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  • La linguistique numérique avec Carole Lipsyc

    La linguistique numérique avec Carole Lipsyc

    [callout]Carole Lipsyc, auteur pionnière dans le transmedia, chercheur et entrepreneur, est venu nous présenter la notion de « linguistique numérique ».[/callout]

    « Le numérique bouleverse la logique de l’adaptation ; on a des œuvres qui peuvent vivre sur tous les médias et on a pas d’œuvres premières ».

    Ce que défend Carole Lipsyc, c’est de dire que lorqu’ on veut construire des projets éditoriaux dans le temps et dans un espace qui nous appartient, il y a peut-être des règles, ce qu’elle appelle une « grammaire ».

    Comme pour le langage, pour la médiatisation, il y a aussi des grammaires.

    Découvrir l’intégralité du propos de Carole Lipsyc dans la vidéo ci-contre.

    Toutes les interviews et articles réalisés sur écriTech’7 sont à découvrir ici.

  • Nos rapports aux technologies et au numérique par Stéphane Vial

    Nos rapports aux technologies et au numérique par Stéphane Vial

    [callout]Stéphane Vial, maître de conférence en design et médias numériques à l’université de Nîmes, a eu la chance de présenter la conférence inaugurale sur le sujet de cette 7ème édition à savoir : « Le numérique : pratiques d’écritures nouvelles et plurielles ».[/callout]

    Stéphane Vial a démarré sa conférence en montrant que nous avons toujours été conditionnés dans notre rapport aux êtres et aux choses, par des techniques, comme l’arrivée de l’électricité ou la machine à vapeur, parmi d’autres exemples.

    « Je compare ces différentes périodes avec l’époque actuelle pour montrer que ce n’est pas nouveau de subir un grand changement perceptif dans notre rapport au monde du fait de l’arrivée de nouvelles technologies ».

    Et je montre que l’arrivée du numérique s’inscrit dans une dynamique qui la précède et qu’elle vient renouveler, en apportant des perceptions inédites avec les écrans, l’interactivité etc, ajoute Stéphane Vial.

    Découvrir l’intégralité du propos de Stéphane Vial dans la vidéo ci-contre.

    Toutes les interviews et articles réalisés sur écriTech’7 sont à découvrir ici.

  • ÉcriTech’7. Le numérique : pratiques d’écritures nouvelles et plurielles

    ÉcriTech’7. Le numérique : pratiques d’écritures nouvelles et plurielles


    Entre confiance en l’avenir et volontarisme éducatif, les professionnels de l’éducation ont très tôt fait le choix de ne pas opposer numérique et pensée, écrans et savoirs, pour explorer leurs complémentarités, expérimenter les outils au service de la transmission, utiliser de nouvelles formes au service d’une pédagogie motivante et efficace.

    Écritech 6 a souhaité engager la réflexion collective sur la question épineuse et cruciale des effets du numérique sur la construction du sujet, dans son rapport à lui, au monde et aux autres. Si nombre de questions restent sans réponse, du fait même du peu de distance que nous avons, au niveau temporel mais aussi au niveau paradigmatique, il est très nettement apparu que les besoins du sujet, c’est-à-dire de tout individu derrière l’élève, demeurent inchangés.

    L’individu, encore plus lorsqu’il est en construction, a besoin d’être en empathie, de générer  et d’éprouver de l’empathie, d’être assuré pour prendre des risques, d’être autorisé à la créativité. Être avec les autres est la voie pour être soi, former et travailler en communauté est la voie pour résoudre un problème…

    Bref, là où l’on pouvait penser l’écran comme obstacle à l’humanité, il est apparu que l’écran dit l’humanité, et le besoin d’humanité. Tout cela se lit dans les pratiques privées et continues de production, de publication et de diffusion des jeunes.

    Et l’on s’aperçoit que là où l’on pouvait craindre la disparition de l’écrit par la dévoration de l’écran, s’impose le fait que l’écran, les écrans, sont écrits, sont supports de productions écrites, appellent de l’écrit voire le font sourdre.

    Écritech 6 concluait en appelant à développer l’au-delà de l’écran.

