Étiquette : numerique

  • L’humain au défi du numérique, par Jacques-François Marchandise

    L’humain au défi du numérique, par Jacques-François Marchandise

    On a l’habitude de parler de numérique avec des grands mots comme “révolution“, par exemple ; moi, je n’utilise pas ces mots-là et je préfère souvent parler de transition.

    JF Marchandise pose la question des changements systémiques que provoque le numérique, « d’une transformation d’ensemble qui va changer le jeu d’acteurs ».

    Dans ce monde transformé par le numérique, JF Marchandise avoue n’être pas persuadé de la causalité numérique.

    « Je ne suis pas sûr que ce soit le numérique qui produise les transformations du travail, par exemple ».

    De la même manière, il est certain qu’à l’Ecole, les élèves n’apprennent pas comme avant, « mais le numérique outille des nouvelles façons d’apprendre ».

    Ce que constate JF Marchandise, c’est que le numérique n’agit pas toujours dans le même sens ; c’est pourquoi il déclare avoir un doute sur « le fait qu’il y ait des mutations numériques homogènes pour l’homme ».

    Un des défis de la Chaire est de trouver « sur quoi on a prise et sur quoi on peut agir pour définir les environnements de demain ».

    Le constat est fait que notre vision du numérique est très linéaire, que le numérique irait toujours dans un seul sens : « le sens du progrès et du toujours plus ».
    Il est possible que demain, l’Homme soit confronté à des grandes crises, politiques, économiques ou sociales liées au numérique et il faut s’y préparer en explorant d’autres chemins.

    Sur le sujet des grands acteurs américains du numérique, JF Marchandise est réservé pour dire que ce sont eux qui vont gouverner le monde.

    Aujourd’hui, ce ne sont pas les plus grandes armées qui remportent les plus grandes victoires, souligne t-il.

    Par rapport au pouvoir de la machine sur l’homme, la question qui se pose est celle de la réversibilité. JF Marchandise donne l’exemple de Google Map : aujourd’hui, j’utilise Google pour trouver mon chemin mais « serais-je capable de trouver mon chemin en demandant aux gens dans la rue et en regardant les panneaux » ?

    Il est donc indispensable que nous soyons capables de maîtriser nos propres outils, « parfois même d’ouvrir le capot » pour éviter ce qu’appellerait Bernard Stiegler « la prolétarisation » et subir la gouvernance des systèmes et plutôt faire en sorte qu’ils nous aident à gouverner.

    Notre part de liberté, elle s’exerce dans le fait de ne pas prendre le chemin le plus court que nous indique la machine.

    « La bonne nouvelle, c’est que le numérique n’est pas impeccable ; il tombe en panne, il est imparfait ».
    En d’autres mots, le numérique a besoin de l’intervention humaine.

    Enfin, sur le phénomène de : « il faut rattraper le retard » avec toujours une course en avant ; ce phénomène est, d’après lui, entrain de se calmer. Toute personne peut aujourd’hui se poser des questions car elle a un meilleur accès à la complexité du monde.

    « Il y a un début de “conversation“ » et c’est aussi un enjeu de la Chaire « est ce qu’on arrive à élaborer un peu plus profondément que d’habitude mais à restituer cela d’une façon prenable par tout un chacun », conclut-il.

    A propos de la Chaire numérique de recherche du collège des Bernardins

    Elle est consacrée pour la période 2015-2017 à une réflexion partagée associant des chercheurs des praticiens du Numérique d’une part et des philosophes, anthropologues, théologiens, sociologues, économistes, d’autre part.
    Cette recherche cartographie les principaux éléments de la culture numérique et surtout les principaux impacts sur l’Homme et la société et élabore un cadre de pensée qui permet de concevoir le développement des technologies numériques comme un progrès pour l’Homme et non comme un risque de négation de son humanité, un cadre permettant de faire naître un humanisme numérique.

