies) juste en regardant une oeuvre. Une vision très futuriste, mais que nous avons pu valider en modifiant légèrement « 1871 » pour l’adapter au support.

    La visite virtuelle existe bien dans notre atelier ! C’est d’ailleurs un projet que nous pouvons adapter à d’autres parcours pédagogiques, le coeur de l’application étant de fournir un contenu adapté aux élèves ; la technologie n’étant là que pour leur transmettre.

    En parallèle, une expérience sera lancée sous peu pour une pratique sportive accompagnée.

    Nous avons adapté le projet eRUN de PDAgogie.com (application gratuite destinée à être distribuée aux élèves) aux lunettes ; des adaptations ergonomiques et aussi techniques ; l’ergonomie pour l’accès à l’information, l’ergonomie pour l’interprétation. C’est un excellent moyen d’individualiser les parcours des élèves et les lunettes ont un côté très personnel.

    Elles enferment l’utilisateur dans un environnement visuel vaste. Nous avons donc envisagé de lui adjoindre un partenaire virtuel qui n’est rien d’autre que les objectifs de course que l’élève s’est fixé. De fait, il sera accompagné dans sa pratique d’un coach déterminé en partenariat ou collaboration avec ses camarades ou son professeur et aura, dans l’action, les retours immédiats sur sa pratique, buts assignés à cette technologie qui, si elle ne peut produire, doit toutefois accompagner les élèves.

    Cette démarche demande encore un peu de temps pour s’accomplir, et aussi les moyens d’un élargissement à des groupes de coureurs. Auparavant, je tiens à préciser, pour les avoir testées sur moi-même, que le poids et l’autonomie sont raisonnables, ainsi que l’adaptabilité à différentes morphologies de visage. Pour ceux qui auront testé eRUN, la mise en oeuvre demeure pratique et rapide. De plus, le champ de vision « normal » n’est pas énormément altéré par les lentilles des lunettes, ce qui, sur des exercices courts demeure confortable et peu perturbateur.

    Et comme le simple avis d’un enseignant ne suffira jamais à convaincre le développeur, c’est en travaillant avec des élèves que je me suis rendu compte que mes convictions personnelles pouvaient être bouleversées par des utilisateurs profanes.

    Martial_lunettesconnectees_imge3_090216

    Tout d’abord excités par le produit, émerveillés même, l’utilisation s’est révélée immédiatement très inconfortable. En cause : l’ergonomie de l’application, la manipulation dans la course, l’adaptation au champ de vision pour la lecture de l’information dans l’action ; l’objectif final ayant toutefois pu être atteint à savoir : la connaissance du résultat de l’action.

    Poussant la réflexion encore plus loin, je me suis attaché alors à imaginer ce que le « pad » des lunettes pouvait apporter de différent dans d’autres activités. Et c’est dans le domaine des statistiques de jeu que sont apparues les plus extravagantes idées.
    A ce niveau, le concept de départ est : regarder l’action et noter son résultat sans avoir à changer l’orientation du regard. En d’autres termes, relever les informations sans avoir besoin de passer de l’action à l’écran et les consulter dans les mêmes conditions. C’est donc chose faite ! Mais avec de petits bémols sur lesquels je souhaite travailler à l’avenir.

    Loin d’être une révolution de la pédagogie, ce concept s’avère malgré tout novateur dans l’utilisation et l’intégration du numérique. Car au-delà de «  l’hyper-technologie »  des lunettes, se sont ouvertes des pistes de réflexion très intéressantes dans le développement des compétences des élèves, sur la dextérité nécessaire aux relevés des actions, et sur la souplesse nécessaire des outils numériques pour les objectifs déterminés par les enseignants.

    Le projet se nomme XObs, et il verra le jour très prochainement sur toutes les tablettes.

    Martial_lunettesconnectees_imge4_090216

    Oui ! J’ai bien écrit « tablettes » ! Car, si effectivement ce sont les lunettes connectées qui sont à l’origine du projet, il s’avère que c’est une application qui s’adapte parfaitement aux tablettes ; et ce sera aux enseignants d’inventer les usages qui vont avec.
    Objectif assigné : décentrer le regard de l’élève de l’écran de la tablette si ce n’est pour lui permettre d’afficher les résultats de son activité, que ce soit en tant qu’acteur moteur ou observateur.