    Écritech 7 s’interrogera pour savoir si cet au-delà de l’écran n’est pas l’écrit, les écrits, anciens et nouveaux, hérités et à naître, nécessaires ou jubilatoires, codés ou répondant au besoin ontologique du récit.

    En écoutant et en interrogeant experts et praticiens, Écritech 7 explorera ce que le numérique et les écrans changent à l’écrit, puis se penchera sur l’enseignement de l’écriture avec le numérique / de l’écriture numérique pour enfin questionner ce qu’est écrire le monde et s’engager dans le monde à l’ère du numérique.

    ÉcriTech’7 se déroulera les 18 et 19 mai 2016 sur le campus de l’Université de Nice Sophia-Antipolis au Pôle universitaire Saint Jean d’Angély.

    Un évènement couvert par ludomag.com que nous vous invitons à suivre sur notre home page avec une série d’interviews.

    Tout le programme ici.

  • Les Rencontres de l’Orme 2.16 les 8 et 9 Juin 2016

    Les Rencontres de l’Orme 2.16 les 8 et 9 Juin 2016

    [callout]Thématique 2016 :
    Innover pour éduquer, éduquer dans un monde qui innove ?[/callout]

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    L’accélération des cycles d’innovation que connaît la société exerce une tension qui réinterroge les valeurs fondamentales de la République. Dans ce contexte, comment, la communauté éducative peut-elle s’emparer du numérique éducatif pour accompagner les apprentissages et la formation du citoyen de demain ?

    Des responsables des politiques éducatives, des enseignants et des chercheurs, mais également des professionnels des industries de l’information et des représentants des collectivités territoriales et d’associations échangeront durant deux jours autour de cette thématique.

    Temps forts 2016

    Mercredi 8 juin 2016 – 10.00/12.30
    Conférence d’ouverture officielle, suivie de la visite des espaces institutionnels et partenaires

    Avec la ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (sous réserve), Bernard Beignier, recteur de l’académie d’Aix-Marseille, chancelier des universités et Jean-Marc Merriaux, directeur général de Réseau Canopé. Et en présence des collectivités territoriales partenaires : la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, les Conseils départementaux – notamment Martine Vassal, présidente du Département des Bouches-du-Rhône – et la Ville de Marseille.

    Mercredi 8 juin 2016 – 15.00/16.45 – Table-ronde inaugurale
    « Innover pour éduquer, éduquer dans un monde qui innove ? »

    Table-ronde dédiée à la thématique 2016, elle sera animée par Jean-Michel Perron, directeur de la Direction de la recherche et du développement sur les usages du numérique éducatif de Réseau Canopé.
    Intervenants :
    Arnaud Albou, créateur et associé de la société WebServices pour l’Éducation.
    Brigitte Courbet-Manet, directrice de la Direction territoriale Canopé Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine.
    Déborah Elalouf, directrice de la société de production de contenus éducatifs numériques pour les enfants Tralalère.
    Hervé Le Crosnier, maître de conférences en informatique à l’Université de Caen.

    Jeudi 9 juin 2016 – 10.00/11.45 – Table-ronde Acteurs culturels
    « L’innovation numérique au service du Parcours d’Education Artistique et Culturelle »

    Le Parcours d’Education Artistique et Culturelle (PEAC) est l’ensemble des connaissances acquises par l’élève dans les domaines de la culture et des arts, grâce aux enseignements spécialisés mais également à des actions et projets éducatifs tout au long de sa scolarité. Dans ce cadre, comment le numérique peut-il contribuer à améliorer le suivi du parcours ? Comment s’intègre-t-il dans le corps de projets ?

    Jeudi 9 juin – 14.30/16.15 – Table-ronde IntégraTice
    « Le passage de l’adolescence à l’âge adulte, l’accès à l’autonomie des élèves en situation de handicap à l’ère du numérique »
    La prise en compte de l’accessibilité dans la production des documents et applications numériques, la mise à disposition de matériels adaptés pour la scolarisation font partie des solutions nécessaires pour mieux accompagner des élèves en situation de handicap à devenir des citoyens autonomes et responsables. Que peut apporter l’école inclusive ? Quelles évolutions sont apportées par les solutions interactives adaptées ? L’usage du numérique est-il un moteur d’accès à l’autonomie pour l’adolescent porteur de handicap ?