    Plus d’infos sur la Chaire numérique

    http://www.collegedesbernardins.fr/fr/recherche/chaire-des-bernardins

    Plus d’infos sur la journée d’étude du 18 février 2016

    http://www.collegedesbernardins.fr/fr/evenements-culture/conferences-et-debats

     

  • Alice et Thomas Taylor donnent un nouveau souffle aux aventures des Barbapapa

    Alice et Thomas Taylor donnent un nouveau souffle aux aventures des Barbapapa

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    45 ans après la sortie du premier album Barbapapa (recommandé par l’Éducation Nationale depuis 2013), Thomas Taylor créé le studio AppsGo avec une idée précise de ce que doit être un livre interactif.

    « Ma principale préoccupation était de ne pas altérer l’œuvre originale et de conserver une expérience de lecture intacte entre le parent et son enfant« , explique Thomas Taylor.

    En plus d’avoir gagné ces deux paris, ces applications sont les seules à proposer une exploration libre au doigt, douze langues au choix et surtout une réelle profusion d’interactions.

    Il était pour moi très important que l’enfant voit le résultat de son action sur l’univers de la page et ce, quel que soit l’endroit où il appuie, ajoute Thomas Taylor.

    Barbapapa_AppsGo2_040316Pour atteindre ce niveau de qualité, le studio AppsGo a intégré toute la chaîne de création en développant son propre moteur de livres interactifs et en montant une équipe rassemblant des développeurs, des animateurs traditionnels et un compositeur de talent pour les musiques.

    La qualité ludo-éducative des livres sélectionnés est complétée par l’ajout de jeux bonus illustrant le thème des livres, et par l’accès direct à des jeux supplémentaires en ligne sur www.appsgo.com.

    « Barbapapa et les Instruments de Musique » est gratuite sur iOS et Android. Les autres applications sont payantes.

  • Les activités de WebServices pour l’Education se déclinent sous 2 marques

    Les activités de WebServices pour l’Education se déclinent sous 2 marques

    Depuis 5 ans, les équipes de Next Education et d’Open Digital Education s’impliquent, progressent et affirment leurs valeurs.

    L’innovation :

    comprendre les freins, quels qu’ils soient – pédagogiques, techniques, juridiques ou humains – et travailler à les résoudre, vraiment.

    L’écoute et la réactivité :

    échanger avec les utilisateurs, discuter, débattre, toujours avec authenticité, pour trouver le bon chemin et ajuster rapidement les méthodes aux attentes du terrain.

    Les usages :

    mettre le numérique au service de l’éducation en privilégiant des solutions simples et intuitives, et favoriser ainsi leur utilisation à grande échelle.

    Avec des angles différents et complémentaires, Next Education et Open Digital Education partagent les mêmes ambitions.

    Favoriser de nouvelles situations d’apprentissage et des innovations pédagogiques.

    Accompagner les élèves dans la construction de leur identité numérique, la consommation et la production de contenus en ligne.

    Élargir le champ d’action de l’école, car une part importante de l’éducation se joue aussi en dehors.

    En fin de compte, favoriser la réussite scolaire des élèves et leur intégration dans une société connectée.

    Plus d’infos :

    http://nexteducation.fr

    http://opendigitaleducation.com

    Nexteducationlogo_020316Openeducation_020316

     

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  • L’ENT, un outil de coopération inter-établissements au service de la pédagogie et de l’orientation

    L’ENT, un outil de coopération inter-établissements au service de la pédagogie et de l’orientation

    [callout]Nous avons assisté à une réunion de travail des chefs d’établissements ou responsables qui coordonnent la mise en place de ce projet d’envergure : décryptage et témoignages.[/callout]

    La dynamique de bassin est née du fait que l’académie de Lille est très étendue et comporte de nombreux territoires ruraux ; elle a été découpée en 14 bassins d’éducation.

    Avec l’arrivée de l’ENT de Kosmos « Savoirs numériques 59-62 », « l’objectif de départ était de mettre à profit toutes les fonctionnalités de l’ENT sur un territoire défini », explique Philippe Leclercq, Délégué Académique au Numérique dans l’académie de Lille ; d’où le nom d’ENT de bassin.