    Voilà donc, la fin de cet épilogue. Cette deuxième et dernière partie ouvre à présent la porte à des retours quasi certains sur l’intégration permanente de la technologie et la nécessaire communication entre les industriels du numérique et les utilisateurs.

    J’insiste sur ce lien qui demeure le seul garant de l’innovation et de l’efficacité sur le terrain. J’insiste sur le fait que notre action est plus dans la prospection que dans la communication, et je ne trouve la légitimité de mon propos qu’au sein des mises en oeuvres réelles auxquelles je m’attache.

    Il y a derrière des investissements, du temps considérable à accorder à construire des parcours et des scénarios pédagogiques et il y a surtout des élèves. Le fait d’apprendre ne réside pas dans l’outil, mais bien dans ce qu’il peut traduire. Hors, il m’apparaît de plus en plus évident qu’on a beaucoup accordé d’importance à des phénomènes de mode sans assez s’attacher à savoir ce que l’on pouvait en tirer, quitte à accepter de ne prendre qu’une infime partie pour laisser au temps le soin d’améliorer le reste.

    C’est à ce principe que je m’accorde, et tiens fermement cette position qui consiste à interroger chacun de nous sur ses compétences qui vont permettre de « faire avancer l’école dans l’ère du numérique » .

  • EASYTIS vous invite à découvrir la gamme de solutions LEGO Education

    EASYTIS vous invite à découvrir la gamme de solutions LEGO Education

    LEGO Education a pour vocation d’aider les élèves à acquérir les compétences essentielles et des concepts plus complexes en leur faisant découvrir des ressources et manipuler des briques en mettant la pratique au cœur des méthodes d’apprentissage.

    EasytisLego_090216

    Les solutions LEGO Education sont conçues en s’inspirant en cela de la pédagogie de PIAGET (constructivisme) et de celle de PAPPERT (constructionisme). Autant les produits LEGO vont être des jouets qui développent des compétences, autant les solutions LEGO Education sont des kits d’apprentissage de façon ludique.

    En proposant des jeux éducatifs, des groupes d’activités, des ressources pédagogiques et des outils de programmation, LEGO Education apporte aux enseignants et aux élèves une méthode d’apprentissage complète, efficace et motivante.
    De plus, tous les kits LEGO Education tiennent compte des variations de difficulté en fonction du public.

    Focalisé sur les apprentissages du socle commun (lire, écrire, compter) avec notamment les solutions StoryStarter ou More to Math, LEGO Education a depuis ajouté « coder » à son offre dédiée à l’éducation.

    Ainsi LEGO Education a lancé en début d’année le kit WeDo 2.0, qui a pour vocation d’aider les élèves de primaire à découvrir les rudiments du codage informatique. Il s’agit d’une évolution du kit WeDo de base, proposé dès 2009. Le kit comprend 280 pièces et intègre des composants tels que des capteurs de mouvements, des LED ou encore un moteur. Des applications et du matériel de formation sont également inclus, les solutions LEGO Education n’étant jamais constituées de simples briques.

    De la même manière, LEGO Education dispose d’une offre « Robotique » pour des publics du secondaire, notamment avec les solutions Mindstorms, accessibles à tous, car aucune connaissance en robotique n’est nécessaire pour débuter. Les élèves créent les robots et s’attellent ensuite à sa programmation grâce au logiciel intuitif et adapté.

    A l’heure où le code entre progressivement dans les écoles, passer par l’étape LEGO Education peut s’avérer être une bonne idée, d’autant que rendre concrets des apprentissages théoriques est une approche efficace pour faire progresser les élèves.