    OrmeLeLab_130516Le LAB

    Espace de création, d’expérimentation et d’échanges commun, il réunit des acteurs culturels et du numérique autour de projets qui seront présentés. Il s’articule autour de 3 pôles :

    Le FabLab : ateliers de co-design et d’expérimentation. Possibilité de créer des objets inédits et novateurs.
    À ne pas manquer : La Fruitière numérique / Fablab de Lourmarin. Démonstrations interactives sur les débouchés professionnels offerts par des projets ou dispositifs intégrant des technologies telles que l’impression ou le scanner 3D.

    Le LearningLab : présentation et manipulations des différents outils, objets et projets innovants.
    À découvrir : Initiation à la robotique – Les Francas (à partir de 7 ans). À partir de l’application Lightbot, les élèves manipuleront un robot au travers d’une tablette numérique, afin de comprendre le principe du code informatique de manière ludique | Atelier Minecraft – Les Petits débrouillards (à partir de 8 ans et collège). Construction d’un objet 3D via l’interface du célèbre jeu Minecraft, puis impression sur imprimante 3D.

    Le LivingLab : laboratoire d’idées et espace de rencontres, avec la participation d’élèves, d’étudiants, de chercheurs et d’industriels.
    À signaler : Rencontres autour de la formation à l’heure du numérique, les écritures numériques, les dispositifs de médiation culturelle innovants à destination du public scolaire.

    L’espace média

    Lieu d’activités et de productions médiatiques réalisées par des élèves, le Labo des médias conclut l’opération Marathon Presse lancée le 24 mars, avec la participation des Ateliers Canopé des académies d’Aix-Marseille et de Nice et des élèves. La radio « Le Bocal » diffusera des entretiens radiophoniques en direct de la manifestation et en streaming, en partenariat avec la radio locale Radio Grenouille, ainsi qu’avec la radio lycéenne Radio-Mix à Orange. Élèves et étudiants prendront la parole.

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    Les espaces dédiés aux politiques éducatives numériques

    La Direction du numérique pour l’éducation réunit les cadres de l’Éducation nationale au sein d’un séminaire de travail national autour du Plan numérique pour l’éducation.

    Le Conseil régional Provence-Alpes-Côte d’Azur et le Conseil départemental des Bouches-du-Rhône mettent en œuvre depuis de nombreuses années des politiques éducatives ambitieuses, avec des projets majeurs tels les plates-formes de ressources en ligne Corrélyce (lycées) et Courdecol13 (collèges).

    Partenaires de longue date des Rencontres de l’Orme, ces collectivités s’impliquent fortement dans la manifestation et proposent un programme spécifique d’activités : ateliers sur l’environnement numérique Atrium pour la Région, présentation du plan d’informatisation des collèges et mise en œuvre dans les territoires pour le Conseil départemental.

    Et toujours au programme : L’École communicante | ateliers et séminaires | stands et espaces thématiques (édition numérique, villes numériques, projets européens) | programme IntégraTice (numérique et handicap).

    Plus d’infos : tout savoir sur les Rencontres de l’Orme 2.16

    Un évènement couvert par ludomag.com

  • L’usage de l’agrafeuse pourrait éradiquer l’échec scolaire !

    L’usage de l’agrafeuse pourrait éradiquer l’échec scolaire !

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    L’agrafeuse, a pour usage premier de relier ensemble des feuilles de papier, auparavant éparses. Cela a un sens très fort si on l’applique aux Savoirs, notamment à la nécessité de relier entre elles différentes disciplines pour avoir une vision globale et sensée des concepts étudiés à l’école.

    Une étude menée par Jacques Graphe montre très clairement que faire agrafer aux élèves des feuilles de notes issus de différents cours mais traitant de sujets semblables ou complémentaires facilite grandement la mise en lien cognitive de ceux-ci dans le cerveau des enfants.

    Attention, cela doit être fait par l’élève lui-même après avoir déterminé, en groupe ou avec l’aide d’un professeur, ce qui doit être agrafé ensemble et dans quel ordre ! Il semblerait également que cet usage pourrait aider les professeurs de collège à élaborer des EPIs (Enseignements Pratiques Interdisciplinaires) pertinents et cohérents dans le cadre de la réforme des collèges.