    Rapprocher géographiquement et créer une cohérence de travail à l’échelon du bassin.

    Philippe Leclercq, pointe les difficultés de communication à l’intérieur du bassin Artois-Ternois, en partie dues à son hétérogénéité ; il souhaitait trouver un moyen de rendre cohérent le travail partenarial inter-établissements.

    « L’idée est de trouver une cohérence possible au travail de partenariat entre les différents lycées, collèges et écoles, qui, avec la mise en place du cycle 3, n’est pas un point à négliger », précise t-il.

    Pour Anne Dalmasso, proviseure du lycée Albert Châtelet à St Pol sur Ternoise, l’argument du « rapprochement géographique » via l’usage des outils à leur disposition dans l’ENT et ses fonctionnalités est très important : « apprendre à se connaître géographiquement et parfois même, pour certains chefs d’établissement, les aider à définir ce que représente le bassin ».

    Béatrice Briard, IA-IPR sur le bassin parle « d’un bassin à double face ».

    Pour les petits établissements en milieu rural, le besoin de mutualiser les ressources et d’échanger avec les collègues est plus que jamais criant.

    Christelle Geudin, principale adjointe du collège Pablo Néruda à Vitry en Artois et co-animatrice du CESC (Comité d’Education à la Santé et à la Citoyenneté) de bassin, affiche également un objectif de communication inter-établissements, « pour se faire connaître ».

    Cette volonté d’échanger se fait aussi particulièrement ressentir depuis l’annonce de la réforme du collège ; sur ce sujet, l’ENT de bassin prend encore tout son sens.

    L’ENT de bassin : un très bon outil pour aider à la mise en place de la réforme du collège.

    « Faut-il qu’apparaisse dans les emplois du temps des élèves l’accompagnement personnalisé, les EPI, etc (…). « Plus on harmonise au niveau du bassin, moins on sera dans la concurrence, moins on sera dans la difficulté d’un établissement vis à vis des familles », explique Béatrice Briard.

    Pour Grégory Buchelet, principal adjoint du collège Carlin Legrand à Bapaume, la réforme du collège est certes pédagogique mais aussi organisationnelle ; il rejoint en ce sens Béatrice Briard sur l’idée d’utiliser l’ENT de bassin pour passer ce nouveau cap.

    Il a notamment mis en place des forums sur certaines sous-rubriques de l’ENT.
    Récemment, il a lancé un premier forum questions/réponses sur les EPI (Enseignements Pratiques et interdisciplinaires), qui posent beaucoup d’interrogations au sein de la réforme du collège. Ces forums s’adressent à ses collègues des autres établissements du bassin « afin de voir comment mutualiser les idées pour mettre en place cette réforme ».

    Sur la période assez courte d’une année qui nous est donnée pour organiser la réforme du collège, l’ENT de bassin va permettre de collaborer entre collègues d’établissements différents, ajoute t-il.

    Un ENT de bassin, c’est aussi pour communiquer avec les parents et les élèves.

    Des enquêtes auprès des élèves sont aussi prévues au sein de l’ENT de bassin comme, par exemple, sur le sujet des forums des métiers organisés à l’attention des élèves de 4ème.
    Grégory Buchelet a mis en place un formulaire « afin de connaître les représentations des élèves sur les métiers et de connaitre leurs envies ».

    Grâce à une nouvelle fonctionnalité de l’ENT, l’envoi du formulaire d’enquête peut être adressé à tous les élèves de quatrième des établissements du bassin.

    « De plus, grâce à un outil qui permet d’extraire les réponses sur un fichier Excel, par exemple, chaque établissement est en mesure de traiter les résultats qui le concernent », ajoute Grégory Buchelet.

    L’idée finale est d’interroger les élèves avant et après le forum afin d’évaluer si cet événement leur a été bénéfique ou non.

    A moyen terme, le projet de l’ENT de bassin est aussi d’ouvrir une partie de cet espace numérique aux familles et notamment, au travers de l’onglet orientation.

    De la cohérence territoriale sur des sujets forts et complexes : l’exemple de l’orientation.