    Plus d’infos :
    Easytis, spécialiste des objets connectés à destination de l’éducation, propose des solutions mobiles,  innovantes et connectées et est présent sur les réseaux sociaux ! (Facebook, Twitter, , Linkedin…) et distribue la gamme de produits LEGO Education en France : http://www.easytis.com/fr/83-lego-education

    Et à l’occasion du salon EDUCATICE les 9-11 mars 2016, Stand G1

    Sources : Wikipedia

     

    CONTENU SPONSORISÉ

     

     

  • Nouveaux écrans interactifs tactiles SpeechiTouch : des tablettes tactiles géantes, sous Android

    Nouveaux écrans interactifs tactiles SpeechiTouch : des tablettes tactiles géantes, sous Android

    Ces nouveaux écrans tactiles sont incroyablement réactifs et très faciles d’emploi, on y écrit comme sur un tableau noir. Tout effet de latence, si fréquent sur les tableaux interactifs traditionnels, disparaît lorsqu’on écrit.
    Ils sont évidemment multitouch, permettant de nombreuses interactions sous forme de gestes afin de rendre l’utilisation toujours plus intuitive. Les gestes pour interagir sont naturels, fluides : d’un revers de la main ou en appuyant avec 2 doigts…

    ecran interactif tactile : vidéo des gestes à retenir
    Cliquer ici pour découvrir le nouvel écran tactile sous Android en vidéo

    Remplacer les tableaux interactifs et vidéoprojecteurs interactifs traditionnels

    écran interactif Android SpeechiTouch

    Les nouveaux écrans interactifs sous Android sont aux matériels interactifs conventionnels (tels que les TBI fixes ou autres vidéoprojecteurs interactifs fixes) ce que l’iPhone a été aux téléphones mobiles d’antan. Quand vous y avez goûté, le retour à l’ancienne génération n’est tout simplement plus possible.

    Les tableaux et les vidéoprojecteurs interactifs fixes avaient un certain intérêt, mais ne se sont jamais réellement imposés en France. Ils sont toujours restés limités techniquement : un PC est absolument nécessaire, le vidéoprojecteur est un matériel sensible au temps et à la poussière, la durée de vie de sa lampe est limitée, il génère toujours une certaine ombre portée et un certain éblouissement…

    Avec sa durée de vie presque illimitée, sa qualité d’image inégalable (la résolution peut atteindre les 4K/UHD), la solidité de sa dalle et la précision du toucher, avec surtout sa simplicité exceptionnelle d’utilisation, l’écran tactile interactif SpeechiTouch constitue une solution interactive révolutionnaire.

    Sans compter qu’ils sont, la plupart du temps, moins coûteux à l’heure d’usage que les TBI fixes et qu’ils ne nécessitent aucun matériel supplémentaire.

    Des écrans interactifs adaptés au nouveau plan numérique « tablettes » de l’Education Nationale…

    L’Education Nationale prévoit d’équiper tous les élèves de 5ème en tablettes numériques à la rentrée 2015. Elle admet cependant que ce plan ne peut réussir que si les enseignants sont impliqués.

    Les nouveaux écrans interactifs SpeechiTouch, de par leur technologie Android, permettent de disposer d’une tablette géante dans chaque salle de classe, tablette autour de laquelle les élèves peuvent échanger, présenter, collaborer, apprendre.

    Les élèves utilisent déjà de fait ce type d’écran, avec la démocratisation des tablettes et des téléphones tactiles, notamment avec l’interface Android. En effet, en 2015, plus de 74% des solutions mobiles vendues (tablette et smartphone réunis) fonctionnaient sous Android.

    L’ajout d’un PC intégré dans la tranche de l’écran (en option) permet de multiplier les possibilités, si l’on souhaite utiliser un programme précis sur Windows, par exemple.

    L’écran tactile SpeechiTouch est livré avec son propre logiciel pour écran interactif Ioalos, permettant de présenter son contenu, de l’éditer, de l’annoter, sous Android comme sous Windows.

    Plus d’infos :

    Les nouveaux écrans interactifs SpeechiTouch sont disponibles dès aujourd’hui chez Speechi ou via son réseau de revendeurs agréés.

    SpeechiArt1_090216

    A propos de Speechi, le spécialiste des solutions interactives

    Depuis 2004, Speechi développe des solutions interactives (tableaux blancs interactifs ou TBI, vidéoprojecteurs interactifs, écrans interactifs…), des logiciels innovants et brevetés pour la formation à distance, la communication interactive pour les écoles et les entreprises.

    A ce jour, les solutions Speechi équipent plus de 60 000 salles de classe en France, ce qui fait de Speechi le leader national des solutions interactives.

     

    CONTENU SPONSORISÉ