    Autre avantage non négligeable de l’usage de l’agrafeuse, son aspect dangereux… En effet, on peut se pincer très fort, ou pire, s’enfoncer une agrafe dans un doigt si on n’y prend pas garde ! L’agrafeuse est donc un excellent outil d’éducation à la prudence et à la gestion du danger. Les élèves qui en ont un usage régulier développent une vigilance particulière pour un usage raisonné et responsable nous a confirmé le psychologue Tim Héraire.

    Enfin, l’agrafeuse est un objet technique complexe sous son apparente simplicité, en effet, l’ouvrir pour la recharger (avec les agrafes de la bonne taille, mises dans le bon sens, ni trop nombreuses ni trop peu) est une opération délicate. Éviter qu’elle ne se coince, et y remédier le cas échéant, suppose patience et ténacité. Le goût de l’effort et l’ingéniosité des élèves sont donc mis à rude épreuve et c’est une excellente chose !

    Pourquoi ne pas équiper rapidement chaque élève d’une agrafeuse à l’aide d’un plan ambitieux ? L’Éducation Nationale y songerait très sérieusement, affaire à suivre…

    Ce billet est un hommage rendu à Stéphanie Fontdecaba qui a eu l’intelligence de dire le 7 mars dernier à la journaliste Christelle Brigaudeau du Parisien qu’ « une tablette ne lutte pas mieux qu’une agrafeuse contre l’échec, ce qui compte c’est ce qu’on fait, pas l’outil ». Elle a dit cela très à propos lors d’un reportage fait dans sa classe, où elle utilise des tablettes, suite à la sortie du rapport de l’Institut Montaigne qui prétend, très sérieusement, que le numérique pourrait diviser par deux l’échec scolaire !

    Le numérique est là dans notre société, il est bien plus qu’un simple outil puisqu’il provoque des changements profonds et crée une culture, l’école doit le prendre en compte c’est évident. Néanmoins, le numérique est ce que nous en faisons dans nos classes, il peut être un levier formidable d’émancipation intellectuelle mais il peut aussi automatiser sans sens des apprentissages scolaire et être un outil de pilotage rationnalisant et déshumanisant. Parer bêtement le numérique et ses outils de « pouvoirs magiques » n’aide personne, il vaut bien mieux apprendre à le connaître, à l’apprivoiser, pour l’intégrer à des pratiques pédagogiques émancipatrices pour les élèves et leurs professeurs ! 

    Source image : Pixabay CC0 Public Domain  

     

  • Etudiants et jeunes diplômés : décrochez un job en alternance dans un salon en ligne parmi un choix de 1000 offres d’emplois !

    Etudiants et jeunes diplômés : décrochez un job en alternance dans un salon en ligne parmi un choix de 1000 offres d’emplois !

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    Comme de nombreuses grandes entreprises, le groupe FNAC, ABB ou MANPOWER… ont choisi de publier des offres d’emplois par alternance sur un salon en ligne. L’objectif : toucher plus de candidats et améliorer leur visibilité.

    Trouver un stage par alternance pour un étudiant qui désire suivre un cursus dans une école d’enseignement supérieur relève bien souvent du casse tête.  L’expertise des écoles peut cependant les aider dans leur recherche.

    Le réseau Scholis qui regroupe 38 écoles dans toute la France déploie des services pour faciliter l’accès à l’emploi par alternance auprès de ses étudiants. Grâce aux solutions numériques, le réseau Scholis passe encore un cran en lançant le premier e-salon de l’emploi en alternance organisé par des écoles indépendantes.

    Cela se passera le 25 mai 2016 et l’événement attend 4000 visiteurs, 10 entreprises VIP et 1000 offres d’emplois.

    Le e-salon SCHOLIS s’appuie sur les dernières technologies digitales et 3D pour garantir efficacité et convivialité.