    « Il s’agit de démystifier le processus d’orientation qui peut être très anxiogène et très complexe aux premiers abords pour les parents », décrit Hélène Zajac, proviseure adjointe du lycée Savary-Ferry à Arras.

    Les personnes en charge de cette rubrique ont tenté d’ordonner, de trier et de simplifier au maximum l’information pour qu’elle devienne plus accessible aux parents, qu’il s’agisse du niveau post-troisième, post-seconde ou post-terminale.

    « Jusqu’ici, chaque établissement avait sa Conseillère d’Orientation et son CIO et travaillait individuellement ; là, avec ce nouveau portail, nous avons vocation à mutualiser, c’est l’intérêt », souligne Delphine Carton, proviseure adjointe du lycée Gambetta Carnot à Arras.

    L’ENT de bassin va vraiment donner une identité au territoire via la cohésion inter-établissements, ajoute Hélène Zajac.

    Ce projet d’ENT de bassin a été à l’initiative de Philippe Leclercq, DAN de l’académie et cela semble porter ses fruits puisqu’à ce jour, d’autres bassins d’éducation observent attentivement l’expérimentation Artois-Ternois et réfléchissent à reproduire le modèle.

    Pour lui, c’est un projet qui va au-delà des aspects collaboratif et coopératif ; « c’est un véritable travail pédagogique qui est entrain de se mettre en place avec les différents partenaires, sans oublier le rôle très important que nous donnons aux familles, pour chacune de nos actions ».

     

  • Comment se servir efficacement de l’écriture collaborative en classe ?

    Comment se servir efficacement de l’écriture collaborative en classe ?

    Nicolas Bertos, enseignant en histoire-géographie dans le sud de la France, revient en ce début d’année 2016 avec de nouveaux témoignages de son expérience du numérique en classe…

    Certains logiciels ou applications permettent à plusieurs personnes d’écrire de manière collaborative sur le même document. Je vous propose dans cet article une des très nombreuses manières d’utiliser cette fonction. Une connexion wifi est nécessaire mais un débit faible n’est pas un souci.

    L’exercice suivant a pour but de faire progresser les élèves dans leurs rédactions.

    Chacun ouvre sur son terminal (ordinateur ou tablette) une session qu’il partage avec le professeur. Une fois la consigne posée, les élèves écrivent donc de manière individuelle mais, en ouvrant simultanément tous les documents ainsi partagés sur mon ordinateur, j’ai accès à toutes les productions des élèves instantanément.

    L’exercice peut paraître périlleux (ouvrir sur son ordinateur 28 pages différentes et ensuite… les lire) mais dans les faits, il n’en est rien. Les élèves commencent ensuite leur composition et j’interviens en temps réel sur leur texte (partie commentaires ou dans le corps du texte) afin de leur donner des conseils, de les guider dans la rédaction.

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    Un peu de méthode…

    Bien entendu je ne peux pas lire 28 rédactions en même temps ; il faut donc répartir efficacement le travail.

    Ainsi, les premières minutes sont cruciales pour les élèves en difficulté. En effet, il faut les aider à bien se centrer sur le sujet ainsi qu’à éviter la page blanche. Une fois ces encouragements et conseils dispensés, je prends le temps d’aider les élèves qui me semblent moins en difficulté.

    La plupart des erreurs sont récurrentes et il n’est pas rare que j’effectue un simple copier-coller pour conseiller les élèves.

    De l’individuel au collectif

    A ce stade, il est important de préciser que j’effectue une capture d’écran pour chaque commentaire.
    Ainsi, lorsque l’exercice est terminé, la correction devient collective et c’est ainsi que l’utilisation du numérique prend tout son sens : je sélectionne les captures les plus intéressantes et je les projette au tableau.

    Les erreurs de chacun deviennent donc plus constructives puisqu’elles sont, ainsi que leur correction, partagées à l’ensemble de la classe.

    On pourrait imaginer de créer ainsi un répertoire d’erreurs dont la révision ferait encore plus progresser les élèves.

    Au final, l’activité n’a rien d’un jeu d’équilibriste et ne demande comme compétence de la part du professeur que d’écrire suffisamment vite au clavier de son ordinateur. Durant cet exercice, les élèves voient que le professeur est en train de regarder leur production et ils sont donc particulièrement attentifs et concentrés sur leur travail.

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  • ALPHABET PARLANT : une application interactive et ludique pour apprendre l’alphabet

    ALPHABET PARLANT : une application interactive et ludique pour apprendre l’alphabet

    ALPHABET PARLANT -2 - copieChaque animal a un mode de conversation, permettant à un enfant non seulement d’écouter quels bruits font les animaux et comment sont prononcées les lettres, mais aussi de pratiquer sa prononciation. Quand l’enfant appuie sur une lettre en pâte à modeler, elle se transforme en animal et une voix prononce le nom de l’animal.

    Une jolie chanson joyeuse l’aidera à mémoriser facilement l’alphabet. L’application propose six mini-jeux (Lettres, Animaux, Mots Rigolos, Puzzle, Memory et Qui Est-ce) ayant chacun un objectif et un intérêt propres.

    Caractéristiques :

    — Apprentissage ludique des lettres de A à Z

    — Animations en pâte à modeler originales

    — 2 modes d’apprentissage : lettres et sons

    — Chanson de l’alphabet drôle et entraînante

    — Animaux étonnants avec mode conversation

    — Interface adaptée aux enfants

    — 6 jeux passionnants et éducatifs

    — Puzzles avec animaux animés

    — Aucune micro transaction dans l’appli

    Plus d’infos :

    ALPHABET PARLANT -3 - copie

    A télécharger ici sur l’App Store
    A télécharger ici sur le Google Play

    Il existe plusieurs autres versions de cet abécédaire, par exemple en anglais (Talking ABC pour Apple et Android), en allemand (Sprechendes ABC pour Apple et Android) ou en russe (Говорящая АЗБУКА pour Apple et Android).

     

  • iClasse : témoignages d’enseignantes qui ont adopté cette philosophie de changement

    iClasse : témoignages d’enseignantes qui ont adopté cette philosophie de changement

    [callout]C’est par Twitter . . . réseau chéri de plusieurs éducateurs . . . qu’Édith Beaupré et Saira Alvarez ont découvert iClasse : voici leurs témoignages.[/callout]

    iclasseep3_imge4_150216Edith Beaupré, enseignante certifiée iClasse, enseigne en deuxième année à l’école La Petite-Patrie, à Montréal. Je qualifierais Édith de bohème dynamique qui après avoir vécu quatre ans au Brésil, reviens à Montréal pour y travailler avec des élèves handicapés.

    Puis c’est un emploi dans une école régulière où elle est surprise par l’hétérogénéité de ses élèves aux diverses origines culturelles.  Elle lit, s’informe, puis contacte par Twitter d’autres enseignants.  François Bourdon lui conseille d’inscrire sa classe au projet : « Écoutez lire le monde » qui met en contact des classes d’un peu partout au monde autour d’un projet commun de lecture.

    Puis elle découvre iClasse, une épiphanie, une réponse à sa recherche qui avait pour but de répondre le mieux possible aux besoins de ses élèves. Le conseil local de perfectionnement de son école couvre presque entièrement ses frais de formation.  Elle s’engage.

    Elle s’attendait à un manuel, un maître qui explique magistralement les A-B-C de cette proposition pédagogique innovante, à la manière des autres formations auxquelles elle avait participé précédemment. C’est presque une thérapie. Chaque participant parle de ses problèmes, de ses espoirs. Le formateur explique les grandes étapes qui mènent à la certification, un changement à la fois, un pas à la fois.

    Elle a commencé par remplacer les bureaux par de grandes tables.  Ses élèves n’ont plus de cahiers d’exercices en français, elle crée des activités avec une collègue à partir de livres de littérature jeunesse. Ses élèves travaillent en atelier, des sous-groupes qui permettent un travail diversifié.  Elle circule d’un atelier à l’autre et trouve plus facile d’aider les élèves qui ont des difficultés.