    Les chiffres :
    20 000 personnes invitées, 4000 attendues (étudiants des écoles du réseau et visiteurs)
    1 000 offres d’emploi par alternance
    Des centaines d’entreprises partenaires accessibles via les écoles du réseau Scholis
    10 entreprises VIP présentes sur le salon

    L’alternance en France

    L’alternance est une solution reconnue par les entreprises pour son efficacité pour le recrutement de jeunes collaborateurs. Le système permet en effet aux étudiants de valider un diplôme et aux entreprises de donner les clés d’un métier à un jeune.

    C’est un partenariat gagnant-gagnant entre les entreprises et les étudiants. Le président de l’association Scholis, Thierry Pellegrin est très conscient du rôle important que doivent jouer les écoles dans la mise en relation des étudiants et des entreprises : « Notre mission est de tout faire pour favoriser l’insertion professionnelle des étudiants et de permettre aux entreprises de trouver les bons candidats. C’est un travail de tous les jours. C’est pourquoi nous avons fédéré plusieurs écoles (38 établissements dans toute la France) dans un réseau unifié : le réseau SCHOLIS. Nous menons différentes actions pour atteindre ce but et le e-salon du 25 mai 2016 est une solution innovante que nous souhaitons apporter à nos partenaires entreprises et à nos étudiants ».

    Tout savoir sur le E-Salon de l’alternance Scholis

    Certaines entreprises comme le Club Med réalisent déjà des milliers d’entretiens d’embauche à distance (e-salons ou entretiens en visio-conférence), le phénomène s’amplifie. C’est une solution qui a été choisie par Scholis toujours désireuse d’offrir de nouveaux services à ses étudiants et à ses entreprises partenaires.

    Mais ce salon est ouvert à tous les candidats à un diplôme de l’enseignement supérieur, c’est un point important. Il est accessible gratuitement sur PC et mobiles (tablettes, Smartphones). SCHOLIS souhaite proposer ce service à tous les étudiants de France et présenter les écoles de son réseau. Tout nouvel étudiant et inscrit au préalable pourra en temps réel obtenir son accès par le biais de l’école de son choix pour découvrir les offres disponibles sur le e-salon.

    Près de 20000 étudiants et diplômés du réseau SCHOLIS seront invités pour l’événement qui se déroulera le 25 mai 2016.
    Le salon est aussi ouvert aux étudiants qui souhaitent s’informer auprès des écoles, connaître les différents cursus de formation, leurs débouchés, rencontrer via Skype les conseillers,  se préinscrire et bien entendu postuler aux offres.

    Calendrier

    Du 4 mai au 20 mai 2016 : Les entreprises confient leurs offres d’emploi.
    17 mai : ouverture de la page d’inscription pour les étudiants et visiteurs
    Le 23 et 24 mai 2016 : ouverture du site du e-salon, les étudiants déposent leurs CV et prennent connaissance des écoles
    Le 23 et 24 mai : Les entreprises sélectionnent les profils et prennent des rendez-vous pour le e-salon
    25 mai 2016 : les étudiants découvrent les rendez-vous qu’ils ont décrochés et peuvent visiter le salon
    …et après : le salon reste ouvert, c’est un lieu d’échange

    Tous les étudiants et visiteurs pourront rencontrer gratuitement les écoles présentes via la plateforme, envoyer leur candidature aux entreprises partenaires

    Plus d’infos :
    www.salon-scholis-alternance.com (le site ouvre le 17 mai !)

    À propos de SCHOLIS : Premier réseau d’écoles indépendantes en France
    Le réseau Scholis est une association (loi 1901) créée en 2012 qui regroupe 38 établissements d’enseignement supérieur indépendants dans toute la France. SCHOLIS est un label qui offre des standards importants de qualité quant au niveau d’enseignement dispensé, aux moyens mis en œuvre et au sérieux de chaque établissement. Chaque adhérent du réseau est engagé sur des valeurs communes et sur une charte de qualité.
    SCHOLIS a développé un réseau professionnel accessible à ses membres (écoles, étudiants, anciens et entreprises) permettant ainsi à ses étudiants et diplômés de faciliter leur accès à l’emploi et aux entreprises de bénéficier d’un service gratuit et efficace pour trouver les bons profils professionnels issus des écoles du réseau.

  • Avec OCINAEE, objets connectés robot et jeux, apprenez les mathématiques autrement !

    Avec OCINAEE, objets connectés robot et jeux, apprenez les mathématiques autrement !