    Son quartier n’est pas riche.  Elle n’a que quatre iPads dans sa classe qui sont utilisés principalement pour les activités créatrices d’écriture, de publication, etc. Les parents ont accès au blog et au compte Twitter de la classe. Ils sont très réceptifs à l’usage de cette technologie et plusieurs y sont très actifs.

    Édith est aussi une formatrice iClasse Alpha.  Elle considère ce nouveau rôle comme un défi et Pierre et François l’a beaucoup encadrée dans sa démarche.  Elle voit son travail de formatrice comme un miroir, une anamorphose qui reflète les conversations réelles ou virtuelles des participants et par laquelle ils découvrent alors les principes pédagogiques iClasse.  Et les réseaux sociaux sont très importants, ils sont au coeur des échanges de la communauté.

    Pour Édith, iClasse l’aide à répondre aux besoins de ses élèves et à graduellement intégrer les technologies à son enseignement.

    Je ne me sens plus seule et ça me donne des ailes, dit-elle.

    Ambassadeur iClasse

    Saira Alvarez enseigne au secondaire (l’équivalent du collège) à la Escuela Secundaria General No. 1 « Moisés Sáenz »  Coatzacoalcos, Veracruz. México.  C’est par Skype, et en anglais car mon espagnol datant du lycée est plus que rouillé, que je lui ai parlé de son expérience iClasse.

    iclasseep3_imge3_150216Elle enseigne l’anglais à 12 groupes de 40 élèves chacun.

    C’est à la suite de plusieurs conversations en ligne avec Pierre Poulin que ce dernier l’a invitée à devenir « Ambassadrice et consultante iClasse ».  Elle a fait toute sa certification en ligne en mode APEL.  Elle a traduit vers l’espagnol et adapté au contexte scolaire mexicain la documentation de la formation pédagogique iClasse.

    Les écoles publiques de sa région ne sont pas riches. La plupart n’ont accès ni à Internet, ni aux ordinateurs, quoique le cellulaire est parfois utilisé. Les technologies numériques s’implantent graduellement ici et là mais trop souvent les enseignants ne savent pas comment les utiliser, comment  les intégrer à leur enseignement car l’école, très traditionnelle, est centrée sur un enseignement de type magistral.

    D’autre part, le gouvernement mexicain exige une modernisation des pratiques éducatives et évalue les enseignants. Les activités proposées par iClasse aident les éducateurs à moderniser leur enseignement et mieux se préparer aux évaluations gouvernementales.

    Saira a déjà formé plusieurs enseignants de différents niveaux scolaires. Tous sont enthousiasmés par la philosophie éducative proposée par iClasse, l’interaction et l’échange d’expériences entre collègues, la formation continue et le soutien de camarades en cas de besoin.

    Le concept iClasse guide non seulement l’éducateur dans l’usage pédagogique des technologies numériques, on y travaille également avec de nouvelles méthodes, de nouvelles idées, différentes façons d’interagir avec les élèves, à changer le point de vue de l’enseignant lui-même ainsi que son environnement et ce dès la première étape de la certification.  Et chacun mène sa transformation pédagogique à son rythme, à sa façon, un pas à la fois.

    Deux exemples de l’éducation selon iClasse

    iclasseep3_imge2_150216Que diriez-vous si vos élèves mettaient occasionnellement la main à la pâte pour animer des ateliers où ils deviennent enseignant et apprennent à vos collèges enseignants à utiliser certains logiciels et leur proposent des exemples d’activités éducatives avec le numérique . . . . une autre forme de classe inversée . . .

    Une redéfinition partielle, une vision différente du travail scolaire des élèves.

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    Les baby boomers ont maintenant franchi le cap de 70 ans.  Il y aura de plus en plus de personnes âgées dans nos sociétés. Le projet interGENiC qui a pignon sur rue dans Facebook propose un échange de bons services entre les écoliers et les papis et mamies.  Ces derniers racontent aux jeunes un temps où la vie était différente et les écoliers initient leurs aînés à Internet, aux réseaux sociaux, etc.  Que penser de cette forme d’éducation humaniste ?