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    « C’est un projet qui développe un ensemble de jeux pour les mathématiques à l’école primaire et le kit de base dans OCINAEE, c’est un robot qui fait l’interface entre du matériel tangible, comme des cartes à jouer ou un dé par exemple, et du matériel numérique comme une tablette ou un Smartphone », explique Sophie Soury-Lavergne, Maître de conférences en didactique des mathématiques à l’Ifé, ENS Lyon.

    Avec cet ensemble d’objets, des scénarios de jeux sont constitués pour faire apprendre les mathématiques à l’école.

    Dans la vidéo ci-contre, Sophie nous fait la démo du jeu du « nombre cible », par exemple.

    C’est en réponse à l’appel à projets e-éducation N°3 qu’est né le projet autour de quatre partenaires à savoir :
    . digiSchool, PME lyonnaise spécialisée dans la conception et le développement d’applications multi-devices et l’édition de contenus pédagogiques.
    . Awabot, PME lyonnaise spécialisée dans le développement de solutions robotisées.
    . Ifé, organisme de recherche publique, pour la mise en place d’expérimentations de terrain et l’analyse des situations d’apprentissage, équipe EducTice de l’équipe d’accueil S2HEP.
    . ERASME, Living Lab du département du Rhône

    La solution est actuellement testée sur le terrain.

    Nous avons 35 profs, 39 classes et près de 1000 élèves, du CP à la 6ème ce qui couvre le nouveau cycle 2 et cycle 3 qui va jusqu’à la classe de 6ème au collège.

    Cette phase de test permet de mettre à l’essai cinq jeux différents : des jeux autour du calcul, l’apprentissage des tables ou encore des jeux sur les additions « de nombres entiers mais aussi de nombres décimaux écrits sous forme fractionnaire, par exemple ».

    Comme le robot peut se déplacer, des jeux autour de l’espace ont été mis en place et « on peut coder le déplacement du robot ».

    Le cadre du projet court jusqu’à décembre 2016 ; Il n’est pas encore possible de savoir aujourd’hui comment ce projet sera mis à disposition de l’éducation nationale ou hors de l’école ; en effet « nos partenaires sont intéressés par ce qui se passe à l’école mais aussi en dehors de l’école en termes d’apprentissage », précise Sophie Soury-Lavergne.

    « C’est quand même du matériel un peu spécifique : il faut avoir deux tablettes, un Smartphone, un robot plus un certain nombre de matériels tangibles ; donc pour l’instant, la structure exacte de comment nous allons faire pour diffuser, n’est pas établie », conclut-elle.

    Plus d’infos sur le programme OCINAEE et contact@ocinaee.com

     

  • Je suis Ton Pair… ou Apprendre ensemble à Grandir Connectés

    Je suis Ton Pair… ou Apprendre ensemble à Grandir Connectés

    Anne Cordier est maître de conférences en Sciences de l’information et de la Communication à l’Université-ESPE de Rouen. Ses travaux de recherche portent sur les pratiques info-communicationnelles des acteurs et les imaginaires liés à l’information, aux outils et aux espaces informationnels, selon une perspective sociale et culturelle. Elle s’intéresse également aux modalités d’enseignement-apprentissage des objets et outils d’information-communication.
    Elle est l’auteure en 2015 d’un ouvrage paru chez C & F Editions intitulé « Grandir connectés : les adolescents et la recherche d’information ».

    Avec les Digital Natives, nous sommes sur un mythe, un idéal type construit socialement, d’un adolescent qui aurait les mêmes comportements, quelle que soit sa personne.

    Les Digital Natives, un fantasme qui met des barrières

    Pour Anne Cordier, c’est plutôt le fait de rentrer « par les individus » qui est important ; et « lorsqu’on va voir chacun, on se rend compte évidemment d’une grande hétérogénéité des pratiques ».

    « L’observation de terrain réduit donc à néant la construction sociale autour de ce fameux mythe des Digital Natives », souligne t-elle.

    En classe, ce « fantasme » va jouer sur deux types de personnes à savoir les enseignants et les élèves.