    Conclusion de la pédagogue

    L’éducation n’est pas une chaîne de montage où, quand chaque enseignant fait bien son travail tel que prescrit par les programmes, du primaire, du collège, du lycée sortent des citoyens robotisés, prêts pour le travail d’une ère industrielle maintenant désuète.

    « L’enseignement, un métier qui bouge » comme l’a titré Cahiers pédagogiques en juin 2014.

    iClasse n’est pas une méthode fixée, fermée, c’est un co-développement professionnel  en évolution, flexible et adapté au monde d’aujourd’hui.
    Comme le disent les fondateurs depuis 2009 : « Nous ne parlons pas de l’école du futur, nous la créons avec vous ». Cette communauté d’éducateurs aux préoccupations centrées sur les élèves répond à un besoin. C’est une grande aventure pédagogique nourrie à même les expériences didactiques de ses membres.

    Sur la grande mer de la vie, l’éducation est un gigantesque cargo mais chaque classe est un léger voilier que l’enseignant peut mener vers le changement.

    Pour en savoir plus
    iClasse : http://iclasse.com/

    Édith Beaupré
    https://www.facebook.com/edith.beaupre
    https://mobile.twitter.com/edithbeaupre?lang=fr
    http://edithprof.jimdo.com/

    Écouter lire le monde
    http://ecouterlirelemonde.net/le-projet/

  • Réforme des collèges : 2 questions pratiques sur le passage au manuel numérique…

    Réforme des collèges : 2 questions pratiques sur le passage au manuel numérique…

    Quelles sont les bases d’un déploiement réussi du manuel numérique ?

    Le conseil de l’expert – Karine (Responsable numérique éducatif chez LDE) : «  La clé est la progressivité ! Il est possible de commencer avec des versions gratuites destinées aux enseignants, ainsi ils pourront s’adapter au produit et le découvrir à leur rythme ».

    • LDE_010316La première étape est d’identifier un petit groupe d’enseignants motivés par le numérique. Ils testeront la version simple du manuel numérique (format numérisé du manuel papier) projetée en classe à leurs élèves.
    • Ensuite, si l’expérience est concluante, l’achat de la version enrichie (avec sons, vidéos, animations, contenu interactif …) toujours projetée, deviendra un réel support de travail pour l’enseignant, lui permettant d’envisager des séquences de cours et l’interaction avec les élèves différemment ; une période d’adaptation est donc nécessaire.
    • Enfin, si le manuel numérique a convaincu un groupe significatif d’enseignants, vous pouvez envisager une démarche plus globale avec investissement dans des équipements numériques pour les élèves (tablettes individuelles, classes connectées, …). Attention, ne vous précipitez pas dans l’acquisition des tablettes : déterminez l’usage que vous voulez en faire et les spécifications techniques des ressources que vous allez utiliser.

    Où trouver des manuels numériques ?

    Jusqu’à récemment, les manuels numériques étaient distribués par les 2 principaux groupes d’éditeurs au travers de leur plateforme respective (CNS pour le groupe Editis [Nathan, Bordas, …] et KNE pour le groupe Hachette [Hachette, Hatier, …]).

    Il est évidemment toujours possible de consulter directement ces deux plateformes historiques, mais plusieurs libraires scolaires proposent aujourd’hui une seule plateforme pour tous les éditeurs. LDE a été le premier, en 2013, à regrouper toutes les offres sur son site et à accompagner les établissements scolaires dans leurs choix.

    Pour conclure, il est important de réfléchir aux usages, investissements, développement du manuel numérique avant de l’adopter. Le numérique ne s’installera pas aussi subitement en classe qu’il l’a fait dans notre vie quotidienne, les contraintes sont nombreuses. Il présente néanmoins de nombreux avantages dont celui de capter plus facilement l’attention des élèves, ce qui n’est pas rien !