    « L’impact des Digital Natives en classe est une réalité ». Anne Cordier explique que, pédagogiquement, il est observé que des enseignants qui, lorsqu’ils mettent en place des projets numériques se disent : « à quoi je sers », « quel est mon rôle » ou encore « ils n’ont pas besoin de moi ».

    Côté élèves, ces derniers peuvent souffrir de l’absence de l’engagement d’un enseignant, notamment dans les productions numériques.
    Anne Cordier a déjà remarqué que les enseignants ont tendance à reléguer la phase de production avec le numérique à l’extérieur de la classe. « Il y a des contraintes de temps, c’est évident mais, pour beaucoup, il y a aussi des réflexions du type “mais ça, ils savent faire“ », témoigne Anne Cordier.

    Sans être des Digital Natives, les jeunes développent pourtant de nouvelles formes de capacités et d’apprentissages.


    Ces jeunes ont une vraie vision de la société numérique, de la société sur les réseaux.

    Anne Cordier observe qu’ils font preuve d’un réel engagement en « politique numérique » comme elle l’appelle. Ils baignent dans des outils et se forgent leur éducation citoyenne au travers des discours médiatiques qu’ils peuvent entendre via ces outils.

    Un autre aspect qu’Anne Cordier souhaite porter à notre réflexion est la négligence des connaissances dites informelles que les jeunes peuvent acquérir via leurs outils du quotidien.

    « Cet apprentissage informel n’est effectivement pas académiquement organisé et structuré mais se fait par l’expérience sur les réseaux, par les discussions avec les pairs ou encore par des recherches, via Google par exemple qui les mènent à l’exploration de voies qui les interrogent ».

    « Ils ont tous à disposition des outils d’interrogation du monde ».

    « Avec les innovations techniques, il y a toujours un apprentissage par essai-erreur qui se fait et qui se révèle le plus performant ».

    Anne Cordier souligne que la jeunesse s’est toujours emparée des innovations techniques ce qui fait que le fonctionnement par essai-erreur leur est naturel. Une habitude à « tâtonner » qu’ils ont déjà au travers de leurs pratiques des jeux vidéo, par exemple ; « une forme d’éducation informelle au choix qui s’opère pour eux au travers de la navigation sur les réseaux », ajoute t-elle.

    L’effet « zapping » entre outils ne signifie pas abandon des outils numériques désuets mais plutôt réagencement de l’utilisation de ces outils.

    Une migration d’un outil à l’autre peut s’opérer parce qu’un nouvel outil présente un nouvel intérêt ou par effet de mode, « ce qui n’empêche pas de revenir à l’ancien si on trouve que le nouveau n’est pas si innovant que cela ».

    « Il y a surtout un réagencement de l’utilisation des outils qui va s’opérer par communauté ».

    Anne Cordier décrit par exemple un phénomène où, quand les adultes sont sur tel réseau, les jeunes vont être poussés à utiliser un autre réseau, « ce qui ne signifie pas qu’ils vont complètement abandonner l’outil ».

    On est sur un modèle de gâteau type “Paris-Brest“ c’est à dire que les jeunes vont superposer un certain nombre d’outils avec des usages bien différenciés et les convoquer en fonction des situations, ce qui révèle, d’ailleurs, une vraie intelligence.

    La relation élève-enseignant ne ressort pas amoindrie de ces constats comportementaux.
    « Parmi tous les adolescents que j’ai rencontrés, à aucun moment je n’ai rencontré un adolescent qui me disait “les enseignants, c’est terminé, vive le numérique“ ».

    « Au contraire, j’ai été très touchée par ces adolescents qui me disent “on a besoin de vous“ », et elle cite, pour conclure, Morgan, un élève qu’elle a rencontré au cours de ses recherches.

     

     

  • Entre Production Graphique et Produits Imprimés : découverte d’un monde « numérique » au lycée Gutenberg à Illkirch

    Entre Production Graphique et Produits Imprimés : découverte d’un monde « numérique » au lycée Gutenberg à Illkirch

    Les Industries Graphiques regroupent plusieurs domaines : la partie prépresse qui consiste à préparer le travail pour l’imprimeur, faire la mise en page, la retouche d’images et la création du fichier numérique ; et la partie Productions Imprimées, qui consiste à passer du virtuel au concret « en passant de l’encre sur une feuille » ; et enfin, la partie finitions.

    Le BTS au lycée Gutenberg propose ces deux options que sont Productions graphiques et Productions Imprimées comme nous l’expliquent Dominique Gendre et Raphaël Pascual, les deux enseignants, professeurs certifiés en Industries Graphiques, qui ont en charge ces deux options.

    Netjournees_Gutemberg1_140416Sur quatre semestres de formation (soit deux ans de BTS), il y a un semestre en tronc commun où les étudiants travaillent sur les deux domaines puis deux semestres dans leur domaine de recrutement et enfin, pour le dernier semestre, « les élèves travaillent sur un projet professionnel où ils touchent à nouveau à la fois à la production prépresse et à la production imprimée », décrit Dominique Gendre.

    Aujourd’hui, les élèves travaillent sur une carte de France avec les nouvelles grandes régions ; thématique qui va être le fil conducteur de la présentation à laquelle nous assistons, de la création graphique à l’impression offset.

    En amont, création graphique et travail prépresse.

    « Il est demandé aux étudiants de partir de documents non exploitables, avec un fond de carte qui a été récupéré sur internet ; ensuite, ils doivent récupérer les fichiers, les traiter, et réaliser la colorisation des différentes régions, ajouter les noms puis préparer le fichier à destination de l’impression », explique Raphaël Pascual.

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    Les étudiants apprennent à utiliser différents logiciels comme Illustrator, « qui est un logiciel qui nous permet de faire des illustrations dépourvues de pixels, de très haute résolution et donc d’une très bonne qualité », décrit Antoine Sertling, étudiant en BTS première année communication et industries graphiques option Productions Graphiques.

    « Après, on importe tout sur InDesign qui est un logiciel de mise en page », ajoute Antoine.

    A la fin de la partie prépresse, le fichier est donc imprimé sur une presse numérique pour être soumis au client.
    « En cas d’accord du client, le fichier informatisé est exporté en PDF » ; « en PDF normalisé », précise Raphaël Pascual, « car nous essayons d’appliquer le plus possible une norme ISO ».

    Cette norme ISO nécessite aussi des informations techniques comme le format papier, le format de la plaque et le nom de la machine « pour pouvoir ensuite graver les plaques destinées à être mises en machine ».

    C’est ensuite Lambert Charoux, élève en BTS première année communication et industries graphiques option Produits Imprimés, originaire de l’Ile Maurice, qui va nous expliquer avec précision en quoi consiste le « gravage » des plaques.

    Graver les plaques avant impression.

    Il y a une plaque par couleur (Magenta, Yellow, Cian et noir) et « l’encre va se déposer là où la plaque a été gravée ».
    Avec le « compte-fils », les élèves vont vérifier à l’œil nu si les 4 couleurs sont bien superposées afin d’obtenir un bon rendu. Puis, avec la borne de contrôle, ils vont pouvoir régler, par zones, le niveau d’encre sur la feuille.

    Travailler sur un simulateur avant de lancer l’impression.

    Netjournees_Gutemberg3_140416Pour les gros travaux d’impression qui nécessite l’usage de machines haut de gamme et afin d’éviter tout gaspillage, les élèves sont invités à s’entraîner sur un simulateur.

    « Sur le simulateur, nous avons exactement la même interface que sur la machine que nous avons à l’atelier, les mêmes écrans tactiles, les mêmes boutons ; cela permet, avec cette interface, de faire un lien beaucoup plus rapide avec la machine », explique Dominique Gendre.

    En 2ème année, de l’apprentissage à la mise en pratique dans la « vraie » vie.

    En 2ème année, le travail devient très concret puisque les élèves ont un projet qui consiste à répondre à une demande réelle d’un client.
    « Ce sont des clients que nous trouvons qui sont uniquement des associations ou des établissements scolaires, afin de ne pas faire de concurrence déloyale à la profession », souligne Dominique Gendre.

    Avant de se lancer dans les projets, « nous élaborons, avec nos clients, la charge de travail qui sera demandée aux élèves et la faisabilité technique » ; les « clients » ne paient en fait « que le papier et l’encre », conclut Dominique Gendre.