    Plus d’infos :
    www.LDE.fr
    Twitter : @LibrairieLDE
    sur la réforme des collèges www.reforme-des-colleges-2016.fr

    Retrouvez également LDE au Salon Educatice, du 9 au 11 mars 2016, Stand B15

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  • Une nouvelle ressource numérique pour les écoles : planetnemo.fr

    Une nouvelle ressource numérique pour les écoles : planetnemo.fr

    L’éditeur multi-primé de ressources numériques Planet Nemo Interactive publie une nouvelle version du site PlanetNemo.fr en partenariat avec deux autres éditeurs jeunesse, La Souris qui raconte et ABC Melody. Leur offre s’adresse cette fois aux écoles et propose un portail commun dédié aux enfants de 3 à 10 ans pour qu’ils puissent apprendre tout en s’amusant.

    Aujourd’hui l’association de ces 3 éditeurs permet effectivement d’offrir un portail interactif complet avec plus de 200 activités regroupées dans des rubriques distinctes pour : lire des histoires interactives, apprendre les langues, découvrir le monde et s’amuser grâce à des jeux ludo-éducatifs.

    Planet Nemo propose également un accompagnement et un support aux professeurs.

    En effet, en plus de proposer des fiches pédagogiques (dont le but est de donner des pistes aux enseignants pour exploiter les programmes à des fins pédagogiques), Planet Nemo interactive s’engage à former les enseignants à cette nouvelle ressource numérique.

    Ainsi ils pourront découvrir les avantages et les apports de cet outil dans leur méthode d’enseignement.

    Les trois univers numériques intégrés dans planetnemo.fr, récompensés par de nombreux prix et nominations, sont déjà largement présents dans les bibliothèques :

    – Avec la série « Cat & Mouse », bien connue des professeurs des écoles ou encore les personnages de Charlie, Lily, Max et Fiona dans l’incontournable collection « Hello Kids » (plébiscitée par les enseignants du primaire à la 6e ), ABC Melody ouvre les portes du voyage et initie les jeunes lecteurs aux langues étrangères avec une quinzaine d’albums interactifs.

    – Planet Nemo Interactive, leader des ressources ludo-éducatives en ligne depuis les années 2000, régalera les enfants avec les recettes faciles et amusantes de Mr Parmentier, éclairera les plus grands sur les sciences de la Terre avec le professeur Jean Bon et amusera les autres avec « Sorcières & Cie » ou des jeux interactifs variés. (MIM d’or à Montréal – Elu meilleurs site web de l’année par le magazine Broadcast – Prix Adélouzes – 1er Prix du Festival du Jeu Vidéo )

    Planetnemo2_170216– Quatre collections d’histoires interactives inédites de La Souris Qui Raconte avec une quarantaine d’albums dont « Conte du haut de mon crâne » (Vidal-Fauché) finaliste des Pépites de la création numérique du SLPJ en 2012 – prix spécial du jury Dem@in le livre en 2013 ; « L’ogresse » (Pellaud des Atomes Crochus-Robach) prix du numérique Enfant magazine en 2013 ; « Pour tout l’or du monde » (Dutruch-Lancien) bonne lecture numérique 2015 du Salon du Livre et de la Presse Jeunesse.

    Marc Boucharlat (Producteur de Planetnemo.fr) déclare : « je suis extrêmement heureux de cette association avec La Souris Qui Raconte et ABC Melody. Nous pouvons maintenant offrir une ressource complète, de grande qualité et très simple à manier, aux enseignants des cycles 1, 2 et 3 pour animer leurs classes. »

    Alors que 80% des enseignants déclarent utiliser régulièrement les technologies de l’information et de la communication en présence des élèves[1], Planet Nemo leur propose un portail qui se renouvelle tous les mois et qui offre la possibilité de créer une meilleure interaction en classe, puisque les contenus de planetnemo.fr peuvent être exploités soit avec toute la classe via les TBI (tableau blanc interactif), soit par des petits groupes ou individuellement avec des ordinateurs et des tablettes.

    [1] Ministère de l’éducation nationale www.education.gouv.fr.

    Source : Planet Nemo interactive